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 Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]

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Message Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyVen 22 Mai - 2:01
    Putain, qu’est ce qu’elle m’a cassé les couilles avec son papillon de merde l’autre. Heureusement que j’entends encore les chansons. Mais je me sens bizarre depuis. Oui, comme si elle m’avait foutu des chaînes et qu’elle avait de nouveau fait de moi un esclave. Comme si elle m’avait sorti les boyaux du ventre… Attends, c’est moi qui me suis fait ça ! Oui, ça s’était marrant ! Mais y avait pas de vers, ça aurait été drôle ! J’aurais pu les arracher de là. Quoi que, s’ouvrir les boyaux c’est pas une bonne idée, ça pue tellement ! On apprend beaucoup à ce propos dans la forge. C’est là où je suis d’ailleurs. À baigner dans cette odeur familière. Beaucoup sont ceux qui trouvent que ça pue ici. Je les fois ces petits enculés à se plaindre. Mais ça sent la musique ici. Ça sent la peur, la douleur, le sang, la merde, les larmes et la musique ! C’est le plus important. La musique… J’écoute comment chantent les cuirasses.

    D’ailleurs, je prépare un morceau pour les accompagner. J’entends la musique alors je laisse passer. Cette pièce ne paie pas de mine. C’est un recoin de chair et de boyaux. Dedans, il a y les cuirasses évidemment. Celles qui attendent, celles qui se reposent, celles qui veulent chanter et celles qui ont juste besoin que nous les chatouillons un peu. Il y a surtout les matériaux. Des gens, homme, femme, parfois des enfants, ça dépend des cuirasses. Elles ont leur propre goût et leur propre plaisir. Elles n’aiment pas toute la même chose ! Non ! Il ne suffit d’attraper des briques et de les égorger comme ça pour que la cuirasse prend vie ! Non non non ! Il faut la musique de César ! Et le doigté du maître d’orchestre ! Alors je danse avec mon couteau. Je veux essayer un truc que j’ai lu quelque part ici pour une cuirasse.

    Je danse de manière erratique, très désordonné. Quelques pas, Je ramène le creux de mon avant-bras devant mon bras et après, je laisse la lame glisser dans un grand geste pour entailler le torse d’un homme attaché à genoux sur le sol. Je fais des petits moulinets avec mes bras devant moi et recule de quelques pas. Je me porte le même coup de couteau dans le ventre. La cuirasse fissurée juste derrière se gorge de sang et de souffrance. Elle aime. Alors je continue. Je fais un nouveau pas sur le côté. Il pleure, il crie. Il ne peut pas bouger. Juste crier. Il le fait en harmonie. Je me penche un peu en avant, un petit pas un avant, croisant mes jambes. Je ramène rapidement ma main droite, celle sans la lame, devant mon front et agite un peu la tête. Après m’être retourné je laisse la lame glisser de nouveau sur la peau de l’homme en question. La chanson de la cuirasse se fait plus forte. Elle reprend vie !

    Je ramène ma jambe vers moi, je passe dans le dos de l’homme en question. C’est le moment du grand moment. J’attrape sa tête par les cheveux et la tire en arrière. Doucement, tout doucement, au rythme de la musique. Par à-coup donc, comme veut la cuirasse, j’ouvre sa gorge. Oui, il souffre et il saigne. Tout ce dont j’avais besoin. Mais la musique n’a pas la même saveur, à cause de ce papillon de merde qui me rend fou ! Il est temps… Il va venir, je le sens. Enfin, je ne le sens plus, c’est ça le problème. Mais il va venir. Ce fils de pute vient toujours. Mais je l’attends. Et elle sera sûrement là, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Ah oui, j’ai toujours sa tête dans la main. Il est mort maintenant.

    « - C’était notre seul rendez-vous donc petit fils de pute. Tu es mort maintenant. J’espère que tu seras plus bavard qu’Éli. Je l’aimais bien cet enculé tu sais. Mais il ne parle pas beaucoup. Toi non plus hein. Tant pis. »

    J’entaille une nouvelle fois mon bras et j’entends des pas dans l’entrée. Qui vient donc rendre visite au dégénéré ?
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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyVen 22 Mai - 11:51
Les repérages terminés, sa silhouette menue apparaissait au cœur d’un village sans histoire. Les paupières closes, elle s’enivrait de la tranquillité nocturne. Au milieu de la nuitée, pas un chat ne se trouvait dans les artères terreuses de ce petit havre de paix. Pourtant, de petits points lumineux émergeaient dans l’obscurité, à l’endroit de chaque âme endormie dans sa maison de chaume. Levant doucement les mains, des toiles invisibles venaient envelopper l’essence immatérielle de ses proies, les faisant se lever, marcher et la rejoindre. Une dizaine, une vingtaine. Inutile d’en emporter plus. Des hommes et des femmes, qu’elle avait choisi près des ressources ayant attiré son intérêt. Ainsi venaient-ils avec des planches de bois, des toiles de jute et des outils.

Arrivés près d’elle, l’Araignée leur insufflait de nouveaux commandements. Ainsi en trouvait t-on trois aller chercher des charrettes avec quelques animaux de traits, pendant que les autres creusaient à même la terre fertile afin d’empiler un gros tas qui serait plus tard embarqué sur les véhicules de bois, à même le géotextile de fortune. Un travail de plusieurs heures, attirant la curiosité des épargnés. Ces derniers passaient devant la fillette sans la remarquer, questionnant les nocturnes. Des lèvres de ceux là s’échappaient des excuses artificielles. Un petit jeu où Esther était la plus experte, ce qui suscita en son esprit une forme d’étonnement. Après tout, elle ne se souvenait pas s’être tant exercée que ça dans ces mascarades de vie.

