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 [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena]

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Message [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena]   [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena] EmptyJeu 19 Aoû - 22:40
Un bout de papier qui se glisse sous la porte de Rowena, là à cette chambre qui lui a été allouée. Le son de phalanges qui toquent trois fois sur la porte pour attirer l'attention, puis, plus rien. Quand elle s'attardera sur l'objet, elle verra qu'il s'agit d'un message. Les mots suivant, écrits soigneusement.

Rejoins-moi à l'extérieur, prés des portes.

En-dessous du mot, un dessin de pomme croquée en guise de signature.

Si elle ouvre la porte, elle ne verra personne. Pas même quelqu'un qui s'éloigne. Et quand elle reportera de nouveau son regard sur le message, il se sera évaporé entre ses mains. Je me sens d'humeur joueuse, aujourd'hui.
De bonne humeur, aussi.

La journée touche à sa fin. Le soleil est encore là dans le ciel, mais il s'abaisse doucement. Une teinte orangée repeint les cieux d'une fin de Samedi ensoleillé. Un vent frais au dehors, une brise légère. Ce pourrait presque être relaxant, si les abords direct du Dédale n'étaient pas autant...
Dédalesques.

Là au dehors, une fois sorti du Dédale, il n'y aura personne. Personne d'humain, tout du moins, personne sauf d'éventuels quidams qui circulent ou gardent. Personne, sauf un imposant cheval blanc. Massif, plus que la moyenne, blanc immaculé de son pelage jusqu'à sa crinière, il n'y a que le noir profond de ses yeux pour servir d'ultime contraste. Majestueuse, agile, la créature dégage une aura étrange. Libre, sans selle ni harnais ni rien de ce que les hommes imposent aux chevaux domestiqués, elle est là, planté en face de la porte à une vingtaine de mètres plus loin. Elle gardera son regard sombre posé sur l'Ambassadrice Oracle quand elle sera visible.

Doucement, le cheval s'approchera, jusqu'à arriver prés de Rowena. Là, il maintiendra le contact visuel un instant, puis se retournera. D'un geste de sabot, il fera se soulever un peu de poussière. Une poussière qui prendra la forme d'un visage familier, d'une silhouette qui va dans la même direction que le cheval.

Suis-moi.

La silhouette d'un certain Pontifex, vaguement dessiné dans l'air l'espace de quelques secondes. Et le murmure qui va avec, perdu prés de l'oreille de Rowena.
Dés lors, le cheval avancera. Il dépassera l'entrée de la montagne éventrée pour s'enfoncer plus loin dans la forêt rouge, tout autour du Dédale. L'endroit est étrange, inquiétant, mais... Mais il a une beauté alien, à sa façon. Sauvage, dangereuse, lugubre. Mais belle.

Tranquillement, le cheval se déplace, s'assurant au préalable qu'on le suive. À partir de là, un peu moins de cinq minutes de marche, à s'enfoncer dans cette forêt. Et malgré tout ce qu'elle peut avoir d'intimidant, la créature immaculée a quelque chose de... Rassurant, comparé à ce que dégage cet endroit.

Les minutes s'écoulent le paysage change. Les arbres aux feuilles rouges et aux branches vivantes s'écartent peu à peu pour ouvrir sur une clairière où l'herbe est rousse, haute. Entouré d'arbres, ce petit coin vierge au milieu d'une végétation capricieuse est bercé par la lumière d'un soleil descendant. J'aime bien me recueillir ici, de temps à autre. Je trouve l'endroit... Heh. J'aime bien. Disons simplement ça.

Le cheval s'avance de quelques mètres dans la clairière, puis se retourne vers Rowena. Un instant, il la regarde. Puis, finalement, son regard semble se déporter un peu au-dessus d'elle.

Le bruit d'une pomme croquée à pleines dents, dans son dos.

- Tu m'excuseras la petite mise en scène, je me sentais d'humeur théâtrale. Puis... D'humeur à ne pas avoir à m'embarrasser des messes basses du Dédale, aussi.

Une silhouette, assise sur la branche d'un arbre plus haut. Drapée dans une légère tunique grenat, courte aux manches et ouverte au col ; un ample pantalon de tissu sombre et une paire de bottes pour couvrir les jambes. Un amusement sur les traits, une malice dans le regard, j'avise Rowena... Puis d'un geste souple, je descends pour atterrir au sol. Quelques pas, pour arriver tout proche.

- Bonsoir Rowena. Mon dos se voûte et je vais chercher un court baiser sur tes lèvres. Naturellement, ma main va chercher la tienne. Quand je me recule, je te souris doucement. J'espère que je te dérange pas. Je ne voudrais pas importuner l'ambassadrice Oracle des fois qu'elle doive vaquer à d'importantes occupations.


Après tout, tu as eu le temps de prendre tes marques ici.
Mais aussi, après tout, si tu avais quelque chose vraiment important à faire en cette fin de journée, j'imagine que je serais au courant. Puis...
Puis ce qui est important, ce qui n'est pas important, c'est très subjectif tout ça finalement, tu ne penses pas ?

- Parce que tu vois, moi j'ai quelque chose d'important que je voulais voir avec toi.Les mots isolés pourraient paraître alarmants, mais l'expression sur mon visage et le ton de ma voix n'y trompent pas. Je ne ris pas, mais c'est comme si ma voix riait. Et le cheval blanc approche, comme pour répondre. Tu te rappelles la promesse que je t'ai fait, la première fois qu'on s'est rencontré ? Que si un jour tu devais venir ici, tu pourrais compter sur un guide. Un soufflement de nez. J'dois t'avouer quelque chose... à l'époque, j'en parlais avec l'envie, mais sans trop l'espoir qui va avec. « Comme si tu allais la revoir en Transylvanie », que ça disait dans ma tête... Est-ce que j'imite bien la voix intérieure du Zvezdan qui réfléchit ? Et pourtant. T'es là aujourd'hui.

