Mediasch : Dana / Myu [Soutien]

Les choses ne s’annonçaient pas bien pour les saints. L’inexpérience de la personne qui tentait de coordonner les choses était criante. Mais malgré tout, elle avait réussi quelques exploits. Pourtant, dans une guerre, c’est de toujours plus d’exploit dont on a besoin. Bientôt, le groupe avancé dans la ruelle devrait reculer, canarder par les flèches des guerriers slaves placés çà et là. De l’autre côté, ceux qui avaient eu le malheur de croire que la brume n’était qu’un simple phénomène naturel se rendrait trop tard compte de leur erreur. Doucement mais sûrement, un poison qui les rendrait beaucoup trop vulnérable, coulé déjà dans leurs veines. La situation est critique et la mesure complètement désespéré mise en place par la guerrière d’Athéna ne viendrait pas aider, au contraire même. Mais ce n’était pas de son fait et il était un peu en retard. Une escouade était perdue. Mais il pouvait encore aider.

Ses amis étaient bavards et il pouvait percevoir beaucoup de choses sur ce champ de bataille. Des détails qui échappaient aux autres mais que lui pouvait voir. Après tout, il était parmi les mieux placés pour comprendre le chemin des âmes. Il n’eut donc pas de mal à retrouver le chevalier d’Athéna. Il ne s’attendait pas vraiment à tomber nez à nez avec une femme de ce genre. Au vu de ce qu’il avait pu observer il s’était attendu à trouver quelqu’un à l’apparence plus… brusque. Comme quoi, les apparences étaient souvent trompeuse et il avait encore beaucoup de choses à apprendre sur l’humanité. Un petit sourire naquit sur les lèvres tandis qu’il se posa, déployant ses ailes chatoyantes, non loin de la guerrière.

« - Je suis Myu, de l’étoile terrestre féerique. Et j’ai été envoyé vous aider. Je suis malheureusement porteur de tristes nouvelles. J’ai bien peur que le commandant ennemi ait reçu des renforts et que, malheureusement, l’escouade que vous avez envoyé ne reviendra pas. Elle est tombé dans le piège tendu par les guerriers d'Arès. Je n'ai rien pu faire... »

Doucement, il tendit sa main devant lui, avec une grâce mystique, une beauté presque, qui contrastait avec son apparence étrange et presque monstrueuse. Dans sa paume tendu, quelques papillons tournaient déjà çà et là autour de cette dernière. Bien qu’il était attentif à la réaction des soldats et de la guerrière d’Athéna, il ne pouvait s’empêcher de s’abandonner très légèrement à sa fascination pour ses papillons.

Le spectre de se fendre d’un petit salut à la jeune femme. Il ne lui a pas fallu longtemps pour se rendre compte de son infirmité, mais il savait les convenances importantes pour les mortels, alors il ferrait attention, dans la mesure du possible à les respecter. Cette jeune femme avait la langue bien pendue et elle le noya de question. Il s’attendait à ce genre de réaction mais peut être pas… avec cette intensité. Les papillons continuent de voler autour de lui. Plonger en partie dans le rêve, la jeune femme pourrait clairement définir leur nature comme liée au spectre. Le cosmos qui émanait des insectes et du guerrier d’Hades était similaire. L’aura, au final, était très différente de celle qu’avait pu exalter les serviteurs de Mebd que la jeune femme avait croisé. Plus sombre, infernal à n’en point douté.

« - Vous devriez continuez d’avancer, comme vous l’avez ordonné mais ne devriez pas non plus avancer aveuglement. Avez-vous pris soin de déployer des éclaireurs pour ne pas tomber dans un piège ? Il serait dommage que les gens que vous avez sauvées n’arrivent pas à survivre. »

Il fit un pas vers toi, tu pourrais entendre claquer son armure sur le sol. Il utilisa aussi un peu de cosmos pour commander aux papillons et ces derniers commenceraient à se disperser un peu partout. Pour aller surtout au-devant du cortège.

« - Et vous êtes ? Je vous ai donné mon nom, j’aurais aimé connaître le vôtre également. »

Il venait de poser sa question avec une sincérité apparente presque déconcertante. Comme s’il ne comprenait vraiment pas pourquoi tu ne lui avais pas donné ton propre prénom avant de le noyer sous les questions. Mais il répondrait ensuite à ces dernières.

