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 [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]

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LazareLazareArmure :
Carcharocles (Mégalodon - Requin géant)

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Message [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyDim 21 Juin - 15:31
Ce ne furent donc pas les Enfers pour Lazare. Pas de souffrance, de torture, de flammes. Pas d’ultime traversée à effectuer. Impensable qu’un homme comme lui puisse ne pas trouver sa place dans les souffrances de l’Hadès. Pas la pire enflure, mais n’avait jamais été un ange non plus. Alors il ne peut y avoir qu’une seule autre explication : il n’était pas mort, tout simplement. Pour autant, la question demeure tant l’endroit lui semble hors de propos et de contexte. En pleine mer, voilà qu’il s’éveillait dans un temple grec, alors qu’il se trouvait à bien des lieues de là.

Il avait coulé avec le Cocyte. Ses vêtements encore détrempés d’eau salée. Alors qu’est-ce qu’il pouvait bien foutre là ? Il se redresse, sentant bien qu’il n’était pas seul. Porte son regard aux alentours. Et alors, il les voit. Ce borgne sur son trône. Cette femme venant lui apporter son pavillon. Ses mâchoires se compressent, sa colère monte. Le doute n’est plus permis : non seulement il n’est pas mort, mais ne reverra jamais son navire. Autant l’achever tout de suite alors !
- Je crois que j’ai perdu la main...
Se permet-il finalement de reconnaître, jouant sur le double sens évident, s’adressant au couple de grisonnants à qui il devait sans doute d’être ici. Il n’était pas un abruti, loin de là. On l’avait prévenu qu’il lui arriverait des bricoles. Il n’avait pas écouté. Ce dont on l’avait prévenu était arrivé. Et il n’avait plus qu’à s’en mordre les doigts.
- Je vais me faire taper sur les doigts, c’est ça ?
Petit sourire en coin. Même dans une telle situation, il n’escomptait pas se laisser intimider. Le capitaine Lazare se voyait déjà comme un homme mort après tout. Alors qu’avait-il à perdre, vraiment ?
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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyLun 22 Juin - 8:40
Alors qu'il se redressait enfin, regardant autour de lui afin de s'assurer de l'endroit où il se tenait, Orphéus l'observait avec calme. Ainsi donc se trouvait-il devant le fameux Lazare. Cet homme que Asteria avait désiré sauver, dont elle avait vanté les mérites. Sa flottes avaient été neutralisés, ses hommes exécutés, et il ne restait que lui. S'ouvrant à son pouvoir, il se laissa envahir par la musique qui caractérisait cet homme. Par sa mélodie personnelle. Et alors un large sourire se figea sur son visage.

Ce qu'il percevait en était la cause. Un prédateur. Comme on n'en trouvait que trop rarement ces derniers temps. Un véritable carnassier, une aura qui était à l'image de ce que lui avait rapporté Chrysaor. Elle avait dit de lui qu'il était charismatique. Qu'il se faisait obéir. Le Borgne n'en doutait pas. Puis comme par réflexe, voilà qu'il se met à regarder le pavillon donné par sa soeur. Curieusement, l'étendard ne faisait que lui confirmer ce qu'il avait ressenti. D'instinct, l'image de plusieurs Scales s'imposèrent à lui. Asteria avait visé juste et à en croire le visage de Aurora, elle aussi y croyait.

Bien que moins sensible aux énergies que son frère, elle ressentait toutefois que cet homme n'était pas le premier péon venu. Il ne serait pas simple soldat, c'était une certitude. Le Légat reportait son attention sur Lazare. Elle aussi, du coup. Un petit rire s'échappait de la gorge du borgne.
    - Taper sur les doigts ? Et pourquoi ferais-je cela alors que nous t'avons sauvé ?

Sur son visage, la surprise. Feinte, timorée, mais présente. Se redressant finalement de son siège, Orphéus se mot à descendre les marches le séparant de l'homme, suivi par son ombre. Arrivé face à lui, il lui tendit alors son pavillon. Il lui appartenait après tout.
    - Ma soeur ici présente t'a trouvé alors que tu sombrais avec les restes de ce qui semblait être ton navire. Ayant ressenti un certain pouvoir en toi, sa décision a été de te récupérer avant que tu ne te noies. Elle a aussi récupéré cela, jugeant que c'était certainement important pour toi. Et elle t'a alors mené ici, au coeur même de l'antique cité d'Atlantis.

Bien que des gardes soient présents dans la salle, nul ne s'avançait pour protéger Orphéus de cet homme. Cela n'était pas nécessaire. Et pour être franc, en dépit de l'aura qu'il avait perçu, il ne se sentait pas en danger. Il avait senti de la résignation. Un homme qui avait accepté son sort, avec une once de fierté qui n'était pas si commune même parmi les Marinas. Asteria avait dit qu'il n'était pas comme les Atlantes mais qu'il était meilleur que les Vulgaires. Elle avait vu juste.

Quant au fait qu'il se trouve désormais à Atlantis, Orphéus souhaitait savoir si cela parlerait à l'homme. De nombreux marins, habitués aux traversées maritimes, connaissaient les légendes autour de la cité. Mythe évident. Mais qui avait été recherché par le passé par les chasseurs de trésor.
    - Je me nomme Orphéus Merinita. Et je suis le représentant de notre Seigneur Poséidon. Son Légat. Enfin... Si tu crois en ces choses-là, bien sûr. Veux-tu bien me suivre ? J'aimerai te montrer quelque chose.

Et alors il fit quelques pas vers l'entrée du temple. Pas pour sortir - il allait devoir le conduire aux armures par après, mais simplement pour que ce dernier puisse voir de ses yeux les piliers au loin, ainsi que la cité dont il venait de parler, ce qui dissiperait tout les doutes quant à un possible canular. D'ici, l'on dominait une partie d'Atlantis et on ne pouvait alors plus croire à un mensonge.
    - Voici Atlantis. Tu te trouves sur le territoire de Poséidon, caché aux yeux du monde, protégé par une puissante armée sous mon commandement. Et au regard de ce que j'ai senti en toi, j'aimerai te faire une proposition... Mais avant cela, quel est ton nom ?

Son oeil unique se reposait de nouveau sur lui. Il lui laissait le temps de s'acclimater à la nouvelle situation. Il venait de tout perdre et pensait même mourir ici. Des questions, peut-être en aurait-il. Mais avant même cela, il devait accepter. Accepter sa situation. Accepter le fait que Poséidon régnait en maître sur ce territoire.