Quelque chose qui brille dans mes yeux. Quelque chose qui serre plus fort dans ta main.

- Alors arrivé là... Je dois bien tenir ma promesse, hm? Pour mon plus grand plaisir. D'un regard, j'avise la monture prés de nous. Il s'appelle Sambor. J'espère que tu sais monter un cheval... Ou que tu apprends vite. Je reviens vers toi. Promis, il mord pas.

Sambor est grand. Très grand. Trop grand. Et même si une part de moi serait curieuse de te voir essayer de le monter comme il est maintenant... Heh. Plus tard peut-être. Au lieu de là, je m'approche, puis tapote doucement contre l'articulation de la patte avant de Sambor en lui murmurant quelque chose à l'oreille. L'opération met un petit moment, mais il finit par arquer le dos et s'allonger au sol, d'un mouvement surprenamment souple vu sa carrure. De là, je prend place sur son dos, et tend la main. Une petite balade, Rowena ?

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RowenaRowenaArmure :
Cygne d'Euros (Est et Automne)

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Message Re: [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena]   [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena] EmptyLun 27 Sep - 19:44
C’est un jeu, assurément. Une mise en scène qui ressemble bien à celui qui en est l’auteur. Des cachoteries et mystères dans un jeu de piste qui n’en est pas vraiment un, tout droit vers des objectifs que Rowena ignore, mais s’amuse à imaginer. Qu’a-t-il donc prévu, ce cher Pontifex, pour faire autant de secret ?

Elle sourit, la belle oracle, lorsqu’elle découvre le petit papier plié glissé sous sa porte, sortie de sa lecture du moment par les trois coups portés contre le bois. Une curiosité qui se transforme en un souffle amusé. Elle devrait certainement s’inquiéter un peu, se méfier certainement de l’auteur de ce troublant message, mais en vérité elle sait, elle devine sans trop de difficulté. Après tout, l’aura derrière le cosmos qui joue d’illusion n’est certainement pas celui d’un inconnu. Alors elle jouera le jeu, revêtant une tenue plus adaptée à une balade en extérieur, quoiqu’il s’agisse toujours de robe. Elle est un peu plus chaude et épaisse, un bleu nuit presque noir qui lui correspond si bien. La cape qui couvre ensuite son dos et ses épaules n’est pas plus colorée, un simple vêtement noir sans fioriture qui lui convient parfaitement.

Sans un regard, elle se dirige vers les grandes portes du Dédale, évitant de s’attarder sur l’ambiance - certes allégée mais toujours sombre à sa façon - des murs de la citadelle. Le changement a été bienvenue, mais elle ne peut pas prétendre être parfaitement à l’aise de toute façon. Au fond, elle a la sensation que même parmi les Berserkers, c’est le cas.

Il faut plusieurs minutes pour sortir des plus grandes profondeurs du Dédale et parvenir à l’extérieur. Elle n’a pas connaissance encore de chemin plus court, mais la marche se fait un peu plus agréable lorsqu’au moins les lumières blafardes du dehors pénètre par les interstices dans la pierre, et révèlent la proximité avec la vie. Un rayon de soleil bienvenue pour elle, oracle d’Apollon, bien qu’elle ne puisse pas dire en manquer. Enfin dehors, elle ne croise personne, pas même un garde s’attardant sur son devoir de surveiller les sombres forêts sauvages qui entourent le domaine des Berserkers comme une ceinture épaisse. Sous la frondaison des arbres, les feuilles couleurs sang vibrent à la poussée du vent, non sans sembler en cet instant étrangement apaisant. Elle ne saurait dire pourquoi ce sentiment, jusqu’à ce que ses yeux croisent la magnifique créature qui l’observe et s’approche? Le pas d’un sabot lourd, mais la grâce d’un mouvement habile, le cheval qui s’avance est plus grand qu’elle n’en a jamais vu, plus musclé que tout ce qu’elle a pu imaginer, et plus beau qu’un mirage qui les légendes ont contées. Un instant, elle pourrait y croire à une illusion. Elle l’imagine même, connaissant pertinemment le goût de Zvezdan pour ça, s’infiltrant dans les esprits pour susurrer de belles ou horribles choses. Mais pourtant, dès que l’animal est à proximité, sa carrure imposante à presque un pied d’elle, elle perçoit toute la chaleur de sa musculature et le souffle de sa respiration contre son visage.

« Bonjour toi. » Qu’elle lui murmure avec un sourire attendrit. C’est bien évidemment un cheval de guerre, mais il lui semble si doux à ce moment. Si perçant dans son regard posé sur elle. Hélas, le geste amorcé pour tenter une caresse à son encolure est avorté lorsqu’il se détourne et marche vers la forêt. Un sourcil se lève sur le visage du Cygne, intrigué et surprise, mais les chuchotements dans le vent, la silhouette dans la poussière ne tardent pas à nouveau à la faire sourire. D’un léger soufflement du nez, elle se murmure doucement à elle même « Vraiment ? » Elle pourrait lever les yeux au ciel, mais elle ne le fait pas et suit l’immense cheval qui semble l’attendre.

Quelques minutes de marche s’écoulent dans un silence apaisé. Les lieux qui devraient être lourd d’angoisse, une forêt qui sait être si facilement meurtrière ne semble plus si inquiétante que cela. Au final, elle ne peut s’empêcher de regarder autour d’elle, cherchant à trouver celui qui l’a invité si cavalièrement en ces lieux. Elle sait qu’il se cachera certainement, elle n’a juste pas encore trouvé d’où il viendrait la surprendre. Quand enfin l’animal cesse sa marche, c’est dans une clairière calme qui ressemble difficilement au reste de la forêt.

