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 Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]

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AlgebarAlgebarArmure :
Orion

Statistiques
HP:
Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] G-bleu1200/1200Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] V-bleu  (1200/1200)
CP:
Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] G-rouge750/750Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] V-rouge  (750/750)
CC:
Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] G-jaune1350/1350Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] V-jaune  (1350/1350)
Message Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]   Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] EmptyJeu 7 Mai - 22:43
Algebar d'Orion
Qui est-il ?
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    Nom : Algebar.
    Date de naissance : 22/23 novembre 535 (considéré comme né à cheval sur le Scorpion et le Sagittaire).
    Âge : Dix-sept.
    Sexe : Masculin.
    Armure demandée : Armure d'Argent d'Orion.


Comment est-il ?

    Algebar porte souvent sur le visage un air trop sérieux. L’expression de celui qui vient de passer presque dix années d’entraînement drastique sous les ordres d’un maître despotique. Ce n’est là certainement qu’une façade, cachant ses désirs plus profondément enfoui. Il sera donc au premier abord plutôt discret et laconique, trait partagé avec son maître. Pour cause le fait que ce dernier ait été tout le long de son enseignement le seul être humain avec qui il ait pu interagir. Ces longues années d’épreuves lui ont donc fait perdre le goût du contact avec d’autres êtres vivants. D’un naturel méfiant – son maître ne lui ayant pas vraiment enseigné le concept de confiance – il aura naturellement une tendance à la solitude, allant même parfois jusqu’à se changer en simple mépris de l’espèce humaine lorsque son humeur se fait plutôt sombre.

    S’il est une chose que son maître a su parfaitement lui apprendre par contre, c’est ce profond amour des mythes et des étoiles. S’il n’est pas à l’aise avec les hommes, Algebar nourrit un très grand respect pour les armures et ce qu’elles représentent. D’autant plus pour la sienne, pour laquelle il a sacrifié tant d’années, voire même voué sa vie ! Ce qui l’amène d’ailleurs à croire profondément en la fatalité, l’assimilant au caractère implacable du divin. De ce fait, Algebar est un être naturellement pragmatique.

    Tout cela cache cependant ce qu’il est profondément. Algebar est un jeune homme qui a par trop été privé de tout, afin de le rendre fidèle et obéissant. Cependant, il est à présent occupé d’une soif inextinguible de découverte, habité d’une profonde curiosité tant pour les choses que le monde qu’il aimerait parcourir. Son caractère clairement affirmé pourrait donc l’amener ultérieurement à certains soucis avec sa hiérarchie s’il advenait qu’il se retrouve une fois encore beaucoup trop bridé. Un grand potentiel, à raison de trouver l’équilibre entre le bon petit soldat et sa faim de nouveauté. Car s’il se canalise pour l’heure, il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il devienne un chien fou qui n’en fait qu’à sa tête.

    Physiquement, il porte parfaitement son prénom, Algebar signifiant « le Géant » en arabe (al Jabbâr). Approchant du mètre quatre-vingt-dix sans encore que sa croissance ne soit terminée, il possède également une musculature sèche coutumière des guerriers éveillés, sans toutefois dériver dans l’excès. Il porte de longs cheveux bruns, dont les extrémités rougeâtres reposent sur son échine, tandis que ses yeux s’éveillent d’une clarté ambrée. Depuis son retour au Sanctuaire, il est très rarement vu sans son armure.

    Silver Cloth d'Orion:


Son Histoire

    Point mythologique:

    Al Jabbâr

    « Les pêcheurs sont punis. Ainsi, le géant Orion a-t-il été aveuglé en représailles de ses méfaits.
    Mais les Dieux peuvent aussi accorder leur pardon, Hélios rendant la vue au pénitent.
    Toutefois, ils ne tolèrent pas l’arrogance, la sienne lui ayant valu la mort par l'aiguillon du Scorpion.
    Alors, soit toujours respectueux des Dieux, Algebar. Des Dieux et de leur implacable justice. »


    L’histoire d’Orion. Son sort face à la justice divine. Quand il y pense à présent, il a l’impression que ce sont là ses plus anciens souvenirs. Les plus nets tout du moins. Comme s’il n’avait eu d’existence auparavant. Rien jusqu’à sa cinquième année. Comme si tout ce qui avait précédé n’avait pas eu la moindre importance si bien que rien n’était parvenu à s’imprimer dans sa mémoire. Parfois, des rêves semblent vouloir lui indiquer sa vie d’avant, mais rien jamais ne reste d’autre que de maigres impressions. Il a fini par s’y faire.

    Ce qu’il sait par contre, c’est ce qu’on s’est évertué à lui inculquer, au sein de cet orphelinat de Rodorio, aux pieds du Sanctuaire. Il est Algebar, « le Géant ». Oh, pas au sens propre, facile de voir qu’il n’était pas physiquement beaucoup plus imposant que ses camarades, pas à l’époque du moins. Mais si ce nom lui a été donné, c’est parce qu’il est lié à sa destinée. Si Algebar veut dire le Géant, c’est aussi sous ce nom qu’est connue la constellation d’Orion. L’enfant est né à l’instant même où le Sagittaire succède au Scorpion. L’instant même où l'aiguillon menaçant fait place à l’arc, attribut du chasseur. Et ce alors qu’au firmament, Bételgeuse irradia comme rarement il avait été donné de la voir rayonner. C’est pour tout cela qu’Algebar a été considéré comme né sous cette étoile, et désigné comme le successeur du géant Orion. Un parcours qu’il ne s’était pas choisi, mais que l’on veillerait à lui faire adopter, qu’il le veuille ou non.

    L’on s’assura donc, jusqu’à ses sept ans, qu’il apprenne parfaitement l’histoire du géant qui eu le malheur de se considérer comme le plus grand chasseur de l’histoire. On lui narra ses échecs, ses victoires, et les enseignements qu’il y avait à en tirer. Heureusement, sa vie ne se limita pas qu’à cela, et il reçut majoritairement la même éducation que n’importe quel autre orphelin. Juste que le concernant, l’on ne manquait pas de lui faire étudier quelques mythes supplémentaires, tout en s’assurant qu’il les connaissait bien sur le bout des doigts. Jusqu’à ce qu’enfin, Algebar fut emmené au Sanctuaire, où il recevrait un tout autre type d’enseignement.