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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyMer 24 Juin - 1:50
Lazare se passe les mains dans les cheveux, les lissant vers l’arrière tandis que le borgne descendait de son siège, et avançait dans sa direction. Un cache-oeil, c’était bien un truc de pirate ça. Pour sa part, il avait hésité à une époque à s’acheter un gros crochet, dans lequel il pourrait juste glisser sa main sans avoir besoin de la couper. Un truc classe, lourd, puissant et mortel. Mais cela voulait dire ne plus manier sa bipenne à pleine puissance, alors il n’avait jamais franchi le pas. Enfin… tout cela n’avait plus trop d’importance à présent. Et les pirates, les vrais, se planquaient pas dans des temples, campés sur un trône de péteux. Ça manquait quand même cruellement d’esprit aventureux cette affaire.

Donc, pas un pirate sans doute. Et qui lui signalait de plus qu’il n’était apparemment pas le responsable de son malheur. Qu’il avait été sauvé grâce à eux. À lui parler d’un pouvoir qu’il aurait en lui, au point de… l’amener à Atlantis ?
- Atlantis, sérieusement ? Et du coup… ça te dit vraiment rien si je te parle d’un gus qu’est venu me demander de payer un taxe, et qu’est reparti sans sa main ? C’est dommage… j’avais encore tout à registre à épuiser, une véritable éventail de possibilités… Il voulait que je paie rubis sur ongle, et j’étais à deux doigts d’accepter vraiment ! Enfin, tu vois le truc...
Il se gratte la tempe, avant d’ajouter sur un tout autre ton, bien plus sérieux.
- Atlantis… Teh, si seulement j’avais un cigare… j’arrive pas à bien réfléchir quand j’ai pas mon cigare...
Il sort ça plus pour lui-même, comme marmonnant. Une impression de maux de tête, d’être encore un peu vaseux. Quoi de plus normal après ce qui lui était arrivé ? Pensif, il commence à se demander comment il allait se tailler d’ici alors, si le but n’était pas de se venger de lui en le mettant à mort. Ses mains se raffermissent sur son étendard, ses yeux sombres le fixant. Il n’avait plus de navire. Plus d’équipage. Autant dire que c’en serait au bon vouloir de son hôte, mais il ne se sentait pas particulièrement pressé non plus. Si le borgne était pas en train de déconner plein pot, alors Atlantis existait vraiment, et n’était donc pas qu’une légende de marins. Pourquoi pas lui dire que les sirènes existaient vraiment ? Et pourquoi pas rencontrer Poséidon, hein ?

Mais il retient ces remarques. A déjà assez fait la mariole sur l’instant, et la situation méritait de préserver une part de sérieux. L’autre se présente alors. Se donne du titre ronflant. Et, BINGO, nous met directement Poséidon sur la table. Lazare ne peut s’empêcher de laisser s’échapper un bref ricanement incrédule, mais hé, est-ce qu’on pouvait vraiment lui en vouloir ? C’est que quand même, c’était vachement gros là ! Il ne dit rien pourtant, en tout cas ne lui coupe pas la parole. Lui demande de lui suivre, ce qu’il fait, mais les présentations ne seraient pas entières tant qu’il ne s’y serait pas adonné de son côté non plus. Hé, s’il avait vraiment été ramassé par hasard, ils n’avaient dès lors pas l’insigne honneur de savoir quelle dignité ils avaient ramené ici, pas vrai? Orpheus le dépasse, et s’éloigne. Sa bienfaitrice seule face à lui alors, il se baise le bout de doigts avant de les tendre dans sa direction en soufflant, appuyant la manœuvre d’un clin d’œil et d’un sourire en coin. Alors seulement, il se retourne, suit son frère, et se présente à son tour.
- Orphéus Merinita, Légat de Poséidon, rien que ça. Et moi je suis le Commandant Lazare...
Bon… ça fait pas vraiment le poids… un peu léger comme CV, il faudrait bien qu’il en rajoute une couche.
- Capitaine du Cocyte, Écumeur des Sept Mers, faiseur de veuves voguant sur un torrent de lamentations. Mais bon, t’embêtes pas, nous sommes entre sommités, juste Lazare suffira !
Il n’avait pas pu s’empêcher de se donner quelques allures, mais sa voix s’était cassée subtilement sur un détail. Capitaine du Cocyte… cela tenait du passé désormais. De quoi le faire ruminer. Mais ce ne fut que face à la vue qu’Orpheus lui indiqua qu’il changea réellement d’attitude. Jusque là, tout cela ressemblait trop à un rêve étrange pour qu’il parvienne à prendre parfaitement cela au sérieux. Devant osciller entre ses efforts pour prendre cette situation avec la gravité nécessaire et son incrédulité qui le poussait à beaucoup plus de légèreté. Mais celui qui voit ne peut plus ignorer. Car enfin, il avait relevé la tête, cessant dès lors de se conforter dans de mauvaises habitudes. Montrer qu’il était fort en gueule était certainement une manière d’indiquer qu’il n’avait de crainte. Qu’il se sentait à l’aise malgré cette situation tout à fait hors norme. De ne pas accorder trop de foi à cette réalité. Mais là, il ne pouvait plus nier. Une cité qui ne ressemblait à nulle autre. D’immenses piliers montant au ciel, à moins que… était-ce vraiment le ciel ? Son esprit refusait d’accepter certaines informations sur lesquelles pourtant ses yeux se portaient. Mais entre ses mains, ses pouces glissent sur l’étoffe de son pavillon.
- Qu’est-ce que tu as senti en moi, Orpheus ? Quelle proposition souhaites-tu faire à un homme qui n’a plus rien, sinon sa vie ? Et encore… qu’est-ce que je pourrais bien faire de cette chienne de vie maintenant que j’ai perdu tout ce qui avait de la valeur à mes yeux ? Il ne me restait déjà plus grand-chose… Cette fois, sans le Cocyte, je ne suis plus rien… Alors dis-moi, Légat. Qu’est-ce que ton Poséidon peut bien vouloir d’un pirate dont le bateau a coulé ?
Trop de sentiments et d’émotions qui se mélangeaient, se heurtaient. Il avait perdu des gens à qui il tenait. Mais toujours, il était resté le Capitaine Lazare. Sans le Cocyte, il n’était plus rien. Plus que la valeur de son nom. Autant dire pas grand-chose. Pourtant, même s’il était prêt à mourir, ne craignait pas sa sentence après une vie entière à nourrir l’Hadès, il était pris aussi d’une forme de curiosité. Sa vie avait été tournée vers l’aventure. Mettre sa vie en jeu. Et là… la cité perdue d’Atlantis, à côté d’un type qui se prétendait la voix de Poséidon. Cela valait bien qu’il n’ouvre pas trop sa grande gueule jusqu’au point de non-retour, et qu’il écoute un peu ce que l’on avait à lui proposer. Là alors, il pourrait décider de ce à quoi il sacrifierait ou non son existence...
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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyMer 24 Juin - 15:08
Il sentit le changement alors que le pirate constatait qu'il n'y avait nul mensonge dans les propos d'Orphéus. Il y avait un monde au coeur des océans, un véritable continent, protégé et libre, à l'abri de ce qui se tramait à la surface. Une force politique et militaire qui imposait sa domination sur les mers mais plus seulement. Lazare avait entendu des choses forcément, et constatait ce jour qu'elles étaient réelles. Orphéus avait vu cela plus d'une fois. Il fallait laisser le temps au temps. Et répondre aux questions qu'ils se posaient tous. Drystan avait été pareil. Pour les Vulgaires, il était difficile de comprendre tout ce que Atlantis pouvait signifier réellement.

