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 Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]

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NebuNebuArmure :
Chevalier du Bélier

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Message Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]   Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée] EmptyDim 10 Mai - 21:31
Nebu
Qui est-il ?
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    Nom : Nebu.
    Date de naissance : 31 Mars 518
    Âge : 34 ans
    Sexe : Masculin.
    Armure demandée : Armure d'Or du Bélier.


Comment est-il ?

La Barque Mesektet ... Un navire divin, voyageant sur des eaux étranges. Dangereuses. Il la voit, en ce moment. Il en voit les passagers. L'aura solaire, qui attend sa renaissance, bercée par les eaux noires du Douât. L'aura du Passeur, contrôle le mouvement, parfois chancelant, de la barque. L'aura du Serpent, rampant, insidieux. Qui frappe, parfois, de son corps ophidien, le bois divin. Et leurs auras, à eux. À ceux qui protègent. À ceux qui portent.

Et son aura. À lui. L'homme à la proue. Une aura qui se disperse. Pour laisser place à la chair. Une peau au teint naturellement hâlée. Une silhouette haute d'un mètre quatre-vingt-cinq, finement ouvragée.
Il la voit. Une musculature entretenue avec un certain goût pour l'harmonie. Une musculature décorée, de plusieurs marques. D'un rouge rappelant le henné, ces tatouages laissent échapper une légère palpitation. Un léger frémissement, rouge. Qui disparaît – tout comme certaines scarifications – sous de légères étoffes de lin. Un habillement traditionnel, composé d'un Chendjit et d'une tunique, aux couleurs pâles.

Une silhouette douce. Puissante. Qui se tient à la proue. Une silhouette armée, d'un sceptre Ouas. Une silhouette divine ? Ou juste onirique ?

Car cette vision n'est finalement qu'une image. Qui se répète, encore et toujours. Chaque nuit. Dans chaque esprit. Dans le sien. Il la voit. Non. Il la ressent. Et la vit. Mais cette silhouette est toujours là. À la proue. Une silhouette douce. Puissante. Humaine. Mais au visage figé. Déformé. Séthien. Car c'est bien lui qui dans cette vision domine les eaux noires. C'est bien lui qui, sous les ordres d'une voix autoritaire, profonde, se prépare. Car les mouvements se font de plus en plus présents.

Et il est le seul, dans cette épreuve, à pouvoir les comprendre. À les percevoir. Ces remous. Violemment, la créature ophidienne s'élève, tentant un premier assaut. Le crochet vient cogner l'arme divine. Il tremble. Il aime ça. Celui qui tient l'arme.
Ça le fait frissonner. De plaisir. Comme tant de choses. Comme tant de plaisir que l'hédoniste peut chercher. Pourquoi ? Pourquoi pense-t-il à ça, en ce moment-même ?

La barque chavire un instant. Un petit claquement de langue résonne de la part de l'homme. Qui fait tourner l'arme alors qu'il observe la masse noire, aux yeux de lune. Une nouvelle attaque, qu'il esquive. Mais les écailles, aussi coupantes que des rasoirs, dressées, viennent détériorer la tenue. Cicatrices. Il n'a pas besoin de les voir pour connaître leurs existences. Dont les trois plus terribles. Une au niveau de son cœur. Certaines dans son dos. Et celle qu'il souhaite caresser, là, en ce moment-même. Sans pouvoir le faire. Car ce n'est pas son visage. La gueule chimérique, mythologique, de l'animal séthien. Qui cache, ce qu'il est. Vraiment.

Et qui cache cette cicatrice, contre sa gorge. Qui aurait pu le tuer. Qui a failli le tuer.

Une odeur de myrrhe et d'opium vient caresser ses narines, alors que le sang coule d'une nouvelle blessure. Ah qu'il est bon de rêver. Le sang n'a pas le goût de l'acier. La mort possède l'odeur de la tranquillité. Une motivation supplémentaire. Peut-être est-ce pour cela qu'Il se battait. C'est en tout cas ainsi qu'il l'imagine. Car qu'importe le Chaos ... tant qu'un terrain de jeu existe pour celui-ci. Tant qu'ils sont capables ... de se divertir. Encore. Un peu. Juste un peu. Comme si la vie n'était qu'une bougie, prête à s'éteindre.

Les crochets du Sceptre s'enfoncent. Après une danse mortelle, après de nombreuses blessures ... l'arme s'enfonce dans le palais de la créature, après avoir fissuré le crochet gauche du Serpent. L'arme, d'ébène et d'or, s'enfonce plus profondément. Il appuie, de toutes ses forces.