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    Il en avait forcément beaucoup entendu parler, de ce saint Sanctuaire sous lequel Rodorio reposait, ainsi que des Chevaliers qui le gardaient, et qui parfois même empruntaient les rues de son village. Discret, c’est sans un mot qu’il en fit la découverte, mais tâcha d’observer pour mieux comprendre ce nouvel environnement dans lequel il se trouva plongé. Rapidement, il dût se faire au nouveau rythme qu’on lui imposerait ici : les apprentis partant pour les obtentions les plus âpres se devaient d’être préparés un minimum en amont. Majoritairement un entraînement physique très rigoureux ainsi que de maigres bases quant à l’utilisation du Cosmos. Tous ici, de ce qu’il put entendre, y avait déjà été éveillés d’une manière ou d’une autre, même si Algebar n’avait aucune idée au départ de ce dont il pouvait s’agir… Même si une certaine impression de déjà-vu pouvait parfois le prendre…

    Quoi qu’il en soit, cela eut bien sûr le don de créer quelques jalousies. Plus souvent que des amitiés, malheureusement. Et le solitaire Algebar de le rester, préférant cela à entendre pour la centième fois combien il était injuste que certains travaillent dur pour obtenir le droit de prétendre un jour endosser une armure de bronze, alors que lui, l’on viendrait lui coller tout cru dans la bouche une armure d’argent, sous le simple prétexte qu’il était né au bon moment… Une injustice, oui. Sauf qu’à ses yeux, l’injustice était surtout que l’on en vienne à nier son abnégation dans l’entraînement et son travail acharné, justement dans le but de se rendre digne de ce à quoi il était voué. Ce que bien sûr, ses « camarades » se refusaient à voir et à admettre.

    Cependant, cette période n’avait pas vraiment vocation à perdurer. En effet, même si c’était déjà très difficile, cela n’était encore strictement rien en comparaison au « véritable entraînement ». Pour devenir un Saint d’Athéna, il fallait prouver en être capable, le mériter. Il se disait que beaucoup abandonnaient, bien avant la fin. Et dans ceux qui s’accrochaient, d’autres encore ne revenaient jamais. Ceux qui ne revenaient pas avaient-ils péris ? Pas difficile d’imaginer ce qu’en déduisaient une troupe de jeunes gens, entraînés dans une pareille rigueur. Pour sa part, Algebar refusait cependant de faire le tri entre réalité et simples rumeurs. Il préférait ne pas s’alarmer pas et attendre que son heure vienne. Voir quelle serait l’épreuve suivante, et faire de son mieux, comme toujours. Et depuis un moment déjà, il en connaissait le nom et la réputation : Andreas, Silver du Cerbère...

    Scorpion & Orion

    Il ne fut pas prévenu de quand cela allait arriver. Juste qu’un jour, il viendrait, et l’emmènerait. Que précédé de son exécrable réputation, le Saint d’Argent du Cerbère reviendrait au Sanctuaire. Qu’il repartirait avec un élève, mais que personne n’enviait le malheureux qui devrait s’entraîner avec cet Andreas, et que jusqu’ici, tous ceux qui avaient été sous ses ordres avaient échoués après quelques mois à peine. Ce que l’on disait du moins sans pourtant en avoir de preuves… car il fallait dire qu’aucun n’était revenu, en fait. Il se disait donc aussi, plutôt particulièrement à l’adresse d’Algebar, que « naître sous la bonne étoile » ne suffirait sans doute pas à revenir en un seul morceau.

    Et un jour, aussi simplement que cela, Andreas du Cerbère revint au Sanctuaire afin d’emmener le jeune Algebar. Il porté de longs cheveux argentés, lui descendant jusqu’aux reins. Plutôt élancé, dont les yeux bleus semblaient vouloir scruter au plus profond de l’âme dans le seul but de rendre un jugement emprunt de mépris. En vérité, il ne suffisait que d’un coup d’œil sur celui qui serait son maître désormais pour savoir qu’en effet, il n’usurpait pas sa réputation d’austérité. Et qu’en était-il du fait de ne pas juger un livre sur sa couverture ? Car en effet, c’était une erreur ici de le juger sur sa simple apparence. Il s’avéra encore pire que ce que l’on pouvait espérer.

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    La route fut longue. Et comme tout enfant, Algebar ne manquait pas de demander où il se faisait emmener, et pour combien de temps ils en auraient. Mais chacune de ses questions fut reçue soit par un regard glacial, soit par un pur silence qui l’était plus encore. Ce fut une marche longue et épuisante, des semaines durant. Mais sans s’adresser le moindre mot, sinon quelques ordres aboyés parfois, cela fut plus terrible encore, et parut rapidement des mois. Jusqu’à ce que finalement, ils parviennent dans une antique cité en ruines, et qu’Andreas rompe son long silence.
    - Nous voilà arrivés. Voici Hatra, et son enceinte sacrée. Ce fut la capitale d’un royaume puissant, finalement détruite et abandonnée. Nous n’irons pas plus loin. Soit tu repartiras d’ici en tant que digne chevalier d’Athéna, soit tu n’en repartiras jamais. Suis-je clair ?
    Algebar, se demandant bien ce que l’on pourrait attendre de lui dans un tel endroit, acquiesça alors simplement. Observant, dans l’expectative.
    - Cet endroit fut dédié à Shamash. Au coeur de cette enceinte sacrée se trouve ce que l’on appelle l’Enclos du Soleil. Shamash est ce Soleil, garant de justice et d’équité, car rien n’échappe à sa lumière.
    Je te soumets donc à partir de ce jour à son jugement. « L’Épreuve du Soleil » tu devras subir, dispersant les ténèbres, exposant en pleine lumière le mal et l’injustice. Le Soleil éclaire tout, voit tout, sans qu’il soit possible de lui cacher quoi que ce soit. Et c’est sous le plomb de son regard que tu seras forgé. Purifié. Sous cet œil implacable et brûlant, tu devras t’entraîner, chercher ta propre pitance, survivre tout simplement.
    Tu devras te soumettre, Algebar. Accepter la plus grande règle de l’Épreuve du Soleil : du lever au coucher de ce dernier, tu n’as le droit de t’en extraire. Il t’est interdit de te placer sous la moindre parcelle d’ombre… Accepte pleinement son jugement, car il n’est qu’ainsi que tu pourras te montrer assez digne.
    La panique qui semblait accaparer le cœur du jeune garçon ne sembla pas émouvoir son maître, qui poursuivit en aggravant la sentence encore.
    - Tu ne pourras compter que sur toi-même. Tu trouveras de l’eau dans cette direction. Quant à la nourriture, ce sera à toi de te débrouiller. Il t’est permis de sortir de l’Enclos du Soleil, tant que tu t’y trouves au lever et au coucher du Soleil. Si je ne t’y trouves pas, je t’abandonnerai définitivement ici… Tâche déjà de survivre d’ici mon retour !
    Dit-il alors avant de se retourner, laissant sa longue chevelure voleter au vent, et de disparaître ensuite à une vitesse qu’Algebar n’avait pu que rêver jusqu’ici.