Pour l'histoire de celui qui était venu à lui à l'époque pour demander une taxe, il eut un petit haussement d'épaule. L'homme en question n'était plus à Atlantis. Et il existait de par les mers des forces qui imposaient leur domination par le nombre et les armes. Atlantis n'était pas la seule à faire cela - même si elle était la plus puissante sans le moindre doute - et il serait facile de cacher ce fait.
    - Nombreux sont ceux sur nos mers à essayer d'imposer leur domination. Nous faisons le ménage nous-même pour maintenir sous contrôle ce genre de personnage que tu as rencontré. Mais même nous, nous ne pouvons être partout.

Là aussi, simple vérité même si pour le coup, il était évidemment concerné par cette opération initialement. Pour le reste, il écoutait, attendait aussi. Lazare se présentait officiellement, étalant ses titres les uns derrière les autres, ce qui amusait le Légat. Il ne restait à cet homme que des titres et la vie, à dire vrai, il avait donc raison de les chérir. Mais la raison de sa présence ici était justement d'y remédier. Sans quoi, il l'aurait laissé mourir comme les autres.
    - Ce que j'ai senti, ce que j'ai perçu, c'est que tu possèdes un pouvoir égal à ceux des Marinas qui combattent pour Poséidon. Que tu portes en toi un don que tu ne contrôles pas mais qui te permettrait de voguer de nouveau sur les mers et les océans. Tu as l'aura d'un prédateur, Lazare. Je peux te donner l'occasion d'utiliser cette force autrement que pour de maigres pillages de navires.

Il plongea son regard dans celui du pirate. L'instant de vérité approchait. Car posséder un pouvoir ne signifiait pas qu'une des écailles lui prêterait sa force. D'un signe de la main, il l'invita à le suivre. Comme s'il poursuivait sa visite. Mais pas très loin. Autour d'eux, les écailles étaient visibles. Lui n'entendait rien mais Orphéus percevait l'aura de chacune, leur chant résonnait dans son esprit. Il n'était pas un des porteur de Flammes mais son bracelet d'Orichalque et son pouvoir lui permettait de capter ce qui était inaudible aux autres.
    - Vois-tu ces armures ? Ce sont celles que portent nos soldats. Nos Capitaines. Et nos Généraux. Si l'une d'elles t'en juge digne, alors tu pourras prétendre à la possibilité de combattre à nos côtés. Si Poséidon a jeté son dévolu sur toi, c'est parce que les éveillés ne sont pas légions, moins encore ceux capables de revêtir l'une d'elles. Mais pourquoi le ferais-tu alors que jusqu'à hier, tu ne savais rien de notre monde ?

Là était le noeud du problème. De cela, il en avait débattu avec Asteria. Avec Aurora. Et il en était arrivé à une conclusion évidente. Restait à savoir s'il l'accepterait. S'il était prêt à des concessions pour obtenir ce qu'il désirait plus que tout.
    - Et si je te donnais l'occasion de reconstruire ton navire ? Si je te donnais l'occasion de retrouver ce que tu as perdu ? Serais-tu prêt à nous suivre, Poséidon et moi, dans notre quête, serais-tu prêt à verser le sang de nos ennemis ? Voilà ce que je te propose, Lazare, Écumeur des Sept Mers. Je te propose de faire de ce titre une réalité et non plus une chimère. Je te donne nos ressources pour que le Cocyte puisse de nouveau naviguer. Que tu retrouves ce qui faisait ta fierté. Mais que tu mettes alors tes dons et ton navire à mon service.

Il ne faisait pas cette proposition à tout le monde. Mais ça, Lazare ne pouvait pas le savoir. Aurora s'approcha d'eux. Toujours silencieuse. Mais intriguée. Elle souhaitait connaître l'avis de cet homme qu'elle avait repêché. Et souhaitait surtout savoir si elle n'allait pas devoir le remettre là où elle l'avait trouvé... Sous la flotte, à se noyer et se faire écraser par la pression marine. C'est qu'elle avait moyennement apprécié le baiser à la volée. Et lui aurait volontiers arraché les doigts de cette main là.
    - C'est une proposition honnête. Sache que nous ne sauvons pas n'importe qui d'un sort aussi funeste que la noyade. Mais la décision te revient...

Là encore, ce n'était pas tout à fait exact. Mais pourquoi ajouter de la pression là où ce n'était pas utile ?

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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyVen 26 Juin - 1:24
Il niait donc ? Est-ce que lui et ce continent englouti n’auraient donc réellement rien à voir avec la suite d’événements funeste qui l’avait fait passer de « menace des mers » à « capitaine sans navire sauvé in extremis de la mort » ? Et s’ils étaient si nombreux de par les mers à essayer d’imposer leur domination de la sorte, pourquoi n’en avait-il jamais entendu parler ? L’émissaire n’avait pas donné de nom. Pas dit pour qui il travaillait. Les pirates ne font pas de secret. Les pirates hurlent leur nom à qui veut l’entendre, dressent haut leur pavillon, clament leurs victoires, vengent leurs défaites… C’est ainsi que cela fonctionnait dans son monde à lui en tout cas. Personne n’avait autant besoin à rester secret que l’émissaire d’un monde caché… Ce n’est pas dans son caractère de croire quiconque sur parole. Mais il était prêt à offrir un certain bénéfice du doute a défaut de confiance, surtout si cela voulait dire qu’il pouvait en tirer du profit.