« Encore d’autres secrets de prévus, Zvezdan ? »

Elle ne s’adresse à personne en particulier car elle ne l’a pas encore vu, mais elle se doute que si le cheval s’est arrêté, c’est qu’il y a une raison. Et elle devine plutôt bien car ses mots ont une réponse : le craquement distinctif d’une pomme que l’on croque. Doucement, elle tourne la tête vers la source de ce bruit, comme l’animal l’avait fait lui même quelques secondes avant. L’air de Rowena est légèrement incrédule, mais c’est une façade car ses yeux pétillent et une légère courbe marque ses lèvres dans un sourire retenu.

« Je ne peux pas t’en vouloir, c’était un beau spectacle et j’ai aimé y participer. » Spectatrice et actrice sans le savoir, suivant un jeu orchestré avec amusement. Oui elle ne peut certainement pas ne pas apprécier l’effort et les manigances, surtout si elles permettent aussi d’éviter les rumeurs au sein du Dédale. Ils ont de la chance pour le moment, car rien n’est dit, rien n’est montré. Lorsqu’il descend de son perchoir improvisé, elle ne peut nier l’observer avec une certaine appréciation. Il n’a jamais manqué de charme, mais il en déborde en cet instant. « Bonsoir. » Une réponse dans un sourire, laissant ses lèvres être prises dans un baiser aussi surement que sa main. Elle serre doucement les doigts sur les siens, profitant de la chaleur qu’elle n’a pas. Cette fois, les yeux se lèvent vraiment dans un air de scepticisme, mais toujours ravi néanmoins.

« Quelle genre d’ambassadrice serais-je si je ne donnais pas priorité aux réunions qu’organise le Pontifex, hm ? » Il y a une part de vérité à ces propos, quoiqu’en réalité, il y avait fort à parier que ce rendez-vous sous l’orée des arbres n’a rien de très professionnel. « En outre, je pense que tu le saurais si j’étais prise. Et je suis certaine que tu n’en aurais pas grand chose à faire. » Elle lui sert à nouveau la main dans une taquinerie, mais ce n’en est pas vraiment une si c’est vrai, n’est-ce pas ?

Elle pourrait s’alarmer une seconde des paroles qui suivent, jugeant trop vite de la frivolité de cette rencontre, mais elle est vite démentie par l’air absolument léger de sa voix, ce quelque chose dans son regard qui ne trompe pas.

« Ah oui, et quelle est donc cette chose si importante ? » Bien sûr, aucun mécontentement de sa part à avoir suivi le jeu et ce petit chemin dans la forêt. Tout au contraire, elle est curieuse de savoir ce qu’il propose. Pas qu’ils n’ont pas du tout eu l’occasion de se retrouver depuis que… les choses avaient vraiment changé entre eux, mais le carcan que représente le Dédale et leurs deux rôles n’avaient pas permis de faire autre chose que de longs et tendres moments au sein de leurs appartements. Parfois les siens, parfois ceux du Pontifex, selon les envies du moment. Mais là, dehors, elle avait le sentiment que cela promettait d’autres perspectives. Un instant - peut-être - pour laisser de côté oracles et berserkers, et n’être que Zvezdan et Rowena.

Comm il sait si bien faire, de faire passer la joie à la tendresse en quelques instants. Les yeux du Cygne se posent dans le noir d’obsidienne des prunelles du Pontifex, un air attendrit et aimant au souvenir qu’il évoque et qui pourtant n’a rien de vieux. Pourtant, cela semble si lointain, comme si tant de choses s’étaient écoulées depuis ce temps là. D’une certaine façon, c’est vrai. Le monde n’a pas tant changé autour d’eux, mais eux oui. « Je me souviens oui. » Elle acquiesce, se remémorant à son tour, un même sentiment dans le coeur à ce moment là. Elle voulait y croire, espérait surtout ne pas avoir à retrouver trop vite les murs de la Tour des vents, mais ne croyait pas en l’idée de se retrouver ici. Tout du moins pas de la façon dont ça s’est passé. « Oui je suis là. » Avec toi, chuchote une voix à l’intérieur de son esprit. Tout est bien plus calme en elle, depuis qu’elle a accepté la vérité. Pas de regrets, jamais. Cela se lit dans son regard, cela se lit dans le geste qu’elle rend avec sa main. « Qui aurait cru que toi faisant le guide arriverait, vraiment. Je ne suis pas prête de tenir ma promesse en retour. » Elle lui sourit, complice, bien qu’il se doute qu’elle n’a pas tellement l’envie de retourner à Rome. Ce n’est heureusement pas à l’ordre du jour.

Bientôt, la monture revient à l’ordre du jour et le regard d’azur de Rowena détaille à nouveau la belle créature sortie d’un rêve. « Il est magnifique. Il t'accompagne depuis longtemps ? » Et il ne lui fait pas peur, malgré sa taille et sa carrure monstrueuse, hors du commun. Elle suit Zvezdan, s’approche aussi de l’animal et se permet enfin de poser une main sur le crin blanc. Ras, un peu rêche mais pas sec. Certainement pas désagréable. « Bonjour Sambor. » C’est une salutation doucement, accompagné du plat de sa main le long de ce cou énorme. Puis elle se retourne vers Zvezdan, qui murmure quelque chose à son cheval. « Je sais monter oui, mais je n’ai jamais voyagé sur un aussi grand cheval. A côté, ils avaient l’air de poney. Cela dit, je ne suis pas non plus le mieux habillée pour une balade, mais ça devrait aller. Je me tiendrais à toi. » Elle l’aurait fait cela dit, même en tenue plus adaptée. Même avec tout l’équipement nécessaire pour monter. Car en cet instant, ce serait sans selle ni harnais. Elle mentirait s’il n’y a pas une petite appréhension quand il s’assoie sur le cheval qui s’est agenouillé et qu’il tend une main invitante. Autre chose également retient son intention et son inquiétude. Doucement, elle quitte le regard sombre du Berserker pour lever les siens au delà de la cime des arbres, captant le ciel qui se gorge d’un orange éclatant, et d’un bleu lentement assombrit. La journée tire sur sa fin, et elle pourrait presque entendre les grains du sablier s’écouler, arbitres de sa malédiction. Il sait, oui, mais ça ne change pas les contraintes.

