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 Samaël ¤ Centurion du Djinn

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SamaëlSamaëlArmure :
Cuirasse du Djinn

Statistiques
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Message Samaël ¤ Centurion du Djinn   Samaël ¤ Centurion du Djinn EmptyVen 1 Mai - 17:00
Samaël
Qui est-il ?


    Nom : Samaël
    Date de naissance : 2 Février 532
    Âge : 20 ans
    Sexe : Masculin
    Armure demandée : Cuirasse du Djinn


Comment est-il ?

    L’enfant est né dans une famille noble de Ctésiphon, chance pour lui car affublé d’une particularité qui lui aurait valu l’abandon s’il avait vu le jour dans un cadre plus modeste. Il était blanc, tout était blanc chez lui, même ses pupilles. Ses parents y virent là un signe, la naissance d’un être d’une pureté sans égale. Ses parents le prénommèrent alors Samaël pour célébrer son caractère angélique. Même ses cheveux étaient d’une blancheur presque divine, si bien qu’ils n’osaient pas les couper. C’est dans un cadre préservé qu’il grandit, surprotégé par ses parents qui le traitaient comme un prince. Son caractère collait parfaitement avec cela d’ailleurs, il était calme, passait ses journées à étudier et pratiquer divers arts. Il était notamment devenu un très bon pratiquant de Ney pour le plus grand bonheur de ses parents ; En somme ils formaient une petite famille parfaite. Le père, la mère, le fils, la fille. Il y avait aussi quelques serviteurs pour leur faire à manger et entretenir leur domaine. Une vie de rêve dans laquelle l’enfant évoluait dans la plénitude.

    Il devint un adulte, grand, fin, une longue chevelure immaculée, des yeux en fine amande, un regard perçant d’une grande pureté, un sourire droit, presque impassible. Il voguait entre musique et observation d’art, notamment de belles sculptures venant du monde entier qu’il aimait admirer. Il avait tout et pourtant ne demandait que peu, voir rien. Tout lui était dû selon les siens, ses parents craignant une colère divine s’il venaient à le contrarier. Mais cela n’arriva jamais, il était bien, n’avait jamais éprouvé de peine, de souffrance, se satisfaisant aisément de ce qu’il avait… c’est à dire beaucoup.

    Et pourtant vint la déchéance. Lorsque sa vie bascula, que son monde s’écroula et que l’enfer devint son quotidien, il ne changea guère. Enfin… De prime abord seulement. Car parfois il n’avait plus le choix que d’assouvir de viles pulsions. Il sombra dans l’errance et la folie pendant un temps, ne contrôlant plus rien… Mais petit à petit, il apprit à cohabiter avec ce qui s’emparait de lui. Il en était venu à se dire que cela devait être au plus profond de lui depuis toujours, que ce qui lui avait été donné jusqu’à présent ne pouvait être sans contrepartie. Alors il s’habitua, faisant abstraction de ses pires bassesses pour survivre, prenant peu à peu la main sur le monde qui était désormais sien. Etait-il pour autant le même ? Loin de là. Perdu il l’était, voguant entre plusieurs mondes, plusieurs états, ne sachant parfois plus qui il pouvait bien être. La confusion et le chaos était parfois son quotidien et pourtant il essayait toujours d’y apporter sa clarté.

    Tel était la son châtiment. Tant de pureté ne pouvait qu’engendrer, à un moment où à un autre, la turpitude.


Son Histoire

    - Samaël ! Samaël mon enfant ! Regarde ce que ton père a ramené ! Regarde donc cette magnifique trouvaille !

    Il était son bienfaiteur, comme toujours. Samaël rejoint alors son père dans la grande entrée de leur demeure d’un pas tranquille et calme, il semblait parfois flotter lorsqu’il marchait. Le maître de maison s’affairait pour dégager un peu de place alors que les porteurs déposaient au sol un objet semblant bien lourd, drapé d’un simple tissu blanc. L’enfant pur ne put que sourire, tant par la joie de voir de nouveau son géniteur après plusieurs jours d’absence que par l’excitation de la découverte prochaine.

    - Père ! Quel plaisir de vous revoir ! Votre voyage s’est passé sans encombre je l’espère, comment allez-vous ?

