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 [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)

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Message [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 20 Nov - 0:51
Voila un bon moment à présent qu'Akir avait quitté la frontière Grecque pour s'attaquer au terrain montagneux de la région des Balkans, ses victuailles étaient abondantes, les villageois avaient curieusement l'air de connaitre la distance de sa destination, peux être s'étaient-il déjà rendu là bas?

Le chemin était très entouré de montagnes et parsemé de bois, le jeune homme ayant surtout connu le désert durant sa vie était étonné du type de terrain où il se trouvait, d’ailleurs la température y était bien plus froide sauf, heureusement, pas pendant la nuit. Au début les bruits l’empêchaient de dormir, il connaissait peu les animaux qui peuplait cet endroit.

Mais il s'acclimata à ce nouvel environnement la survie passe aussi par l'adaptation. Mais plus le temps avançait et plus Akir se demandait comment il allait trouver l'endroit qu'on lui avait indiqué "entre le marteau et la faucille c'est un peu vague" marmonna-il pour lui même. La voix d'Arès lui répondit ; "n'aie crainte, je t'enverrais un de mes serviteur pour te guider, réserve lui ton meilleur accueil".

Et avant qu'il n'ai pu demander à quoi devait ressembler la personne qui devait aller à sa rencontre, la voix se refit silencieuse. Il s'assit un moment sur un rocher un moment pour comptabiliser les vivres qui lui restait. Il avait déjà consommé les 3/4 de la nourriture, et il s'était fortement rationné, cela voulait dire qu'il n'était plus très loin à présent. Mais au milieux de nulle part et sans guide à l'horizon, il reprit sa route toujours tout droit.

Il n'avait pas croisé grand monde, personne en fait, et cela ne l'étonnait pas, l'endroit était sans doute trop sauvage pour trouver facilement âmes qui vivent. Mais il restait attentif, il l'était toujours, et regardait aussi en l'air, il y avait tellement d'endroits où se cacher dans ces immenses arbres qu'il ne devait pas être dur de monter une embuscade. Il sera donc la prise de ses griffes, cachées sous sa toge, de l'extérieur, il ne semblait être qu'un homme habillé à la mode Grecque et portant de bonnes sandales de marche.


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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 20 Nov - 3:16
Ses pieds nus se balancent au sommet des immenses portes des remparts du Dédale. Ce n'était pas la première fois que la petite fille se retrouvait dans cette position nonchalante, jetant un œil sur le sombre horizon bordant la Citadelle. Ce désert forestier dont ils étaient l'épicentre disait avec éloquence leur marginalité dans ce monde. Et pourtant, il n'arrêtait pas de venir au compte-gouttes une chaîne de destins brisés que la civilisation avait refoulé. Peu de Berserkers pouvaient prétendre être les enfants directs de ce monstre de chair, ayant pour la plupart grandis dans la misère extérieure. Pour tous, le souvenir de cette vie passée dépassait l'abominable de se réfugier au sein de cette bâtisse monstrueuse.

Pourquoi se tenir ainsi, à toiser cet ennuyeux paysage ? Car cet ennui n'était que d'apparence, révélant à chaque instant un élément nouveau. De manière plus viscérale, cette couverture forestière faisait une toile parfaite aux pensées évasives ; des pensées d'ordinaire attachées à l'abattement de leur prison. Mais cette fois, une autre raison justifiait sa présence ici. Une inspiration, s'il en était. Tout du moins, le sentiment obscur de devoir se tenir là, à ce moment précis. Il arrivait parfois aux Berserkers d'entendre des murmures inaudibles, mais trouvant pourtant un écho intelligible en leur âme et conscience. Cette émotion parasite était cette fois la curiosité, et l'amenait à attendre quelque chose. Sans doute, un nouveau semblable.

À la frange de l'humanité, les Berserkers trouvaient une forme de réconfort dans la rencontre de congénères. L'échange d'un simple regard les sortait un temps du vertige de la solitude ; mise en abîme de leur monstruosité. Cependant, Esther n'appartenait pas à ceux-là, faisant montre d'un sentiment certes similaire, mais plus conscient. Pour l'Araignée, il n'était plus question d'apaiser une telle solitude, ayant fini par figer dans le marbre des liens indestructibles, que la mort n'emporterait jamais. L'un d'eux l'attendait dans l'enceinte du Dédale, ignorant encore le motif de sa sortie. À l'inverse de ses prédécesseurs, Maiwenn était plus qu'une marionnette ; dépositaire de sa propre conscience, en dépit de la perte de son libre arbitre. Elle évoluait indépendamment de la volonté d'Esther, battant en brèche l'immanence de sa propre existence. Elle n'était plus seule.

Ainsi ne devait-elle ressentir autre chose que de la curiosité à la vue de la silhouette faisant son apparition à la lisière de la forêt. La Tarentule se contenterait de le toiser un moment tandis qu'il arpentait la route précédant l'entrée du Dédale. Dans un sourire enfantin, elle disparaissait pour réapparaître quelques mètres devant lui, à l'instar d'un fantôme. Un fantôme de l'apparence d'une petite fille ayant tout juste atteint l'âge de raison, seulement habillée d'une robe paysanne, les cheveux d'ébènes et les prunelles d'émeraude.

-C'est donc toi que j'attendais...

Le regardant de haut en bas, sa tenue ne ressemblait guère avec ce qu'il lui avait été donné de voir jusque là. Tout du moins était-ce peu commun en un tel lieu. D'une certaine manière, son habit lui rappelait quelques rares cités s'étant trouvées sur son chemin.

-Ces habits... j'en ai vu de pareils autour de la méditerranée. Est-ce de là dont tu viens ?

La voix douce, la Tarentule jaugeait ce nouvel interlocuteur. Fallait-il s'en méfier ? Le souvenir de César ne pouvait la laisser ignorante du risque à négliger les premières impressions. Ces nouveaux venus pouvaient bien être plus ravagés que la majorité des résidents du Dédale. Ils étaient d'ailleurs nombreux à ne pas survivre au-delà d'une semaine, faisant tout ce chemin pour quitter ce monde de la plus inhumaine des manières. Cet homme, comptait-il parmi ceux là ?

-Je m'appelle Esther, centurion de la Tarentule ! Et tu es ?

Interroger l'identité d'âmes en perdition ne manquait pas d'ironie.



Citation :
Le vrai corps se trouve dans la maisonnée d'Esther, à l'intérieur du Dédale.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 20 Nov - 14:40
Il avait eu raison de rester un tant soit peu sur ces gardes, la silhouette fantomatique de ce qui semblait être une jeune fille venait d'apparaitre devant ses yeux. Par réflexe il venait de s'arrêter net et de serrer la garde de ses armes cachées. Voyant la petite fille qui ne semblait pas prendre une pose agressive, il se détendu.

"C'est surement elle le guide,...une fillette?", il était étonné mais compris vite, déjà elle était capable d'utiliser un de ses pouvoir hérité de l'énergie et différent même si l'application était la même. puis il sentit ce qu'elle dégageait, une mélange assez étonnant, mélancolie mais froideur et fermeté. C'est clair elle n'était pas juste une enfant, elle était plus que ça, et peut être même plus âgée qu'Akir, il s'inclina profondément la main sur le cœur.

Elle pris la parole rompant le silence après quelques secondes.

-Ces habits... j'en ai vu de pareils autour de la méditerranée. Est-ce de là dont tu viens ?

["Oui, je viens de macédoine,..." Il se tu in instant, et se ravisa, il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu'il pouvait lui faire confiance. "Je suis Lakhmides, un lointain pays à coté du royaume des Perses, comme tu peux le déduire de mon teint basané mon pays est rempli de déserts brulant comment l'enfer.

-Je m'appelle Esther, centurion de la Tarentule ! Et tu es ?

"Akir Al Kahoulani, centurion de..." il réfléchit un instant, les suivants d'Arès avait le nom de famille d'un animal? Non c'était surement,... Oui son animal totem, et en pensant à ça il sentit une étrange sensation monter en lui comme s'il se mettait à ronronner, il rougit légèrement plissa ses yeux et sourit et dit :

"...Centurion du tigre" Il ne tendit pas la main étant donné que ses armes étaient accrochées dessous elle pourrait penser à un acte d'agression.




Dernière édition par Akir le Dim 20 Nov - 21:55, édité 1 fois
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 20 Nov - 18:00
Ses yeux s'écarquillent un temps tandis que son interlocuteur en appelait à l'étiquette ; il fallait dire que ce type de présentation ne s'observait guère souvent dans l'enceinte du Dédale. Il y avait bien le Cardinal de la Mort pour porter l'héritage des peuples civilisés dans ses manières d'aristocrate, cela n'en demeurait pas moins rare. Quand bien même, sa surprise n'en serait qu'éphémère, retrouvant bien vite sa contenance alors que son vis-à-vis lui livrait son identité. De façon prévisible, le lieu d'où le dénommé Akir se réclamait n'évoquait rien à la Tarentule. Aussi, sa curiosité ne pouvait que s'alimenter de cette lacune. Attentive au moindre de ses mots, ses sourcils allaient se froncer en le voyant emprunter la même formule qu'elle.

-Un centurion ? Mais n'es tu pas étranger de ce lieu ?

Disait-elle en désignant du pouce le Dédale de chair à son dos. Elle saurait bientôt si la maladresse venait d'elle ou de lui. Car si la petite fille ne l'avait jamais croisé dans la Citadelle, cela pouvait se justifier par l'immensité du lieu et la vitesse avec laquelle se renouvelait ses résidents. Cette ambiguïté lui ferait remarquer une autre étrangeté dans son attitude ; une certaine réserve. De toute évidence, il était sur la défensive. Était-ce de la peur ? Adoucissant ses traits, Esther travaillait à se montrer la plus amicale.

-Ne crains rien, je ne te veux aucun mal ! Je suis juste... curieuse.

