Ulrick ⊹ Guerrier divin d'Epsilon [terminé]

Ulrick

Qui est-il ?

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Nom :

Date de naissance :

Âge :

Sexe :

Armure demandée :

Comment est-il ?

Aux premiers abords Ulrick passe généralement pour un illuminé, l’un de ses ermites habitant les forêts et méditant à longueur de journée. Un choix de sa part pour endormir la méfiance de ses cibles ou des gens qu’ils croisent plus simplement. Il est généralement habillé très simplement, avec des vêtements usés presque exagérément. Sa tenue se compose d’un haut rapiécé, d’un pantalon permettant des mouvements rapides et des chaussures confortables ayant vues de nombreuses villes et de nombreuses routes au fil du temps. Habilement caché dans ses vêtements, l’asgardien conserve deux armes d’une longueur à mi-chemin entre une dague trop longue et une épée trop courte dont la lame est épaisse. Elles peuvent apparaître très rapidement dans ses mains, comme par magie. Complétant cette apparente nonchalance, une épaisse crinière de couleur brune aux reflets violacés est laissé totalement libre ; elle donne l’impression de ne pas être entretenu. Le propriétaire s’en sert généralement pour dissimuler son regard afin d’éviter de trahir ses véritables intentions. Ses pupilles de couleur jaune rappellent celles d’un prédateur, ce qu’il est au fond de lui. Elles peuvent mettre mal à l’aise ou hypnotiser selon le degré de conscience du danger que représente l’homme. Son attitude est généralement débonnaire et indolente, comme si il était pris d’un manque de motivation ou d’objectif. Sa démarche est maladroite et titubante voire dansante selon les cas. Il se déplace souvent avec les mains dans ses vêtements, comme si il avait besoin d’aide pour supporter leur poids. Sa silhouette est fine et athlétique. En l’observant avec attention on peut remarquer une musculature légère et sèche, signe d’un entraînement régulier. Toute son apparence est étudiée pour passer inaperçu, se fondre dans la masse et disparaître de l’esprit des gens. On ne se souvient de lui qu’une impression floue d’amusement et peu de personnes soient capables de décrire ses traits avec précision. Sa taille moyenne contribue à cet état des choses. Cependant lorsqu’on s’attarde un peu sur certains détails, et qu’on sait où cherchait, on peut remarquer une grâce et une souplesse étonnantes dans ses déplacements. Ses muscles sont toujours prêts à l’action, et il est capable de réagir en quelques secondes en cas de danger.

Ulrick est l’archétype de la personne imprévisible. Il peut vous recevoir avec un sourire ou un coup de poignard selon son humeur et le moment de la journée. L’homme ne respecte que peu l’espace vital des gens, et aime beaucoup les envahir pour imposer sa présence. De cette manière il teste la réaction des gens. Ce qu’il apprécie par-dessus tout c’est de mettre mal à l’aise ou mettre en défaut les gens, par ses gestes ou ses paroles. La familiarité est une habitude lorsqu’il s’adresse aux autres, proches comme inconnus. Il parle toujours avec franchise et honnêteté, énonçant simplement les faits. Son ton est généralement provocateur et moqueur. Le guerrier divin n’accorde aucune importance aux regards des autres et à ce qu’on peut penser de lui. Il agit selon sa propre conscience et ses propres règles, plaçant sa survie et ses intérêts au premier plan. Cette façon de faire a tendance à diminuer depuis qu’il est devenu un guerrier divin, comme gagné par un peu d’altruisme et de notion de devoir. Attention à ne pas le considérer comme un bon samaritain pour autant. L’honneur est une notion erronée de son point de vue. Elle sert d’excuse aux gens pour justifier leur passivité et leur volonté de ne faire ce qui doit être fait. Sur ce point, Ulrick se montra impitoyable et déterminé. Il tuera sans aucun remord ni hésitation si nécessaire, que cela soit par ordre, par envie ou pour de l’argent. C’est une personne impulsive qu’il vaut mieux éviter de mettre en colère ou de se mettre à dos. Frapper quand l’adversaire a le dos tourné ne lui pose aucun cas de conscience. La victoire et la survie en priorité. Par contre c’est un homme de parole. Il ne revient jamais sur une promesse, et montra une certaine fidélité envers les personnes qu’il estime. Gagner sa loyauté et sa confiance relève de l’exploit, mais une fois acquis, elles ne seront jamais remises en question… Et toute trahison sera sanctionnée d’une mise à mort sans autre cérémonie. D’une certaine manière, Ulrick ressemble à une bête sauvage suivant son instinct et ses pulsions plus que la logique et son esprit.