« - Enfin, je suppose que ce doit être une coutume de chez vous. J’étais envoyé par le dieu de la mort, Thanatos, afin d’aider les forces du Sanctuaire à triomphé des guerriers d’Arès. Je ne suis pas le seul sur place. Et nous aiderons comme nous pouvons. Je me suis permis d’envoyer mes amis plus en avant afin d’éviter que nous ne tombions dans un fort vilain piège. »

Il se tut quelques secondes et fit de nouveau quelques pas en avant, laissant le talon des bottes de son armure claquer sur le sol.

« - J’ai voulu aider vos hommes, mais je suis navré d’être arrivé trop tard et de n’avoir pu qu’assister, impuissant, à leur déconfiture. Mes amis m’ont beaucoup parlé aussi. »

Et tu pourrais entendre le battement des ailes des papillons toujours aussi nombreux autour de lui. Comme s’il apparaissait en permanence.

« - Pour les renforts ennemis et bien… j’ai peur qu’il ne s’agisse… de spectres. »

Il hocha la tête quand elle lui signifia qu’elle avait déjà pris soin d’envoyer des éclaireurs. Ce que ses amis lui rapportaient n’était pas aussi fiable que ce qu’elle pensait mais il s’abstient de tout commentaire. Il avait appris que les réactions humaines étaient imprévisibles surtout quand les gens étaient à cran, ce qui semblait être le cas de cette jeune femme. Mais ses papillons viendraient pallier les erreurs des mortels, parfois bien incapables de voir tout ce qu’il y avait à voir et surtout, eux au moins, étaient fidèle.

« - Ravis de vous rencontrer alors, Dana ! »

Le papillon sourit pendant le petit aparté entre la jeune femme et le soldat qui semblait l’aider. Il était un peu dérouté par son comportement. Certes, elle avait l’air aveugle mais tantôt, elle avait l’air de savoir parfaitement voir son environnement. Elle était étrange à ses yeux. Mais cette découverte l’enthousiasmait un peu. Il ne se souvenait pas avoir rencontré personne si étrange et particulière qu’elle alors il aurait sûrement bien des choses à apprendre. Il l’écouta avec attention et la regarda tendre sa main vers lui. Il fit alors les pas finaux vers elle et lui serra la main, avant de la lâcher. N’est-ce pas comme ça que faisaient les humains pour conclure un accord ?

Pour les perceptions de Dana, il n’y aurait aucune différence entre cette main et celle d’un autre être humain. Elle était chaude, comme celle d’un vivant, les battements de son coeur pourraient même être perceptible. Forte, comme celle d’un combattant. Et après cette poignée de main, il fit quelques pas, avant de se retourner vers la coupe pour l’attendre et de reprendre :

« - Pas exactement, pour être honnête. Disons que… notre propre camp est divisé. Si bien que nos points de vue divergents nous ont poussés à nous rapprocher d’alliés… inattendus. Mon maître Thanatos a envoyé une invitation à votre Pope, ainsi qu’à votre déesse. Notre proposition d’alliance est sincère et nous l’espérons… durable. »

La surprise serait d’abord visible sur le visage du spectre du Papillon. Plutôt lié au fait qu’il était vraiment décontenancé par la réaction de la guerrière d’argent. Elle ne pouvait pas voir son visage mais il se demanda si au final, elle n’était pas sourde aussi ? Peut-être le cosmos palliait-il à nombre de ces sens défaillants. Décidément, les êtres humains sont bien étranges et il était content d’être venu. Il avait rechigné un peu au début, il avait traîné les talons. Mais il était content d’avoir passé outre ses réticences du départ. Il savait que le dieu mort avait avec lui quelques talents communs et il avait bien fait de se ranger dans son camp. Mais la suite de l’explication de la Coupe ne venait pas d’un élément qu’elle avait mal entendu, mais d’une hypothèse tarabiscotée qu’elle avait tissée sur une base qui lui échappait. Sûrement avait-elle ses propres éléments et il était curieux d’en apprendre plus.

« - Et bien… je vous l’ai dis tout à l’heure. Ils vous attaquent… déjà. Puisque les Spectres qui ne suivent pas le seigneur Thanatos se sont rangés aux côtés d’Hypnos, et que ce dernier est venu prêter son soutien à Arès. Et donc, ses Spectres sont allé grossir les rangs de ses combattants dans cette bataille. Nous sommes alors intervenus pour vous éviter ce… désagrément ? »

Il avait hésité quelques petites secondes sur le mot, comme s’il cherchait un terme plus à propos.

