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 [Début Mai 553] Jusqu'où s'enfuient les flammes ? [PV Aelinor]

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Jusqu'où s'enfuient les flammes ?


Les affaires s’agitent sur le territoire de la Guerre. La fourmilière qu’est le Dédale a bien changé au cours des dernières semaines écoulées, rendant l’appel de la Chair bien moins prégnant dans l’âme et le corps de ceux qui l’on goûté. C’est toujours là, vibrant comme un chuchotement lointain aux oreilles de Velizara, mais plus facile à ignorer que lorsqu’il a fait son retour entre les murs bougeant de la Citadelle. Il sait que s’échapper de cette emprise n’est pas encore pour tout de suite, mais ses pensées, si calmes soient-elles, sont chaque jour un peu plus à lui. L’envie de retourner se vautrer dans la chair mouvante n’est qu’un souvenir sombre, n’osant revenir que lorsque toutes pensées froides s’est effacées de lui. Ce qui arrive rarement malgré tout. La faim est silencieuse, à peine apaisée certes, mais le trou qu’il croit avoir au coeur de ses entrailles ne murmure plus avec la même insistance. C’est presque paisible. Si nouveau d’avoir le sentiment de se retrouver soit, sans le chatoiement involontaire de désirs malsains : l’unité et le sang qu’il a savouré pendant sa presque mort.

Alors il est plus facile de s’éloigner pour Velizara. Partir seul relativement loin du Dédale pour des missions donnés aux subordonnés des Cardinaux. Quelque chose se prépare oui, pas seulement le renouveau du Dédale, mais bien une guerre qui chantonne aux oreilles des Berserkers. Le plaisir - peut-être - d’une vengeance à venir. Un nouveau coup à porter. Un chaos retrouver pour une bataille ou deux. Non que ça soit une certitude encore, mais c’est le sentiment qui semblent flotter dans l’air, même si loin de la Citadelle de Chair. Il est sur le retour, marchant aux côtés d’un cheval anonyme dans les forêts de la région. Ce n’est certainement pas la grande canopée ombrageuse qui entour le Dédale, aussi fantasque que troublante, mais l’endroit demeure sauvage. Tout du moins encore assez normale pour les dormeurs qui vivotent dans les villages environnant.

Laissé à ses pensées, le Centurion de la Baba Yaga avance avec une certaine tranquillité sous la cime des arbres, laissant à sa monture le soin de reprendre un peu de force avant qu’ils ne doivent tout deux reprendre un rythme plus soutenu. Bien sûr, il n’y a pas particulièrement d’urgence à son retour, un message a déjà été renvoyé, mais en même temps, pas grand chose ne le retient dans son voyage. Peut-être, souffle une part nouvelle de ses pensées, se détendre un peu dans un village ? Découvrir autre chose ? Rattraper ce qui ne semble pas exister dans ses souvenirs flous ? Peut-être. Il n’est pas sûr d’être à l’aise avec ça, mais il y songe, l’espace d’une seconde.

Puis une petite flamme de cosmos qui s’échappe quelque part dans les environs. Une lueur qui ne dure pas longtemps mais c’est suffisant pour attirer l’attention du chasseur. C’est familier, pense-t-il, mais il n’est pas capable de remettre de nom sur cet éclat. Il n’a jamais été très doué pour se souvenir de ces choses. Avec un visage peut-être, cela fonctionnerait-il mieux. Qu’importe, les yeux froids se relèvent du chemin qu’il contemplait vaguement, se tournant lentement dans la direction où il a senti le cosmos. Cela va doucement en s’éloignant, creusant la distance. Il a de la curiosité à aller voir, et aussi s’assurer que rien qui ne devrait pas être là ne pénètre le domaine d’Arès. Sans plus y songer, il finit par remonter à cheval et tourner en direction de cette petite lueur. Quelques minutes de route, à diriger l’animal sur les sentiers sauvage, avant d’à nouveau remettre pied à terre et s’approcher plus discrètement quand cela devient nécessaire. Assurément à cette distance, l’éclat est bien plus familier il en est sûr, quelque chose qui appartient à un Berserker.

Puis finalement, un point d’eau, comme si une vague histoire se répétait, et une silhouette un peu plus loin. Sous la cape, juste les yeux de Velizara semble être vu comme un morceau de glace. Il observe la source de ce cosmos avant de remettre un nom sur le visage qui s’est tourné vers lui. Un nom qui passe ses lèvres avec si peu d’émotion, comme d’accoutumée :

« Aelinor, c’est ça ? » Une maigre question, avec qui n’a pour lui pas beaucoup d’importance mais il semble que ne pas se tromper sur le nom de son interlocuteur est une moindre politesse. La bride de son cheval est lâchée, l’animal ne bouge pas beaucoup, et il utilise ses mains pour rabaisser le capuchon de sa cape. « Tu es bien loin du Dédale, en mission pour les nôtres ? » Aura-t-il besoin d’une aide, d’un indication si jamais ? C’est un simple question. Pourtant, il note quelques sacs un peu plus nombreux sur un côté. Long voyage peut-être ?

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J'ai besoin d'air. De partir loin de ce trou de malheur, loin de ces gens qui attendent beaucoup sans jamais rien donner, de remplir un objectif véritablement utile. Et j'ai l'intuition que ce n'est pas en chassant ou en forgeant que j'y parviendrai -si tant est qu'on me laisse faire.

Alors nous marchons, longuement. Au-delà des frontières que nous nous imposions habituellement. Après tout, aucune limite n'a vraiment été établie jusque-là. Zelislaw avait vaguement parlé des citadelles, mais la forêt est bien assez grande pour les contourner. Nous avançons sans nous retourner le Jij et moi, car rien ne nous retient ici. Personne ne nous attend. J'ai l'impression qu'il somnole un moment. Il me laisse les commandes car il n'aime pas marcher sans savoir où il va, il n'aime pas dépenser sa précieuse énergie autrement que pour se nourrir. Je le porte donc. Puis il finit par se réveiller et constate que je n'ai toujours pas cessé de marcher, que nous nous trouvons dans une partie de la forêt qu'il ne connaît pas. Une autre forêt même.

Scepticisme.

Il sait pourtant l'idée qui m'est venue en marchant. J'ai laissé l'oxygène me rafraîchir le corps, et j'ai soudain repensé à ce vieux mythe, la solution parfaite à son problème.

"Ce sera toujours plus réalisable que d'attendre un ordre clair et précis d'un Cardinal, quel qu'il soit."

Amusement.

"Un jour il faudra que tu me dises comment tu faisais avant que j'arrive. Si tu avais... un précédent porteur. D'où vient ta légende."

Sang. Sang. Sang. MANGER.