Et le sang coule. S'extirpe, avec violence. Pour venir toucher son visage monstrueux. Pour le corrompre, comme le ferait un acide. La gueule fond. Dévoilant qu'elle n'est aucunement de chair, mais bien de bois. Et que derrière brille une lueur abyssale. Une lueur qui se perd dans le regard argenté du serpent. Qui s'y perd. Tandis que la vision vient à se fissurer, lentement. À se dissoudre ...

***

La barque devient un lit. L'eau devient la pierre d'une maison. L'air noir et froid du Douât se transforme en une brise matinale, chaude ... accompagnée de l'odeur de myrrhe.

Ses yeux noirs viennent chercher la lumière du Soleil Renaissant. Un léger sourire amusé se pose sur ses lèvres. Non, il ne se termine pas au bon moment. Car empaler Apophis ne signifie pas le vaincre définitivement. Il ne signifie pas que le voyage se termine. Les dernières épreuves du Soleil attendent.

Redressant sa silhouette entretenue – remercions une hygiène de vie qui s'impose, malgré certains choix discutables concernant ses mœurs –, il observe un instant les tatouages au henné, ouvrant et fermant sa main. Qu'il vient passer dans ses cheveux, avec sa jumelle. Pour attraper les longues mèches, à la couleur de l'ébène. Pour les attacher, grossièrement, pour le moment. Il prendra, tout à l'heure, le temps de cela. De préparer cette tignasse ondulée pour qu'elle soit présentable. Tout comme il doit l'être.

Car ce monde est celui des apparences.

Un mouvement vient s'accrocher à sa fenêtre. Haussant doucement un sourcil, l'éphèbe trentenaire quitte sa couche, son corps – décoré des mêmes marques et scarifications possédées par son reflet onirique – avançant jusqu'à l'épervier qui semble attendre quelque chose. Ouvrant un petit coffret, il lui lance alors de quoi rassasié sa faim. Et de quoi le payer, surtout. Car ce n'est qu'après ce geste qu'il récupère le message accroché à sa patte, l'autour restant encore un peu, frappant un coup unique le coffret avec son bec.

« Que me veut ta maîtresse ? » Quelque chose. Elle veut quelque chose. Comme toutes les personnes qui le contact et ce depuis presque deux décennies. Depuis qu'il a gagné son nom, depuis qu'il a commencé à voyager avec Lui, son grand frère – n'avait-il pas un rôle de père, parfois ? - il ne fait que ça : apporter certaines … réponses. Et celles-ci peuvent prendre tant de forme qu'il est impossible pour lui de s'ennuyer.

Non. Tout ceci est parfaitement amusant.

Elle veut quelque chose, donc. Cette femme de Thèbes. Notable affiliée à la gouvernance de la ville. Une égyptienne de souche ? Non. À sa différence. Mais il n'y a guère d'importance. Au fil des années, il a su créer des liens, avec les autres. Qu'importe leurs origines. Tant qu'ils faisaient bouger des choses. Tant qu'ils utilisaient ses services. « Quelle tenue vais-je devoir enfiler ? » L'apparence compte. Elle porte un visage.

Des étoffes, dorées et noires, recouvrent le Marchand ou l'Érudit qu'il a pu être.
Des tuniques plus simples, plus pratiques, recouvrent la peau du Nomade ou de l'Ombre, qu'il était.
Souvent, la cicatrice est visible. Contre sa gorge. Souvent, il la caresse, comme en ce moment.

Plusieurs noms. Mais un seul qu'il aime, réellement. Celui que lui a donné son frère. Nebu. Plusieurs visages. Mais un seul qui compte, réellement.
Nebu.

Qui, qu'importe le vêtement, qu'importe son actuelle nudité, reste toujours ceci. Un limier. Une sentinelle. Comme le représente le pendentif qui trône autour de son cou. Savant mélange de bois et d'électrum, prenant la forme d'un canidé chimérique.

La Sentinelle. La masse obscure, protégeant une vive lumière. C'est ce qu'il faut, parfois.
Qu'importe la méthode.

La seule loyauté qu'il arrive à ressentir dans ce monde de plaisir. Car il en a besoin. Une perle de lumière qui lui permet de ne pas s'oublier, totalement, définitivement, aux mœurs légères. Celle qui lui permet de sortir d'une transe offerte par quelques herbes particulières, sans en vouloir, encore. Une lumière qui lui permet de ne pas sombrer dans la Noirceur d'Apophis. De rester dans l'ombre de Set.
Un dieu qui lentement tombe. Dans l'oubli. Recouvert par le désert. Recouvert par les pas de chaque empire, de chaque conquérant. De bons clients et clientes. De bonnes ressources. De bonnes informations. À vendre. À acheter.