« - Il n’y a donc aucune chance que l’autre parti ne demande alliance avec vous, puisque que, comme je l’ai dit, il vous combat déjà activement. Après tout, Spectres et Berserkers sont censés être alliés depuis longtemps. Il est temps de changer la donne. »

Il sourit alors avec une étrange cordialité. Bien qu’elle serait sûrement incapable de le voir. Il avait déjà du mal à s’accorder à l’humanité, alors aux handicaps… Pourtant son regard papillonna rapidement quand un bourdonnement de battement d’ailes se fit entendre. Il rajouta alors :

« - Il semblerait qu’au-devant de vos troupes se trouvent quelques problèmes. Vos éclaireurs ne les ont pas encore remarqué mais quelques bêtes sauvages des terres slaves vous ont pris en chasse. »

« - C’est donc ça la mauvaise foi? C’est déconcertant ! »

La voix du spectre ne portait aucune trace de malice, presque même une pointe d’amusement, heureux de découvrir de nouvelles facettes de l’être humain. Après tout, ces derniers le surprenaient à chaque fois et cette Dana avait l’air plein de surprise. Le sourire cordial et son aspect parfaitement détendu semblaient un peu hors de propos contenu de la situation.

« - Je vous accorde n’avoir pas eu le temps de vous expliquer vraiment tous les détails de la situation, il est vrai. Néanmoins, je vous ai explicitement dit que les renforts qu’Arès a reçus sont également des spectres. De fait, notre soutien rétabli la balance. L'ennemi de mon ennemi est mon ami ou l'ennemi de mon ami est mon ennemi. Vous avez un dicton dans ce genre si je ne me trompe non ? Dès lors, vos propres conclusions n’engagent que vous et vous ne pouvez m'en blâmer. De même que de me reprocher vos propres erreurs. »

Bien qu’elle fût aveugle, elle pourrait parfaitement entendre le sourire qui marquait le visage du spectre. Ce dernier semblait presque amusé par cette petite joute verbale, alors que pourtant, l’un comme l’autre aurait mieux à faire. Mais le papillon était plutôt joueur.

« - Pour le reste, il est déplorable que nous n’ayons pas pu arriver plus tôt. Mais nous avions nos propres soucis à régler. Par contre, si je puis me permettre, dame Dana, vous devriez apprendre à converser avec les gens. Vous avez de la chance que je sois d’humeur joviale. Un autre que moi aurais pu facilement s’offenser devant vous et il serait dommage qu’il vous arrive malheur n’est ce pas ? Mais je suis un ami ! »

Il fit alors quelques pas après y avoir été invité et les essaimes de papillons qui étaient alors éparpillés finiraient simplement par s’étendre, comme une nuée de sauterelles. Ces derniers partiraient dans la forêt avec négligence. Il indiqua d’un large geste de la main à la troupe de le suivre :

« - Mes amis devraient nous indiquer où sont les bêtes et leur fournir une distraction plus… consistante, que les poudres que vous avez préparées. Sûrement efficace contre les bêtes ordinaires, mais rien n’est ordinaire ici, j’en ai peur. Bien, sur votre ordre, dame Dana, nous pouvons partir ! »

Citation :

Fin du sujet pour moi. Dana suivra le chemin indiqué en s'assurant que les Dormeurs suivent jusqu'à destination. Toute tentative de discussion sera ignorée.

Quelle femme étrange. Le spectre savait qu’il avait encore des centaines de choses à apprendre sur les humains et cette dernière semblait être une exception par rapport à ce qu’il en savait. Il ne comprenait pas vraiment d’où elle tenait ses réflexions. À vrai dire, ça ne l’intéressait pas vraiment tant cette interaction entre eux était particulière. N’était-il pourtant pas plus simple de dire : ah oui, j’ai oublié ce détail dans ce que vous m’avez dit avant, plutôt que de s’obstiner de la sorte. Était-elle frapper d’une malédiction qui l’empêchait de se remettre en question ? Il était toujours plus facile d’en vouloir aux autres qu’à soit même, mais elle poussait le bouchon un peu loin. Se montrant insultante sans véritable raison. La nature humaine était absolument passionnante et il ne regrettait pas d’être venu.

