Anoki Armure :
Vierge
|  Gold Saint de la Vierge / Anoki  Mar 5 Juil - 16:22 | |  | Pseudo Qui est-elle ?
Nom : Anoki
Date de naissance : 15 septembre de l'an 522
Âge : 27 ans
Sexe : Féminin
Armure demandée : Gold Saint de la Vierge
Comment est-elle ? Son Histoire Le pas est lent, comme souvent, pour ne pas dire toujours. Elle donnera peut être l'impression d'un être dont le temps est le luxe qu'il peut sans peine se permettre de dépenser. Tel le riche marchand qui se répand en dépenses inutiles, futiles, voire dangereuses.
Pourtant il en est tout autre. Nuls fainéantise ou problème physique, fatigue passagère ou lassitude. Lorsque l'on se hâte, que l'on fait les choses vite, trop vite, on risque le faux pas à tout instant. Et un faux pas... peut s'avérer mortel pour les autres et pour soi. Cela peut paraître risible, peut être. Cependant, cette attitude lui a bien souvent sauvé la vie par le passé.
Attentive, elle écoute. Silencieuse, elle observe. Sa démarche de félin n'a qu'un seul objectif : s'imprégner de tout ce qui l'entoure. L'air, la terre, les sons, les pressentiments qui dictent ses faits et gestes depuis fort longtemps maintenant.
Des éclats de voix résonnent dans la petite ruelle qu'elle arpente. Loin d'être sinistres ou horrifiés, ils ne sont qu'amusement. Rebondissant contre les murs telles des centaines de balles, ils s'élèvent vers les cieux en une symphonie joyeusement cacophonique.
Une placette se détache sur sa droite. Ses larges dalles blanches irradient de lumière sous les rayons du soleil, à tel point qu'elles rendent l'atmosphère qui les entoure éblouissante. Pour autant, cela n'arrête pas les jeux des enfants qui ont élu domicile sur cette place, faisant de cet endroit légèrement reculé du centre du village, leur terrain de jeu privilégié.
Sa longue cape d'automne se soulève légèrement lorsqu'elle s'adosse contre le muret d'une maison. Un léger sourire se dessine sur son visage étroitement caché des yeux du monde par un masque qui le recouvre intégralement, regard compris. Aussi immaculé que les premières neiges de l'hiver, on se demande comment elle peut voir à travers cette protection qui semble épaisse d'un bon centimètre.
Pourtant elle y voit, parfaitement même. Car comme souvent et fidèle à elle-même, c'est elle qui observe, et non l'inverse. Personne n'a jamais vu son visage. Non, personne en ces lieux. Pas même le Grand Pope. Pas même "lui".
Nullement gênés par cet accoutrement, quelques enfants lèvent la main dans sa direction, la saluant dans un sourire. Salut qu'elle leur rend en levant la paume de sa main nue à son tour.
La magie des enfants est ainsi faite. Ils n'ont pas besoin de comprendre, ils n'ont pas besoin de voir pour croire, qu'on leur explique les choses pour les imaginer. Ils la prennent comme elle est, sans se poser de question, mais surtout, sans lui en poser à elle.
Son attention se porte sur une petite fille. Ses longs cheveux blonds tombent en cascade le long de ses épaules. Un joli sourire anime ses traits mats alors qu'elle est assise sur ce qui ressemble à une balançoire de fortune, accrochée à la branche de l'un des arbres de la place.
*Depuis combien de temps les balançoires existent... peut être depuis toujours*
Et alors que cette pensée s'insinue brièvement dans son esprit, Anoki se souvient.
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Il fait chaud. Si chaud que de fines perles de sueur dégoulinent le long de ses tempes sans qu'elle n'ait besoin de faire le moindre mouvement. Ici c'est souvent comme ça. Les hautes températures, accompagnées d'un fort taux d'humidité, rendent l'atmosphère très lourde, chargée d'eau et de chaleur, d'autant plus en été.
Elle est assise sur une balançoire qui ressemble à s'y méprendre à celle qu'utilise la jeune grecque aujourd'hui. Les larmes ruissellent sur ses joues, se mêlant aux gouttes de sueur et à la poussière dont sa peau est couverte, traçant des sillons boueux sur son visage d'enfant.