Qu'importe le Panthéon – car l'Égypte en a vu beaucoup, du polythéisme de sa propre culture aux sinueux mouvements réalisés par les fidèles du Dieu Unique – l'Ombre de Set existe. Sous un autre nom. Sous une autre forme.
Une ombre. Qui peut protéger. Qui doit protéger. Car elle reconnaît le pire. Et peut parler la même langue.

Son sourire s'étire, un peu plus en suivant des yeux les phrases. C'est donc le sang qui coulera aujourd'hui.
Le sang et le vin.

Un bien belle journée commence. Comme tant d'autres.

Son Histoire


Du vin. C'est ce qu'il aurait dû apprécier lors de cette journée particulière. La production d'un des meilleurs exploitant, à n'en pas douter.
Ce n'est pourtant que le sang dont il a pu voir la couleur – aux nuances proches, mais guère identique. Un sang qui appartenait à l'ennemi d'une notable. La même personne avec laquelle il aurait dû partager cette coupe – et, dans le meilleur des mondes, une couche – avec l'une des belles de Thèbes.

Mais, les dames de Thèbes n'apprécient guère les retards. Alors, lorsqu'il s'est mis à suivre, ce grand gaillard à la tignasse claire et à la peau de sable, il se doutait d'une unique chose : il sera important de nouveau vendre ses charmes et ses talents à cette cliente. Mais l'aventure qui consiste à suivre une silhouette imposante, dans des rues et hors des murs d'une cité. L'idée que cette silhouette soit l'origine d'un sentiment de déjà-vu. L'idée qu'il en soit un. L'un des Saints qu'il aurait pu être, mais qu'il n'a fini par ne pas être, selon le plan imaginé par son propre mentor ... Oui, cette idée d'aventure est bien aguichante que la présence d'une notable de l'antique capitale devenue simple cité.

Ce genre d'initiative, il est habitué à les suivre. Et à en subir les conséquences. N'est-ce pas ainsi qu'il a rencontré Basile ? Maître. Supérieur. Grand frère. Surtout cela, oui. Grand frère. Même s'il était vieux. Bien plus vieux – le gamin qu'il était, du haut de ses 13 ans, avait même ressenti le besoin de lui demander comment il avait fait pour survivre autant. Un coup sur le sommet du crâne lui avait appris qu'il n'était pas si près de la décrépitude. C'est vrai, à l'époque il était encore doté d'une certaine force, plus que ses cheveux grisonnants ne laissaient l'imaginer.

Mais le Temps fait son œuvre, naturellement – ou pas. Enfin, ce n'est guère le moment de penser à ce genre de choses ...

Quoique l'instant semblait pourtant bien choisi. Car cette rencontre avait été accompagnée de l'étreindre froide du Chacal. S'il ne peut dire combien de temps cela a duré – une discussion peut en perdre plus d'un –, il est certain de ce fait. Anubis rôdait, attentif. À l'âme d'une personne. Du moins, si l'on croit en ces vieilles traditions. Il y croit. Lui. Pas à l'image d'un dévot, certes. Mais comme une certaine philosophie de vie. Il y a des choses à conserver. D'autres à supprimer.
Une rencontre, qui s'est terminée par le départ de cet homme, Airôth. De ce Saint, à la Constellation forte. Le Taureau. Un symbole fort, oui. Une image qui apparaissait – aux côtés d'autres bovidés – dans ce panthéon brisé. Et il est maintenant dans cet environnement. Esseulé.

Et il se souvient. Qu'il aurait pu en porter une, lui aussi. Une Armure d'Or ? Non, il ne s'en voyait pas un porteur. Pas après avoir pu observer cet homme. Mais il aurait pu en porter une, lui aussi. Peut-être. Peut-être, oui, aurait-il pu porter une forme étrange, à l'aspect métallique ? Basile en portait une. Du moins, scellée dans sa lourde boîte. Une armure qu'il qualifiait de fiable, mais faible, comparé à d'autres. Mais qu'il n'avait besoin que de ça.

Oui. Il aurait pu. Mais non. Il n'a pas eu à le faire, malgré l'entraînement. Malgré l'entraînement mental qu'il continue d'effectuer. Car ce n'était pas son rôle et qu'il était préférable qu'il continue, maintenant, la chose pour laquelle il était doué. Travailler dans l'ombre ...
Ce qui ne l'avait pas dérangé. Ce qui ne le dérangerait pas, encore. S'il n'avait pas ça. Cette question qu'il se pose, tout simplement. N'est-ce pas un possible chemin qui se dessine à travers le Désert Rouge ?