Les trois charrettes chargées de terre, ses autres esclaves embarquaient sur leur dos des sacs de fumier. Ce faisant, la servante d’Arès engageait le retour en la Cathédrale de chair. Un voyage qui prit bien deux jours, aux dépens de la forme physique de ses marionnettes. Ceci dit, généreuse comme elle était, l’enfant ménagea de petites pauses, leur permettant de s’abreuver et de se sustenter quelque peu. Il ne fallait pas que leur corps cède trop rapidement, après tout. Cela étant, quand bien même l’usage de son don se passait alors que son enveloppe charnelle se reposait, entretenir sa projection astrale ainsi que son contrôle spirituel si longtemps avait quelque chose de particulièrement harassant. Aussi ne traînerait-elle pas plus longtemps. Et au seuil des portes du Dédale, elle fit ouvrir le domaine pour y faire passer son petit convoi de fortune, le dirigeant vers les boyaux enflammés pour y entreposer son butin.

La tâche de mettre en forme le potager d’Elyra reviendrait à quelques soldats de bas étage surveillant les artères de ces infrastructures organiques. En attendant, la présence d’autant de Dormeurs avait quelque chose d’encombrant, si bien qu’elle se demanda un instant ce qu’elle allait en faire. D’ordinaire méthodique, il pouvait arriver que quelques détails échappent à son sens de l’organisation. Enfin, il fallait bien accorder un peu de marge aux fantaisies de l’improvisation. Un exercice pour ne pas rouiller trop avant lorsqu’on a en le plus besoin.

Quelques temps de réflexion suffirent pour trouver la solution qui accommoderait le plus de monde. L’allure guillerette, la tisseuse venait diriger ce beau monde jusque l’autel des sacrifices. En outre, le domaine du Pontifex. Non pas qu’elle souhaitait rencontrer maintenant cet Acamas, mais elle avait entendu que l’un de ses vieux amis y avait gagné en galon, y installant ses forges. Par ailleurs, elle savait de quel matériau principal il avait besoin pour travailler ses cuirasses. Avec son arrivage, d’évidence qu’il allait être ravi. Aussi, arriva-t-elle toujours sous sa projection astrale, accompagnée d’une vingtaine de hères physiquement épuisés.

Sur place, elle eut le réflexe instinctif de porter la main au nez. Selon toute vraisemblance, le domaine de César était à son image : le comble de la négligence. Une puanteur presque insupportable, du moins, pour une personne qui n’avait jamais connu la fange. En l’occurrence, Esther aurait besoin de quelques minutes pour s’acclimater à ce bassin où trempait le miasme et la putréfaction. Une œillade jetée sur les nombreuses victimes attachées ci et là, son regard s’arrêta enfin sur le maître des lieux devant qui elle ne prit pas la peine de dissimuler sa présence. Dégageant sa main de ses narines, elle parut soudainement ne plus être incommodée par les effluves locales, le sourire toujours aussi amical.

– César ? Je vois que tu as bien cultivé ta liberté !

S’avançant de quelques pas, désinvolte, elle inclina la tête sur le côté en observant les blessures de son interlocuteur. Il s’était encore fait mal ? Cette fois, les plaies venaient-elles de lui ou d’un autre ? Quoiqu’il en soit, l’Araignée l’avait assez côtoyé après l’apparition de Velya pour savoir qu’il en faudrait plus pour le tuer. L’affliction était sa drogue. Aussi, il était inutile de s’inquiéter plus que de raison. Levant son pouce en arrière, elle avait un présent pour lui.

– J’ai ramené pour toi de quoi t’amuser. Je me suis dit que ça te ferait plaisir !

Aux yeux de la Tarentule, la valeur d'une vie dépendait du moment. En l'état présent, ses marionnettes n'en avaient aucune.

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Légère variation dans l'air putréfié. La musique de César fut contrariée pendant quelques secondes. La chair appelait la chair, les membranes des murs se mirent à ruisseler des filets de sang qui se coagulaient afin de former un bourgeon de rose. Soudain, la fleur de chair s'ouvrit pour laisser la place à un homme, portant une grand toge blanche surmontée d'une lourde cape noire. Un légère brume écarlate enrobait l'apparition soudaine. Deux pupilles dorées observaient César avec attention avant qu'elles se concentrassent sur la petite Araignée.

" Mes doux préférés. Mes enfants. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas entretenus. je suis venu pour savoir ce qui vous plairait ? J'ai de tas d'idées pour vous, des tas de promesses afin de vous amuser dans les méandres de nos ennemis. "

Le prêtre du Dédale se tourna vers le forgeron des corps et du sang.

" Que voici de belles promesses, j'ai senti que quelqu'un t'avait fait mal. Laisse moi t'offrir un cadeau. "

Le cauchemar se fit jour. Des membranes susurraient dans des sons de suintement. Peu à peu, un homme en sortit, hurlant de terreurs. Un Grec ? Dur à dire mais la langue était inconnue des deux petits enfants du Vivisectionniste. L'homme ne portait pas d'armure et avait des origines orientales prononcées. Un léger cosmos doré s'échappait de son corps, comme s'il tentait de se libérer des chaines organiques qui le liaient au Dédale.

" C'est un ancien Chevalier d'or, qui s'était perdu vers le Cap Sounion. Je te l'offre mon enfant. "

Approchant de César, Vélya tapota son épaule comme un père avec son fils. Puis, il détourna son attention vers la petite Araignée.

" Et toi ma fille, je souhaite aussi te témoigner mon amour. Approche ! "

Une petite araignée quittait le corps du Vivisectionniste et s'approchait de la jeune demoiselle ténébreuse. D'un pourpre sombre, elle monta rapidement le corps d'Esther pour se poser sur sa tête.