Elle rattrape finalement son regard, moins certain, mais la main attrape sa consoeur et elle commence à s’asseoir aussi. Un instant à se caler, même si monter à cru n’est pas le plus agréable, ses bras entoure Zvezdan et son menton se pose sur son épaule.

« Tu aurais pu prévoir une selle quand même. J’espère que le voyage ne sera pas trop long sinon nous risquons de nous en souvenir. » Un ton plus enjoué lui revient dans la voix. Elle repousse la chute du soleil à un coin de son esprit, profitant de ce qu’il reste pour le moment. « Bien, je vous laisse me guider, Pontifex, où allons nous ? » C’est taquin, ces quelques mots à son oreille. C’est taquin aussi, ce baiser qu’elle dépose sur sa joue. A dire vrai, il est quelque peu à la merci de ces petites attentions là.


Dernière édition par Rowena le Mar 26 Oct - 23:08, édité 1 fois
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Message Re: [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena]   [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena] EmptyDim 3 Oct - 23:01
Tu commences à connaître mon goût du spectacle à force, hm?

Sois rassurée, Rowena : le spectacle ne fait que commencer.
Mes lèvres contre les tiennes, ma main dans la tienne, je recule doucement après pour t'admirer de plus prés. Pour laisser mon regard courir sur cette robe couleur nuit, descendre puis remonter jusqu'à plonger dans tes yeux. Te dire ces mots qui plaisentent, d'abord.

- Oohw, suis-je donc si facile à lire? Un sourire mordant, sur mes lèvres. Un gloussement amusé qui ronronne dans ma gorge, et je m'approche doucement, me penche à ton oreille. Tu devines bien. Je suis un Pontifex capricieux.

Un murmure, comme une confidence. Je force le trait, te le lance comme un aveu. Oui, tu devines bien : Même si tu avais dû être prise, j'aurais trouvé un moyen de t'arracher à tes obligations. Et tu sais à quel point je sais être persuasif...
Tu découvriras à quel point je peux être déraisonnable, aussi. Même si ça, tu le devines déjà assez aussi, non ?

Après tout, on l'est tous les deux.

On l'est tous les deux, depuis ce « quelque chose » d'important dont je te parle justement. Une promesse, un souvenir. Un souvenir sucré, dans cette Camelot qui m'a surtout laissé de l'amer en bouche pour le reste des événements. Ça, et tellement plus.
Puis, tu m'as suivi après Camelot. C'est comme tu dis : tu es là. Et... Tseh.

Et je crois que même si les jeux politiques devaient t'amener à devoir revenir parmi les tiens... Heh. Même là, je crois que je ne serais pas raisonnable. Ça devrait me faire peur. Ça devrait me faire peur, cette petite voix qui me dit que je serais prêt à sacrifier mon devoir pour toi.
Au lieu de ça, ça me fait sourire bêtement... Combien de temps avant que je paie le prix de mon idiotie, un beau jour ?
Tsh. Va savoir. Pas aujourd'hui ni demain, en tout cas.

- Je serais patient, rassures-toi. Puis rappelle-toi notre marché : quand toi tu me guideras, je tâcherais en échange de te redonner goût à Rome.

Parce que peu importe cette voix un peu débile qui me murmure les pires miévreries au monde, sans doute... Sans doute que tu devras y retourner, un beau jour. Ou peut-être pas ? Peut-être pas... J'aimerais que non. Mais si tu y reviens, alors tu n'y seras pas seule. D'une façon ou d'une autre. Et je m'assurerais que cette ville ne puisse pas être une prison pour toi, cette fois-ci. Je trouverais un moyen promis.
Je suis inventif, quand il s'agit de tenir mes promesses et satisfaire mes caprices.

Et mon caprice du moment, il nous mène sur le dos de Sambor. Alors quand je m'approche pour le faire se coucher et que tu me pose ta question, j'ai une vague pause, un court instant.

- Il est venu presque en même temps que ma Cuirasse, à l'époque. Depuis il ne m'a pas quitté, même maintenant que je ne suis plus Guerre. Sambor n'est pas un cheval comme les autres. C'est une créature éveillée, si bien qu'il dépasse les limites physiques et mentales de son espèce. Plus grand, plus fort, mais aussi plus intelligent. Le noir de son regard a un reflet qui est bestial, certes... Mais qui semble Plus que le reflet d'une bête. Il est dangereux, mais discipliné. Ce second trait, il ne l'a pas toujours eu, cela dit... J'y pense, et je ris à voix basse. Ne le charme pas lui aussi, je pourrais être jaloux. Une oeillade vers Rowena, un clin d'oeil, et je me tourne vers mon vieux binôme, le guide pour qu'il se voûte. Moi je trouve que tu es Parfaitement habillée pour une balade.

C'est la petite réplique que je lance l'air malin, en même temps que je monte Sambor. Tu me parles de te tenir à moi, et je te tends la main en guise de réponse. Là, je perçois cet instant de flottement. Ce regard que tu lances au ciel, puis que tu me rends avec... quelque chose. Un éclat de... Doute ? Appréhension ? Quelque chose du genre. Quelque chose dont je devine l'origine.

Je n'en parle pas. Je ne te dis rien, rien par les mots. Je me contente de garder ce sourire qui aime, cette main qui invite. Je te donne un regard qui pétille, sans crainte. Parce que je ne crains pas. Je prends ta main, t'aide à monter. Une main sur la crinière de Sambor, un jeu avec le poids de mon corps pour le guider, on commence à doucement avancer au travers des bois, à un rythme tranquille.
ça faisait longtemps que je n'avais pas chevauché avec quelqu'un.
Un songe, un instant. Une pensée morne, passagère.

