Mai 553 AD |
| | [Début juillet 550] Il était mon maître [Libre] | |
| HeedArmure : Licorne | [Début juillet 550] Il était mon maître [Libre] Mar 28 Juin - 19:43 | | | La vie est comme le feu : flamme, fumée et cendre. (proverbe africain) En cette fin d'après-midi, le village du Rodorio et ses alentours étaient recouverts par d'épais nuages gris. Sous ce ciel était menaçant, des gouttes se faisaient parfois ressentir. Ces derniers jours, il avait fait si chaud que le début de l'orage était plus qu'attendu. D'ailleurs, les éclairs commençaient à luire.
Mélancolique, Heed marchait tête basse. Dans sa tenue de civile composée d'un chiton blanc et de sandales de cuir à lacet, personne ne pouvait deviner qu'il s'agissait en fait d'un saint. Avec son allure lente, il traversait le village figé à des temps immémoriaux. Il le quitta pour se diriger vers un écart situé entre le sanctuaire et le village. Le jeune homme venait de pénétrer le cimetière des chevaliers.
Heed n'y venait pas pour la première fois. En effet, il savait où se diriger et ciblait une tombe en particulier. Il s'approcha au plus près et pour la énième fois lisait l’épitaphe qui était gravée sur la stèle: "Ci-gît Osias chevalier d'argent du Cerbère." Il s'accroupit, posa les genoux sur le doux gazon et déposa à la base de la stèle un beau bouquet d'iris.
Cela faisait maintenant un peu plus d'un an que son maître était mort. Il se souvenait encore très bien le jour où il apprit la terrible nouvelle.
Alors à Carthage, Heed venait tout juste d'obtenir son armure de bronze de la licorne. Aussitôt le sanctuaire prévenu, il s'était vu assigner sa première mission qui avait sonné pour lui comme une réminiscence de son passé. En effet, le jeune homme devait démembrer un groupe de mercenaires qui s'adonnaient à du trafic d'esclaves. Il réussissait sa mission avec brio et revenait immédiatement au sanctuaire traînant dans ses bagages les hommes recherchés dont le cruel Bagmir qui n'était autre que leur leader mais aussi et surtout l'assassin de ses parents et probablement de ses sœurs. Même si sa tâche avait été ardue car il s'était finalement retrouvé face à des chevaliers noirs, il sauvait cependant de nombreuses personnes d'un destin encore plus tragique. Après avoir mis les mercenaires aux fers et effectué son rapport, il s'était empressé de retrouver son maître. Ne le trouvant pas au sanctuaire, il le pensa encore en poste à Constantinople. Malheureusement, il en fut tout autre. C'était à la fin juin 549 qu'il apprenait la mort d'Osias.
Dévasté par le chagrin, Heed éprouvait des difficultés à faire face mais de par sa fonction, il n'avait guère eu le choix. Après ses parents et ses sœurs, il perdait son maître. Le souvenir de sa disparition était encore vivace mais grâce à l'enseignement de ce dernier, le saint de la licorne ouvrit la porte à l'avenir et décida d'aller de l'avant. Il effectua bien d'autres missions et chaque fois qu'il revenait au sanctuaire il se rendait sur la tombe d'Osias pour y déposer ses fleurs préférées. Il ne pouvait pas non plus s'empêcher de déverser des larmes et de se questionner sur les circonstances de la mort de son maître. Certes, il avait bien tenté d'en savoir plus mais tout ceci relevait du secret et on lui répondait simplement qu'un simple chevalier de bronze ne pouvait et ne devait pas en savoir plus. Heed vivait donc avec des souvenirs, de la tristesse, des questions mais le garçon de dix-neuf ans regardait indéfectiblement devant lui sans doute guider par l'esprit de son défunt aîné. |
| | | AnamayaArmure : Chevelure de Bérénice | Re: [Début juillet 550] Il était mon maître [Libre] Sam 9 Juil - 21:41 | | | Une à une les gouttes venaient s'écraser sur ses paumes tendues vers le ciel. C'était toujours un instant de plaisir pour une sainte ayant vécu toute sa jeunesse sur les terres d'Egypte si proche du désert. Un sourire s'était même épanoui sous son masque alors que sa chevelure soigneusement nouée et remontée en chignon se dissimulait sous une coiffe plus que féminine. Anamaya était ainsi, en sa qualité de combattante de la déesse Athéna, elle cachait ses traits sous le masque des femmes chevaliers tout en laissant une cape claire protéger son corps de l'ardeur du soleil. Exactement comme sur les terres de Philae. Quoique en ces terres Ré était bien moins éclatant.