Un sourire. Alors qu'il croit percevoir un grognement. Pas celui du chacal. Non, le charognard a déjà récupéré son butin. Il en est conscient, il le sait. Plutôt ... le grognement d'un chien errant. Une forme qui rampe entre deux piliers en ruine. Une forme qu'il ne pourrait considérer comme réelle. Qu'il ne veut guère considérer comme réelle. Un grognement qu'il entend, pourtant. Qu'il croit entendre, poussé par le vent.

Il hausse alors légèrement les épaules, ses doigts venant caresser les courts poils qui composent sa moustache. Un soupire, léger. « Que disait-il déjà ... ? » Il avance, légèrement. Dans la direction prise par l'homme enveloppé du manteau de Râ. Alors qu'il se sent une dernière fois épiée. Par ce chien errant, à la réalité toute relative. Il s'arrête, un instant. « Ah, oui. » Il en vient à claquer dans ses mains, l'écho résonnant dans ces ruines ...

L'immobilisme est le pire châtiment qui puisse être porté par ce monde. Pourtant, il est parfois essentiel de comprendre à quel moment tu dois ralentir le pas de ton corps ... pour que ton esprit, lui, rejoigne de nouveaux territoires.

***

Caressant doucement la cicatrice contre sa gorge, l'homme observe d'un coup d'œil discret l'extérieur de la cabine, alors que la lune domine le ciel méditerranéen. Lentement, la vapeur vient caresser ses narines, tendant à l'arracher à cette réalité. Pour le pousser dans une rêverie artificielle.
Ses doigts se perdent dans la fourrure de l'animal séthien, allongé à ses côtés. Premier résultat de cette prise – attentive et quasi religieuse – de toxine. Si son corps a bien subi un entraînement des plus strict – tout comme son esprit – il n'en reste pas moins un être humain. Fragile. Alors, oui. Il est attentif. Juste ce qu'il faut. Pour voyager. À sa façon.

Alors qu'il le fait déjà, tandis qu'il sent la douce présence des vagues contre la coque du navire. Il voyage, oui. Actuellement sur les eaux de Mare Nostrum – quels égocentriques, ces Romains –, l'éphèbe de la Haute-Égypte a pourtant commencé son périple – le mot semble si fort lorsqu'il résonne dans son esprit – par une remontée du Nil. Du Sud, vers le Nord. Poursuivre la Lumière laissée par le Taureau.

Car la destination de cet homme était bien le Nord, il en était certain. Pas grâce à de quelconques dons de prédiction, mais bien par l'apprentissage. Qu'importe cette énergie – le cosmos, c'est ainsi qu'elle s'appelle, non ? - sans l'apprentissage, l'observation, tout ceci n'était qu'une brise, incapable de briser une simple branche de roseau.

Basile. Encore lui. Malgré la rêverie, il le revoit. Lui et ses yeux d'acier. Et il se souvient de cette curiosité. Qui l'avait guidé. Qui l'avait toujours guidé – tandis que la Chance, ou peut-être était-ce le Dieu Rouge, qu'il apprécie tant, l'avait protégé.
La curiosité, c'était à peu près la seule chose qu'il avait, malgré une certaine famille, présente. Pas mieux considérés que des esclaves, mais sans en avoir le titre ou la condition, ils avaient tous préféré le vol à la mendicité ou aux chaînes des notables. Cela demandait de bien savoir courir et de faire attention. De bien se cacher. Oui. Le saviez-vous ? La bêtise de choisir une cachette plutôt qu'une autre laisse un goût particulier dans la bouche. Celui du sang.

Comme quoi, tout tient vraiment à un fil. Le fil d'une lame. D'une lame tenue par un homme grisonnant, aux yeux d'aciers.

Il se souvient de lui, soignant cette blessure à la gorge. Il se souvient de lui, l'achetant, comme l'on achète un esclave, à son Père et à sa Mère. Une bonne affaire, c'est ce que tous avaient dit. Même lui, maintenant, n'a aucun mal à le dire. C'était une bonne affaire. Car il n'avait pas été esclave, du moins, il n'en avait pas la condition. Il avait juste acheté, définitivement, un service. Les siens. Comme un diplomate achetant, définitivement, les services d'un mercenaire.

Et il l'a payé. Oui. En lui enseignant de nombreuses choses. Jusqu'à cette chose qu'il avait ressentie en lui. L'éveil, du dernier souffle. Qu'il ne maîtrisait pas. Qu'il aurait pu l'aider à se défendre. Mais qui n'a fait qu'empirer les choses, tant il ne pouvait comprendre.