- Promis, le supplice ne devrait pas durer trop longtemps. Je sens la présence, dans mon dos, les bras autour et le souffle proche. Je tourne doucement la tête, un quelque chose de joueur sur le visage. Où est-ce qu'on va, tu me demandes ? Surprise. Je te souris plus grand, je te sens sur ma joue. Je me sens... Bien. C'est différent.

C'est différent de ces sorties que j'ai parfois, hors du Dédale, quand je sors de mon rôle de Pontifex. De Berserker. C'est différent, parce que c'est avec toi. C'est... Heh. C'est notre folie partagée. Notre petite cachoterie qui ne pourra pas éternellement en être une.

Tranquillement, le chemin se fait, d'un rythme sans presse. Peu à peu, les feuilles mi-automne mi-sang de la végétation proche du Dédale troquent pour une flore plus familière, mais toujours... Toujours cette ambiance d'autre monde. La verdure prend sa place, dominante, majustueuse. Des arbres grands au feuillage fournis, une herbe qui semble comme briller d'une lueur mystique, par moments... Le vent souffle doucement, agréable mais frais, presque froid. Par instants, les sons de la faune aux alentours. Souvent, des sons familiers et communs, parfois... Des sons étranges. De créatures qui ne sont plus, ou qui ne devraient pas être.

- Comment se passe ton séjour jusqu'ici ? Est-ce qu'on t'a plus confirmé ou plus réfuté de préjugés que les gens de l'extérieur tendent à avoir sur les chiens d'Arès ?

Une oeillade en arrière, un rictus. Une curiosité, aussi. Savoir comment tu supportes l'endroit. Savoir ce que tu en penses, de cette terrible armée d'Arès... De qui tu as croisé dépendra sans doute en bonne partie ton impression. Par chance, en terme de Berserker, tu as eu le meilleure premier contact possible imaginable parmi les rangs. Comment ça, mes chevilles?

- Je sais que le Dédale est un endroit... Difficile. J'ai l'habitude de m'autoriser de petites sorties loin de ses murs, de temps à autre. Parfois quelques heures, parfois quelques jours. Un rire à voix basse. Bon, « quelques jours » serait peut-être un peu excessif, en ce moment... Après tout, l'heure approche. Bientôt, le Dédale devra bouger. Mais en attendant... Mais j'ai envie de nous offrir un instant loin de tout ça, avant que la bataille arrive.

Je reste quelqu'un de pragmatique. Si c'est ce que le futur a d'écrit pour moi, peut-être que je ne verrais pas le lendemain de l'assaut des Citadelles. Peut-être que cet idylle a peine commencé, l'on aura à peine le temps de le goûter qu'il mourra avec moi. Entre nous ? Entre nous j'en doute. Mais j'ai appris à remettre en question les doutes de ce Zvezdan arrogant et trop sûr de soi. Pour les choses qui comptent, au moins.
Alors je veux arracher quelques souvenirs supplémentaires avec toi, avant d'aller conquérir ce qui me reviens de droit.

Autour de nous, tu pourras reconnaître l'environnement. En partie. Ça ressemble à ce que tu as pu voir dans la vision que je t'ai partagé à Camelot, mais avec le cachet plus authentique de la réalité par-dessus. Avec les imperfections du monde physique, avec ce quelque chose de doucement angoissant qui accompagne la beauté sauvage de cet endroit. Car cet endroit peut-être beau, mais il ne l'est pas partout, pas tout le temps. À l'inverse, partout et tout le temps, il est potentiellement dangereux. Ce n'est pas anodin, si presque tout le monde évite ces bois maudits.

On en croise quelques unes, sur le chemins. Ces créatures atypiques. Aucune ne nous approche de trop prés, parce que leur instinct est aiguisé. L'esprit animal sait reconnaître un danger latent... alors elles observent, à bonne distance. L'on croise un cerf, un instant, semblable en taille et carrure à ses cousins des forêts banales de la région, au détail prés de ses gigantesques bois aux reflets métalliques. L'on croise une meute chiens sauvages, massifs, plus grand que des loups. Si le cerf nous observait sans rien de plus qu'un mélange de curiosité et d'appréhension, eux nous ont fixés comme un repas, un court instant. L'on croise un écureil taille taupe, et une espèce de drôle d'hybride entre un hiboux et une chauve-souris. Puis il y a les fleurs aux couleurs inédites, aux tailles insolites. Pendant quelques minutes, il y a ce spectacle de faune et de flore que je connais bien, mais pas Rowena.

Peu à peu, le soleil tombe plus bas vers l'horizon. Et peu à peu, la forme d'un édifice, le dessin d'arbres qui s'écartent sur un petit terrain, une petite bâtisse.

- Tu vois, je t'avais dit que ça ne serait pas trop long.

C'est juste une escale, à vrai dire... Mais elle est importante.
Ou en tout cas, j'espère qu'elle aura l'occasion de l'être.
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RowenaRowenaArmure :
Cygne d'Euros (Est et Automne)

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Message Re: [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena]   [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena] EmptyVen 12 Nov - 3:59
« Je ne dirais pas facile, mais je crois que je commence à connaître. Un peu. » Une réponse toute mutine à un visage qui se penche vers elle, et murmure à son oreille. « Hm, c’est un caprice que je peux accepter. » Et d’une Rowena de ce même ton chuchoté et intime, un sourire sur ses lèvres rosée.

Une réponse toute sans sagesse, abandonnée depuis longtemps dans les bras de Zvezdan, mais qui n’est pas sans se rappeler parfois à son esprit. Jusqu’à quand pourraient-ils jouer à ce petit jeu de secret ? Jusqu’à quand pourraient-ils se montrer capricieux et insouciant de la réalité ? Jusqu’à quand pourraient-ils rester ainsi à profiter de ces instants hors du temps, cette bulle comme celle de Camelot qu’ils se forment pour mieux ignorer ce qui se profile à l’extérieur ? Jusqu’à quand ? Maudite voix à son oreille qu’elle relègue au fond de son esprit. Ce n’est plus un jeu, ce n’est plus sans lendemain. Elle veut donner une chance à ce qu’elle à en ce moment, même si cela sera un jour difficile. Sans doute. Mais pas là, maintenant.