Les nuages se faisant de plus en plus nombreux et menaçants, la guerrière décida de se rendre dans l'auberge la plus proche, le temps que la fureur des éléments ne s'apaisent. Ainsi traversa-t-elle une succession de champs, de prairies et enfin de quartiers avant de longer le mur séparant le cimetière du reste de la petite agglomération. Au vu du ciel qui semblait plus que décider à laisser la foudre tomber sur les plus téméraires, elle accéléra le pas avant de surprendre en moins d'une seconde un jeune homme en train de prier sur une tombe. Légèrement vêtu, on aurait pu le confondre avec n'importe quel éphèbe peuplant ce village pourtant le cosmos se dégageait de lui chargé d'une immense mélancolie. Ne sachant que faire face à ce qui était une histoire personnelle, la sainte hésita avant de prendre sa décision.
La mort était un passage vers l'autre monde où les actes de toute une vie étaient jugés et décidaient de la destinée de l'âme. Posant un instant la main sur son cœur, Anamaya songeait à la détresse de ce jeune homme qui semblait pleurait la perte d'un être voué aux pires tourments après avoir vu la balance peser bien trop lourd.
Un autre instant se passa encore alors qu'un éclair venait frapper un olivier tout proche. La puissance d'Amon-Zeus semblait ainsi se manifester aux yeux des deux saints présents en ce lieu de repos. Il fallait surmonter ses peines et aller de l'avant. Plus que tout, il fallait survivre et ce en dépit des blessures du passé même les plus cruelles. Trouver la force en soi de se relever quitte à ce que ce soit la haine en tout premier qui soit le moteur de cette renaissance. Survivre, il fallait avant tout survivre pour honorer les siens, obtenir justice voire les venger et ensuite revenir à la vie. Renaître en quelque sorte. Et ce fut sur cette pensée qu'elle se dirigea vers le jeune homme dont les larmes brillaient bien trop pour qu'on les ignore.
" Cet homme devait être exceptionnel pour tu oublies toute prudence en versant d'aussi précieuses larmes sur sa tombe. Son souvenir devrait être honoré et vénéré par des prières, des chansons et des offrandes. Lui montrer que tu suis la voix qu'il t'a offerte serait aussi une grande preuve d'affection envers lui. Cet homme, tu devais l'aimer comme un père... "
Puis s'écartant légèrement pour lui laisser davantage de place pour ce redresser, elle acheva.
" Je suis Anamaya de la Chevelure de Bérénice. Tout comme toi, je suis au service de la déesse Athéna et ai perdu tant de proches que je pense être capable de te comprendre. Du moins si tu désires me parler. "
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| | | HeedArmure : Licorne | Re: [Début juillet 550] Il était mon maître [Libre] Dim 10 Juil - 20:27 | | | Sous la pluie, les éclairs et le tonnere qui s'abattaient sur le village du Rodorio, Heed était à genoux sur la tombe de son maître. S'il était vraiment rare de voir un tel déluge s'abattre sur le village blanc, il ne l'était pas de voir le saint de bronze verser quelques larmes dans le cimetière des chevaliers.
Relevant la tête afin de s'essuyer les larmes, le jeune homme posait une dernière la main sur la stèle dédiée à la mémoire de son maître. Il s'apprêtait à se relever lorsqu'il entendit une voix venir de derrière lui. Le garçon se retourna brusquement. Une femme, comme sa voix l'indiquait, s'était approchée de lui. Sans doute trop absorbé par ses pensées, il n'avait pas remarqué sa présence.
Le masque qu'elle portait indiquait clairement qu'elle faisait partie de la chevalerie d'Athéna. Le saint de Licorne ne la connaissait pas car il ne l'avait jamais vu auparavant. Pour être plus précis, Heed n'avait encore jamais eu l'occasion de rencontrer une femme chevalier. C'était aujourd'hui chose faite.
