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 Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée

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ManagarmManagarmArmure :
Chlamyde de Phlégon

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Message Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée   Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée EmptySam 17 Oct - 12:26
Aedan
Qui est-il ?
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    Nom : Aedan.
    Date de naissance : 1er décembre 531.
    Âge : 18 ans.
    Sexe : Masculin.
    Armure demandée : Oracle du Merle de l'Alizée.


Comment est-il ?


    Solaire. C'est sans nul doute le premier mot qui lui vient à l'esprit dès lors que son œil unique s'attarde sur la silhouette du jeune merle. Il éblouit, telle la divinité qu'il sert aujourd'hui, les êtres qui l'entoure, ses lippes sans cesse ourlées d'un sourire franc et sincère, qui se veut communicatif. Toujours, son humeur parait joviale, enthousiaste, pourtant... Elle le déteste. Elle déteste sa façon d'être si confiante, si bruyante, parlant sans cesse, rompant chaque silence de son optimisme débordant - si troublant. Débordant de joie de vivre, il s'amuse de chaque instant, de chaque présent que la vie lui fait, sans jamais cesser d'avancer. Comment fait-il pour autant briller ? Tel le feu, son essence brûle d'une passion qu'elle ignore, qu'elle réfrène et nie. Les sentiments ne doivent plus être, seuls doivent demeurer cette haine et sa dévotion envers son dieu, le reste est inutile, rien de plus qu'un frein. Et lui... est son pendant, son exact contraire. Tel le soleil, s'approcher trop près de lui ne ferait que la brûler, pourtant, elle demeure à son côté. Par praticité, parce qu'elle sait qu'il est inutile de le faire s'éloigner. A quoi bon ? Il reviendrait à l'assaut, elle en est intimement persuadée. Il est si aisé à lire, et en même temps, lui parait obscur et étrange. Aussi étrange qu'elle ne l'est elle même, probablement. Pourtant, d'apparence, il s'avère plutôt banal, normal.

    Plus grand qu'elle ne l'est mais un peu plus petit que ne le fut son propre père, elle se doute que le jeune homme doit mesurer dans les un mètre quatre vingt. Mais contrairement à son parent, le merle est bien moins massif, tout en finesse, pour autant, elle sait bien que ce n'est pas dans sa carrure qu'il trouve sa force. Il est particulièrement agile, et n'en reste pas moins un guerrier malgré ses discours, qu'il se définit comme un druide ne change nullement cette réalité. Son épée à son côté le prouve tout aussi bien, et ce n'est pas là une lame d’apparat, elle l'avait vu en action. Sa peau est pâle, bien moins que celle de la demoiselle qui l'accompagne, quelque peu colorée par les rayons ardents du soleil, comme cela semble être le cas pour sa chevelure de feu. Elle dégringole le long de son dos, atteignant sans peine ses genoux et les maintient plus sages grâce à quelques liens de cuir. Telle des flammes ardentes, ses cheveux sont de rouge et de feu, se teintant d'éclat plus doux à leurs extrémités - plus solaire. Pour autant, sa chevelure est sauvage, encadre son visage de lourdes mèches écarlates qui s'agitent au gré du vent, se refusant à demeurer emprisonnées dans un quelconque carcan, même ce bandeau de tissu noir n'y parvient qu'avec peine. Cela le représente bien, libre de toute attache, voguant au gré de ses envies dans le vaste monde, comme l'oiseau guide qu'il représente aujourd'hui. L'oracle du merle est un esprit libre. Une essence enflammée, et sur son visage se lit cette même ivresse. Des traits doux, loin de la virilité des guerriers de sa famille, ou d'autre par ailleurs, mais de cela, il n'en a que faire.

    L'ambre de ses iris brille d'un éclat étonnant. Sans cesse, il porte sur le monde un regard empli de curiosité et d'émerveillement, tel un enfant qui en contemple la beauté. A chaque instant, il parait le redécouvrir et en savourer les nuances et les subtilités. Le merle possède cet étrange pouvoir que de voir le monde dans un prisme bien plus arrangeant que celui du commun - que le sien, empli de cendre. Toujours, il parait déceler dans le pire, l'éclat d'un meilleur. Là où la lumière n'est plus, il parait pouvoir la créer de ses mains, la faire briller dans ses pupilles solaires. Et il sourit. Encore et encore, quand bien même la situation ne s'y prête pas forcément, offrant au monde sa facette la plus lumineuse - la plus éblouissante. Et parfois, la plus détestable. Ne voit-il pas la rage et le sang ? Son regard est-il aveugle à la souffrance et au désespoir ? Non. Elle n'en est guère certaine. Il agit, toujours, tout du moins le semble t-il. Parfois pourtant, ses paroles sont plus dures, parfois, elles perdent de leurs chaleurs, de leurs naïvetés aussi. Le druide parle et le monde se tait, écoute silencieux les mots d'un de leur gardien. Ses connaissances sont vastes sur la nature, et si il ne partage tout ses secrets, il n'hésite pas pour autant à en offrir les vertus. Il est si aisé de lire sur son visage mobile, pourtant... malgré tout, elle peine souvent à le comprendre. Il l'agace. Elle le déteste. Pourtant, elle demeure là, dans l'éclat de sa lumière, sous la protection du merle.