En combat, c’est un adversaire agile et rapide frappant avec précision. Il virevolte et tourne autour de son adversaire attendant l’ouverture lui assurant la victoire. Son expérience lui permet de repérer les points faibles avec une facilité déconcertante. Qu’il s’agisse d’un défaut de l’armure ou d’une fragilité du mental. C’est un combattant sournois capable malgré tout d’entrer dans une épreuve de force. Cependant son style et ses techniques sont plus adaptées aux frappes chirurgicales qu’aux dégâts de masse. On peut le considérer comme éclaireur efficace, et un assassin hors pair… Non comme un soldat à placer en première ligne lors d’une guerre.

Son Histoire

L’histoire d’Ulrick commence bien avant sa naissance. Neuf mois avant sa venue au monde, sa mère d’origine saxonne fut prise comme tribut de guerre par un guerrier Goth avant d’être emmenée dans le Sud de la Scandinavie. A cette époque, le geôlier comme la prisonnière ignoraient la présence de ce petit être attendant son heure. Rapidement la relation entre l’homme et la femme évolua et un véritable lien se créa entre eux. La grossesse de la jeune femme vint ébranler ces sentiments, et fut à l’origine de réactions très vives de la part des deux futurs parents. Son « père » se montra indifférent au sort de cet enfant, et en parlait généralement avec un mépris non dissimulé. Il le désignait souvent sous le terme de bâtard. Sa mère se mit à haïr ce petit être à l’intérieur d’elle, mais ne put se résigner malgré tout à stopper cette grossesse d’une manière ou d‘une autre. C’est dans ce contexte que naquit le petit Ulrick, un prénom choisi par le guerrier goth. L’amour fut un mot étranger du vocabulaire pour le jeune garçon dès sa naissance. On s’occupait de lui par obligation, mais la plupart du temps personne ne veillait véritablement sur lui. On le surveillait pour éviter qu’il ne cause des problèmes principalement. Ulrick devint rapidement indépendant et l’indifférence qu’on lui portait était rendue avec la même intensité. A cette époque, le comportement de sa mère l’étonnait et le blessait profondément. Sa seule réaction fut la provocation pour tenter de la faire réagir, pour qu’elle s’intéresse un peu à lui… avec un succès très mitigé. Celui qui aurait dû être son « père » se montrait finalement plus sympathique avec son indifférence et son mépris. Et pourtant malgré ce comportement, il fournit au jeune garçon l’éducation classique d’une enfant de son âge en respectant les coutumes et les croyances de son peuple et de l’époque. Un apprentissage qu’il ne put jamais réellement oublier ou ignorer malgré les années et ses voyages.

On lui apprit très tôt à manier une arme. Ulrick apprit à compenser son manque de puissance par son agilité et sa vivacité, et son manque de force par son intelligence. Son « père » était un homme respecté, et son comportement vis-à-vis du jeune garçon fut suivi par une grande majorité des autres membres de la communauté. Isolé et ne possédant finalement aucune véritable lien, l’enfant s’isola et s’éloigna de plus en plus des autres. Son regard se durcit à cette époque, et son seul intérêt se portait sur sa survie pour pouvoir prendre sa revanche un jour. Il suivit les recommandations qu’on lui donnait et les conseils qu’on lui prodiguait, en ne retenant finalement que ce qui l’intéressait et lui semblait pertinent. C’est probablement durant cette période que se développa le caractère si particulier du nordique. Les sept premières années et demie de sa vie représentèrent un véritable calvaire. Finalement après un énième incident, Ulrick prit la décision de s’enfuir pour échapper à cette vie insipide et blessante. Une décision très dure et pourtant si évidente pour l’intéressé. Personne ne fut mis au courant, de toute manière il ne possédait aucun confident ni aucun être de confiance pouvant écouter ce secret farouchement gardé. Il disparut un jour s’enfonçant simplement dans la forêt. L’ampleur et les conséquences de ce choix le frappèrent très durement et très rapidement. La faim fut son pire ennemi, puis vinrent par la suite la fatigue et la maladie. Ce furent des vendeurs itinérants qui le recueillirent et l’aidèrent dans un premier temps. Ulrick ne donna jamais son prénom, et les suivit pendant de longs mois en accomplissant divers travaux pour gagner sa pitance. Arrivé dans les Royaumes francs, devant la grande insistance de ses sauveurs concernant ses origines, le jeune garçon les quitta tout simplement. La mendicité devint son mode de vie pendant plusieurs années à cette occasion, et il s’associa avec d’autres abandonnés comme lui.