Il a mal au crâne, lorsqu'il se souvient de ces entraînements. Mais aussi des enseignements les plus essentiels, à l'image de l'écriture ou de la lecture.
Il a un léger sourire fier, lorsqu'il se souvient de la satisfaction du Byzantin lorsque Nebu – un nom qu'il lui a donné, pour effacer le précédent, pour le nommer dans les rapports réguliers – réussissait ses premières missions de compréhension de codes impériaux, ou ses premières infiltrations dans les demeures de cibles non-éveillées.

Car c'est ce qu'il était. C'est ce qu'était et faisait Basile. Voleur. Assassin. Informateur. Marchand. Certes, il était tout ceci. Mais il était aussi, surtout, enquêteur. Et Saint. Comme il a fini par lui expliquer, alors que Nebu ne comprenait pas le mot – ni même le sens de l'entraînement qu'il lui faisait subir. Un mot qu'il n'avait pas à comprendre, selon le Byzantin, qui avait sa propre définition. Être une Sentinelle. Mobile, même dans l'immobilisme le plus total.

« Une sentinelle. Comme Toi. » Immatériel, l'animal chimérique lève la tête alors que la main s'est arrêtée de caresser sa fourrure. L'ombre. Des actions prohibées. Réfutées. Officieuses. Se permettre de salir les mains de certains, sans la moindre honte, pour permettre à une certaine autorité de régner. C'est ainsi que l'on protège, aussi, un Empire – et une divinité, selon toute vraisemblance. Et c'est pour cela qu'il est resté. Près de Basile. Même s'il ne lui donnait guère d'informations concrètes. Après tout il était son limier. Son animal séthien. À lui. Comme La Sentinelle de Râ. La Confusion, l'ombre du désert, défendant le Soleil.

Les vieilles traditions disparaissent. Mais les concepts restent.
Tout comme l'Ombre du Dieu Rouge.

Un léger soupir s'échappe des lèvres de l'homme. Qui observe une nouvelle fois l'extérieur, alors que les rêveries artificielles commencent, déjà, à s'éloigner de son esprit. Il sent, cette fourrure factice, lentement s'effriter sous ses doigts. Cette présence à côté de lui.

Ses yeux se ferment. Doucement.
Bercé par les vagues et par les résidus de vapeurs. Il vient la rejoindre, en rêve.

La Barque Vespérale. Mesektet.

***

« Tiens, le môme de Basile. » La Fouquet regarde l'égyptien, l'invitant à s'installer d'un signe de la main. Appuyant sa joue fatiguée contre son poing, l'ancienne finit par s'intéresser à peine à lui, se concentrant plutôt quelques parchemins qui traînent sur son bureau.
Si La Fouquet n'a plus ses trente ans depuis maintenant deux décennies – elle aime dire que les années la rendent plus délicates que par le passé –, personne n'arrive à nier sa pertinence encore accrue. Sans histoire – du moins, aime-t-elle le prétendre –, elle n'en reste pas moins un nom que certains refusent de dévaloriser, tant son caractère exécrable en fait d'elle une personne que l'Enfer lui-même n'aimerait connaître. Un caractère qui vient apporter une légère malice à ses yeux d'émeraudes, qui vient creuser parfois ses joues, sans pour autant lui retirer cette prestance.

Grisonnante, elle l'est. Sénile, aucunement.
Dangereuse, définitivement.

Et c'est là, dans ce port athénien, qu'elle se trouve. Pour observer. Pour écouter. Comme souvent. Mais aussi pour gérer. Car c'est ce qu'elle sait faire – tout comme lui. Malgré la différence d'âge – qui dépasse la décennie, entendons nous bien –, ils se reconnaissent. Par le regard. Par ces yeux qui savent faire parler les chiffres. Qui savent faire parler les informations. Les codes.

Un regard essentiel, dans ce monde.

« Pour vous, nous serons tous des mômes non ?. » Il attrape sa coupe de vin – enfin ! - avant d'en boire une gorgée. Passant son pouce contre sa propre lèvre inférieure, il l'observe. Cette femme, d'un âge certain, qui laisse entendre un rire à sa répartie, alors que ses yeux finissent d'observer le rapport concernant une cargaison. La contrebande. Durant une guerre, ces réseaux sont de véritables mines d'or. Le problème est l'augmentation de certaines attaques. Les pirates – dont elle reconnaît le mérite, ayant elle-même cette expérience – veulent autant profiter de cette aubaine. Alors, souvent, ils n'hésitent pas à s'attaquer à la même engeance qu'eux. Sous de faux prétextes. Le plus souvent, c'est le goût de l'or qu'ils viennent chercher. De véritables vampires.

