Orpheus Armure :
Légat
|  Orpheus Merinita - Légat [Terminé] ![Orpheus Merinita - Légat [Terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Ven 1 Mai - 17:00 | |  | Orpheus Qui est-il ? Nom : Orpheus Merinita
Date de naissance : 12 mars 520
Âge : 33 ans
Sexe : Homme
Armure demandée : Légat Comment est-il ? Faire face à Orpheus, c'est faire face à l'océan en personne : tantôt calme, mesuré et patient. Tantôt impétueux, déchaîné et implacable. Il n'est pas homme à se laisser emporter aisément par la colère mais lorsqu'elle prend le dessus, alors il est préférable de ne pas être sur son chemin. Car sa colère peut tout emporter sur son passage. Mais il est toutefois rare de le voir ainsi. En effet, Orpheus garde généralement le contrôle de ses émotions, tant et si bien qu'il est souvent difficile de savoir ce qu'il pense réellement d'une situation donnée. Il ne dispense son avis que lorsqu'il l'estime nécessaire et préfère prendre le temps de la réflexion avant de décider de ce qui doit être fait. S'il aime s'enquérir de l'avis de différents conseillers, il sera toujours celui qui aura le dernier mot. Et une fois la décision prise, il ne fera pas marche arrière.
En digne héritier d'une des familles patriciennes les plus anciennes, les Merinita, il est de ceux qui respectent les règles et qui n'y dérogent pas. Selon lui, sans règle, il ne peut exister de Nation. Elles permettent de garder le contrôle sur toute chose. Et cette notion de contrôle est précisément l'un de ses traits de caractère les plus importants : rien ne doit lui échapper, il ne délègue que rarement les choses importantes à ses yeux, et peut se montrer rigide dans certaines situations. Pour autant, il est capable de s'adapter lorsqu'il estime qu'il faut le faire. Un chef se doit d'anticiper et il essaie donc d'avoir plusieurs coups d'avance sur les ennemis de Poséidon.
Orpheus est un homme précautionneux. Il a une mission et compte mener cette dernière à bien. Qu'importe les sacrifices qu'il faudra faire pour y parvenir. Il est évident qu'il peut en demander beaucoup aux soldats de son armée, toutefois il fera toujours en sorte de préserver ce qui peut l'être. Et s'il doit se salir les mains lui-même, alors il le fera. La meilleure preuve de sa dévotion étant l'oeil qu'il a offert à Poséidon le jour de son intronisation. Pour lui, il est temps de réagir et de conduire les Marinas sur un chemin qui correspondraient mieux à leur Seigneur. Sa haine des Vulgaires - tels que les Atlantes nomment les humains - est si grande qu'il ne peut accepter que ces derniers continuent de mettre en péril le grand cycle de ce monde. Ils sont un danger pour cette terre, il se doit donc de leur montrer où se trouve leur place réelle.
S'il n'est clairement pas un guerrier au sens large du terme, il n'en reste pas moins parfaitement capable de combattre les ennemis de son Seigneur. Mais pour lui, la victoire compte plus que tout et si pour cela, il doit faire preuve de malice et de vice pour obtenir ce qu'il veut, alors il le fera. Pièges, manipulations, séductions : telles sont les armes qu'il utilise majoritairement, laissant les combats aux Généraux et soldats de son armée. Le Légat est un homme sûr de lui et de ses capacités. Et cette assurance se traduit parfois par une certaine forme de condescendance envers les autres. Sous son air aimable et ses paroles courtoises se cache en réalité un homme capable de poignarder dans le dos quiconque oserait s'opposer à lui.
Orpheus est toujours richement vêtu. Il a de l'argent et ne s'en cache pas. Pour lui, la première impression est toujours vitale et il se doit d'être toujours au dessus des autres lorsqu'il doit marcher parmi le peuple. Un Merinita ne doit pas passer inaperçu. Cheveux blancs assez courts, hirsutes, il porte sur le visage une sorte de bandeau qui cache son oeil gauche aux yeux du monde. Son oeil droit, valide, est lui aussi semblable à l'océan. Vif, perçant, il peut donner l'impression de scruter l'âme de ceux à qui il s'adresse. De taille moyenne, il n'est pas particulièrement musclé même s'il s'entretient clairement.
A noter que dans son ombre se trouve toujours sa soeur cadette, Aurora, qui à pour mission de protéger son frère et qui le suit quelque soit le lieu où il se rend. Et même lorsque l'on ne voit pas la jeune femme, cette dernière n'est jamais loin.