" Mes enfants, j'ai tellement envie de vous entendre. Votre Père vous écoute et vous aidera si vous voulez de son aide ! Comment se porte le nouveau Pontifex ? Bien j'espère ! "

Citation :
Vélya est sous Rêve 3

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CésarCésarArmure :
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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptySam 30 Mai - 12:50
    Cette voix ! Cette putain de voix qui me glace le sang tout le long de l’échine ! Le monstre est là… Le monstre que personne ne voit est venue me voir. Elle aussi, je la déteste autant que je l’aime. C’est terriblement étrange comme relation. C’est la pire des créatures de cet endroit, mais je dois reconnaître que la chanson de sa cuirasse est encore plus vivante que celles des autres. Un jour, je lui arracherais pour la faire chanter. Un jour. Mais ce frisson me donne envie de me retourner et mal parler de sa famille entière. Mais non, je retiens cette pulsion salvatrice. Il faut savoir varier ses sujets de conversation. Assez parlé des mamans. Mais elle ramène des cadeaux que j’aperçois en me tournant vers elle. Bon, j’ai bien fait de ne pas lui dire d’aller se faire empaler par le cul avec l’épée d’Haldor en guise de bonjour. Je dois dire que j’ai quelques points faibles et les cadeaux, du moins, ce genre de cadeau en fait partie ! Je lui rends alors un grand sourire !

    « - Tu sais qu’ils seront toujours mieux chez moi qu’à être tes jouets. Même si tu as déjà du tout leur sucer comme une vieille pute sur le retour ! »

    Il faut que je range mon couteau quelque part. Je le plante alors férocement dans ma propre main. Voilà, comme ça il ne bougera pas. Et je n’aurais pas de mal à me souvenir d’où je l’ai rangé pour une fois. Je le perds toujours ce truc, alors que c’est vachement pratique au final, un couteau. Et puis… j’entends le bruit visqueux du dédale en mouvement. Un bruit si particulier qui ne répond qu’à son maître. Qu’à l’alpha et l’oméga des fils de putes ! Velya l’enculé ! J’agite ma main transpercée pour chasser le papillon qui me colle de trop près. J’aurais vraiment dû le manger cette saloperie, peut-être que j’aurais vécu une nouvelle fois la violence du poison de l’autre grognasse. Mais Velya fait les plus beaux cadeaux et il frappe le plus fort. C’est un bon père. Je tremble un peu quand il me touche, mélange d’excitation malsaine et de dégoût profond. Mais oui, ce chevalier d’or sera un beau jouet.

    Je fixe cet homme sur le sol avec désir. Je rêve de voir ses dents sauter une par une et ses oncles être arraché. Oh oui, je pourrais faire tant de chose à lui que je sens mon coeur s’emballer. Oui, je m’excite vraiment. Je sors la lame de son rangement pour la remettre dans mon pantalon. Déjà, les coupures de mon corps se sont soignés, et surtout, celle de ma main se résorbe, écho rouge du cosmos de sang qui m’habite. Je dois me concentrer . Où j’ai rangé mon couteau moi ? Pourquoi il est là et pas à sa place ? Je récupère la lame qui n’aurait jamais dû être là et je l’ai de nouveau enfoncé dans mon autre main. Bien, maintenant que nous sommes au fait il était temps de répondre à sa question. Il vient récupérer des informations. C’est le boulot du monstre ça, moi, je suis là pour le sang et le chant !

    « - Acamas ? J’aurais tendance à dire qu’il est fait du même sang que tous les gros enculés de cet endroit. C’est un fils de pute de la pire espèce. On est voisin, il est pas trop chiant quand je fais crier les gens tout le temps, donc je l’aime bien. »

    Pour le reste, j’essaie de chasser ce papillon à la con de ma main transpercé. Mais pourquoi est-ce que j’ai mis mon couteau là moi. Je l’arrache et le ranger de nouveau dans mon pantalon. Je vais vraiment finir par le perdre ce machin-là. Il est par contre temps de parler du vrai sujet compliqué à Velya. Mais bon, c’est un bon père.

    « - Avec Zvez' on a croisé une grognasse pleine de papillon qui cherchait un truc à la con. J’ai rien compris, elle parle pas normalement, mais il aura retenu. Pour le reste, elle m’a un peu tapé dessus. C’était assez agréable je dois dire, elle m’a fait un truc dans le bide, comme si j’avais des papillons. Et ça a un peu émoussé mon avoir pour toi. Mais je t’assure, elle frappe pas aussi fort que toi Daddy ! »

    C’est beau l’amour, mais où-est-ce que j’ai foutu mon couteau à la con moi ?
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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyDim 31 Mai - 18:15
Les paupières closes, le sourire figé, le parler de César avait cela d’exceptionnel qu’il comptait parmi les rares capables de la désarçonner de manière momentanée. Et dire qu’il était autrefois un animal de compagnie si mignon… Les choses avaient bien changé. Quelle tristesse. Petit chiot ayant rejoint les autres loups, capables de lui ouvrir la jugulaire si la pulsion leur prenait. Non pas qu’elle le craignait en son état de projection astrale, mais mieux valait ne pas s’épancher en de vaines leçons de morales sur comment se comporter en présence d’invités. Après tout, elle n’était pas sa mère ! Un soupire…

– Toujours aussi imagé… enfin, je suis contente que mes petits jouets te plaisent.


Et le voilà à se suriner lui-même… démontrant avec quelle éloquence il était le résident le plus siphonné de ce repère à dingos. Rouvrant les yeux, elle libérait ses marionnettes de son emprise, ces dernières s’effondrant au sol, absolument épuisées. Il était de plus belles manières de le formuler que de dire crûment qu’elle leur avait sucé leur énergie vitale, mais bon… la réalité était-elle si différente, au fond ? Certains déjà avaient perdu l’essence spirituelle qui habitait jusqu’alors leur enveloppe charnelle, la Cuirasse de la Tarentule étant venue chercher son dû. Une dîme. Oui, voilà une formulation déjà plus élégante pour rendre compte de ses petites pratiques.