Ce qu'elle est, à n'en pas douter. Avide d'or. Et de gemmes, comme le montre sa nouvelle action, bien plus portée sur l'examen d'une pierre. « Et que puis-je faire pour toi ? » Elle ne le regarde pas. Elle sait après tout comment il est. Oui, La Fouquet n'a pas besoin de voir, de ses propres yeux, les doigts du trentenaire venir caresser doucement le tracé de sa pilosité faciale. Il devrait remettre un peu d'ordre, bientôt. Mais après le voyage. « Déjà … » De son bagage, il sort un coffret. Qu'il pousse vers elle. « Pour vous, l'Ancienne. De la part de Basile. » Feu Basile.
Curieuse, elle l'est. Comme lui, lorsqu'il était gosse. Comme lui, encore maintenant – mais moins surpris du monde. Ses doigts viennent chercher le coffret. Le guidant jusqu'à elle. Pour l'ouvrir.

Pour remarquer le bijou. En électrum. Une broche, prenant la forme d'un chat. « Certains orfèvres égyptiens aiment encore les représentations anciennes. Il pensait que cela vous plairait. Comme j'ai cru comprendre que vous aviez conservé quelques affaires ici ... » Elle lève un regard, lourd de sens. Oui, le petit - comme elle l'aime l'appeler, parfois - garde un œil, elle le sait. Haussant légèrement les épaules, elle récupère le bijou. « Que veux-tu savoir ? »

Un sourire. La négociation commence. C'est aussi ça, être une sentinelle. Savoir regarder les éléments importants. Savoir les utiliser. Au bon moment. « Ce que je veux savoir, vous ne le savez pas. » Car même lui ne sait guère tout. Joueur vétéran de cette mascarade qui semble accompagner le monde, il lui avait surtout enseigner comment être. Ce qu'il pouvait être. Mais pas où aller, exactement. Pas maintenant, a-t-il dit. Nous avons besoin de toi comme cela, pour le moment, continuait-il.
Cela ne l'a pas dérangé, bien entendu. Aucunement. Mais maintenant ... il veut voir. Savoir. Autre chose. C'est ce qu'a réveillé la rencontre avec lui. Un Taureau enveloppé par la Lumière de Râ. Solaire et puissante.

« Son héritage, par contre ... »

« Je ne te donnerai pas ça. » Elle pose l'objet dans son coffret. Avant de sentir le coffret sur refermer sur ses doigts, pinçant ceux-ci. Un sourire. Tranquille. Celui « Pourquoi pas ? Qu'aimait-il dire ... ? Oh, oui. L'immobilisme est le pire châtiment qui puisse être porté par ce monde. » La pression s'intensifie, légèrement. Elle le regarde. Un sourire, elle aussi. C'est une façon ordinaire de parler, quand certains arguments doivent être entendus. « Pourtant, il est parfois essentiel de comprendre à quel moment tu dois ralentir le pas de ton corps ... pour que ton esprit, lui, rejoigne de nouveaux territoires ... Oui, je connais. » Il lâche le coffret. Elle retire ses doigts.

Un silence.
La Fouquet prend le temps de réfléchir, quelques minutes.
Puis elle se lève.

Et après avoir ouvert une alcôve discrète, elle lui donne. Un autre coffret, en bois, simple. Elle le laisse tomber devant lui. « Prends. Je n'ai pas cherché à savoir ce qu'il y avait dedans. » Pourquoi ? Il n'a pas le temps de poser la question qu'elle y répond. « Il m'a certifié que cela me tuerai. Et je tiens bien trop à mes dernières années de vie. » Et une petite somme. Rondelette. Capable de lui permettre d'investir dans de nouvelles entreprises.

Basile n'était guère un menteur. Et lorsqu'il laissait entendre de telles réalités, son entourage était suffisamment conscient de ce que cela pouvait impliquer. Après tout, lui-même n'avait-il pas prédit sa propre mort … ? Un épisode cocasse. Qui mériterait tout un récit, aux yeux de l'égyptien. Mais dont il ne pourrait être l'auteur. Car de ce récit, il n'en connaît que le début : une porte qui s'ouvre, une silhouette qui prend congé. La silhouette de Basile. Qui semble incapable de prononcer autre chose qu'un triste adieu. Et cette fin. Il la connaît aussi. Une étoile qui file dans les cieux. Le corps du Byzantin, retrouvé à l'extérieur de la ville. Entre des rochers.