"Oui cette partie-là je l'ai bien comprise, mais je veux dire, encore avant. Le Jij, avant d'être la Cuirasse du Jij, qu'est-ce qu'il faisait dans la vie ? Comment est-il né ?"

Pensée méditative.

"Tu ne te poses pas beaucoup de questions hein ? Et moi je m'en pose trop. Au moins on ne peut pas dire que notre duo n'est pas équilibré."

Rire. Curiosité.

"Ah comme quoi même toi tu peux t'intéresser à autre chose que manger ! Eh bien figure-toi que selon les légendes grecques, il existe un objet qui serait capable, je pense, pas d'apaiser ta faim, mais de lui fournir de quoi brûler. Tout le temps. L'ennui c'est qu'on en sait pas vraiment où il se trouve, alors la première étape c'est de se renseigner."

Dédale.

"Non. S'ils le savaient..."

S'ils le savaient, je me demande même s'ils te le diraient. Ça les arrange bien que tu sois coincé sous forme de Cuirasse là-bas. Tu protèges un Berserker, tu sers à faire la guerre. Tu es une arme aussi bien qu'une défense. Qui se soucierait de "ça" ? Tu vas sans doute me faire comprendre que moi je m'en soucis. Mais moi je ne suis de toute évidence pas de la trempe d'un Berserker. Tous le disent. Si le Dédale pouvait parler, même lui le dirait.

Je finis par m'arrêter une seconde et je réalise que j'ai les jambes en coton. Voilà des heures que je marche, j'ai peut-être même quitté la Transylvanie ou alors je n'en suis pas loin. Heureusement que je voyage léger : des vivres pour plusieurs jours et mes gants de combat. Je peux aller d'un bon pas de cette manière, mais je compte aussi chasser et cueillir à toutes les occasions. Et j'entends justement le clapotis d'une source pas loin. Je vais aller y remplir ma gourde.

Non !

Je souris. Il n'aime pas l'eau, mais moi si. Il proteste, je sens une mince impulsion d'Onde se répandre comme un frisson dans mon corps, mais quand j'approche la main de l'eau, il se rétracte tout au fond de moi, comme un chat faisant le gros dos. Lentement je m'agenouille et je plonge ma gourde, puis mes deux mains en coupe et je bois. Cela ne fait pas mal. Il ne faudrait pas en abuser, mais tant que c'est l'Homme qui domine, pas de crainte à avoir.

Je décide de me rester un peu au bord de l'eau, histoire de l'habituer, quand je sens une présence non loin. Familière, étonnamment. Est-ce que j'ai été suivi depuis là-bas... ? Ce serait quand même surprenant. Surtout après Guerre.
Dans le doute je me relève, sur mes gardes. Quoi qu'elle puisse penser, je n'ai aucune intention d'attendre ma mort. C'est bien mal me connaître.

Puis je reconnais Velizara. La Baba Yaga. Qui me reconnaît aussi. Notre première et dernière rencontre était quelque peu... spéciale. Elle en train de se baigner. Moi qui la trouve. Puis Venceslas et... c'est là que tout est parti à la dérive. Un peu cocasse quand on y repense, mais la Berserker n'a pas l'air d'en rire. Elle ne semble pas éprouver quoi que ce soit en fait.

"Dame Velizara. C'est bien cela."

Je m'incline respectueusement. Puis je marque un temps d'arrêt. Est-ce que je lui parle de mon petit projet ? Il n'intéressera personne au Dédale, tout comme moi de façon générale, alors je n'ai pas envie d'être déçu. Pas envie de m'ouvrir à quelqu'un qui s'en fiche, qui va juger sans attendre. Cette atmosphère me pèse et je ne veux pas la retrouver. Mais il faut bien que je réponde quelque chose.

"Disons, en mission pour moi. Enfin non, pour le Jij plus exactement. Je n'ai reçu aucun ordre de qui que ce soit alors je m'occupe."

De toute façon, j'en connais au moins un qui sera capable de me retrouver où que j'aille. S'ils veulent vraiment que je revienne, ils ont les moyens de me le faire savoir.

"Et vous-même ? Si j'en crois votre monture, vous avez déjà fait une longue marche."
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Jusqu'où s'enfuient les flammes ?
Il semble bien seul et pourtant, il n’est pas difficile de noter la flamme de cosmos qui brule en lui. Quelque chose de différent, de fort et d’ardent. Quelque chose de sauvage qui correspond bien à la hargne que possède toutes les cuirasses en elle. Il y a un lien entre ce jeune Berserker et l’armure qui l’a choisi. Ce n’est pas une science exacte, ni une certitude, mais c’est une légère impression qui étreint la Baba Yaga, alors qu’il observe son confrère. Il n’a pas entendu grand-chose de lui. Mais en vérité, il n’a pas entendu grand-chose de grand monde, tant il a été en vadrouille et mission hors du Dédale pour ses supérieurs. Une bonne chose pour lui, en un sens, car s’éloigner de la Citadelle de chair était le meilleur moyen pour en sevrer quelque peu l’influence qui lui pèse sur le corps. Le peu qu’il a entendu sur le Jij vient seulement des rares réunions qu’il a eues avec Zelislaw, ou les conversations rapides qu’il a pu avoir avec quelques membres de la légion, tout du moins pour les non cuirassés. Rien qui n’a particulièrement marqué Velizara, sans surprise, ou en tout cas pas au-delà du nom de l’homme. Il s’est informé, c’est tout, et il n’y a pas à être surpris de le voir hors des murs vivants de la Cathédrale de Chair. C’est à peine si leur rencontre à de l’importance, tant ça n’a été qu’un échange de quelques mots. Le bavard Venceslas avait sans aucun doute bien plus marqué les esprits.

Il n’y a pas de réaction à cette salutation, outre peut-être le petit mouvement de tête qui acquiesce à la bonne formulation d’un prénom. Il se souvient aussi du sien. L’inclinaison polie demeure sans réponse, comme s’il n’avait pas remarqué l’étiquette du geste. Il attend seulement une réponse, notant un léger silence qui entrecoupe les paroles, sans s’en formaliser. Puis virent enfin les mots, un maigre froncement de sourcil se mélange à un semblant de réflexion. Quelque chose le fait tiquer dans cette réponse. Quelque chose qu’il devrait assurément relever. Il ne le fait pourtant pas encore, gardant ses lèvres scellées dans un silence froid, scrutateur. C’est là le regard habituel de la Baba Yaga. A question posée, une autre renvoyée. De la même manière, un petit silence marque la réflexion, mais il n’a pas grand-chose à cacher :

« Oui. Je rentre à la Citadelle, ma mission est accomplie. J’étais en observation de nos frontières. La guerre ne tardera pas. »

Une évidence, un mot qui se souffle de plus en plus entre les Berserkers. Enfin le retour de la chasse et des combats. Enfin l’appel à leur justice et aux coups rendus à Athéna. De nombreuses choses se prépare, et Velizara sait qu’il ne rentre que pour mieux repartir.