Un moment songeuse, la Tarentule observait son interlocuteur en silence. Ami ou ennemi, il était toujours délicat de le déterminer entre Berserkers. Et d'évidence qu'un souci semblable le tiraillait, lui inspirant une certaine retenue. Finalement, la petite fille allait s'approcher de lui, nonchalante. Aucune menace n'était perceptible dans son attitude ; neutre. Arrivée dans son espace intime, Esther levait lentement la main vers son torse, s'y posant délicatement. En parallèle, s'efforcer de ne jamais relâcher le contact visuel.

-N'en va-t-il pas de même pour toi ?

Dans son regard se dégageait une attente. Sa réaction à venir serait à n'en point douter déterminante sur les premières impressions que l'Araignée s'en ferait. Elle déciderait de sa sympathie ou de son antipathie à venir.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 20 Nov - 23:33
Voyant la jeune fille écarquillant ses yeux un très cours instant Akir se dit qu'il avait surement été trop formel, et il était d'autant plus gêné.

-Un centurion ? Mais n'es tu pas étranger de ce lieu ?

Et là il n'allait pas le devenir moins car apparemment ce n'était pas approprié et il ne voulait pas vraiment laisser une mauvaise première impression parque visiblement elle n'était pas hostile "ce ne serait peux être pas le cas avec les autres, mais ça se vérifiera plus tard" Pensa-t-il. Il essayait de paraître un peu plus sérieux pour répondre.

Centurion ce n'est pas les titre des Berzerkers? Quoi qu'il en soit je suis lié au tigre je le sent, même si je ne l'ai jamais rencontré, il y a bien un titre avec le tigre n'est ce pas.

-Ne crains rien, je ne te veux aucun mal ! Je suis juste... curieuse.

Akir devait absolument paraître plus détendu il n'avait plus vraiment de raison d'être mal à l'aise. Et lui était aussi très curieux, il connaissait très peu de choses sur le domaines des éveillés, il n'était même pas sur que ce qu'il parvenait à utiliser s'appelait vraiment de "l'énergie", tout ça et les territoires qui se trouvait dans le Nord, ce endroit précis était là ou il était allé le plus loin au Nord, peut être que justement elle connaissait très peu ce qu'il y avait à la frontière grecque et même au delà.

-N'en va-t-il pas de même pour toi ?

Elle était en train de poser la paume de sa main sur son torse et le plus étrange c'est qu'il la sentait. Un vrai fantôme, une illusion ou un autre pouvoir? Il n'en savait rien mais le fait qu'elle le fixait droit dans les yeux semblant attendre quelque chose et que ce moment serait surement déterminant pour les tout les deux.

Il était à nouveau gêné, il n'avait pas l'habitude d'un contact aussi tactile. Mais dans ses souvenirs les seules personnes au monde ayant jamais fait ça était ses deux parents avant qu'ils ne soient sauvagement assassinés. Sur le moment cela lui semblait agréable, mais il ne voulait pas fermer les yeux pour se souvenir et décida de fixer dans les yeux la jeune fille.

Bien sur! Il y à tellement de chose que je ne connais pas et peut être autant de choses de mon côté que je peu t'apprendre, enfin je l'espère.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyLun 21 Nov - 13:21
Circonspecte, cet homme lui laissait une impression étrange. Il faisait là une curieuse amalgame entre un titre et un rang dans une armée. Chose que l'on n'obtenait pas à moins d'être intégré dans ladite armée, ce qui restait encore à faire pour cet héritier du Tigre. Manifestement, un écho lui était déjà parvenu de la Citadelle de chair. Un écho tronqué, livrant une vision lacunaire voire erronée de ses semblables. Aussi valait-il mieux passer sous silence ce début d'incompréhension. Au final, s'ils finissaient par s'entendre, rien de plus n'importait. Établissant le contact avec lui, la réaction d'Akir allait apparaître cocasse. Ainsi, sous les traits d'un combattant au totem prédateur se cachait une personnalité qu'une bête proximité parvenait à troubler.

Amusée de cette gêne, la Tarentule retirait sa main pour se reculer un peu, les yeux rivés un moment sur la bâtisse de chair les toisant. Sous ce toit reposait nombre d'esprits traumatisés, et quelle devait être le traumatisme de ce nouveau venu pour être ainsi perturbé par une si anodine marque d'affection ? La petite fille n'était certainement pas aussi brutale que ses compères, pour confronter si vite ses nouvelles connaissances à leurs démons. Il était d'autres manières de découvrir la personnalité de chacun, ce qu'ils s'employaient déjà à faire par d'innocentes interrogations. Mais cet homme n'était pas venu ici dans le but de badiner. Il attendait de passer un rite par lequel disparaîtrait son libre arbitre au profit d'un Dessein supérieur. Ce jour, il remettrait sa haine au service d'une force de frappe capable de faire trembler le monde civilisé. En un sens, un pacte destructeur requérant de renoncer à soi-même.

-J'en serais ravie ! Mais n'es tu pas venu chercher un refuge avant toute chose ?

S'avançant de quelques pas vers les portes que les gardes du Dédale s'occupaient déjà d'entrouvrir sous l'instigation de l'Araignée, celle-ci allait se retourner, jaugeant la réaction de son camarade. D'un signe de tête, elle l'invitait à la rejoindre. Sur le chemin, elle s'occuperait de lui donner les clefs de survie dans ce Dédale, encore fallait-il pour cela poser les bonnes questions.

-Dis moi Akir, quelles réponses viens tu chercher ici ? Qu'espères tu trouver dans ce monde inhumain ?

Placide, la Tarentule n'était sans doute pas la fidèle la plus fervente de son dieu. Au moins comptait-elle parmi les plus lucides sur la réalité englobant leur destinée.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyLun 21 Nov - 14:27
La fillette avait retiré sa main, comme toujours Akir avait eu le bon instinct hérité de son totem. Il le savait, elle était en mesure de lui apporter des réponses comme il l'espérait. Déjà elle n'avait pas répondu à la négative pour sa question, il était sur la bonne voie le tigre l'attendait sûrement à l'intérieur de cette citadelle d’ailleurs, mais pourquoi l’appelait-on la citadelle de chair? Il le découvrirait très vite. La muraille se dessinait dans le ciel énorme et noire comme la pierre qu'il eu l'occasion de voler pour ensuite la revendre au plus offrant. Il fallait bien se nourrir, la vie n'avait pas été facile et ne le serait surement pas plus, surement peut être pire. Il était là pour servir le dieu et son dessein, qu'il adoptait totalement car pour préparer la paix il faut faire la guerre, et sans guerre selon lui, pas de changement. La guerre avait bien totalement changé sa vie, il fallait bien faire la guerre pour que tout redevienne paisible. Logique? Tout à fait pour lui.

Elle le tira de ses rêveries en prenant la parole.

-J'en serais ravie ! Mais n'es tu pas venu chercher un refuge avant toute chose ?

Il sourit de bon cœur et sans gêne, cet échange verbal lui était agréable, ça fessait longtemps qu'il n'avait plus parlé, oui c'était avec le vieux grec du village, ça lui avait manqué.

"Hé bien je vais d'abord répondre aux tiennes avant de poser mes interrogations. En effet je suis venu refuge parmi vous, pas pour fuir mais pour trouver d'autres compagnons partageant sans doute le même but que moi ou du moins servir maître Arès chacun à son niveau."

En fait tant que cela incarnait la volonté de changement du dieu ça lui convenait, car il savait qu'il le ferait par la guerre car il en est le dieu et lui et les autres Berzerkers en sont les fils. Et comme tout les chevaliers ne feront rien qui ne puisse pas servir le desseins d’Arès cela lui convenait. Qu'il soit utilisé comme un pion il s'en fichait pas mal car il voulait la même chose que lui, il le savait.

Il avait abordé un air sombre pendant sa réflexion intérieure tout en marchant, quand il regarda devant lui il vit les portes s'ouvrir et la jeune fille l'inviter à le suivre. Il lui emboitât le pas et marcha à sa hauteur.

Elle aussi semblait réfléchir à quelque chose mais elle posa rapidement une autre question :

-Dis moi Akir, quelles réponses viens tu chercher ici ? Qu'espères tu trouver dans ce monde inhumain ?

C'est amusant, il y pensait justement ses motivations, ses questionnements. Il savait qu'il était au bon endroit en tout cas et que le tigre ne tarderait pas à se montrer mais il ne sais pas encore sous quelle occasion.

Tout d'abord je suis venu chercher mon animal totem, il est là quelque part je le ressent à l'intérieur de la citadelle, bien que je ne sache pas quel épreuve il me réserve. Je ne pense pas avoir de réponse à trouver, Arès m'en à déjà parlé. Je suis venu le servir car je suis son fil, et que par la guerre il apportera la justice, la révolte des opprimés qui finiront par dominer le monde en supprimant les tyrans qui ne savent rien des réalités de la vrai vie. Qu'importe que je sois manipulé au final si j'adhère à ses convictions!!!

Akir s'était un peu emporté il cria ses dernières paroles, mais c'était dans son caractère il pouvait très vite s'emporter. Il respira un bon coup pour se reprendre puis comme c'était son tour posa quelques questions.

Dis moi, j'ai rencontré des gens qui savaient concentrer leur énergie comme nous. Existe-il des autres factions que les nôtres? Quelles sont nos relations diplomatiques avec celles-ci?La citadelle y a il une chose particulière que je dois savoir dessus? Ou dois je me rendre pour signaler que je suis arrivé? Comment sont nos autres compagnons?

Il posa toutes ses questions avec le plus grand sérieux. Akir avait certes beaucoup de questions en tête, mais il attendait qu'Esther répondent à celles là pour commencer.