    Jusqu'à ce que la roue ne tourne de nouveau.



Son Histoire

    La roue tourne

    « Père, il y a du gui, juste là ! » Enthousiaste, l'enfant à la chevelure écarlate pointa d'une main frémissante les quelques branches délicates qui s'échappèrent du tronc massif de ce chêne séculaire. Il se rendait bien compte que c'était là, geste inutile, pour autant, la silhouette drapée de blanc de son père vint se porter à son côté et ses iris voilées par l'immaculé se détournèrent sur sa découverte. Comment croire que cet homme semblant si alerte était en réalité aveugle ? Le visage délicat du trentenaire vint offrir à son fils un sourire qui lui sembla fier alors que sa main un instant, s'attarda sur la chevelure rougeoyante de ce dernier. « Tu as de bons yeux, Aedan. » La fierté vint éclairer ce visage enfantin qui ravi, savoura le compliment tout autant que cette caresse doucement prodiguée. Chaque mot de son père à son égard était accueilli avec joie et reconnaissance, lui qui admirait tant cet homme qui l'avait fait naître, et qui depuis lors, lui enseignait son art avec patience. « Je crains cependant que je ne puisse l'atteindre moi-même. Peux-tu m'aider ? » Il ne le répéta pas deux fois, le garçon s'empressant de répondre par l'affirmative et vint récupérer la serpe confiée par son père avant de laisser ce dernier le soulever sans effort apparent. Pourtant, l'aveugle n'était guère d'une robuste constitution, mais cela ne semblait guère l'affecter. Certains parlaient de magie, et peut-être avaient-ils raison. Aedan, lui, savait que son père était un homme exceptionnel. Au delà de son seul statut de druide, quand bien même ce dernier tombait en désuétude, remplacé par les Saints d'une religion en pleine expansion. Mais que lui importait pour lui, seul l'attention de cet être si précieux à son cœur comptait. Récupérant délicatement la plante sacrée, le garçon confia au druide blanc sa cueillette qu'il vint conserver précieusement dans un drap blanc après une formule consacrée.

    La nuit était bien avancée en ce sixième jour de lune, et la fatigue bientôt, vint embrumer l'esprit de l'enfant qui faisait de louable effort pour ne pas s'y laisser prendre. Un instant, la silhouette de son père s'arrêta. Une impression sinistre éveilla l'enfant alors que l'air se chargeait d'une odeur de souffre. « Père...? » Le monde changeait, sourd et aveugle à son appel. Silencieux, le regard perdu dans les cieux, l'homme tout de blanc vêtu laissa sur son visage se peindre la mélancolie. La peur emprisonna le cœur fragile du garçon attentif contemplant son parent qui daigna finalement tourner son visage vers lui. Du bord de sa paupière vint glisser une larme unique. Poignante. Et pourtant, ce fut un sourire qui vint faiblement ourler ses lèvres alors qu'il se penchait sur lui. « La mort n'est pas une fin. » Il ne comprit pas. Tout du moins savait-il cela, tout comme il savait que les phrases sibyllines de son père n'en étaient pas moins pleines de sens. Il acquiesça, perplexe, mais ne comprit la portée de ses mots que lorsqu'il vit les flammes embraser le ciel voilé d'ombre, et les cris ombrageux secouer la terre qu'ils foulaient.


    Une mélodie familière vient faiblement effleurer mes sens. Le chant des embruns, de la mer s'échouant sur les récifs avec vigueur et détermination. Encore et encore, semblable et différente. Inlassablement. Il me faut quelques minutes pour effacer les traces de mon songe, me raccrocher à cette réalité qui m'entoure alors que je sens un voile humide venir embuer mes yeux. Depuis combien de temps n'ai-je pas rêver de cette nuit ? Longtemps, il me semble. Pourtant, ces derniers temps, ce n'était pas ce genre de rêve qui venait me visiter, mais d'autres, bien plus intrigants, plus obscurs aussi. Le chant du merle me manque. Un soupir vient glisser hors de mes lèvres alors que je demeure quelques instants encore, allongé dans la pénombre. Mise à part le bruit des vagues, nul autre son ne perturbe le silence, pas plus qu'une once de vie ne se dégage de la maisonnée. Étendant mes sens, je perçois à l'extérieur une présence séculaire qui m'arrête un instant. Je me concentre, demande, attends... avant de finalement me redresser sur la couche me servant de lit. Mes doigts viennent effacer les traces de mes larmes avant de me dégager des draps, et de prendre un autre chemin. Il fait encore nuit dehors, le soleil ne s'éveillera pas avant une heure sans doute, pour autant, je sais bien que le sommeil s'est échappé pour de bon. Il est inutile d'insister, et mes pensées et les souvenirs se bousculant dans mon esprit ne m'y aideront guère. De plus... il m'a invité à son côté, et je veux en profiter - pour le peu de temps qu'il me reste ici.