« Je ne resterais pas longtemps au Dédale, une autre affaire m’attend pour les nôtres. »

Cela pourrait sembler être des mots de lassitude, de fatigue. Mais il n’en est rien. Comme une simple évidence, un fait qu’il évoque sans plus d’émotion. Au contraire, il y a presque un calme dans son regard qui semble murmure qu’il se préfère loin des murs mouvants que l’inverse, quand bien même la faim dans son cœur le tiraille déjà. Ne serait-ce qu’il penser ravive l’envie… Il tente de la repousser, et comme pris par surprise par lui-même, un geste étonnamment doux est esquissé envers la bête fatiguée à son côté qui grignote l’herbe. Une main qui flatte l’encolure. Une main qui ne fait rien de violent. Un instant il est sans mots, puis relève un regard vers le Jij.

« Je suppose qu’un peu de repos ne ferait pas de mal. » Il n’a pas vraiment la pensée de déranger l’autre, empiéter sur sa solitude. Si tel est le cas, il le verrait, ou la chose lui serait dites, et sans rancune il s’en irait se poser ailleurs. Ces considérations sont loin de le vexer. Il continue un peu la conversation cela dit, revenant sur ce qui, quelques minutes plus tôt, avait titillé ses pensées :

« Tu pars loin ? Quel genre de mission est-ce ? »

Une mission pour soi ou pour le Jij. Quelque chose de bien personnel en somme, qui pourrait surprendre en presque temps de guerre. Il suppose cela dit qu’Aelinor doit le savoir et qu’il n’irait pas trop loin lorsque les batailles se déclareraient. Et pour l’instant, cela ne le regarde guère.

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"La guerre ne tardera pas." Un refrain que tous se complaisent à répéter depuis que je suis arrivé au Dédale. Même avant, j'imagine. Depuis toujours. C'est là l'essence d'Arès, son plaisir, son besoin, sa raison d'être. Pas la mienne. J'ai reçu cette Cuirasse pour répondre à une violence que je ne contenais plus, pour retrouver le contrôle, dompter une bête puis m'en servir pour dompter les autres plus faibles. Parfois c'est ainsi que je vois la chose. Parfois je me dis qu'au contraire ma faim d'alors a attiré celle de l'entité. Et parfois je ne sais tout simplement pas expliquer le pourquoi. Toujours est-il qu'à force de le dire encore et encore, je ne crois plus à l'imminence de tout ceci. Et encore une fois, s'ils ont besoin d'un petit légionnaire sans existence, sans consistance, qui ne semble pas à sa place au Dédale ou parmi les Berserkers... Bien que ce serait étonnant, ils sauront bien me retrouver. Retrouver le Jij.

Je ne fais pas de commentaire et hoche simplement la tête, par pure correction. Plus vite j'aurais trouvé ce que je veux, plus vite je serai libre de revenir au Dédale et attendre cette fameuse guerre ou non. Je ne fuis pas, je sais que cela n'aurait aucun sens, en simple pion que je suis.

Velizara parle alors de repos, ce qui me surprend presque tellement j'ai l'habitude qu'on me pousse à m'entraîner sans relâche. Comme si soudain j'avais affaire à être humain plutôt qu'à une de ces bêtes sauvages qu'on appelle Berserkers et qui peuvent être aussi dangereusement calmes que brusquement remplies de rage. Ainsi donc il leur arrive de se poser, de temps en temps.

"Je... En fait je pensais m'arrêter simplement le temps de boire et remplir ma gourde, mais si vous voulez je peux vous tenir compagnie. J'ai interrompu votre baignade la dernière fois, il me semblerait juste de vous en proposer une maintenant qui ne sera pas interrompue. En plus, je peux réchauffer l'eau."

J'affiche un sourire bête, et me fustige intérieurement. J'ai l'impression d'être un adolescent maladroit qui invite une fille pour la première fois. Pourtant, je ne ressens aucune attirance pour cette femme. Nous sommes juste dans la même légion. Nous n'avons même jamais combattu ensemble, jamais discuté plus de quelques minutes. Et je suis là à lui proposer un bain. C'est sans doute mon éducation qui me pousse à la galanterie. Ou le fait de ne pas avoir côtoyé quelqu'un de calme depuis longtemps. Ou, comme je l'ai dit, cette espèce de dette que je me suis inventée vis-à-vis d'elle.

"Je pense me diriger vers la Mare Nostrum, alors oui, c'est un peu loin. Mais en même temps n'est-ce pas le meilleur moyen d'entendre ce se dit chez les Byzantins ? Sur la guerre par exemple."

Même si ce n'est pas réellement mon but premier, je peux toujours laisser traîner mes oreilles.

"Vous savez sans doute que les Cuirasses ont cette soif de sang quasi-permanente qu'elles transmettent à leur porteur, encore plus lorsqu'elles ne sont pas portées depuis longtemps. Dans le cas du Jij, c'est encore plus omniprésent car toute flamme a besoin de combustible pour continuer à exister, en permanence. Le but étant que les Berserkers dominent leur Cuirasse et non l'inverse, je recherche un moyen de remédier au moins temporairement à cette soif."
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Jusqu'où s'enfuient les flammes ?
A quelques secondes près, Velizara aurait dit à son homologue Berserker qu’il n’attendait pas particulièrement de compagnie lorsque celui-ci annonça ne s’être arrêté que pour une courte pause. Mais la suite l’arrête, ne lui laisse en faite pas le temps d’entrouvrir les lèvres. Au fond, savoir lequel des deux veut de la compagnie est une question difficile. Mais qu’importe à la Baba Yaga. Avec ou sans, cela ne changerait pas grand-chose, pas vrai ? Une petite voix pourtant lui soufflerait presque de remercier de la proposition, toute aussi étrange semble-t-elle. S’il avait certainement plus de codes sociaux en tête et en pratique, sans doute que l’idée lui semblerait assez absurde, surtout après avoir déjà été interrompu dans une précédente baignade. Mais en toute honnêteté, il s’en fichait, tout comme ça ne l’avait pas particulièrement gêné la première fois. Un instant il prend le temps d’y penser, note le sourire un peu différent qui s’affiche sur le visage du Jij, presque plus détendu mais maladroit. L’expression du Centurion semble neutre, mais étrangement moins froide. Puis finalement dans un haussement d’épaule, il répond :

« Pourquoi pas. Ça fait des jours que je ne me suis pas lavé. » Peut-être même plus. Si Velizara n’a pas tout à fait les mêmes travers que Thivan concernant l’hygiène, ses affaires, voyages et quelques mauvaises habitudes ne rendent pas grâce non plus à celle-ci. C’est moins pire que dans une autre vie, mais pas terrible malgré tout. A nouveau, une petite sensation au fond de lui qui semble apprécier l’idée de se détendre ainsi, profiter d’une simple baignade, ne pas être juste la bête et le chasseur en même temps. Alors sans plus de gêne, il commence à défaire la cape à ses épaules qui tombe sans cérémonie au sol, puis la ceinture où pendaient un couteau et une sacoche. Leur chute fait un peu plus de bruit, quoique rien qui ne l’arrête alors que ses mains vont défaire les laçages de la chemise de fortune, brunie par le voyage.