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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 23 Nov - 3:13
Qu'ils entrent tous les deux dans la bouche du Dédale de chair, déjà se refermaient derrière eux les immenses portes ; coupés de l'extérieur. Le Tigre l'ignorait sans doute, mais l'entrée de sa cage venait d'être verrouillée. Et le paysage à l'intérieur ne pouvait que susciter l'effroi ou au moins la surprise à un esprit normalement constitué. En effet, se profilaient sous leurs yeux d'innombrables bâtiments organiques. Leur parvenait à l'oreille la viscosité de la chair balbutiante au niveau des parois ; certainement sous l'instigation d'un cœur invisible. De temps à autres, des brèches fendaient les murs pour faire apparaître ou disparaître les silhouettes de congénères passant d'un espace à l'autre. D'évidence que l'architecture n'avait rien saisi dans le temps, métamorphe et pour le temps que vivrait cette créature colossale appelée la Citadelle.

Qu'ils se dirigent vers des chemins étriqués à l'intérieur desquels s'alimentait un sentiment d'oppression non très loin de la claustrophobie, Esther songeait à quelques histoires lui étant parvenu. Notamment celle du Tigre aillant précédé Akir, qui aurait payé cher de s'être nourri de la chair du Dédale. Si ces murs ne réagissaient autrement que sous leur invitation, ils pouvaient bien les attaquer en cas de menace, à l'instar d'une bête sauvage. Nombre étaient les Berserkers à avoir rendu leur dernier soupir de cette manière. Une fin des plus déshumanisantes, à n'en point douter.

Selon toute vraisemblance, son interlocuteur s'était détendu, si bien que leur échange s'en trouvait facilité. Une première confession de sa part qui ne manquait pas de la faire froncer les sourcils. Elle était là rappelée à ses espoirs au moment de rejoindre la Citadelle. De pieux espoirs, non moins pourvus de candeur que chez cet homme.

-Servir Arès... je me souviens avoir été motivée par la même chose.

Une motivation qui appartenait au passé, les récents événements ayant achevés de troubler son allégeance à son dieu. Aussi la Tarentule ferait-elle montre de mélancolie. Un sentiment désagréable qui prendrait quelques longues secondes avant de se dissiper entièrement ; aidée par le haussement de ton de son congénère. Le regardant un peu surprise, la petite fille s'étonnait d'une telle poussée de colère à un moment inattendu. Était-ce de la colère, seulement ? Non... cette lueur dans ses yeux... Il était pris d'un sentiment familier à tous les Berserkers : la haine. Son âme toute entière en appelait à la vengeance, et il espérait trouver en la personne d'Arès le moyen de l'assouvir. Un trafic difficile à condamner. Aucun ici ne le pouvait sciemment.

La Tarentule aurait voulu réagir que son vis-à-vis ne lui en donnait pas l'occasion, s'occupant de lui asséner à son tour des questions dites avec un regard empli d'attentes. Ce à quoi Esther lui répondrait un sourire énigmatique. Ses interrogations étaient sommes toutes légitimes et n'engageaient que peu ses secrets. Aussi n'y avait-il pas de danger à lui apporter ce qu'il était venu chercher.

-En effet, il en existe plusieurs. Les dieux appartiennent à une grande famille, en quelque sorte... et pas des plus soudées. Chacun de ces frères et sœurs disposent d'armées pour faire entendre ce qu'ils appellent leur « justice », mais ça ressemble plus à des caprices qu'autre chose. Au moins Arès ne se cache-t-il pas derrière de telles hypocrisies...

Marquant un silence, Esther se voulait pédagogue. Aussi s'amusait-elle à lever cinq doigts pour accompagner sa démonstration.

-Cette famille compte cinq membres : Arès des Berserkers, Apollon des Oracles, Poséidon des Marinas, Athéna des Saints et Hadès des Spectres ! … Ah ! Sans oublier Odin et ses Guerriers divins !

Disait-elle en levant un sixième doigt de ses deux mains.

-Et nos relations... nous étions les alliés des Oracles et des Spectres, mais c'est un peu plus compliqué maintenant... Les Guerriers divins eux ne devraient pas tarder à en devenir de sûrs, je pense. Leur grande prêtresse m'a laissé une bonne impression.

Rangeant ses mains près de son corps, elle prenait une expression plus sombre.

-À côté de ça, il y a les Marinas qui ont défié plusieurs des nôtres pendant la dernière bataille. Et les pires de tous... les Saints. Ils sont nos ennemis jurés. C'est en tout cas ce que tu entendras de quiconque habite cette immondice.

Contre toute attente, son attitude n'était pas celle de la haine. Dans ses mots transparaissait plutôt de la tristesse, visiblement peu engagée dans cette lecture des ennemis et des amis. Il fallait dire que partout comme nulle part, la Tarentule comptait des liens chers. Sa toile s'étendait bien plus loin que les barrières de la haine érigés par les siens à l'encontre de certaines factions, celle de leurs « ennemis jurés » ne faisant pas défaut à cette règle personnelle. Sur la mention des prérequis à posséder quant à la Citadelle de chair, Esther était rappelée à une anecdote cocasse.

-Je ne saurais trop te conseiller d'éviter de goûter la chair du Dédale. Ton prédécesseur n'a guère aimé.

Reprenant le contact visuel avec le Tigre, l'Araignée réveillait de peu son entrain ; dans une certaine mesure, forcé. Il ne pouvait que l'être à l'énoncé de ses semblables, avec qui elle n'avait constitué au final que de fragiles liens. Il était difficile sinon impossible d'en obtenir de plus solides eu égard de l'instabilité latente de chacun. D'aucun ne pouvait prédire qui serait le suivant à exploser. Elle-même pouvait ne pas être épargnée par cette terrible fatalité.

-La route à emprunter désormais n'a plus grande importance. Il t'importera plus de connaître tes nouveaux camarades à présent que tu es parmi nous. Mais avant que j'y réponde, ne me parlerais tu pas un peu de toi ? Au final, j'en sais bien peu, hormis que tu habites un pays chaud. Il n'est pas deux histoires de semblables ici. Pourtant... elles partagent toutes le même destin sombre.

Sous les traits de la curiosité, se dissimulait le dépit de leur condition.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 23 Nov - 10:55
Les lourdes portes s’étaient à présent refermées dans un long grondement sonore. La vision De ces bâtiments fit s'arrêter Akir, il n'avait jamais vu ça, frappé de stupeur il resta immobile un instant en ayant un léger frisson de dégoût. Esther le sorti de son immobilité en semblant s'interroger elle même.

-Servir Arès... je me souviens avoir été motivée par la même chose.

Akir s'en doutait les puissants ont toujours été de ceux qui tirent les ficelles de leurs gens pour servir leurs propres intérêts. Et s'il avait été en haut de la hiérarchie, il le ferait certainement, mais pour ses propres motivations. Un jour peut être en tant que commandant d'Arès Le pouvoir corromps, mais permet d'accomplir tant de changements se dit-il à lui même. IL ne dit rien, il respectait la volonté d'Esther tant que ça ne le contrarie pas ou le maître ça lui était égal.

Il écouta d'une oreille attentive car la tarentule répondait à une de ses questions.

-En effet, il en existe plusieurs. Les dieux appartiennent à une grande famille, en quelque sorte... et pas des plus soudées. Chacun de ces frères et sœurs disposent d'armées pour faire entendre ce qu'ils appellent leur « justice », mais ça ressemble plus à des caprices qu'autre chose. Au moins Arès ne se cache-t-il pas derrière de telles hypocrisies...

Il la détestait aussi ça tombe bien, mieux vaut un type franc du collier qui vous frappe en plein visage qu'un serpent qui vous souris mais qui vous plante son poignard dans le dos. Il en avait bouffé pour moins que ça. Inconsciemment il sourit d'un sourire carnassier l'espace d'un instant. Car Esther poursuivi.

-Cette famille compte cinq membres : Arès des Berserkers, Apollon des Oracles, Poséidon des Marinas, Athéna des Saints et Hadès des Spectres ! … Ah ! Sans oublier Odin et ses Guerriers divins !


Il retint rapidement les noms qui ne lui évoquait rien, rien de plus que le nom des dieux dont il avait entendu parler.

-À côté de ça, il y a les Marinas qui ont défié plusieurs des nôtres pendant la dernière bataille. Et les pires de tous... les Saints. Ils sont nos ennemis jurés. C'est en tout cas ce que tu entendras de quiconque habite cette immondice.

Les Saints...comment peut on s'autoproclamer Saint? C'était là un faction qui semblait bien imbue de sa personne, et de plus dans la mythologie une rivale d'Arès. De prime abord Akir n'appréciait pas spécialement cette faction mais se pourrait il que...Il posa la question après son interlocutrice.

Je suppose que les factions soutiennent les dirigeants humain où il se trouvent. Se pourrait-il par le plus heureux hasard que cette Athéna soit une allié de l'empire byzantin et de son dirigeant Justinien?

Akir fini cette phrase les dents serrées autant que ses poings laissant transparaitre un grande haine à propos de l'empire et de son actuel dirigeant.

-Je ne saurais trop te conseiller d'éviter de goûter la chair du Dédale. Ton prédécesseur n'a guère aimé.

Son prédécesseur? Il venait d'apprendre coup sur coup deux informations très intéressantes, non seulement il n'était pas le seul chevalier du tigre, d’ailleurs soit l'autre est déchu ou soit mort, ce qui est plus probable vu ce qu'il a fait, et deuxièmement, il y a des personnes assez cinglées pour mordre dans ce...cette horreur, l'idée le dégoûtait tellement qu'il pensait que c'était évident que personne n'as jamais tenté telle folie. Apparemment il y a des cas très particulier chez les Berzerkers et peut être même toujours en activité, prudence...

-La route à emprunter désormais n'a plus grande importance. Il t'importera plus de connaître tes nouveaux camarades à présent que tu es parmi nous. Mais avant que j'y réponde, ne me parlerais tu pas un peu de toi ? Au final, j'en sais bien peu, hormis que tu habites un pays chaud. Il n'est pas deux histoires de semblables ici. Pourtant... elles partagent toutes le même destin sombre.

