Denahi Armure :
Sagittaire
|  Denahi - Chevalier d'or du Sagittaire  Dim 8 Nov - 16:36 | |  | Denahi Qui est-il ? Nom : Denahi
Date de naissance : 13 décembre 522
Âge : 28 ans
Sexe : Homme
Armure demandée : Armure d'or du Sagittaire Comment est-il ? Il est facile de décrire quelqu'un à la seule image qu'il laisse apparaitre de lui. Pour Denahi, pas vraiment de surprise, il correspond sans l'ombre d'un doute au caractère qui façonne son coeur et ses actes : la simplicité. Le Sagittaire ne cherche pas à être ce qu'il n'est pas, il assume son être et son esprit. Et très sincèrement, il estime n'avoir rien à cacher. Le visage doux, le sourire aux lèvres, c'est un homme sincère, qui semble ne vouloir de mal à personne. Bien au contraire, son regard bienveillant se pose souvent sur les gens. Pourtant, ce regard pourrait intimider puisque l'on dirait deux perles d'or qui vous observent sans cesse. Tel un aigle qui fond sur sa proie, le regard de Denahi semble être celui d'un chasseur. Ses yeux sourient cependant, tout comme lui. Et jamais en mal, jamais avec méchanceté. Ce visage plutôt charmant et agréable à regarder se trouve être pourtant bien souvent ponctué d'une expression nostalgique voire triste. Si le jeune homme ne ment guère, il ne révèle pas pourquoi presque toujours, il semble porter le malheur sur ses épaules...
Ce corps, parlons en. Puisqu'il est chevalier au service d'Athéna, il serait surement mal venu d'aborder une apparence physique aussi peu en accord avec les activités de guerrier que l'on exige de lui. Athlète entretenu, il n'est pourtant pas marqué par des muscles particulièrement apparents. On sait juste cependant qu'ils sont présent sous les tissus des vêtements qu'il porte. Grand de taille, large d'épaule, il n'est pourtant pas du genre imposant, mais pour autant, un fort charisme s'élève de toute sa silhouette, générant un certain respect à son égard. L'air plus protecteur qu'agressif, on ne prête pas de Denahi le statut de soldat ou de chevalier accomplit dans les arts du combat, ce qui pourrait constituer hélas une grave erreur. Il ne mise certes pas sur la force, mais son agilité et surtout sa précision font de lui un adversaire redoutable. Doué d'une vision quasi parfaite, il tire à l'arc sans jamais rater sa cible et perçoit les attaques qui lui sont adressées facilement pour pouvoir les esquiver.
Des cheveux noirs qui barrent son visage lui donnent un air presque mystérieux même s'il n'en est rien. Le Sagittaire a prit l'habitude de les attacher en queue de cheval au vue de la longueur qu'ils atteignent, sa nuque, ce plus par souci de ne pas être gêné que véritable pensée esthétique. s'il ne semble pas particulièrement porté sur son apparence, c'est néanmoins une personne qui prend soin de lui et de son corps. Habillé très simplement de tissus locaux ou que l'on peut trouver facilement, il n'aborde ni bijoux ni fioritures. Seul détail qui peut réellement trancher, les deux points de vie sur son front, symbole du peuple Müien dont il fait partit, lui même originaire de Jamir.