    L'air est frais, humide, l'odeur des embruns vient envahir mes sens alors que le vent vient secouer ma chevelure de feu. Sous la voute céleste, assit sous un chêne massif à l'écorce claire attend mon père tout de blanc vêtu. A vrai dire, je n'ai pas souvenir de l'avoir vu habillé avec une autre teinte que celle-ci, tant et si bien que je la lui associe bien volontiers. C'est là, la teinte sacrée des druides, et qui de plus sacré que lui ? Dans mon rêve, il était semblable à aujourd'hui, nulle différence, aucune marque que le temps aurait pu apposer sur lui. Ses cheveux ont toujours été blanc, plus courts que les miens, ils glissent cependant autour de sa nuque alors que ses prunelles aveugles portent sur le monde un regard clairvoyant. Le silence demeure même lorsque je m'approche, et alors que j'allais m'asseoir face à lui, la main de ce dernier vient pointer la place à son côté. J'obéis, ne sachant comment interpréter ce geste et son sourire énigmatique se fait amusé. « C'est avec mon fils que je souhaite passer ce moment, pas l'apprenti druide. » Une douce chaleur m'étreint à ses mots. Cet homme, je l'admire. Depuis l'enfance, depuis toujours, il est mon exemple et mon idole. Être à ses côtés est toujours une fierté, une joie, quand bien même le temps est venu pour moi de m'éloigner de ces terres. Je le sais. Une peur en moi demeure, appréhension fugitive d'un enfant bousculé mais pourtant, c'est sans hésitation que je vais partir. Autre chose m'appelle. Telle est la volonté de Dagda.

    « Tes rêves ont été mouvementé cette nuit encore. » L'embarras s'attarde sur mon visage. Tel un enfant pris en faute, je suis obligé d'avouer quand bien même est-ce inutile. « Je me suis rappelé du jour où mère est passé de l'autre côté. » Le silence s'installe un instant. Il n'y a pas de peine, pas de malaise, juste un sentiment diffus qui se fait partage. A la mort de Eanna, ma mère, mon père nous avait entrainé jusqu'ici, sur cet ilot isolé à l'abri d'un monde changeant, peinant à accepter les anciennes traditions. Notre domaine fut dévoré par les flammes cette nuit là, anéanti sous les cendres il y a aujourd'hui près de huit ans. J'en ai le double aujourd'hui. Ce n'est pas le regret qui m'étreint, ni même un quelconque esprit de vengeance, seul parfois le manque m'interpelle avant que je ne le dissipe d'une pensée plus optimiste. Son âme, elle, demeure. « Je ne pensais pas que cela viendrait me réveiller cette nuit, j'ai été un peu surpris. » Je m'attendais à un autre rêve. Un rêve plus énigmatique mais vecteur d'émotions plus aventureuses. « Parfois nos souvenirs se plaisent à se rappeler à nous. » Le silence l'étreignit. Des souvenirs, combien en avaient ils, lui ? Il avait tant vu, tant vécu, je n'ignorais pas son histoire, il ne me l'avait nullement dissimulé, me l'avait même conté, et c'est ce qui, d'une certaine manière, attisait également ma fierté d'être son héritier. Bientôt, les premières lueurs de l'aube viennent poindre à l'horizon. Doucement. Faiblement. J'en savoure la caresse. « Aedan. Donnes moi ta main. » C'est dans un sursaut que je m'exécute avec un rien d'empressement, tendant ma main de son côté. C'est sans la moindre hésitation qu'il place au centre de cette dernière, un objet que je prends le temps de contempler. Un triskel. Le symbole druidique est simple, assemblage de vagues qui s'entrecroisent et l'objet en lui même, formé de bois, semble pourtant plus lourd qu'il n'aurait dû l'être, chargé de quelque chose que j'effleure de mes sens. La force de mon père semble y résider. « Lorsque tu seras en mauvaise posture, il saura t'offrir l'aide dont tu auras besoin. » Chaque mot est lourd de sens pour un homme capable de percer les voiles de l'avenir, pourtant, ce simple présent me ravi et me rassure. Dans ce pendentif réside plus qu'une seule réponse à un problème à venir.