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    Il fallut forcément un certain temps pour se remettre d’une pareille annonce. Mais Algebar n’avait pas une personnalité ayant tendance à s’apitoyer. Au contraire, il acceptait depuis longtemps, par la force des choses, le concept même de destinée. Et si c’était à ces règles qu’il lui fallait se plier pour accomplir la sienne et revêtir l’armure d’Orion, alors il n’y avait pas à tergiverser. L’apprenti se rendit alors compte assez rapidement que l’endroit n’était pas aussi désert qu’il semblait l’être. En dehors de l’enceinte sacrée, le reste de l’ancienne cité s’étendait, et parmi elle, une oasis – qu’Andreas avait tout de même pris la peine d’indiquer. Et avec elle, forcément, une vie animale à même de lui fournir assez de protéine pour subir la suite de son entraînement en solitaire.

    Ce n’était pas pour autant que cette vie put sembler plaisante en quoi que ce soit. Les affres du soleil étaient redoutables, et la sentence l’empêchant de profiter de la moindre ombre s’avéra très rapidement un terrible supplice. Sa peau brûla. Pela. Brûla à nouveau. Lui fit souffrir le martyr, et ce sans même compter les rafales de vent et le sable qu’elles projetaient immanquablement sur lui. Ce soleil implacable le rendait fou, à longueur de journée, et lui laissait de telles douleurs que même la nuit venue, il était incapable d’en oublier la morsure. Andreas ne revint pas. Ou du moins, Algebar ne fut jamais capable de percevoir quelconque signe de sa présence. Avait-il fauté sans s’en rendre compte ? Pourtant, il avait pris garde de ne jamais se trouver hors de l’Enclos du Soleil au lever du jour, ni au coucher du soleil. Fuit l’ombre comme la peste, et ce même si tout son être n’aspirait qu’à s’y reposer.

    Un temps, il pensa vraiment être livré à lui-même, seul ici à jamais, avec pour seul choix l’ermitage ou la mort. Jusqu’à ce jour fatidique… Sa santé mentale sombrait peu à peu. Si bien que son attention s’en ressentit. Ou bien même était-il en train de devenir fou, pour de bon ? L’observateur extérieur ne saurait jamais si le jeune garçon avait vu ce scorpion l’approcher, ou s’il préférait l’ignorer. L’animal l’approcha, l’escalada. Puis, après avoir remué un instant ses pinces, arma sa queue… Aucun mouvement d’Algebar, mais pourtant l’aiguillon vint à éclater, comme soudainement transpercé par un trait lumineux à peine perceptible. C’est ce qui fit finalement revenir l’aspirant à la réalité. D’un revers de la main, expédier la bestiole au loin. Mais il n’eut par contre pas le temps de chercher la source du tir que déjà, Andreas le clouait au mur.
    - Ca va ! Tout va bien, merci ! Merci de m’avoir sauvé. Sans le tuer en plus, pour que nous puissions continuer à nous chasser, comme dans l’histoire !
    Le jeune homme n’avait jamais vraiment été loquace. Mais il n’avait jamais été si seul non plus… Entre le choix de la solitude parmi la multitude, et se retrouver réellement seul au monde, la sensation et la manière dont cela affectait l’esprit était bien différente. D’autant plus qu’il était trop heureux de ne pas avoir été piqué, et donc de survivre un jour de plus. Il aurait pu continuer à débiter un flot de paroles sans discontinuer, juste pour le plaisir d’entendre une voix, ne serait-ce que la sienne. Mais il n’en eut pas l’occasion. Andreas lui flanqua alors une bonne correction, de laquelle Algebar ne chercha même pas à se défendre tant il se trouvait abasourdi d’une telle conclusion. « Peut-être que je vais tout de même mourir aujourd’hui, finalement » se laissa-t-il à penser avant que le passage à tabac ne s’achève.
    - Imbécile ! J’aurais dû ne pas intervenir, et te laisser mourir, si tu es stupide au point de baisser ta garde à ce point, en plus de croire que je lui ai laissé la vie sauve. Tu crois vraiment qu’il va pouvoir survivre à présent ? Non. Il mourra. C’est le lot de tous ceux qui sont trop faibles pour pouvoir chasser et se défendre seuls. C’est ce qui va t’arriver à toi aussi, si tu continues comme cela...
    Algebar tenta de se redresser, piqué au vif par ses remarques. Il avait fini par se laisser aller, en effet. Son poing s’éleva jusqu’au coin de ses lèvres, essuie le sang qui s’en écoule. Et tandis que ses yeux d’ambre observent son maître, sentant le sang battre lourdement dans l’une de ses paupières devenue lourde, il ne sut une nouvelle fois que lui répondre. Pour un peu, il eut l’impression d’être revenu au temps de leur voyage, d’Athènes à Hatra. Du Sanctuaire aux ruines. Une voix glaciale, impitoyable qui le domine et lui cloue le bec. Se remet debout. Effectue un pas sur le côté, afin que son pied sorte de l’ombre dans laquelle Andreas l’avait jeté. Ce dernier ne sembla pas s’inquiéter de cette petite incartade, sans doute que cela ne comptait pas si le Cerbère la provoquait lui-même.
    - Quand était la dernière fois où je suis venu te voir ?
    - Il y a… je dirais, hmm… six semaines, environ ?
    - Faux...
    Algebar avait été hésitant. Andreas, sec et cassant. Pourtant, il n’y eu pas de conséquence, pas de punition. Ce soir là, le Cerbère resta même avec lui. Alluma un feu, et partagea avec lui la gazelle qu’il avait chassé. La discussion ne fut pas des plus amicales, mais au moins pour une fois, discussion il y eut. Enfin… Andreas parla, et Algebar écouta, mais ce fut déjà cela de pris. Cela parti de l’ironie qu’il y avait à amputé l’aiguillon du scorpion avant l’aiguille écarlate du Scorpion… De là, il lui livra alors une bribe de sa vie. De son potentiel, ressenti par le Pope Bélisaire. Du respect voué à cet homme qui avait accepté de le prendre sous son aile. De faire de lui son élève, afin d’un jour pouvoir le remplacer en endossant l’armure d’Or du Scorpion. En profita pour faire mention de quelques conseils quant à la maîtrise du Cosmos. Algebar, avide, les nota mentalement, sans même se rendre compte qu’ils n’avaient pas été dispensés par hasard dans la conversation. Il remarqua par contre la contradiction dans cette histoire : Andreas avait été entraîné pour devenir le Scorpion, mais il n’était encore et toujours que Cerbère… Cela devait faire… sept ou huit ans que le Pope avait été nommé. Et donc, sept ou huit ans qu’un remplaçant lui était recherché. Quelque chose, forcément, avait cloché. Mais trop heureux de ce moment de répit, le jeune garçon n’en dit mot. Finit par s’endormir. Pour au petit matin se rendre compte de l’absence de son maître. Tout comme des restes du gibier, envolé. Son épreuve allait pouvoir se poursuivre.