Anamaya de la chevelure de Bérénice voilà comment s'était-elle présentée. Le nom de sa constellation évoqua vaguement quelque chose avant que d'un coup tout cela ne vienne plus clair. Osias, son maître, lui avait parler de quatre armures d'argent au statut particulier. L'Autel, la Coupe, la Carène et la Chevelure de Bérénice étaient des armures destinées aux saints en charge de la protection du Grand Pope. Il avait donc en face de lui une de ces personnes. Cette femme devait être redoutable pour avoir été choisie comme protecteur du représentant d'Athéna.
La femme masquée s'était donc adressés à lui et comme pour beaucoup de monde, la mort de proches était quelque chose qu'ils partageaient en commun. D'un revers de la main, il s'essuya les larmes restantes puis il se redressa. Il était tout trempé et le morceau de tissu blanc qui le recouvrait lui collait à la peau dévoilant sa musculature d'homme entrainé.
"Oui, je peux affirmer que cet homme était exceptionnel. Il est celui qui m'a permis de devenir celui que je suis à présent. A coup sûr, sans lui, je serai mort depuis bien longtemps. Il s'appelait Osias et portait il y a peu l'armure d'argent du Cerbère. Je crois non je suis certain qu'il a fait honneur à notee déesse. Voilà pourquoi je viens fleurir sa tombe même si le temps n'est pas des plus joyeux."
A mesure qu'il parlait, Heed eut un flash. En face de lui se tenait un chevalier d'argent. Sans doute avait-elle été en poste à Constantinople? Quelle question! C'était évident oui. Peut-être avait-elle connu Osias? Peut-être savait-elle comment il était mort?
"Pardon, je viens de me rendre compte que je ne m'étais pas présenté. Je suis Heed, chevalier de bronze de la Licorne. Permets-moi de te poser une question. Je suis un peu curieux mais es-tu déjà allée en mission à Constantinople?"
Le natif des Cornouailles continentale était peut-être trop direct mais il avait tant cherché à en apprendre plus sur les circonstances de la mort d'Osias qu'à chaque fois qu'une occasion se présentait, Heed fonçait tête en avant. |
| | | AnamayaArmure : Chevelure de Bérénice | Re: [Début juillet 550] Il était mon maître [Libre] Sam 16 Juil - 19:52 | | | Et la pluie ne cessait de tomber, de plus en plus forte, poussant la jeune femme à embraser son cosmos juste ce qu'il fallait pour tendre au-dessus d'elle et de son interlocuteur une toile protectrice. Une façon somme toute surprenante de se servir de ses pouvoirs mais seuls les idiots s'exposaient aux averses quand ils avaient les moyens de se mettre à l'abri. Ceci fait, elle demeura silencieuse, laissant le temps au jeune saint de répondre à ses questions.
" Je vois, je compatis à ta douleur, chevalier. Bien des hommes de bien, saints ou non, meurent alors que tant de criminels ne sont jamais inquiétés. Le saint de Cerbère... "
Sur ces mots, l'égyptienne resta quelques instants pensive avant de reprendre.
" Oui, c'était sans nul doute un homme de valeur. Un saint dont la grandeur et les mérites sont arrivés jusqu'aux oreilles de mon maître. Je me souviens bien de ses paroles envers lui et des quelques missions que tous deux ont partagées bien des années auparavant. Les voies des saints sont ainsi faites. Elles sont comme des ruisseaux, des rivières ou des fleuves dont les méandres sont innombrables avant de se croiser en certains points et de se séparer de nouveau... "
Un sourire s'épanouit sous son masque au moment précis où le jeune homme se rendait compte de son oubli. Un peu de sympathie était si bon. Cela changeait de sa précédente rencontre avec Sinistra qui lui avait laissé un bien déplaisant souvenir. Au moins, ce jeune bronze avait un peu d'éducation. Aussi ce fut d'une voix enjouée que la sainte lui répondit.