Ses prunelles se relevant doucement, Esther percevait une fluctuation dans l’air, l’infrastructure organique des murs faisant apparaître quelques anomalies bien familières à ce qu’avaient connus les enfants de la Citadelle. Une lueur d’excitation dans le regard, la Tarentule éprouvait une vive émotion, de même nature qu’une fillette voyant son père revenir d’une longue journée de travail dans les champs. Ce qui se passait littéralement, Velya se constituant devant eux, visiblement ravi de les revoir. Sa chère fille ne se priverait pas de s’en approcher, peinant à contenir sa joie.

– Père !


Il fallait bien l’accueillir comme il se doit. Péniblement, Esther dut tout de même se contenir pour ne pas fondre dans ses bras pour l’enlacer. Furtivement, de se faire une drôle de remarque dans la tête. Père ? Depuis quand l’estimait-elle ainsi ? Maintenant qu’elle y pensait, n’avait-elle pas toujours eu des parents ? Un père ? Une mère ? Que plusieurs visages défilent dans son esprit. Désormais, il n’en restait plus que deux, solidement incrustés dans sa mémoire. Ceux d’Arachné et de Velya. Cette mère… cela faisait bien longtemps qu’elle ne l’avait pas revu d’ailleurs. Comment était-elle déjà ?

Le temps de s’interroger avec une mine distraite que César avait déjà reçu son cadeau. Un chevalier ? Le chanceux… Tout juste la jalousie pointa-t-elle le bout de son nez que ses prunelles orangées s’illuminèrent en voyant son père se tourner en sa direction. Elle aurait été déçue s’il l’avait oubliée ! Et que dire de ce présent qu’il lui fit… Petite araignée écarlate qui dansait sur son corps pour lui coiffer la tête. Sur son visage, on pouvait lire un émerveillement enfantin. Levant la main pour récupérer l’araignée, elle l’admirait comme un nouvel animal de compagnie.

– Elle est si belle ! La plus belle de toutes ! Merci père ! J’en prendrai le plus grand soin, c’est juré !

Effleurant de son doigt les mandibules de l’araignée, elle se prenait déjà de jouer avec. Et dans cette activité lui vint la nécessité de lui trouver un nom. Lequel pourrait-il être… En pleine réflexion, une idée de génie s’imposa. L’évidence même.

– Maïwenn ! C’est comme ça que je vais t’appeler !

Et dans le même temps, une part de son essence de se détacher pour rejoindre la petite araignée, l’habiter. Des souvenirs enfouis qu’elle avait de sa grande sœur Maïwenn, de la quitter à cet instant. Quelque chose qu’elle fit inconsciemment. Prenait-elle la portée de son acte ? Certainement pas ! En parallèle, César d’évoquer la « grognasse aux papillons ». Une petite histoire qui l’interpellait un peu, mais sans plus. S’il était plus clair aussi, on s’intéresserait plus facilement à ce qu’il disait. Lui alors… Tout en caressant la tête de Maïwenn, Esther répondait à la question qui lui avait été posée.

– Acamas, j’en sais trop rien. Je l’ai pas encore vu. Par contre, j'sais pas à quel jeu il joue avec mon patron, mais j’aime pas ça… Donc je veille au grain ! C’est qu’il est gentil mon patron ! Il me protège et m’estime ! Rien à voir avec les autres qui font semblant…


L’image de Zvezdan lui venait à cet instant. Rien de plus étonnant. Car parmi ceux à se servir d’elle comme d’un simple outil, il se posait là… Comme si c’était normal qu’elle se contente d’une assiette en lui rendant visite après lui avoir rendu service. Le temps filant, ses perceptions quant à sa place dans le Dédale de chair avait changé. D’autant plus depuis sa rencontre avec Haldor. Ce dernier lui avait renvoyé l’impression qu’elle pouvait compter. Et ce sentiment lui était précieux. Dans le même temps, les premières paroles de Velya de lui rester en tête. Qu’est-ce qui pourrait bien lui plaire ? Réfléchissant à la question, elle attendait déjà de voir comment allait évoluer la conversation.
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Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] G-bleu300/300Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] V-bleu  (300/300)
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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyDim 31 Mai - 19:06
Le papillon. Le Vivisectionniste observait cet éphémère en se demandant comment il était parvenu aussi loin sur la terre maudite. D'un geste de la main, la brume qui l'entourait enveloppa l'insecte, afin de l'enfermer dans une sphère de sang. Il sentit toute la puissance du cosmos qui l'avait créé, comme une menace directe à sa propre existence. Vélya tourna ensuite les yeux vers le sculpteur de chair.

" Mon fils, César, dis moi, d'où vient cet éphémère ? "

Musicien parfois, il entendait une petite rythmique qui ne lui plaisait pas. Sidhe. Il le sentait depuis un moment, leur influence gagnait en gamme depuis des mois et ce papillon venait de prouver ses appréhensions.

" Tu dois prendre garde à ces amours légers... Ces papillons peuvent te retirer le plaisir de la douleur, de l'excitation de la douleur... Tiens, prend un peu de ceci et éprouve de la joie. Prochaine fois que tu la croises, fuis. Elle risque de te chanter des choses dans une symphonie de tendresse sans aucune once de plaisir. "

Glissant sa main sur son poignet, il laissait un filet de sang s'en échapper et fit signe à César de se nourrir. Il fallait le purifier de ce "mal" qui tentait de le rendre normal, de le relier à la nature originelle. Vélya observait au même moment sa petite araignée.

" Je vois... Cet Acamas... Vous devez obéir à cet homme mes enfants, le laisser croire à votre amour. Mais rapportez moi tout ce qu'il fera. En effet, il ne m'invite jamais alors qu'il reçoit tous les autres seigneurs de la Citadelle... Qu'ai je fait de mal au nouveau Pontifex ? Rien malheureusement, il l'a peut-être pris mal que je ne lui impose pas mille tourments. M'enfin, je suis heureux de vous revoir. "

Des tentacules membraneuses sortirent alors des murs pour envelopper les deux petits enfants de son amour, de sa tendresse. Des bruits de succion se firent entendre alors qu'elles se glissaient sur leurs chairs. Puis, en décoiffant un peu la belle petite nymphe des ténèbres.