    - Je suis éreinté tu t’en doute, mais je suis habité par la grande hâte de te montrer un présent. Où sont donc nos femmes ?

    - Souhaites-tu que nous les attendions ?

    - Hum… Il semblait perplexe, regardant dans le vide un bref instant en manipulant sa courte barbe. Tant pis ! Elles n’auront pas la primeur mais… Elle pourront l’observer plus tard ! Profitons-en toi et moi.

    Après quelques minutes où les porteurs s’affairaient à placer l’objet à l’endroit qui lui était convenu, bien sur sans le dévoiler, le père et le fils s’installèrent sur des chaises, face à l’objet encore couvert. Les serviteurs prirent alors le relais et rapidement ils levèrent le voile sur le mystère qui régnait dans cette pièce. Ils s’effacèrent aussi vite qu’ils arrivèrent, laissant le plaisir aux deux hommes de la maison. Les yeux fins de Samaël s’ouvrirent alors comme jamais, le laissant totalement pantois alors que son père basculait sans cesse son regard entre son enfant et son cadeau, attendant la première réaction.

    Ils avaient face à eux ce qui semblait être une sculpture d’un noir profond, faite d’un métal ébène et de cuir teinté selon toute vraisemblance. Samaël se leva alors calmement avant de s’approcher de l’œuvre, sans un mot, pour mieux l’épier. Il voyait une grande flamme adossée à ce qui semblait être une cascade, le tout finement ciselé et entouré par une aile obscure. Le travail semblait à la fois grossier et précis, charnel et inerte. Il approcha alors sa main droite, tendant ses doigts fins pour effleurer la sculpture mais se ravisa, ravalant alors sa fascination pour se tourner finalement vers l’homme qui attendait derrière lui.

    - Père… Quelle splendeur ! Je crois bien n’avoir jamais pu observer une si belle œuvre jusqu’ici. Elle semble si… réelle ! On la jurerait vivante alors qu’elle ne bouge pas. Qui est son créateur ?

    - Haha, elle te plaît donc ! Tu m’en vois vraiment ravi ! Nous allons fêter cela ce soir alors, tous ensemble. Quant à son créateur… hum… avant de t’en dire plus, parle-moi donc de ce que tes yeux perçoivent veux-tu ? Tu as du observer cette flamme, ce cours d’eau et bien sûr cette aile décharnée. Mais que vois-tu ? Que vois-tu que tu ne devrais pas voir ?

    Un sourire de malice se dessinait sur le visage de l’ancien. Oh il avait donné là bien des indices déjà, mais il était sûr que son prodige vivant saurait déceler la nature de cette sculpture. Samaël quant à lui replongea son regard d’albe face à l’œuvre avec le plus grand des sérieux.

    - Eh bien… hum… J’y vois du feu bien sûr, de l’eau… Vous l’avez dit… Et… de l’air ? Est-ce là… la représentation d’un Djinn Père ?!

    - A en croire l’homme à qui je l’ai acheté, cela serait bien plus qu’une simple représentation. Oh tu sais comment sont les marchands pour vendre leur camelote. Il n’a pas voulu me dire qui était le créateur de cette œuvre car, selon lui, elle n’en avait aucun. Il s’agirait là de l’esprit d’un Djinn qui se serait condensé sous la forme de ce qui les représente le mieux !

    - Mais les Djinn ne sont pas de notre monde, nous ne pouvons les voir…

    - C’est bien pour cela, ses mots ne sont des fabulations destinées à faire vendre vois-tu. Cependant, même si nous ne connaîtrons pas son artisan, cette œuvre reste fascinante… Et j’aurai peine à croire que cela n’est pas ton cas.


    Ils se regardèrent un long moment, échangeant gratitude, respect, joie et amour par leurs minces expressions avant se se replonger dans l’admiration qui leur faisait face. Le soir vint alors, toute la famille s’était réunie dans la pièce pour dîner ensemble près de leur nouvelle acquisition, discutant autour de quelques légumes cuits dans une sauce et quelques légumineuses. Une ambiance des plus agréable, comme d’habitude dans cette résidence. Ils discutaient donc dans la bonne humeur, Samaël quant à lui ne cessai pas de regarder l’œuvre qui trônait non loin. Elle le captivait, si bien qu’au beau milieu du repas il se leva sans un mot, lentement, et se dirigea vers l’objet d’ébène. Ses proches le regardaient alors, l’interpellant même, seulement il ne semblait pas les entendre. Comme envoûté. Il s’agenouilla alors face à la statue avant de tendre une nouvelle fois la main vers elle, et du bout de son majeur il l’effleura.