N’y revenant pas donc, il écouta la suite, se tapotant les poches en l’espoir de tomber sur un cigare, ou au moins un morceau, ce qui fut bien sûr en vain. Simple réflexe nerveux. Lazare l’écoute donc lui parler de ce potentiel : celui d’un larbin de Poséidon. Une aura de prédateur, hein ? « Dis-moi quelque chose que j’sais pas ! », se retint-il de répondre, ne laissant échapper qu’un bref ricanement. Loin de réaliser ce qu’il voulait dire exactement, les deux hommes n’ayant sans doute pas la même définition d’aura en cet instant. Là où il l’emmena, cet Orphéus lui montra une série de… statues métalliques ? Des représentations d’animaux marins à première vue, même si certaines étaient franchement bizarre. Elles semblaient peintes, certaines de rouge et de blanc, d’autres d’ambre. Fait un peu plus étrange, certains emplacements semblaient vides, comme s’il en manquait certaines.

Mais il ne s’agissait pas vraiment de statues apparemment, mais d’armures. Il en hausse un sourcil, se demandant bien comment quiconque pourrait enfiler un truc pareil. Mentionnait qu’elles avaient une volonté propre apparemment, puisqu’elles devraient le juger digne. Comme quoi, de toute évidence, on fumait pas que des cigares par ici.
- On fait comment pour savoir si y en a une qui veut de moi alors ? Je me concentre très fort sur le don que j’ai en moi mais que j’en sais rien et que je contrôle pas, puis il y en a une qui va me dire « tiens, Poséidon t’a choisi, porte cette queue de poisson d’acier et la prochaine fois que tu te retrouveras à l’eau, tu couleras vraiment à pic » ? C’est pas mon but de manquer de respect hein, mais ça n’a aucun putain d’sens ! Éveillé tu dis, hein ? T’as raison, ça doit être ça le problème !
Avec détermination, il tord violemment la peau de son avant-bras gauche entre pouce et index droits, lui faisant serrer les mâchoires et pousser un flot de jurons somme toute parfaitement digne d’un capitaine pirate chevronné. Se calme. Grimace. Dira pas qu’il est désolé, c’est pas son genre.
- Tu me proposes ce que je souhaite le plus au monde. Je pourrais être prêt à tout pour récupérer le Cocyte mais… je pige rien à tous ces trucs que tu me racontes. Que je me batte avec quoi ? Ces trucs ? Même avec un seul œil, tu dois y voir assez clair, personne pourrait se battre avec ça ! Regarde celle-là… l’armure de la femme-poulpe ? Ou celle-là, l’armure du squelette de baleine !? C’est pas drôle là ! Comment je mets ça sur mon dos Orphéus ? Donne-moi une hache, ou même un foutu couteau à huître si t’as que ça sous la main, et là je te les dézingue tes ennemis en échange de mon navire. Tu méprisais mes « maigres pillages de navires », hein ? Mais j’suis sûr que t’as jamais vu un type éventrer les rangs ennemis comme moi ! J’ai emporté assez d’or et de trésors pour vivre comme un roi, mais j'ai éteint bien plus d'existences encore et tu peux pas imaginer à quel point ma vie m’a éclaté. Tout ce que j’ai eu dans ma vie, je l’ai toujours payé le prix du sang. Un coût que j’peux pas payer encombré d’un d’ces trucs !
Ferveur. Rage de vivre. Une pointe d’emportement peut-être, et même si tout dans ses gestes et ses paroles transpirait de son ardeur, à aucun moment il ne s’afficha comme une possible menace pour le borgne. Ne réalisant même pas que durant son plaidoyer, une aura d'un mordant bleu acier s'était mis à émaner de lui.
- Tu veux que je me batte pour toi, pour Poséidon, hein ? Alors prends-moi au sérieux et file-moi de quoi faire le boulot !
Ses mains avaient été moyen de communication autant que ses mots, ne pouvant nier ses origines italiennes. Mais maintenant que c’en était fini, il se sentait vidé, et ses bras retombèrent le long du corps, tête inclinée sur le côté et face à Orphéus avec qui il ne craignait pas de parler d’égal à égal. Disparue l'aura, retournée s'enterrer avec sa force de conviction. Une nouvelle pointe de résignation peut-être. Si la possibilité de réveiller le Cocyte avait ranimé sa passion, son incapacité à comprendre cette situation de fous lui faisait à nouveau perdre foi. Malgré tout, la réponse de Lazare avait été claire : oui, il se battrait pour le Cocyte. Mais seulement si de véritables moyens lui étaient donnés !
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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyVen 26 Juin - 10:34
Il l'écoutait. Ne l'interrompait pas. Qu'il n'y comprenne rien était assez logique et il ne voyait là rien d'offensant dans le comportement de Lazare. Il était un peu comme un enfant qui découvrait le monde véritable en réalité et il lui faudrait plus qu'une simple conversation pour en saisir les nuances. Il fallait admettre que toutes ces informations étaient toutes particulièrement surprenantes, surtout quand on prenait en compte qu'il se trouvait face à un Vulgaire, et que ce dernier venait d'échapper de peu à la mort après avoir vu sa flotte se faire écraser. Du temps. Voilà tout ce dont il aurait besoin. Du temps mais aussi un peu plus de patience que cela.

Il le laissait donc faire son cinéma, tandis que lui s'ouvrait aux chants des écailles. Non pas qu'il ignorait l'homme bien sûr mais son temps était précieux et ici, il était inutile de se perdre en explications alors que Lazare ne comprenait rien à rien. Tout ceci n'était pas de son monde. Comment espérer alors qu'il écoute et comprenne si facilement. Non, les preuves seraient plus utiles que les mots ici. Même s'il aurait quand même à le rassurer sur certains points.

Pour le moment, le lien était ténu. Mais s'il se basait sur l'aura qui s'était dégagé temporairement de lui à l'instant, avec la résonance ressentie, il pouvait déjà exclure un bon nombre d'armures. Avec cet homme, il allait devoir lui mâcher le travail. Lui demander de se concentrer sur son pouvoir alors qu'il ne savait pas quoi chercher, c'était idiot. Autant essayer de voir à faciliter la transaction. Il reporta alors son oeil sur le pirate.
    - Ce n'est pas une chose facile à accepter. Je vais t'aider à comprendre. Mais toi, tu dois ouvrir un peu plus ton esprit. Si je te dis que ces écailles peuvent permettre de combattre, c'est que ceci est vrai. Au même titre que la cité que tu as aperçu existe aussi... Cesse donc de comparer avec ce que tu as connu. Et écoute. Ce monde est nouveau pour toi. Tu vas devoir en apprendre les règles...