" Oui, protège le patron Haldor. Vélya l'aime énormément. Il sera un futur Pontifex je suis sûr. "

Soudain, comme si les chairs les rassembla, il leur fit une accolade paternelle. Il les aimait, rare moment où le Vivisectionniste se laissait aller à de la tendresse. Ses doux enfants...

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CésarCésarArmure :
du Mushmahhu

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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyDim 7 Juin - 2:17
    Il me casse les couilles putains quand il est comme ça. Il peut pas juste écraser ce papillon de mort et c’est tout . Non ! Il veut savoir ! Ils veulent tous savoir ! Pourquoi est-ce que ce qui s’est passé hier à de l’importance pour tout le monde ? Hier n’a pas d’importance, pas plus que demain bordel de merde ! Ça n’existe pas, ça n’existe plus ! Un jour, tous, je leur ferais comprendre que ce sont des connards et j’ouvrirais leurs yeux sur le monde. Un jour, tous les sacs à merdes pourront profiter de la leçon de César. Mais je n’ai pas encore jugé de l’intérêt d’une telle leçon. Après tout, c’est pensé à demain et demain n’existe pas alors à quoi bon s’intéresser à ce qui n’existera jamais ? Tout ça pour un papillon de merde !


    « - Je t’ai dit. Une grognasse qui parle comme une connasse, on comprend rien à ce qu’elle raconte, elle saute, elle vole et elle chie des papillons. Genre satache catache ou un truc comme ça. C’était ya longtemps, alors je m’en branle. Mais faut demander à Zvez', il a dû écouter lui, j'étais trop occupé à chercher les papillons dans mes boyaux pour faire attention. Un bon moment. Et je suis sûr qu’il sera très content de te parler. »


    Pour le reste oui, ils planifient tous, comme si j’avais une tronche à savoir ce que j’allais faire avant de le faire ! C’est ça le putain d’intérêt de la vie, mais personne ne le voit, ils sont tous trop cons ! Mais au moins, il me donne à boire et j’hésite. Est-ce que je rebois son sang ? Le faire s’est s'aliéner, mais chacun ses vices et les saloperies de Velya ce gros dégénéré sont les miens. Oui bon, je sais, j’en ai beaucoup d’autres, mais ceux-là sont à la fois particulièrement raffiné et profondément immonde. Velya est le Dédale après tout, il aurait pas mis autant de porte en forme de trou du cul, si ce n'est pas pour baiser les gens, plus ou moins littéralement ! Alors après avoir hésité, j’avance vers lui et je plante mes dents dans son bras, de façon à lui faire le plus mal possible et je commence à boire son sang comme un forcené sorti du désert. Oui, j’avais oublié le goût et le feu brûlant. Toujours plus !

    J’aime Velya, mais il râle. Bien sûr,’Acamas ne l’invite pas, Acamas est un fils de pute. Les fils de putes n’invitent pas les gens, il faut s’inviter chez les fils de pute. Enfin, heureusement que je suis occupé à lui sucer la veine, sinon j’aurais ouvert ma gueule et j’aurais été désobligeant avec Velya, enfin, plus je bois et plus je l’aime, alors que peut-être j’aurais pas pu dire ce que je pense. Oh c’est trop compliqué. Pile quand je pense à sucer ses veines, c’est dégueulasse, il agite ses tentacules, elle se colle et se déplace partout sur moi, pendant que je bois son sang. Je lâche alors son bras, je tire un peu ma langue et mes yeux se révulsent dans une expression de plaisir total. J’aimerais tant qu’il m’étrangle en même temps qu’il fait çà et là nous aurions quelque chose de vraiment agréable, là, il ne s’agit que d’un petit plaisir partager. Oui, tout ça manque d’étranglement et que ses tentacules restent plus longtemps.

    Mais il recule aussi vite qu’il est venue. Et je dois reprendre conscience alors que j’ai le souffle court, agité et le coeur qui palpite. Et il s’avance et nous prend dans ses bras. Mais qu’est ce que je fais moi ? J’ai qu’une envie là maintenant tout de suite. C’est de lentement et sûrement m’arracher la peau pour en profiter pleinement. Mais non, alors il faut que je parle. Sinon je vais faire des conneries et est-ce qu’il vaut mieux le faire ou les dire les conneries ? Il faudra que je pose la question à Zvez' à l’occasion, je suis sûr qu’il aura la bonne réponse. Mais là, je choisis plutôt de parler.

    « - Et qu’est-ce qu’on fait donc, à part lécher les couilles de ce fils de pute pour qu’il se sent exister ? On attend . On chasse . On baise . Parce que quitte à pas avoir de plan, autant par avoir à lécher les couilles d’un fils de pute ! Par contre, pourquoi changer de Pontifex quand on a déjà Zvezdan qui fait bien le travail, je comprends pas trop. »

    J’espère qu’il va pas nous faire planifier des trucs sur des jours et des années, sinon ça va clairement me casser les couilles. Mais les choses étaient plus simples, quand on avait juste à chasser.
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MorriganMorriganArmure :
Cardinal de la Mort

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Drôle de spectacle que celui-là. Cet instant où Velya tendait le poignet à César. La profonde extase que ce dernier traduisait. Mais surtout, le sentiment d’envie qui animait la petite Tarentule. Pourquoi le carmin de ce sang attisait ainsi son désir de s’en abreuver ? Depuis quand ? Depuis toujours, Velya représentait son univers. Toujours… à cette pensée, une impression étrange. Oui, c’était là ce que lui susurrait son instinct le plus viscéral. Celui-là même qui l’amenait à ne pas s’inquiéter devant les tentacules de chair qui dansaient autour d’elle. Il était tout. Le berceau qui les avait vu naître. Comment douter d’une telle entité ? Quand bien même, une sensation étrange. Un paradoxe inexplicable entre ses émotions et sa mémoire. Avait-elle toujours ressenti cela ? Observant son semblable, la plus petite parcelle de doute s’évanouissait. Il banalisait l’étrangeté de la situation, la faisant rentrer dans le champ de la normalité.

