Arbhaal, Cardinal de la Mort

Nom : Arbhaal
Date de naissance : 30 Novembre 1730 (spécial, vu avec Belisaire)
Âge : 25 ans
Sexe : Masculin
Armure demandée : Cardinal de la Mort

Apparence et Psychologie :

De son regard intense, froid, il observe son interlocuteur pour cerner sa personnalité plus que les mots ne sauraient lui en révéler. Car pour Arbhaal, les paroles demeurent du vent qui s’agite là où les actes imposent leur implacable réalité. Mais ce qui marquera le plus ceux qui parviendront à percer la carapace qu’est son attitude toute en retenue, est sans conteste son humanité. Arbhaal n’est ni un assassin, ni un sadique. La cruauté le dérange, le mensonge le plonge dans des colères muettes mais violentes. Le réalisme, la recherche de vérité est une quête qu’il est parvenu à accomplir et sa conclusion est que les hommes sont faibles. Rendu amer par les multiples drames qu'il a vécu, le jeune homme se raccroche au souvenir d'un amour disparu. c'est sa lumière, le sentiment qui l'empêche de devenir un monstre. Au fond de lui, Arbhaal conserve une fragile part d'espoir. Il tue par devoir, parfois par compassion lorsqu'il fauche la vie d'un homme de bien. Mais n'hésite que rarement. Fervent croyant envers les dieux dont il se sent redevable, le jeune homme méprise les hypocrites et les blasphémateurs. Une injure envers Hadès, et désormais sur Arès suffit à le plonger dans une colère froide et souvent meurtrière. Leader de nature, il aime commander des troupes et le fait accompagné d'un esprit aiguisé de justice envers ses serviteurs. La cruauté aveugle le répugne, mais il n'hésitera pas à punir avec la plus grande sévérité les individus irrespectueux ou ingrats.
Du haut de ses vingt cinq ans, Arbhaal présente toutes les qualités d’un jeune homme ayant parcouru l’Europe pendant des années. Vigoureux, fin, le teint légèrement hâlé. Ses yeux clairs font écho à la teinte de ses cheveux continuellement en bataille, et expriment bien plus souvent le mépris ou une colère froide que la bonté qu’il recèle encore dans son cœur. Peu soucieux des apparences, il n'en reste pas moins un homme séduisant, mystérieux et souvent discret. De taille moyenne, il impressionne non seulement par une aura naturelle, mais également par le feu qui coule de la moindre de ses blessures. Athlétique, le jeune homme ne s'habille pas avec recherche, sauf en de rares occasions. Une chemise blanche et des braies de cuir suffisent à son confort. Habitué dès sa plus tendre enfance à une vie itinérante, il se suffit à lui même et n'aura aucun problème à dormir à la belle étoile ou à se priver de nourriture durant plusieurs jours. Le confort reste un luxe, et les voyages forment la jeunesse, tel est son mode de vie favori.
Danseur, chanteur à ses heures, il s'isole parfois pour adresser de mélodieuses prières aux dieux, dans le but non avoué de toucher leurs âmes de sa détresse.

