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 [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]

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Message [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyLun 31 Aoû - 15:36
A peine était-il sorti du rendez-vous, avec l'autorisation du Pontifex qu'il s'était drapé de son pouvoir particulier, s'excluant au regard des gardes du coin. Non pas qu'il ait des choses à cacher mais Adonis préférait ne pas avoir de gardes qui le suivent partout. Il tenait à son intimité après tout. Esculape avait eu la mission de prévenir ses deux acolytes et de le rejoindre plus tard. Le serpent était donc parti de son côté tandis que le marionnettiste s'amusait avec les fils de la destinée pour que nul ne sache où il était.

La visite lui prit toutefois plus de temps qu'il ne l'avait prévu. A moins qu'il ne se soit perdu ? En tout cas, les minutes défilaient. Alors qu'il s'engouffrait dans ce labyrinthe, comprenant d'autant plus la raison du nom de "dédale". De longues routes se dressaient de temps en temps, ainsi que des passages plus sinueux. Plus sombre. Curieux, l'Oracle avait suivi l'une des artères principales sur laquelle il était enfin tombé. Sordide au demeurant, il préférait réserver son jugement et voir autre chose avant de se faire un avis définitif. Les Berserkers n'étaient pas que des bêtes après tout. Il ne pouvait croire qu'il n'existe ici que chairs et morts. Que vice et cruauté. Il l'avait vu de ses yeux en arrivant après tout. Même parmi les Fauves existaient de belles âmes.

Caché par son pouvoir, il atteignit finalement une sorte de caverne. Des piliers osseux ça et là. Quelques guerriers. Mais rien de transcendant. Ainsi allait-il partir lorsque non loin, il perçut l'une des femmes qui avait accueillit la délégation d'Apollon. Si sa mémoire ne lui jouait pas de tour, il s'agissait de Liv, Centurion du Kochtcheï. Cela expliquait les colonnes d'os. N'avait-elle pas parlé de la Légion des Ossements ? S'approchant d'elle, il maintint une sorte de distance de sécurité avant de lever le voile qui le cachait aux autres. Même s'il portait son armure, une fois encore il en avait enlevé le masque afin de ne pas effrayer les soldats ici. Et aussi pour que la jeune femme se souvienne de lui.
    - Liv, n'est-ce pas ?

Il l'interpellait afin d'attirer son attention. Quelques gardes non loin perçurent également sa présence, alors que jusque là il avait échappé à leur vigilance. Certains se rapprochaient. Intention bélliqueuse ? Il ne saurait le dire pour l'heure. Bien que les gardant à l'oeil lui aussi, il portait son attention sur le Centurion. Sous peu, chacun ici saurait qu'une alliance avait été conclue. Sans doute même que la douce le savait déjà, qui sait ? Après tout, depuis combien de temps se baladait-il ainsi ? Plusieurs heures, sans le moindre doute. Puisque Esculape lui était déjà revenu.
    - Quel heureux hasard que mes pas me conduisent jusqu'à vous. Peut-être avez-vous déjà eu l'information ? La discussion avec votre Pontifex a débouché sur un accord de circonstance. Si nous ne sommes pas allié, au moins ne sommes-nous pas ennemi.

Il eut un curieux sourire. Avant d'enchaîner.
    - J'espère que je ne vous dérange pas en tout cas. Je ne sais même pas où je me trouve, accaparé que je l'étais par ma visite des lieux. J'ai laissé temporairement mes compagnons faire de même. C'est que la curiosité est un de mes vices, je dois l'admettre. Et je suis d'un naturel solitaire, en dépit de la mission qui était la mienne.




Citation :
Au début du rp, je suis en Arcane. je me "dévoile" face à toi à la fin



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Message Re: [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyVen 11 Sep - 0:13
Zvezdan...Que penser de la nouvelle tête du Sanctuaire ? C'était une question épineuse, pour cette lanterne particulièrement capricieuse. "Nous" n'est ni content, ni déçu. "Nous" s'attendait à un avis plus décisif, plus tranché. De quoi cracher sa haine, celle des morts et celle de Liv, accessoirement. La semaine avait été éprouvante en révélations et sa liste de confessions venait tout juste de s'allonger. Expier n'était pas chose aisée...

Et d'autant plus difficile au beau milieu du Dédale. Aussi, sa Lumière fut timide dans sa démarche, emprisonnée entre les barreaux de sa morne Lanterne. Garder la tête froide, le port altier et droit. Ce crédo, la Centurion le répétait chaque jour, sans discontinuer.

Quitte à choisir son rôle dans un labyrinthe ensanglanté, Liv se disait qu'il valait mieux être la Sorcière ou le Dragon, plutôt que le Héros de la Légion.
D'une part, on savait le Héros maladroit, dans ses débuts.
D'une autre, Liv n'avait jamais apprécié rester sur un regard neutre, tiède. Il fallait qu'elle tranche. Tôt ou tard.

Ô, neutre, ce visage l'était assurément au quotidien, inscrit et taillé sur ses traits fins et appréciables, mais la neutralité n'était qu'une apparence, une formalité. Derrière chaque couleur, se tapissait l'Idée. Ou plutôt, une idée. Après tout, l'union avait été façonnée par cette succession de probabilités sous couvert de rêves.Peut-être que ce raisonnement était compliqué à suivre, en l'état. Mais ça ne l'était pas dans les faits. Dans sa tête, c'était comme un théorème, suivi de sa réciproque.

Dans sa formule, le monde serait aussi façonné par les siennes. Par ses Idées.

