[Mi-Mars 553] Pétales sauvages [Libre]

La serpentes ne tarde pas ; des envies d’exploration l’assaillent, guident ses jambes en direction du marché, son terrain de prédilection. Dans ces moments, la demoiselle se transforme en acquéreur, parfois revendeur, un chasseur en quête du cœur.

Si les finances laissent de marbre, les perles issues des sombres origines représentent la principale source de motivation : l’état n’importe peu, tant qu’elles ont l’essence. Quelque chose qui l’attire, relate des histoires perdues dans la terre et le sang.

Uniques témoins d’une époque révolue, de vies disparues.

Assurée, la Persane s’engouffre, s’arrête au-devant d’étalages égayés ; les Jades fouinent sans pour autant toucher, et les mélodies s’envolent. Des conseils échangés, d’autres banalités : la condition de marchande étonne, mais elle n’y prête aucune véritable attention. Pas tant que l’on ne tente pas de l’arnaquer.

Peu probable, en effet.

La marchande s’avère également être une collectionneuse, une personne qui voit au-delà. Qu’importe la fortune, ce n’est pas ce qu’elle recherche ; elle ne souhaite que remplir ses propres objectifs. Deux fibules, par exemple, s’ajouteront, bientôt, dans son coffre. Le temps de faire le tour, plus simplement.

Pour l’heure, Khatereh converse avec ses semblables pour dénicher de nouvelles trouvailles. Elle n'oublie pas sa position, pas plus que les raisons de sa présence en Camelot. Toutefois, il s'agit d'une rare occasion ; une occasion à ne pas laisser.

L'un n'empêche pas l'autre, fort heureusement.

Des échanges dévorants accaparent les sens de la marchande. Absorbée, elle ne remarque pas la main posée sur son épaule, continue un instant de plaisanter avec son compère. Une voix la sort, toutefois, de ses prises et questions ; une silhouette familière se dessine, arrache un presque sourire, tandis que les amandes tombent sur le hochet. Une facette méconnue, certes, mais qui ne l’étonne pour autant pas.

— On dirait que le monde est petit, mais tu aimes également ce genre d’ambiance, n’est-ce pas ?

Une mention amusante, qui plus est véridique, comme l’indiquent les rencontres d’autrefois. En eux résident des âmes voyageuses et intrépides ; des âmes dépourvues d’attaches.

Des excuses, la demande d’une attente et déjà une voix s’inscrit-elle dans l’esprit de la Persane : semble-t-il que les Poissons seront de la partie. Un fait rare autant qu’étrange, pour celle qui demeure, d’ordinaire, enfermée. Malgré tout, des lippes étirées accueillent la nouvelle arrivée, acquiesçant ses paroles dans le silence.

Tromper le devoir.

Des obligations, somme toute, présentes, en dépit des apparences. Un voyage bercé par des enjeux politiques permet-il véritablement d’arpenter les allées dans la sérénité ? Les fils se dénoueront bien assez tôt, dévoileront ce que cache le rideau.

— Je ne m’attendais pas à te croiser dehors, comment tu te sens ?

Une masquée couvée du regard, brièvement, avant qu’elle ne se retourne vers le marchand. Des remerciements s’ensuivent, tandis que les fibules changent de propriétaire. En outre, son corps se déplace, laissant le libre accès à l’Iris des Marais.

— T'es accompagnée de deux habitués des marchés, ça devrait aller. Quelles sont tes préférences ?

Arpentant les marchés, l'exotique regardait les breloques, colliers et bijoux en tout genre. Aucun n'attirait véritablement son attention. Elle avait laissé son comparse s'amuser dans la ville mais elle cherchait une autre forme de passion que la nature humaine. Oui, ce qu'elle voulait trouver, c'était la couleur la plus belle à offrir à son Dieu. Un tissu percuta son regard, une étoffe d'un noir magnifique. Sa main s'apprêtait à le toucher quand une autre main fit de même. Arquant un sourcil, elle tourna la tête vers l'origine de son adversaire.