    Il est la preuve de l'affection d'un père à son fils. « Je saurai m'en rappeler. Merci, Père. » Le portant autour de mon cou, je me sens envahi par une douce énergie. Est-ce la joie ou la puissance de mon parent ? Qu'importe, je savoure juste l'instant. « Je t'accompagnerai jusqu'au port, nous ferions mieux de nous préparer. » Il se relève dignement, offrant au soleil ce sourire particulier, énigmatique. C'est aujourd'hui. Aujourd'hui que je quitte ce domaine pour parcourir ce monde et y trouver ma place, tout comme mon père l'avait fait pour devenir druide des centaines d'années plus tôt. Moi aussi, je suis sa voie, quand bien même les circonstances sont-elles différentes. « Me conterez vous en chemin vos prouesses lors du siège de Druim Damhghaire ? » La surprise - si rare sur son faciès d'un calme serein - vient arquer ses sourcils avant qu'un doux éclat de rire ne secoue finalement ses épaules. Un éclat de rire qui, pourtant, me parait empli d'une certaine mélancolie. « Et bien, je suppose que je ne peux te le refuser. Ce sera la dernière fois avant bien longtemps. »

    La fin d'un cycle qui annonce le début d'un autre.


    Destin entremêlé

    « Suis le chant du Merle, Aedan. Il saura te guider. » Ce furent les dernières paroles que m'offrit mon père avant que nous nous séparions. Au fond de mon cœur s'attardait l'appréhension, mais cette dernière bien vite, s'étiola face à ce qui s'offrait à moi. Un monde si vaste que je n'avais jamais eu l'occasion de côtoyer, différent de celui dont j'étais coutumier et qu'il me tardait de parcourir, de découvrir. Il y avait tant à voir et à apprendre, et du haut de mes seize années, il me tardait de savoir. Ma soif d'apprendre était intarissable, et plus encore celle de comprendre, autant les paroles que ce qui m'appelait au delà de cette mer familière. Suivre le chant du merle. Dès lors que j'atteignis terre après une traversée en mer des plus stimulantes, je me surpris à l'entendre et à le suivre, comme me l'avait conseillé mon parent. Il côtoyait mes rêves et me guidait à travers ce nouveau monde que je me plaisais à sillonner. Si vaste.

    Elle courait. La douleur rongeait son corps, explosait dans chaque parcelle de son esprit mais haletante, elle l'ignora, souillée de sang, elle s'échappait. Des larmes écarlates roulèrent sur sa joue droite, et de son œil s'échappait un feu mordant qu'elle peinait à faire taire. L'éclat de son cosmos tentait en vain d'en apaiser la morsure, suffisamment pour avancer, assez pour s'échapper. Elle devait avancer alors, elle ne réfléchit pas, ne pensa plus, laissant seulement son corps la guider, l'entrainer loin, loin de ce charnier. Les larmes écarlates se mélangèrent à celles cristallines qui s'échappèrent de son œil valide, mais comme la douleur, elle ignora la peine, le chagrin, le désespoir qui menaçait de la faire sombrer. Elle avançait, seulement, son précieux ouvrages conservés contre son corps, les dents serrées, elle courait. Ils étaient les gardiens du livre des Sibylles. Ils étaient les servants d'Apollon, et sa mission en cette sombre nuit était de soustraire à des mains profanes l'inestimable écrit. Elle était la dernière. La dernière et seule à en être réchappé. Elle les avait sentis s'éteindre, chacun leur tour, comme les flammèches d'un cierge sur lesquelles on soufflerait. Si aisément. Si cruellement. Son corps trébucha soudainement, ses genoux cognèrent la terre, éveillèrent tant et plus la douleur qui la submergeait. Elle tremblait et pleurait, mais serrant les dents, elle se redressa courageusement en reprenant sa course folle. Dans son esprit, elle entendit un sifflement. Dans son cœur, ce dernier se fit éclat de courage. Avance. Avance, petite Sibylle. A droite. Elle s'élança sur le chemin de montagne. Elle vivra. Elle survivra autant de temps qu'il le faudra. Qu'Apollon lui en soit témoin. Elle ne le leur laisserait pas.

    « Setanta, attends moi ! Je n'ai pas quatre pattes ! » Le chien au pelage blanchâtre se détourne sur moi, haletant en laissant sa langue rosée s'échapper de sa gueule. Il me devance de plusieurs mètres, bien plus à l'aise dans une zone montagneuse que je ne le suis moi même. Il faut dire que même si mon père m'a entrainé aussi bien aux arts druidiques qu'à ceux de la guerre, je n'ai, dans notre petite île, jamais eu à escalader de hautes montagnes comme celles-ci. En deux années, j'ai parcouru des reliefs différents, bien plus que ceux vallonnant mon pays natal, pour autant, j'avais toujours fais en sorte d'éviter les montagnes. Ou sans doute est-ce le merle qui les avait contourné. La montagne pourtant, recelait d'autres nouveautés qu'il aurait été imbécile d'ignorer. Et puis, je ne désir nullement rebrousser chemin. C'est ici que je dois aller, et pas même un bataillon de soldat ne m'aurait fait dévier de ma course. L'animal s'approche en trottinant vers moi, m'encourageant à sa manière en demeurant à mon côté. Mes lippes s'ourlent d'un sourire reconnaissant alors que mes doigts viennent se perdre dans son pelage étonnamment soyeux. Lui, c'est une créature des montagnes, il y est à l'aise et son poil court mais dru me le prouve tout aussi bien.