Quel âge a-t-elle à cette époque...? Trois, peut être quatre ans, tout au plus.
C'est le troisième village dans lequel on la conduit. Et encore une fois, elle s'est trompée. N'apprendra-t-elle jamais de ses erreurs ? Pourtant elle y croyait, elle y croyait tant...
Mais fort est de constater qu'elle est trop différente. Sa peau, son visage sans doute... Elle n'est pas indienne, cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Et malgré son jeune âge, c'est la seule explication qu'elle puisse trouver pour justifier l'attitude si violente des jeunes à son égard.
A chaque fois c'est la même rengaine. On l'a conduit dans un nouveau village, on la place dans une nouvelle famille qui l'accueille avec plus ou moins d'enthousiasme. Les enfants la dévisagent avec curiosité au départ. Alors elle y croit, elle s'imagine se faire des amis. Puis on lui demande son histoire... et elle raconte ce qu'elle en sait, à savoir pas grand chose. Elle voyageait avec ses parents sur un bateau qui devait les mener au Japon. D'où il venait ? Pas la moindre idée.
Puis se fut le naufrage. Personne ne sait pourquoi, ou personne ne veut dire pourquoi. Elle sera la seule rescapée. Jusqu'à ce jour, et sans pour autant penser apitoyer les autres, l'enfant s'imaginait qu'elle aurait droit à un peu de compassion d'avoir survécu à une tragédie aussi terrible.
Mais pourtant... c'était l'inverse qui se produisait, à chaque fois. On ne la prenait pas en pitié, on l'accusait de porter en elle le mauvais oeil, ou un démon, cela dépendait des villages et de leurs croyances.
Non, clairement... son pays d'adoption n'était pas contrée à accueillir les âmes au destin tragique. Elle avait fini par atterrir dans le seul endroit qui ne pouvait pas la rejeter : un orphelinat.
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Une ombre s'extirpe de la ruelle adjacente, tirant le chevalier de ses souvenirs pour le moins désagréables. Elle n'est pas sur ses gardes, elle sait qu'il ne s'agit que d'un villageois.
L'homme la dépasse sans la voir, comme d'habitude, et se dirige vers les enfants qui jouent toujours avec entrain. Il prend la petite blonde sur la balançoire par la main et l'entraîne dans une autre rue alors que l'enfant fait au revoir de la main à ses amis. Son papa, sans doute.
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Il est venu la chercher alors qu'elle avait un peu plus de dix ans. Dix ans ? Sur le papier oui. Car après le naufrage et la mort de ses parents, comme personne ne la connaissait, ne savait si elle avait de la famille, toute sa vie fut donc inventée par de parfaits étrangers. Son prénom, sa date de naissance notamment. Ainsi se nommait-elle Anoki, et avait-elle dix ans. A cette époque, elle ignorait encore que tout ceci avait été monté de toutes pièces. On lui avait dit que c'était son prénom de naissance et à cet âge, que vouliez-vous qu'elle en pense. Rien. Elle a pris ce qu'on lui a dit pour argent comptant, cela est tout.
Il était grand. Si grand que ses épaules cachaient le soleil. Si grand que le plus haut arbre faisait pâle figure à coté de lui. Sa peau d'ébène était un prodige de la nature à ses yeux. Elle n'avait jamais rien vu de pareil. Plus tard, elle comprendrait qui il était, ce qu'il représentait, quelle était sa mission. Plus tard, elle saurait qu'elle avait eu face à elle l'un des chevaliers parmi les plus importants de la garde d'Athéna. Le Chevalier d'or du Taureau, Marcus.
Il était gentil. Aussi grand qu'aimable et bienveillant à son égard. Finalement... et à bien y réfléchir aujourd'hui, est-ce la seule et unique personne qui connaisse son visage. Oui, la seul.
C'était la première fois qu'on la traitait vraiment comme un être humain. Oh... il ne la prenait pas pour une petite fille, et lui parlait avec beaucoup de sérieux, comme si elle était son égal. Au départ, l'enfant était méfiante. On ne fait pas disparaitre 10 ans de maltraitance d'un sourire, aussi plein de bonnes intentions soit-il. Mais il mit beaucoup de coeur à l'ouvrage.