Qu'est ce que ... J'ai vu ce tissu en premier !

Une femme masquée.... Cette femme était masquée, celle qui l'accompagnait n'en avait pas. Et le grand dadais aux cheveux longs là ? Kel-Nach observait aussi leurs tenues, d'origine grecque à n'en point douter. Se rendant compte qu'elle avait été plus instinctive et bestiale qu'une dame de bonne compagnie, elle fit une légère révérence aux personnes présentes. Le tissu à porter de main, on savait jamais.

Veuillez pardonner ma hardiesse, j'ai été surprise. Je me nomme Kel-Nach et ce tissu me plaisant, je me demandais si nous pouvions négocier un arrangement.

Kel-Nach observait en biais celle qui ne portait pas de masque. Elle l'avait déjà vu, d'une manière ou d'une autre. Puis, soudain, l'évidence la frappa. Katereh ! L'étrange marchande que son chef avait rencontré quelques temps auparavant. Il avait mentionné qu'elle s'était montrée étrange pour une simple marchande, parvenant à entrer dans le Royaume d'Hanaan. Souriante, elle la voyait avec une Sainte au moins, celle avec son masque.

De l'autre, Mehry - alias Katereh - pouvait reconnaître les atours de la jeune femme. Son allure, sa voix légèrement chaude et orientale, elle avait assez voyager sur les terres d'Hanaan pour reconnaitre les origines de l'étrangère. Enfin, elle l'était un peu moins désormais...

Les Poissons demeurent silencieux, au profit des demandes de celui qui représente le Feu ; une proposition peu surprenante, lorsque l’on connaît l’homme et ses habitudes. Ainsi, un geste approbatif s’accorde à ses lippes, à ce regard d’apparence taquin et chaleureux, quand les heures tournent en ce sens. Jouer les modèles n’est guère sa tasse de thé, mais une exception reste envisageable, tant que les conditions sont respectées.

Pourquoi ne pas faire comme tu le sens : c’est la réponse qu’elle donne à ses premières interrogations. Qu’il les attache ou non ne changera probablement rien à son affaire et toutes deux ne sont pas les mieux placées pour apporter de tels conseils.

Les amandes Céladons glissent sur la frêle silhouette ; celle de cette femme mystérieuse qui alimente parfois les rumeurs. Elles n’ont aucune importance, bien que le maintien du masque l’étonne. Mehry préfère avoir son propre avis et s’arrange pour le faire comprendre à cette partenaire de recherches.

Une situation improbable, qui plus est amusante.

— Une robe noir mettra en valeur tes cheveux blonds, c’est une bonne idée ; sobre et élégant à la fois. Peut-être rajouter quelques ornements discrets pour parfaire la tenue ? Attends…

Une main s’évapore, disparaît dans ses quelques affaires pour en ressortir une broche d’argent, parsemée de pierres fines. Quelque chose de simple, mais dont l’effet est assuré. Dès lors, le corps se rapproche et les doigts frôlent quelques mèches, alors même que la senestre lui tend l’objet.

— Tiens, c’est pour toi, ça devrait bien aller à tes inspirations !

La progression continue ; le groupe arpente les étalages et les allées en quête des tissus espérés. Des arrêts, des reprises, pour finalement retenir une étoffe sombre. Des contacts entre les deux femmes, sous le regard attentif de la Persane : ces atours ne la laissent guère indifférente, la renvoient à ce miroir d’avant. Des souvenirs qui n’ont pas encore été enfouis.

Les terres d’Hanaan ne sont jamais très loin, semble-t-il.

— Je m’appelle Khatereh, enchantée. Ne vous excusez pas, ce genre de choses arrivent fréquemment lorsque l’on arpente les marchés.

Une mention indiquant aux deux autres de ne pas commettre d’impairs, d’utiliser ce nom tant qu’elle ne permettra pas le contraire. Une recommandation tacite, autant qu’un ordre déguisé. Ses yeux ne quittent pour autant pas cette nouvelle apparition et le sourire ne disparaît en aucun cas de ses lèvres.