    'Efrit


    Il faisait chaud. Il semblait même étouffer, comme si son visage était recouvert. Une odeur insoutenable emplissait l’air qu’il respirait. Un goût de sang et de chair mal cuite dans sa bouche. Sa vision était trouble. La première chose qu’il aperçut fut sa main gantée de noir qui semblait tenir un morceau de viande partiellement cuit. Il le lâcha alors, instinctivement, avant de porter son regard face à lui. Il y avait un grand feu dans l’âtre, celui qui se trouvait au centre de la pièce. Au dessus, embroché sur des morceaux de bois se trouvait un être démembré, carbonisé par endroits. Il la reconnu. Sa sœur. Les larmes commençaient à couler de ses yeux purs alors que son souffle était coupé. Il était là, immobile, en tailleur, couvert de noir, comprenant peut à peu ce qui lui faisait face. Puis vint le déclic, ce goût lui revint en arrière bouche et il réalisa une fraction de seconde avant de déglutir, manquant de s’étouffer entre les sanglots. Il lui fallut de longues secondes avant de réussir à se calmer. Il était là, à quatre pattes face au sol, contemplant ses mains et ses bras recouverts d’une épaisse armure sombre. Il reconnut alors certaines courbes, quelques motifs ça et là. Djinn. Il s’empressa de reculer comme il le put, tentant alors de retirer ce qui le recouvrait. Il commençait à tirer de ses maigres forces avant de ressentir comme un déchirement, une brûlure violente contre sa peau comme si cette dernière était collée à la matière. Il s’arrêta donc, hurlant de douleur. Continuant de pleurer, n’arrivant à prononcer que des syllabes presque inaudibles.

    Marid


    En état de choc, il resta immobile encore de longs instants avant de porter son regard autour de lui. A sa gauche. Il reconnut la longue robe finement décorée de sa mère, cette dernière semblait être penchée au dessus de l’abreuvoir. Il tenta de se relever pour la joindre, l’appelant alors qu’il finit par se déplacer en rampant. Mais elle ne se retournait pas. Arrivé à son niveau, s’agrippant au rebord pour le soulever et la voir, il s’effondra, ses forces l’abandonnèrent en l’apercevant la moitié haute de corps immergée, les bras flottants. Inerte. Dans l’esprit du jeune perse le chaos régnait, tout son monde s’effondrait pièce par pièce.

    Silf


    Il était là, adossé contre l’abreuvoir en pierre, le regard vide. Éteint. Le crépitement du feu couvrait le silence de cette nuit en apparence si calme. Samaël porta sa main tremblante a son visage, constatant alors que ce dernier était lui aussi recouvert, tel un casque. Il n’osa pas tenter de l’enlever. Bien que la douleur de son bras avait étrangement disparu, dans son esprit tourmenté elle était encore belle et bien présente. Parfois les maigres sanglots le faisaient sursauter brièvement. Il ne savait quoi faire. En relevant la tête, son casque se cogna contre la pierre, le choc le fit sortir de son état presque catatonique. Son regard se porta sur le porche à l’autre bout de la pièce ou un corps semblait être suspendu à une corde tenue par le lustre. La tunique qu’il portait désignait directement son père. Mais il n’y eu nulle réaction cette fois. Non pas qu’il estimait moins son père en son cœur, mais ce dernier était simplement un amas de miettes, ne servant qu’à propulser son sang.

    Iblis


    L’aube n’allait plus tarder quand le jeune homme se releva péniblement au milieu de ce carnage sans nom. Il avançait, âme en souffrance, à peine vivant. Il attrapa une draperie ocre sur un mur et se dirigea vers la sortie, sans même prêter attention aux corps de ses proches. Pas même un regard, tant le sien sembler regarder ailleurs, dans un monde qui n’était pas celui-ci. Dans les couloirs il y avait des traînées de sang qui menaient à un corps éventré, il ne le remarqua pas. Son instinct lui dictait de sortir de cet endroit maudit, sans penser sur l’instant que ce n’était pas le lieux, mais lui qui l’était. Il avançait dans les ténèbres, sans savoir où aller. Il quittait la vaste propriété sans se retourner, marchant d’un pas lourd, presque décharné. C’était là son ultime fois en cette demeure.