L'histoire de votre personnage : 75 lignes complètes minimum.
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Je l’ai perdue. Ma lumière.
Où es-tu ? Pourquoi ? Pourquoi cet abandon ? N’aurions-nous pas pu être enfin heureux ? Toi, moi, lui ? Pas une nuit sans que je ne revive ce sinistre instant. Je maudits mon impuissance, j’exècre ton geste. Je crache sur notre destin. Marionnettes entre les mains des dieux.
Seigneur Hadès, ne pouvez-vous m’accorder votre aide ? Tant d’émotions contradictoires traversent mon esprit. Doute, crainte, terreur, colère, furie. Ce monde dans lequel nous ne pouvons-nous aimez mérite-t-il de perdurer ? La réponse est indubitablement négative.
Je suis la Mort. L’un des trois terribles juges des enfers, Rhadamanthe de la Wyvern. J’ai vaincu bien des adversaires, triompher d’une guerre sainte et suis devenu le favori de mon sombre seigneur. Et pourtant, mon cœur amer n’en conçoit nulle joie, nulle fierté. Car tu n’es plus là pour me voir réaliser les ambitions de mon souverain. Lui qui m’a promis une éternité de bonheur à tes coté. Car Hadès est ainsi. On le dit monstrueux, dénué d’âme ou de compassion. Et pourtant, mon dieu connait l’Amour. Ce sentiment qui transcende l’humain, qui lui permet d’accomplir des miracles. Je pense que c’est la raison pour laquelle, il m’a offert cette chance. Mon âme lui appartient à jamais, c’est là une vérité que je ne saurais remettre en cause. Au fond de moi, une part de sa conscience repose. Une voix aussi diffuse qu’un doux parfum nostalgique.
Que ce soit en cette ère ou en une autre, le monde doit brûler. Tel est le pacte conclut avec mon seigneur. Des brumes du vide dans lequel je voyage par la volonté d’une force qui m’échappe, je repense à ma vie, à mes choix. Au chemin emprunté qui me mènerait de nouveau à toi. Ce n’est pas Rhadamanthe qui vole vers toi, mais juste Arbhaal. Je suis le juge d’une époque, et non de celle-ci et pourtant, ce nouveau départ ne m’effraie pas.
Je donnerais tout, j’offrirais ce que j’ai, ce que je suis pour te revoir, ma douce Satine. Car la mort elle-même a besoin d’être aimée. Avant que la dague ne tranche ta gorge, je t’ai tendu la main. Pourquoi l’as-tu refusée ? N’avais-tu nul espoir en moi, en nous ? Cet enfant qui grandissait en toi ne suffisait-il donc pas à éclairer ta route ?
Toutes ses questions me firent perdre la raison. C’est alors qu’elle arriva. Sorcière maudite, dont le faciès abject me sembla le masque de l’avenir. J’acceptais son offre. Par amour, par désespoir pathétique. A la fois ici et désormais là-bas. Alors dis-moi… Où es-tu ? Devrais-je brûler chaque homme, chaque femme pour que tu demeures la seule debout parmi un océan de corps calcinés ? S’il le faut, j’y consens. Dans sa grande mansuétude, le seigneur Hadès offrit mon âme à son plus fidèle allié, m’intimant de payer ma dette par le sang. Un tel destin ferait trembler bon nombre d’âmes, mais il me réjouit. Je suis la Mort, et j’ai fini par accepter ce don. J’ai vu la noirceur des âmes prétendument saintes, j’ai reçu la morsure des poings des fidèles d’une déesse dévoyée et hypocrite. Tous finiront par se retrouver en un même lieu. Alors, en attendant ce jour où toi et moi couleront des jours heureux en Elysion ou dans mon palais infernal, mon âme transie d’amour se dérobe de ce monde où je juge pour sombrer dans une ère inconnue où seule la part de moi qui dispose encore d’un cœur te cherche.
Le feu qui court dans mes veines depuis ma naissance crépite d’impatience. Il est là, plus que jamais, fidèle compagnon de tous les instants. Servir un autre dieu me trouble, et pourtant je dois courber l’échine devant le souhait de mon seigneur. Hier, un spectre, aujourd’hui, un Berzeker. Et demain ? Ce mot a t-il encore un sens ? Qu’importe. Ce monde brulera. Non car on me l’ordonne. Non car ce but va de pair avec ma nature même. Mais uniquement car je sais ce qu’il deviendra. Ce qu’il aura à offrir dans l’avenir. La souffrance, la douleur, les désillusions. Rien d’autre.
Je ne pense pas être un homme de compassion. J’ai apprécié des hommes et des femmes, me suis lié d’amitié avec certains. Une part de mon cœur gardera toujours le souvenir du petit tzigane que j’étais, entouré de gens de bien. Mais à travers les âges, un même schéma se répète. L’humain nait, vit, souffre, et meurt. Point.