Il l'emmena en Grèce sans qu'elle ne fasse rien pour l'en empêcher. D'une part elle ne voit vraiment pas comment elle aurait pu, d'autre part pourquoi rester dans un pays qui la haïssait à ce point ? Quel intérêt de se faire tourmenter encore et encore ? Aucun, sans discussion possible.
La Grèce ne pourrait pas être pire.
Encore aujourd'hui, elle se souvient de ses mots comme si c'était hier. De sa voix franche et presque un peu bourrue, de son sourire étincelant et de la paume qui s'abattit alors sur le sommet de son crâne avec une étonnante douceur.
"Tu n'as rien à faire dans ce pays Anoki. Il n'y a rien pour toi ici"
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*Comme il avait raison* Se dit-elle alors qu'elle s'écarte du mur contre lequel elle était adossée.
Cependant, le destin a pris une tournure bien étrange.
Alors qu'elle déambule de son éternel pas lent au coeur des ruelles du village qui jouxte le Sanctuaire Sacré, Anoki retrace brièvement ses dernières années. Tout s'est passé de manière étrange, presque surréaliste, sans aucune cohésion ni raisonnement qui tienne la route.
Cet étranger à la peau sombre était venu la chercher, l'avait ramenée jusqu'ici et lui avait expliqué qu'elle était une élue parmi tant d'autres. Son devoir serait d'apprendre à maîtriser ce qu'il appelait le cosmos, jusqu'à ce qu'elle soit assez forte pour endosser l'une des armures sous la protection d'Athéna.
Une Athéna dont elle n'avait jamais entendu parler avant, car vous pensez bien que le panthéon grec et romain, ce n'est pas vraiment le sujet de discussion principal en Indes...
Il lui avait tout appris. Les liens de parenté entre les dieux, les attributs de chacun, le rôle spécifique de la déesse de la Sagesse et de la Guerre Juste. Comment doit se comporter un chevalier, quelle est sa fonction... Au début, Anoki avait le sentiment que son crâne allait exploser en un million de particules tant il y avait de choses à retenir. Puis finalement, tout avait fini par rentrer. Mais cela avait pris pas mal de temps.
Ses pensées poursuivent leur chemin alors qu'elle reprend la direction du Sanctuaire.
Marcus avait été le premier à déceler l'étrangeté de son cosmos. Comme il avait été le premier à expérimenter ses couleurs dès lors que les émotions de l'enfant, devenue adolescente, se faisaient un peu trop vives. Fut un temps, la brune le soupçonnait de la provoquer sciemment et de parier avec lui-même de quelle couleur jailliraient les ondes d'énergie tout autour de son corps. Mais au bout du compte ça ne devait plus être drôle pour lui, car après quelques années, il savait exactement quelle émotion était de quelle couleur. Et même lui, malgré toute sa maitrise et son expérience, ne réussit pas à comprendre d'où cela venait et, surtout, comment changer ce principe étrange.
Bifurquant dans une ruelle alors que le soleil décroit lentement dans le ciel, elle lève les yeux vers la voûte qui commence à se parer de fines étoiles au teint pâle. Quelle ironie du sort qu'elle soit aujourd'hui le chevalier qui revêt l'armure d'or de la Vierge. Il y a de cela deux mois, elle ne l'aurait pas imaginé. Il faut dire qu'elle était portée par un guerrier du nom de Rahi et que rien ne laissait à penser qu'elle ne le saurait plus. Anoki ne l'avait croisé qu'en de rares occasions et ne lui avait jamais adressé la parole. Ce qui, finalement, rend les évènements qui se sont déroulés d'autant plus étranges.
Au bout de plusieurs années d'entraînement, Anoki avait finit par se dire qu'elle n'était pas digne de porter quelle qu'armure que ce soit. Son maître avait mystérieusement disparu et personne n'avait pris le relai. Avec assiduité, elle n'avait en rien perturbé ses habitudes. Ses journées étaient réglées comme une partition de musique. Lever à l'aube, petit déjeuner frugal principalement composé de fruits, arrivée au Colisée, entraînement physique jusqu'à ce que le soleil soit au zénith, repos pendant 30 minutes puis entraînement cosmique jusqu'à la tombée de la nuit. Ensuite elle passait 1 ou 2 heures à observer les gens, puis rentrait chez elle, prenait un repas léger et se couchait. Vie trépidante.
