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 Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]

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SighildSighildArmure :
Croix du Sud (Silver)

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Message Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]   Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée] EmptyMar 16 Juin - 21:14
Pseudo
Qui est-il ?
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    Nom : Sighild
    Date de naissance : 519 AD
    Âge : 33 ans
    Sexe : Féminin
    Armure demandée : Silver Saint de la Croix du Sud


Comment est-il ?

    Sighild fait partie de ces personnalités bien trempées que la vie a marquées autant qu'elle les a endurcies. Elle a assez souffert pour avoir trouvé au fond de son âme une résolution d'acier, que vient tempérer son amour ineffable de l'humanité. Car elle aime la vie et les hommes : d'abord comme une nonne, une servante de Dieu fidèle aux écritures, mais aussi comme une femme qui a marché, sué et saigné avec eux. Avoir transcendé une partie de leurs peurs et de leurs faiblesses ne l'a pas faite oublier ce qu'elles étaient, et sa bienveillance à l'égard nourrit la tolérance qui la caractérise.

    Pourtant, ne dit-on pas de l'amour qu'il est si proche de la haine ?

    C'est une remarque parfaitement vraie en ce qui concernant le chevalier d'argent. Elle n'a jamais tant de pardon pour ceux qui échouent, que de colère pour ceux qui fautent : sa bonté se mue facilement en froideur au combat, pour ceux qui prétendent s'opposer aux voies d'Athéna. Dans son regard la déesse est un instrument de Dieu, une manière d'amener la paix sur la création ; une paix qui, comme le disaient les romains, ne peut naître que par la guerre. Idéaliste mais consciente des travers de l'humanité, elle rêve du meilleur pour le monde et se donne les moyens de l'obtenir. À la force des poings, car son dieu n'a jamais été que dieu de compassion, et il faut parfois un déluge pour que vienne la chaleur des beaux jours.

    C'est une femme de taille moyenne, souvent dépassée d'une bonne tête par la plupart des autres Éveillés. Pourtant, la musculature soignée qu'elle a développée par la nécessité des combats dément la plupart des impressions de petitesse que Sighild pourrait donner ; la sempiternelle profondeur de ses expressions, adoucie de sourires solaires qu'elle a plutôt prodigues, ne l'empêche pas de se fendre à l'occasion d'une plaisanterie pas si chaste qu'on l'aurait imaginée. C'est là l'ambivalence de la Sainte, la co-existence en une même personnalité d'une fervente chrétienne pleine de nobles ambitions et d'une femme amoureuse des petites imperfections de son espèce. Sous son masque mercurien aux nombreux reflets de lumière se cache le visage éloquent d'une Franque blonde comme le blé nourricier des plaines occidentales ; elle a les yeux gris de tempête, étirés au coin des paupières par de fines ridules que l'habitude de sourire et les soucis ont creusé à égale mesure. Ses pommettes déjà saillantes se rehaussent encore lorsqu'elle rit de bon cœur, en contrepoint aux fossettes qui lui encadrent la bouche aux lèvres pleines. Elle a la voix claire et portante des gens de foi qui ont appris les vertus de la prêche, mais trop souvent lorsqu'elle l'élève c'est pour tonner et menacer l'ennemi de ses foudres ; elle n'est, dans la guerre qui se profile entre les dieux, guère rien de plus qu'une arme nouvellement forgée.



Son Histoire


    Elle priait devant l'autel, ses mains pâles malgré l'errance jointes sous le regard du Sauveur crucifié au bois et à la pierre de la chapelle. Dans la lumière timide du matin l'air froid était pareil à l'eau dans lequel flottait des volutes de poussières scintillantes, reflets vacillants de l'astre solaire sur les flots. Vêtue de sa simple parure de lin, ses genoux douloureux contre les dalles, elle avait fermé les yeux en envoyant ses pieux vœux au roi des cieux qu'elle appelait son Dieu. Si l'on avait pu voir les cicatrices de l'âme comme celles de la chair alors il ne faisait aucun doute que celle-là aurait été profondément scarifiée. Comme tous les belligérants de la guerre qui faisait rage au-dessus de toutes les autres... Quand bien même elle se menait parfois encore à leur insu.