    J'ai bien vite appris que voyager seul n'était pas plaisant, et avant que mon chemin ne croise celui de Setanta, je faisais mon possible pour avoir de la compagnie. C'est toujours le cas, mais ce chemin escarpé ne s'avère que peu utilisé. Et puis il parait qu'une malédiction planerait par ici. « Je me demande de quoi il peut s'agir... » J'ai déjà vu durant mon voyage, quelques créatures étranges, et je dois avouer en être chaque fois intrigué. Aujourd'hui davantage encore. Les sifflement du merle sont d'autant plus profond à mesure que nous nous avançons. Quelle est cette impression étrange ? J'ai l'impression d'avoir déjà ressenti ça. Comme une faible lueur perçant la nuit noir, semblable à un rayon de lune solitaire. Brusquement, Setanta s'arrête avant de s'élancer en avant, attiré probablement par la même chose que moi. « Lâcheur. » Ce n'est pas comme si je m'attendais à ce qu'il ne se vexe, et c'est en replaçant correctement mon bagage sur mon épaule que je m'élance à sa suite. Le merle babille, impatient. Il y a quelqu'un. Je sens cette présence comme je peux sentir la vie m'entourant. La flamme est là, juste là, à quelques pas devant moi.

    Combien de temps avait-elle couru ? Sous les cieux sinistres de cette nuit perfide, elle y était pourtant parvenue. Parvenue à s'échapper à ses assaillants en protégeant son précieux ouvrage, trouvant un refuge dans les montagnes entourant sa ville. Son dieu l'y avait guidé. Pourtant, la douleur demeurait, et si l'éclat vacillant de son cosmos lui permettait de faire taire le mal, les maux eux, demeuraient dans ses chairs. La fatigue la submergeait mais plus encore que cet épuisement physique, ce fut la tempête destructrice enflant en elle qui eut raison d'elle. Les émotions s'entrechoquaient, se liaient puis disparaissaient. Le chagrin fut premier. Le désespoir fut second. Une à une, telle les étoiles s'éteignant dans les cieux, ses sentiments s'échappèrent de ce cœur lourd, s'allégeant d'un fardeau pour s'embraser d'une haine, d'une féroce volonté ravivée dans les braises d'un feu mourant. Elle survivrait. Que lui importait la douleur de son corps, bientôt, elle ne fut plus, enraillée. Elle se reposerait, pour l'heure, il lui fallait du temps. Du temps pour se remettre et mettre à l'abri de ces mains avides, le livre des Sibylles. Devant son œil unique vint s'attarder l'image d'un merle de feu. Aveugle et sourde, elle s'avança par delà les nuits et les jours. Inlassable.

    Mais la douleur, même niée, n'en était pas moins réalité.


    Un instant, mon regard capte un mouvement, un éclat de vent. Silencieux, j'observe une chevelure immaculée se faire malmener par la brise fraîche de cette fin de journée. Figé, je contemple l'apparition qui s'avance face à moi sans pour autant que cela ne semble réciproque. Son regard est attiré par Setanta qui s'est avancé non loin d'elle. La pâleur de sa peau me rappelle la silhouette de mon parent, mais tout enveloppée de noir, elle parait plus maladive qu'il ne l'a jamais paru. Une faerie ? Sur son œil droit est apposé un bandeau à la sombre teinte qui s'enroule autour de crâne... mais je sens d'ici que quelque chose ne va pas. Un détail. Une vérité. Et puis, nos regards se croisent. Son œil unique est d'un bleu limpide, il me rappelle la couleur de la rivière qui s'écoulait non loin de notre petit domaine. Pur et rafraichissant, pourtant, autre chose semble s'y perdre, ou plutôt en être absent. Je crois que nous sommes tous les deux surpris. Le temps s'arrête et se fige, jusqu'à ce que... Tiens, je n'avais pas vu qu'elle possédait un arc. Je retiens difficilement mon hoquet de stupeur alors qu'apparait sur l'arc bandé une flèche semblant fait d'un métal argenté. Ce n'est pas le cas. Ce n'est que de l'énergie, pour autant, elle me trouera tout aussi efficacement que si elle avait été de cet alliage. « Hé ! Attend ! Je ...! » Avec une telle éloquence, nul doute que j'arrêterai son trait ! La flèche d'énergie vient se ficher à l'endroit où j'étais l'instant d'avant, m'assurant - si j'en doutais vraiment - que cette faerie venant d’apparaître face à moi souhaite réellement me faire la peau. Pour quelle raison ? Je n'en ai aucune idée, et ça ne me plait pas spécialement d'affronter quelqu'un sans raison - à plus forte raison une femme, mais ça, c'est une autre histoire. Et puis quelque chose ne va assurément pas dans son attitude. Son regard est froid, presque absent.