Un jour peut-être, si elle doit retourner à Rome - tu y retourneras - elle osera y penser plus clairement. Mais elle ne veut pas que de telles pensées entachent ce que lui offre le Berserker en ces doux instants. Alors quand ce sujet vient, d’une tendresse aux souvenirs pas si ancien, elle lui sourit avec délice. Elle lui sourit en l’imaginant.

« Je suis sure que tu sauras me montrer… - une petite pause, une légère coupure à songer à la suite de ses mots -… une part de Rome qui ne me déplait pas. » Et pourtant, elle ne hait pas la ville, Rowena. Elle ne hait pas l’endroit ou ses habitants, ni même ne hait véritablement les souvenirs qui s’y rapportent dans son esprit. Il n’y a pas de haine, ni dégoût. Une peur, sans aucun doute. Celle de revenir à ces anciennes années pas si lointaine, condamnée à demeurer en ces murs et observer sans un mot une ville décliner. Elle doit le reconnaître, il n’y a pas beaucoup de souvenirs joyeux qu’elle parvient à former, au sujet de Rome et de ces lointaines années. « Mais oui, il faudra être patient. Il y a tant d’autres choses que je préférerais voir avant avec toi. » Entre les devoirs et obligations bien sûre, si bien sur la chance leur est laissée. C’est presque utopique en soi, d’y penser de la sorte, même s’ils ont déjà eu l’occasion d’en parler un peu. Mais que seraient-ils, s’ils ne pouvaient pas rêver un peu ? Se sentir plus humains et se rattacher à une forme de réalité loin de tout ce qu’ils savent vraiment.

Les pensées un peu lourdes ne s’éternisent heureusement pas trop, laissant à l’instant présent le droit de régner, sous la forme d’un cheval majestueux que la jeune femme ne se prive pas de flatter. Elle est curieuse à son sujet, curieuse de son lien avec Zvezdan et attentive, elle regarde son compagnon agir avec l’animal et évoquer leur histoire commune. Elle devine que ce n’est pas juste un cheval quelconque ramassé sur le bord d’une route et sans attache particulière entre eux. Il y a plus, comme elle le soupçonnait. Un cadeau venu avec la cuirasse de la Guerre, si l’on peut l’appeler ainsi. Pourtant, il ne semble pas vindicatif ou violent, ce cheval, tout du moins au naturel sans le stresse de la bataille. Imposant assurément, brutal s’il le faut au vue de sa carrure, mais pas agressif. Très intelligent, ça elle n’en doute pas non plus. « Je vois. On peut dire qu’il est plus attaché à toi qui ne l’était à la cuirasse qui l’a mené à toi. Etait-ce un bon compagnon depuis le début ou t’a-t-il posé du fil à retordre ? » A nouveau, le Cygne est curieux de cet aspect du Pontifex. Parfois, elle se sent un peu vide sur sa propre vie, avec si peu d’anecdote à conter et d’aventure à partager. Et elle qui d’ordinaire n’était pas tellement du genre à parler d’elle aurait aimé avoir plus de chose à donner à Zvezdan, plutôt que lui demander tout le temps. Un peu instable à cette pensée, elle retrouve cependant le sourire à sa remarque idiote, laquelle lui fait encore lever les yeux au ciel et souffler du nez avec amusement. « Tu pourrais l’être, il n’a pas l’air de raconter autant de bêtises que toi. » Elle lui pince le bras avec taquinerie à ces mots, comme une réponse à ce compliment sur ses vêtements parfait à la balade, accompagné d’un regard sur son visage qui semble dire « menteur ». Bien qu’elle le pense avec beaucoup de taquinerie.

Sans plus de cérémonie ni pensées pour le reste - ce soleil qui décline - elle prend place sur le cheval, derrière Zvezdan et calant ses bras autours de la silhouette solide. Elle n’a pas de réponse sur leur destination, mais ce serait mentir de dire qu’elle ne s’y attendait pas. Alors elle souffle juste un peu un léger gloussement mais n’insiste pas, patiente de cette surprise qu’il prépare.

Et puis commence cette marche tranquille. Un voyage calme dans les profondeurs de la forêt, bercée par le roulement du rythme doux du cheval et le bruissement du vent dans les arbres feuillus. Ils sont bien rouges et orangés, ces arbres au coeur du printemps, comme si pourtant l’automne était aux portes de ce lieu. C’est enchanteur à sa façon, malgré le danger qui pèse sous la cime sombre des branches, plus loin sur l’horizon coupée. C’est agréable d’être là, collée à la chaleur du Berserker que l’oracle ne ressent pas le besoin de dire quelque chose. La tête posée sur une épaule, elle observe le décor paisible, quand bien même parfois, cette tranquillité est accompagnée de son étrange qui ne sont pas ceux d’une forêt commune. A simplement observer les arbres, on pourrait s’y tromper. Puis finalement, la voix de Zvezdan et une oeillade qui l’accompagne. Elle songe à ces quelques rencontres faites à ses débuts au Dédale. Plus rassurant qu’on ne pourrait le croire, en vérité.