    Elle était née il y avait plus de trente ans de ça, quelque part le long d'une petite rivière de la campagne qui flattait l'encolure d'un Paris en pleine effervescence. C'était la mort du grand souverain des Francs, le partage d'un immense royaume entre fils avides et prêts à se battre pour le réunifier sous une même bannière. Mais elle, en quoi aurait-elle était concernée ? Elle était un bébé, mouillée par un bel après-midi de juillet, maculée des herbes grasses du bord des doigts de la Seine, et présentée sur le pas de la porte d'un monastère. La chose n'était pas rare, alors, et on l'avait accueillie pour ce qu'elle était : un don du Seigneur aux hommes et aux femmes défendus d'un amour autre que celui de Dieu.

    Elle se releva au bout d'un temps qui aurait paru désespérément long à l'infidèle. Sous son regard gris lumineux elle passa en revue les bancs rigides, les enluminures clouées à même le mortier des roches scellées de la nef, les verres colorés et séparés de fils de plomb des vitraux qui la surplombaient. Elle plissait ses yeux aux cils clairs en en recevant la pleine clarté, dorée par la scène d'un baptême stylisé par quelque artiste anonyme. Sighild s'était toujours sentie proche de Dieu : elle se demandait parfois si le sang sur ses mains ne l'en éloignerait pas, malgré que bien des écrits préconisaient la guerre contre ses ennemis. Si, à l'heur de sa mort, c'est bien auprès de lui qu'elle irait se reposer. Avec un sourire pas si triste qu'on pouvait le croire elle songea qu'elle aurait peut-être sa réponse aujourd'hui.

    Elle avait été élevée auprès des moines. Une élève blonde comme les blés, tout à la fois rieuse et sérieuse lorsque la situation l'exigeait ; l'enfant adorable, perdue, qui se gagnait le cœur des servants de Dieu. Le mot se répandit tout autour du pays de Paris et parfois, prêtres, curés et autres froqués s'amusaient d'un détour pour venir saluer l'abbé, en profitant pour récompenser la petite fille ou d'un bout de gâteau, ou d'un geste paternel - après tout, elle était friande des deux. Auprès des religieux elle apprenait les écritures, les livres saints, ce que cela signifiait de vivre pour Dieu à une époque où le glaive, le fer et les amours furieuses des rois pour le pouvoir dictaient la marche du monde. Elle apprit que la voie sainte, qui portait le nom de chrétienté, était une chose bien neuve et fragile au regard de l'histoire brutale des Hommes. Que les Romains eux-mêmes, pour sages qu'ils aient été, l'avaient longtemps rejetée - et qu'il fallait s'attendre à ce que d'autres, moins avisés encore, en fasse de même.

    Les lourdes portes de l'église s'ouvrirent sur son passage, révélant un Franc de haute stature aux longs cheveux rassemblés entre ses épaules. Tout vêtu de mailles et de flanelle, les poignets ceints des bracelets guerriers de son clan, il lui tendit un baudrier qu'elle accepta d'un signe de tête. La croix de cerisier qui pendait entre ses seins au bout d'une humble ficelle de cuir était le reflet de l'épée suspendue à sa hanche. La nonne qui se battait comme un homme...

    « Maudits Burgondes ! grommela son compagnon en lui emboîtant le pas, sa cotte cliquetant doucement entre le chant des oiseaux proches.
    - Ils ne sont pas bien différents de vous et moi.
    - Le concile des évêques romains les a qualifiés d'hérétiques du temps de mon arrière-grand-père, ce n'est pas moi qui l'ai inventé !
    - Ils ont choisi de croire en notre Sauveur, un peu différemment de nous. Les rois ne se préoccupent pas tant de la forme de leur autel, que de celle des terres qui sont les leurs. »


    Il se passa un instant de silence comme les deux avançaient sans mot dire, leurs chevilles nues couchant les herbes hautes et humides de la nuit passée.