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    Ce petit moment, comme hors du temps, était venu malgré tout lui offrir un second souffle. Certes, il avait été copieusement battu, mais la viande fraîche et parfaitement rôtie était venue lui regonfler le moral et le ressourcer. Les mois passèrent alors. Il s’habitua à la rigueur de son épreuve ; ou du moins la supportait-il un peu mieux, car sa pénibilité bien sûr ne s’en trouvait pas effacée. S’adaptant cependant mieux à la rigueur de l’endroit, il put enfin s’entraîner plus durement, et grâce aux conseils donnés par son maître, progresser enfin dans sa maîtrise de sa Cosmo-énergie. La concentrer, la relâcher. Faire éclater les atomes, comme s’ils n’étaient rien. Une reprise des bases, mais selon le spectre de ces nouvelles explications, plus détaillées, plus profondes, plus avancées. La manière et les mots que le Pope avait choisi afin de faire progresser un chevalier d’argent entrevu comme un potentiel successeur à l’Antarès.

    Et puis finalement, bien longtemps après, il l’entendit lui poser la question à laquelle il s’était bien préparé cette fois.
    - Alors, Algebar ? À quand remonte ma dernière visite ?
    - Cela fait deux cents soixante-dix-sept jours, mon maître.
    - Toujours pas. Ton épreuve continue… Dis-moi plutôt ce que tu as appris, ici. Qu’est-ce que tu as vu ?
    La suite de la soirée se déroula d’une manière similaire à leur dernière rencontre. Sauf que cette fois-ci, échange il y eut réellement. Algebar raconta ses progrès dans l’utilisation de son Cosmos, parla de ses longues méditations sous l’œil implacable du soleil. Ce qui ne provoqua aucune réaction chez son maître, mais après tout l’impétrant ne s’était pas attendu à des félicitations non plus. À la question de ce qu’il avait vu, il mentionna alors les temples, et les différentes représentations qu’il y avait vu. L’une d’entre elles avait particulièrement attiré son regard.
    - Je commence à comprendre pourquoi nous sommes ici. J’ai vu la représentation d’Orion a plusieurs reprises, à l’entrée des temples.
    - Orion ?
    - Heu… Oui. Barbu, armé d’un gourdin, avec un chien de chasse. C’est bien Orion !
    - Eh bien… celui que tu as vu était appelé par ceux qui ont construit cette cité « Nergal ». Il est un seigneur des Enfers, mais ici, surtout gardien des portes et des temples. C’est un chien de garde que tu as vu, et non un chien de chasse.
    Alors ainsi, il s’était bêtement trompé. Par manque de connaissance sur un peuple disparu qui avait vécu à des milliers de kilomètres de là où il avait grandi, et dont forcément il ne savait rien, mais… tout de même, ce n’en était pas moins une erreur. Il oublia alors. Écouta d’autres récits de son maître, cette fois sur les mythes et les étoiles. De la manière dont les Dieux, parfois, faisaient tout de même bien les choses. Il lui parla de choses nouvelles, et d’autres qu’il connaissait déjà parfaitement. De la rivalité mortelle entre Orion et le Scorpion, chacun au bout de la voûte céleste afin qu’ils ne puissent jamais se rattraper. De la proximité du Grand Chien et du Petit Chien avec Orion, représentant Sirius et Procyon, ses chiens de chasse, l’aidant à chasser éternellement les autres constellations alentours. Une conversation qui le passionna une fois de plus, mais le poids de ses journées l’endormit une fois de plus, pour que derechef il ne resta ni trace du maître ni du repas le matin venu.

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    Une période bien plus longue s’écoula encore sans nouvelles de son maître. Période au cours de laquelle il poussa encore son Cosmos, développant même une petite surprise pour le jour où Andreas repointerait le bout de son nez. Peut-être que cette fois, il parviendrait à arracher un compliment de ce maître trop sévère, qui l’abandonnait des mois durant avec un soleil de plomb pour seul juge ? Il se découvrit un tempérament de flamme, qu’il tenta malgré tout d’apaiser sous les doux flux de la méditation, dans laquelle il trouva un medium pour canaliser son énergie. C’est d’ailleurs en plein recueillement qu’Andreas revint enfin. Ainsi concentré, il le perçut avant qu’il puisse poser sa question cette fois-ci.
    - Quatre-cents huit jours que nous ne nous sommes pas adressés la parole. Deux années, jour pour jour, que nous sommes ici, à Hatra. Mais cela ne répond pas à la question que vous allez me poser. Il ne s’est pas écoulé un seul instant depuis votre dernière visite, mon maître. Car depuis que nous sommes ici, ce n’est pas seulement l’œil brûlant du soleil qui me juge, mais le vôtre tout autant.
    Un bruit de chaîne qui se fait entendre, tintant légèrement. Il ouvre les yeux, quittant pour de bon sa méditation, et se retourne sur l’origine de ce son. Algebar le voit alors. Il s’agit bien de son maître, oui, mais pour la première fois, il le voit dans son armure. Est-ce que le fait qu’il ait revêtu l’armure d’Argent de Cerbère était une bonne ou une mauvaise chose ? Est-ce qu’il allait le défier tout de suite dans un combat à mort dans lequel il n’avait aucune chance de gagner ? Ce serait un peu cliché tout de même, non ?
    - Suis-moi.
    L’ordre tombe, et il s’exécute. Le suit jusqu’à ce qu’il s’arrête auprès d’un temple de l’enceinte sacrée. Se poste devant un mur décoré de l’enceinte, une gravure représentant Shamash, le Dieu-Soleil dont il avait subit l’épreuve durant deux années.
    - Tu as presque réussi à prouver ta valeur. Il me reste une question à te poser : en te basant sur tes connaissances et ton expérience, est-ce qu’il est préférable d’user de force brute ou d’une précision mortelle ?
    Il pèse sa réflexion, jauge sa réponse. Assez évident d’établir un rapport avec la quête qu’il menait ici. Orion fut un chasseur remarquablement puissant. Et pourtant, alors qu’il se vantait de pouvoir conquérir l’intégralité du monde animal, il fut vaincu par la modeste piqûre d’un scorpion.
    - La précision mortelle. Comme votre maître vous l’a appris, n’est-ce pas ? Vous utilisiez la puissance brute, et il vous a enseigné la précision de l’Antarès !
    Simple supposition. Il avait bénéficié des mêmes conseils, mais qui n’incitaient pas spécialement dans cette direction. Pas plus qu’ils l’excluaient. Mais il avait vu l’aiguille écarlate en action, du moins la version d’Andreas. C’était ce dont ce dernier avait usé le jour où il avait désarmé le scorpion qui le menaçait. Et pourtant… Le Cerbère, à cette réponse, fit voler ses chaînes, et avec elles les boulets qui se trouvaient au bout. Une attaque brutale, une utilisation de la force sans mesure, venant démolir tout endroit qu’elle venait à toucher. Heureusement Algebar parvient à éviter de justesse, encore et encore. Avait-il vraiment fait de tels progrès ces deux dernières années, pour réussir à esquiver les attaques d’une chevalier d’Argent ? Ce ne fut que lorsqu’il se retrouva là où son maître s’était tenu au tout début de cette « affrontement » qu’il commença à comprendre. Comme s’il avait juste été mené, tenu par une laisse invisible pour qu’il se tienne enfin à l’endroit précis où Andreas avait voulu qu’il termine. Et là, le Cerbère frappa enfin à pleine vitesse. Les boulets partirent si vite qu’Algebar ne put que baisser la tête, plaçant ses bras croisés en bouclier, près à subir la puissance de cette offensive. Il n’en fut rien. Le mur derrière lui éclata en miettes par contre.
    - Prends cela comme une nouvelle leçon. Analyse et comprend ce qui vient de se dérouler. Fais vite, car cela ne fait que commencer… Passe cette porte à présent, c’est là que la suite t’attend.