Quand elle donna l’ordre, un grand sourire sur les lèvres, presque niais, après qu’elle eut explosé de rire manière fort gênante, qu’il remarqua sans mal à la mine un peu dérangé des autres au alentour, il se mit en route sans rien dire. Enfin il trouva rapidement d’autres personnes à qui parler vu que la guerrière d’argent semblait peu disposer à vouloir échanger avec lui. Tant pis pour elle, mais il trouverait bien d’autres façons d’apprendre. Devant lui, il pouvait voir autant de personnes différentes et autant de choses à apprendre. Peut-être pourrait-il alors réinterroger sur la grande question qui le dévorait et qu’il ne pourrait jamais comprendre. Une légion de papillons allait et venait, guider la petite troupe à travers la forêt. On lui laissait le champ libre sans le questionner alors il fit ce qu’on lui avait demandé.

Spoiler:

La troupe pourrait voir et sentir de nombreux animaux passer près d’eux, pas déranger le moins du monde par les produits de la druide. Mais grâce aux papillons et au cosmos du Spectre, ces derniers ne verraient pas la colonne d’humain, soit simplement en seraient détourné. Une façon de faire qui pompait grandement les ressources du spectre mais il sauva les civils à plusieurs reprises de dangers que les éclaireurs n’avaient pu voir ou pu anticiper. Déplacé par le conflit, le chaos régnait sur la forêt. Après une petite heure de marche, l’équipée pourrait remarquer le nombre de papillons décroître au fur et à mesure. Après une heure supplémentaire, la colonne en marche se retrouva dans une petite clairière. De là, le spectre du papillon commanda une petite halte. Les quelques insectes survivants se retrouvèrent vers leur maître et finirent de disparaître. Il ne fallu pas plus longtemps au Papillon pour retourner à son état d’origine. Il n’était maintenant plus qu’un amas de pustules étrange et noirâtre…

L’amas de glaise pustuleuse émit quelques gargouillis en voyant la jeune femme arriver vers lui. Difficile de comprendre ou voir ce qu’il voulait vraiment signifier dans son état. S’affaissant sur lui-même et coulant de partout, comme une réaction chimique mal contrôlé ou un plat cauchemardesque raté par le plus incompétent des cuisiniers. Heureusement que l’odeur ne suivait pas. À vrai dire, il n’émanait pas grand-chose du tas de boue, sûrement que son cosmos s’était éteint, comme l’animal dont il était l’incarnation : incroyablement beau mais à la longévité éphémère. D’une étrange façon, sa voix raisonna alors, bien qu’il fut dépourvu de tout organe semblant permettre la parole.

« - Cela n’a rien à voir avec vous, Dana. Il y a avait juste… trop de papillons, je n’avais pas anticipé ce problème. »

Difficile de relever des émotions dans la voix du spectre, tant elle semblait irréel. Les fortifiants de n’avoir aucun effet visible sur le tas de bubons. Il semblerait que le problème soit d’ordre plus profond que le simple coup de mou physique. Le cosmos injecté dans l’entité, aura lui, plus d’effet. Les convulsions désordonnées du spectre de s’accélérer. Il semblerait aussi que quelques-uns des pustules qui le couvrent se solidifient. Les soldats de commencer à établir le périmètre, conformément aux ordres. Ces derniers de se déployer autour des civils, pour aussi permettre à ces derniers de se reposer. Marcher pendant deux heures en pleine forêt semblait avoir coûté beaucoup trop d’énergie à ces gens. Une pause semblait s’imposer. Mais la tension semblait être palpable tant chez les soldats que chez les civils. Une dernière ligne droite pour la sainte d’argent qui aurait encore quelques soucis à réglé avant d’en avoir terminé.

Citation :

Il ne suffit pas de dire qu'un sujet est terminé dans un event pour qu'il le soit. Attention à la façon avec laquelle tu t'adresses aux gens.

Quelques bruits spongieux plus tard, comme si le tas de pustules prenait le temps de la réflexion ou celui de la formulation. Il s’étend et s’étale sur lui-même, avec moins de fluidité qu’avant. Puis, il finit par dire :

« - Et bien, un, oui, je suppose que cela doit être possible mais ce n’est pas vraiment moi qui crée ses papillons. Je ne fais qu’assurer leur passage. Si vous voulez un papillon, il me faut… l’âme d’un mort. »

Il se tait alors quelques secondes avant de reprendre :

« - Je les aide à traverser et en échange, elle m’offre le soutiens dans le monde des vivants. Il y avait trop d’âme à faire traverser et dans cette forme et bien, il m’est difficile de les capter plus loin. Je doute être capable de sortir de ma chrysalide de nouveau. Il me faudrait plusieurs jours et j’ai peur que vous n’ayez assez de pouvoir pour ça. »

Pendant ce temps, une personne s’était écartée du cercle formé par les soldats, sûrement pour aller assouvir un besoin naturel à l’abri des regards. Mais cette pauvre âme n’aurait jamais l’occasion de retrouver le chemin du groupe et seulement un cri strident de douleur se ferait entendre venant de la direction qu’elle avait prise. Cette disparition, néanmoins, ne produirait aucun papillon pour venir en aide à l’étoile de la féerie.