C’est parce qu’il est né sur une terre humble et simple que Denahi possède un caractère si doux et agréable. A l’instar du pays et village qui l’a vu naitre, il ne possède pas d’orgueil, seulement de la fierté, comme tout homme bon qui se respecte. Parce que la fierté est un droit, un devoir à garder si l’on souhaite se respecter soit même et Denahi l’est, fier et brillant. Mais pas orgueilleux non, car comme la vanité, c’est une marque de faiblesse qui masque au regard la vérité. L’on se fourvoie trop facilement par l’orgueil, hors le Sagittaire observe, il voit, comme un gardien. Il ne se laisse pas aveugler par les propres traits de son caractère, du moins il essaie. Car il le sait, il a échoué. Son plus grand défaut, sa sensibilité surement et sa tendance à porter sur lui le poids de ses erreurs et de sa tristesse. C’est un passionné, un homme qui s’attache facilement et en cela, ses compagnons représentent un poids, car pour eux il ferait tout pour les protéger. C’est bien ce qui lui à couté cher et ce pour quoi il a fuit la guerre. L’affection et l’attachement ont causé sa perte, mais ce n’est pas comme s’il était capable d’aller contre sa plus grande faiblesse. Il l’a connaît, c’est certain, il l’a gouté pendant trop longtemps, avec ses sœurs : la tristesse et la culpabilité. Si Denahi n’est pas du genre à pouvoir penser tout assumer - ses erreurs comme celles des autres - il supporte parfaitement les tords qu’il à causé. Et c’est pourquoi son cœur se retrouve vite exposé…
Honnête, franc, d’ordinaire joyeux et plutôt bon et généreux, le Sagittaire est quelqu’un de facile à vivre, que l’on aime côtoyer pour sa simplicité et sa douceur, ainsi que son ouverture d’esprit. Droit et juste, il croit fermement en ses convictions, celle du Pope et celle d’Athéna, même si pendant des années, le doute l’a traversé. Cela aussi, il s’en veut. Denahi n’oublie pas et c’est là encore l’un de ses défauts : il est rancunier. Oh il pardonne les petites erreurs, il donne des chances à qui le mérite, mais bon sang, sa haine, si elle n’est pas constante, est farouche. Il n’en montre guère les traits, car ils ne sont pas dignes d’un homme de son rang, mais oui, il hait ses ennemis, il les pourchasse sans hésiter, pour leur faire payer de la manière de la plus juste qui soit. Mais il n’est pas cruel non, ni sanguinaire. Il n’ira jamais tuer un homme sans raisons, il cherchera toujours celles-ci avant d’agir, car il préfère réfléchir que de foncer tête baissée. C’est un soldat oui, peut être pas totalement stratège car ce n’est pas là son domaine, mais la réflexion fait partie de ses qualités. Ses défauts à l’inverse se voient dans le fait qu’il ne s’impose pas particulièrement, ou du moins essayera toujours de minimiser avec diplomatie son avis pour le faire remarquer. Il est doux et estiment que toutes solutions peuvent être bonnes tant qu’elles n’impliquent pas des morts inutiles. Il en a vu beaucoup trop, il ne tient pas à recommencer.
Bon vivant mais peut être un peu trop nostalgique, Denahi n’affiche pas devant les autres ses sentiments. S’il n’est pas le moins du monde froid et renfermé, il estime que ses problèmes restent les siens et n’ont pas besoin d’être évoqués. A moins qu’il ne s’agisse d’une personne qui détienne toute sa confiance. Car oui, Denahi s’attache, Denahi se fait des compagnons, mais très peu son considéré comme ses plus proches amis. Ça ne l’empêche pas de pleurer sur les morts de ces hommes et ces femmes qu’il considérait comme ses compagnons d’arme. C’est si malheureux à ces yeux de voir tant de vies gâchées.
Son Histoire Il y avait une petite cabane. Simple et plutôt austère. A bien y regarder, il devait y avoir un lit, une table et une chaise, faisant office de meubles pour la maisonnée. Le reste n’était que poussière et bazar informe. Dans un coin de la seule et unique pièce pourtant, il y avait un homme. Prostré sur sa chaise, cela faisait plusieurs minutes qu’il n’avait pas bougé. Sur la table, un parchemin apporté un peu plus tôt par ce qui semblait être un émissaire trônait ouvert comme un annonciateur de malheur. Imperceptiblement, sa main tremblait, et pour l’empêcher, il serra vainement l’autre jusqu’à s’en faire blanchir les jointures. Son visage, au demeurant beau, était tiré par une profonde terreur et tristesse. Ses yeux fermement clos, il essayait de ne pas repenser aux souvenirs du passé. Ce passé affreusement sanglant et barbare. Ô comme il aurait aimé l’oublier. Mais chaque nuit lui rappelait le temps d’antan, sa mémoire ne voulait pas s’effacer.
« Denahi, pourquoi réagir de la sorte ? »
Une femme était apparue dans l’embrasure de la porte, sa silhouette semblait comme sublimée par les rayons du soleil qui venaient derrière elle. Avançant dans la petite cabane, elle s’accroupi près de l’homme, laissant voir un visage au sourire désolé. Sa main se posa tendrement sur son épaule, et une légère pression le fit enfin réagir. Une voix grave, qui semblait se briser à chaque mot prononcé s’éleva.