Il était si sûr de lui. Jamais Orphéus n'avait vu un homme éventré les rangs ennemis comme lui ? Pauvre petit présomptueux. Il était à cent lieux de savoir ce qui se passait au sein de ce monde nouveau qui s'offrait à lui, cantonné qu'il était dans cet esprit combatif mais étriqué. Pour autant, le borgne restait patient, souriant. Essayant de trouver les mots justes, sans pour autant le laisser croire que tout ceci était impossible.
    - Aujourd'hui, tu serais bien incapable de faire quoi que ce soit face aux guerriers dont je te parle, face aux soldats que nous combattons. C'est un fait. Ces armures que tu pointes du doigt sont les seules choses susceptibles de préserver ta vie face à des hommes et à des femmes qui utiliseraient leur pouvoir contre toi. Qu'est-ce qu'une misérable arme humaine face aux pouvoirs des dieux ?

Encore une fois, pourquoi le prendrait-il au sérieux sans une démonstration ? Un instant, il laissa alors sa propre Onde l'envelopper d'un halo azuré, alors que le bracelet d'Orichalque répondait à son appel. Autour d'eux, l'environnement semblait changer, se modifier, alors que le chant des animaux marins s'élevaient. Que le vent se levait. Que l'orage grondait au loin. Claquant des doigts, le halo lumineux qui l'enveloppait le quitta pour se placer face à cet homme. Là, il s'intensifia d'un coup pour disparaître l'instant d'après, provoquant un flash lumineux qui s'imprima sur la rétine de Lazare. Désormais, face à lui, se tenaient trois armures. Trois qui semblaient capable d'entrer en résonance avec l'énergie que le Légat avait vu apparaître sur lui tout à l’heure. Les chants s'étaient tût.
    - Une démonstration vaut mieux que mille mots. Crois-moi, si tu parvenais à t'emparer de l'une d'elle, tu verrais qu'une fois portée, tu n'en ressens pas le poids. Chaque partie d'armure se placerait sur toi par la force de ta volonté. Et avec elle, tu serais alors capable de mieux canaliser le pouvoir qui est le tien. Il m'est difficile d'expliquer à une personne quelque chose qui est innée chez nous. Mais je vais essayer. Sans doute ne t'en es-tu pas aperçu mais tandis que tu t'agaçais, que tu me parlais, tu as fait appel instinctivement à ton cosmos, ton énergie. Ce que nous appelons ici l'Onde. Un peu comme tu m'as vu faire à l'instant, sauf que moi c'était volontaire. Je te propose une chose. Simple, accessible. Tu me prends pour un fou ? Peut-être le suis-je effectivement. Mais essaie au moins avant de juger. Pose ta main sur chacune d'elle. Et quand tu le feras, essaie d'en ressentir la chaleur, essaie de projeter vers elle tes pensées. Un peu comme si tu parlais à un camarade. Ressens. Un peu comme tu faisais instinctivement avec le Cocyte. Ce n'était pas qu'un simple bateau n'est-ce pas ? Et bien elles, ce ne sont pas de simples armures.


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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyDim 28 Juin - 22:57
Face à son incrédulité et sa ferveur, Orphéus préserva son calme. Ne l’interrompit pas. Et cela aida sans doute, car Lazare avait nécessairement besoin de vider son sac à propos de toute cette situation sans queue ni tête. Pour lui Poséidon jusque là, c’était juste cette vieille croyance pour laquelle on faisait une offrande de temps en temps « pour la forme », « au cas où » ou bien encore « ça ne mange pas de pain ». Pas par croyance, peu par piété, surtout par acquis de conscience, comme pour beaucoup de ces vieilles coutumes dépassées. Devoir admettre à présent qu’il existait, qu’il régnait sur un continent perdu sous les océans, et que son représentant se tenait face à lui en lui proposant de revêtir une armure magique pour utiliser son potentiel de surhomme… Oui, cela faisait beaucoup. Et remettait beaucoup trop de choses considérées pour acquises en question. Bien sûr que cela ne pouvait pas prendre juste quelques instants pour retourner sa veste – qu’il avait perdue, c’est ballot – et y adhérer.

Cependant, il était certaines choses qu’il pouvait considérer comme connues désormais. Il n’était pas mort, et ne rêvait pas – du moins l’estimait-il suffisamment pour ne plus remettre cela en cause – de même qu’à l’extérieur de ce palais s’étendait une immense cité incomparable avec celles de la surface, et dont le ciel était composé des mers et des océans. Par contre, l’existence de Poséidon restait un mystère. Tout comme la nature de ceux qui s’en étaient pris à sa flotte. Cela bien sûr, il ne l’oublierait pas non plus, et escomptait bien trouver une réponse un jour, quelle qu’elle soit. Un crime contre sa personne ne pourrait être soldée qu’en en trouvant le coupable, et là, trouver vengeance ou pardon… La dernière inconnue étaient ces étranges statues, ou écailles, ou armures. Mystère qui de toute évidence serait bientôt levé, comme Orphéus lui proposait d’éprouver « le pouvoir des Dieux ».

Le Légat avait fait apparaître une étrange lueur émanant de son corps même. Était-ce cela qu’il avait produit également il y a quelques instants, comme semblait le dire Orphéus ? Était-ce cela, ce pouvoir ? Cette Onde, ou ce Cosmos, ou peu importe comment on l’appelait ici. Puis, dans un éclat lumineux qui lui fait prendre un grand pas de recul, trois de ces écailles viennent se dresser entre eux, tournées dans sa direction. Toutes les trois d’écarlate et d’acier, aux formes variées. Lestrygon, Carcharocles et Makara. Noms qu’il ignorait bien entendu, et que lui définirait plutôt par « grand bonhomme, requin géant et monstre éléphant ». Vu les dégaines et les mâchoires, trois mangeurs d’hommes. Trois prédateurs au sommet de la chaîne alimentaires. Mais comme l’attestait le pavillon toujours tenu dans sa main gauche, et sur lequel il porta son regard sombre, un seul qui semblait lui correspondre vraiment.