Trois ans plus tard, Ulrick avait atterri à Constantinople. Il était l’un de ses nombreux enfants des rues faisant partie du décor de la ville. La mendicité avait laissé place au vol. Chacun avait son rôle, et celui de l’adolescent était le plus important : échapper aux éventuels poursuivants avec leurs butins. Il s’était imposé à cette position par son agilité impressionnante et son instinct si sûr. Au cours du voyage l’ayant mené jusqu’ici, le vagabond avait commencé à sentir une énergie inconnue naître et grandir en lui. C’était une sensation impressionnante et aucune preuve concrète ne pouvait étayer cette supposition en dehors de ses capacités étonnantes. Elle était apparue la première fois qu’il s’était retrouvé acculé après un vol, et lui avait permis de faire un bond prodigieux par-dessus un mur pour s’échapper. Au départ, Ulrick réussissait à mettre à profit de manière inconsciente cette force pour assurer sa survie ; avec le temps, il apprit à l’appeler de manière consciente au travers d’entraînement et d’une grande volonté. Ses seules motivations étaient de rester en vie et de continuer à avancer de son mieux. Cela semblait être un leitmotiv suffisamment puissant pour l’aider dans cet apprentissage. Evidemment tout ceci ne prit un sens que des années plus tard. Sur le moment, il se contentait de mettre à profit cet étrange don… ce pouvoir intriguant. Pour les autres, qu’il considérait simplement comme un mal nécessaire, il représentait une sorte de héros capable d’accomplir des prodiges. L’intéressé ne réfuta jamais cette représentation la jugeant utile pour sa tranquillité. Et puis personne ne semblait en mesure de lui résister. Aucun de ses adversaires ne réussissait à le toucher lourdement ou à le blesser. Sa vivacité était trop grande et parfois il avait l’impression qu’ils se mouvaient très lentement, comme si sa perception était plus grande. Ulrick avait dû apprendre à se battre et à se défendre. La rue était une jungle où seul le plus fort ou le plus rusé pouvait survivre.

L’enfant des rues récupéra les instigateurs de sa future force et de sa future carrière par hasard à l’approche de ses quinze ans. Alors qu’il se promenait simplement en ville, cherchant quelque chose à dérober pour le revendre ou pour se nourrir, Ulrick avait observé un voyageur imprudent laisser un sac par terre le temps de se désaltérer à une fontaine. Le voleur ne cracha pas sur cette manne providentielle. Sans attirer l’attention et dans la plus grande indifférence générale, le sac disparut en quelques secondes laissant le voyageur totalement démuni. L’adolescent découvrit de l’argent, de la nourriture et surtout deux armes étranges. Des couteaux un peu longs ou des épées un peu courtes avec une lame plutôt large. Ils étaient légers, et en les prenant en main, Ulrick se sentit très fort et puissant. Il commença à se servir d’elle pour s’échapper, puis elles l’aidèrent à détrousser des passants et des voyageurs. L’audace de ses actions augmenta à chaque réussite, et chaque rencontre lui permettait de développer sa maîtrise de ces armes. Evidemment il récolta de nombreuses blessures et évita de justesse la mort en de rares occasions. Dans ces cas-là, l’adolescent comptait sur la générosité de certaines personnes et principalement de prêtres. Comme à chaque fois, dès que les questions devenaient trop pressantes ou que l’intérêt pour son identité se révélait, il disparaissait tout simplement et retourner à la rue continuant ses activités. Sa survie et sa liberté étaient importantes à ses yeux, et dans cette optique il ne reculait devant aucune action ni aucun sacrifice. Ses larcins lui permirent d’améliorer sa qualité et son confort de vie, mais ce n’était jamais assez à ses yeux. Trop aléatoires et trop sporadiques. L’intéressé ne voyait pas ce qu’il pouvait faire d’autres, à part s’attaquer à des cibles plus fortunées. C’était un risque qu’il était prêt à courir, et qu’il mit rapidement en application.