Son Histoire
Posés sur un rocher en bord de mer, les deux enfants regardaient le soleil se coucher avec un plaisir évident. Leur père se tenait quelques mètres en arrière, entouré de leurs gardes, patientant le temps que l'astre accomplisse son cycle. Alors que sa fille se relevait et courait dans sa direction pour se jeter dans ses bras, son fils restait assis, paisiblement, profitant de l'instant présent. Chuchotant quelques mots à l'oreille de sa fille, il se rapprocha de son aîné, s'asseyant à ses côtés. En dehors des cris des mouettes et des vagues s'écrasant sur les rochers proche d'eux, le silence était presque total. Tandis que l'astre semblait comme s'enfoncer dans l'océan, le jeune garçon tourna son visage vers son père. En dépit de son jeune âge, on pouvait déjà voir toute la détermination qui l'habitait. Mais cette fois, une ombre était également présente dans ce regard d'ordinaire si bon. Son père ne put réprimer un frisson.
- A quoi es-tu en train de penser, mon fils ?
Depuis qu'il était en âge de comprendre et de retenir ses leçons, il donnait des cours à son fils sur l'histoire des Atlantes, sur l'histoire des Hommes également. Il lui avait parlé du cycle naturel. Et d'autres domaines du même genre afin de débuter l'enseignement de celui qui était son héritier. Il proposait régulièrement à ses deux enfants de venir ici pour regarder l'astre solaire terminer sa course. Un spectacle qu'il avait lui-même toujours trouvé très beau et qu'il voulait à son tour partager avec sa progéniture. Mais pour la première fois, il voyait de la colère dans le regard de son fils.
- Des hommes sont morts aujourd'hui. A cause de moi... Et je n'éprouve aucune honte, aucun remord. Je ne comprends pas vraiment ce qui s'est passé. Suis-je un monstre, Père ?
Son père posa sa main sur l'épaule d'Orpheus. Ses gardes lui avaient déjà raconté cette histoire. Plus tôt dans la journée, ses enfants étaient venus ici pour profiter un peu de la journée. Accompagnés des gardes, ils avaient profités comme ils en avaient l'habitude, ne se souciant de rien d'autres que de leurs jeux. C'est alors qu'une scène avait attirée l'attention du jeune Orpheus. Un petit bateau s'approchait de cette crique où ils étaient, un endroit relativement à l'écart des autres zones plus fréquentées. Et à l'arrière de ce bateau, un filet clairement tendu que les marins semblaient ramener avec eux. Des éclats de rire s'étaient fait entendre. Et des éclaboussures s'échappaient dudit filet. Curieux, le jeune garçon s'était précipité dans leur direction, profitant d'un moment d'inattention des gardes chargés de sa sécurité.
Il était arrivé au moment précis où les marins descendaient eux aussi du bateau. Au nombre de trois, l'un d'eux portait une sorte d'arme improvisée, une sorte de lance artisanale. Riant aux éclats, il prononçait des mots qui restaient incompréhensibles pour le jeune garçon. Seule certitude : une créature marine se trouvait prise dans ces filets. Et à en croire la réaction des trois hommes, cela les amusait vraiment. Ignorant toute prudence, Orpheus fondit sur eux, se jetant à l'eau pour libérer la créature : un jeune dauphin visiblement, qui semblait paniqué. Une main l'agrippa à l'épaule et le rejeta violemment sur le rivage.
- Et beh, mon p'tit gars. Qu'est-ce que tu fous à toucher la marchandise hein ? C'est nous qu'on a pêché, c'est nous qu'on va s'amuser maintenant ! Vas-y !
L'homme à la lance balança alors son arme sur l'animal. Ignorant les cris et supplications d'Orpheus, les trois hommes riaient aux éclats, s'aspergeant avec l'eau qui avait pris des teintes couleur sang. Un voile passa devant les yeux d'Orpheus. En même temps qu'un grondement emplissait sa gorge. Une vague de puissance s'empara de lui. Par réflexe, il leva les mains vers ces meurtriers. Et alors qu'il poussait un terrible hurlement, les trois hommes se prirent la tête entre leurs mains. Eux aussi hurlaient. Mais de douleurs. Du sang s'écoulaient de leurs orifices. Et ils tombèrent les uns après les autres. Suivi de près par Orpheus.
Il s'était alors réveillé quelques longues minutes après, entourés par les gardes et sa soeur. Ils lui avaient expliqués la situation. Et s'étaient débarrassés des corps. Orpheus venait de tuer trois hommes, sans le vouloir vraiment, sans comprendre comment il avait fait...