« J’ai rencontrée deux de tes cardinaux, Ghanima et Morrigan. Elles ont toutes deux été avenantes envers moi, bien que de caractères très différents toutes deux. Assurément, elles ne répondent pas aux préjugés que la plupart ont sur vous. » Elle lui sourit, se rappelant de cette première discussion qu’ils ont eu sur les pavés du marché de Camelot. « Mais je suppose que j’ai eu de la chance dans mes rencontres ! En tout cas, nous avons eu des discussions très intéressantes, c’était agréable. Et grâce à toi, je ne me sens pas trop seule non plus. » Plus doucement, l’oracle se blotti contre lui, resserrant un peu sa prise alors que sa voix se fait mélancolique sur ces derniers mots, et ceux qui suivent : « Peut-être un peu oisive, mais ça va. »

Ce n’est pas un reproche à personne, évidemment, mais elle ne peut nier que compte tenu de l’agitation qui doucement commence à se lever chez les Berserkers, et les missions qui remplissent les oracles d’un autre côté, son rôle d’ambassadrice n’est pas le plus actif. Le serait-il jamais réellement ? Et au delà de ça, elle ne connait ni assez les lieux, ni même n’est rassurée de se balader trop dans le Dédale pour s’occuper. A dire vrai, elle prend cette sortie avec une grosse bouffée d’air frais, et elle comprend ce que veut dire Zvezdan, bien qu’un petit pincement lui vienne au coeur.

« Je me contenterai de ce qu’on peut prendre tu sais ? Même si nos appartements ne sont jamais bien loin, cela fait du bien, je ne pourrais jamais me plaindre de m’éloigner de ce lieu pour quelques excursions à l’extérieur. Quoique le Dédale a bien changé récemment, une sacrée différence ! » Qui a semble-t-il même touché la flore locale extérieures. Mais clairement, elle le préfère ainsi, même si cela reste toujours… lourd. Puis finalement, une petite inquiétude qui lui vient, qu’elle voulait museler jusqu’à la fin mais qu’elle ne peut s’empêcher de murmurer : « Est-ce que… il y a des raisons de s’inquiéter pour cette bataille ? » Les mots ne sont pas tout à fait justes, ils cachent quelque chose de plus égoïste. Un sous entendu clair « Dois-je m’inquiéter pour toi ? » même si elle n’a pas tellement de doutes sur les capacités martiales de son amant. C’est peut-être une pensée idiote, mais elle pèse sur elle malgré tout.

Et puis la route continue, le paysage se déroule inlassablement, rappelant sans mal une vision enchanteresse qui lui avait été offerte à Camelot. A quelques occasions, Rowena détache son menton de l’épaule de Zvezdan pour tourner un regard plus appuyé sur certaines créatures qui croisent leur route. Des bêtes sauvages, pour certaines simplement curieuses, pour d’autres plus menaçantes. Des étrangetés de la nature qui, elle est sûre, n’existent nulle part ailleurs. Pourtant, il y a de quoi s’émerveiller sur quelques unes de ces particularité. Cette flore tout à fait originale qui pourrait lui donner envie de s’arrêter et observer de plus prêt. Elle qui a toujours vécu entre des murs solides à soif de voir de cette nature, toute aussi transformée soit-elle. Car même dangereuse, elle est sans aucun doute belle.

Ce n’est que lorsque la monture s’arrête que Rowena remarque une petite maison sous le couvert des arbres. Quelque chose de simple, qu’elle ne saurait dire si c’est habité ou non. Serait-ce fou de vivre au coeur d’une forêt aussi belliqueuse ? En tous les cas, l’oracle ne s’attendait pas à ça, bien qu’elle n’avait aucune attente particulière. Mais une petite maison ? Elle se demande bien ce que lui réserve le Berserker.

« C’est vrai, je pourrais presque regretter un peu que ça ne soit pas le cas. » Une petite blague, quoique pensée, alors qu’elle raffermit cette douce prise sur lui et repose sa tête proche de la sienne. Son regard d’azur est pourtant sur la petite chaumière, et l’interrogation passe ses lèvres : « Alors, est-ce ta retraite lorsque tu pars « quelques jours » loin du Dédale ? Vais-je encore avoir le droit à un Zvezdan cuisinier ? » Si c’était le cas, elle l’adorerait comme la première fois.
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ZvezdanZvezdanArmure :
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Message Re: [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena]   [Mi-Avril 553] Une promesse, et plus si affinités [PV Rowena] EmptyDim 21 Nov - 3:29
Avoue : c'est un Caprice que tu peux apprécier, même.

Je le pense, et je te regarde tout sourire en même temps que ça me vient à l'esprit. Oui, je pense qu'ils peuvent nous plaire à tous les deux, ces petits caprices, ces petites folies qu'on se partage. J'y pense, parfois, tu sais. À l'après. À l'inéluctable moment où les regards se tourneront vers notre petit oasis d'insousciance. Où ce monde nous rattrapera : le monde des gentils chienschiens des Dieux. Au Dédale ? Au Dédale pour tout te dire, je ne crains pas vraiment qu'un regard me surprenne à tes lèvres, mes mains autour de ta taille. Même si... Même si ma prudence me pousse à rester vigilant. Je sais quelles âmes viciées cet endroit abrite. Va savoir ce qui pourrait passer dans l'esprit malade de quelques demeurés, s'ils venaient à comprendre que tu es...
Que tu es importante pour moi. Alors oui. Je suis vigilant, parce que je sais ça.

Mais je sais aussi que je peux briser au creux de ma main n'importe quel abruti trop audacieux qui devrait venir chercher sa mort en fouillant ce qu'il ne doit pas fouiller, en étant une gêne. Un danger.
Quand on vit dans l'enfer sur Terre, ça aide à dormir sur ses deux oreilles, la certitude d'être meilleur que tous le monde.

Je force le trait ? Juste un peu.

Mais non. Non, ce ne sont pas les dégénérés d'ici qui me préocuppent le plus. Ce sont les illuminés de chez toi. Tu sais, depuis... Depuis que tu m'as dit, je ne peux pas m'empêcher de les mépriser encore un peu plus. De haïr un peu plus ton Dieu, de douter. Une part de moi, impulsive, dangereuse, me murmure de les rayer de la carte.
Que tu ne vois plus jamais les barreaux de leur prison dorée.

Cette part de moi aimerait que les choses soient aussi simple. Mais je ne peux pas écouter cette petite voix. Ou plutôt... Je pourrais. Mais le prix à payer serait trop fort. Un allié, et...
Et je crois que je n'apprécierais pas le reflet que je verrais dans ton regard, quand tu me fixerais après ça. Juste une intuition.