Un jour son destin changea lors d’un incident. Ulrick tenta de détrousser un homme un peu ivre, et il s’avéra que la victime était un soldat ou un mercenaire quelconque. Quelqu’un de rôdé dans l’art du combat. Il riposta et ne se méfia pas du jeune homme face à lui. Le combat fut bref et brutal. Ulrick porta un coup fatal à cet homme. La différence d’expérience avait été compensé par la surprise, l’apparence du voleur et surtout cet étrange source d’énergie toujours présente et continuant de grandir très doucement en lui. D’autres perspectives s’ouvraient pour le jeune homme approchant des dix-huit ans. Il se mit en quête de nouveaux enseignements, prétextant une volonté de rejoindre l’armée ou de parfaire ses connaissances dans le maniement des armes auprès des quelques personnes prêtes à aider le vagabond. Ces professeurs ignoraient qu’ils formaient un futur assassin. L’intéressé avait fait ce choix en ayant entendu parler des sommes d’argent parfois importantes qu’on offrait pour ce genre de service. Ses débuts furent laborieux, et les premières tentatives se soldèrent par des échecs cuisants. Durant cette période, Ulrick se fit appeler Ramius pour sa nouvelle profession jouant les exécuteurs et les intermédiaires avec deux identités différentes. Sa progression dans son activité fut suivie par une évolution de cette force sommeillant en lui. Cette dernière se révéla d’une grande aide dans son choix de métier, lui permettant d’envisager des procédés uniques et très souvent acrobatiques lors de l’accomplissement de ses contrats. Tuer devint de plus en plus facile, et la culpabilité s’effaça tout aussi rapidement. Il se montrait impitoyable, et il ne refusait que peu de cibles et de contrats. Femmes, enfants, hommes politiques, militaires, patriciens ou personnes du peuple. La liste de victimes s’allongea au fil du temps. Son efficacité s’affina et augmenta en même temps.

En six ans, Ulrick s’était créé une solide réputation d’assassin à Constantinople. Sa vie était devenue facile, et pourtant il continuait de se comporter et de se vêtir simplement comme un mendiant ou un illuminé… Vous savez comme ces ermites méditant à longueur de journée. Seuls ses yeux dissimulés derrière une frange bien utile reflétait la véritable personnalité de l’homme. Avec le temps, l’assassin devenait de plus en plus audacieux et confiant cherchant des adversaires de plus en plus redoutables et mieux protégés à chaque fois. Des défis intéressants de son point de vue, pour prouver sa force et ses capacités. Cette volonté le poussa à accepter le contrat de trop. La cible était une personnalité. Si dans un premier temps, l’homme refusa de mener à bien ce contrat. Il finit par céder devant l’ampleur de la tâche. L’assassin prépara son plan avec minutie, et prit son temps. Ce furent près de quinze jours de surveillance et de repérage pour remplir ce contrat. Le moment venu Ulrick mit en place le fruit de ses réflexions et parvint à tuer cette figure importante de la ville. Malheureusement cela attira l’attention sur lui de manière trop importante. Constantinople bien que grande représenta un lieu périlleux pour lui, surtout que la récompense pour sa capture motiverait même les moins courageux à tenter leur chance. L’homme devait disparaître. Aucun endroit ne l’inspirait et aucune idée ne vint le sortir de ses réflexions. Un temps il envisagea même de rester et d’affronter ses poursuivants. Finalement un jour l’idée s’imposa à lui. Comme si la force présente au fond de lui depuis des années s’était exprimée. Retourner chez lui et retrouver ses racines. Le moment de la revanche était peut-être venu finalement. Ou tout simplement changer de vie était peut-être la solution. De nombreuses possibilités se bousculèrent dans son esprit sur le moment, et la seule constante était de retourner chez lui dans le Nord. Il aviserait de la marche à suivre une fois sur place.

La route fut longue, tout en étant plus courte qu’à l’aller pour rentrer chez lui. Sortir de la ville fut plus facile que prévu, et sa double identité s’avéra être extrêmement utile. Comme quoi l’amusement d’un jeune homme s’était révélé être salvatrice pour l’homme d’expérience. Âgé de vingt-huit ans, bien que d’apparence plus jeune, Ulrick mit quelques mois avant de retrouver ses terres. Il renoua rapidement avec ses racines, n’ayant jamais oublié les enseignements de son enfance. Etonnement un sentiment d’appartenance s’éveilla en lui et il se sentit enfin chez lui. Il était parti chercher sa place à l’autre bout du monde, pour finalement se rendre compte qu’elle était dans ses origines. L’homme découvrit alors que sa mère était morte peu de temps après sa disparition, certains disaient qu’elle s’était laissé dépérir. Cette nouvelle le réjouit plus qu’elle ne l’aurait dû, et le fils jugea que ce n’était que justice finalement. Son « père » avait été tué quelques années auparavant lors d’un raid. Passé les sentiments revanchards, une autre émotion s’éveilla et fit couler une larme le long de sa joue. Une seule et unique goutte d’eau. Avec elle, un poids disparut du cœur de l’assassin. Certaines choses s’imposèrent à lui, et ce voyage inattendu se révélait être intéressant. Cela ne changea pas le comportement ni les intentions de l’intéressé, mais il se sentait en paix avec son passé et réconcilier avec son enfance après cela. Ulrick resta quelques temps parmi son peuple, et loua ses services comme mercenaires pour protéger les convois principalement. L’assassinat n’était guère rentable sur ses terres natales, puisque chaque homme affrontait ses ennemis directement pour prouver sa force et sa valeur. Cela ne l’empêchait pas à l’occasion de continuer à détrousser les voyageurs, pour le plaisir principalement. Il n’attirait pas l’attention, ou en tout cas moins qu’à Constantinople dans la mesure où ses traits étaient communs au sein de cette population.