Alors, sans un mot l’Écumeur tendit la main vers celle se trouvant au centre, vers ce Mégalodon qui faisait tant écho à sa réputation et son histoire. Quitte à ce qu’il touche chacune d’entre elles, autant commencer par celles avec laquelle il se sentit le plus d’affinités. Une démonstration valait mieux que mille mots, avait dit Orphéus. Se doutait-il seulement de la puissance avec laquelle cette vérité frapperait ? Sa dextre se tend alors que ses yeux détaillent. Mâchoires acérées, nageoires puissantes, aileron menaçant. Cela n’avait rien de commun avec aucun requin qu’il avait pu voir dans sa vie de marin. Celui-ci semblait spécifiquement conçu pour inspirer la peur et arracher des vies. Ses doigts se tendent, et Lazare sent son corps vibrer, à l’impression qu’il en est de même pour ce totem dont commence à émaner une lueur d’acier bleuté. Puis finalement sa peau entre en contact avec l’alliage rouge sang, et tout s’emballe. Tant l’écaille que lui-même se retrouvent baignés de concert par cette lueur métallique, tandis que son corps est tant secoué que son étendard tombe au sol. L’impression que quelque chose explose au plus profond de son être, et le requin colossal en écho fait de même, bien que de manière beaucoup plus littérale. En quelques instants, son corps s’en retrouve paré, ainsi que le Légat le lui avait annoncé. Pièce par pièce, protégeant son corps avec une étonnante légèreté, semblant peu à peu lui ouvrir les portes d’une compréhension profonde. En dernier, cet aileron redoutable inspirant la mort, qui se voit soudainement prolongé d’un manche, s’avérant être une hache prodigieuse.

Hache:


Il se sent incroyablement en forme, comme habité d’une énergie nouvelle, et plus complet forcément maintenant que ses doigts se refermaient enfin sur une hache, plus redoutable que tout ce qu’il avait pu manier dans sa vie de toute évidence. Mais il ne peut s’attarder là-dessus bien longtemps, son regard accroché par un autre « détail », accompagné de sensations étranges. Lazare ressent tout d’abord son armure se parer peu à peu d’une fraîcheur nouvelle, alors que l’air entourant se fait plus sèche, un peu comme si son armure aspirait l’humidité ambiante pour s’en nourrir. Et ses yeux surtout suivent en direct l’apparition progressive de ce qui semble être un requin de sable, gonflant peu à peu.
- C’est… c’est prodigieux...
Se laisse-t-il juste souffler, comprenant qu’il en était responsable. Ou plutôt l’armure qu’il portait, et qui lui avait donné sa puissance. Ou était-ce plutôt lui qui lui fournissait la sienne ? Cela ne semblait plus avoir d’importance, comme mentalement il se dit qu’il aimerait le voir de plus près, pour pouvoir mieux l’observer. Et comme s’il répondait à cet ordre, le voilà qui approche rapidement dans sa direction. Il lève sa main gauche, yeux s’arrondissant. Pour tous les marins, un requin était une menace, simple réflexe. Et voilà le mégalodon de sable qui ralentit à sa commande. « Je vois... » souffle-t-il pour lui-même, tendant plus franchement sa main libre dans sa direction, et le requin d’accomplir les quelques derniers mètres le séparant de lui. Lorsque le contact s’établit, le requin se dissipe lentement, n’est plus que sable l’effleurant, avant de se reformer dans son dos en s’éloignant. C’est alors seulement qu’il reprend pour de bon la parole.
- J’ai vu… enfin… j’ai plutôt ressenti… C’est difficile à expliquer. Comme si lui et moi devions faire partie d’un ensemble plus grand. Comme si les nôtres nous attendaient. Comme si une meute devait être reformée… Ce n’était pas une hallucination. Je n’ai pas eu de vision, ni rien entendu. C’est plutôt comme si… avant, je ne savais pas, et maintenant je sais.
Son regard avait balayé surtout ses mains, ses bras, tout ce qu’il pouvait voir de lui-même, et cette hache bien sûr.
- Les autres ne serviront à rien… de toute évidence, notre choix est fait...
Termine-t-il par dire en tournant enfin son visage vers Orphéus, en parlant des deux autres écailles. Les Carcharocles avaient tranchés, sans appel. Il était l’un d’eux désormais...
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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyLun 29 Juin - 7:50
Prodigieux, c'était le mot. Visiblement le lien au simple contact s'était fait avec un tel naturel, une telle force, qu'elle s'était de fait imposée à lui dans l'instant. Au moins, cela faciliterait le reste de la discussion et Lazare se montrerait certainement un peu plus à l'écoute désormais. Les Carcharocles, choix d'une logique implacable en vérité et le Légat n'en était pas surpris. Regardant l'homme, puis les Box près de lui, il eut un petit sourire.
    - Je vois ça...

D'un geste de la main, il balaya l'espace devant lui. Les écailles allaient maintenant regagner les emplacements qui étaient les leurs afin de libérer l'espace pour eux. Il avait lu en lui un prédateur, perçu l'aura d'un carnassier. Là encore, le choix de l'armure n'avait fait que révéler la nature véritable du soldat. Et même s'il était Légat depuis plusieurs années maintenant, Orphéus restait toujours stupéfait lorsqu'il voyait de son oeil ce que ces armures pouvaient faire. En un sens, il s'estimait chanceux de pouvoir être le témoin de ces événements exceptionnels.

La petite démonstration avec le requin de sable eut toutefois le mérite de surprendre Orphéus. Le pouvoir de Lazare lui paraissait intéressant mais surtout, il était parvenu à agir alors même qu'en ce lieu, son Onde agissait comme un barrage, une restriction qui empêchait les Marinas d'utiliser leur cosmos comme ils le voulaient. Un perturbateur naturel qui se couplait au pouvoir qui émanait du Temple en lui-même. Si les requins géants avaient été si prompts à réagir à son contact, au point même de faire apparaître cette créature ici, c'est qu'ils avaient clairement reconnu un des leurs.
    - Tu constateras par toi-même que ton pouvoir est encore plus grand que ce que tu viens de voir à l'instant. Ici, mon propre don t'empêche d'user de toutes tes capacités... Tu risques d'être étonné de voir à quel point ces armures peuvent vous rendre plus forts.

Un sourire bienveillant s'affichait désormais sur le visage du Légat alors que sa soeur s'approchait de lui. Elle aussi était en train d'observer le pirate avec sa nouvelle apparence. Une nouvelle âme parmi les Marinas. C'était toujours un petit événement en soi. Restait à parler de certaines choses d'importance. Mais Lazare en aurait-il l'envie alors qu'il découvrait tout juste ce nouveau monde, ces nouvelles capacités.
    - Tu portes désormais officiellement le titre de Capitaine des Carcharocles, en charge de l'Atlantique Nord. Le Général auprès de qui tu recevras tes ordres est Endymion. Lui aussi un pirate possédant un navire d'envergure, vous devriez bien vous entendre. Je respecterai donc ma promesse : en contrepartie de ton obéissance, tu auras de quoi reconstruire ton navire. Cela te convient-il, Lazare ? Et surtout, as-tu des questions ?