C'est déjà incroyable d'avoir pu le retrouver. Incroyable …

Elle le congédie. Aussi simplement qu'elle l'avait fait entrer, qu'elle l'a fait s'installer. Qu'elle lui a parlé. Les choses sont toujours aussi simples, avec elle. Et aussi complexes. Va-t-elle lui en vouloir ? Non. Elle jouait son rôle. Il jouait le sien. Il faut donc quitter les lieux. La scène.
Pour s'éloigner, pour retourner dans un environnement plus sécurisé. Qu'il peut observer, bien plus facilement. Et il étudie le contenu. Des messages codés. Une version plus complexe du code utilisé par l'Empire. Pas impossible. Pas pour lui. Ni pour d'autres qui ont déjà l'information.

Et il connaît son Frère. C'est une épreuve.

Pour trouver ce lieu. Là où ses yeux se tournaient parfois. Là où se tenaient les souvenirs.

***

Une règle est essentielle dans un monde souterrain : ne jamais présumer de ses capacités. Du moins, ne jamais trop présumer de ses capacités. Surtout lorsque l'habitude vient parasiter certaines réflexions. Ainsi, un code connu et reconnu, complexifié, peut facilement aiguiller le lecteur vers une mauvaise direction. L'habitude de voir une séquence signifier telle chose, l'habitude de voir une ponctuation posée à un endroit bien précis ... Les pièges sont nombreux.

Une réalité face à laquelle il a dû faire face, au début. Et la Grande Athènes, après ces premiers pièges – plus grotesques que réellement dangereux – lui paraissait plus proche des sables qu'il avait eus l'habitude d'explorer : capable de surprendre. Ce qu'il appréciait, en soi. Ce qu'il avait imaginé. Les grandes villes sont de véritables nids de guêpes, il l'a réalisé bien vite.
Et c'est avec cette préparation et la prise de conscience des quelques pièges laissés par son grand frère qu'il a exploré. Étudié. Au moins n'avait-il pas perdu la main : même après la mort de Basile, l'éphèbe trentenaire avait continué de tremper dans les affaires de l'Empire. Nebu avait appris à le protéger, à la manière de l'ombre, il l'avait donc fait. Sans perdre de vue l'une des grande philosophie chère à son cœur.

Ne regrette rien, car ce n'est pas la protection d'un Empire qui nourrira tes plaisirs.

Là encore, il doit remercier son instructeur et grand frère. Qui était éloigné de cette réalité sur différents points – une liste bien trop longue à détailler. C'est en voyant les interminables nuits d'isolement que l'enfant Nebu s'est dit incapable de finir comme lui. Qu'il devait faire autre chose.
Qu'il pouvait informer, voler, exécuter tout en réalisant autre chose. Ce qu'il a fait, même s'il s'est éloigné maintenant de tout ceci – pour le moment. Au moins ses réseaux resteront encore actifs quelque temps. Et un simple messager rassurera tout le monde.

Car il pense revenir. Quand il prend la route de ce petit village perdu dans les montagnes, il pense revenir. Quand il pousse la porte de la maison la plus au centre du village, il pense que cela ne durerait pas autant. Qu'il finira par rentrer en Égypte – mort, ou vif, qui sait ?

Pourquoi es-tu là ? Il ne redoute même pas la question, alors qu'il n'en connaît pas réellement la réponse. Pour l'argent, peut-il dire. Pour en apprendre un peu plus, peut-il expliquer. Pour revoir ce Taureau, peut-il prononcer, aussi. Les réponses sont diverses. Pas réellement des mensonges, pas vraiment des vérités. Parce qu'un chien chimérique m'a dit de le faire ? Une petite partie de lui semble presque certaine que cela pourrait passer.

Mais une chose essentielle, apprise dans ce monde souterrain, est de ne pas attendre une question. Qu'il est parfois plus efficace de prendre le contrôle de la situation. De tisser le lien soi-même.

« Basile vous passe le bonjour. » Et de son bagage il sort les parchemins codés. Qu'il balance sur la table. Sans demander, il s'installe à une chaise. Croise les jambes. Ses doigts viennent chercher un pendentif qui se perd dans les papiers. L'une des possessions du Saint. Que le limier de Basile a récupéré. « Nebu. Je souhaite parler affaire. » Le retour en Égypte est certain, pour lui. Mort, ou vif, de ce débat, il est aussi certain.

Une autre règle est essentielle dans ce monde souterrain. Ne jamais se fier à ses certitudes.