    Chasse Infernale

    - Tu as réussi l’Épreuve du Soleil. Avec une telle préparation, je te juge désormais apte à passer à la suite. Assez digne et vertueux pour supporter le jugement du soleil, tu as désormais une maigre chance de survivre aux flammes de l’Enfer...
    Et dire que toute cette épreuve n’avait été qu’un test… C’est ce qu’Andreas venait de lui annoncer. Qu’il avait du tout d’abord se montrer digne du jugement du Soleil, et ainsi prouver qu’il était par assez vertueux avant de pouvoir espérer affronter… ces profondeurs ténébreuses qui s’engouffraient derrière lui. Il se dresse, se retourne vers la porte ainsi indiquée par son maître. Et plonge son regard dans les ténèbres, plus profondes marche après marche. Jusqu’où cela peut-il aller ? Aucune idée bien entendu. Il effectue un pas, un seul, et trébuche déjà, grimaçant. Une vive douleur dans le genou gauche, et maintenant qu’il y prend garde, il la voit enfin. Une fine perforation, traversant sa jambe de part en part. « Analyse et comprend », lui avait-il dit. Force brutale et précision mortelle, tout à la fois. La puissance dévastatrice l’avait placé exactement où Andreas l’avait voulu, avait focalisé son attention, afin que le piqûre puisse porter sans même qu’il ne s’en rende compte. Y avait-il vraiment à choisir ? Était-ce cela l’apprentissage ? Il nota mentalement, mais verrait à l’usage. Pour l’heure, il n’avait de toute façon encore aucune idée de ce qui pourrait l’attendre là, au bout de ces marches.

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    Les flammes de l’Enfer, avait dit Andreas. Si Algebar ne voyait aucune flamme dans cette profonde obscurité, il avait par contre un parfait avant-goût de l’Enfer, estimait-il. Si à la surface il bénéficiait d’une certaine tranquillité, ce n’était plus le cas désormais. Car à cette profondeur, il n’était plus seul. Oh, ce n’était pas du Cerbère dont il était question cette fois. Un gardien pourtant. Si ses yeux avaient fini par s’habituer à cette noirceur, il ne pouvait pour autant pas faire plus que vaguement discerner celui qui de toute évidence constituerait sa prochaine épreuve. La dernière, il l’espérait, mais après deux années à affronter le soleil pour s’entendre dire que cela n’était qu’une préparation, une mise en bouche, Algebar doutait que ce serait aussi simple que de terrasser un adversaire dans le noir.

    Pourtant, l’exercice n’était pas de tout repos. L’étage était bien assez grand pour qu’ils ne se croisent pas. Qu’Algebar puisse éviter l’autre tant qu’il le souhaitait. Et cela durait depuis un moment déjà, en effet. Incapable de compter les jours désormais qu’il ne voyait plus la course du soleil, mais rien qu’à son nombre de repas – il trouvait assez aisément eau et nourriture, comme si l’on s’assurait qu’il soit toujours parfaitement approvisionné – il pouvait deviner que plusieurs mois s’étaient écoulés. Le processus était souvent identique. Dès qu’il se rapprochait du centre de l’étage, il se faisait attaquer par cet animal. Ce qu’il pensait les premières fois. Difficile de croire qu’il s’agissait là d’un être humain. Se déplaçait brusquement, plus vite qu’Algebar ne pourrait riposter. Abattait sur lui sa plus pure brutalité. Et lorsqu’Algebar s’éloignait ou n’était plus capable de tenir debout, la créature le laissait. L’abandonnait, comme un chat se lassant d’une proie qui n’avait plus de répondant. Et lui devait subir cela, avec cette blessure au genou qui ne guérissait jamais.

    Au fil des semaines, au fil des mois, il retrouvait motivation et espoir. Puis se faisait terrasser à nouveau, et le cycle reprenait. Jusqu’à ce qu’il se décide à abandonner le peu qu’il avait encore… Pourquoi encore chercher à se fier à sa vue, alors même qu’il n’y voyait pas grand-chose, pour ne pas dire rien ? Pourquoi encore se fier à ce sens alors que de toute façon, il était incapable de lire les déplacements de son adversaire ? C’est ainsi qu’il nourrit un plan afin de prendre cette fois la victoire. Au début, Algebar se banda les yeux afin de s’assurer de n’être pas tenté. Ainsi, paupières closes, il apprit à évoluer dans cet endroit. S’y retrouver visuellement grâce à ce qu’il pouvait retracer mentalement plutôt que sur le peu que ses yeux pouvaient percevoir. Un temps d’adaptation certain, où il avait repris ses habitudes quant à la méditation, afin d’y concentrer son Cosmos. Et lorsqu’enfin il eut reconquît une véritable confiance en ses capacités, mit son plan à exécution.

    Approcher juste ce qu’il fallait. Percevoir les sons, et les mouvements par leurs simples vibrations. Chose impossible si l’on ne se fiait qu’à ses cinq sens, aussi dût-il s’élever au Sixième. Là, se contenter d’attendre le bon moment. Avoir confiance en ses capacités, son Cosmos. Le concentrer, se maîtriser, en contrôler le flux pour finalement le relâcher brutalement au moment et à l’endroit précis où son coup ferait mouche. Précision et puissance tout à la fois… Contact brutal, dévastant la poitrine de son adversaire. Comprenant dès l’impact que son cœur ne pourrait qu’exploser face à un tel afflux. Ce qu’Andreas lui confirma, lorsqu’il vint le féliciter...