- Tu n'es pas un monstre, mon fils. Tu es un élu. Je t'expliquerai plus tard ce que tu as fait. Mais sache que les vrais monstres, ce sont ces hommes qui se sont amusés à prendre la vie d'une créature de la mer sans raison, juste comme ça. Nous pouvons pardonner ceux qui pêchent pour se nourrir. Ou ceux qui tuent pour se défendre. Mais ce que tu as vu, c'est simplement la manifestation de la bêtises et de la fourberie de ces humains. Tu es différent d'eux, Orpheus. Ta soeur et toi, vous serez amené à accomplir de grandes choses. Tu en as fait la démonstration aujourd'hui. Viens ! Il est temps pour nous de regagner Atlantis. Rentrons chez nous.
Sa haine des Vulgaires naquit ce jour-là. Une petite graine d'abord, qui ne cesserait de croître les années suivantes. Une journée marquante qui aurait des conséquences...
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- Es-tu sûr que tu n'as pas besoin de moi ? Laisse-moi au moins t'accompagner sur le chemin ! Je te jure que je ne serai pas une gêne, Orpheus. Et puis je suis autant concernée que toi par cette affaire !
Une fois encore, la nature protectrice d'Aurora prenait le dessus. Pourtant ici, qu'avait-il à craindre ? Au sein même de ce sanctuaire, il ne risquait rien. Son nom suffisait à écarter les problèmes et même sans cela, il savait largement se défendre même s'il détestait clairement se battre. Sa formation militaire avait été utile, au mois pour cette raison. Mais aujourd'hui, comme chaque fois qu'il se rendait à ce rendez-vous, il préférait ne pas avoir sa soeur dans les pattes.
- Cesse donc, Aurora. Cela ne sert à rien. Je vais voir notre cousin, pas un noble avide de pouvoir ! Et tu sais très bien que son enseignement ne te concerne pas. Nos discussions tournent autour des arts militaires, des écailles de notre Seigneur, des stratégies de combat. Son expérience n'est pas comparable à nos professeurs et je dois parfaire mes connaissances. Et il n'y a clairement pas meilleur que lui pour m'aider à progresser. Toi, cela ne t'a jamais intéressé de toute façon. Je ne vois pas pourquoi, aujourd'hui, tu oses dire que tu es concernée.
Aurora baissa les yeux vers le sol. Il était rare que son frère fasse preuve d'autorité à son égard, et même s'il ne souhaitait pas la blesser, il ne pouvait pas pour autant la laisser dire n'importe quoi. Ces deux-là étaient liés, plus qu'un simple frère avec sa soeur. La blessure au visage de cette dernière en était une preuve évidente. Pour autant, il ne pouvait pas toujours la laisser faire ce qu'elle voulait. Se reprenant toutefois, il lui adressa un petit sourire.
- Je te promets de répondre à tes questions à mon retour. Mais pour l'heure, reste ici. Si tu veux vraiment te rendre utile, aide notre Père.
Puis, se détournant d'elle, il prit la direction des quartiers de Cinead. Ce dernier était son cousin, comme il venait de le mentionner. Mais pas seulement. Il était aussi Légat. Ou l'avait été, plutôt. Poséidon en personne avait choisi cet homme pour diriger ses armées. Ce titre représentait tellement de chose pour Orpheus qu'il profitait de chaque instant auprès de son cousin pour poursuivre son enseignement. De terribles événements avaient eu lieu ces dernières années mais certaines choses positives en ressortaient. De grands travaux avaient permis de reconstruire ce qui avait été détruit lors des différents conflits. Peu à peu, les Atlantes reprenaient les choses en main.
Sur les conseils de leur paternel, Orpheus et Aurora avaient beaucoup voyagé ces dernières années. Et ce pour mieux connaître le monde, pour poursuivre leur entraînement en dehors des sphères habituelles. D'ailleurs, il était important pour lui que Orpheus se forge sa propre opinion sur ceux que les Atlantes appelaient "les Vulgaires". Les humains. Voir par ses propres yeux le résultat de la main humaine sur les civilisations autre que la leur. Mais leur père avait décidé de les faire revenir. Depuis petit, Orpheus avait été élevé dans l'idée qu'il était voué à accomplir de grandes choses. Si ce dernier le rappelait à lui, c'est que les choses s'accéléraient. Qu'il était temps aussi de finaliser l'apprentissage de son aîné.