L'une d'elle, un peu plus grossière que les autres, avait désiré revoir la Voix des Oracles. Pour mesurer la température, certes. Mais pas que. Suivre le cheminement des guerriers d'Apollon n'avait jamais été aisé. Dans ses pensées, Liv s'était enfoncée dans les profondeurs du Labyrinthe de chair et, sans se retourner, avait terminé son chemin jusque sa Légion. Si certains soldats déambulaient parfois dans les couloirs, les lieux semblaient quelque peu vides. Velizara et Ludmila étaient aux abonnés absents pour cette heure-ci. Rien d'inquiétant à cela néanmoins : les Berzerkers étaient suffisamment nombreux pour lui confier la garde temporaire d'une partie de leur sanctuaire.

Pourtant, une question cogitait dans son esprit.
Où étaient leurs invités ?
Liv n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage qu'une présence dissimulée leva le voile sur sa couverture. La Centurion n'en tint pas rigueur, sa réaction se limitant à un haussement de sourcils, et des bras plus tendus que d'habitude.

Ces réactions de stupeur n'avaient duré que quelques secondes. Bien vite, Liv s'accomoda de cette mauvaise farce.

"C'est bien cela, Adonis. Ou devrais-je t'appeler l'Oracle Marionettiste?"

A leurs côtés, quelques soldats avaient levé leurs lances, prêts à foudroyer sur place celui qu'ils estimaient être un intrus. Quelque part, mentalement, silencieusement, la Slavonne s'était félicitée pour son stoïcisme : une réaction disproportionnée de sa part aurait fait paniquer les troupes. Et la rousse n'aimait pas perdre son temps. Régler les états d'âme d'autrui demandait de l'énergie ; une confusion qui, pour ce cas-ci, se solda d'un mouvement de main vers la troupe.

Sans crier gare, l'armée s'était exécutée et l'étrange petite vie de la communauté avait repris son court. Ni en présence d'un allié, ni en présence d'un ennemi. C'était ce que lui avait raconté l'ancien Cardinal de la Gare.

"En effet, le Pontifex lui-même a eu l'occasion de m'en avertir. Votre entrevue s'est-elle passée comme vous le souhaitiez ?"

Il n'était jamais aisé de négocier ailleurs que chez soi ainsi que de poser ses conditions. L'épée de Damoclès qui planait au-dessus de leurs têtes révélaient la difficulté à trouver un terrain d'entente, à peser ses mots. Toutefois...N'était-ce pas paradoxalement la chose la plus intéressante en ces lieux ? Discuter, sentir l'oppression d'un camp ennemi qui juge et qui s'étonnait, et peut-être mourir pour une incompréhension : un mystère qu'elle aurait elle-même à résoudre.

Décidément, qu'ils soient Saints, Oracles, Marinas ou même catins, pour reprendre l'exemple ayant marqué sa rencontre avec le Pontifex, leurs ennemis étaient si fascinants ! L'exotisme de leur allégeance les rendait appréciable et charismatique.

Un sourire calme, patient et doux, accompagné d'un regard fixé dans le même ton croisa celui d'Adonis.

"Vous êtes à l'estomac calamiteux du Dédale, sous la garde de la Légion des Ossements. Comme vous pouvez le deviner, certaines salles sont attribuées à une certaine Légion. Nous faisons partis de la Pestilence." Tournant des talons, sa main présenta vaguement les lieux, d'un geste las. "Vous vous trouveriez certainement en meilleur solitude dans la forêt. Ici, les Chevaliers grouillent, et la vue n'est pas toujours des plus plaisantes."

Son regard se perdit au loin, sur la surface écœurante du petit plan d'eau. Une fausse mare qui révélait en réalité la présence de sucs gastriques.

"Vous ne risquiez pas de vous y retrouver, en étant dissimulé. Je veux bien comprendre le fait d'être solitaire, mais ici..." Après un léger silence, une légère sévérité ponctua sa voix. "La curiosité n'est pas nécessairement une bonne chose."

Un sous entendu, qu'Adonis se devait d'entendre. Le Dédale était un endroit dangereux. Un endroit où chacun ne pouvait pas faire tout ce qu'il souhaitait accomplir, ou tester de bon gré. Se cacher et se dévoiler auraient pu ne pas être un geste anodin aux yeux d'un tout autre Berzerker. Mais Liv n'avait jamais été de celle à faire des réprimandes.

Ce n'était pas son rôle.
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AdonissAdonissArmure :
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Message Re: [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyMer 16 Sep - 8:41
    - Adonis suffira.

Il eut un sourire en l'entendant prononcer son titre. Le marionnettiste était fier de ce qu'il était mais ne se considérait pas uniquement comme tel. Il était aussi médecin et chef d'une des quatre armées d'Apollon. Son rôle était multiple et il aimait jouer la discrétion. Ne pas attirer le regard le préservait. Mais surtout, lui libérait de l'espace pour ses propres manœuvres. S'il était tombé aujourd'hui sur un adversaire retors, cela n'avait fait qu'accentuer son envie de s'amuser en ce lieu. Mieux cerner celui qui détenait une des clés du savoir. Afin de se servir de ces informations plus tard.

Le regard du médecin passait en tout cas de visage en visage. Ils étaient tendus et il pouvait le comprendre. Toutefois aucun d'eux ne représentait un défi quelconque, ainsi s'il restait prudent "en cas d'attaque", il préférait quand même garder l'essentiel de son attention sur la Berserker. Ici, elle était le seul danger. Les lances ne saurait l'atteindre. Pas avec le talent qui était le sien. Après tout, il n'était pas sans défense, en dépit de ce qu'il percevait dans les regards ici. On avait coutume de le sous estimer. Son âge. Ses manières. Son statut de médecin. Autant d'arguments qui permettaient aux autres de ne pas se méfier de lui. Ce qui faisait son propre jeu.
    - Je dois dire que cet échange était intéressant. Et nous sommes parvenu à un accord temporaire. Je peux donc dire que tout s'est déroulé comme je l'espérais.