    « Ma Sœur, pour une nonne vous êtes sacrément peu naïve, finit-il par éclater de rire, lui collant sur l'épaule une tape qui manqua la faire trébucher. Elle y répondit d'un sourire qui étira les pattes d'oies au coin de ses yeux.
    - Et moi qui vous pensais aussi bête que les autres... »

    Elle avait très tôt connu le goût de la peur et des armes, même pour une telle ère. La foi et l'innocence sont bien peu de choses pour se garder du mal qui ne provient pas de soi : elles ne font pas tenir des portes, pas plus qu'elles ne rehaussent l'enceinte d'une abbaye ou ne détournent une lame de Goth. Sighild ne devait garder que des souvenirs confus de ce jour, emplis du cris des moines, de l'écho de ses sourds battements de cœur à lui en faire exploser la poitrine, d'une course éperdue le long des murs soudain glacés des bâtiments qu'elle avait parcourus toute sa vie. Elle se cacha quelque part, en un endroit dont elle ne se rappelle même plus : la seule chose qui lui est vraiment restée, avec la précision nette du tranchant d'une lame, c'est la haine qu'elle avait pour ces étrangers et sa propre faiblesse. Elle aurait voulu ne pas être une enfant, ne pas être une femme, mais une créature vengeresse à même d'imposer à l'Arien et au Germain le respect de sa foi.

    Le cheval ne broncha pas lorsqu'elle l'enfourcha lestement, imitée aussitôt par le Franc à la mine sombre. Leurs talons s'enfoncèrent sauvagement dans les flancs des montures qui s'élancèrent aussitôt en remontant le chemin en surplomb de la chapelle. Derrière eux, les grandes vallées nervurées d'eau des bords de la Loire s'effacèrent lentement au profit des bois plus profonds et opaques, au frontière du royaume d'Orléans avec celui des Burgondes. Sighild profitait de ces instants simples, de l'odeur de la résine de pin et de fourrés touffus, des quelques rayons de soleil parvenant à percer à travers la canopée pour lui frapper la nuque et le dos de ses mains serrées sur la bride. Elle savait que tout ceci pouvait brutalement prendre fin. La paix était inestimable, et c'était bien la raison pour laquelle elle avait choisi d'arpenter les chemins de la guerre. Si vis pacem, para bellum.

    L'attaque du monastère n'avait pas été un cas si isolé. Les remous des grandes guerres des enfants du roi Franc Clovis commençaient à se faire sentir. Les seigneurs des divers royaumes chrétiens ne se satisfaisaient pas de leurs frontières et, en l'absence d'un tyran assez puissant pour faire tenir en bon ordre les rangs de la noblesse, ils commençaient à se contester leurs possessions. Childebert, souverain d'Orléans, n'était pas le dernier à chercher querelle. C'est sous ses ordres que les guerriers se rassemblaient, saison après saison, en fourbissant armes et armures pour aller guerroyer toujours plus loin de leurs demeures. Ils allaient au Sud et à l'Est, au-delà de la Loire, en direction des fleuves aux mains des Burgondes qu'étaient le Rhône et le Rhin. Là, entre leurs affluents herbeux, ils livraient des batailles féroces où l'on mourrait par centaines.
    Et Sighild y alla, elle aussi. Parce qu'elle ne s'était jamais vraiment remise de l'attaque sur son abbaye, parce qu'elle avait toujours, enfoncée profondément dans le cœur, une haine de l'autre qui ne voulait pas s'éteindre. Une haine qui avait entaché sa formation et qui n'avait pas échappée à ses pères spirituels : las d'avoir échoué à retirer cette épine, ils s'étaient résolus à une autre méthode. Si celle qui était désormais une jeune femme ne savait se débarrasser de ses tourments dans la quiétude de la maison de Dieu, peut-être l'horreur des combats la ramènerait-elle sur le droit chemin.