Ceci dit, ces discussions au sujet de cet éphémère, comme son père l’appelait, parvenaient sans mal à la perdre. Entre les formulations métaphoriques de l’un et le caractère châtié de l’autre, l’Araignée ne savait plus vraiment sur quel pied danser. Pire, sa curiosité s’éteignait, contredisant sa nature même, plus encline cette fois à s’endormir derrière l’attention rassurante de Velya. Ainsi se fondait-elle entre ces… appendices... la plus joyeuse, satisfaisant à un manque ineffable pendant cette étreinte la plus glauque. Ébouriffée, elle lui rendait son plus beau sourire, acquiesçant aux recommandations quant à cet Acamas, quand bien même la pensée que cet homme blesse son géniteur ait éveillé en son cœur une colère sourde. Colère qui s’éclipsa dès lors qu’on lui soumit la volonté de protéger le Cardinal de la Mort.

– Ah ça oui ! Je ne laisserai personne nuire à mon patron impunément ! Qu’il soit le premier rôle chez les pantins ou le dernier ! Peu importe leur pouvoir d’ailleurs, car une fois qu’on coupe les fils tenant les articulations, il n’est plus possible de bouger ! Je l’ai bien vu avec Thivan !

Pour ne plus bouger… l’ancien Pontifex s’était fait littéralement dévorer par la cathédrale de chair. Pourquoi déjà ? La fille d’Arachné ne s’en souvenait plus. Et ce n’était de toute manière pas très important à ses yeux. L’essentiel, c’était de remarquer que personne ici-bas n’était intouchable. Personne, à part Velya bien sûr. Virtuellement, il n’appartenait pas au même plan de l’inexistence. Quiconque sous sa protection appartenait à son monde. Tandis que lui-même, incarnait le monde. Une nuance irrationnelle. Mais quelle rationalité trouver derrière l’amour le plus aveugle ? Ceci dit, une inquiétude diminuait l’excitation au constat du regard bienveillant que son père vouait à son patron.

– Par contre… il faut faire attention. Mon patron aime beaucoup Acamas. Alors oui, c’est peut-être juste un mensonge, mais j’ai bien senti qu’il se reposait sur lui. J’ai peur que mon patron perde ses repères si on devait lui ôter… Je ne veux pas qu’il souffre. Je ne veux pas risquer de le perdre… Et pour cette raison, je suis prête à jouer le jeu. Seulement… ceux qui le manipulent ne doivent pas dépasser certaines limites… c’est tout ce que j’attends d’eux. Et tant que ce sera respecté, je serai obéissante ! C’est juré !


Croix de bois, croix de fer, si elle ment, Esther ira en enfer. Certes, la notion même de vérité était antinomique avec sa nature. Enfin… les meilleures illusions transforment les mensonges en réalité. Et pour un peu, la petite fille avait dépassé ce stade. Incapable de discerner le vrai du faux dans son ressenti, ses souvenirs ou ses pensées, le subterfuge devenait un trait de son authenticité. En revanche, quand César y alla de sa petite proposition, un malaise vint troubler la petite Tarentule. Zvezdan ? Pontifex ?

– Mui… J’sais pas trop. Zvezdan a soit trop les pieds sur terre, soit pas assez. Puis il a été injuste avec Velya… ça, je m’en souviens !


Clignant quelques fois des yeux, Esther se questionnait sur le pourquoi de sa propre remarque. Alors quoi, finalement, son esprit avait été désagrégé ? Des bêtises ! Passant entre doutes et certitudes, ses changements d’expressions pouvaient indicer ses interlocuteurs sur ses revirements qui fondaient son instabilité. Heureusement… Maïwenn était là à présent pour la soutenir. Maïwenn… Elle venait de donner ce nom, et pourtant, une familiarité désagréable. Si désagréable… mais qu’est-ce qui n’allait pas avec elle, à la fin ?!
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VelyaVelyaArmure :
...

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Soudain, comme un soufflet, la main de Vélya frappa la joue de César pour l'éclater contre l'un des piliers d'os. La chair sur la joue du Forgeron semblait danser dans des contorsions brutales, laissant apparaître parfois la mâchoire osseuse de ce dernier.

" N'use pas de vulgarité devant nous. Nous n'aimons pas ces mots. Grognasse. Connasse. Non, il y a d'autres mots plus élégants quand même... Ceci dit, je te remercie de cette importance. Cette femme est un danger pour toi, elle pourrait te faire mal et je ne veux pas que tu souffres en ne souffrant plus. "

Avec un sourire, le Vivisectionniste s'approche de César et caressa sa joue exsangue. La douleur devint alors plus intense, comme si de l'acide pénétrait sa chair. Jouant avec les nerfs de sa proie, il les bougeait avec soin afin de jouer sur le plaisir et la douleur avec une finesse diabolique.

" Tu vois, je t'aime "

Puis, il se tourna vers sa petite araignée.

" Parle moi de ton Patron, indique moi ce qu'il aime et ce qu'il aime pas. Voudrais pas lui dire du mal sans le savoir. En tout cas, il faut que tu sois sa petite soeur pour moi, continue de lui apprendre des choses. Tu veux bien ? "

Un regard tendre se manifestait pour elle.

Soudain, quelque chose le perturba. Un sentiment. Il semblait se graver en lui comme une douleur fulgurante. Il flancha quelques instants avant de se reprendre. L'aura de Vélya changea quelques instants, un visage apparut pendant quelques secondes. Les traits étaient plus doux, comme s'il était plus humain, plus féminin. Une voix plus douce et féminine sortit de ses lèvres...