De là à dire "comme je le souhaitais", quand même pas. Adonis avait été contraint de faire quelques concessions. Mais certaines d'entre elles l'intéressaient aussi et il y trouvait son compte. Après tout, sa curiosité était grande et en recherchant certaines choses pour le compte du Pontifex, il aurait lui aussi des réponses. Peu à peu, il tissait son réseau. Ses fils se déployaient pour manœuvrer dans les ombres. Et personne ne le verrait arriver.

Aux mots de la jeune femme, il y répondit par un petit rire. Il comprenait la menace sous-jacente mais n'y trouvait rien d'anormal. De ce qu'il avait pu voir, cette fameuse armée d'Arès n'avait finalement rien de bien extraordinaire et il commençait à croire qu'en dehors quelques rares exceptions - comme celle qui se trouvait face à lui - ces soldats n'avaient pour eux que leur nombre.
    - Permettez-moi de ne pas être d'accord avec vous. La curiosité est toujours une bonne chose. Car elle fait progresser. Elle permet d'évoluer, de comprendre. Ce qui est mauvais, c'est la façon de faire. Ou l'intention qui se cache derrière les questions. J'irai visiter ce bois. Mais ce labyrinthe m'intrigue plus encore que les arbres.

Et puis qui serait assez sot, après avoir obtenu la permission, de ne pas profiter de son temps libre pour mieux cerner ceux qu'ils auraient à suivre plus tard ? Les Berserkers étaient confiants. Sans doute trop. Et c'est là une chose qu'il avait relevé depuis son arrivée en ce lieu. Le Pontifex était à l'image de Liv ou de ceux qu'il croisait : une assurance et la certitude qu'ils contrôlaient tout. Et bien parfait. Continuez de croire.
    - Quant à ce petit tour, il n'était pas volontaire. Comprenez qu'il s'agisse là d'une protection élémentaire de ma Chlamyde. Si je n'y prête pas attention, elle me cache aux regards des autres automatiquement. Un marionnettiste ne doit pas se dévoiler s'il veut que son spectacle soit réussi et je crois que c'est dans cette optique que cette armure dévoile cet étrange pouvoir. Bien que je sois éveillé depuis longtemps, je n'ai pas la chance de porter cette Chlamyde depuis très longtemps. Ainsi ne suis-je pas encore habitué à lever ce voile immédiatement.

Il n'était en rien obligé de se justifier mais appréciait de le faire. Il est vrai que le don de son armure était là pour le préserver au mieux. Ainsi, il évitait les dangers les plus évidents. Il couvrait ses traces. Ce n'était pas sans raison qu'il était resté en arrière pendant que ses compagnons avançaient en direction du dédale. Il avait protégé leur avancée et couvert leur passage.
    - La Pestilence.

Il eut un instant de réflexion. De toutes les calamités d'Arès, Pestilence était sans nul doute celle dont il se sentait le moins proche. La Mort était une compagne pour le médecin qu'il était. La Guerre lui donnait du travail, lui permettant de soigner les blessés. Quant à la Famine, elle suivait de près la Guerre. Mais la Pestilence. Elle était sa pire ennemie. Les maladies qu'il combattait. Que ses pas le conduisent ici, voilà la seule chose qui l'intriguait finalement.
    - Je dois vous avouer que le médecin que je suis est intrigué par cette armée et le cardinal qui en est à la tête. Mon mentor m'a bien souvent parlé de Pestilence. De ce qu'il représentait en ce monde. Que le destin m'ait conduit ici avant tout autre endroit, voilà qui est le plus étonnant. Pourtant, j'aime à croire que nous avons de l'emprise sur notre destinée. Qu'en pensez-vous ?

Chacun avait son mot à dire sur ce sujet et il permettait bien souvent de mieux cerner celui qui se trouvait face à Adonis. Car le médecin était un homme observateur. Et ses déductions étaient souvent justes. Après tout, n'était-ce pas là le prérequis pour être médecin ? Se tromper signifiait la mort pour ceux qu'il soignait, après tout. Esculape lui grimpait dessus pour se poser sur ses épaules, comme il en avait l'habitude. Ce dernier siffla un instant et tourna ses yeux reptiliens vers le médecin. Ce dernier sembla un instant dans les songes, comme s'il prêtait l'oreille à un bruit de fond mais rapidement cet état de fait s'estompa. Main sur sa canne ouvragée, Adonis attendit un instant, avant de reprendre. Il paraissait un peu plus troublé, comme s'il avait comprit le sifflement du serpent.
    - Je crois savoir que mon ancien maître est déjà venu en ce lieu. Comme quoi, quoi que je fasse, je reste toujours dans ses pas.

Il eut un sourire. Il ressentait un étrange malaise en ce lieu. Comme si quelque chose de plis terrible se cachait elle aussi.
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Message Re: [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyJeu 8 Oct - 21:19
Choix de pertinents. Adonis était certainement sensible à la mesure. Afin d'apaiser les tensions environnantes, la jeune femme signa un mouvement de mains pacifique en direction des lances, dont les pointes dénotaient avec violence toute l'agressivité de leur éclat d'obsidienne. Plus silencieuse, perdue dans ses contemplations et dans son raisonnement -qui était propre au Kochtcheï, bornée dans ses connaissances, le Dédale commençait à le savoir-, Liv observa l'Oracle, veillant néanmoins à soigneusement cacher la joie qui aurait pu faire pétiller ses yeux d'ordinaire. Mais un labyrinthe ? Etait-il...Vraiment ?

