LymsleiaArmure : Cuirasse du Bahamut | |
CésarArmure : du Mushmahhu | Re: [Février 553] Si le serpent ne mangeait les serpents, il ne deviendrait dragon [PV - César] Sam 18 Juil - 16:38 | | | Le problème avec les cuirasses, c’est que parfois il faut bosser. Ces fils de putes de sac à merde d’enculé de guerrier de l’autre dégénéré divin de mort ne sont pas foutu capable de comprendre ce qu’elles veulent et vont justes les déposer là et me dire de les réparer. Bon, j’en ai déjà crevé un ou deux par principe. Déjà parce qu’il pète plus haut que leur cul, ensuite, parce que c’est pas des vraies cuirasses, ni des vrais guerriers. Alors il est bon ton de leur rappeler que moi, je comprends les choses qu’eux ne peuvent pas apercevoir. Les restes de l’arène sont souvent le bon endroit pour récupérer de quoi s’amuser. Les chiens à moitié crever des divertissements sanglants de Zvezdan. Puis bon, j’habite pas loin, je suis centurion de cette putain d’armée. Alors autant dire qu’ici, peut-être moins qu’ailleurs, personne ne vient me casser les couilles. Je les vois baisser les yeux, longer les murs quand je passe. Ils savent, ils m’ont vu. Ils ont servi pour certain, en Italie avec moi. Ils se souviennent des mots de leur maître : le premier qui merde il va servir de jouet à César. C’est marrant.
Mais bon, c’est souvent amusant de trifouiller dans les restes découper et de trouver des petites perles qui vont m’aider pour mes chansons. Un artiste doit parfois mettre les mains dans la merde pour trouver des petites pépites. Et c’est que je suis en train de faire aujourd’hui. Comme d’habitude, je ne fais pas attention à moi, alors je dois être tout aussi puant et sale qu’à l'accoutumée. Si ce n’est pas un peu plus. Oui, sûrement un peu plus ! J’ai fini par en trouver un pas trop mort, enfin à moitié. Certaines cuirasses aiment faire durer le plaisir, dans le genre, je te chauffe pendant des siècles et je rentre chez moi après. Oui, l’agonie a ses clientes et s’il arrive en vie jusqu’à la forge, ce petit sac à merde aura toute l’occasion de regretter de ne pas avoir trouvé une fin glorieuse dans l’arène. Comme s’il était possible de trouver une fin glorieuse. Ces aveugles…
Mais j’entends quelqu’un, des pas. Un idiot qui vient dans l’arène ? Je dois dire que le sang me brûle depuis le temps alors je profite d’être tranquille pour m’effacer, j’arrête de bouger et laisse les gens oublier celui qui est fou. Doucement, je laisse ma prise là, il n’a plus d’intérêt je vais voir s’il n’y a pas quelque chose d’autre à récupérer ici. J’observe alors cette femme avancer et c’est surtout sa cuirasse qui m’intéresse. Leur lien semble étrange et je me demande bien ce qu’elle pourrait aimer, cette cuirasse. Toutes ont un vice qu’il est de mon devoir de trouver. Est-ce que j’ai devant moi la nouvelle poule de Zvezdan ? Je l’imaginais toujours plus attiré par les femme-homme, un peu comme cette saloperie d'hyène, mais bon, il faut croire qu’il a changé de goût et qu’il préfère les seins en forme de cônes. Je me demande comment elle hurle . Peut-être que… Non, non, elle a une vraie cuirasse elle. Puis, elle est avec la pouffiasse.
« - Tu peux ramasser son bras et te l’enfoncer profondément dans le cul pour voir si la cuirasse te répond ! Ça t’apprendre la souplesse, l’ingéniosité et ça te fera ouvrir ta gueule pour une bonne raison ! » Pourquoi est-ce que je me suis très près d’elle pour dire ça ? Aussi près que possible, aussi près que permet l’oubli des gens et cette possibilité de se glisser hors de leur perception pendant un temps. Avant justement, de me rappeler à son existence avec la brutalité des mots. Doucement, je commence à entendre la musique montée provenir d’elle et de sa cuirasse. Voyons tout ce qu’elle va raconter. A vrai dire, je m’en fiche de cette traînée, celle qui m’intéresse vraiment, c’est la cuirasse. Ce sont toujours les cuirasses qui comptent. Après tout, ici, nous sommes dans l’arène de la guerre, alors voyons jusqu’où nous pourrons aller dans la danse. Je sens mon sang qui bouillonne dans mes veines. Il a besoin de sortir, d’une façon ou d’une autre. Alors après avoir parlé, je fais un ou deux pas en arrière et j’attrape le couteau qui pendant à ma ceinture et je commence à rapidement le planter dans mon bras. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Cinq fois. Le sang coule doucement et le plaisir se lit sur mon visage. Voilà, voilà ! Maintenant nous pourrons parler et maintenant la cuirasse va pouvoir chanter ! |
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