Alors pour l'instant ? Pour l'instant... Pour l'instant j'y pense de temps en temps, mais je ne m'en soucie pas outre mesure. De ce jour où ils sauront. Je devrais savoir, je devrais prévoir... Mais pas maintenant. Maintenant, tu es toute à moi. Ni tour, ni Dédale, ni Cuirasse ni Chlamyde, ni Berserker ni Oracle.

- J'ai bien réussi à te présenter un Berserker qui ne te déplait pas, à partir de là rien n'est impossible. « Impossible » n'a jamais été un mot à beaucoup me plaire, de toute façon. Alors oui, promis. Rome avec moi ne sera pas la Rome de tes barreaux d'or. Oh, je suis patient. Pour Rome en tout cas.

Pour toi, par contre...
Un sourire entre amusement et minauderie, sur mes traits, un léger soufflement de nez. Une oeillade malicieuse, avant d'appeler Sambor... Et tandis que je le manœuvre, je t'écoute. Je ris à voix basse.

- Un peu des deux ? Disons qu'il son tempéramment. Pour le meilleur comme pour le pire. Mais uh, mouais, il n'a pas été facile au début, claiiiiirement pas... Et le voilà qui s'agite en répousse à ma réplique. Tseh. Rien n'a totalement changé, finalement. Ni Sambor, ni ma langue bien pendue, ni notre petit jeu. Tu aimes les bêtises que je raconte,

Ose-me dire le contraire,, c'est ce que me yeux disent.
Ce coin de forêt devrait être intimidant. Beau, mais intimidnt. Pourtant ici, avec toi, je me sens léger. Insousciant, peut-être trop. Coupé de ma rigueur, de ce pragmatisme froid que je dois avoir souvent au Dédale, je... Tseh. Il n'est pas si loin, ce monceau de chair, cet endroit maudit des Dieux. Et pourtant, il est tellement loin dans mon esprit, dans ces moments-ci. Ils en feraient une drôle de tête, les résidents des lieux, s'ils me voyaient comme je suis avec toi.
J'y pense, et je serais presque curieux de voir ça.

- Ah, ça va, tu es plutôt bien tombée pour tes premières rencontres, oui. Ou en tout cas, tu n'es pas mal tombée... Je vois bien pire sur qui tu aurais pu tomber, dans les couloirs de la Cathédrale de chair. Hmmm, je n'ai pas l'intention de te laisser le luxe de te sentir seule, oui.

Une caresse, sur le dos de ta main. Puis j'écoute tes mots, j'entends ta voix. Doucement, je tourne le visge, pour t'aviser du coin de l'oeil dans mon dos.

- Je vais avoir besoin de toi, après le conflit à venir. Mais pour le gros de cette bataille... Un silence. Mon visage qui revient vers l'avant, mon regard qui braque la route. Je préfère te garder en sécurité.

Je sais, c'est compliqué.
Tu es une élue, tu sais te défendre, je ne devrais pas te traîter comme une enfant à protéger... Mais quand je te vois, je ne vois pas une Oracle. Je vois la femme qui fait battre mon cœur. Alors je te préserve, peut-être égoïstement.
Tu sais, Rowena... Je crois que je n'aurais plus la force de perdre quelqu'un à cause des absurdités de cette guerre. Vraiment plus.
Un petit moment, la balade se prolonge. Les mots s'échangent, légèreté revient.

- C'est mieux comme ça, hm?

Un Dédale qui n'est pas placé exclusivement sous le signe de l'horreur et du dégoût. Mais malgré tout : un Dédale qui reste le Dédale.
Puis, ta question tombe.

Ta question tombe, et je n'y réponds pas immédiatement. Un silence se prolonge. La vérité, c'est que l'on connaît déjà tous les deux la réponse à cette question, Row', non ? Je pourrais te mentir. Je pourrais jouer le jeu de l'orgueilleux sans faille, te sortir mon grand discours de guerrier invicible, confiant à l'excès. Mais si je n'y crois pas, tu ne risque pas d'y croire non plus. Et tu mérites la vérité.
Tu mérites que je te confirme ce que tu sais déjà.

- C'est la guerre. Il y a toujours des raisons de s'inquiéter. Un sourire. Surtout avec moi. Un rire à voix basse, un peu jaune.Je peux te promettre que je ferais attention. Mais je ne peux pas te promettre que ça suffira.

Enfin. Je dis que ça serait mentir de te sortir le grand discours du guerrier confiant à l'excus, mais...

- Mais ça suffira sûrement. Je suis plutôt bon dans l'art de gagner, et plutôt bon dans celui de survivre si je perds.

Mais je reste moi.
Un clin d'oeil, une humeur plus enjouée. La forêt joue son rôle, enchantée, enchantante, une jolie rose et ses épines. Puis, il y a cette petite demeure, isolée de tout. J'accueille ta tête sur mon épaule, garde ma main prés de la tienne.

- Une de mes retraites, oui. Ce n'est pas l'embarras du choix qui me manque, dans la région. Il faut bien que mon influence puisse offrir quelques bonus, non ? Peut-être plus tard, Zvezdan cuisinier.

Après que l'appêtit ait été creusé, justement.
Doucement, je descends, puis je tends les bras pour t'aider à faire de même. Quand tu retrouves le sol, je garde mes mains autour de ta taille. Là, prés de la bâtisse, une question.

- Hm. Ça va te paraître soudain, mais j'aimerais te poser une question, Rowena. À quel point est-ce que tu sais te défendre?

On pourrait poser à une question piège, mais mon visage traduit le sérieux de l'interrogation. C'est quelque chose que je me suis déjà demandé, plusieurs fois. Je t'ai fait venir ici, dans un élan d'égoïsme dangereux et inconsidéré, surtout pour toi. Je...
Je ne regrette pas, non. Mais une part de moi s'inquiète.

Peut-être trop.
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