Très bien, c'est ce qu'il contait faire après tout, rencontrer tout le monde, mais l'idée ne l'enchantait pas en sachant de quoi certains étaient capable il pouvait s'attendre à tout. Esther questionnait Akir sur son pays natal à présent ce qui dans une certaine mesure lui fit plaisir. Il ne raconterait pas tout dans les détails mais il voulait bien faire un résumé des moments importants de sa vie.

Très bien, tisseuse de liens, Akir pouvait être bon vivant et venait l'air de rien de lui lancer un bon mot, la confiance s'était installée et son coté bon vivant était ressorti.

Je suis né en territoire en territoire Lakhmide allié à la lointaine Perse, ennemie des Ghassanides eux même alliés des Byzantins. Ces traîtres ont tué tout mon village quand j'avais 9 ans, je n'ai pu survivre que grâce à ma mère qui me cacha dans le sable..

Se remémorant ces instants et la tristesse immense des ces pertes, une larme brilla à l’œil du tigre. Il l'essuya rapidement et reprenait comme si rien ne c'était passé.

Ces crevures avaient agis sous les ordres de l'Empire, et je du fuir seul dans le désert. Je m'enrôla rapidement dans une bande de brigands du désert et par mon savoir faire et ma facilité en combat en devins rapidement le chef. Un soir quand j'allais supprimer une troupe de ces Ghassanides installés dans le désert, je dû combattre un monstre qui savait déployer son énergie, dans un certain sens c'est positif, il me permit de réveiller la mienne. Le combat fût épuisant, et des Byzantins nous capturèrent pour nous interroger. Je pu en réchapper après avoir affronter mes geôliers mais mes compagnons n'eurent pas cette chance. Arès me guida ensuite par delà la mer jusqu'en Grèce où je pu continuer mon entrainement et apprivoiser l'utilisation de l'énergie. Quand j'étais prêts il me donna quelques dernières recommandations et me guida jusqu'ici. Et après de longues semaines d'errances sans voir âmes qui vivent, te voilà.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 27 Nov - 2:33
Avant d'entrer dans la demeure d'Arès, Akir avait frémi un instant, visiblement surpris par le glauque du lieu. Cette réaction en soi avait quelque chose de rassurant, disant le fond d'humanité toujours présent en son âme et conscience. Mais l'humanité ne se limitait pas à ses vertus si précieuses aux bien nés. Elle s'exprimait aussi par la haine et le Tigre allait en faire montre quand serait fait la mention de l'empire Byzantin. Cette question sur la liaison ou non entre l'empire et le sanctuaire n'était pas anodine. Esther le voyait bien sur son faciès, crispé. Elle n'y répondrait que par un hochement de tête positif, poursuivant sur le reste des réponses qu'il lui restait à fournir.

Parvenant à un certain stade, la Tarentule avait préféré laissait son interlocuteur s'étendre sur son passé. Cela ferait une bonne respiration, des plus nécessaires eu égard toutes les informations qu'il avait et qu'il aurait encore à assimiler. L'araignée portait présentement la responsabilité de la survie du Tigre, certaines connaissances étant essentielles à cela. Le rapport de ses souvenirs confirmait sa profonde antipathie à l'adresse des Byzantins. D'évidence qu'il venait de trouver les bons alliés pour porter sa vengeance. Celle-ci nourrirait l'illusion d'une raison d'être. Tant que l'ennemi tiendrait debout, cet Akir ne sombrerait pas dans les limbes comme elle avait pu le constater chez certains de ses congénères.

L'écoutant ainsi parler, les mots rejoignaient le non-dit. Il avait eu à souffrir d'un traumatisme que rien ne serait en mesure de résorber, sinon le sang. La surprise tenait plutôt aux restes de tristesse accompagnant son récit, un sentiment approchant de plus près l'émotion rémanente de la Tarentule. Pour autant, à son contraire, il semblait que l'accompagnement d'Arès avait été plus fort. De son côté, elle n'avait que ressenti un appel des plus ineffables, exacerbant une intuition viscérale de se rendre à un tel endroit. Finalement, cette invitation recouvrait l'apparence du piège, désormais incapable de s'échapper de cette prison de chair. Du moins, le pensait-elle, jusqu'à leur rencontre. Un moment songeuse, la petite fille allait finalement rejoindre les prunelles d'ambre de son nouveau camarade ; la bienveillance énigmatique.

-Je vois... à quelques égards, tu me fais penser à Zvezdan parmi les deux cardinaux que je connais. Enfin, tu sembles plus certain sur tes sentiments que lui. Le second a la pensée plus franche, il s'appelle Konstantinos. Lui non plus n'est pas très méchant, mais méfie toi tout de même de ses mots. Tu pourrais te perdre, toi aussi.

Esquissant pendant un instant une grimace.

-Oh, il est également les centurions, de rang inférieur. Tu devrais rapidement en recevoir la compétence, si j'en crois ton... totem. Surtout, fais bien attention à Ludmila de la Hyène. Elle est la plus dangereuse... la plus proche de l’abîme.

Effleurant son cou, le souvenir de son étranglement resterait frais à jamais. Quand bien même, malgré la dureté de ses mots, aucune rancune ne transparaissait sur son visage juvénile. L'intention de la Hyène ne s'était nourrie d'aucune mauvaise intention. En un sens, elle l'avait sortie du précipice. Pour autant, l'Araignée retirait de cette rencontre l'intuition de l'instabilité émotionnelle de sa semblable. Un jour ou l'autre, elle exploserait. Il s'agissait de savoir quand. Dans tous les cas, mieux valait en avertir la nouvelle recrue, plutôt que de risquer de perdre trop facilement son investissement présent. Et sur ces pensées, il lui était impossible de ne pas songer à ce visage... qui ne pouvait que l'amener à se crisper un peu.

-Ah... et César...Je ne m'explique pas qu'il soit toujours en vie celui-là...

À n'en point douter, le plus étranger des Berserkers au service du dieu de la Guerre. La raison lui était étrangère et ses actions le menaient vers des routes pour le moins suicidaires. Sans doute n'avait-il pas encore rencontré les mauvaises personnes. Finalement, la Tarentule s'arrêterait à un endroit où des piliers lugubres à l'apparence de crocs couvraient l'horizon d'une immense grotte au sommet de laquelle se tenait une brèche laissant passer un peu de lumière. Ci et là se trouvaient des maisonnées faites de la même chair que la citadelle. Esther allait fixer l'une d'elles pendant un moment, avant de se tourner vers Akir, toujours avec le même sourire amical.

-Dis moi Akir, cela te dirait de passer un peu à la maison ?
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 27 Nov - 16:31
Quand il apprit que l'empire était effectivement lié aux saints il se crispa encore plus pendant un moment avant de se relâcher. Après tout c'était aussi les ennemis des Berzerkers, il allait pouvoir entretenir cette haine ouvertement et cela le rassura.

-Je vois... à quelques égards, tu me fais penser à Zvezdan parmi les deux cardinaux que je connais. Enfin, tu sembles plus certain sur tes sentiments que lui. Le second a la pensée plus franche, il s'appelle Konstantinos. Lui non plus n'est pas très méchant, mais méfie toi tout de même de ses mots. Tu pourrais te perdre, toi aussi.

Elle lui donna le noms de deux cardinaux, sans doute les supérieurs des centurions, SES supérieurs. D'après ce qu'elle en disait le cardinal nommé Zvezdan lui ressemblait. Le second apparemment était tout aussi gentil mais elle le mit en garde contre ses mots. Il verrait quand il le rencontrerait et bientôt il verrait bien ce qu'elle a voulu dire. Etrange de voir autant de personnes d'apparence gentille dans un endroit aussi étrange. D'apparence seulement car comme lui ils devaient cacher de lourds secrets.

-Oh, il est également les centurions, de rang inférieur. Tu devrais rapidement en recevoir la compétence, si j'en crois ton... totem. Surtout, fais bien attention à Ludmila de la Hyène. Elle est la plus dangereuse... la plus proche de l’abîme.

Il avait bien vu, les cardinaux était bien des supérieurs, et Esther savait visiblement qu'il était centurion, l'ancien du tigre avait du l'en informer. La Hyène, effectivement un animal redoutable, le porteur l'était aussi il devrait s'en méfier. Le fait que la jeune fille se frotta le cou et l'autre où elle se crispa un peu lui indiquait qu'il avait raison, c'était l'œuvre de la Hyène.

-Ah... et César...Je ne m'explique pas qu'il soit toujours en vie celui-là...

Un autre nom, apparemment un cas particulier, il devait surement faire quelque chose de dangereux pour qu'on en vienne à se demander s'il était encore en vie. De quelle nature? Il le verrait à un moment ou un autre et il comprendrait aussi, autant se garder quelques surprises dans un endroit qui en cachait tant.

-Dis moi Akir, cela te dirait de passer un peu à la maison ?

Dit-elle en changeant complètement de sujet. L'endroit où il avait été conduit était très étrange et d'après le nombre de maisonnées, il semblait qu'il y en avait une qui lui était attribué. Il trouverait un arbre à l'extérieur de la citadelle et avant les remparts, il préférait dormir à la belle étoile qu'ici, il y était habitué depuis son périple. De toute façon tout ce qu'il lui appartenait était actuellement sur lui. Il n'aurait surement pas de mal à un trouver un même calciné ça lui suffirait, mieux vaut ça que cet endroit un peu répugnant.

Avec plaisir, je te suis. C'est laquelle de ces "magnifiques" maisons? Ca n'échapperait surement pas à Esther le ton de l'ironie dans la réponse d'Akir. Mais il acceptait l'invitation de bon cœur et par curiosité pour voir ce qu'Esther en avait fait à l'intérieur.