En même temps, il écoute Aelinor, quelque peu perplexe de ce qu’il entend. A-t-il vraiment bien compris ? Il sait sans doute que ça ne le regarde pas, mais il ne peut pas manquer les problèmes de ce discours : partir sans ordres d’un supérieur, pour une affaire personnelle, en temps de guerre avec des batailles imminentes, et si loin ? Un nouveau froncement de sourcils vient marquer son visage, une expression plus franche tout à coup, dénotant une certaine préoccupation alors même qu’il ne regarde pas le Jij et continue de retirer ses affaires. La chemise tombe, puis les bottes, le pantalon et le reste. Il est déjà dans l’eau, quand il se retourne pour répondre, juste quand Aelinor termine :

« Mare Nostrum hm ? C’est loin oui, surtout quand les batailles des Citadelles se préparent. Mais si tu es sûr de rentrer à temps... » S’il ne l’est pas, c’est à ses risques et périls. Sans plus de paroles, il plonge la tête sous l’eau quelques instants. C’est froid, le mois de mai n’en est qu’à ses premiers jours et la région montagneuse n’est pas encore généreuse en chaleur à cette période de l’année. Pourtant, ce rafraichissement est terriblement efficace pour apaiser cette faim acharnée qui c’était doucement éveillée, et recentrer son esprit qui allait se perdre. En remontant, les cheveux de jais dégoulinent sur son visage, mais une main vient les rassembler. Peut-être que les cheveux courts avaient été plus pratiques pour ça.

« Ca dépend des cuirasses et des porteurs. Certains arrivent à faire taire cette faim, à dominer et écraser l’envie de la cuirasse pour les plier à la volonté. » En y repensant, à part lorsqu’il a revêtu pour la première fois la cuirasse de la Baba Yaga, il n’avait jamais ressenti la présence de celle-ci aussi forte et aussi prenante que ça pouvait l’être chez les autres. Après tout, la puissance ici n’avait rien à voir avec la Pestilence qu’il avait maitrisé pendant des années. Il dominait sa cuirasse, et tant mieux. Car avec l’influence du Dédale dans ses pensées, autre chose aurait pu lui être fatal. « Ton énergie et ton cosmos ne suffisent pas à apaiser cette soif ? A quoi penses-tu sinon ? » Juste une question, un peu de curiosité dans le bleu glacial de ses prunelles. Puis un regard vers l’eau qui ondule sur la surface. Une question : « Tu peux réchauffer l’eau ? » Pas qu’il souffrirait encore du froid, mais si on lui a proposé… une chose étrange encore, que son autre lui n’aurait sans doute jamais pensé à demander. Car profiter… ? Cela semblait être un concept inconnu. Mais plus aujourd’hui peut-être.
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Je me rends compte qu'elle ne perd pas de temps, sitôt la proposition acceptée, à passer à l'action et se déshabiller sans même se retourner. Je fais donc un quart de tour sur moi-même, très intéressé soudain par les cimes des arbres tout en continuant de parler et d'écouter. Ce que j'entends à ce moment-là me fait soupirer intérieurement : exactement le moment de la discussion que je n'avais pas envie d'atteindre, que j'aurais dû éviter, qui me fait regretter d'avoir pris le temps de m'arrêter et d'être sympathique. Je n'aime pas avoir à rendre des comptes à des supérieurs qui ne me voient que quand il faut se salir les mains. Je ne demande pas un entraîneur personnel ou un traitement de faveur, j'en suis même loin. Et toujours le même problème qui revient. Ce Pontifex absent, ce Cardinal négligent -je n'hésite plus à penser ce terme-, ce Dédale que personne n'apprécie.

Comme d'habitude je laisse couler et j'entends que Velizara est déjà rentrée dans l'eau. Alors, toujours de profil, j'entreprends de me déshabiller à mon tour, bien moins hâtivement. J'ai appris à faire les choses plus lentement quand, au début, la règle d'or du Jij était de ne pas brûler tout autour de lui.

"Ce n'est pas la même chose avec lui."

Je ne sais pas vraiment l'expliquer, surtout que je n'ai jamais porté d'autres Cuirasses, mais je sais que la faim est différente. J'en ai la conviction profonde depuis que Zelislaw a amplifié mes sens à l'extrême. Ce n'est pas une soif de sang aveugle, primitive et instantanée. C'est constant, en arrière-plan. Comme les gouttes qui tombent des feuillages après la pluie. Sauf qu'ici la pluie est éternelle. Le besoin est toujours là. Toujours. Même quand l'entité est d'accord avec moi, même quand nous ne faisons plus qu'Un.

"Je veux l'aider."

C'est tout ce qui sort de mes lèvres sur le moment, alors que je plie tranquillement mes affaires au bord de l'eau et me tourne vers elle. Je note dans un coin de ma tête que c'est la première fois que je me montre nu face à quelqu'un depuis Liselle. Que le temps a plus effacé que je l'imaginais.

Je m'avance alors vers l'étendue liquide puis...

NON !

Ah oui c'est vrai. Je vois ma Cuirasse se former spontanément autour de mes jambes dans l'optique de me bloquer. Je pose alors les mains sur les hanches, avec mon air de papa-sévère qui fonctionnait sans faille.

"Si tu ne veux pas aller dans l'eau, je ne te force pas. Tu peux aussi bien rester à l'intérieur."

Les plaques se resserrent sur mes jambes, mais j'esquisse un nouveau pas en avant. On peut presque l'entendre grincer qu'il ne veut pas et des étincelles se mettent à rougeoyer. La Baba Yaga va sûrement penser qu'il me contrôle après ça... Que j'ai beau dire que je m'en sors, je suis trop faible pour dominer une simple protection dotée d'un esprit. La vérité, c'est que je ne veux pas le forcer. Nous avons conclu un pacte où aucun des deux ne règne sur l'autre. Mais je veux juste entrer dans une marre d'eau pour me reposer, pas l'y plonger vivant.

NOOOOON !