— Bien entendu, les arrangements font également partie du métier de marchand. Que nous proposez-vous ?

Cet endroit est son élément.

La Myste observa avec attention l'étoffe et aussi entendait les réponses des autres clients du marchands avec attention. Khatereh, Khatereh, Khatereh... Ce nom ne lui en était en rien inconnu. Elle en avait entendu parler et elle mit quelques secondes à en comprendre la raison. La trouver ici même, loin de la Perse, était une surprise et cela l'interrogeait. Peu soucieuse de cacher ses sentiments, sa surprise était palpable sur son visage.

Puis, elle se tourna vers celui qui se faisait appeler Silas Aquilius. Ce nom ne lui était pas inconnu de même. Sa main laissa tomber une partie de l'étoffe avant qu'elle ne la récupéra en un instant. Silencieuse, elle entendit le marchand qui l'appelait et cela la sortit de ses réflexions.

- C'est un tissu de qualité m'dame ! Trois solidus !
- Voilà une forte somme... Malheureusement, je n'en dispose pas autant. Se tournant alors vers ses trois partenaires d'achat. Je serais bien aise de négocier un montant pour un morceau, comme le propose le sieur Aquilius !
- Comme vous le sentez, mais le prix est le prix, on est pas en Orient ici !

Elle se tourna alors vers eux avec un petit sourire ennuyé.

- Est ce que partager à trois le rouleau de cette étoffe vous irait ? Elle se tourna alors vers Kathereh, curieuse certainement. Permettez moi de vous poser une question qui me brûle les lèvres, mais n'avez vous pas voyager en Hanaan il y a de cela quelques mois ? Votre nom me dit quelque chose, un cousin m'a cité votre nom mais je ne suis plus sûre. Puis, se tournant vers Silas. Vous ressemblez énormément à une statue dans mon royaume, c'est très étrange, d'où ma stupéfaction en vous voyant. Seriez vous un héritier d'un ancien mage du nom de Sokaris ?

Elle salua alors la jeune femme masquée qui venait d'entrer à son tour dans la conversation. Aucun mot, simplement en train d'accompagner ces personnes certainement. Kel-Nach se contenta alors d'une petite salutation d'usage. Curieuse de voir ce masque, elle était en train de se dire qu'elle était une Sainte, rares étaient les femmes à porter des masques dans cette région.

Une présentation digne d’un grand de Constantinople ; qu’importe, dans chaque rôle réside une image à conserver. Dès lors, les prunelles de Jade serpentent, passent d’un corps à un autre, oscillant entre ce partenaire et cette femme curieuse des affaires. Un pétale venu d’Orient, aux allures pourtant si familières, visiblement ennuyé.

— En effet, le projet de la demoiselle ne nécessite qu’une partie de ce tissu. En supposant que cela soit également votre cas, Kel-Nach, nous pouvons aisément le partager. De cette manière, tous les partis seront satisfaits.

Une solution des plus simplistes, à vrai dire. La Persane souhaitait, à l’origine, pousser les négociations avec le vendeur revêche ; une négociation qui n’empêchait en aucun cas le partage, mais infiniment plus intéressante pour l’âme vagabonde. Or, les Gémeaux s’enferment dans la facilité, tandis que la seconde, les coutumes de Camelot étant ce qu’elles sont, se heurte à un strict refus.

Par deux fois, un souffle feutré s’emprisonne, se coince dans la gorge.

Brave ; mention source d’un ressentiment quelconque. Un sourcil haussé, une remarque prête à partir qui, pourtant, se ravise. Finalement, la Persane ne s’y arrête pas outre mesure, car les régions dictent les significations. Une appellation qui, de loin, ferait réagir n’importe qui, dans son pays d’origine.