« Tu sais très bien que je ne peux pas répondre à la demande du Sanctuaire. »
Le sourire s’effaça alors, comme les feuilles soufflées par le vent d’automne, envolé à jamais. Se relevant alors, elle prit place sur le lit, en face de lui, semblant décidée à parler avec une certaine fermeté.
« Combien de temps compte tu rester ici à attendre ? Tu n’es pas fait pour cette vie, ta place est là bas. Tu es un Saint d’Ath…
-Non ! Je ne le suis plus. Je l’ai été c’est vrai, mais je n’en suis plus digne. Je ne veux pas y retourner Ravah. »
Un long soupir traversa les lèvres de la dénommée Ravah. Elle savait que convaincre son ami de reprendre sa vie d’avant était un challenge ardu, et elle ne pouvait lui en vouloir d’avoir peur de revenir dans ce monde qu’il avait quitté. Elle savait ce qu’il avait vécu, c’était elle qui l’avait accueillit quand, après les successives guerres opposant le Sanctuaire à ses ennemis séculaires, il était arrivé, brisé. Cinq ans avaient passé depuis, mais presque toutes les nuits, elle l’entendait se réveiller et hurler à la mort les pertes subies par le passé.
« Depuis que je suis revenu ici, je retrouve peu à peu la paix.
-C’est ici, à Jamir que tu es né, mais ce n’est pas là que tu dois finir ta vie. Tu n’es plus toi même Denahi, tu n’es plus qu’une ombre.
-Et tu crois que revenir au Sanctuaire changerait quelque chose ? »
La voix sarcastique et tranchante fit sursauter la femme, habituée au ton doux et gentil de son ami. Elle oubliait que celui-ci, tout aussi bienveillant soit-il, avait son petit caractère. Et elle savait que si la patience de Denahi était déjà entamée, c’était que le sujet lui faisait bien mal. Trop mal. Mais elle ne pouvait pas abandonner. Pas quand il était en train de s’ouvrir un peu, laissant paraître une légère brèche.
« Même si tu ne veux plus l’entendre, je sais Denahi, qu’au fond de toi, tu es encore ce digne Chevalier au service d’Athéna. Et tu le sais aussi. Tu l’as toujours été, depuis ton plus jeune âge quand tu as fait le choix de servir le bien. »
L’homme ne répondit rien face à cela, mais son visage, alors toujours baissé, semblait se perdre dans une grande réflexion. Denahi haïssait le passé, mais il avait oublié que dans celui-ci, de belles choses étaient arrivées. Il se souvenait encore quand son père lui avait parlé d’Athéna et sa Chevalerie, la grandeur de ces hommes et leur devoir honorable. Il se souvenait des valeurs que lui avaient inculqué ses parents, qui avaient guidé ses pas et fait de lui ce qu’il était aujourd’hui. Un temps lointain, mais qui était encore baigné de bonheur et de lumière. Dans un maigre sourire, il se souvint du jour où il était arrivé au Sanctuaire, la première fois qu’il avait rencontré son maitre, le jour où il avait découvert son cosmos… Ah c’était il y a bien longtemps, ce voyage à travers le monde, du Tibet jusqu’à la Grèce, son père comme guide et protecteur vers le Sanctuaire d’Athéna. Les relations avec Jamir étaient ancestrales, rares mais toujours bien présente et Denahi avait fait parti de ceux voulant se battre pour un monde de paix. Une vision très utopique à l’époque… Il se rappelait de Rhynos, son maitre, alors à l’époque Chevalier du Sagittaire, mort quelques années plus tard, lui donnant accès à l’armure convoitée. Des années d’entrainements, des épreuves difficiles et compliquées, des moments d’égarement et de doute, mais les jours avaient continué d’avancer. Jusqu’à ce que tout semble s’arrêter brutalement.