    « Est-ce vrai ce qu'on dit sur vous ?
    - Et que dit-on sur moi ? répondit d'un ton mi-surpris, mi-amusé, la nonne à cheval. Il ne pouvait s'empêcher de remarquer comme elle conservait une assiette souple, et comme les sursauts de sa monture dévoilaient ses mollets musclés par les chemins des collines.
    Vous le savez très bien. Ce que vous faites quand vous vous battez. L'homme ne paraissait pas plus impressionné que ça par les rumeurs ; il la questionnait, le visage penché par-dessus l'encolure de son hongre. Un éclat d'humour brillait au fond de ses yeux sombres. La nonne de Childebert, ah ! »

    Le sourire qui se dessinait au coin des lèvres de Sighild n'avait jamais rien perdu de sa bienveillance. Il s'en rappelait lorsqu'il l'avait rencontrée, des années plus tôt, une épée rouge à la main. Même dans le fracas des pires mêlées il semblait qu'elle avait toujours eu pour son prochain une bonté d'âme que ce monde ne méritait pas.

    « Certains disent que vous avez battu un homme à mort. D'autres que Dieu vous dicte votre conduite, que vous avez une sainte horreur des hérétiques de l'Eglise, et même que vous ne dormez jamais.
    - C'est tout ? J'en serais presque déçue. J'ai déjà entendu des histoires bien plus folles au coin des tentes. Notamment la vôtre. »

    Un bref rouge monta aux joues du guerrier comme il se remémorait ses propres soirées infatuées, au milieu de ses camarades, des bras des femmes et de quelques outres de mauvais vin. Il n'avait jamais été à l'aise de penser à ces choses à proximité de la nonne.

    « Laissez tomber ma Sœur, ce sont des choses que vous ne pouvez pas comprendre » grommela-t-il en poussant son cheval en avant, sous les éclats de rire moqueurs de la religieuse.

    Elle n'avait jamais oublié. Elle l'avait battu à mort, oui ; de ses poings, ou de quelque chose d'autre. Sighild n'avait pas suivi les troupes du roi Franc pour se battre mais seulement pour prodiguer bénédiction, réconfort et paroles du Seigneur aux guerriers troublés par la perspective d'une mort prochaine - à son insu, elle remplissait quelque peu le rôle traditionnel que la mythologie païenne attribuait aux valkyries. Lorsque l'écho des batailles éclatait à bonne distance elle se contentait de battre en retraite, peu enjouée à l'idée de poser ses yeux presque innocents sur le spectacle d'hommes perdus corps et âme dans une mêlée dont les plus chanceux ne ressortiraient qu'avec d'hideux souvenirs. Elle regagnait alors, la gorge nouée, le cœur battant, le camp proche qui abritait dans ces cas les familles des soldats ainsi que la cohue des religieux, forgerons et tanneurs aimant à aller dans les traces des armées.
    Mais une fois, il avait fallu qu'un Burgonde s'égare - ou peut-être était-il simplement fou. Seul, comme possédé, il avait surgi à l'orée des tentes revêtu d'une armure étrange. Mais que savait une nonne des cuirasses faites pour la guerre ? Elle n'avait eu d'yeux que pour les coups terribles qu'il avait assénés au jugé, tuant au milieu de ses propres hurlements de rage ceux auprès desquels elle avait marché en sûreté tant de jours. Jusqu'à cet instant fatidique où son attention s'était tournée vers la nonne.
    C'est là qu'elle avait rencontré Dieu. Là que sa peur s'était évaporée, remplacée par une colère qu'elle avait cru sainte : sa profonde haine de l'autre, de celui qui ne croyait pas comme elle, de celui qui prétendait comme naguère, au monastère, décider de sa vie ou de sa mort. Elle avait ressenti jusque dans le secret le plus lointain de son âme la pulsation infinie de l'univers, d'un cosmos qui ne pouvait être que le toucher du Seigneur. Alors, transportée d'un mélange de joie, de sérénité et d'une lucidité qui n'avait rien d'humaine, elle l'avait frappé avant qu'il puisse le faire lui-même. L'ennemi s'était effondré, calciné d'un éclair en plein ciel bleu : la légende de la nonne gardée par Dieu était née.