Quelques nouveaux bruits spongieux provenant du corps étrange du spectre. Avant que sa voix ne se fasse entendre :

« - L’âme une poule ou d’un cheval ne suffira pas en effet. L’âme doit être humaine. »

À la mesure du cri, l’être étrange s’affaissa sur lui-même, comme s’il voulait se faire tout petit. Après tout, que pourrait-il faire contre un ou deux des ennemis dans cette forme étrange ou un simple coup de talon semblait pouvoir lui être fatal ? Mais peut-on vraiment tuer celui qui amène les âmes des morts au bon endroit ? La tension de monter un cran quand les soldats se resserrent en cercle sur les civils tendus. Face aux interjections de la coupe, la réponse ne serait que le silence. Combien et qui sont ils ? Difficile voire même impossible à dire. Que faire alors ?

L’immobilisme n’est pas forcément une solution, sans que personne ne s’en rende véritablement compte, l’un des soldats, les plus éloignés de la présence de Dana dans le cercle, se retrouvera fendu en deux, par en dessous. Avec comme seule trace du crime un trou dans le sol assez petit pour laisser passer un lièvre ou un gros lapin, qui s’est refermé en effondrant sur lui-même. Le sang et la mort créant, après un instant, le temps de la réalisation, un vent de panique dans le cercle. Et toujours pas de papillon à mettre sous la dent de la féerie. Ce dernier s’agitera d’ailleurs un peu plus rapidement sur lui-même, cherchant à attirer l’attention de la coupe comme il le pouvait. Il s’avancera un peu plus vers elle pour lui dire :

« - Je ne sais pas s’il est seul, mais au moins, il dispose d’une étoile terrestre avec eux. Nous devons reprendre la route. Et vite ! »

Pas de panique dans sa voix, mais néanmoins, il voulait faire comprendre à la jeune femme la nécessité de ne plus s’arrêter.

Spoiler:

De ne rester, au final, au coeur de la tempête, que la coupe et le tas de pustules qu’est le spectre du papillon. Il ne semble pas vraiment en meilleur état, même capable de se défendre. Pourtant, il ne semble pas véritablement désireux de fuir. Résigné plutôt de faire face à cette situation étrange. Pour les civils, la situation est plus délicate. Le chaos et la course désordonnés en laissent quelques-uns sur le carreau. Des blessés qui avancent moins rapidement, ceux qui se prennent les pieds dans les pièges de la nature ou ceux encore, qui succombent au piétinement. Un ou deux morts de plus et des civils qui rejoindront la liste des morts si rapidement, on ne leur vient pas en aide. Quelques-uns des soldats qui sont partis les derniers essaient tant bien que mal de venir en aide à ces malheureux, mais ils ne sont pas assez. Et c’est un ou deux papillons viennent voler alors finalement autour du spectre.

Pour le reste, tu ne peux détecter avec précision où se trouve ton ou tes adversaires. Ce ou ceux derniers ne semblent pas spécialement caché dans les ombres donc. Pourtant, c’est sous la terre que commence à se créer un contact. Ton cosmos n’est pas assez efficace pour arrêter ce qui doit agir, il ne s’agit donc pas simplement d’énergie ou d’esprit vivant. Des objets qui glissent sous la terre ? Et au premier mort causé par la précipitation, viennent s’en rajouter quelques autres, attrapées comme le soldat. Puis, plus rien… Les objets dans le sol de se retirer et le silence alors de s’imposer autour de vous. Silence que viendra briser le papillon.

« - Nous avons été attaqué par l’étoile terrestre du ver… Mais je crois qu’il est parti. Il n’est pas le plus courageux de nos adversaires. Et votre volonté de l’affronter de face a dû lui faire tourner les talons. »

Nouveau bruit étrange lié à la forme du spectre qui semblait se solidifier de plus en plus. Il reprit alors après ces étranges ponctuations :

« - Nous devrions en profiter pour rejoindre les civils et atteindre la citadelle. N’hésitez pas à passer devant, je vous retarderais. »

Citation :

Cette fois, le sujet est terminé, je te laisse le dernier mot de la conclusion.