Mon enfance reste une période bénie, protégée de tout mal et tristesse. Voyageant sur les routes, j’appris bien vite à travailler pour séduire le badaud et dérober les pièces de sa bourse. Mon foyer ? Un chariot branlant. Une grand-mère qui me contait de sombres histoires et un père attentionné. Mais j’étais différent. Mêlé à mon sang, un étrange brasier coulait en mon for intérieur. Un don des dieux selon ceux qui m’aimaient, une malédiction pour ma mère. D’aussi loin que je me souvienne, elle n’eut que mépris et frayeur à mon égard. C’était une femme faible et stupide, rien de plus. Je chéris cette époque de jeux d’enfants, de naïveté touchante et d’épreuves que nous prenions avec le sourire et que nous réglions par le chant et la danse. Au début de mon adolescence, le destin me rattrapa sur un bucher, au sud de l'Italie. On me traita de sorcier, d’enfant maudit et sous les yeux de la femme qui m’avait mise au monde, je fus condamné à mort, la libérant d’un poids. Mais le feu se contenta de nourrir le mien et à la nuit tombée, je pris la route pour une existence d’errance, qui symboliquement ne s’arrêtera jamais. Lorsque dix ans plus tard, je revins dans ce village, ce fut pour soumettre les habitants au sort qu’ils m’avaient infligés. Je tuais ma mère, son amant, les enfants et les vieillards. J’éliminais chaque âme, innocente ou non, dans une furie vengeresse. Ce fut là que mon regard croisa pour la première fois le sien. J’avais calciné ses vignes et elle me le fit payer en m’embarquant sur son navire. Mary Red, ou Satine, c’est du pareil au même. J’étais timide et gauche, et elle si faussement sure d’elle.
Quelques semaines plus tard, le seigneur Hadès se révéla à moi pour m’offrir d’embrasser ma destinée. Je devins alors, moi l’apatride, l’un des trois juges des enfers. Un rôle que je pris à cœur.
Lorsqu’une guerre sainte fut déclarée, je combattis avec ardeur. Pour mon roi, pour mettre à bas l’emprise d’Athéna sur les hommes. Du haut de sa statue, je tins le corps de cette folle déesse entre mes mains. Ce fut Satine qui m’empêcha de lui ôter la vie. Pourquoi ? Uniquement car il s’agissait d’une enfant. Je ne regrette pas cet épisode, car les conséquences furent lourdes pour les Saints. Je gagnais dès lors mes galons de combattant aguerri. Mais le vent de la guerre souffla bien vite de nouveau et une alliance des chevaliers, des marinas et des ases nous ravit notre butin.
De retour aux enfers, le seigneur Hadès fit de moi son héraut. Et ce fut d’une main de fer que je menais les miens. Mais je ne pouvais l’oublier, elle qui par le fait d’une obscure magie m’avait effacé de sa vie. Satine portait notre enfant, et plus encore elle demeurait ma lumière dans cet océan de noirceur et de sang. Je revins vers elle, prêt à lui offrir l’immortalité, mais elle choisit le néant.
La mort lui refusa le repos. Voilà pourquoi je suis ici. Pour la retrouver. Pour l’aimer. Pour détruire ce monde dans lequel elle fut si malheureuse, si maltraitée.
La mort, voilà l’aboutissement de tout. Qu’importe les vécus, les histoires, les torts et les raisons. Nous avançons toutes et tous vers une même destination. Dans le trépas, l’homme redevient l’égal de son frère.
Alors au final, si tel est l’inéluctable chemin emprunté par ceux qui marchent sur la route de la mortalité, autant leur offrir le repos. C’est la leçon que m’a inculqué le seigneur Hadès. Et l’objectif des conflits d’Arès. Mon surplis a laissé place à une armure gravée de flammes. Mais mon âme garde ses cicatrices. Suis-je ce monstre dont tant de gens ont craint les faits et gestes ? Ou reste-t-il de moi une part de l’enfant de jadis ? De l’adolescent aventureux et téméraire ? Cette part de ma conscience restera mon secret. Car sans la force, rien n’est possible. J’ai appris cette leçon dans les flammes de la trahison. Seigneur Hadès, Seigneur Arès, dites-moi… Ne suis-je qu’un pauvre fou qui court après le reflet d’un amour à jamais perdu ? Trouverais-je un jour le repos, à mon tour ? Satine est-elle seulement en cette ère si ancienne ? Ou n’est-ce qu’un ignoble mirage ? La force seule m’apportera les réponses à mes tourments. Nimbé d’un linceul ardent, je tends la main et la mort s’en échappe. Voilà ce que je suis, maintenant ou ailleurs.
Je m’avance, guidant l’armée de la guerre et de la désolation, avant d’être le mentor de celle des morts. Sur ma route, je repousse les sots, les lâches, les faibles et les impurs. Les esprits trompés par les promesses creuses d’Athéna, autant que les serviteurs d’un dieu avide de faire de cette terre une mer sans fin. Le feu purifiera les crimes commis par les hommes. Nul autre destin ne les attend.
Brûle, monde ingrat. Tu ne mérites pas la peine de ce qui foule ta chair de pierre. Avant de devenir la Mort du futur, je serais le faucheur du passé. Que mes flammes calcinent les faibles qui refusent la vérité de cette terre, les règles édictées par les dieux lucides. Que mon brasier réduise les illusions à néant ! Que mon feu ravage les âmes et les corps pour leur offrir le repos, la paix ! Et puisses-tu, mon amour, te trouver au bout de ma route. Pour accepter cette fois encore de danser avec la Mort.

Age : 31 ans.
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[b]Saint Seiya[/b] → [i]Nom (complet) du personnage incarné[/i] est [b]Rhadamanthe[/b].

Quelle est votre expérience des forums RP : J'ai passé 5 années sur Saint Seya Anthologie en tant que chevalier d'or du bélier, puis Grand Pope, avec en comptes secondaires Lucifer et le guerrier divin de Zeta. Aujourd'hui, je joue uniquement le juge de la Wyvern sur Saint Seiya past depuis presque deux ans.
Comment avez-vous connu le forum : Par Nimuë qui est ma partenaire de rp favorite Là où elle va, je vais pour de nouvelles aventures !

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