    « Non mais attend ! Pourquoi tu m'attaques ? Je ne t'ai rien fait ! Non ? » Attend, est ce que j'ai pu lui faire quelque chose qui aurait pu attirer ses foudres ? Je n'ai guère le temps de m'y attarder puisqu'une autre flèche d'énergie est tirée, mais je m'échappe juste avant en m'esquivant d'un pas de côté. Heureusement que je suis toujours aussi agile, si ce n'est plus peut-être aujourd'hui. Enfin, là n'est pas la question. Du coin de l’œil, j’aperçois Setanta qui s'élance vers elle, tout crocs dehors. L'attention est louable mais j'arrête ça course folle d'un éclat d'énergie. « Setanta, non ! » L'animal trébuche et se stoppe alors qu'un vacillement fait trembler l'archère – ce qui ne l'empêche pas de pointer son arc vers moi. « Hé, est-ce que ça va ? » Bon, ce n'est peut-être pas le moment de demander ça alors qu'elle me cible, mais ce n'est pas normal. Pas normal du tout. Bon... il est temps de cessez ça. Vivement, je réduis les mètres qui nous séparent pour lui ôter son arme. Un simple coup suffit tant la prise de l'argenté est malhabile. Surpris, il me faut un instant pour comprendre ce qui cloche alors que mes doigts se referment sur son poignet. De la fièvre. Forte. Pourtant, la demoiselle ne semble que peu s'en formaliser, elle essaye de se dégager avec une énergie étonnante. Surprenant d'abriter un tel esprit combatif dans un corps si frêle. Frêle, comme le sont ses coups à vrai dire, je les absorbe sans dommage en tentant de la décourager mais pour la première fois, sa voix s'élève. « Laissez moi. » Ce sont ses premiers et ses derniers mots alors qu'elle s'écroule finalement, terrassée par son propre mal. Un mal qui l'empoisse.

    Mon regard se tourne sur mon compagnon canin qui après s'être remis de ses émotions, revient vers moi d'un air penaud alors que je tiens entre mes bras, la silhouette de la jeune femme. « Elle a dit aidez-moi, non ? » Le chien m'adresse un regard neutre, peut-être vexé. Je ne suis pas très sûr qu'il apprécie beaucoup la demoiselle. « Ça doit être ça... » Ce n'est pas comme si j'étais le genre d'homme à abandonner une personne sur le point de passer dans l'autre Monde. Le merle m'a guidé.


    Guidés par le Merle


    Il y avait un homme. Un homme à la chevelure de feu et au regard solaire. Et si il était un ennemi ? Un chrétien ? L'esprit vacillant, elle n'avait pu qu'attaquer, protéger, seulement animée de sa haine, de cette volonté insolente, toute puissante. Nulle réflexion ne parvenait à atteindre sa raison, n'y demeurant plus que cet instinct, cette peur tapie qui se faisait rage vibrante. Il ne devait pas l'atteindre. Il devait périr avant, pourtant, rien ne se passa comme elle l'avait prévu. Rien ne parvint à l'atteindre. Par delà la surdité de sa raison, elle cru entendre le sifflement du merle. Un merle de feu.

    J'ai du passer une bonne partie de la nuit à soigner son mal. Un mal terrible, pernicieux, ce genre d'infection qui aurait achevé des hommes plus solides, plus vigoureux. Mais elle avait su y faire face, plus encore, elle était parvenue à brandir une arme pour défendre chèrement sa vie... Un courage qui n'était pas donné à tout le monde. Mes doigts vinrent s'attarder dans le pelage de l'animal à mes côtés alors que le feu ronflant distillait dans cette grotte une chaleur plaisante. Elle avait perdu son œil. Une arme sans doute le lui avait crevé, et je n'avais pas le pouvoir de le régénérer, la seule chose que j'avais pu faire, c'était de lui ôter pour extraire le mal. Je n'avais guère les connaissances pas plus que les pouvoirs de mon père, mais c'était la seule chose que je pouvais faire pour la sauver. Ce n'était qu'un petit sacrifice. Ma main s'approche de son front, la fièvre demeure mais elle est bien moindre que lorsque je l'avais réceptionné. En une journée, c'est plutôt de bon augure.