Ne le prend pas mal, je suis sur que l'intérieur de tes appartements est bien plus agréable à regarder que cette chair grouillante et boursouflée. Et prenait évidement un ton sincère et il l'était.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 27 Nov - 20:54
Le sourire carnassier, la petite fille semblait ravie que son camarade accepte son hospitalité. Aussi allait-elle lui saisir le bras pour le tirer vers l'une des maisonnées, heureuse de renouer avec un rite qu'elle pensait disparu. Du moins était-elle consciente de ce à quoi ressemblerait une telle rencontre si analogue avec un rituel parvenu jusqu'à son terme. Non très attentive à la réserve de son interlocuteur, Esther se contenterait de désigner ledit habitat de l'autre main.

-C'est ici que j'habite !

Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, le Tigre pouvait remarquer plus distinctement certains détails. Outre le rattachement de la bâtisse au reste de l'édifice de chair – plus proche d'ailleurs de la protubérance qu'autre chose –, quelques morceaux de viande étaient attachés et fumés à côté du pas de la porte. Leur similitude laissait deviner qu'un seul gibier les composait, d'un gabarit plutôt imposant, encore qu'il en restait trop peu de la carcasse originelle pour se faire une juste idée de ce qu'avait été l'animal. Arrivés à quelques mètres de l'entrée, Akir serait de toute traversé par une manifestation autrement plus étrange.

En effet, progressivement, il avait pu sentir s'amoindrir la prise de la Tarentule sur son bras, jusqu'à ce qu'elle ne disparaisse totalement en même temps que sa silhouette. Il était à présent seul devant un mur de chair. Après quelques secondes, un bruit visqueux allait arriver jusque ses oreilles à l'endroit même de ce mur d'où une brèche s'élargissait sous l'impulsion d'une énergie cosmique. À cet instant, il trouverait à voir une jeune fille avoisinant les seize ans, quand Esther en avait sept. Ses cheveux étaient également d'ébène, plutôt courts et débraillés. Sa plus grande spécificité tenait à ses yeux vairons ; une prunelle d'émeraude et l'autre d'azur, les deux plutôt fades. Son vêtement était celui d'une paysanne. Une paysanne chaussée, cette fois. Celle-ci regardait le Tigre avec un certain scepticisme, surprise de cette visite.

-Je peux vous aider ?

Son ton était moins amical que chez la Tarentule, davantage sur ses gardes. Son regard également se faisait plus incisif et d'évidence qu'elle ne ferait pas une hôte des plus commodes. Mais à peine Akir aurait-il le temps de s'expliquer qu'une présence plus familière ferait son apparition.

-Laisse ! C'est un invité ! Il ne sera pas méchant ! Hein que tu ne le seras pas Akir ?

Si l'adolescente demeurait dubitative devant l'incongru de la situation, Esther ne décontenançait pas de jovialité. Elle n'attendrait pas d'ailleurs que son nouveau compagnon réponde à sa question, venant saisir à nouveau son bras pour le tirer à l'intérieur de son habitat.

-Allez viens ! N'aies pas peur ! On ne va pas te manger tu sais !

Sur ces mots, la Tarentule laissait s'échapper un rire cristallin, amusée par l'ironie de la situation. Mais celle-ci ne parviendrait certainement pas au malheureux qui devait maintenant se poser de nombreuses questions. En entrant, une odeur terrible viendrait agresser ses narines, celle de la putréfaction. Il semblait que son origine se trouvait dans une autre pièce baignée d'obscurité. Son champ de vision ne trouverait à voir qu'une sorte de cuisine au moins aussi lugubre qu'à l'extérieur, encore que s'y trouvait des meubles plus courants tels que deux tables ainsi qu'une sorte de cheminée où était suspendu un chaudron. Des bougies éclairaient l'intérieur. Il ne restait plus qu'à voir quelle serait sa réaction.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyLun 28 Nov - 11:15
A sa réponse positive, la tarentule souris d'une façon carnassière. Il avait l'habitude de le faire aussi et ce n'était pas bon signe pour la personne en face de lui quand c'était le cas. Il resta donc sur ses gardes. Elle désigna une des habitations et une des seules différences avec les autres était la viande pendue salée et fumée. Il se pourlécha les babine, il adorait la viande crue mais la préférait saignante et avec le temps il se mit même à avoir une préférence pour la viande d'origine humaine et cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas pu en gouter, si seulement ça pouvait en être. Il n'allait pas lui poser la question il ne savait pas si c'était tabou pour la jeune fille.

Son image commença à être de plus en plus intangible, sa prise de moins en moins forte et fini par disparaitre au pied du bâtiment. Un mur qui s'ouvrait dans un suintement ignoble pour laisser apparaitre une jeune fille plus âgée et avec des yeux vairons, ce n'était surement pas elle vu qu'elle n'était spécialement pas ravie de voir Akir. A moins que...

-Je peux vous aider ?

Akir commença à peine un début d'explication qu'une petite voix plus familière se fit entendre.

-Laisse ! C'est un invité ! Il ne sera pas méchant ! Hein que tu ne le seras pas Akir ?

Bien sur! dit il en souriant de bon cœur

Elle recommença à tirer sur sa manche, c'était bien elle, il s'était fait des idées juste avant, et elle avait l'air impatiente d'entraîner Akir à l'intérieur comme si plus personne ne lui avait rendu visite depuis longtemps. Peut être que son intuition était bonne, mais dans ce cas, ça ne le dérangeait pas. Il n'eut pas plus de temps pour réfléchir la fillette tira assez pour le faire avancer.

-Allez viens ! N'aies pas peur ! On ne va pas te manger tu sais !

La tarentule rit de bon cœur, et Akir l'accompagna lui aussi, car avait déjà mangé ce genre de viande il saisi aussi l'ironie de la situation et se dit qu'ils avaient surement pas mal d'autres points commun.

Une odeur de putréfaction commença à se faire sentier, dommage pour Akir qui avait un très bon odorat pour un humain et l'odeur l'indisposait un peu. L'intérieur était au moins aussi répugnant que l'intérieur, cette chair était omniprésente et mis à part les quelques meubles, il ne voyait que ça. Un chaudron était en train de mijoter, ils allaient surement manger un bout avant de partir et là il saurait quel genre de viande ce serait, il connaissait bien son goût, il la reconnaitrait tout de suite.

Akir tenta de respirer le moins possible cette odeur devenait vraiment peu supportable et là il ne pu s’empêcher de poser là question.

Qu'est ce que tu garde là dans la pièce à coté? Ca doit faire longtemps que c'est là et je n'ai guerre vu d’animaux n'y d'êtres humains dans les environs.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMar 29 Nov - 21:52
Une vie de faux semblants à recouvrir les traits d'une pauvre gamine innocente. Un simulacre d'existence où son esprit n'avait fait que se confondre dans des rôles pour n'être plus qu'une vague conscience de soi. Qu'elle le regarde curieux de l'odeur dans sa chambre, il transparaissait pour la première fois le lugubre de sa personnalité, esquissant pendant l'ombre d'un instant un sourire mauvais. Une sourde colère habitait son regard, vite réprimée sous l'effet des innombrables masques ayant conditionné son existence durant des décennies. Devant lui, qu'était-elle ? D'avoir renoncé à emprunter plus de masque, pour à la fin n'être plus personne, sinon un être de caprices.

-Tu veux voir ?

La sympathie artificielle, la Tarentule menait son invité jusque sa chambre sous le regard dérangé de sa grande sœur. Celle-ci les suivait en amenant une bougie. Qu'ils arrivent à l'intérieur et s'observait au centre de la pièce un lit, à côté duquel se tenait assise une personne. Immobile, son odeur pestilentielle ne pouvait laissait de marbre quiconque n'était pas habitué à la proximité de la mort. Se tournant vers Akir, Esther irradiait d'une joie macabre.

-Regarde ! C'est ma mère ! La dernière que j'ai eu ! Elle s'appelle Aubrée ! Tu lui dis pas bonjour ?

Elle-même allait adresser un signe de main à son défunt parent, le visage laissant déjà se découvrir l'os, entre quelques rangées d'asticots. Soudain, l'Araignée prenait une expression plus gênée, comme embêtée devant un problème épineux.

-Bon, elle n'est plus très bavarde comme tu peux le constater... J'aimerais la mettre au lit, mais je ne suis pas assez forte. Maiwenn non plus d'ailleurs. J'ai besoin de quelqu'un de fort ! Tu l'es toi, non ?

Cette dernière demeurait en leur dos, silencieuse. Une ambiance proprement malsaine s'insufflait dans la pièce. Finalement, l'étincelle de démence allait se dissiper dans ses prunelles d'émeraudes pour traduire un certain dérangement, comme consciente d'une coupable résurgence. Se massant la tempe, elle s'occupait de recouvrir son calme pour retourner à plus de raison.

-Pardon... Ce n'est pas ce que je voulais dire... Mais j'aimerais bien l'enterrer à vrai dire. M'aiderais tu ? Maiwenn s'occupera de préparer à manger pendant ce temps. Des préférences ?

À cet instant, Esther serait toute disposée à suivre Akir jusque l'extérieur du Dédale pour retourner sa mère à la terre. Il ne restait plus qu'à voir si le Tigre serait dérangé par un tel... service.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMar 29 Nov - 23:29
Et comment qu'il voulait voir! Comme l'animal, il était curieux de nature et aimait comprendre les choses. Mais son caractère était différent, normal, pensa-t-il, elle semblait partagée entre plusieurs personnalités. Akir en avait deux, et celle qu'il avait pour le moment contenait tout les bons cotés et était la plus agréable, celle du fauve en revanche,...il savait donc qu'il ne devait pas trop contrarier la jeune fille quand elle était dans cet état, et comme le tigre il devait éviter de la contrarier et la mettre en colère, il ne savait pas si elle marchait comme lui, mais c'est la seule chose qu'il connaissait à ce sujet.