Je vois tous mes poils se hérisser sous son impulsion et je force un nouveau pas. Je lève une nouvelle fois la jambe, juste au-dessus de l'eau. Le Jij bondit comme un chat échaudé, sort de sous ma peau à toute vitesse et va reprendre forme totémique plus loin en crépitant. Il s'est posé près d'un arbre et ses bras de flammes viennent s'y accrocher. On croirait presque voir un gamin qui a peur des adultes. Et bien sûr, il commence à rogner l'écorce. Je soupire.

"Comme tu veux. Tu sais où me trouver."

Je me laisse donc glisser dans la source, et j'ai l'impression qu'il craint que je n'en ressorte pas. Vraiment, tangiblement. Alors je lui jette un regard et je lui fais un petit coucou, histoire de le rassurer. Puis je me retourne de nouveau vers la centurion.

"Réchauffer l'eau donc... Rien de plus facile."

Sans effort des flammes bleues m'entourent, se propagent autour de moi. Au début rien ne semble se passer, mais on peut sentir l'eau se réchauffer. Puis des vaguelettes se forment, et enfin des bulles sous l'impulsion de mon Onde. Bain chaud en plein air pour Madame !
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Jusqu'où s'enfuient les flammes ?
Pas la même chose avec lui ?

Une lueur de curiosité s’éveille dans les yeux froids de la Baba Yaga, attendant bizarrement plus d’explications à ce que disait le jeune Légionnaire au sujet de sa cuirasse. Rien ne vint réellement, sinon que de toute évidence, cette faim n’était pas seulement celle d’une cuirasse avide de sang et de cosmos, comme la plupart des cuirasses, capables de se calmer une fois le besoin étanché. Etrangement, il songea à son propre cas, une faim lancinante au plus profond de son propre corps, non pas mué par l’envie d’une cuirasse, mais pas une année passée à se mêler au Dédale. Si les deux cas étaient fondamentalement différents dans leur origine, le Centurion comprenait ce qu’il en était, d’avoir ce manque, même léger, dans une part de son corps, et résonnant comme un bourdonnement dans un petit coin de l’esprit. Même ici, loin de la Citadelle, à se baigner dans une eau froide capable de rassembler ses pensées, il ne pouvait pas ignorer pleinement ce très léger battement sous sa peau, comme un pouls ne lui appartenant pas et lui susurrant de retourner au plus vite à la « maison ». Heureusement, avec les mois écoulés et les forces revenues en lui, il était bien plus doué pour le reléguer en arrière-plan et ne pas laisser ce besoin guider ses gestes.

« Et donc, à quoi tu penses ? »

Quelle solution le menait à se diriger vers la Mare Nostrum, plutôt qu’à un autre endroit. S’il voulait aider, avait-il déjà une idée en tête pour apaiser une faim techniquement éternelle ? En tous les cas, Aelinor n’était pas le premier que Velizara croisait à entretenir une relation très étroite avec sa cuirasse. A leur échelle, tous les Berserkers en avaient une de toute façon, de relation avec leur armure, mais toutes ne se manifestaient pas de la même façon. Lui-même savait qu’il ressentait moins l’aspect fusionnel avec la Baba Yaga qu’il avait pu le ressentir avec Pestilence en son temps. Pourtant, la cuirasse était venue à lui et c’était laissée contrôler sans la moindre résistance par le Centurion. Ce qu’il faisait, il le partageait avec les envies de sa cuirasse, sans pour autant la laisser décider. Un instant, il se demanda ce qu’il en était pour Aelinor.

L’autre semble prêt à le rejoindre, ayant fini de retirer ses vêtements, jusqu’à ce que son geste pour entrer dans l’eau soit arrêté par une cuirasse un peu autoritaire. Légèrement surpris, la Baba Yaga leva un sourcil face à cette scène, percevant en ce lien d’un jeune Berserker avec sa cuirasse quelque chose de fort, et effectivement un peu différent. Au moins, ça n’avait rien de l’emprise de la Tarentule sur la faible Esther, qui avait été un cas de domination d’une cuirasse des plus intense.

Sans intervenir, le Centurion se contenta simplement d’observer, brossant légèrement les longs cheveux qui s’étalaient sur lui et s’accrochaient à sa peau de façon un peu gênante. Sans jugement, il regarde simplement, assistant à quelque chose qu’il n’avait jamais vu et qui, pour une fois, ne le laissait pas entièrement sans émotions. Ce n’était pas marquant ni même très visible, mais les chuchotements étrangers de son esprit – les bienveillants si l’on peut dire – trouvèrent cela un peu amusant, et peut-être qu’un soupçon de sourire, au moins la courbure d’un coin de lèvre, se manifesta une seconde sur son visage.

Puis tout cela cessa, Aelinor entra à son tour dans l’eau. Encore un peu intrigué, le regard de Velizara glissa à quelque reprise entre le Légionnaire et sa cuirasse partie se réfugier un peu plus loin. Etrange, vraiment. Quand il y pensait, il percevait le calme naturel de la Baba Yaga en lui, pas plus que ça impressionnée, et pas plus du genre à intervenir de ce genre de façon. A chaque cuirasse sa façon d’être, après tout. Un soupir léger gratifia le silence de sa part, quand enfin l’eau se réchauffa. Comme c’était nouveau pour lui, de profiter d’un instant ainsi. Une simple chose, à laquelle il n’aurait certainement jamais pensé avant ça.

« Etrange caractère, ta cuirasse. Mais elle n’a pas trop l’air de te contrôler. Pas vraiment. » Pensif, il ne regarde pas vraiment Aelinor alors qu’il prononce les mots. A dire vrai, il semble un peu ailleurs, tranquille. Disposé à discuter un peu. « J’en ai déjà vu, des Berserkers contrôlés par leurs cuirasses. C'est pas très beau à voir. » Des guerriers dévorés par les désirs sanglants de leurs protections, manipulés par les créatures hantant les métaux, écrasant toute volonté et réalité. Bien sûr, il n’en est lui-même pas choqué ou particulièrement torturé, c’est une simple évidence, dans la réalité qu’est le Dédale. Cette étrange loi qui demeure dans la plus grande simplicité : Dévorer ou être dévoré. Il sait ce qu’il en est.
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"A un mythe. Pour satisfaire une faim insatiable, il faut une nourriture inépuisable. Et il y a un mythe qui va dans ce sens. Il faut que je sache si c'était plus que cela."

Je trouve que j'en ai déjà trop dit, et si ce n'était pas une Berserker, plus encore ma supérieure directe qui n'a pas encore essayé de me frapper ou me tuer, j'aurais probablement juste gardé le silence. Voilà ce qui va m'éloigner de cet endroit immonde : un mythe, pour satisfaire un autre mythe. Ni plus ni moins. C'est simple efficace, clair. Je vais chercher des informations. Je m'attends à rentrer bredouille au moins la première fois, et sans doute les suivantes, mais c'est l'objectif que je me suis fixé. Si je ne peux pas aider les blessés, si je ne peux pas forger leurs armes, si je ne suis pas assez qualifié pour ce qu'ils considèrent comme un soldat, alors je vais me renseigner. Et si cela non plus ne leur convient pas, eh bien il va falloir qu'ils se décident à me trouver une place quelque part. Mais on n'en est pas encore là.