« Ce temps est révolu. »
Un voile noir venait de ternir les souvenirs joyeux qui s’étaient profilés à l’horizon de la mémoire du jeune homme. Il se souvenait alors de ses compagnons d’armes et de leurs morts qui avaient suivi, quelques années plus tard. La joie de les avoir connu se ternissait par les pertes qu’il avait rencontré. Non, il ne voulait pas s’en souvenir, c’était trop douloureux. Quand bien même il se rappelait des rires innocents, des séances d’entrainement difficiles mais payantes, de la bienveillance de son maitre et des autres Chevaliers. Tant de bons souvenirs, effacés par la peur de la mort. Ah, la guerre était si cruelle, elle retirait tant de belles choses. Et pourtant Denahi le savait, il ne s’était pas engagé à devenir chevalier sans en connaître les risques. Mais les dernières années avaient été difficiles. Trop difficiles. Une main se posa sur sa joue alors que se pensées vagabondaient toujours. La conscience alors de retour, il s’aperçu que des larmes coulaient sur ses joues, silencieuses et discrètes.
« Ce temps pourrait revenir. Je sais que tu as peur de perdre à nouveau des compagnons. Mais si tu ne les aides pas, il y aura encore d’autres morts. Tu peux en empêcher.
-Je ne peux pas arrêter la guerre si elle est déjà à nos portes.
-Non, et tu sais que la mort est inévitable. Mais tu peux donner un sursit, tu peux éviter des souffrances si tu le veux. Et tu as devoir de protéger ceux qui ignorent la guerre des dieux. Denahi, c’est ça être un chevalier d’Athéna. Et si tu l’as oublié, je suis là pour te montrer quel chemin il te faut à nouveau emprunter.
-Je n’en ai pas la force Ravah.
-Je sais que si. Réfléchit y Denahi. Comme tes frères d’armes, tu as le pouvoir de changer les choses et de protéger. »
Ca n’avait pas l’air de le faire bouger beaucoup. Tout ce que fit le chevalier fut de baisser à nouveau les yeux vers le sol, préférant masquer son visage et ses sentiments, et éviter à ses yeux de percevoir le regard insistant de son amie. Mais même en feignant de l’ignorer, il ne réussit pas à la faire partir, la jeune femme resta campée sur ses positions, mains croisées devant elle en l’attente d’une réaction.
« J’ai déserté ma place. Je n’ai pas le droit de revenir.
-Le Grand Pope semble croire le contraire s’il t’envoie ce message. Si il n’y a pas eu de nouveau Chevalier du Sagittaire, tu dois y retourner. Les aider. »
Elle eut une lueur d’espoir en abordant le sujet. Si Denahi semblait continuer de protester et nier, ses barrières peu à peu tombaient, elle en était certaine. Il lui fallait encore du temps, mais elle était persuadée que quelque chose avait changé.
« J’y réfléchirais. »
Gagné. Après tant d’années à souffrir et à repenser au passé en l’esquivant, il était temps pour lui d’affronter ce qu’il voulait éviter. Pour avancer. Car depuis trop longtemps le jeune homme se morfondait dans la peur de ses souvenirs. D’une dernière parole bienveillante et d’un geste chaleureux, Ravah laissa à son ami tout le temps de réfléchir, persuadée qu’il prendrait la bonne décision.
Et alors qu’il était de nouveau seul, des larmes coulèrent encore le long de ses joues, rougissant celles-ci avec sincérité, mais aucun son ne sortit de sa gorge, aucun sanglots pour pourfendre le silence, juste les échos d’une douleur depuis trop longtemps ancrée. Sa main vint faiblement essuyer les vestiges de sa tristesse, puis négligemment se posa sur la table pour saisir le parchemin. La dextre tremblante, son regard se replongea sur les quelques écritures laissées à la va-vite sur le document. Bélisaire. Le Grand Pope lui demandait de revenir, sans plus d’informations que ça. Et les nouvelles pourtant allaient vite, même dans des recoins aussi que les montagnes Tibétaines. Il savait que le Sanctuaire n’allait guère rester longtemps dans la paix, que le sursit accordé ces cinq années n’étaient qu’une illusion supplémentaire. A nouveau, il était sommé de prendre les armes et se battre auprès des siens, se battre pour une cause juste et pour protéger la paix imposée par Athéna elle même. Et si la violence devait de nouveau renaitre, c’était le rôle des Chevaliers d’en user pour mieux la supprimer ensuite.