Les conversations avec Cinead permettaient justement au jeune homme d'affiner ses propres recherches, ses propres découvertes. L'état des forces militaires, les relations entre Amirauté et Sénat, notamment. Orpheus était un élève appliqué, impliqué aussi. Dans chaque récit de bataille, dans chaque situation donnée, il décortiquait par automatisme, voyant les schémas derrière ces événements. Se projetant même, sur ce qui aurait possiblement permis de prendre l'ascendant sur leurs ennemis. Il semblait apprécier l'indépendance de l'Amirauté vis à vis du Sénat. Même s'il pouvait penser que, entre de mauvaises mains, cette indépendance pouvait être dangereuse.
Ces réunions se dispatchèrent sur une période plus ou moins longue... Puis la nouvelle tomba. Orpheus était effectivement prêt à prendre un poste à responsabilité. Et pas n'importe lequel.
Légat.
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Octobre 550
De là où il se tenait, il pouvait embrasser du regard la foule et les différents groupes qui s'étaient rassemblés ici sur ordre de leur Seigneur Poseidon. Le Sénat était présent dans son intégralité, les Généraux regroupés, et les hauts dignitaires patientaient. Ils savaient tous que cette journée marquerait une nouvelle ère, que celui qui allait s'avancer ici pour poser genou à terre devant Poséidon serait celui qui serait à la tête de l'Amirauté. L'Institution Atlante était une magnifique machine, et son pouvoir militaire dans son intégralité reposait entre les mains du Légat. Le Sénat lui-même n'avait pas son mot à dire quant aux choix militaires de l'Amirauté. Un tel pouvoir n'était donc pas quelque chose que l'on donnait à la légère. Il n'était pas un parfait inconnu, sans pour autant être un ancien Général. Mais sa famille était connue de tous, lui qui portait le nom de Merinita.
Et d'ici quelques instants, ce serait à lui de faire son entrée. Orpheus était prêt. Il réajustait déjà sa tenue de cérémonie lorsqu'un mouvement dans son dos attira son attention. Alors qu'il se retournait vers la personne qu'il avait perçu, sachant très bien de qui il s'agissait, un large sourire apparu sur son visage. Une jeune femme se dressait devant lui, une jeune femme qui lui ressemblait beaucoup : cette même chevelure argentée, le même regard azur, et une certaine fierté dans celui-ci. A sa ceinture, une arme qui semblait d'excellente facture. Elle aussi était richement vêtue, ses vêtements semblant faire écho à la tenue de cérémonie du Merinita. Elle fit mine de faire la révérence, ce qui déclencha le rire d'Orpheus.
- Mais à quoi joues tu, chère soeur ?
Elle se redressait, laissant alors apparaître un sourire espiègle, ce qui accentuait dans le même temps la cicatrice qu'elle portait sous l'oeil gauche. Puis elle s'approcha, jetant elle aussi un regard vers la foule amassée, foule qui n'avait pas conscience qu'elle était ainsi observée.
- Je profite que tu ne sois pas encore officiellement nommé pour te taquiner un peu. Et puis n'est-ce pas ainsi que le peuple doit saluer son Légat ? C'est ce que Père et Mère nous ont enseignés, après tout.
- Le peuple le doit, en effet. Mais toi, tu es ma soeur. Ma protectrice. Il se tût un instant, puis alors qu'il reportait son attention sur la scène, il poussa un bref soupir. Il allait devoir faire son entrée d'ici quelques secondes à peine. Il était impatient. Je compte sur toi pour être mes yeux et mes oreilles, Aurora. Car bientôt, je nagerai au milieu des requins et nous savons comment ils sont. Un Merinita se doit d'être fort. Bien... Il est temps.