Une nouvelle fois le destin s’imposa à lui au cours d’une altercation. L’une de ses victimes tenta de se défendre, et se retrouva transpercer de part en part après avoir à peine esquissé un mouvement. Ulrick était en train de nettoyer ses armes lorsqu’un homme se présenta à lui. Il portait un étrange fardeau sur les épaules, et il parla d’honneur et de crimes. Le voleur répondit par un simple haussement d’épaule et un sourire niais et innocent. Posant son paquetage, l’homme attaqua Ulrick avec des gestes étranges. A la grande surprise de l’agresseur, l’assassin esquiva son premier coup. Les coups portés par cet inconnu frappèrent le vide à chaque fois, et l’agressé finit par reconnaître l’énergie utilisée dans les attaques. Sa propre force interne se réveilla, et il quitta sa position défensive pour attaquer à son tour. Un affrontement rude se mit en place. Ulrick dut plonger dans ses plus profondes ressources pour rester en vie et parer les attaques de son agresseur. Ce dernier utilisait cette énergie de manière étrange, et de façon plus contrôlée que lui. Des coups finirent par atteindre le voleur, et le firent ralentir suffisamment pour permettre à son adversaire de le toucher plus souvent. L’homme en face de lui n’était pas indemne de leur affrontement, et du sang coulait des blessures infligées par les lames de l’assassin. Malheureusement Ulrick fut acculé et se retrouva immobilisé par un coup d’une extrême violence. Il était à la merci de son adversaire. Ce dernier s’avança et l’observa longuement avant de préparer une attaque. Ulrick sentit alors le danger de cet ultime coup, et son envie de vivre se coupla avec une violente rage. Sa force intérieure explosa alors, dans un phénomène qu’il ne maîtrisa pas et qui l’épuisa fortement. La puissance de sa réaction avait soufflé son adversaire. Plus tard il comprendrait qu’il venait de s’éveiller au septième sens. Sa mort imminente avait été le déclencheur.

Son adversaire se redressa avec une expression de surprise et d’incompréhension sur le visage. Il avait été si sûr de sa victoire jusque-là, et à présent ils étaient à égalité. Enfin sur le papier car Ulrick ne tenait debout que par la force de sa volonté, et son envie de vivre. Ne montrer aucun signe de faiblesse était sa seule défense. L’homme se dirigea vers son paquetage et le déballa pour faire apparaître une boîte carré avec des inscriptions et des dessins étranges. Il posa la main sur l’objet qui s’ouvrit dans un éclair de lumière. Quand la luminosité s’estompa, Ulrick observa son adversaire interloqué les bras écartés à côté de la boîte. Son regard se portait avec une incompréhension visible vers une figure de loup composée de pièces ressemblant à une armure. Cette représentation s’était placée entre eux à quelques mètres sur le côté, comme l’aurait fait un observateur ou un arbitre dans un combat. L’homme resta interloqué et hurla deux fois une question à l’attention de cet étrange objet. Ulrick de son côté garda sa lucidité ou en tout cas son objectif en tête. D’un geste il envoya sa lame vers son adversaire qui l’esquiva de justesse, pendant ce temps, avec ces dernières forces, l’assassin avait rejoint l’homme et lui avait planté son autre lame dans le corps le transperçant. Les deux combattants tombèrent sur le sol. Ulrick ne comprit pas les derniers mots prononcés par son adversaire, et il prit quelques minutes pour reprendre son souffle et récupérer quelques forces. Son épuisement était extrême, comme vidait de son énergie vitale. Lorsqu’il se redressa la représentation de loup était toujours à sa place, et donnait l’impression de l’observer. Avec difficulté, Ulrick se redressa et se dirigea vers cette forme pour l’observer plus attentivement. Pouvait-elle rapporter de l’argent fut sa première interrogation. Poussé par la curiosité, il avança sa main et toucha l’armure du bout du doigt.