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    - Qui était-il ?
    - L’un des sept Sibitti. Des esprits de la destruction servant le Roi Cramoisi.
    Le Roi Cramoisi… Algebar l’assimila à Nergal, mais Andreas n’utilisa jamais ce nom pour le désigner. Il en préférait d’autres… « l’époux de la reine d’en-bas » en était un, mais celui qu’il privilégiait très clairement était celui de « Roi Cramoisi », le Seigneur destructeur, associé à toute forme de mort violente… Il apprit donc ce soir là une part inédite du mythe de ce Roi Cramoisi. De même que le Cerbère lui inculqua que sa véritable épreuve serait donc d’affronter et de vaincre « Les Sept ». Qu’ils étaient éveillés au Cosmos eux aussi. Que plus il s’enfoncerait dans les entrailles de la terre, et plus ils seraient puissants, malins et résistants. Qu’il n’avait que sept années pour les vaincre tous, et que la première venait déjà de s’écouler…

    Sept années. Sept Sibitti. Sept épreuves différentes, dans sa lente descente aux Enfers où Orion chassait éternellement. Et une dernière chose, afin qu’il comprenne que bien sûr, rien ne serait facile.
    - Qu’as-tu pensé de Saïph ?
    - Saïph ? L’épée du géant ?
    Questionna-t-il avant de comprendre de quoi il s’agissait. Saïph était le nom donné aux trois étoiles qui forment l’épée d’Orion reposant contre sa jambe, près de son genou gauche… Algebar posa instinctivement la main sur ce genou, dont la blessure infligée un an plus tôt n’avait jamais guérie.
    - Tout cela serait trop simple si je te laissais y aller avec tes pleines capacités. Chaque Sibitti sera accompagné d’une nouvelle étoile. Voici Mintaka !
    Pas le temps de protester. Andreas s’était levé en parlant, et son déplacement si rapide qu’une fois de plus, il n’avait rien vu, lui rappelant le jour même où ils étaient arrivés à Hatra. Disparu, mais pas sans laisser un dernier présent, par cette fine perforation à sa hanche droite.

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    Au fil des années, Alnilam et Alnitak vinrent rejoindre Mintaka pour composer la ceinture du géant. Année après année, il s’enfonçait de plus en plus enfoncé dans les profondeurs, les ruines apparentes camouflant d’autres ruines, creusant bien plus profondément dans les entrailles de la terre, la chaleur s’y faisant bien plus insupportable et étouffante que tout ce qu’il avait pu affronter à la surface. De plus en plus puissant, maîtrisant de mieux en mieux ses capacités, mais aussi de plus en plus handicapé par les conditions et ses blessures. Si bien qu’il lui était impossible d’estimer de ses propres progrès.

    Chacune de ses épreuves était un supplice, un marathon où il devait parvenir à s’élever au-dessus d’un adversaire qui lui était supérieur. Chaque victoire était couronnée de la visite de son maître, lui dispensant de nouveaux récits desquels il devait tirer de nouveaux conseils sur la manière d’aborder son propre pouvoir. De le développer pour en tirer le maximum. Et c’est ainsi que cette année là, il parvint enfin à donner forme à son pouvoir. Un nouveau combat. Encore et toujours au royaume de l’obscurité. La différence majeure fut que cette fois, son ennemi l’affronta par les flammes, dont il ne parvenait pas à prédire les mouvements, quoi qu’il essaie. Condamné à être aveugle de plus, l’alternance entre le noir absolu et l’éclat des flammes ne lui permettant de s’adapter à rien, si facilement ébloui.

    « Si seulement ces flammes pouvaient brûler plus longuement ! »

    Voilà le mot d’ordre qui finit par peupler ses pensées. Jusqu’à ce qu’il sente très nettement ce feu brûler en lui. S’élever tout comme son Cosmos. Lorsqu’il laissa ce dernier se répandre avec toute la frustration accumulée, ce fut alors de véritables vagues de flammes qui vinrent entourer les deux antagonistes. Venant s’amasser plus particulièrement autour de sa cible, s’agglutiner pour créer chez lui une véritable panique. Ainsi, il devenait une cible facile. Visible et immobile. D’un seul coup, il l’acheva, et amèrement Algebar regretterait, venant pour la première fois de voir le visage d’une vie humaine qu’il arrachait. Comme pour le punir et l’affliger plus encore, une voix bien sûr ne tarda pas à résonner, annonciatrice de nouveaux malheurs.
    - Bellatrix !
    Sans prévenir cette fois. Le nom de la Guerrière prononcé, l’étoile correspondant à son épaule droite, alors que cette dernière était transpercée. Le mot semblait faible cependant. Foudroyé lui semblait mieux correspondre au niveau de douleur qu’il ressentit alors, dépassant tout ce qu’il avait connu jusque là. Et pourtant, il en avait déjà tant bavé…

    Si bien qu’Algebar se demanda combien de temps il tiendrait encore. Est-ce qu’il parviendrait à subir ce supplice jusqu’à la fin ? Est-ce que sa méditation réussirait à ce qu’il se domine, encore et toujours, pour ne pas chercher querelle à son maître, le conduisant alors à une mort certaine.

    Ce soir là, la discussion porta sur l’Antarès, dont il ne manquait pas de vanter les mérites. Le point d’orgue de la Scarlet Needle. Que chacune de ces piqûres visait à affaiblir et affliger son ennemi, en provoquant des douleurs telles qu’il n’était possible de les atteindre qu’en touchant des points très précis du corps humain. Mais cette fois-ci, trop usé mentalement, ne parvint pas à supporter ce laïus.
    - Pourquoi je devrais m’inspirer du Scorpion, hein ? Le Scorpion a littéralement tué Orion. « Connais ton ennemi », c’est bien beau, mais vous me demandez de DEVENIR mon ennemi ! Je suis désolé, mais je ne comprends pas. Orion est un chasseur. Mon Cosmos se change en flammes. Je n’ai rien à voir avec vos petites piqûres. C’est vous qui aviez été destiné au Scorpion, pas moi. Et je ne pourrais pas combler votre échec...
    Silencieusement, Andreas se releva. Et Algebar de se dire « ça y est, je suis mort. Voici mes dernières paroles sur cette terre. J’ai profité de mes derniers instants pour insulter un taré sanguinaire, ayez pitié de moi ». Mais le Cerbère se contenta de partir sans un mot. Son heure n’était sans doute pas encore venue.

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    Quelque part, les conseils devaient avoir portés. Tout son apprentissage reposait sur cette technique, ou tout du moins sur le concept même que Belisaire avait enseigné à Andreas : la puissance ne vaut que si elle est parfaitement maîtrisée. Ce vers quoi il concentra donc ses efforts, dans une manière aussi de demander pardon à son maître. Il ressentait quelque chose d’étrange à son endroit. Une certaine sourde colère qu’il ne pouvait plus nier, envers celui qu’il considérait comme un tortionnaire. Mais il voyait également autre chose en lui. Une certaine bienveillance, sèche et glaciale, mais néanmoins présente. Les repas qu’ils avaient partagé. Les mythes narrés, les étoiles observées, les conseils dispensés. À sa manière, Andreas avait veillé sur lui, plus que quiconque ne l’avait jamais fait. À sa manière, le Cerbère avait été son gardien, plus que personne ne l’avait jamais été. Ses parents l’avaient abandonnés. Andreas aussi. Mais ce dernier avait l’avantage de toujours revenir.