Elle est une actrice, une femme d’action qui, plus que tout, recherche la vérité. Un paradoxe amusant, à n’en point douter. Les déguisements sont un quotidien, autant que ce masque de marchande itinérante qu’elle apprécie cependant. Les Hommes et leurs secrets, en cela, Morwenna la comprenait et, qui sait, peut-être que, pour une fois, les poissons et les serpents s’entendraient.

Paupières closes, quelques secondes, et déjà reprend-elle le cours de la conversation.

— Hélas, il me paraît difficile de diviser le paiement par trois, puisque je prends celui de la demoiselle à ma charge. Si cela vous convient, nous pourrions peut-être le partager en deux ?

Aussitôt, un geste attire son attention au coin de son œil perplexe. La masquée se dirige d’ores et déjà vers un autre tissu, plus coloré que le précédent. Une association qui fonctionne, probablement, bien qu’apportant l’effet contraire de ce qu’elle recherchait jusqu’à présent. Alors, une lueur éclaire son regard, lorsqu’elle perçoit les signes, lorsqu’elle comprend son utilité. D’un pas de côté, la serpentes s’approche alors pour mieux observer ; le marchand n’appréciera peut-être pas son geste, mais peu importe, car toucher les marchandises représente une nécessité pour savoir à qui l’on a affaire.

— Celui-ci te plaît ?

Simple vérification. Comme un écho, le nom d’Hanaan résonne et la demoiselle déporte son attention sur celle qui s’illumine de curiosité. Ainsi donc les hypothèses se confirment et, surprise, elle répond à ses interrogations.

— Le mois dernier, en effet, je me suis perdue sur le trajet et le commandant Ur-Shulgi a eu la gentillesse de me recevoir pour marchander, justement… Serait-il votre cousin ? Comment se porte-t-il ? La route est longue depuis les terres d’Hanaan, force est d’avouer que je ne m’attendais pas à une telle rencontre ici !

Un instant, elle reporte une œillade sur le quartier, sur les gens qui les entourent, et reprend alors :

— Pourquoi ne pas en discuter après, autour d’un repas ? Puis, se tournant vers Silas. Si cela te convient, coupons le prix en trois et je me chargerais de payer les deux tiers.

Kel-Nach est une connaissance après tout, quand bien même lointaine.

Citation :

Mehry propose un repas en tête à tête à Kel-Nach, une fois les affaires conclues.

La Myste n'était pas vraiment surprise par les réponses et le cachait pas le moins du monde. Après un signe de la tête, elle laissait le chevalier des Poissons se retirer, sans avoir conscience de qui elle était vraiment. Elle avait ferré d'autres poissons de toute façon et elle paya le commerçant en question, le temps d'une autre affaire était venue. Elle fit alors un signe positif de la tête afin d'aller manger autour d'une table, une représentante de Dionysos ne pouvait refuser les petits plaisirs de la vie. S'asseyant sur une petite terrasse, elle observait les deux Saints avec curiosité.

Oh le commandant vous a reçu en personne... Un sourcil se leva à cette simple évocation. Ur-Shulgi n'était pas un homme facile, toujours affable mais difficilement déchiffrable. Je suis une Myste, une guerrière de Dionysos. Inutile de le cacher si vous avez pu trouver notre terre sainte. J'espère que vous avez pu profiter de la douceur de nos oasis, de ces terres sauvages aux fragrances violentes.... Elle me manque tellement mais je suis ici pour observer les affaires qui se passent à Camelot.

Kel-Nach était la franchise même, elle pouvait omettre des informations mais comprenait le moment où il fallait parler plus directement. Une fois le décor poser, il était plus facile d'établir une relation de confiance entre les protagonistes d'une conversation.