Il était en ce cas facile de se souvenir des ces guerres d’il y a cinq ans. Successives et toutes plus barbares les unes que les autres. D’abord les Ases rebelles du Nord, qui ne manquaient ni de force ni de courage. Puis les Berserkers de l’Est, courte bataille mais faiseuse de cadavres… par les dieux, Denahi ne se souvenait que trop des corps jonchant le sol de Rome, de l’odeur de mort qui régnait dans les lieux et le sentiment d’étouffement qu’il avait ressenti en voyant ses frères d’armes et amis gisant sans vie… Comment couronner ce macabre affrontement ? Il suffisait de demander aux Marinas qui n’avaient guère hésité à montrer toute leur hargne et leur fine stratégie. Et si le Sanctuaire avait encore une fois gagné, les pertes subies elles n’en étaient que plus grandes. Qu’était-il resté après ces massacres insignifiants ? Des pleures et des larmes. Denahi se souvenait des jours entiers qu’il avait passé à contraindre son cœur à ne pas céder. En vain… les rires joyeux de son temple ne résonnaient plus, où étaient Askelos et Prima, ses deux apprentis ? Eux aussi sacrifiés à la cause d’Athéna, victimes comme tant d’autres, mais des victimes qui avaient eu raison du courage de Denahi. Une bien belle preuve de lâcheté, il en avait conscience, mais c’était décidé qu’il avait rendu au Pope son armure et disparaître à jamais. Qu’on le dise mort, disparu, qu’importe, il n’était plus Chevalier du Sagittaire. Il ne voulait plus l’être. Car l’espace de plusieurs mois, Denahi avait longuement perdu la foi…
« C’est ridicule… »
D’un geste leste, il avait reposé le parchemin sur la table et s’était levé pour prendre l’air. Le vent froid des montagnes attaqua presque instantanément le jeune homme une fois sorti de sa cabane, l’air frais lui permit alors, après quelques minutes, à reprendre possession de ses pensées. C’était ridicule oui, il le pensait, car sa place alors n’était qu’un mensonge éhonté à ses yeux… Qui voudrait d’un Chevalier déserteur à nouveau dans ses rangs ? Pouvait-il se prétendre encore digne de la grande et puissante Athéna ? Il aurait aimé le savoir, et au fond de son cœur, il aurait aimé l’espérer. Mais le courage lui manquait de franchir le pas, de retourner sur les terres qui avaient défini toute sa vie et tout son esprit. Adossé à la paroi de sa maison, il pouvait voir sur les hauteurs le village s’étendre, et plus haut encore, la Grande Tour de Jamir, là où résidait la gardienne du peuple et des secrets des Müiens. C’était là son univers aujourd’hui, mais plus il repensait aux paroles de Ravah, et plus il se rendait compte que le Sanctuaire lui manquait, qu’en lui, une part de son être était restée là bas. La plus vivante sans doute…
La nuit avait fini par tomber, bien tardivement, il ne restait plus que les quelques vestiges des rayons de soleil à l’horizon, coupé par les hauts piques des montagnes. Assit sur les roches pentues à observer le ciel, il cherchait des yeux sa Constellation, le Sagittaire. Pendant des années, il n’avait pu la revoir, comme cachée à son regard, assombrit par le voile de son propre cœur. Ce soir, il avait l’impression que les quelques étoiles qui la formaient brillaient. Moins que dans son souvenir, mais plus que les dernières années. Etait-ce un signe ? Comment l’interpréter ? Des pas derrières lui indiquaient l’arrivée de quelqu’un, il n’eut pas besoin de se retourner pour deviner Ravah. Elle semblait attendre, comme cherchant une réponse, un mot, lequel arriva après plusieurs longues minutes de silence. Denahi, le regard toujours monté vers les cieux soupira, et d’une voix moins brisée qu’à l’ordinaire :
« Je vais retourner au Sanctuaire. »
Pas besoin de la voir à nouveau pour supposer le sourire triomphant de son amie, ni les phrases du genre « je le savais » qui ne tarderaient pas à arriver. Et dès le lendemain, ce long voyage qui s’annonçait, vers la Grèce, vers le Sanctuaire.
Et vous, qui êtes vous ? Age : 20 ans
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[b]PANDORA HEARTS[/b] → [i]Gilbert Nightray[/i] est [b]Denahi[/b]. Quelle est votre expérience des forums RP : Voir Thivan
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