" Et bien tout d'abord, ravie de connaître ton nom, Heed de la Licorne. Et pour répondre à ta question, oui, je suis bien allée à Constantinople même si mon arrivée en cette ville est plutôt récente. En fait, j'ai quasi passé toute ma vie sur les rives du Nil, au temple de Philae ou dans la demeure de mon mentor, Aurélius. "
Une pointe de nostalgie avait trahi le vide qu'elle ressentait depuis son départ. Anamaya avait laissé non seulement son maître mais aussi son frère et tant d'amis précieux derrière elle, certains pour toujours. La tristesse était tout ce qui avait percé tant elle avait pris sur elle pour étouffer la colère qui la secouait encore. Les responsables du drame de Philae ne pourraient s'échapper qu'au prix de sa vie. Jamais, la lionne du désert ne leur pardonnerait. Cela aurait pu être éviter.
~ Si seulement... ~
Puis, sentant le regard du saint de la Licorne sur elle, elle se reprit soudain.
" Bref, je suis bien allée en cette cité mais sans doute pas à l'époque qui t'intéresse. Toi, y es-tu allé, jeune licorne. Un bien bel et noble animal que celui dont tu portes l'armure. Puissant, libre, féroce et pur. Selon la légende, nul ne peut le capturer à moins de connaître son point faible... "
Puis, partant d'un rire léger.
" Mais je ne t'apprends rien jeune saint. "
Et sur ces mots, elle se tut, amusée par le fait qu'elle était totalement vierge. Non pas que les mœurs de Philae fussent aussi fermées et rigides que celles de Constantinople mais juste par le fait qu'elle n'avait jamais rencontré l'homme qui ferait battre son cœur. Le temps viendrait, elle le savait, le tout était de ne point être aveugle ou sourde ce jour là.
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| | | HeedArmure : Licorne | Re: [Début juillet 550] Il était mon maître [Libre] Mer 20 Juil - 8:16 | | | Sous les yeux d'Heed, Anamaya utilisait astucieusement son cosmos pour les protéger de la pluie drue. Il se forma ainsi comme une sorte de dôme invisible au-dessus et autour d'eux. Le jeune homme sourit car il voyait pour la première fois quelqu'un utiliser son cosmos de cette façon. Il avait encore tellement de choses à apprendre.
Le saint de la Licorne écoutait attentivement la femme chevalier lui parler de son maître. Ainsi donc, son maître à elle avait connu Osias. Ses dires confirmèrent ce dont le jeune homme était certain, son aîné était un véritable héros. Sa valeur au combat avait laissé une empreinte indélébile dans la mémoire de ses pairs. Ces paroles positives réconfortèrent le garçon et il adressa un large sourire à l'adresse du chevalier d'argent.
Cependant, la jeune femme à l'accent trahissant ses origines égyptiennes ne l'avait pas personnellement rencontré. Selon ses propos, elle avait déjà posé les pieds à Constantinople mais à un moment qui ne lui avait pas permis de croiser le chevalier d'argent du Cerbère.
Tant pis! De toute façon, cela n'était pas grave. La porteuse de la cloth de la Chevelure de Bérénice avait eu les mots justes et réconfortants. Le cœur d'Heed retrouvait une embellie tout comme le ciel. En effet, la pluie cessait et il ne subsistait que quelques gouttes éparses. Le soleil commençait à pointer le bout de ses rayons.
"L'Egypte. Sans aucun doute une bien belle contrée! Malheureusement, je n'ai jamais eu la chance de m'y rendre. Peu-être seras-tu un jour mon guide et me feras-tu découvrir la terre de tes ancêtres? Quoi qu'il en soit, je suis heureux d'avoir vécu ce jour. J'avais débuté ma journée avec de la mélancolie et le temps n'a pas aidé à ce que je retrouve du baume au cœur. Mais te rencontrer m'a apporté de la chaleur et je t'en remercie vivement. Je suis fier de voir que je suis entouré de compagnons tels que toi. Un jour peut-être combattrons-nous ensemble comme jadis nos mentors l'on fait? Ce sera en tous les cas une fierté pour moi!"
Heed avait terminé mais un silence pesant s'installa un bref instant. Il ne voyait pas son visage mais Heed devina sans difficulté la peine qui à son tour avait envahi la sainte. Elle était quasiment palpable tellement elle lui paraissait intense. Se sentant certainement percer à jour, la jeune femme se reprit et s'adressa à nouveau à lui.