Il en aurait mais peut-être pas de suite. Aurora s'avança de quelques pas afin de prendre la parole à son tour. Elle savait que lorsqu'un capitaine arrivait, il lui appartenait de le conduire jusqu'à son pilier où il trouverait son Capitaine et ses quartiers. Et pour répondre à d'éventuelles questions quand il y en avait. Elle lui souhaitait toutefois de pas faire preuve de trop d'enthousiasmes à son égard. Elle n'avait toujours pas abandonné l'idée de lui arracher les doigts de la main.
    - Lorsque tu seras prêt, je te conduirai moi-même auprès d'Endymion et du Pilier de l'Atlantique Nord.



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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyMar 30 Juin - 16:36
Bien sûr, alors que tout cela se produisait, Lazare n’avait aucunement fait attention aux réactions d’Orphéus et de sa sœur, trop centré sur lui-même et ce qu’il expérimentait de nouveau. Aucun moyen donc pour l’Écumeur de se rendre compte de la surprise du Légat à l’apparition d’un megalodon de sable, sans quoi il se serait sans doute emballé un peu plus encore. Il y eu en place quelques secondes de flottement, où le Capitaine des Carcharocles jaugea un peu des propriétés physiques de l’armure en effectuant quelques mouvements simples, s’assurant que cela n’entamait pas sa mobilité. L’armure semblait faite sur mesure, comme s’il y avait été destiné – il n’en est pas encore au point d’admettre qu’elles s’ajustaient aux différentes morphologies encore. À contre cœur il se retint cependant de trop éprouver la hache. La sentir dans sa main, si légère et si mortelle… cela pourrait bien lui donner quelques idées, mais un accord avait été passé. Pas que cela compte tant à ses yeux, ce ne serait pas la première fois qu’il briserait un pacte en brisant une vie. Mais dans le cas présent, la part du contrat l’intéressant n’avait pas encore été tenue. Le temps que le Cocyte soit reconstruit, il jaugerait l’endroit, apprendrait ce qu’il doit apprendre. Et là, seulement, il pèserait la poids de la situation.

La remarque que le borgne fait à propos des limites de son pouvoir l’intrigue cependant. Un pouvoir encore plus grand, qui n’avait pu se manifester qu’en maigre partie, contrebalancé par le pouvoir du Légat… Lazare ne parvient à retenir sa première question plus longtemps...
- J’ai même pas décidé de faire quelque chose… Et tu me dis qu’ça peut être bien plus vaste que ça ? Y a un endroit où ça gêne personne que j’teste ce pouvoir ? Quelqu’un qu’apprend aux r’crues à s’en servir ? J’m’attends pas à ce qu’on me prémâche le boulot, mais si j’pouvais au moins choper une base sans risquer d’péter des trucs qui sont pas encore à moi...
Il s’arrête. Le « encore » est sorti tout seul, habitude de pirate. Temps de laisser parler Orphéus, qui lui donne son titre, et le nom semble résonner avec son écaille. Mais une information qui ne lui plaît pas vient à tomber, ses sourcils se fronçant immédiatement.
- Attends attends… y a une couille dans le pâté là… c’est pas de ça qu’on avait parlé Orphéus ! Tu m’as vendu ça comme une coopération… En échange du Cocyte, j’me bats pour toi et Poséidon. Là dessus on est toujours d’accord. Mais maintenant on parle d’obéissance et j’dois suivre les ordres d’un autre type ? J’suis pas un larbin Orphéus, je l’ai jamais été. J’ai toujours payé le prix du sang, jamais celui d’la soumission, et encore moins à un type que j’connais même pas…
Un pirate en plus ? C’est peut-être lui qui devrait être sous ses ordres alors, parce qu’il n’y en avait pas de meilleur que lui ! Peut-être qu’il pourrait s’en accommoder au fond ? Un début de plan qui germait dans son esprit tordu, mais hé, pour le moment c’était trop tard, et la protestation était déjà lancée.
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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyMer 1 Juil - 9:28
Il existait bien des endroits pour s'exercer, quant au maître d'armes, il avait bien son idée mais n'était-elle pas prématurée ? Au sein de son armée, Chrysaor était celle qui se chargeait de ce genre de chose. Il prit quelques instants pour réfléchir, puis balaya finalement ses doutes : quoi qu'il advienne, il aurait à la revoir. Cette femme qu'il connaissait. Alors pourquoi attendre ? Ici, il était logique de faire en sorte qu'il le dirige vers Asteria. Son regard se porta sur sa soeur.

Elle comprenait qu'il se questionnait. Elle aussi attendait le retour de son frère à ce sujet. Asteria était sommes toute la plus à même à gérer la situation, quant à savoir si c'était trop tôt, elle ne se posait pas la question. La Sefirot était une âme forte et avait sans doute depuis longtemps intégrer le fait qu'elle aurait à le croiser et à échanger avec Lazare au sein de l'armée. Son action avait sauvé la vie de cet homme après tout et elle ne pourrait pas faire l'autruche. Le Légat en était arrivé à la même conclusion.
    - Nous avons le Général du Chrysaor, dont l'une des fonctions est précisément d'aider les recrues à gérer ce pouvoir. Je suis sur qu'elle consentira à t'aider. Tu verras avec elle les détails en question. Aurora, je te laisserai veiller à cela, également.

Et par "cela", ce serait de gérer les éventuelles crises que la rencontre engendrerait. Toutefois, les questions du Légat passèrent en second plan alors que Lazare comprenait - enfin ? - que porter cette armure nécessitait des concessions. Concessions dont il n'était clairement pas habitué visiblement. C'était cela, sans doute, qui serait le plus difficile à gérer. Il avait été responsable d'une flotte. Depuis toujours certainement, c'était lui qui donnait les ordres, il ne les recevait pas. Mais désormais, les choses changeaient. Et malheureusement pour lui, ce point n'était clairement pas sujet à discussion. Ce n'était pas négociable. Car s'il était habitué à donner les ordres, il en était de même pour Orphéus. Qu'il ne s'engage pas dans un bras de fer qu'il était sûr de perdre.
    - Ainsi donc pour toi, obéir signifie forcément être un larbin ? Devoir obéir à quelques ordres ou consigne ne fait pas de toi un esclave. Je crains ne pas avoir été suffisamment clair dans ma proposition et je m'en excuse. En acceptant cette écaille, tu deviens un soldat. Un gradé, certes, mais soldat dans l'âme. Tu intègres une armée. Et une armée possède sa hiérarchie propre. Ici, tu es un capitaine et chaque capitaine est sous la responsabilité d'un des sept Généraux.