Ombrageuse, Liv le devint en cédant à un froncement de sourcil et un air sévère. Le comportement de la jeune femme était une chose, mais son intérêt pour les autres camps et leur savoir, lui, était bien réel.

"Vous n'avez pas envie de découvrir le Royaume d'Arès. Pas en profondeur. Croyez-moi." Son conseil s'évaporerait peut-être dans les brumes de la forêt, dans les eaux gelées de ses rivières. Qu'importe. "Cet endroit n'est pas un labyrinthe, c'est un Dédale. Et c'est là toute la différence : le Dédale dévore. Il mène à la perte de ceux qui y entrent en fermant toutes les issues derrière eux."

Ses lèvres s'entrouvrirent pour finalement demeurer closes. Rien. Rien finalement. Et pourtant, elle hurlait de lui affirmer que le Monde était bien plus intéressant que sa petite Transylvanie et son Dédale paumée au beau milieu d'une fistule de neige. Il ne rencontrerait pas plus d'Art, pas plus que leurs propres capacités ne les mèneraient ailleurs.

"C'est une capacité intéressante. Nul doute qu'elle a dû vous servir en ces temps ombrageux. Vis-à-vis des Saints, tout du moins. Heureusement, vous êtes ici présent en tant qu'invité. N'est-ce pas ?"

Les bras croisés, Liv n'épargna nullement son sous-entendu, lourd de sens. Ce tour lui échappait totalement. La Magicienne ne s'en formalisa pourtant pas. Bien que cette méfiance innée et naturelle était un fait de sa Chlamyde, cette nouvelle rencontre était déroutante et plusieurs fois, la Centurion oscilla entre compréhension idyllique et agacement perceptible. Quel genre de porte-parole arpentait les couloirs d'un Pontifex en secret pour ensuite affirmer qu'il le faisait malgré lui ? Etait-ce seulement une raison valable ? N'y avait-il pas d'autres manières pour lever ou garder le voile ? Ce médecin n'avait pas mis les pieds dans le meilleur département, après tout. Il aurait pu lui arriver malheur...Toutefois, sa combativité ôta un sourire à cette dame, qui opina de la tête sitôt qu'il en partagea ses convictions. Le libre arbitre était un espoir précieux, délicat et fragile à maintenir...

"Bien qu'elle soit impopulaire parmi les Berserkers, j'ai également ce type de raisonnement.", affirma-t-elle avec douceur, sans brusquer le médecin cette fois-ci. "Je pense également que nous sommes maîtres de nos actions, et que la Destinée ne définit pas tout. Que nous pouvons la braver, et la saisir de nos propres mains. Ou de notre propre épée, tout dépend sur quel aspect vous placez votre croyance. Mais je prêche certainement un converti. N'est-ce pas le devoir d'un médecin de vaincre la maladie ?"

La conquête était une chose merveilleuse. Une récompense après tous ces instants de luttes et ces efforts fournis. Entre le champ de bataille et la médecine, il n'y avait qu'un pas. Qu'il dérobait et s'appropriait les pas de son défunt mentor ne surprit pas la jeune femme qui, au contraire, s'interrogeait elle-même des raisons. Entamant le pas, la Centurion l'invita à la suivre et à défiler à travers les alvéoles de chair.

"C'est étonnant, j'ai eu l'occasion de rencontrer un certain nombre de médecins dans les environs depuis...A peu près cinq ans. Qui donc était votre maître ?" Simple curiosité. Une mondanité comme Liv les appréciait, mais ses bases acquises sur les remèdes locales et les parchemins qu'elle avait pu acquérir la poussait à continuer cette conversation sur une note plus légère. "Enfin, je suis persuadée qu'il vous recommanderait de biens meilleures paysages que ce domaine. J'ai...entendu du bien de la Tour des Vents. A quoi ressemblait-elle ? Etait-elle aussi chaleureuse et et ensoleillé que l'on raconte ?"

Des questions, des questions...Peut-être devrait-elle mieux dissimuler son intérêt pour tous ces étrangers.
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Message Re: [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyMer 14 Oct - 18:25
Il fallait être un idiot pour ne pas comprendre les sous entendus de la jeune femme. Plus idiot encore d'y répondre par une autre réprimande. De par son expérience, Adonis savait quand il était préférable de se taire et d'écouter. Il avait passé l'âge de s'offusquer pour si peu et comprenait qu'il puisse y avoir des choses ou des comportements mal interprétés en ce lieu. Ne pas partager son avis ne signifiait pas qu'elle ou lui était dans le faux, après tout. Et visiblement, elle était attaché à certaines valeurs qu'il chérissait lui aussi.

Dédale, labyrinthe. Qu'importe en réalité. Aux yeux du médecin, les faibles seuls se faisaient dévorer. S'il en existait parmi les rangs des Berserkers, c'était finalement leur problème. Pas le sien. Quant à sa curiosité, il comprenait que ce n'était pas ici qu'il pourrait l'assouvir. Ou pas avec elle en tout cas. détestait-elle à ce point cet endroit pour qu'elle soit ainsi sur la défensive.
    - J'espère être plus qu'un simple invité. Mais en effet, cette capacité m'a sauvé la vie à de nombreuses reprises. Qu'aurait pu faire un humble médecin face aux forces Byzantines ?