Un éclair de lumière se produisit à nouveau, et l’armure le recouvrit totalement. Elle semblait être taillée pour lui, et d’une légèreté impressionnante. Pendant quelques secondes, Ulrick s’observa de son mieux tentant de comprendre et d’obtenir des explications sur ce phénomène étrange. En tout cas sa force intérieure vibrait en harmonie avec cette protection. L’attention du vainqueur fut attirée par une présence silencieuse et dangereuse. Son instinct l’avait sorti de sa torpeur. Un loup l’observait simplement. Le regard des deux prédateurs se croisa et l’homme eut l’impression de comprendre cet animal. L’armure quitta alors Ulrick et se rangea toute seule dans sa boîte. Le loup fit quelques pas puis stoppa sa marche pour observer l’homme. Ce dernier mit quelques secondes avant de se résoudre à accepter la situation, et ce que l’attitude de l’animal laissait présager. Le nouveau guerrier divin suivit son guide jusqu’aux terres d’Asgard, et disparut dans la forêt une fois son devoir ou ses obligations accomplies. Ulrick adressa un merci silencieux à l’attention de l’animal, et un hurlement lui répondit au loin. C’était de plus en plus étrange, et il se pinça même la peau pour être sûr de ne pas être en train de dormir. On le reçut avec froideur avant de montrer de la déférence en voyant la boîte accrochée à son dos. On le guida auprès d’une femme qui se présenta comme la prêtresse d’Odin. Moqueur et provocateur furent les qualificatifs appropriés pour la réaction d’Ulrick. La discussion dura longtemps, et le scepticisme laissa petit à petit place à l’incrédulité. On l’avait choisi pour défendre le Royaume d’Asgard et le Dieu Odin. Lui un assassin n’ayant jamais montré de réel allégeance tout en ayant conservé les coutumes de sa terre natale. Il avait toujours montré du respect pour le Dieu mais quand même. Passé la surprise, Ulrick entra dans sa phase de négociation. Finalement la prêtresse d’Odin réussit à convaincre le nouveau guerrier divin d’Epsilon de rester.

Deux ans plus tard, Ulrick fêtait son trente et unième anniversaire en tant que guerrier divin d’Epsilon. Aujourd’hui, le novice avait laissé place à un combattant aguerri et reconnu comme dangereux par tous. On le qualifiait parfois de bête sauvage. Son guide, le loup, le suivait partout à présent… Comme un gardien silencieux et non comme un animal de compagnie. Ulrick ne l’avait jamais considéré de cette manière. Il s’était vu confié un instructeur pour lui apprendre à contrôler le cosmos, cette fameuse force qu’il utilisait malgré lui depuis des années. L’apprentissage ne fut guère difficile puisqu’il suffisait de la canaliser dans la mesure où elle était déjà éveillée et présente en lui depuis des années. Les circonstances de l’obtention de son armure étaient connues de tous, et ajoutaient à toutes les rumeurs courant sur son compte. D’autant plus que son passé restait un mystère impénétrable pour tous. Certains pensaient que le prédécesseur n’avait été qu’un vecteur pour mener l’armure au véritable porteur, d’autres présentaient Ulrick comme un homme sans honneur… d’autant plus qu’il continuait d’utiliser ses lames pour combattre. Cette vision de sa personne l’amusait plus qu’elle ne le dérangeait, et il aime d’ailleurs en jouer.

Et vous, qui êtes vous ?

Age :

Quelle est votre expérience des forums RP :

Comment avez-vous connu le forum :

Me voilààààà!!!! Désolée pour la réponse tardive.

Alors j'ai lu avec attention ta présentation et j'ai beaucoup apprécié. Bien écrit, si y a des fautes, elles ne m'ont pas sauté aux yeux. Tu as pris en compte tout ce que j'ai pu te dire et j'apprécie vraiment beaucoup. Je te donne donc mon oui, ainsi que tes 5 points d'Eveil et 18 points de compétences.

Sois donc le bienvenu et je te souhaite bon jeu sur Age of Gold!!

Pas de soucis pour le retard, nous sommes tous un peu pris à côté.
Merci pour la validation.

Re: Ulrick ⊹ Guerrier divin d'Epsilon [terminé]

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