Ils entrèrent dans une chambre aussi "bien" décorée que le reste de la maisonnée la grande "sœur" sur leurs talons, il jeta un regard méfiant vers elle de temps en temps, il ne savait pas comment elle non plus pouvait réagir, il ne l'a vue que pendant 5 minutes. Mais la personnalité d'Esther avait changé très récemment aussi, il aurait du mal à prévoir la suite des évènements. Il voyait cette femme de dos assise et puant la mort, akir avec son odorat fin du se boucher le nez, non pas que l'odeur de la mort le gêne, mais l'odeur était vraiment très forte, et puis lui il l'aurait surement mangé ou il l'aurait enterré.

Maintenant elle lui demandait une faveur, une personne normale se serait surement enfuit en courant et en hurlant comme ces fameux gardes byzantins apeurés parce qu'avait fait Akir et qu'il ne regrettait pas. Ils l'avaient tous trahi eux ses frères de sang, c'est pour ça qu'il fit ce qu'il avait fait après tout ils étaient frères et maintenant ils faisaient partie intégrante de lui.

Elle lui demandait s'il était assez fort pour déplacer le corps, et fort oui, il l'était plus qu'elle, il le supposait, il avait une force moyenne mais pas phénoménale, mais il pourrait la trainer au dehors, par contre il devrait trouver un moyen de l'emballer.

D'un coup elle semblait reprendre ses esprits, la charmante Esther était de retour, elle étaient combien là dedans se demanda le jeune homme? Enfin peu importe il allait l'aider, et répondit à sa question.

"De la viande saignante et crue! C'est ce que je préfère. Mais ne t'inquiète donc pas, prend ce que tu as, je ne ferais pas le difficile. Ha tu un drap que l'on peu utiliser pour envelopper ta mère, ca sera plus pratique de la transporter. De quoi est elle morte en fait?"

Le tigre attendait réponse à ses questions et aussi le linge destiné à envelopper la mère afin de la déplacer et de l'enterrer là ou la tarentule le souhaitait.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 30 Nov - 4:03
Tandis que Maiwenn sortait de la chambre avant de revenir avec une pièce de drap à la demande du Tigre, la Tarentule ne parviendrait pas à contenir sa circonspection. Tout le long, le dévisager et sans la moindre gêne.

-Crue ? Il n'y a que les bêtes pour se nourrir ainsi... Tu ne serais pas un peu bizarre ?

Les yeux plissés, Esther finit par se détourner de son interlocuteur pour se rapprocher de sa sœur après qu'elle ait confié le tissu à Akir. Ainsi pouvait-il observer les deux jeunes filles se partager des murmures inaudibles. Au moins pourrait-il deviner que la plus jeune donnait à son aînée quelques instructions. À la fin de celles-ci, Maiwenn devait les quitter pour se diriger vers les réserves de la maisonnée, pendant que la petite fille s'occupait de guider son nouveau camarade vers l'extérieur du Dédale. De temps à autres, ils croisaient la route d'autres Berserkers, la plupart dubitatifs quant au colis que portait le Tigre.

Il n'en restait pas moins quelques uns qui ne prêtaient cure à leur activité, plus soucieux de s'invectiver entre eux, voire de tirer la lame au clair pour des fadaises. C'était bien là la lie de l'humanité, incapable d'une autre attention que le respect de ce qu'ils appelaient leur « honneur ». Sans doute était-ce là la plus meurtrière des valeurs, qu'une ombre d'empathie suffirait à désamorcer avec un soupçon d'intelligence. Mais dans un monde divisé entre dominés et dominants, les relations humaines ne pouvaient être qu'une succession de joutes abrutissantes avec la virilité en fer de lance. Le moindre terrain cédé livrait les plus naïfs aux rapaces, leur fierté lentement réduite en charpie jusqu'à être poussés dos au mur. À terme, ils devenaient les plus sanguinaires de la Citadelle, n'ayant plus qu'à libérer le flot de haine d'un tonneau de Danaïdes. Car de fierté à défendre, il ne restait plus que des cendres. En outre, un tableau où la loi de Talion apparaissait encore trop sophistiquée. Ils étaient pire que des bêtes, et le Tigre verrait que ces dernières s'attiraient le mépris de la Tarentule ; du moins, s'il était assez attentif à cela.

Introspective pour un moment, elle avait volontairement passé sous silence la question de son semblable. Pour autant, celle-ci la travaillait, comme cherchant à trouver la réponse la plus appropriée. Le travail était rendu d'autant plus difficile qu'elle en ignorait trop sur la perte de sa mère. Il n'en restait plus que quelques rêves, desquels apparaissaient le cardinal de la Guerre auprès d'Aubrée. Celui-ci lui inspirait alors un sentiment viscéral de répulsion, en parallèle de la grande peine se dégageant de la carcasse de sa mère. Aussi s'était construite une intuition autour de cette sordide affaire. Mais quel intérêt au fond d'y repenser ?

Finalement, ils arrivaient hors des remparts du Dédale. Au cours de chemin, ils s'étaient procurés le matériel nécessaire à l'enterrement du cadavre. Tandis que son congénère se mettait à l'ouvrage, l'Araignée se tournait un temps vers l'horizon qui laissait apparaître un coucher de soleil. Un certain temps s'était écoulé depuis les premiers instants de leur rencontre. Retournant son attention vers le corps recouvert de son linceul de fortune, Esther faisait une sombre mine.

-Tu m'as demandé comment était morte maman, je crois. La vérité, c'est que je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que personne n'échappe à la mort. Cela ne m'apportera rien d'en savoir davantage, sinon plus de souffrance. Et pour survivre dans cette Citadelle de Mort, il faut prendre de la distance avec la Vie. C'est la leçon que j'ai retiré de toutes mes pertes, et elles ont été nombreuses.

Le regard vide alors que le corps d'Aubrée se couvrait de terre, Esther songeait qu'en même temps que sa mère, une part d'elle même était enterrée. À n'en point douter, depuis ce jour, elle n'était plus la même.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 30 Nov - 10:31
L'adolescente qui l'accompagnait s'exécuta, tant mieux ce serait plus commode pour l'enlever, il était en train de l’emballer soigneusement quand il répondit à la fillette.

"Je ne peux pas l'expliquer mais il semble que j'ai attrapé certaines caractéristiques de mon animal fétiche tant physiques que mentales. Comme lui, je préfère la viande crue et saignante. Pire je me délecte même de la chasse de l'animal que je vais manger. Par contre je vais peut être te surprendre, mais le surnom du tigre mangeur d'homme n'est pas usurpé...Ayant vécu dans la pauvreté la plus extrême quand j'étais plus jeune je n'ai parfois pas eu le choix.

Il ne sourit que quelques instants à ce moments précis, il ne l'avait jamais fait avant le jour fatidique, mais s'il avait le choix par la suite, même si on lui présentait la meilleure viande préparée il préférait de loin celle humaine crue et saignant d'une personne qu'il a chassé auparavant.

Il réfréna son sourire un peu malsain et sourit plus sincèrement,

"Mais je me contenterait de ce qu'il y a. Je ne te ferais pas l'affront de ne pas goûter ce que tu as mijoté avec amour."

Ils se mirent tout deux en route, le gros paquet sur l'épaule Akir avançait plus lentement qu'Esther, ils croisèrent sur le chemin d'autres Berzerkers les regardant passer un instant puis qui reprenaient leurs activités, essentiellement composées de bousculades, d'injures et de règlements de compte l'arme à la main. La situation lui rappelle la poudrière sur laquelle il est posé, la moindre étincelle et boum, son cas serait réglé, autant se tenir à carreau et ne pas énerver les mauvaises personnes. L'enfant semblait les mépriser et ne semblait pas partager cette engouement pour le combat. Akir bien, mais ces bagarres d'ivrognes n'avaient rien de beau ou d'élégant. Des mouvements bien élaborés, un sorte de danse en fait, ça c'était plus ce qui trouvait grâce à ses yeux, rapide, fluide et sanglant voila comme il aimait cette danse pour la survie.

Ils était arrivés, après une courte halte et le temps que le jeune homme attrape le matériel, il se mit tout de suite à l'ouvrage. Et après avoir creusé un beau grand trou qui lui prit quand même un peu de temps, il déposa délicatement le drap contenant la mère et le recouvrit de terre pelletées par pelletées. Esther choisi ce moment pour répondre à la question d'Akir de tout à l'heure, le soleil était en train de se coucher et son discourt était comme un religieux qui récita une dernière prière avant que l'on inhume complétement un être cher. Une larme discrète perla mélangée à sa sueur, résultat du discours émouvant de la tarentule, cela lui rappelait ses parents, les seuls qu'il avait jamais aimé jusqu'à présent et qui sont parti vraiment trop tôt.

Il reboucha le trou mit quelques coup avec le plat de la pelle pour aplatir la terre et attendait la suite des évènements appuyé sur l'outil.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 30 Nov - 13:39
Il était manifeste qu'au moment d'entrer en osmose avec sa cuirasse, un changement plus viscéral que la bête acquisition d'une puissance nouvelle se réalisait. La Tarentule s'en rendait plus difficilement compte, son rituel passé à un âge où la petite fille n'avait pas eu le temps de constituer sa psyché. Arachné avait choisi une page vierge, faisant de sa porteuse en être à son image ; monstrueux. Au contraire de cet homme, elle n'avait pas été inspirée mais façonnée. Sur le chemin, l'Araignée s'était interrogée sur les vestiges de son ancienne personnalité, et l'espace emprunté – si ce n'est conquis – par le Tigre. Ces questions interrogeaient en premier lieu la part de libre arbitre des soldats d'Arès. Cette idée de ne posséder sa propre Destinée, avalée dans un plus grand Dessein, l'avait longtemps effrayée. Mais son retour du siège de Jamir démontrait une toute autre vérité, éminemment plus complexe et rassurante.