En attendant, si Anoki est plus à cataloguer dans la catégorie petit bout de femme, il convient de ne pas s'y tromper. Elle possède une endurance qui en surprendra plus d'un. Ce n'est d'ailleurs pas à la portée de tout le monde de tenir un tel rythme six jours sur sept.
Enfin, toujours est-il qu'au bout de 18 ans d'entraînement, personne ne lui avait confié la plus petite armure, quel que soit son rang. Elle en était donc arrivée à la déduction qu'elle ne méritait pas d'intégrer les protecteurs d'Athéna et que Marcus l'avait sauvée sans doute par pitié.
Malgré ce constat, elle poursuivit son entraînement sans en manquer un seul.
Jusqu'au jour...
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Un sentiment de panique souffle sur le Sanctuaire Sacré. Elle a beau être seule en cette heure matinale, il est tellement puissant qu'elle le ressent avant même d'entendre ou de voir quoi que ce soit. D'un bon agile elle s'extirpe de sa couette, s'habille à la hâte et traverse le village au pas de course.
Lorsqu'elle arrive au Sanctuaire, des dizaines et des dizaines d'apprentis sont rassemblés aux portes du Bélier. Le chevalier d'or, gardien protecteur de la maison, essaie tant bien que mal d'apaiser tout ce petit monde mais cela n'a pas grand effet semble-t-il.
"Tu as entendu ça ? Il parait que le chevalier d'or de la Vierge a été mis à pieds !"
Le coeur d'Anoki fait un bond dans sa poitrine. Un battement manquant qu'elle ne s'explique pas par ailleurs. Elle ne connait que peu ce Rahi, voire pas, clairement. Alors s'il a été mis à pieds, c'est bien ennuyeux pour lui, mais ça ne devrait pas la toucher. Pourtant elle sent son coeur s'emballer de plus en plus.
Comme une ombre, une ombre dont le visage est paré d'un opaque masque blanc, elle monte les marches du temple du Bélier les unes après les autres. Finit la précipitation, place à l'appréhension.
Le premier gardien pose fermement sa main sur son avant bras pour l'empêcher d'aller plus avant.
Mais à cet instant, un étrange phénomène se produit. Une nuée d'énergie orange se dégage de la jeune femme. Son souffle est court, sa poitrine se soulève de plus en plus vite comme si elle était en proie à une monstrueuse crise de stress. Le chevalier d'or la fixe d'un air prudent mais attentif. Et lorsque les volutes de cosmos s'épaississent, c'est comme si l'énergie cosmique d'Anoki lui permettait de lire en elle aussi sûrement que dans un livre ouvert. En elle... et même au-delà.
Il relâche son bras doucement, acquiesçant de la tête en signe d'assentiment. L'espace d'un instant... l'espace d'un très court instant, elle eut même l'impression qu'il lui disait "hâtes-toi".
C'est ce qu'elle fit. Courant à en perdre haleine, elle gravit une à une toutes les maisons qui la séparent de celle de la Vierge. Personne ne s'interpose, pas un ne tente de l'arrêter. Pourquoi... Elle se le demande encore aujourd'hui, car jamais elle ne leur a posé la question depuis. En définitive... elle pense qu'ils savaient, ou qu'ils devinaient tous, ce qu'il était en train de se produire.
Lorsqu'elle arrive dans la sixième Maison du Sanctuaire Sacré, l'armure d'or trône à l'entrée de la demeure, sur le perron. Une idée parfaitement farfelue vient alors à l'esprit de la brune. On dirait... une maman attendant le retour de son enfant sur le parvis de la maison familiale. Cela peut paraître ridicule, mais en son sang, en son âme, jusqu'au plus profond de son coeur, c'est ainsi qu'elle vécut les choses à cet instant. Elle était là, et elle était là pour elle, cela était une certitude.