    « Ce n'est pas trop tôt, marmonna le cavalier lorsqu'ils arrivèrent au sommet de la butte. D'ici, ils surplombaient les pentes douces évasant une cuvette traversée d'un des affluents du Rhin ; le sol marécageux, plein de vase et de limon, s'enorgueillissait d'une étendue herbeuse des plus vivaces au vert vigoureux. Éloignés de plusieurs centaines de toises s'agonisaient d'injures deux foules hétéroclites, dont les clameurs respectives alourdissaient l'air les séparant. Le temps, qui n'aurait pas été si lourd s'il avait été silencieux, était à l'orage.
    - Vous ne devriez pas faire preuve de tant de hâte à combattre votre prochain, le sermonna sa voisine, laquelle enserrait entre ses doigts la croix de bois au bout de son cou.
    - Je n'ai pas hâte de tuer ces barbares ma Sœur. J'ai hâte de lever mon cul de cette selle ! »

    L'homme joignit le geste à la parole, sautant lourdement au sol dans un grand cliquètement de mailles entrechoquées. Il répliqua à ses yeux réprobateurs d'un haussement d'épaules vaguement contrit, se massant le fessier de la main qui ne tenait pas la bride. Tous deux entreprirent de descendre prudemment le flanc arrondi de la colline, se dirigeant vers la masse de guerriers Francs qui, entourant leur seigneur, brandissaient bien haut les fers acérés de leurs haches en direction de l'ennemi. Le roi Childebert, avisant celle qu'il avait fait mander bien des jours auparavant, ne put retenir un grand rugissement de triomphe qui fut repris en chœur.
    Elle était la servante chérie de Dieu. Comment ne l'aurait-elle pas été des hommes ?

    « Quel accueil, Sighild ! J'en serais jaloux ! ironisa le soldat, encore trop loin pour être entendu de ses camarades - ils faisaient de toute manière bien trop de bruit pour discerner le sens de ses propos.
    - Ne faites pas semblant d'ignorer que le roi ne place aucune foi en moi. Tout ce qu'il veut, c'est que ceux qui portent ses armes croient. Elle lui jeta un regard dépourvu de la moindre once de naïveté, auquel il répondit en lui pressant familièrement l'épaule. Mais après tout... si cela peut nous finir par nous faire gagner cette guerre.
    - Vous n'avez jamais dit pourquoi vous vouliez la gagner, d'ailleurs. »

    Il ne sut jamais si la nonne ignora sa question implicite, ou si elle fut couverte par le brouhaha de la foule guerrière qui les entoura.

    Elle avait accompagné les porteurs d'épées et de boucliers. Elle leur avait redonné courage et vaillance lorsqu'ils apprenaient que la religieuse, celle-là même que Dieu avait daigné sauver à l'aide de son éclair vengeur, allait rejoindre leur camp. Les rumeurs avaient enflé comme la marée sous la lune, alimentées par l'imagination fertile des hommes superstitieux, de l'alcool, et des signes que les miraculés de la guerre ont toujours cru voir dans leur chance.
    Sighild, au fil des batailles, avait fini par perdre sa candeur. Elle n'en était pas devenue blasée pour autant, bien au contraire... Elle s'était idéalisée. La paix ne pouvait que s'imposer, par l'ordre de fer d'un suzerain ayant la force et la volonté de s'en servir. Un tyran, pour que règnent l'ordre et la quiétude entre les frères.