Il ne s'énervait pas. Il n'en avait aucune utilité réelle. Lazare venait d'arriver et depuis le départ, on ne faisait que lui expliquer ou lui imposer des choses dont quelques heures auparavant il n'avait aucune connaissance. Il était perdu mais possédait lui aussi ses valeurs, ses habitudes. Le prix du sang et non de la soumission ? Et bien il faudrait changer. Ou mourir. Il n'existait pas beaucoup d'autres alternatives.
    - Pour être le plus clair possible, je donne les ordres aux Généraux et les Généraux gèrent leur troupe en s'appuyant sur les capitaines - dont toi. Il est nécessaire de garantir le respect des consignes pour que la sécurité de notre cité soit maintenue. Tout comme il est nécessaire de se reposer sur une hiérarchie précise lorsque nous devons combattre les ennemis de Poséidon. Je pensais cela évident... Surtout pour un homme qui a maintes fois combattu. Toi mieux que quiconque devrait comprendre l'intérêt et l'utilité de cette structure. Le seul véritable maître à bord, c'est moi. Toutefois, si tu ne souhaites pas rester, alors soit ! Repose cette armure. Quitte Atlantis. Tu n'auras plus d'ordre à recevoir de personne.

Le choix était réel. S'il ne pouvait accepter d'obéir, autant partir. C'était encore le choix le moins risqué pour lui. Mais cette fois, le Légat souhaitait clarifier les choses. Lazare lui parlait d'égal à égal ? Et bien il devait comprendre.
    - Mais si tu restes, je te demande d'obéir aux consignes qui te seront données. Insubordination, révolte, tentative de prise de pouvoir... Qu'importe ! Toutes ces choses seront réprimées. Tu sembles être un homme de valeur, intelligent. Je te laisse donc réfléchir. Qu'es-tu prêt à accepter pour de nouveau naviguer avec le Cocyte. Pour avoir le droit de porter cette armure. Il n'est pas question pour moi ou pour mes Généraux d'abuser de cette autorité, je préfère être clair. Mais tu comprendras qu'un élément susceptible d'apporter des dissensions dans mon armée sera neutralisé immédiatement. Tu as le choix, Lazare. J'attends ta réponse !

Il gardait pour lui une réflexion. Lazare semblait assez malin pour l'avoir comprit. S'il acceptait simplement pour faire reconstruire son navire et partir ensuite sans rendre de compte, alors le Légat veillerait à faire couler son navire. Et lui avec cette fois.

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Message Re: [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus]   [Fin janvier 553] À qui la main ? [PV Orpheus] EmptyMer 8 Juil - 0:51
Devra donc voir cette Générale du Chrysaor. Pour « qu’elle » consente à l’aider, car en effet il avait bien noté qu’il s’agissait d’une femme, du coup. Mais pas de réaction à ce sujet, c’est qu’un autre sujet autrement plus brûlant était en cours. Donc, Lazare avait laissé ses tripes s’exprimer, avant même que son cerveau trouve une manière de s’accommoder de ce sort – pouvait-on même parler de coup de pute, en l’occurrence ? – comme Orphéus venait à changer les modalités de son service au dernier moment. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait à ses yeux, quoi que le borgne pourrait en dire. L’information avait été claire : servir le Légat, et surtout Poséidon à travers lui. Et à présent, ce n’était vraiment plus aussi clair. Il lui dit qu’obéir n’est pas être un larbin. Mais que s’il n’obéit pas… quoi, c’était une menace ça ?

Lazare ricane, sourire en coin. Approche d’un pas, plante son regard dans le sien. L’on ne dresse pas un prédateur à la peur, et il est étonnant que malgré son goût pour les leçons, le borgne ne semble pas avoir conscience de cela. Sa tête s’incline légèrement sur le côté, sa hache se soulève pour aller se poser sur son épaule, dans une décontraction effarante.
- Pas un larbin. Tu viens de le dire clairement, souviens-toi bien de cela, Orphéus. J’entends cela comme une promesse, et qu’on n’me traite pas ainsi, alors. Tu es toi aussi un homme de valeur, et intelligent, et doté d’un très bel œil en plus. Pour diriger des hommes, tu dois alors savoir qu’il n’y a pas grand-chose de réellement efficace en terme de fidélité. L’argent, la force, la peur, les menaces… Ça les rend hargneux, finissent toujours par mordre. Mais si tu leur mens pas, et si t’en offres autant que t’en demandes… alors ils iront jusqu’au bout du monde avec toi ! Parce qu’ils auront confiance en toi, autant qu’ils veulent pas trahir la confiance que t’as en eux. Mais hé… j’apprends rien à un gars intelligent, hein ?
Cette écaille et le pouvoir qu’elle avait éveillé. Son bateau qui lui avait été promis. Ce nouveau monde qui se présentait à lui, prometteur en riches aventures… Il faudrait être fou pour cracher sur tout cela. Mais il l’avait compris avant que le Légat ne le reprenne. Une hiérarchie militaire impliquait qu’il aurait des hommes sous son commandement aussi. Un nouvel équipage ? Il se pourrait, oui. Mais surtout, il savait comment se produisaient les promotions dans une telle ligne de commandement. S’il venait à « arriver malheur »… Quoi qu’il en soit, l’Écumeur se devait de montrer qu’il ne craignait pas les menaces. Mais entendait bien que les promesses se devaient d’être tenues. Alors il reste un instant planté devant lui, après ce semblant d’accord. Lazare n’est pas con, en effet. Et il sait qu’à chaque fois qu’il avait flatté un gars d’homme de valeur ou d’intelligent dans une situation où il essayait de le convaincre, ce n’était que dans le seul but d’appuyer le fait que l’intelligence, c’était avant tout d’être d’accord avec lui. Est-ce que ça marchait avec les autres ici ? Si oui, c’était tous des aveugles. Ce ne serait pas étonnant alors, car au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Il s’écarte enfin, et se tourne vers Aurora.
- J’suis prêt princesse ! Mène-moi voir mon général !
Il l’avait dit : il avait toujours tout obtenu au prix du sang. Dès lors, c’était le moment de commencer à apprendre tout ce qu’il pourrait obtenir ici...
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