Il eut un petit sourire. Il comprenait toutefois ce qu'elle soulignait. Une fois encore, Adonis avait cette curieuse impression que les Oracles n'étaient pas les bienvenues en ce lieu. Le passé était lourd à porter et les fautes seraient difficiles à racheter. Toutefois, puisque le Pontifex s'était montré conciliant, les autres Berserkers n'auraient pas d'autres choix que de se plier aux ordres. En cela, le médecin louait la discipline militaire. Ne pas avoir le choix. Alors que lui, il l'avait. Il écoutait. Appréciait cet échange. Mais il eut une petite moue lorsqu'elle parla du rôle du médecin. Asclépios aurait été d'accord avec elle sans doute. Lui était un peu plus réservé à ce sujet.
    - Le devoir d'un médecin est d'essayer de soulager ses patients. Vaincre la maladie serait une magnifique victoire mais l'expérience m'a montré que souvent, nous ne faisons que repousser l'inévitable. Mais je vois où vous voulez en venir et partage cette conviction, en effet.

Une ombre traversa son regard. Pour lui, l'Homme était faible. Ce qui expliquait la facilité qu'avaient les maladies à faire autant de ravage finalement. Fatalement, la question sur son maître vint. Ce dernier n'ayant jamais exigé un secret absolu à son sujet, il pouvait donc répondre franchement. Peut-être ainsi verrait-elle que l'Oracle n'était pas un ennemi ? Alors qu'ils avançaient, il répondit :
    - Mon maître est Asclépios, Dieu de la Médecine et fils d'Apollon.

Certains se seraient sans doute vantés d'avoir attiré l'attention d'une telle sommité. Lui non même s'il chérissait l'enseignement de ce dernier. Esculape se frotta contre son épaule et entreprit de descendre pour se lover autour du bâton de marche. Il appréciait cela.
    - Et il m'a recommandé bien des recoins, je vous le confirme. Dont le votre. Nous avons parcouru de nombreuses contrées ensemble. Malheureusement, je ne saurai vous répondre au sujet de la Tour. Il ne m'y a jamais emmené. Et elle a été détruite avant mon ascension. Mais selon les histoires qu'il me contait, cette tour était un véritable Phare dans les ténèbres.

Une pointe de tristesse. Mais lui plus que quiconque savait qu'elle serait reconstruite. Il en était d'ailleurs l'un des artisans, de par le coffret qui était en sa possession. Un artefact béni des dieux. La clé de leur renaissance. Il s'arrêta un instant, plongeant son regard vers celle qui l'accompagnait.
    - En dehors de votre Pontifex, vous êtes la seule à avoir fait preuve d'intérêt à l'égard des nôtres. Je comprends que le passé puisse être un frein et que gagner votre confiance sera difficile... Il est toutefois plaisant de vous entendre m'interroger sur ce qu'était la Tour. Qui sait ? Un jour peut-être aurez vous l'occasion de venir sur nos terres, lorsque cette tour sera reconstruite ? Car elle le sera, n'en doutez-pas. J'en ai la conviction absolue. Et ce Narsès ainsi que ses troupes se mordront les doigts d'avoir traqués les miens comme du vulgaire bétail.

Il était étonnant d'entendre un médecin vanter les mérites de la vengeance. Une idée que n'appréciait pas Asclépios en son temps. Mais une fois encore il était différent. Il respectait la loi du Talion. Le Marionnettiste en lui ne souhaitait qu'une chose : couper les fils de ces pantins et abattre celui qui les dirigeait.

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Disposer du rôle de l'invité était déjà un privilège au sein du Dédale. Peu en était ressorti affublé d'un tel titre après y avoir séjourné pendant quelques jours, sans avoir le moindre lien avec Arès. Cela, Adonis n'en avait pas conscience. Les remontrances de la Centurion n'avaient pas pour but de bousculer les os du vieux médecin. Toute cette mise en scène n'était qu'une mise en garde. Liv n'avait pas la moindre intention de porter atteinte au Patron du Théâtre.

"Il faut savoir célébrer les petites victoires, parfois. La Mort n'est qu'une étape, et non une fin."

D'un geste de la main, la flamme de son cosmos s'embrasa, comme sortie de sa lanterne. Dans le creux de sa main, un feu follet prit forme, se condensa, puis s'envola dans les airs pour y mourir. Le regard de Liv, lui, n'avait pas changé. En y regardant de plus près, ses pupilles bleutées semblèrent perdues, mornes, ternes. Envolées, dissipées quelque part, en ce lieu...Si bien qu'on ne sait si ces mots furent bien les siens.

"Les gens ici...Vivent et se contentent de leur misère. De leur malheur. Il faut avoir le cœur dur pour devenir Berserker. Je pense que c'est en partie pour compenser cet état d'esprit général que certains rares, très rares élus se sont concentrés sur les médecines et ses arts." Peu le feraient autrement. Beaucoup se prétendaient artistes mais peu parvenait à remplir les critères requises. "Prisonniers...Anciennes âmes...Les esprits qui restent sont loin d'être de bonne compagnie. Ils veulent...plus. Ils veulent revivre."

Quelque chose lui serrait le cœur. La douleur était si présente, si oppressante que les traits de la jeune femme se figèrent dans une légère grimace, réprimée de justesse...avant de reprendre leur neutralité habituelle. L'Oracle avait plus à dire. Plus à avouer. Le nom de son maître n'avait rien d'anodin et lui conférait d'ores et déjà une certaine prestance. A ses yeux, en tout cas.

"Un dieu pour maître...En voilà une bien lourde charge."