Une fois dans l'eau chaude, je pousse un soupir de délassement. Il y avait longtemps. Je me sens quelque peu revivre dans cet élément qui m'a vu naître et grandir. J'espérais familiariser le Jij à travers ma peau, mais ce sera peut-être pour une autre fois. Sait-on jamais. Je ricane à la remarque de la Baba Yaga.

"Parce que ce n'est pas le cas. Il a essayé au début. Il a réussi la toute première fois, par surprise."

Mais j'avais encore trop d'espoir. Ma famille. Ces trésors enfouis tout au fond de l'océan comme les perles des plus précieux coquillages.

"Mais la situation a changé. Il a compris que je ne lui voulais pas de mal. Et que je peux l'aider pour peu qu'il me laisse les moyens d'agir. J'ai déjà vu quelqu'un en proie à la Soif. Je me demande pourquoi les Cuirasses sont comme ça. Est-ce que c'est la rage d'Arès qui se diffuse à travers ? Et si oui, pourquoi a-t-il une telle colère en lui ?"

Je suis peut-être le seul à me poser ces questions, à ne pas être d'accord avec la Guerre aveugle. Tant pis. Réfléchir à tout cela est aussi un moyen d'y survivre. De ne pas être juste un anonyme parmi tous ceux qu'on envoie à la boucherie. D'être libre. Beaucoup des Berserkers et de leurs sympathisants Dormeurs ont peur ou veulent se libérer de quelque chose, de quelqu'un. Si c'est ça Arès, la liberté la plus pure, je peux l'entendre. Mais une fois libres, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce un moyen ou une fin ?

"Vous êtes au Dédale depuis longtemps ? Qu'est-ce qui vous motive à y rester ?"
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Jusqu'où s'enfuient les flammes ?
Un mythe. Voilà une réponse particulièrement floue, même pour lui. Mais même Velizara sait que son interlocuteur ne semble pas avoir l’envie d’en dire plus, alors il ne questionnera pas. Il garde juste en tête que ce Berserker s’éloigne du Dédale pour un mythe qui n’a aucune prétention d’exister. Mais après tout, pourquoi pas ? Bien des choses incroyables existent pour eux qui ont ouverts les yeux sur le véritable monde. Alors est-ce bien un mythe que cherche Aelinor ou autre chose d’existant mais certainement difficile à trouver, rien n’est sûr. Une fois encore, le Centurion ne serait pas celui à l’arrêter dans cette quête, du moment que le jeune guerrier en face de lui ait la conscience de revenir avant que la véritable guerre ne commence. Du reste, ce ne sont pas ses affaires, même si la curiosité lui reste très légèrement sur cette idée de combler une faim insatiable.

La Baba Yaga n’est pas le seul à profiter visiblement de cet instant de chaleur dans un bain. Inattendu, pour quelqu’un qui semblait vouloir repartir assez rapidement, mais pas plus que le Centurion qui n’avait pas l’air d’avoir d’attrait pour grand-chose, du moins d’ordinaire. Pourtant, la froideur de ses traits semblait se fondre un peu, pour quelque chose de plus neutre. Dans ses yeux, ce qui ressemble à un peu de plaisir, et surtout une tension qui tombe de ses épaules. S’il n’est assurément pas sans aucune attention sur son environnement, il n’est pas non plus dans la moindre attente inquiète. Ici, ils sont assez loin des véritables forêts du Dédale qui regorgent de danger à chaque tronc d’arbre.

« Oui j’imagine, comme nous tous. » Il n’y a pas spécialement d’humour dans la remarque de Velizara, mais ce n’est pas aussi factuel et simple comme la façon qu’il aurait de le dire habituellement. Il souffle un peu du nez d’ailleurs, comme le signe d’une vérité un peu cocasse qui touche au fond tous les Berserkers. Pour le meilleur ou pour le pire. Lorsqu’il avait revêtu la cuirasse de la Baba Yaga la première fois, ça avait été d’une telle violence qu’il n’avait laissé aucune vie sur son passage. Mais comme venait de le dire Aelinor, les choses changent, pour peu que l’on sache supplanter d’une façon ou d’une autre la volonté de sa cuirasse.

« La rage d’Arès, la rage des cuirasses, qui sait. Elles sont vivantes après tout. Et tout n’a pas toujours été ainsi. » A une époque lointaine, lorsque le Dédale n’était pas encore là, les cuirasses d’Arès ne semblaient pas être aussi sauvages. Mais c’est un temps que même Thivan n’a jamais connu. Ce qu’il sait, c’est grâce aux quelques mois passés dans la peau du Pontifex. Même ça semble si lointain. Une autre vie. « La solitude. Le rejet. La revanche. La liberté. La Soif comme tu dis. On y est tous réceptif d’une certaine façon, sinon on ne les aurait pas attirées jusqu’à nous. La façon dont elles ont été créées, nourries et soignées joue pour beaucoup aussi, je suppose. » Mais était-ce tout autant lié aux sentiments d’Arès lui-même ? Cela, Velizara n’hésitait même pas sur la question. Il avait connu Kiev, il avait connu la folie destructrice instillée par son dieu. Il pouvait influencer plus que les porteurs des cuirasses, alors les armures seules, ça ne l’étonnerait pas. Quant à sa colère… il n’en savait pas plus, alors il ne dit rien.

