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 [548] Si les dômes m'étaient contés (ft. Mehry)

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Message [548] Si les dômes m'étaient contés (ft. Mehry)   [548] Si les dômes m'étaient contés (ft. Mehry) EmptyMar 4 Aoû - 15:17
[548] Si les dômes m'étaient contés (ft. Mehry) Constantinople_by_radojavor-d86myr3

Insondable illusion de la grandeur des hommes.

Les vagues s'abattaient contre la coque, les cordes se tordaient dans des crissements. Les mouettes dansaient dans le ciel où le soleil naissait dans leur sillage. Allongé dans un entrelacs de cordage, un homme s'asseyait en baillant. Le voyage avait été loin, on n'avait cessé de lui encenser cette cité à l'égard du Christ, cet humain qui avait été puni par les hommes et, cependant, divinisé suite à cela. Bien des choses avaient changé et il continuait de s'inoculer les essences de cette époque.

Montant l'échelle de cordes, j'arrivais à l'air libre et mon coeur battit la chamade. Devant moi... Une myriade de dômes d'or se réveillaient aux sons des chants monastiques, les oiseaux volaient dans le ciel au son d'une autre musique naturelle. Les gens allaient et venaient dans une multitude qui était digne de Rome ou d'Atlantis. Quelque chose de mystique naissait dans mon coeur. Mes poumons inspiraient une grande bouffée d'air et je m'étirais une dernière fois. Le capitaine de mon petit navire marchand s'approcha de moi afin de tendre la main. Je pris alors quelques pièces que je déposais dans sa paume avec un sourire.

- Dites moi, connaissez une bonne auberge près des quais ?

La réponse vint en quelques secondes.

"L'Auberge des trois filets". Je quittais donc le pont du bateau et posais le pied sur le ponton de bois. Les écumes des vaguelettes sur les pilotis comme si les nymphes accueillaient les nouveaux arrivants. Une petite odeur me rendit mal à l'aise, la direction des bains publics allait être une nécessité. Mais avant tout cela, je devais déposer mes affaires et gagner un peu ma pitance. Je n'avais que trois Solidii pour la semaine à venir. Autant cela était suffisant pour vivre un an dans les campagnes ou les petites villes, ici, ce ne serait pas le cas à ce qu'il avait compris. Au loin, il voyait les immenses constructions d'une basilique à venir.

Alors que je mettais le pied sur les quais fait de la pierre la plus solide, j'étais impressionné par le travail des maçons en train de construire d'immenses murailles sur les côtes. Visiblement, on voulait rendre cette ville imprenable mais c'était une illusion, aucune cité n'était inviolable. Soupirant, je repris mon trajet et interrogeais les marins et pêcheurs sur l'auberge que l'on m'avait conseillé. Enfin, je parvins devant elle et j'entra.... C'était la première porte que j'ouvrais dans la Capitale de l'Empire Byzantin... Une belle entrée en matière !

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MehryMehryArmure :
Armure de l'Ophiuchus

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Message Re: [548] Si les dômes m'étaient contés (ft. Mehry)   [548] Si les dômes m'étaient contés (ft. Mehry) EmptyJeu 6 Aoû - 18:54
Une protection absolue, qu’ils affirmaient du haut de leurs escaliers. À mesure que les mois s’écoulent, la régression ne cesse de croître ; comme le sable en quête d’évasion, elle ne parvient toutefois qu’à tourner en rond. Peu à peu, les abysses organiques se teintent de couleurs mornes ; les oppositions se manifestent, hurlent ce mécontentement que nul ne peut entendre et l’âme aventureuse se meurt, endormie par la redondance accordée par cette situation. Une réticence se forme, se retient tant bien que mal aux cordes de la patience. Pour l’heure, des concessions doivent être faites, quand bien même le Serpent ondule à contre-courant.