Ses mains jointes, avec discrétion, la jeune femme patienta, menant toutefois l'homme d'arches en arches de chair. Elle imaginait sans mal tout le fardeau qu'un tel héritage pouvait représenter. L'ombre d'un serpent attira d'ailleurs toute son attention. Bien que la Kochtchei appréciait peu les animaux, la présence de cette créature ne lui fit nul ombrage. Après tout, leur rencontre n'était qu'une des nombreuses conséquences de la chute de leur Tour. Une défaite dont l'amer arrière-goût résonnait dans son âme.

"Je suis navrée de l'entendre.", souffla-t-elle plus doucement. Comme navrée, avant de reprendre. "Elle ne m'avait pourtant pas semblé si lumineuse, dans mes mémoires..."

Les couleurs de la lanterne à sa ceinture oscillèrent entre le rouge et le vert, avant d'être légèrement soufflée. La pauvre flammèche venait visiblement d'être troublée par les propos d'Adonis. Un subtile sourire, ni assurée, ni conquis, ni défait, avait étiré le coins de ses lèvres...

"Si telle est la volonté de Mars le fondateur ou d'Arès le Sanguinaire alors oui, peut-être la verrais-je de mes propres yeux. Je l'espère. Pour être honnête, si le Pontifex est naturellement intéressé par votre culture, j'ai tous mes Gardiens qui me préconisent de porter mon regard vers vous."

Au même instant, Liv stoppa sa marche, sondant le regard du Marionettiste avec un peu de recul malgré la pointe de tristesse, de trahison et de déception qui s'imposait en elle.

"Pourquoi nous avez-vous abandonné il y a plusieurs siècles ? Pourquoi sommes-nous encore si dépendants de vous...Et pourquoi est-ce que ça a toujours de l'importance pour moi, aujourd'hui ? C'est ce qui m'intrigue. Et c'est ce qui vous donne encore de la valeur à mes yeux, cher Oracle."

A commencer par leurs propres victimes. Puis leurs fantômes d'antan. Les spectres n'en finissaient pas de les hanter, tant et si bien que la plupart d'entre eux se sentaient maudits. Un état d'esprit que se refusait d'avoir la jeune femme avant d'avoir fait tout son possible pour rendre concrets ses propres désirs. Injustement, peut-être, Adonis payait toute la fascination et le rancune que leur portait la Lanterne. Ce fut alors dans un soupir que la jeune femme se détendit finalement, laissant à libre-interprétation son jugement.

"Vous n'avez peut-être pas la réponse à ces questions, je le sais...Veuillez m'excuser si ma colère dépasse mes mots ou si mes mots sont crus. Nous avons plus en commun, mais nos relations n'ont jamais été en bon terme depuis la chute de l'empire romain. Voyez par vous même. Narsès traque les vôtres, mais que ferez-vous d'une Tour en étant peu nombreux, et toujours aussi traqués ? Il va vous falloir beaucoup de courage et beaucoup de moyens pour le défaire. "

Leur marche venait de les mener vers l'étrange lac rougeâtre et acide, d'où sortait une rare végétation peu probable, si ce n'était corrompu d'allure. La vue n'avait rien d'idyllique, mais le sol poussiéreux et l'architecture mi-martial mi-organique des lieux intimidaient sans mal les premiers venus. Liv avait appris à s'en amuser, au fil du temps. Le cosmos d'Arès et de ses Berserkers avaient parfois de drôle d'effets sur son environnement

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Message Re: [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyVen 23 Oct - 11:49
Une lourde charge, il est vrai. Pour le commun des mortels, être un élu des dieux était sans doute une récompense, une sorte de félicitée. Mais ceux qui les servaient dans l'ombre, eux, ne pouvaient se complaire dans ce genre de situation. Car plus que quiconque, ils savaient ce que cela apportait réellement que de servir ces mêmes dieux. Asclépios était loin d'avoir la puissance des entités primaires, certes, et il était bon. Médecin, il avait été puni par Zeus en personne à cause de la jalousie d'Hadès. Ce pourquoi il avait gardé son âme pure. Ce pourquoi Adonis l'avait suivi avec plaisir.

Il n'exprima pas ses pensées à ce sujet, préférant garder cela jalousement en lui. Il avait connu la pression des attentes de son mentor. Et en dépit de leur différence d'opinion, jamais Asclépios ne s'était imposé à son élève, n'avait cherché à corrompre ses pensées. Sans réellement connaître Apollon, le médecin espérait que le Père soit comme le fils au moins sur ce point. Ce qui le poussait à avoir autant d'espoirs en réalité.

Mais ici, l'espoir meurt.

Il observait la lanterne. Elle dégageait quelque chose qui l'effrayait. Comme si la Mort était concentrée dans cet artefact, qu'elle était capable de lire en lui. Mais il disposait de ses propres protections. Et Esculape veillait, il sentait la présence reptilienne s'insinuer dans son esprit pour bloquer. Qu'importe le pouvoir de cette lanterne, les pensées d'Adonis seraient sauves et son esprit resterait sans souillure. Il eut un léger sourire.
    - Vous semblez vous y connaître en esprit, ainsi me fierais-je à vos propos. Je préfère pour ma part me considérer comme un équilibriste. Un pied parmi les vivants et un autre parmi les morts. Un simple marionnettiste qui ne souhaite pas perdre le fil principal de sa vie, en sommes.