Pendant quelques instants, le silence s’installa. Quelque chose de tranquille qui semblait plus appeler à la réflexion qu’à une pause tendue. Même si ça avait été le cas, la Baba Yaga ne l’aurait sans doute même pas perçu. Quand vint la question, il repose les yeux sur Aelinor. Le mensonge ne lui est pas naturel, mais celui-ci doit l’être, pour sa propre sécurité. Même s’ils ne sont pas au Dédale, qui sait. Pour l’instant, tant que Velya vit, il ne veut pas trop en parler. « Depuis le début de l’année, mais je n’étais pas si loin quand ma cuirasse m’a trouvé. » Après une année passée en solitaire dans la région, tentant d’échapper à l’appel qui lui ronge encore aujourd’hui les entrailles. Même ces souvenirs là lui semblent un peu étrangers. « Rien qui ne m’attend dehors ? Pas d’autre vie que celle-ci ? » A nouveau, le regard bleu du Centurion s’échappe de celui de son congénère, songeur alors qu’il se pose sur l’eau calme qui les entoure. « Au moins ici, j’appartiens à quelque chose. » Ces mots, c’est presque dit avec un soupçon d’émotion dans la voix. Quelque chose qui n’est certainement pas Thivan et qui vibre de plus d’humanité. Etrangement, cela lui reste dans le regard. Cela ne s’éteint pas encore. Et plus étrange encore, ça lui fait un peu mal. Un quelque chose qui lui sert le cœur. Faim d’autre chose que la solitude, pour lui qui ne correspond à rien ? Une triste pensée qui ne reste pas bien longtemps. Mais qui a existé. Qui existera encore, car le puit s'est ouvert. « Puis je mentirais si je disais ne pas apprécier les combats. » Un soupir, un regard au jeune Berserker. « Et toi ? Comment es-tu arrivé ici ? »
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Je garde longuement le silence en écoutant les réponses qu'elle me donne, les suggestions sur l'état des Cuirasses -notre état. Que ce soit ma "quête" ou Arès, Velizara semble mesurer ses réponses à chaque instant, tout en demeurant d'une impassibilité qui tendrait presque à faire penser qu'elle n'est pas complètement vivante. Qu'il lui manque un quelque chose sur lequel je n'arrive à mettre exactement de mot pour l'instant. Et malgré cela elle semble parfaitement comprendre de quoi je parle. C'est un peu étrange mais pas déplaisant pour autant.

Ainsi donc, elle semble native de la région, ou "pas si loin" comme elle dit. Elle doit donc connaître de très bonne main la faune, la flore, le danger omniprésent, sans même parler des Éveillés. Cela me fait penser au gigantesque cerf qu'elle avait tué la dernière fois, avant que Venceslas et Léon nous interrompent. Oui, elle est ici à sa place.

"Vous appartenez à quelque chose hein..."

Et comment fait-on pour appartenir quand on a perdu ce quelque chose ? J'ai essayé pourtant. Avec Haldor ça s'était mal passé surtout parce que j'avais cette espèce de musique dans la tête, mais même les autres... Je n'ai plus revu Akir. Il est peut-être mort dans les citadelles. Morrigan m'a clairement fait savoir que je faisais tache dans le paysage, et Ghanima a enfoncé le clou en méprisant mon travail. Zelislaw n'a plus donné de nouvelles depuis notre petit affrontement -lynchage- improvisé, et Ludmila a préféré se retirer dans sa maison pas encore finie en haut des montagnes. Les seuls qui ont témoigné un semblant de conversation et d'intérêt étaient Léon, parce qu'il avait faim, et Venceslas parce que... Venceslas. Je soupire.

"C'est un peu difficile à expliquer. J'ai été victime d'influences extérieures... Après-coup, je pense qu'il s'agissait d’Éveillés, mais comme je ne l'étais pas moi-même à l'époque, je n'en suis pas bien sûr. J'ai contracté une sorte de trouble qui m'a fait devenir agressif anormalement. Rien à voir avec Arès encore. Seulement, pour éviter de blesser mon entourage, j'ai pris la décision de m'exiler de mon propre pays pour essayer de trouver un remède. D'une certaine façon, c'est le Jij qui me l'a apporté. Mais maintenant que je suis lié à lui, je ne me vois pas repartir vers mon pays natal... La violence serait potentiellement encore pire si je baissais ma garde... Alors je me retrouve sans réel but, sans patrie, sans attaches. Et je ne m'intègre pas parmi les Berserkers. Certains veulent que je mette la colère de l'Entité au service de massacres aveugles, et d'autres que je sois capable de réflexion et d'autonomie. Une Bête d'un côté, un officier de l'autre. En fin de compte personne n'est d'accord sur la définition exacte d'un Berserker, et tout ce qui me reste, c'est ce que je partage avec ma propre Cuirasse, ni plus ni moins."

Libre et désœuvré.

Des craquements résonnent du côté de l'arbre qui commence à ployer sous l'effet du génie de feu. Minutieux, il a grimpé vers la cime et rongé les branches en premières, afin de ne pas perdre la moindre ramifications, la moindre aiguille -la région est plus conifère par ici-, ni le plus petit bout d'écorce. Et l'arbre disparaît peu à peu sous son emprise, même les cendres n'ayant pas le luxe de voleter avant d'être assimilées.

Je me tourne légèrement et je regarde avec une certaine fascination la patience qu'il déploie pour cet ouvrage. Aussi sûr que je suis un artisan, lui aime décomposer, absorber et purifier.
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Jusqu'où s'enfuient les flammes ?
Appartenir à quelque chose. Repousser la solitude. Vouloir autre chose que le sang et soif. Autre chose que cette insatiable douleur de faim dans le creux de ses entrailles. Une pensée presque optimiste qui ne fleurit guère longtemps, compte tenu de la situation complexe qui a vu la renaissance de Velizara. Nulle liberté réelle pour sa chair et son esprit, tant que vivrait en un lieu la monstrueuse créature qui l’avait, presque en un sens, créé. Oui, il appartient à quelque chose. Peut-être pas celle qu’il voudrait véritablement. La liberté, il y aspire, peut la saisir tant que demeure le secret. Mais quelque chose au fond de lui, bien caché dans les émotions brisées et muselées, craint que ça ne demeure pas éternellement.

« Peut-être. »

C’est sa réponse, même si les mots d’Aelinor n’en attendaient sans doute pas. Un murmure qui se noie avec les éclats de l’eau et du mouvement de la Baba Yaga, ramenant à lui un peu de chaleur et s’enfonçant plus profondément dans la source. Bientôt, la tête seule dépasse, entourée de la cascade noire de ses cheveux. Il est curieux, c’est vrai, de ce jeune Berserker arrivé qui entretien la conversation. Ils ne sont pas nombreux à le faire avec Velizara, non sans raison. Il n’est guère bien bavard pour rendre la pareil, et semble plus indifférent à tous les sujets qui lui sont lancés. Pourtant, discuter ramène souvent plus de vitalité en lui, ce soupçon manquant qui l’accroche à la réalité de ses semblables. Qui fait, pendant au moins quelques instants, oublier le tiraillement en lui, l’appel et la faim dévorante. Alors il attend, les yeux bleus posés sur le guerrier dans l’eau, signifiant d’un regard son attention sur lui. C’est toujours assez vide d’émotion, mais attentif malgré tout.

A nouveau, il peut reconnaitre que le Jij n’est pas très précis sur ses origines. Mais après tout, il serait bien mal placé de reprocher à son interlocuteur d’en dire peu. Et au contraire, il dit beaucoup à côté. Il se demande d’ailleurs, si comme beaucoup de Berserkers avant lui, Aelinor se retrouve piégé par sa cuirasse, à ne pouvoir repartir vers sa vie d’avant. Mais après tout, si celle-ci avait soigné son mal, peut-être n’était-ce que chose temporaire. Et du reste, les guerriers d’Arès n’étaient pas bien réputés pour avoir une vie à côté de l’appel de la guerre. L’entourage, la famille, les amis… tout du moins ceux de la vie d’un Dormeur, disparaissaient plus que souvent. La Baba Yaga ne savait certes rien de ces sentiments personnellement, mais il avait vu en son temps son lot de Berserkers. Tous ceux qui n’avaient pas été complètement corrompus par une soif de sang aveugle.