    Au petit matin, il s’était éloigné de Ctésiphon, traversant alors un petit village marchant qui se trouvait non loin de la capitale. Il ressemblait à un esprit drapé d’or, il ne le savait pas mais sur son casque se trouvaient deux grandes cornes difformes qui alertèrent les vendeurs, affairés à mettre en place leurs étales. « Al-Shaitan » « Iblis » entendit-il alors, avant que leurs cris ne s’éloignent. Un fantôme qui déambulait dans les rues, un être venu d’ailleurs. Avant de sortir de ce lieu il fut intercepté par une troupe de garde, ces derniers semblaient fébriles en apercevant cette grande ombre drapée de sable, lui ordonnant de s’arrêter. Ce qu’il ne fit pas. Ses pas semblaient dictés par une force qu’il ne contrôlait pas, quand bien même il n’avait qu’une envie : celle de s’arrêter. Celle de se faire prendre et tuer. Il n’en fut rien, car à peine les hommes armés l’eurent approché qu’il commencèrent à prendre feu, hurlant de douleur et courant pour tenter d’échapper à leur funeste destinée.

    Les jours passaient alors. Il avait tenté de se nourrir en trouvant des fruits, mais rien n’y faisait, il rendait la nourriture. Ce ne fut que lorsqu’il se jeta sur un pauvre animal et le fit cuire qu’il put se remplir l’estomac. Il continuait sa route, voguant vers un endroit qu’il ne connaissait pas… Certains jours ce n’étaient plus des animaux qui le rassasiaient, mais bel et bien des êtres humains. Paysans. Soldats. Femmes. Combien de temps dura son périple ? Difficile à dire, cependant la raison le regagnait un peu plus chaque jour, si bien qu’au détour d’une rivière il put retirer cette imposante armure qui le couvrait depuis des jours, voir des semaines. Il avait senti au fond de lui qu’il n’y aurait nul danger à le faire. Alors il se baigna, nu, les morceaux de cette cuirasse posés nonchalamment au bord de l’eau.

    Au bout de quelques mois d’errance, lorsqu’il arriva devant une citadelle inconnue, poussé par un appel lointain qui le guidait, il avait su regagner ses esprits. Du moins en partie. Il avait su accepter la fatalité de son existence, le fait que cette armure était désormais une part de lui, une part sombre, noire avec laquelle il allait devoir vivre chaque jours. Il ne prêtait plus attention à ses crimes, ses actes barbares qu’il commettait pour survivre, pour se nourrir, comme s’ils n’avaient jamais existé. Comme s’il ne les voyait pas. Ils n’étaient pas de ce monde.

    Il était Samaël, pur et simple.

    Il était Iblis, déchu et sans pitié.


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 29
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    [b]Final Fantasy VII[/b] → [i]Sephiroth[/i] est [b]Samaël[/b].
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    Comment avez-vous connu le forum : DC



Dernière édition par Samaël le Ven 1 Mai - 17:52, édité 1 fois
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MorriganMorriganArmure :
Cardinal de la Mort

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Samaël ¤ Centurion du Djinn G-rouge900/900Samaël ¤ Centurion du Djinn V-rouge  (900/900)
CC:
Samaël ¤ Centurion du Djinn G-jaune1800/1800Samaël ¤ Centurion du Djinn V-jaune  (1800/1800)
Message Re: Samaël ¤ Centurion du Djinn   Samaël ¤ Centurion du Djinn EmptyVen 1 Mai - 17:05
Sans surprise, tu as largement le niveau pour l'armure convoitée qui n'est définitivement pas un cadeau °_°.

Je te valide donc niveau 5 d'éveil (équivalent gold) pour la cuirasse Silver du Djinn ! Tes PC et XP te seront transmis une fois la MàJ Sysco' tombée. Bon RP parmi nous l'ami !
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Samaël ¤ Centurion du Djinn
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