Était-elle si différent de lui finalement ? Selon ce qu'il voyait, elle était plus proche des esprits que des vivants. Alors sa lanterne sera-t-elle une malédiction finalement ?
    - Oh, je pense que pour mon maître, cette Tour symbolisait ce en quoi il croyait. Pour lui, elle devait sans doute être une perfection. Ce qui explique qu'elle ait été si lumineuse pour lui et pas pour vous. Et puis, ne le prenez pas mal, mais vous êtes vous-même plus Ombre que Lumière.

Ce n'était qu'un fait, une constatation de ce qu'il pensait voir. Mais il ne restait jamais sur ses certitudes car elles avaient tôt fait de faire tourner la tête même aux plus sages des hommes.
    - Je n'ai rien à excuser. Je comprends, je vous assure. Quant à Narsès, il profite précisément de notre situation pour agir à sa guise. Une nouvelle Tour, ce n'est pas qu'une force militaire. C'est aussi un défi lancé. Et une façon de ramener le courage et l'espoir parmi les nôtres. Vous n'appréciez pas tout ceci. Cette structure. Ce... Lac ?

Il détailla de la main ce qu'il voyait. Entrant dans cette nouvelle zone. Essayant de comprendre ce qui s'affichait. Et cela apportait en plus du crédit à ses propos.
    - Mais cela reste votre "chez vous". Votre base. Nous en sommes dépourvu pour le moment. Les nôtres errent. Il faut que cela cesse. Apollon n'agit pas sans raison. On peut critiquer ces choix ou sa capacité à ne pas se montrer très clair lorsqu'il s'adresse à nous. Ou aux autres. Mais il a une vision plus large que les autres dieux. Ne serait-ce que par les dons qui sont les siens. Le courage ne manque pas aux nôtres. Quant aux moyens... Et bien je suis convaincu que nous avons de quoi faire. Mais tout dépendra de notre prochaine Tour.

Il s'arrêta un instant. Passant sa main dans ses cheveux. Il appréciait cette discussion et comprenait de mieux en mieux la femme à ses côtés. S'il ne partageait pas ses visions, il comprenait ses doutes. Elle était cerclée par les ténèbres. Ainsi la moindre petite lueur pouvait l'effrayer.
    - Nous avons besoin d'y croire. Et puis n'oubliez pas que vous parlez à un émissaire qui a été envoyé sur le territoire d'Arès en personne afin de parlementer avec sa Voix. N'en déplaise à certains, là aussi il s'agit d'une petite réussite. Certes, des concessions ont été faites. Mais n'est-ce pas le propre des Hommes que d'en faire ?

Il eut un petit rire de nouveau.
    - Ce n'est pas pour nous que vous devriez craindre. Mais pour les pauvres fous qui ont fait l'erreur de ne pas tous nous achever alors qu'ils le pouvaient. Nous nous relevons, très chère Liv. Inexorablement. Et le Soleil brillera plus fort encore que par le passé.

Sa voix était plus dure, plus froide. Une ombre traversa son regard. Mais si rapidement que l'on aurait pu croire à un effet de lumière rapport à cette nouvelle pièce.
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Message Re: [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyLun 26 Oct - 0:57
Liv ne savait plus véritablement qui parlait au travers elle, actuellement. Ou plutôt quel esprit, quel gardien s'imposait. Gloire, Domination, Tradition, Epopée, Convictions, peu importe dans le fond. Un plutôt que Six. Que personne n'y voit là un avantage ! Car ce chiffre signe une toute autre force...

Posément, ses yeux pétillants, bleus et fiers, continuaient de briller dans la pénombre du Dédale tandis que le Patron du Théâtre émettait son jugement. Liv songea tout d'abord qu'il s'agissait d'un sujet probablement trop épineux pour en discuter avec un Oracle...

"Fuir la Mort, c'est déjà ne plus vivre. Ne plus avoir de droit, être limité. Les esprits l'ont bien compris. Il n'y a pas d'équilibre si vous n'avez pas déjà pleinement rencontré et respecté l'autre côté, sur un champ de bataille...En fermant les yeux. C'est ce que la Lanterne m'a appris. Peu de gens se savent réellement vivants."

En soufflant sa réponse, Liv resta sur ses gardes, évasive. Durant plusieurs générations, le Centurion du Kochtchei avait gardé leurs secrets dans leur tombe et ce n'était certainement pas elle qui briserait un tel charme. Sa moquerie résonna ainsi dans sa voix, dans ce léger rictus dérobé de justesse...

"Voyons, ma croyance ne se porte peut-être pas vers votre Dieu, mais elle est toute aussi fidèle et lumineuse. A sa façon. Sinon, voilà bien longtemps que je serais morte...Après tout, je suis destinée à être le Héros immortel de Seigneur Arès. Je n'aurais pu espérer meilleur et plus lumineux titre. "

Sur un haussement de sourcils, sa fierté se dissipa au profit d'un léger dégoût pour le Lac. Etait-ce une maladresse ? Non. Pourquoi cette provocation ? Espérait-il la voir réagir à ce sujet ? La Belle croisa les bras et souligna par la même occasion son soudain manque de coopération. La disparition de sa sympathie, également. La main sur la garde sa Lanterne trembla. A croire que le Héros aurait pu couper une tête sur cette simple déférence... Puis son esprit ne fit qu'un tour et songea que sa situation était toujours plus recommandable que celle d'aller quémander un toit, un souper et une main tendue dans ce même endroit. Son soupir ne tarda pas à donner du poids à tous ses futurs mots...

"En effet. L'Homme en fait, des concessions, pour des raisons qui dépassent parfois toute imagination..." Ne venait-elle pas d'en faire une ? S'approchant, "Oh, bien entendu, le Pontifex n'a qu'une parole, et je ne remettrais pas en questions ses décisions... Et puis, entre nous, vous me l'avez déjà dit. Que vous étiez parvenu à un accord temporaire et que cela avait été quelque peu...fructueux."