Et alors qu'il amorçait sa descente, elle le retint d'un geste. Dans son regard, le doute fit son apparition. Elle s'était abstenue jusque là de lui faire part de ce qu'elle pensait de cette situation mais il connaissait sa soeur suffisamment pour la comprendre sans qu'elle n'ait besoin d'échanger de mots avec lui. Ces deux là étaient connectés par un lien psychique puissant. Ainsi sut-il ce qu'elle allait lui dire avant même qu'elle ne prononce les paroles. Il prit la main de cette dernière, lui adressant un petit sourire compatissant, coupant cette dernière dans son élan. - Ne t'inquiète pas. Il s'agit ici de la volonté de notre Empereur et nous devons nous en montrer digne. Je sais ce que tu penses, je sais aussi que tu désapprouves le sacrifice que je vais faire. Mais sache que je le fais de mon plein gré et qu'il est nécessaire. Vas, maintenant, et accomplis le devoir qui est le tien. Elle se figea sous l'injonction d'Orpheus. Elle opina du chef et s'écarta de son chemin, tandis qu'il reprenait sa marche pour rejoindre l'assemblée. Il n'avait pas voulu se montrer autoritaire ou froid, mais sa décision était prise depuis longtemps maintenant et il était déterminé à avancer, coûte que coûte. Aurora ne désapprouvait pas le fait qu'il devienne Légat : c'était un immense honneur après tout. Mais c'est ce qui allait suivre pour clore la cérémonie qui l'inquiétait. Car elle connaissait les desseins de son frère et savait ce qu'il allait offrir à Poséidon afin de lui prouver sa détermination. Un tel sacrifice marquerait certainement les esprits. Pour autant, était-ce nécessaire ? Pour lui, oui. Alors qu'il pénétrait enfin dans cette salle gigantesque, les regards se tournèrent vers lui. Les gardes formaient un chemin qui conduisait tout droit au trône de Poséidon. La pièce était magnifique, symbole de la puissance des Atlantes. Une salve d'applaudissements accueillit son entrée, faisant écho aux sentiments des hommes et des femmes présents en ce lieu. Les yeux braqués vers l'Empereur des mers, Orpheus n'entendait plus rien. Ni la musique qui accompagnait ses pas, ni les applaudissements qui emplissaient la salle. Seul Poséidon comptait, rien d'autre. Il prit le temps d'arriver face à lui, profitant de l'instant présent. Dans son regard apparaissait clairement sa dévotion, son admiration, pour celui qui siégeait en Maître absolu sur les Océans et les Mers. Il posa alors genou à terre, s'inclinant comme jamais il ne l'avait fait auparavant, saluant la divinité avec le respect qui lui était dû. Pour son Empereur, il était prêt à tout. Rien ne lui résisterait, il s'en assurerait. Poséidon se leva. La foule se tût. Dans la main de ce dernier, le bracelet d'Orichalque, marque des Légats. Orpheus savait que la scale de Polyphème n'existait plus. Mais cela lui importait peu, car le cosmos de Poséidon serait sa propre protection. Et ce bracelet concentrait le pouvoir de ce dernier. La suite se passa comme dans un rêve. Les paroles de son Seigneur. Les encouragements et félicitations de la foule. Au final, deux choses allaient marquer les esprits : le moment où Poséidon plaça le bracelet d'Orichalque à son avant-bras, symbole de son autorité et de sa bénédiction. Et le moment où il se leva, acceptant la charge qui était désormais la sienne, tout en s'adressant au Maître des lieux. Et à ceux présents en ce jour. Il claqua des doigts et sa soeur s'avança dans sa direction, portant un plateau richement décoré. Un linge s'y trouvait, ainsi qu'un étrange accessoire et une sorte de bandeau ouvragé. Une petite boîte en verre également. - J'accepte la charge et les responsabilités qui seront désormais les miennes. Je ne faillirai pas, Seigneur, et accomplirai la mission pour laquelle j'ai été élu. En gage de ma dévotion et de mon obéissance absolue, permettez-moi de vous offrir ceci. Il attrapa l'ustensile et sans l'ombre d'une hésitation, plongea ce dernier dans son orbite gauche, prélevant alors son oeil qu'il déposa précautionneusement dans la boite prévue à cet effet. La douleur était vive. Y avait-il eu des réactions ? Il n'en savait rien, accaparé qu'il l'était par son sacrifice et par la douleur qui lui obscurcissait l'esprit. Avec le linge, il épongea le sang, usant également de son cosmos pour faire cesser l'hémorragie. Puis attrapant le fameux bandeau, il le plaça sur sa tête, masquant désormais l'orbite vide. Beaucoup ne comprendrait pas la symbolique qui se cachait derrière ce sacrifice. Mais pour Orpheus, il s'agissait là d'un geste fort. Il s'inclina de nouveau devant Poséidon et se tourna vers la foule. Deux coups résonnèrent dans la pièce. Et tous saluèrent unanimement le nouveau Légat. Une nouvelle ère débutait sous l'égide de cet homme. Les Marinas allaient pouvoir avancer. Il se laissait deux ans. Deux ans pour sécuriser les frontières, renflouer les caisses. Marquer les esprits. Et ensuite, le Monde tremblerait. Et vous, qui êtes vous ? Age : 36
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[b]Sengoku Basara[/b] → [i]Motochika Chosokabe[/i] Quelle est votre expérience des forums RP : Un petit topo sur votre passé en termes de forums RP. N’hésitez pas à citer directement les sites sur lesquels vous êtes ou avez été. Si c'est votre premier, il n'y a pas de honte à avoir.
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