    « Tu as mal ? » Sa paupière unique se tourne vers moi, elle met un peu de temps avant de me remettre, un frisson la secoue alors qu'elle tente de se redresser. Une grimace de douleur vient étirer ses traits gracile et un sourire ourle mes lippes en réponse. « C'est bien. Ça signifie que tu es toujours en vie. » Même ainsi diminuée, elle semble me toiser de son œil unique puis d'un effort supplémentaire, elle se dégage de sa couverture, cherche quelque chose, un rien affolée. Je suppose sans peine que c'est son bagage qu'elle recherche avec tant d'ardeur, et je le lui rapproche d'un simple geste. Elle s'en empare comme d'un précieux trésor. Précieux, surement. Il se dégage de ce dernier une énergie certaine qui me rappelle un peu mon père. A croire que je trouve dans chaque objet du monde quelque chose en commun avec lui. « Reposes toi. Si j'avais voulu te faire du mal, je ne t'aurais pas soigner. Ça aurait été une perte de temps et d'énergie. » Je ne sais pas si ça la rassure, à vrai dire, son regard reste plissé, méfiant, mais finalement, sa paupière s'éteint, ôtant à ma vue l'azuré de son iris. « Merle... » Sa voix est faible, atone, pourtant, elle ne fait que renforcer mon sourire qui se fait plus amusé. « Oui. Je suis le merle. » Le merle de l'alizée, oracle de Lug - ou qu'importe le nom qu'on lui donnait ici.

    C'est vers lui qu'Apollon l'avait guidé. Sans doute les avait-il tous les deux réunis, probablement pour sauver son écrit, peut-être même sauver la vie de son humble servante détentrice de son don de voyance. Le merle de feu veillerait, mais pour l'heure, elle ne pouvait que subir la morsure de ce feu ardent. Elle devait le refroidir, le laisser disparaitre comme elle l'avait fait pour les émotions de son cœur. Qu'il ne reste plus, sur ces cendres clairsemées, qu'un unique brasier qui s’appellerait vengeance.

    « Tu me fais penser à mon oncle. » Son iris unique se relève un instant vers moi avant de replonger dans le bol dans lequel j'ai servi notre modeste repas. Cela fait sept jours que nous nous sommes rencontrés, et il a bien fallu autant de temps pour la remettre sur pied. La fièvre n'est plus qu'un ancien souvenir, mais il lui faudra encore du temps pour se remettre pleinement. J'ai découvert durant ces quelques jours, une femme taciturne et peu amène, un peu sinistre qui me rappelle Bran. Il couve dans son regard, un éclat semblable. L'éclat de la vengeance. Elle ne relève évidemment pas, mais ce n'était pas fait pour. Juste une réflexion à voix haute. « Où comptes tu aller Selene ? » Elle m'a avoué son prénom à demi-mot, et j'ai bien cru un moment que j'allais devoir la siffler au lieu de l'appeler. Fort heureusement, elle ne s'est pas vainement braquée. Observant le ragout, elle parait plongée dans ses réflexions. Je ne sais pas encore si c'est par manque de confiance en moi ou parce qu'elle l'ignore elle même. Sans doute n'y avait elle pas encore pensé. « Je dois mettre le livre à l'abri. Et puis... » Ce et puis sonnait comme une menace à venir. Une sentence proférée. « Et où sera t-il à l'abri ? » Elle redresse sa tête, m'observe avant de déclamer simplement. « Au Palatin. » Le Palatin. Ça ne me dit pas grand chose, je ne suis pas encore très à l'aise avec tous les lieux du monde, loin s'en faut, et puis, je ne suis pas un Oracle depuis suffisamment longtemps pour tout savoir. Loin de là. Et bien... je suppose que je n'aurai qu'à suivre le chant du merle.

    « Et bien, soit, nous irons au Palatin. » Elle parait surprise, plus encore, je la sens méfiante - agacée. A croire que c'est un sentiment que je lui inspire à chaque instant. « Si tu y va seule, tu risques d'avoir les mêmes problèmes, non ? Autant que je vienne. Et puis ça me permettra de découvrir un lieu que je ne connais pas encore. » Son regard peu amène donnerait presque envie à une créature du Sidh de fuir. Elles ne sont pourtant pas facile à impressionner. « C'est mon rôle, aussi. Je suis le merle, autant que je te serve de guide. » Au fond, elle n'a pas vraiment le choix. Qu'elle soit ou non d'accord, je la suivrais de toute façon. Maintenant, j'ai envie de voir à quoi ressemble ce fameux Palatin. Et puis moi aussi, je suis du genre têtu.

    Elle n'avait pas d'autre choix que d'accepter. Sa présence l'importunait mais en même temps, ne l'avait-il pas sauvé ? N'était-il pas lui même un des hérauts de la divinité du soleil ? Plus encore, il était un de ses oracles et elle n'était pas sans savoir qu'il était dès lors, un de ses représentants directs. Alors elle se taisait et subissait en silence sa présence, tout autant que ces visions qui faisaient trembler ses membres. N'étaient-elles pas plus virulentes qu'auparavant ? Plus présentes également ? Il lui semblait que depuis ce jour, le contre-coup la laissait haletante là où avant, elles n'étaient que songe éphémère, silencieux.