Un claquement de main, pour sceller ses dires et ponctuer ses paroles avec la diplomatie et le Jeu cruel d'un charmant sourire. Ah, l'âge et ses aléas...Une mine amusée quoique matoise vint soutenir avec patience les propos d'Adonis. La Lanterne, elle, frétillait encore d'une façon malsaine à l'écoute de ses paroles pleines d'audace...Narsès paierait-il pour ses crimes ? Seul l'Oracle était capable d'appliquer ses propres prédictions.

"Mais me voilà rassurée. Je craignais avoir devant moi un homme simplement résigné ou vengeur. Heureusement, nous pouvons compter sur des alliés forts. Il vous faudra simplement braver le manque de Soleil qui, entre nous, sait se faire désirer..."

Ces mots, elles ne les oublieraient pas. S'approchant, elle ne put s'empêcher d'observer avec grand intérêt la Chlamyde de l'Homme, arrêtant de peu ses doigts qui, décidemment, lui démangeaient déjà. Si la Berserker n'était pas aussi maîtresse de ses émotions, sûrement se seraient-ils égarés sur la surface lumineuse d'une épaulière...

"D'où vous viennent ces talents ? Ce cosmos...Est-il un don de votre Chlamyde ? Si je dois admettre une chose, c'est que votre armure est fascinante..."

Quels mystères réservaient donc ces petits bonhommes trop curieux, ces Icares trop proches du Soleil ?
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Message Re: [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv]   [Février 553]Heureuses retrouvailles ? [PV Liv] EmptyMar 3 Nov - 11:36
Il ne put réprimer un bref éclat de rire en écoutant certains des propos de la jeune femme. Résigné ou vengeur ? Lui ? Il haussa les épaules alors qu'il reportait son attention sur elle. Il faut dire qu'ils jouaient tout deux au même jeu et comme toujours, il appréciait ces "batailles" particulières. Il était aisé de sortir une épée et de pourfendre un ennemi. Il était déjà plus difficile de manier les mots. Pourtant, en ce monde, il était plus difficile de tuer une idée qu'un corps.
    - En effet, je ne suis ni l'un, ni l'autre. Au même titre que l'humanité, je suis complexe. Et je ne peux que partager votre avis : le soleil peine à revenir. Mais je suis quelqu'un de patient. Ce n'est qu'une question de temps et mon rôle est justement de préparer ce retour.

Cette petite étincelle, toujours, dans le regard. Il était évident qu'il croyait en ce qu'il disait. Ce n'était pas ici qu'une munition de plus face à l'insistance de la Femme à la Lanterne, non. L'espoir n'existait pas : il était juste persuadé de ce qu'il avançait. Et il savait que beaucoup des siens partageaient cette idée. Après tout, ils ne seraient pas digne de porter ces Chlamydes s'ils ne croyaient pas en leur Seigneur. Et en dépit des allusions et du manque de concertation des siens, Adonis savait une chose : les Pythies étaient précisément là pour diriger les armées d'Apollon. Actuelle comme à venir. Ils seraient les points d'encrage de cette nouvelle génération. Ainsi était-il bon pour les suppôts d'Arès d'avoir rencontré l'une des quatre instances dirigeantes de leur nouvel allié.

Et puis il disposait aussi d'une des clés pour préparer cet avenir. Cette peinture si particulière, qu'il devait remettre à Esmélia. Cette peinture qui avait été bénie des dieux. Quant à la question qui suivit, elle méritait réflexion. Il devait admettre qu'il n'y avait jamais vraiment réfléchi. Après tout, c'était si naturel pour lui. Toutefois la réponse s'imposa à lui.
    - Je vous remercie du compliment. Pour être tout à fait franc, ma Chlamyde ne fait que renforcer le pouvoir qui est naturellement le mien. Elle me complète. J'ai développé mes pouvoirs bien avant que la Chlamyde ne vienne à moi. Et si elle s'associe si bien à mes talents naturels, c'est précisément parce que l'une des Muses de ce monde s'est servie de ma création pour donner vie à cette armure.

Tel était le principe de création des chlamydes de cette nouvelle génération. Une quête personnelle permettant aux Muses de vérifier que les prétendants soient à la hauteur des exigences d'Apollon. A la hauteur de la tâche qu'ils auraient à accomplir en revêtant cette antique protection. Asclépios ne lui avait pas expliqué la façon de procéder. Car ce dernier avait disparu bien avant qu'il ne soit officiellement in Hérault du dieu Soleil.

Quant à lui, il ressentait une sorte de présence face à lui, autre que celle de Liv ou de sa lanterne si curieuse. Les cuirasses semblaient si particulières. Comme si un second coeur battait. Comme si une autre présence existait autre que le porteur. Lui qui était lié à la vie de par sa profession, il ne pouvait passer à côté de cette particularité qu'il avait déjà ressentie face aux autres Berserkers. Peut-être ne répondrait-elle pas. Mais il tentait sa chance.
    - Je dois dire que je suis moi aussi intrigué par les armures qui sont les vôtres. Mon don me permet de ressentir la vie. Et j'ai comme le sentiment qu'il y a une sorte d'âme, une présence, au coeur même de vos protections. Pouvez-vous m'en dire plus ?

Il ne s'agissait pas là d'essayer de percer le secret de ces cuirasses. Mais Adonis était un homme naturellement curieux. Et cette notion d'âme était une source de recherche perpétuelle pour lui.
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