Je n’ai reçu aucun ordre de qui que ce soit alors je m’occupe. Des mots qui font bien plus sens, compte tenu de ce que lui dit Aelinor en l’instant. Un guerrier désœuvré. Sans aucun but réel, comme il le dit si bien. Sans même foi en Arès, sans désir aveugle de combat. Sans désir de revanche. Hanté, certainement, des souvenirs d’autrefois. Un fredonnement de compréhension s’échappe alors de la gorge du Centurion, un son grave dans le silence, seulement coupé par craquement d’un arbre sur la rive. Lentement, le regard bleu suit celui du Jij, vers la cuirasse agitée qui se repait visiblement d’un bon repas. Bientôt, il ne resterait plus que des cendres.

« Les deux, je suppose, correspondent à la vision que peuvent avoir les Berserkers. » Fasciné par l’action de la cuirasse, une poignée de minute s’est finalement écoulée lorsqu’il reprend la parole. « A toi de voir comment tu veux être ici. Tu verras aussi bien des bêtes que des officiers. Parfois même un mélange des deux. » Après tout, c’est ce qu’il est lui-même. Capable de réflexion, mener des troupes et des enquêtes, voir des négociations, tout en étant une bête capable de tuer sans discernement si c’est ce qui est demandé. Faire preuve de stratégie ne signifie pas s’alourdir de la pitié. Ainsi est la forme de la guerre qui a fini par germer en la Baba Yaga. Une forme bien différente d’avant, quand il y pense. « Si tu cherches un but, de quoi t’occuper, je pourrais peut-être l’arranger à mon retour. Si c’est ce que tu veux vraiment. » En vérité, il ne saurait dire si lui-même dire si Aelinor le veut, le cherche, cherche à appartenir aux guerriers d’Arès. Mais il ne supposerait pas à sa place. Il propose juste, offre qui ne ressemble pas tellement à Thivan d’ailleurs. Mais si Zelislaw ne donne plus vraiment de nouvelle, et que Liv est hors du Dédale pour une ambassade, alors il est l’autre plus gradé à pouvoir donner des ordres. Si le temps reste avant la guerre des Citadelles à venir, bien sûr.

Se redressant un peu, le Centurion commence finalement à frotter sa peau, éliminant crasse et poussière qui s’est accumulée sur lui depuis plusieurs semaines. Sur son bras droit, les marques caractéristiques d’un mal qu’il porte depuis toujours. Un mal qui n’a pas disparu avec ce nouveau corps. Un mal qu’il ignore bien aujourd’hui. Puis une nouvelle question sur les lèvres, née d’une curiosité peu à peu éveillée. « Tu regrettes ta vie d’avant ? » Il se demande, s’ils sont beaucoup, chez les Berserkers, à rêver de l’avant. Lui, pour ce qu’il se souvient vaguement, ne croit pas l’avoir fait.
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Les silences avec la centurion ne sont pas embarrassants. Enfin certains, comme quand elle a commencé à se déshabiller au su et au vu de n'importe qui -surtout moi. Mais ces silences-là, nés de la conversation, l'observation et la réflexion, ne le sont pas. Ils reposent. Ils instruisent quelque part. Ils écoutent. C'est ce genre de silences qui me ferait dire que, bien qu'elle soit un peu étrange, un peu misanthrope peut-être, Velizara est bien plus humaine qu'une bonne moitié des Berserkers. Ludmila était rude et brutale, mais passait encore. Akir était presque candide s'il n'était pas taillé pour tuer. Les autres... Je ne peux pas vraiment dire qu'ils m'aient paru humains.

Nous regardons le Jij bien occupé à sa tâche, et je me rends compte que ce "nous" a quelque chose d'un peu inédit au Dédale. Zelislaw est Cardinal, mais il n'exprime pas vraiment l'unité de sa légion. Plus 1 + 1 = mes serviteurs. Alors que la Baba Yaga regarde ce que je regarde, l'admire un moment, comme deux artistes échangeant la vision d'un panorama sublime, ou d'une œuvre sur laquelle deviser. Les quelques mots qu'elle ajoute me font me retourner vers elle, le regard étonné.

"C'est..." gentil ? Bizarre ? Atypique ? Ironique ? Je ne sais pas trop comment le prendre, et sans doute aurais-je cru à une mauvaise blague si cela venait de quelqu'un d'autre. "... inattendu. Mais je prends note, et je viendrai effectivement vous voir alors."

Je me retiens d'ajouter "si le besoin s'en fait sentir", car je pressens que si je reviens, j'aurais intérêt à ne pas trop faire comme si j'étais chez moi malgré tout. Nous demeurons des Berserkers, et elle pourrait fort bien vouloir se mettre à m'entraîner à grands coups de genoux dans l'estomac elle aussi. Si je reviens, cela voudra aussi dire que le Dédale a cette espèce d'emprise diffuse sur moi, sur le Jij surtout. De gaieté de cœur ou non, j'y serais poussé.

Je l'imite tandis qu'elle commence à se décrasser -et dieux il y en a besoin ! Un long moment je ne dis rien. Parfois je glisse un regard vers elle, l’œil intéressé par cette marque sur son bras, par ces courbes peu marquées qui pourraient faire penser à celles d'un homme, n'eut été la poitrine évidente. Puis je baisse les yeux vers mes mains, empoignant cette eau insaisissable qui était mon berceau. Une partie de moi veut hurler tout à coup : ce n'est pas AVANT ! Cette famille est encore la mienne, et je ne suis pas un criminel en fuite ! Je pourrais tout aussi bien remettre la Cuirasse là où elle m'a trouvé, retourner vers l'une des Arches d'Atlantis et rentrer au bercail !

Non !

Et l'autre partie, c'est lui. Je sens sa sensation malgré la dizaine de mètres qui nous sépare. Il ne veut pas que je parte, il me veut pour lui, comme un amant possessif et exclusif. Ma vie d'avant a pris fin avec lui, en quelque sorte. Alors est-ce qu'elle me manque ? Bien sûr. Mais puis-je le dire ?

"Ce qui est passé est passé. J'aurais beau y repenser, j'en serais toujours au même point. Alors autant ne plus y penser."

Je relève la tête pour croiser les yeux de Velizara. Mon air est calme, serein. C'était plus facile à dire que je l'aurais pensé. Plus facile à penser que je l'imaginais. Et plus facile à imaginer qu'avant.
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