À l'écart de la chair du Dédale, sur la terre du monde civilisé, ils partageaient un moment rare aux Berserkers ; une espèce d'étrange recueillement. Enfin, Esther faisait le deuil de ses illusions passées, si lourdes à son existence mais qui avaient au moins eu le mérite de la tenir en vie jusqu'à ce jour. Une longévité que les mensonges avaient rendu heureuse, en dépit de sa profonde détresse à l'instant où ils s'étaient effondrés. Maintenant qu'ils se trouvaient enterrés, la Tarentule se demandait ce qui la tenait à présent. Ne finirait-elle pas par se perdre à se porter à distance de tout ? L'expression sombre, l'Araignée jetterait un coup d’œil sur ce compagnon si fraîchement rencontré, et qui déjà lui faisait le plaisir de son aide. Était-ce désintéressé ? Car depuis le début, il ne lui avait adressé aucune demande, si ce n'est la grâce d'un bon repas.

Silencieuse à son exemple, la Tarentule s'expliquait cette attitude par un esprit simple et d'essence généreuse. D'évidence qu'il n'était pas né monstre, à son contraire. Sur son expression d'ailleurs apparaissait une forme de compassion à son égard, si bien que la Tarentule en retirerait de la surprise. Un sourire triste sur le visage, Esther craignait que la nouvelle recrue n'ait pas les nerfs assez solides pour survivre dans cette bâtisse de cauchemar. Mais peut-être se tromperait-elle, à l'instar d'un César.

Sa mère enterrée, la petite fille retournait vers la Citadelle le pas lent. S'arrêtant un moment, elle regardait son compagnon, l'invitant à le suivre pour un trajet cette fois plus lourd qu'à l'allée ; alors même qu'ils venaient de se débarrasser d'un poids.

-S'il est des questions que tu veux me poser, c'est le moment.

Sinon, ils arriveraient jusque sa maisonnée, ramenés à un confort et une légèreté de vie artificiels.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 30 Nov - 16:05
Akir s’étira les bras en l'air comme un félin. Voyant qu'ils n'avaient plus rien à faire ici, il se questionna, sur l'état mental de la jeune fille, même si ce n'était sa réelle apparence. Elle semblait moins bien maîtriser son coté sombre contrairement au jeune homme qui ne le laissai transparaitre que très rarement ou dans certaines circonstances particulières.

En même temps, elle savait bien plus de choses que lui sur ces lieux, sur le dieu, et sur tout les autres, son savoir était pour lui une source précieuse d'information et là en l'aidant il avait payé sa dette en quelque sorte, donnant donnant, il a toujours marché comme ça, parfois, il se payait avec des gens qui ne se rendaient même parfois pas compte qu'ils lui rendaient service, car les informations suivant leur nature peuvent être plus cher à revendre que de l'or. La préparation stratégique de ses nombreuses embuscades en témoignait, il avait épargné la vie de ses hommes grâce à tout ça, enfin jusqu'au moment où ils le trahirent.

Il resta légèrement en retrait et suivi la jeune fille qui avait commencé à marcher, elle même en proie à ses propres interrogations et semblait un peu tourmentée, ils n'étaient surement pas tous égaux devant l’appel d'Arès, et seul lui sais quand il l'a appelée à lui. Elle n'était peut être pas encore prête après tout quand il est venu la chercher. Lui l'était et c'est peut être ça qui à tout changé.

Elle lui indiqua qu'il pouvait encore poser des questions, très bien, Akir en avait au quelques unes en réserve.

"IA-il des gens au alentours? Et qu'elle est notre position face à eux? Sommes nous alliés avec eux? Doit tu s'en débarrasser quand on en voit un? Je n'ai pas encore vu Arès, où est-il? Dans quelles circonstances a tu entendu son appel?"

Il fallait bien que le bédouin se nourrisse tout de même et rien de mieux qu'une vraie chasse pour se donner bon appétit il espérait donc qu'elle réponde qu'on pouvait se servir dans les villages aux alentours, mais de toute façon, il trouverait un autre moyen pour manger et s'occuper. Il n'était rien de plus sain que de faire de l'exercice comme chasser sa nourriture avant de la manger. D’ailleurs creuser un trou lui avait donné très très faim, il attendait avec impatiente le repas qu'avait préparé la plus grande des deux.

Ils étaient déjà en vue de la maisonnée et le jeune homme était curieux de voir ce que celle qui était resté là avait fait à souper mais il doutait pas qu'ils allaient se régaler.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptySam 3 Déc - 18:10
Le jeune homme s'intéressait à ce qui bordait la Citadelle de chair. La Tarentule s'y était rendue à quelques occasions. À son arrivée, les premiers autochtones avaient été de simples brigands ressortis de cette rencontre la gorge ouverte. Il était aussi ces villages environnants, vivant sous la terreur d'être dévastés par les prédateurs tapis dans les ténèbres de la forêt. La rumeur courait que certains villages disparaissaient en l'espace d'une nuit, la Citadelle de Chair n'étant pas étrangère de ces légendes. L'expression froide, l'Araignée ne pouvait s'étonner de cette peur, ayant elle-même façonnée une part de cette légende noire. Ce souvenir sanglant rappelait qu'aucun d'eux n'était exempt de la monstruosité attribuée aux serviteurs d'Arès. Dans ce monde, ils n'avaient à apporter que de la Destruction.

-Bien sûr. Il est de la vie partout dans ce monde. Et nous la moissonnons selon nos caprices. Nous sommes l'assurance d'un monde de violence, de cruauté et de désespoir. C'est là l'essence de nos existences infectes : détruire ce qu'il nous est interdit de posséder. Puisque tu es des nôtres, tu dois connaître ces interdits mieux que personne.

Son empreinte de voix s'était faite glaciale, dénotant avec sa jovialité ordinaire, encore qu'une certaine mélancolie avait précédé cette réponse après que sa mère soit retournée à la terre. Esther ne pouvait décemment demeurer en bonne joie en étant rappelée ainsi à sa nature primordiale, qu'elle interrogeait de plus en plus.

-Penses-y, ta haine n'en est que la façade.

Cet homme s'intéressait-il seulement à ce qui se tapissait derrière ses actes ? D'expérience, la Tarentule savait qu'il était plus confortable de se laisser porter par de grands Desseins, rejetant sur eux le malheur engendré de ses mains. Pour les siens, ce grand Dessein était celui d'Arès, imprévisible du fait de sa grande passion. Ce pourquoi il ne convenait pas de trop raisonner sa volonté. Derrière ses actes étaient des émotions, des instincts primaires. Sous son joug, les Berserkers n'étaient que des Bêtes, en témoignent les entités incarnées au sein des différentes cuirasses.

-Ne perds pas ton temps à essayer de le chercher. Il est de caprices et de caprices on ne saurait anticiper quoi que ce soit. Si tu souhaites le rencontrer, vis assez longtemps pour voir ce monde sombrer dans le chaos. Il était présent lors de la dernière bataille à Jamir et s'est abreuvé du sang de ses adversaires. Tu aurais dû voir ça...

Sa première rencontre avec ce dieu de la guerre ne méritait guère beaucoup de mots. Selon toute apparence, elle était bien différente de celle dont avait eu droit le Tigre.

-Dans quelles circonstances ? J'ai été appelée, tout simplement. Même s'il serait plus juste de dire que j'ai eu l'intuition de son appel.

Finalement, ils retournaient aux abords de leur maisonnée. Il semblait que les morceaux de carcasse à l'extérieure n'avaient pas bougé, n'ayant même pas été entamé ne serait-ce que de peu. Esther n'y prêterait pas attention, ouvrant la marche et dépassant le seuil de l'entrée, un parfum plus plaisant qu'originellement venait aux narines des deux Berserkers. Toutefois, cette bonne odeur ne pouvait dissiper complètement une pestilence qui avait tant imprégné le lieu. Sa grande sœur semblait les attendre, ayant préparé la table ainsi que le ragoût. Elle accueillait sa jeune sœur d'un signe de tête, demeurant méfiante à l'adresse du Tigre dont elle ignorait encore trop de choses. Aussi chacun avait à sa place une assiette. Celles d'Esther et Maiwenn étaient somme toutes un repas normal composé de viande et de légumes marinés soigneusement dans un ragoût. Leur convive en revanche aurait une pièce de viande crue, provenant d'un gibier. Quelques légumes toutefois accompagnaient la viande, Maiwenn demeurant circonspecte tandis que le Tigre prenait place.

-Il est sérieux ? Il va vraiment manger ça comme ça ?
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 4 Déc - 17:02
Il y avait effectivement des villages aux alentours, où il pourrait éventuellement se défouler et exprimer sa sauvagerie, même se nourrir en fait, mais détruire ce qu'il ne pouvait plus posséder il n'y avait jamais pensé. Et c'était vrai la vie qu'il prenait appartenait à des gens faisant partie d'une famille. Sa nouvelle famille était maintenant les Berzerkers mais ce n'était pas la famille idéale et surtout il ne serait jamais aussi heureux que les familles de ces gens, même si le mari battait femme et enfants, ce serait mieux qu'ici de toute façon. Mais la bête devait être nourrie, elle réclamait de la chair fraiche, et Akir ne pouvait par moment que céder aux pulsions de son tigre intérieur. Ce ne l'apaisait qu'un certain temps, mais l'envie revenait à chaque fois.

Et elle avait raison, il lui était interdit d'être heureux avec la famille actuelle, elle lui à parlé de gens ici qui essayerait peut être de l'affronter à sa première rencontre et qui théoriquement allait faire partie de sa future "famille".

Ainsi Arès était introuvable quand il ne cherchait pas à contacter un de ses "fidèles" sujet. Bien que ce n'était pas ça qui les obligeait à rester ici surement quelque chose contre leur gré. Cet endroit était surement une prison dorée, le monde peut être aussi il parviendrait surement à retrouver un déserteur et le châtier vu la distance qu'il avait parcourue pour communiquer avec le jeune homme.

L'appel d'Arès n'était pas le même pour tout le monde, elle avait juste eu une intuition, lui avait clairement entendu sa voix bien qu'il ne sut à qui elle appartenait qu'à la fin. Mais il n'imaginait pas qu'Arès portait plus un de ces enfants dans son cœur et surtout pas lui alors que d'autres étaient là depuis bien plus longtemps.