" Où... Où suis je... "

Un moment fugace qui disparut aussitôt. Vélya reprit toute son apparence, effaçant cet instant par un regard plus sombre que jamais. La haine. Il l'entendait de nouveau et il se tourna vers l'araignée. Pourquoi... Pourquoi...

" Zvezdan est un excellent Cardinal. Nous le surveillons. "

Un silence.

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CésarCésarArmure :
du Mushmahhu

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Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] G-bleu1500/1500Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] V-bleu  (1500/1500)
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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyLun 15 Juin - 2:12
    Un jour, je vais attraper ses pieds et planter un grand clou rouillé dedans, puis un dans chaque main, dans les murs de son Dédale. Puis, avec mon sang, doucement savourant avec un plaisir absolu, je vais doucement détacher la peau de ses muscles, petit à petit. Puis, je vais aider ses chairs meurtries à fusionner avec ses murs. Puis, doucement, je vais dénuder ses muscles, pour aller chercher ce qui m’intéresse vraiment. Brisant chaque fibre une par une, les déchirant avec avidité. Petit pas par petit pas, je vais faire des muscles mon terrain de jeu pour arriver ses nerfs et là. Là le véritable jeu commencera. Toi, tu sauras tenir, tu sauras partager ce moment. Car toi, comme les autres, tu ne comprends rien. Alors je profite de ta main, de ta violence crasse et ton humeur erratique. Fils de pute mais pas grognasse ?

    Comme les autres, tu crois que j’ai besoin d’avoir mal. Alors comme les autres, quand le moment viendra Christ de chair, tu comprendras. Mais pour le moment, je profite de toi et de cet humour macabre qui nous unit, de ce sang et cette sombre étreinte que nous partageons. Je profite et je jouis de ton traitement. J’y consens plus que tu l’imposes. Je ne renonce plus que je subis, car renoncer c’est vivre libre, et j’ai renoncé à tout. Mais tu es maître du sang et donc, maître de l’âme. Mais ton jour viendra, et par main, tu comprendras alors, comment ouvrir les yeux des aveugles et que toi, peut-être, qui te crois roi, tu es encore plus profondément enfoncé dans le noir que les autres. Mais par amour, je ferais de toi un voyant !

    Qu’il s’amuse à parler du chien d’Accamas pendant que je profite de mon moment. Gémissement et hurlement se mêlent pendant que l’araignée complote. Ingénue de façade, démon de l’intérieur. Je sais moi, à quoi tu ressembles. J’ai vu ton âme et ton sang. Je sens ce que tu es, plus que tous les autres ici. Je t’ai vu, et je n’ai pas peur. Je t’ai vu, mais tu me dégoûtes. Toi aussi, viendra ton tour, mais plus tard. Maintenant, c’est le moment du plaisir. Tout danse au rythme du mouvement des muscles de ma joue maltraité. Quel plaisir de les régénérer en simultané pour les voir détruits de nouveau. Je passe même ma langue pour goûter à ce moment et j’aimerai qu’il dure. Mais il s’arrête aussi brutalement qu’il est venue.

    J’éprouve un pincement de jalousie de ne pas partager la douleur qui semble l’habiter pendant cet instant puis une voix différente. Le voilà encore plus enfoncé dans le noir que je pensais. Au poids où il ne se trouve plus lui-même, au point où il doit devenir ce qui lui manque. Mais je lui donnerais moi, à Velya, l’amour dont il a besoin. À lui et à son Dédale. Je leur offrirais l’amour de la chair et le plaisir de la vue. Je lui offrirais un monde qu’il mérite, un monde libre, loin de tout et de lui. Mais pas maintenant, maintenant c’est un autre temps. Doucement, je me redresse, visiblement, il a oublié. Visiblement, il n’a pas compris. Je n’en ai que faire alors, il pourrait être légion à l’intérieur de cette carcasse de malade que le résultat serait toujours le même : tous des aveugles.

    « - Zvezdan se sert. C’est un enculé, mais c’est le meilleur dont tu disposes. Mais contrairement aux autres, tu ne le contrôle pas, et il te fait peur. Je le connais moi, il ne me fait pas peur. »

    Et moi, je n’ai peur de personne. La peur est une entrave que j’ai repoussée depuis longtemps. La peur, elle demande de rationaliser le monde et la raison est une entrave de plus dont je me suis débarrassé. Oh, il m’en reste encore quelques-unes, mais la vie, après tout, est elle-même une entrave. Alors viendra le jour où cette dernière sautera, et où je serais vraiment libre. Mais ça, ils ne peuvent comprendre la vérité de cette quête de liberté qui m’obsède. Ils ne pourraient comprendre, que le jour où je leur montrerais. Le jour où avec mes doigts, j’enfoncerais leurs orbites poisseuses et crèverais leurs yeux. Le jour où j’apporterais la lumière à ses aveugles. Je joue où ils comprendront leurs erreurs et ils demanderont, alors j’offrirais, car c’est une lumière et une vérité, qu’il faut offrir à ceux qu’on aime !
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MorriganMorriganArmure :
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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyMar 16 Juin - 0:00
Un claquement, suivi d’un brutal fracas à même l’ossature de ce Dédale organique. Clignant des yeux, la petite Tarentule voyait son frère se faire malmener par leur père respectif. D’évidence que son vocabulaire châtié n’avait pas été apprécié, loin s’en faut. Outre cet agacement quant à l’attitude vulgaire de César, Velya souhaitait visiblement l’entretenir sur cette voie qui avait fait de lui cette créature… vulgaire. Intérieurement, l’Araignée devinait la vanité à essayer de corriger cet énergumène. Après tout, ses expériences successives ne faisaient que l’enfoncer plus dans l’abysse de sa folie, à un niveau que nul ne pouvait atteindre. Un être imprévisible, d’abord mésestimé, qui couvait en lui un potentiel dangereux. Autrefois, elle voyait en lui un jouet. À présent qu’elle avait suivi son évolution, la fille d’Arachné ne tenait plus à demeurer trop souvent ni trop longtemps à sa portée.