Car après examen des éléments ramenés, il a pu aller au-delà du village. Accompagné, certes. Jamais il ne se déplacerait seul, il en était bien conscient. Les rats dans son genre ne doivent pas être ignorés. Il faut savoir les suivre des yeux. Se demander ce qu'ils pensent de chaque détail. Et avoir en mémoire ces derniers. Conserver tout élément, toute parole. Se souvenir, du visage, à la perfection. Jusqu'au plus simple grain de beauté ...

Il a grimpé. Des sentiers escarpés. Des marches à la pierre antique. Un paysage figé, comme certains lieux de son Égypte natale.
C'est là qu'il doit parler affaire. Un lieu qui semble pourtant épargner de toutes celles-ci.

Il ne se sent pas chez lui. Et pourtant …
Pourtant. Dans ce lieu débordant de lumière. Il voit chaque ombre. Il imagine, si facilement, ce lieu en proie au chaos. Aux guerres.

« Vous essayez de me perdre … ? » Un léger sourire. À son guide. Qui prend quelques chemins détournés. Il secoue la tête comme unique réponse, avant de s'arrêter, pour regarder des entraînements réalisés en contrebas. « Ils sont récupérés jeunes. » Il hausse un sourcil, avant de rire doucement. « Il avait fait pareil avec moi. » Il est le seul à parler. Peut-être que l'autre ne peut pas, après tout. Où qu'il n'a guère besoin de parler.
Ou peut-être qu'il sait. Qu'il comprend … que l'homme ne lui parle pas. Que sa voix vient juste chercher sa propre pensée. Comme pour se donner un sentiment d'être bien à sa place. Ce qu'il commence à ressentir, lentement …

Comme un vide. Qui vient se combler. Pas le vide d'avoir perdu un frère – ou un père ? - mais celui d'avoir trouvé le réel héritage que lui avait laissé cet homme.

Ils marchent, de nouveau. Pour enfin, arriver jusqu'à lui. Un visage. Un titre. Grand Pope. Un nom.

Akritès.

Dont les mots resteront un secret.
Comme tout ce qui entoure cette mascarade gigantesque.

Dans laquelle il a plongée … bien avant d'être vêtu d'Or.

Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 28 ans.
    Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
    Code:
    [b]Dragon Age Inquisition[/b] → [i]Dorian Pavus[/i] est [b]Nebu[/b].
    Quelle est votre expérience des forums RP : Une certaine expérience dépassant la décennie.
    Comment avez-vous connu le forum : La base de la base : je connais l'équipe administrative et je suis un DC.



Dernière édition par Nebu le Mer 13 Mai - 16:08, édité 1 fois
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AirôthAirôthArmure :
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Message Re: Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]   Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée] EmptyDim 10 Mai - 21:34
Bienvenue !

T'es sûr pour l'avatar ? Non parce que.... si ça se trouve y'a mieux hein !

Allez, dépêche-toi qu'on garde les portes bras d'sus bras d'sous ! °°
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Message Re: Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]   Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée] EmptyDim 10 Mai - 21:38
Bienvenue à toi, tu t'es fait attendre ! Razz

Au plaisir de te croiser inRP

(en vrai, j'aurais validé l'autre choix aussi maiiiiis je ne vais pas te torturer plus longtemps !)
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KilianKilianArmure :
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Message Re: Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]   Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée] EmptyDim 10 Mai - 22:01
Ah quelle bonne surprise !
Bienvenue, premier gardien !
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Message Re: Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]   Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée] EmptyDim 10 Mai - 22:05
Bienvenue et au plaisir de te croiser IRP.
(Tu nous en voudras pas, on a un peu squatté ton temple avec Xana)
Courage pour la fin de la fiche et l'étape de la validation !
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Message Re: Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]   Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée] EmptyMer 13 Mai - 16:10
Bonjour à vous !

Avec un peu de retard, merci pour vos mots ! Je tiens à signaler, après hésitations et quelques difficultés de rédaction (*frappe un certain manque de confiance*) que la fiche est officiellement terminée.

Bonne lecture !
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ChildéricChildéricArmure :
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Message Re: Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]   Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée] EmptyMer 13 Mai - 18:58
*Frappe le manque de confiance à coup de pelle*

Vu que bon, c'est une très bonne pres', j'aime bien le style d'écriture, j'aime bien le personnage. Tu dis des trucs sur ton personnage sans trop en dire, on a des réponses, mais encore des questions, donc on veut la suite, ce qui, a mon sens, est une bonne chose pour une pres'.

Bref : du bon travail et bienvenu à la maison !

PS : trop mignon son crush sur Airoth <3
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Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]
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