Il était en vue de la maisonnée, la carcasse qui pendait à l'entrée n'avait pas sembler diminuer, mais cela sentait bon, il avaient préparé un bon ragoût. "C'est mieux que rien, mais j'aurais préféré..." Pensa-t-il, avant de s'interrompre brusquement, il ne lui avait pas préparé la même chose. Ses pupilles se dilataient, comme un félin qui allait sauter sur sa proie. Il s'assit promptement à table, et agrippa avidement la grosse pièce de viande. Il la renifla et senti que c'était l'odeur d'une biche. Il planta sans cérémonie sa dentition sur la viande et tira pour arracher un bout de viande les dents toujours sur la viande crue et sanguinolente. Il releva un instant sa tête la bouche maculée de sang et continua de se baffrer comme un animal sur la grosse pièce de viande.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 14 Déc - 1:46
Circonspecte, Maïwenn regardait le fauve se ruer sur son morceau de viande. Elle se demanderait un moment si le drôle d'oiseau devant lui ne blaguait pas, eu égard le caractère surréaliste de la présente scène. Hélas, l'animal semblait des plus sincères dans sa voracité crue. Il ne mangeait pas, mais se nourrissait. Un besoin naturel, qui conduirait l'adolescente à relâcher un soupir consterné.

-Il n'y a pas à dire... ton invité est bizarre.

Se tournant vers Esther, cette dernière semblait davantage amusée par le spectacle que leur offrait le Tigre. Cela se retrouvait dans son regard enfant, pétillant tandis que se régalait cette bête attendrissante. L'espace d'un instant, il lui vint l'idée de l'adopter. Mais c'était là une entreprise hasardeuse de prêter autant de légèreté à l'un de ses semblables. Aussi demeurerait-elle prudente, encore que son expression s'en détachait assez bien pour ne traduire que de la bienveillance.

-C'est amusant la variété des inspirations que nous soumettent nos cuirasses... Je suis en tout cas heureuse que tu trouves là ton bonheur !

Rendant à Maïwenn son regard – plutôt joueur –, la Tarentule allait s'affairer à désamorcer le semblant de tension entre sa protégée et son invité.

-Regarde ! Il a l'air d'aimer ce que tu as préparé ! Tu devrais t'en féliciter plutôt que de faire tes grimaces toutes moches ! Tu n'as pas grand chose à envier à maman ! Il y a de quoi être fier !

Sur ces mots, l'Araignée relâchait un rire innocent, quand bien même son humour reposait sur une référence des plus sordides. Cela n'arrangerait pas le dépit de sa grande sœur, manifestement peu coutumière à l'exercice de taire ses pensées. Aussi son attitude se ferait-elle ouvertement hautaine à l'adresser de cet Akir qui déjà trouvait ses marques au sein de la Citadelle de chair.

-Tant qu'à nourrir une bête, j'aurais aussi bien fait de lui servir une gamelle à même le sol.

Glaciale, une tension émergeait entre les deux sœurs. Le visage d'abord sévère, Esther se reprendrait néanmoins, brisant la glace en se détachant le plus possible de cette situation. Avec un peu de chance, son convive suivrait l'exemple.

-Ce n'est pas très gentil, ça.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyMer 14 Déc - 14:52
La grande sœur n'avait pas l'air d'apprécier Akir et ça se sentait de plus en plus tant la tension était palpable par moment.

Tandis que la jeune fille avait un air amusé, l'adolescente faisait sa mauvaise tête, le jeune homme n'avait jamais été comme ça car à son age, il avait sa survie en priorité, il ne s'inquiétait pas d'observer l'étiquette, mais surveillait bien plus la nécessité de se nourrir. La remarque éveilla son attention, mais rien de plus. L'esprit du tigre prenait parfois le pas sur sa façon de faire et il n'y pouvait rien.

La tarentule avait aussi senti l'atmosphère pesante et semblait tout faire pour la détendre. Il répondit la bouche pleine, presque en postillonnant des bouts de viande crue. Oui, cha l'est, et on ne chais jamais prévoir quand cha va arriver. Che te remercie grandement pour che repas.

Même si c'était très grossier, on n'avait jamais appris à Akir les bonnes manières, tout ce qu'il faisait c'était répéter ce qu'il avait vu faute d'éducation.

Et pendant ce temps, la petite grognasse qui lui servait de grande sœur improvisait de façon magistrale des grimaces à l'encontre du bédouin. Le jeune homme en jetant des coup d’œil vers elle sentait tout doucement la moutarde qui lui montait au nez.

La petite fille rit à un moment pour détendre l'ambiance, mais ils sentaient bien tout les deux que l'adolescente ne s'était pas calmée.

Enfin, la sœur dit la phrase de trop, hautaine, insupportable, Akir se leva d'un bond en laissant là son met saignant pour lui répondre alors que la tarentule montrait à la fille son total désaccord avec ce qu'elle avait dit.

Le jeune homme dit impérieux et d'un air grave.Jeune fille, si tu n'accepte pas la part de la bête qui est en toi, comment veux-tu être en paix avec toi même, il te faut l'apprivoiser et la comprendre pour t'en faire un allié et pas un ennemi.

Il fixa Maïwenn avec un regard froid et plein d'intensité essayant de capter ses réactions et la réponse de la jeune fille.
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 18 Déc - 16:38
Inévitablement, la reconnaissance gauche du Tigre attendrissait la Tarentule qui l'observait silencieuse, comme un animal curieux. Elle en venait à trouver ironique l'aspect enfantin du jeune homme, quand elle en recouvrait les traits physiques. D'une jeunesse artificielle, cela donnait à la scène une saveur étrange, pleine de paradoxe. Mais sa grande sœur donnait à l'ensemble une teinte plus sombre, désagréable, si bien que le dénommé Akir serait amené à perdre sa contenance ; avec elle, son air amical. Invectivant sa détractrice, cette dernière allait s'approcher de quelques pas, de la défiance dans le regard.

-L'apprivoiser ? Veux-tu dire que tu me donnerais la patte si je te le demandais ? S'il est une telle Bête en moi, voilà longtemps que je l'ai enchaînée comme le petit animal mignon que tu es !

Un sourire narquois sur le visage, Maïwenn désignait à présent la chaise d'où s'était levé son interlocuteur. De ses lèvres s'échappaient un ordre ce qu'il y avait de plus provoquant.

-Si tu as compris, assis ! C'est déjà une belle faveur que je te laisse prendre ainsi place à table, stupide clébard !
-Assez !

Esther venait de s'exprimer le plus sèchement du monde, fusillant du regard sa protégée. Cependant, son regard se faisait plus incisif qu'apparent, Maïwenn semblant soudain éprouver une migraine notable qui lui fit se tenir la tête dans une grimace. D'une certaine manière, elle était ramenée à sa place.

-Ce n'est pas ainsi que doit être traité un invité, quel qu'il soit... Il te reste encore beaucoup à apprendre... En attendant, tu vas t'asseoir et te taire !

Insistant sur le « tu », Maïwenn aurait à répondre de la surprise, suivie d'une profonde frustration tandis qu'elle était contrainte à lui obéir devant celui ayant fait l'objet de ses moqueries. Les rôles étaient inversés et cette humiliation lui servirait de leçon pour un temps. Ceci réglé, Esther se tournait vers Akir, l'expression redevenue douce ; désolée.

-Je te demande de l'excuser... Il lui reste encore quelques règles à assimiler dans ce bas monde. Je vais veiller à ce que cela ne se reproduise plus. Cela te convient-il ?
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Message Re: [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther)   [Octobre 550] Le chemin rude jusque la citadelle (avec Esther) EmptyDim 18 Déc - 21:35
Intérieurement le tigre grondait, cette adolescente était assez insupportable. Il semblerait heureusement qu'elle ne soit pas tombée sur quelqu'un de plus violent qu'Akir, mais il ne le savait pas peut être même que la jeune fille avait déjà reçu une correction et que cette tête de mule n'avait rien appris de la leçon. en tout cas, il espérait qu'il allait l'instruire de son ignorance.

C'est un combat intérieur, si tu ne le comprend pas c'est que tu l'as déjà perdu. Sinon pourquoi serait tu ici? Tu pense peut être que tu n'as aucunes part d'ombre? Dans ce cas, je ne sais vraiment pas que tu fait ici dans l'enceinte de la citadelle.

La jeune femme n'avait pas l'air touchée par son discours et continuait la provocation de plus belle. Ce qui monta l'énervement du bédouin encore d'un cran supplémentaire. La confusion avec la race canine et féline était peut être une énième raillerie et peut être était ce juste de l'ignorance. Quelque soit le cas, il lui répondit aussi sèchement qu'elle l'avait fait tout en montrant des signes assez évident d'un relatif énervement.

Et toi tu as de la chance que je ne laisse pas le fauve te morde le bras au sang, ou peut être pire encore.

Mais heureusement la tarentule reprenait sa grande sœur très durement, une preuve de plus qui montrait qui était vraiment l'ainée du moins dans la maturité. Cela aurait surement dégénéré sinon. Akir ne pu à son tour retenir un sourire satisfait en contemplant que celle qui l'avait traitait de chien venait docilement s'assoir comme un toutou. Esther semblait vraiment désolée de la situation, et voulait à tout prix la désamorcer.

Ce n'est pas grave, mais elle devrait surveiller sa langue, je ne suis pas porté sur l'étiquette, mais ça aurait pu bien plus mal se passer avec l'un des autres Berzerkers, enfin ca je suppose, je ne les connaît pas encore, toi même les connaît mieux que moi.

Il se rassit fermement sans douceur, assez brusquement, et repris son morceau de viande sanguinolent qu'il avait déjà bien entamé, il y replanta ses dents et entreprit de manger moins goulument aussi pour éviter que ça n'apporte trop d'eau au moulin des critiques de l'adolescente.
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