Le sourire figé, elle regardait cette scène sanglante avec une forme de crainte ambiguë. Quand bien même l’extrême violence et le sadisme venait de son père, elle ne parvenait pas à l’associer à ses actes. En conséquence, son frère cristallisait tout ce qui la mettait mal à l’aise en l’instant. Les doigts passant dans la chair. L’expression orgasmique d’une victime masochiste. Cette douleur qu’elle percevait suffisait à la faire frémir en dépit de son masque de nonchalance. Assister à ce spectacle la confirmait sur sa parfaite incompréhension de cet étrange forgeron. Rencontrant le regard du maître des lieux, elle hochait de la tête pour signifier son accord à la requête qu’il lui adressait.

– Bien sûr ! Hélas… je ne lui ai pas tant parlé que ça. Je sais ce qu’il fut et je constate ce qu’il est désormais. Il est protecteur envers les siens et réceptif à leurs conseils, pour un peu qu’on se rende compréhensible sans le prendre de haut. Mais oui, je ferai de mon mieux pour l’aider ! Promis juré !

La lueur qu’elle lisait dans son regard avait un quelque chose de diamétralement opposé avec ce qu’il avait montré un instant plus tôt. Une lueur qu’elle préférait, de manière prévisible. Jetant une œillade vers César qui émergeait de son extase, il retournait dans ses provocations, imperméable à la peur. C’était à se demander comment il avait pu survivre si longtemps…

Cachant au mieux son dépit, une surprise l’emporta après que la figure de son père se recompose pour laisser à voir les traits d’une femme. Cette manifestation… comme si une personne venait de prendre sa place, fugacement. Une personne en perdition, selon toute vraisemblance. Et lorsque son visage reprit sa forme initiale, il émana de lui une aura dangereuse, animant en la petite fille une frayeur difficile à réprimer. Comme d’avoir fâché son parent. Les remarques laconiques qui suivaient ne la mirent guère plus à l’aise… tout ça au service d’un silence prompt à la tendre davantage.

– Je… qu’y a-t-il ? Pourquoi me regardez vous ainsi, père ? ... Qu'ai-je fait de mal ?


Dans sa voix, on pouvait lire un début de détresse. C’était sans parler cette impression ineffable qui la confortait dans son trouble. Qu’est-ce que cela signifiait ?
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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyMar 16 Juin - 10:33
Le Vivisectionniste s'était assuré que les yeux et les mains du Dédale soient ses "compagnons" de voyage. Il se sentait las, extrêmement fatigué. Il n'en paraissait rien pourtant mais psychologiquement il n'était plus trop en état de continuer cette douce conversation. Froidement, il opina à la réponse du Forgeron du Dédale, en un sens ce dernier devenait une partie de lui même mais sans aucune subtilité. César se comportait avec la chair comme un enfant. C'était étrange et amusant. Pour Esther, elle était aussi un enfant, curieuse et aimable sous l'horreur de cette fausse apparence.

Il allait donc quitté l'Autel des Sacrifices et continuer ses affaires. Quelque chose d'imperceptible le perturbait, il le sentait. Étaient-ce ses enfants qui en étaient la cause ? Non. Ils étaient comme une partie de lui même. Puis, il comprit. Regardant brutalement le sol, il vit une légère brume presque invisible qui s'était tapissé sur le sol sans qu'il ne s'en rende compte. Non. C'était impossible. Elle dormait, il le savait. Non. Se concentrant de plus en plus, il sentit des nuances beaucoup plus subtiles. Puis, il comprit. Ses yeux se levèrent en direction d'une partie de la grande salle... Elle était là. Invisibles des mortels, il recula d'un pas.

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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] EmptyMar 16 Juin - 10:45
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Elle s'amusait. Il s'était enfin rendu compte de sa présence et son regard azuréen passa de la créature aux deux Berserkers. Ils avaient l'impression qu'un canon tirait à boulets rouges au plus profond de leurs poitrines. Tout n'avait plus de sens, le charme était présent et, lui, il résistait à l'appel de la concubine du Dieu de la Guerre. Souriante, elle jouait avec une mèche de cheveux en fixant les trois protagonistes.

Puis, lentement, elle se leva et vint vers le trio. Son corps exprimait ce que la perfection féminine pouvait offrir. D'un geste doux, elle leva le menton d'Esther. Son regard entra dans le sien et elle souriait.

" Je vois, c'est amusant. Petite araignée, tu es intéressante pour l'Amour. "

Esther avait l'impression que le sourire divin pénétrait son âme, ses désirs et des plaisirs. Ses propres angoisses étaient balayés pour se laisser emporter par les passions nobles qu'était l'amour. Alors que la tête d'Esther était encore sous ses doigts, son visage se tourna vers César. On pouvait lire dans son regard du dégoût, elle le trouvait tellement détestable mais Arès en avait fait un de ses chiens de chasse, elle pouvait respecter cela.

Puis, elle libéra le petit insecte et dans un silence royal, elle fit signe au Vivisectionniste de la suivre. Il frissonna, il avait été poignardé par la lame du désir. Rageant intérieurement, il suivit la "fille" d'Ouranos. Même lui ne pouvait s'échapper des pouvoirs de cette puissance que tous les Olympiens craignaient. Il suivit donc les pulsions qui le traversaient et quitta les lieux à son tour.

Citation :
Fin du RP pour Vélya et donc Aphrodite (de fait)

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Message Re: Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya]   Ce qui est doux devient amer et ce qui est amer devient doux. On aime la douceur amère, on aime la mort. [Janvier 553 - PV : Esther & Velya] Empty
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