    Cette année-là, Algebar développa alors l’embryon de ce qui deviendrait son arcane majeure : la Crimson Arrow. Une flèche, comme il se devait pour un chasseur, et non une simple piqûre. Mais pourtant, l’inspiration demeurait incontestable. Mimant l’acte d’armer son arc, il créait ainsi une fine flèche de flammes condensées entre ses doigts. Lorsqu’il ouvrait ces derniers, la flèche partait, destructrice. Un dosage imparfait encore, provoquant une explosion de flammes au contact, mais sa mortelle efficacité fut suffisant pour se frayer un chemin jusqu’à l’étage du sixième Sibitti…

    Andreas ne fut pas là pour l’accueillir cette fois. Aussi, c’est seul et sans une nouvelle histoire qu’il dût franchir les marches à présent libres d’accès alors que leur gardien reposait à jamais. Une autre coutume fut brisée dès le bas des marches atteint. Habituellement, il n’était pas attaqué tant qu’il ne cherchait pas à entrer dans un certain périmètre. Ici, à peine descendu qu’il fut cueilli.
    - Rigel !
    Autre nouveauté, alors que ce Sibitti semblait être capable de parler. En sus d’user à la perfection de cette technique si souvent exploitée par Andreas…

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    Eschyle, né sous l’étoile de Rigel… Un aspirant tout comme lui. L’un de ceux qui n’étaient jamais revenus. Tout comme ceux qui avaient occupés les précédents étages, très certainement. Sa plus grande épreuve jusqu’alors. Il était trop facile, dans son état émotionnel, d’oublier que les Sibitti avaient forme humaine, tant qu’il parvenait à se convaincre qu’ils étaient des esprits démoniaques. Cela devenait impossible s’ils se mettaient à avoir un nom, et être capables de converser avec lui. Des échecs… Ils étaient tous les échecs d’Andreas du Cerbère. Mais la rédemption leur avait été promise. La liberté, et le droit de servir Athéna. Pour cela, tout ce dont ils avaient besoin, c’était de s’assurer qu’Algebar ne parvienne pas au terme de sa quête en sept années durant.

    Et Eschyle eut le mérite d’être un redoutable adversaire. Un guerrier digne de devenir chevalier, certainement. Il parvint à le dominer ainsi une année, puis une seconde… presque ! Rongeant peu à peu l’avance du prétendant. Il ne montra qu’une seule faiblesse, qui lui serait fatale… lorsque vaniteux et trop fier de sa puissance, il se vanta de pouvoir le terrasser lorsqu’il le voudrait, comme il le voudrait. Eschyle avait alors montré une ouverture, dans laquelle Algebar s’était engouffré. Une flèche d’une précision mortelle, parfaitement dosée. L’accomplissement de la Crimson Arrow. Ou comment une simple piqûre parvient à terrasser un géant...

    Roi Cramoisi

    Derechef, il n’eut de visite d’Andreas. Et pour cause… ce dernier l’attendait au bas des dernières marches. Trois ans qu’il ne l’avait plus vu. Mais il ne doutait pas que le Cerbère avait tout vu, tout suivi, connaissait le moindre de ses progrès.
    - Allons à l’essentiel. Betelgeuse, épaule gauche. Est-il prévu que je meurs en la recevant, comme pour les victimes du Scorpion recevant l’Antarès ? Ou bien aurais-je quand même le droit de prouver ma valeur en ce dernier étage...
    Celui-ci d’ailleurs était bien différent. Une pièce à peine assez vaste pour qu’un combat puisse s’y dérouler, alors que les précédents n’avaient jamais manqué d’espace. Et s’ils avaient été assaillis d’une chaleur étouffante, ce n’était rien en comparaison avec celle-ci, où il avait juste l’impression que sa peau allait fondre avant même le terme de cette discussion. Andreas ne répondit pas. En armure, il ne fit que décroiser les bras un instant. Largement de quoi lui envoyer cette septième piqûre, le projetant comme un fétu de paille en pleine tempête, l’envoyant se fracasser contre les marches qu’il venait à peine de descendre.
    - Tu n’es pas digne, toi non plus. Ton temps est presque écoulé, et te voilà à bout de force. Ta flamme est prête à s’éteindre, Algebar. Tu n’as été qu’une incroyable perte de temps.
    Ses yeux d’ambre, alors qu’il l’entendait prononcer sa fin, venaient alors de capter quelque chose. Une représentation de Nergal occupait le mur du fond. Aucun autre passage. Un cul de sac.

    Il resta alors un moment là, coi, à observer cette dernière vision. Des représentations de Nergal, il en avait vu quelques-unes à la surface et tout au long de son périple. Mais ce n’était qu’à présent que tous les récits s’emboîtèrent enfin dans son esprit. Nergal, le Roi Cramoisi. Le Seigneur des Enfers, représenté sous l’aspect d’un homme barbu, appuyé sur un gourdin. Représentation similaire à celle qu’on se faisait d’Orion, avait-il compris il y a longtemps déjà. Nergal, dont ses représentations coutumières en ces lieux en faisait un gardien des portes et des temples. Nergal, dont nombre de ses statues le montrait associé d’un chien, comme ici sur celle qui attirait son regard. Or, bien sûr, il avait également appris à bien connaître un certain chien se faisant lui aussi garde des portes, du sanctuaire de son maître… son maître, le Seigneur des Enfers…