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Gravissant les marches des maisons les unes après les autres, Anoki rabat sa cape vers l'arrière d'un ample mouvement de bras. C'est ce jour là qu'elle comprit pourquoi elle n'avait jamais portée d'armure au bout de 18 ans d'entraînement. Tout simplement... parce qu'elle ne pourrait et n'aurait jamais pu porter une autre armure que celle de la Vierge.
Ses pas se figent à l'entrée de sa demeure. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres, sous l'opacité du masque de neige qui couvre son visage en permanence. "Il" est là. Est-il venu la féliciter ? Il est vrai que désormais ils seront frères d'armes, quant ils n'étaient qu'amis jusqu'alors.
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Ils se sont rencontrés il y a à peu près un an dans des circonstances vraiment particulières. Après une laborieuse journée d'entraînement en plein soleil, Anoki était sur le chemin du retour, après son heure d'observation habituelle, quand une étrange sensation l'a faite changer de direction. Et c'est là qu'elle l'a découvert. Au pied d'un arbre, à moitié avachi comme après une violente cuite, il était un peu en retrait de Rodorio. Les cheveux en bataille, les yeux rougis, le teint blafard et d'une maigreur à faire peur, elle se surprit à trouver ce jeune homme absolument charmant.
Ne vous a-t-on pas dit qu'elle était... différente ? C'est aussi son cas, à lui. Elle l'aura vu immédiatement. Elle l'aura décelé sur l'instant. Il n'est pas comme les autres, il est... différent, lui aussi.
Aussi drogué qu'on puisse l'être, affalé contre son arbre, il n'avait clairement pas fier allure. Pourtant, cela n'avait aucune importance. Elle ne fit aucune réflexion et ne montra même pas qu'elle percevait son état réel. Du moins... la raison de cet état.
Sans mot dire elle s'était assise à un mètre et lui avait tendu une gourde d'eau qu'elle avait extirpé des profondeurs de sa besace. Et ils étaient restés ainsi, plusieurs heures peut être, sans que ni l'un ni l'autre ne dise le moindre mot. Puis elle était partie, sans rien dire de plus ni de moins, sans même savoir son prénom, sans même lui avoir donné le sien. De toutes façons elle le reverrait, cela était une certitude. Et cela ne manqua pas, car ils se croisèrent à de nombreuses reprises. Elle estimait qu'ils étaient amis, mais au final cela était difficile à savoir avec certitude. Sa carapace était costaud, et la sienne pas moins solide. Mais elle percevait, elle était à peu près certaine, qu'ils étaient proches, même s'ils n'avaient sans doute pas la même façon de s'envisager.
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Elle pénètre dans sa Maison de son pas lent habituel alors qu'à quelques mètres le contour des épaules masculines se dessine à travers la pénombre. Doucement ses prunelles détaillent cette épaule qu'elle connait par coeur. Un peu anguleuse, pas très musclée, mais qu'importe... parce que c'est la sienne.
Un léger sourire se détache sur ses lèvres cachées aux yeux de tous, et particulièrement des siens. Elle ne lui a jamais rien dit, et elle ne lui dira jamais rien. L'avoir près d'elle lui suffit, elle n'en demandera jamais plus.
Ses pas s'arrêtent enfin, alors qu'elle s'est approchée sans faire l'ombre d'un bruit. Ce n'est pas sciemment qu'elle marche doucement, c'est simplement sa façon de se déplacer.
"Bonsoir Lesath"
Et vous, qui êtes vous ? Age : 35 tout pile \o/
Avatar : Illustration par Feimo est Anoki.
Quelle est votre expérience des forums RP : Euh... est-ce nécessaire ? (c'est pas pour me faire mousser hein, j'aurais justement l'impression de le faire si je développe). Bref, expérience des forums rp : LONGUE 
Comment avez-vous connu le forum : Je connaissais déjà son existence depuis sa création, je n'avais pas vraiment l'intention de m'inscrire, ayant déjà pas mal de choses à gérer (rp et irl) mais une sale créature démoniaque m'a corrompue et j'ai lâchement dit oui...
Dernière édition par Anoki le Mar 5 Juil - 22:18, édité 5 fois |
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mais bon vu l'accueil ça ne pouvait être qu'un/e copain/ine.