Sokaris était un ancien Saint à ce que je sache. Il est venu dans nos terres au nom du Grand Pope de l'époque, un certain... Son nom m'échappe. Enfin pas important, en tant qu'ambassadeur, il a permis de nouer des liens entre nos royaumes, de veiller à la paix à nos frontières contre les Persans. Après, je ne connais pas son histoire par coeur mais on lui a ériger une statue pour les informations qu'il avait pu nous fournir, enfin j'imagine... Que l'un de ses descendants soit un Saint n'est pas une surprise je pense... Oui, vous n'êtes pas discrets mes agneaux. Mehry était déjà connue mais voir une jeune femme masquée à leurs côtés avaient tout de suite permis de savoir à qui on s'adressait. Kel-Nach n'avait pas envie de tourner autour du pot de toute façon, elle était ici pour manger et boire, s'amuser un peu des vicissitudes des hommes.

Des excuses mimées, tombées dans l’oubli. La masquée se tient en retrait et l’acacia dealbata s’apprête à partir. Fané, ce dernier prend la fuite sous le regard compréhensif, bien qu’intrigué, du serpent. Une œillade suffit à la saluer et, déjà, il disparaît. Nulle tentative pour la retenir, car les explications viendront par après.

Pour l’heure, la Persane se recentre, rassemble ses réactions sur les Gémeaux. Une mention déplacée, compte tenu de la demande tacite plus tôt évoquée ; le buste se remplit d’air, le rejette dans un soupir clair. Compte tenu de la frasque, survenue par mégarde ou calculée, il n’y a plus rien à cacher et la demoiselle s’en retrouve embêtée. Elle devra se dépêtrer seule de cette situation délicate, s’opposant à l’idée même d’accorder sa confiance à celui qui l’a causée.

Pourtant, elle n’a pas le temps de répondre qu’il enchaîne, enfonce un clou dans leurs pieds sans sourciller. Inconscient ou qui manque de fiabilité, qui sait ? Ces alertes ne tombent pas dans l’oreille d’une sourde, pas plus que la Myste ne passera à côté. Quoi qu’il en soit, Mehry sait, désormais, à quoi s’en tenir.

Ce souffle long s’accompagne d’une prise dans ses propres mèches, les plaquant à l’arrière. La tournure que prennent les évènements dérange, assurément. Cependant, elle prend son mal en patience, attend son tour pour rétablir ce qui doit l’être, avant que les efforts ne soient réduits au néant autour de cette table remplie d’aliments.

— Oui, en y repensant, il s’est également présenté de cette manière, ce qui m’a plutôt étonnée. Je comprends mieux, maintenant.

Une pause ; une coupe non alcoolisée remonte jusqu’à ses lèvres, avant d’être reposée.

— Elles sont reposantes autant qu’elles sont déroutantes, en effet. Je ne pensais pas qu’un tel endroit existait ! Je comprends aisément qu’elles puissent vous manquer. Khatereh est le nom que j’utilise pour mes activités marchandes, cela me permet de séparer ce qui doit l’être. J’envisageais de reprendre la route pour me présenter au commandant en tant que chevalier, une fois mes obligations passées. Semble-t-il que j’ai été devancée. Je suis donc Khatereh, marchande itinérante et, lorsque ces activités s’arrêtent, je deviens Mehry, Saint de l’Ophiuchus. Cela étant, pour des raisons que vous comprenez sûrement, j’aimerais rencontrer le Commandant Ur-Shulgi en tant que tel et me présenter directement, si vous n'y voyez pas inconvénients. Bien entendu, cette fois-ci, je ne viendrai pas pour discuter commerce...

Une demande pour le moins sérieuse, dépourvue de toute déconvenue amère. Les prédictions iraient, seulement, plus vite que ce qu’elle envisageait à l’époque. Alors, elle jette un coup d’œil en direction de Silas, puis s’adresse derechef à la femme des terres d’Hanaan.

— Je ne vais pas m’étendre plus sur le sujet, puisque Silas est présent et que cela ne le concerne en rien. Si vous avez des remarques ou des questions, j’y répondrai volontiers plus tard.

Lorsqu’elles seront seules. Et déjà retourne-t-elle au silence, écoute d’une oreille distraite les histoires d’un aïeul dont elle n’a que faire.