    L’évidence le frappa tant et si bien que cela lui en donna le tournis. Se redressant d’un bond, il comprit où tout cela menait. Qui était le dernier Sibitti. Il laissa alors s’élever son Cosmos, tout ce qui lui en restait. L’élevait jusqu’à ses dernières limites, ses ultimes retranchements. Violemment, des flammes d’un rouge profond se répandirent autour de lui, tourbillonnant dans cette puissance nouvelle qui semblait l’occuper.
    - Tu connais la vie d’Orion. Tu sais que sa bêtise l’a aveuglé, mais que le soleil lui as rendu la vue.
    Tu connais sa perte. Tu sais que sa vanité l’a condamné, et que sa force légendaire a échoué face à un simple aiguillon mortel.
    Tu es maintenant face à la mort d’Orion, devenu simple pénitent aux Enfers, où il continue pourtant de chasser, comme tu l’as fait ces dernières années… Si tu veux aller le chercher, il te reste encore un esprit de la destruction à affronter et à vaincre. Prouve-moi que tu n’es pas un échec comme les autres. Prouve-moi que tu n’es pas un échec, comme moi.
    Il fit alors exploser son Cosmos, ses flammes cramoisies emplissant la pièce. Comme possédé par sa puissance, il arma son tir, mais ce fut une pleine salve qui parti à la rencontre du Cerbère. Certaines causant le chaos, mais six d’entre elles venant transpercer des points précis… Saïph, Mintaka, Alnilam, Alnitak, Bellatrix et Rigel. Andreas en fut projeté, écrasé contre la représentation de Nergal, pareillement frappé par ses Crimson Arrows.
    - Tu y es presque… le Septième Sens… Tu vas enfin y arriver...
    Mais Algebar ne le percevait déjà plus. Il n’y avait ni colère ni respect. Ni peine ni empathie. Sa propre cosmo-énergie s’emballait, et ses iris se peignaient de l’Univers. Son Cosmos alors atteignit son paroxysme, et toutes les flammes de la pièce furent happées, aspirées vers lui. En sa main gauche venait d’apparaître un arc de feu. Des sept plaies sur son corps émanaient des volutes de fumées, comme si les sceaux qui avaient contenus sa puissance avaient cédés face à ce stade nouveau qu’il venait d’atteindre. D’elles provinrent alors d’autres flammes qui se catalysèrent en une flèche incandescente, qu’il arma de sa dextre.

    Crimson King !


    Tant le Cerbère que Nergal avaient gardé cette porte, qu’il viendrait ouvrir de la seule manière qui lui avait été enseignée : en s’en montrant digne ! Toute sa puissance soudainement relâchée en la précision d’un unique trait cramoisi frappa Andreas de plein fouet. Betelgeuse, son étoile. Terrassé, abattu, le corps du Cerbère se fracassa, et fit éclater la représentation du Roi Cramoisi. Une vive lumière au-delà éclata alors, et sembla avaler et se nourrir de ses flammes. Alors, pour la première fois, il vit l’armure d’Orion, resplendissante.

    Celle-ci le reconnu comme son légitime porteur, et vint alors pour le revêtir. Pour la première fois de son existence, il eut l’impression qu’il n’était plus seul, alors même qu’il venait de prendre la vie de la seule personne ayant jamais réellement compté à ses yeux. Pourtant, il se sentit plus vivant que jamais, que son existence était plus complète, qu’elle avait atteint son but. Bonheur éphémère, alors que les ruines dans lesquelles ils se trouvent se mettent à vrombir. Comme si l’intégrité de la structure ne pourrait plus soutenir les différents étages composant cette descente infernale. Des éboulements ça et là se faisaient annonciateurs du drame qui ne tarderait pas à se produire ici, l’obligeant à fuir sans emporter le corps de celui qui fut son maître.

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    Son voyage de retour vers le Sanctuaire prit un temps certain, mais au moins n’y avait-il pas d’urgence. Ce temps, il le mettrait à profit afin de panser ses plaies et ses peines. De méditer sur ces longues années où il n’avait rien connu d’autre que les ruines d’Hatra et les histoires d’Andreas du Cerbère. Un microcosme où il avait été maintenu le temps de son rigoureux entraînement, et qui commençait à peine à se fissurer. S’il évita les concentrations humaines, il n’en demeura pas moins qu’il observait désormais le monde avec un œil nouveau, bien différent de celui, inquiet, avec lequel il avait effectué le chemin aller. La Grèce. Athènes, et son Sanctuaire. Tout aurait bien changé depuis son départ sans doute, mais cela ne l’affectait pas vraiment. Au contraire, Algebar en ressentait une certaine excitation. Si les choses avaient changé, cela voulait dire qu’il aurait de nouvelles découvertes à faire.

    Y resterait-il seulement quelques-uns de ses anciens « camarades » qu’il pourrait se faire un plaisir d’étonner ? Pas certain. Mais il était sûr que le premier véritablement étonnement lié à son retour proviendrait de lui, lorsque l’on viendrait lui annoncer que l’armure d’Argent du Cerbère était rentrée, seule, il y a bien des semaines déjà… et dans un très sale état !

    Citation :
    Note hRP : désolé si le combat contre Eschyle peut paraître un peu expéditif, voir bâclé, mais je préférais me garder l’option ouverte pour le jouer en chronique solo ou en flashback au gré de mes RPs. Et puis… oui, je me suis aussi dit que ça commençait à faire vachement long, et qu’il était temps d’abréger. Un combat de deux ans à ce stade de la prés’, c’était grave la flemme, je dois avouer ! XD J’espère en tout cas que la lecture était pas trop indigeste, et même parfois plaisante ! o/


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : Comme dirait mon MJ : "tu sais pas !"
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    [b]Touken Ranbu[/b] → [i]Ookurikara[/i] est [b]Algebar[/b].
    Quelle est votre expérience des forums RP : Plutôt bonne ! °_°
    Comment avez-vous connu le forum : Je suis celui qui devait avoir des liens avec les persos d'Orpheus, mais il a décidé au dernier moment qu'en fait, il m'aimait plus !



Dernière édition par Algebar le Jeu 21 Mai - 4:12, édité 11 fois
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RymeRymeArmure :
Armure du Lion

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Message Re: Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]   Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] EmptyJeu 7 Mai - 22:48
Si je ne me trompe pas, il s'agit d'Ookurikara de Touken Ranbu pour ton avatar.

Cela étant dit, bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche, choix d'armure intéressant !
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MehryMehryArmure :
Armure de l'Ophiuchus

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Message Re: Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]   Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] EmptyJeu 7 Mai - 22:56
Oui, c'est bien Ookurikara.

Bienvenue à toi, Algebar, et courage pour la rédaction de ta fiche de présentation !
Au plaisir de te lire plus tard !
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Message Re: Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]   Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] EmptyJeu 7 Mai - 22:58
Merci Ryme, j'aurais jamais trouvé, le fanart lui donne tellement une autre allure... Édité donc !
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Message Re: Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]   Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] EmptyJeu 7 Mai - 23:11
Bienvenue !
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AlgebarAlgebarArmure :
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Message Re: Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]   Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] EmptyJeu 21 Mai - 4:12
Présentation terminée. Courage pour la lecture, et merci d'avance pour le temps accordé à celle-ci ! Wink
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Message Re: Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée]   Algebar - Silver Saint d'Orion [terminée] EmptyJeu 21 Mai - 12:19
J'ai beaucoup aimé ta pres'. C'est très intéressant à lire cette structuration autour du mythe d'Orion et le développement de l'entraînement. Le jugement du soleil particulièrement, qui doit être particulièrement infâme à vivre. J'espère juste qu'il sera pas trop gênant vis à vis de sa hiérarchie, sinon il risque de retourner dans les caves sombres pleines de microbes, mais je dis ça comme ça ! Je valide ça éveil 5 Wink
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