    Tremblante, je la vois s'asseoir maladroitement sur un rocher avant qu'elle ne chute. Ce n'est pas la première fois que cela lui arrive. Elle n'en dit jamais rien, mais je connais ce genre de posture, quand bien même l'unique voyant que j'ai côtoyé auparavant n'en était que peu perturbé. « Une nouvelle vision ? » Elle m'observe par delà la fièvre embrumant son regard, je ne sais pas si c'est de la méfiance, de la surprise ou bien un tout autre sentiment. Selene n'est pas une femme très facile à lire. Je la sens hésiter sur ce qu'elle doit dire, mais elle finit par acquiescer. « C'est depuis que tu as perdu ton œil, non ? » Encore une fois, elle attend puis acquiesce. « C'est normal alors. Perdre une partie de sa vision a tendance à améliorer les dons de clairvoyance. Tu t'habitueras avec le temps, si tu as mal, je peux toujours te donner un remède pour soulager la douleur. » Encore ne fois, je la sens hésiter. Reprenant son calme, elle finit par répondre négativement à ma proposition. « Ça va. Prenons à droite. » Je la suis.

    Le silence s'étire. Infini. Puis se trouble avant de se briser. « Comment en sais-tu autant sur ce don ? » La voix de ma compagne de voyage demeure égale à elle même, atone, pourtant, quelque chose cloche. Je pourrai presque dire que les bras m'en tombe. C'est bien la première fois qu'elle me pose une question de ce genre. En fait, c'est peut-être même la première fois qu'elle me pose une question tout court, tant et si bien que je suis un peu pris au dépourvu. Il me faut une poignée de minute pour reprendre le fil de mes pensées. « Et bien, c'est parce que mon père a un don semblable, alors il m'a expliquer comment il fonctionnait. Il dit aussi que nos yeux sont souvent trompeurs et qu'il est préférable de ne pas trop s'y fier. Il faut voir au delà. » Elle m'observe un instant, pour la première fois peut-être, je crois qu'elle me voit différemment. Enfin, ce n'est sans doute qu'une impression. La route est encore longue.

    « Tu connais l'histoire du siège de Druim Damhghaire ? » Autant que ce voyage soit plus animé. Un soupir malmène les lèvres de la demoiselle. Visiblement, elle préfère le silence aux palabres, ce qui n'est pas forcément mon cas.



Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 26 ans. Je suis jeune.
    Quelle est votre expérience des forums RP : Assez vaste. J'ai fait le Past. Un passage éclair sur Antho en matière de Saint Seiya puis... Puis plein d'autre en fait. Je dois rp depuis à peu près 10 ans. Au moins.
    Comment avez-vous connu le forum : C'est le fondateur qui m'a fait du rentre dedans un jour. Et puis j'ai oublié. Et puis je suis venue. Parce que je suis faible. Aussi.



Dernière édition par Aedan le Sam 17 Oct - 13:30, édité 1 fois
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NorahNorahArmure :
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Message Re: Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée   Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée EmptySam 17 Oct - 12:44
Coucou, et bienvenue à toi sur AoG. o/

Je passerais te valider dès que j'aurais terminé de lire ta fiche qui est...Bah plutôt longue finalement, mais tu as eu des choses à dire donc je ne m'en plains pas.

Aedan a écrit:
26 ans. Je suis jeune.

Tu peux dire ça à Octavia aussi hein, tu sais...°°

Bref, je réédite ce message dès que je peux, mais félicitation d'avance pour avoir terminé cette fiche.

EDIT: Validé! A juste titre, l'histoire m'a paru intéressante et plausible, j'aime bien le lien que tu as rapidement évoqué avec Bran Ruz, et le caractère de ton personnage est retranscrit tout du long au fur et à mesure que les dialogues s'enchainent. C'est pas un mal du tout, c'est même plutôt très bon. Pas de quoi paniquer donc! ^^

Bienvenue parmi les Oracles en tout cas! Wink

Bref, pour ce qui est en revanche de ta validation, je te donne un Eveil 4 et 17 PC donc! ^^

Encore toutes mes félicitations, et bon jeu à toi. o/


Dernière édition par Octavia le Sam 17 Oct - 22:08, édité 4 fois
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LiaoLiaoArmure :
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Message Re: Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée   Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée EmptySam 17 Oct - 13:09
Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette.
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Message Re: Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée   Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée EmptySam 17 Oct - 14:28
Merci beaucoup pour la validation ! o/ Merci aussi à toi Liao pour l'accueil !

Je vais pouvoir commencer à m'attaquer à mon parchemin, ça devrait pas être difficile, c'est comme SOTP (oupas).

(Mais oui, Octavia est jeune et belle. 26 ans c'est un bon âge °° /maisàl'époquec'estunpeuplusvieuxqu'aujourd'hui /vamourir)
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Message Re: Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée   Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée Empty
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Aedan ~ L'oracle du Merle de l'Alizée
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