    Elle s'était résolue de servir ce tyran, par tous les moyens à sa disposition. Les prières, les bénédictions, et même au combat parmi les hommes. Tout ceci pouvait s'arrêter du jour au lendemain, d'un coup de lance ou d'une flèche qui la frapperait au sein sans qu'elle y puisse rien ; sans que même toute la vigueur, toute la vivacité et toute la clairvoyance dont elle faisait preuve depuis que Dieu l'avait sauvée, ne puissent la préserver de la mort. Mais il était des causes qui dépassaient l'importance de sa seule survie.

    La concorde de l'humanité... Et s'il fallait verser le sang pour l'obtenir - alors amen !




Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 35 ans
    Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
    Code:
    [b]MARVEL[/b] → [i]Lady Thor[/i] est [b]Sighild[/b].
    Quelle est votre expérience des forums RP : Holàlà. Franchement j'en ai fait plein, même si les thèmes mangas ça fait bien longtemps que j'avais arrêté. J'ai fait mes premières armes vers 16 17 ans (à l'époque c'était des forums rattachés à des jeux en ligne, auquel je ne jouais pas), puis sur xooit, puis forumactif, puis voilà... Un peu à toutes les sauces.
    Comment avez-vous connu le forum : Alors c'est un topsite. De mémoire soit melu, soit gilgamesh (c'est un peu les 2 que je regarde encore).



Pseudo
La suite de son histoire

    Si l'histoire de votre personnage est trop longue pour tenir sur un seul post, vous pouvez la continuez ici.



Dernière édition par Sighild le Jeu 18 Juin - 13:17, édité 20 fois
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Message Re: Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]   Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée] EmptyMar 16 Juin - 22:28
Bienvenue !
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Message Re: Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]   Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée] EmptyMer 17 Juin - 10:37
Bienvenue sur le forum.

N'hésite pas à passer par le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu as des questions.

Bon courage pour ta fiche !
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Message Re: Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]   Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée] EmptyJeu 18 Juin - 13:11
La fiche est terminée. Alors en soi je n'ai pas pour habitude de faire ce genre de signalement, je laisse le temps au temps, mais de toute façon il fallait que je poste pour apporter des précisions qui me semblent bienvenues : déjà, j'ai changé mon choix d'armure. Parce que ayant changé également mon avatar afin de coller à la norme "dessin" du forum, et que Thor en femme, je trouve que entre le masque et l'armure argentée... et bien ça fait chevalier d'argent, pas d'or. En plus y a une référence qu'on peut se dire chrétienne dans "la croix du sud", donc voilà.

Concernant mon histoire : la fin peut paraître bizarre, voire en queue de poisson. C'est parce que comme plus ou moins prévu dans le sujet de questions sur les présentations et l'univers, je compte RP directement l'entrée de mon personnage dans le monde qu'est la guerre des dieux. A la fin de mon histoire elle s'apprête à participer à une énième bataille entre les Francs et leurs voisins Burgondes, et bien que son cosmos se soit déjà manifesté ce n'est vraiment que à cet instant qu'elle va prendre la pleine mesure de ce qu'elle est et obtenir son armure. J'espère faire la suite de cet événement en guise de mon premier sujet (avec un rôliste Saint si possible), avant d'aller RP dans le camp d'Athéna.

Bonne lecture !
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Message Re: Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]   Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée] EmptyVen 19 Juin - 13:12
hello !

Tu es donc validée au Rang 5 d'Eveil, avec 21 PC.

Tu n'as pas d'armure actuellement et tu découvriras le camp comme convenu. Aegis de la Vierge prendra contact avec toi pour un premier RP en Francia. Le Grand Pope Childéric valide l'opération "Récupération".

Comme on le dit souvent, ta Présentation impliquera des conséquences dans le RP (les ennemis potentiels induits dans la Présentation ne disparaissent pas avec sa validation :p). En tout cas, c'était intéressant ^^

Je te donne donc tes droits suite à ce message.



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Message Re: Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]   Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée] Empty
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Sighild, chevalier d'argent de la Croix du Sud [Terminée]
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