"Non, je n'ai jamais eu l'occasion de voir la belle Constantinople. La constellation qui me protège est magnifique et c'est un honneur qu'elle m'ait choisi. Puissant, libre, féroce, pur, je ne sais pas si ces adjectifs peuvent me convenir! Par contre, des points faibles j'en ai à revendre! J'ai la nette impression que nous ne sommes pas si différents, non?" dit-il d'un ton taquin.
Heed ne savait même pas si la sainte avait entendu ses derniers propos mais elle paraissait aussi amusée que lui. Elle s'éloignait déjà et se dirigeait vers la sortie du cimetière. - Spoiler:
Voilà! Je te propose de conclure si tu veux ou alors on s'arrête là. Merci pour ce moment! C'est une relation qui demande à s'approfondir.
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| | | AnamayaArmure : Chevelure de Bérénice | Re: [Début juillet 550] Il était mon maître [Libre] Jeu 21 Juil - 17:40 | | | L'embellie approchait, autant dans le cœur de Heed que dans l'immensité du ciel. Le sourire du jeune homme irradiait à présent tel le soleil transperçant les dernières masses nuageuses. Souriante sous son masque, Anamaya se sentait aussi bien mieux. Elle avait pu apporter au saint de la Licorne le réconfort qu'elle n'avait pu donner à Akthar lors du drame. Tout cela était encore si proche en son âme et sans doute que quelque chose en son interlocuteur lui rappelait un peu son jeune frère. Il lui fallait reconnaître qu'il lui manquait, terriblement, et qu'avoir évoquer quelques instants son passé en Egypte lui avait apporté un réconfort certain. Elle aussi avait besoin de parler, de s'ouvrir aux autres dans les limites que lui laissait ce masque qu'elle exécrait tant sa signification était une injure à son idéal. Ce masque si elle pouvait le faire fondre un jour, elle le ferait avec le plus grand plaisir. Isis était la déesse de son enfance, bien avant qu'elle ne devienne sous les enseignements de son maître et de Philae Isis-Athéna. La transition était le fruit du changement, de l'évolution que toute vie connaissait à mesure que temps s'écoulait. La voix de Heed la tira à nouveau de ses souvenirs, lui faisant une demande qu'elle s'empressa d'accepter. " Avec le plus grand plaisir. Si un jour les Moires décident de mener tes pas en Egypte, je te guiderai. Mon maître Aurélius, l'aveugle errant dans le désert, sera sans doute heureux de rencontrer le disciple d'un de ses anciens compagnons. Oui, qui sait... " Puis, levant les mains vers le ciel pour apprécier la fin de la pluie, elle fit s'embraser son cosmos pour dissiper l'écran qu'elle avait précédemment tissé. Ainsi exposé aux premiers rayons d'Amon-Ré, les deux saints s'apprêtaient à se séparer. " La faiblesse... Tout le monde a ses propres faiblesses, le tout est de les connaître et de les éprouver encore et encore avant d'enfin en triompher. Apprendre à se connaître soi-même, Heed, est le meilleur moyen. "Puis, posant un instant la main sur l'épaule de son cadet, elle poursuivit. " De rien, Heed. C'est naturel d'agir ainsi, ne sommes-nous pas frère et sœur d'armes ? Plus nos liens seront forts et solides et plus nous tiendrons face à l'adversité. Soyons frère et sœur unis contre les ennemis d'Isis-Athéna. Un jour sans doute, devrons nous lutter côte à côte. Puisse ce jour passer pour nous. Qu'aucun de nous ne franchisse avant la fin les portes de l'autre monde... "Puis, amorçant un pas, elle prit congé du jeune homme. " Si un jour, tu te rends en Egypte, je serai heureuse de te présenter à mon maître Aurélius et de te faire découvrir les splendeurs de cette terre éternelle dont je porte l'armure d'une ancienne reine. Le désert, face au désert et à son immensité solitaire, tu seras éprouvé au plus profond de toi. Si tu ne crains pas de regarder le soleil dans les yeux, nous pourrions même nous entraîner un jour sous les sens de maître Aurélius.
A bientôt, Heed. Que la merveilleuse Isis-Athéna veille sur toi. "- Spoiler:
Voilà, j'ai conclu le rp. C'était une rencontre sympathique ^^ Je pense qu'en effet, on va se recroiser ^^
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