Ainsi, la silhouette déambule, guette et arrête. Elle questionne aussi, parfois, prisonnière de cette routine assommante. Une étape forcée, pour mener à bien ses projets. En effet, l’ autre n’est pas taillé pour ses fonctions, mais reste celui qui fixe les conditions, les ordres et les accords. En cela, les désirs s’enferment dans les coffres, s’inscrivent dans cet avenir souhaité autant qu’incertain.

Ce n’est qu’une question de temps.

Un rapport présenté, attrapé dans la foulée et consulté dans la rapidité. En outre, les billes Souris glissent sur le sombre Iris, déposant sur son corps une lueur inquisitrice. C’est tout, peut-on décrypter des signes disséminés. Dans ce rapport, nulle complication n’apparaît ; celui-ci ne relate que les guerres d’ego qui sévissent ici et là, au cœur des allées. Il n’y a, pour l’heure, rien à signaler.

Cette confirmation, le supérieur l’obtient sans de réelles difficultés et, désormais, le soldat est autorisé à s’en aller. Sans autre, la masse regagne le quartier qu’elle préconise à l’accoutumée : il représente son terrier, l’antre de fortune le temps qu’elle quitte la Grande Constantinople. Porteur de songes et de tourments, c’est bien au port qu’elle se rend.

S’il lui est impossible de prendre la mer, elle peut, au moins, la contempler.

Une arrivée placée sous le signe de la nonchalance ; la demoiselle agite la main en direction des marins, les saluant à la manière du coin. Ici, les gens la connaissent, l’interpellent lorsqu’ils se croisent au détour d’une coque ou d’une caisse à embarquer. Pour cause, il n’est pas rare que le Chevalier apporte son aide, de temps à autre. Le tablier se remplit, lentement, mais sûrement.

— Besoin de coup de main aujourd’hui ?
— Pas cette fois, prends-toi une pause !

Un haussement d’épaule, sceptique à l’annonce, et déjà tourne-t-elle les talons, déambulant dans les environs en quête d’un remontant. À vrai dire, qu’importe où ses pas la mènent, elle atterrira toujours quelque part et, à proximité des navires, de nombreuses beuveries se succèdent pour satisfaire les navigateurs épuisés. Un arrêt s’amorce ; les prunelles de Jade se redressent, se réfèrent aux inscriptions et pénètrent dans ce lieu souvent fréquenté.

Subito, un choc survient, la chair frisonne alors qu’un fouet illusionné s’abat sur ses pensées. Sans délai, la senestre remonte jusqu’à son front, frotte pour que la douleur s'amenuise. Comme une saleté sur le visage, elle tente de la retirer. Une blessure momentanée qui, aussitôt, disparaît.

— Je t’avais pas vu, désolée. Cela dit, tu devrais peut-être bouger si tu veux pas que quelqu’un d’autre te rendre dedans.

Nulle trace de véhémence dans ces propos, uniquement de l’amusement, car Mehry préfère rire de cette situation commune. Sur ces mots, la nuque se relève afin d’observer au mieux l’inconnu qu’elle vient de percuter ; une personne qui, selon toute vraisemblance, ne provient pas du coin. L’aura qu’il dégage, peut-être, cet air typique qu’affichent les voyageurs, ou encore les vêtements d’ailleurs. À cela, les lippes s’étirent et un poignet se meut, l’invite à s’avancer. Somme toute, une main tente d’attraper une semblable pour le guider jusqu’au comptoir.

— Lysander, mets-nous deux verres de ta fabrication !

Ni une, ni deux, le vieil homme disparaît derrière la porte pour revenir avec un contenant opaque. D’un récipient, le liquide se transvase dans les coupes déposées sur la table, rythmée par la voix rauque du propriétaire égayée par le précédent accrochage.

— C’est ma faute, je regardais pas où j’allais, alors autant partager un verre pour s’excuser. Et donc, la ville te plaît ?

La paume recouvrant la joue, la demoiselle s’accoude et consomme l’intégralité de sa prévenance sur le présumé voyageur ; la curiosité est un défaut, mais les récits trompent l’ennui.

Semble-t-il que la tant attendue bouffée d’air frais montre enfin le bout de son nez.
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