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 Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau

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NahelNahelArmure :
Libra Gold Cloth

Statistiques
HP:
Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau G-bleu160/160Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau V-bleu  (160/160)
CP:
Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau G-rouge240/240Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau V-rouge  (240/240)
CC:
Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau G-jaune275/275Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau V-jaune  (275/275)
Message Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau   Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau EmptySam 5 Déc - 8:50
Aymeric
Qui est-il ?
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    Nom : Aymeric
    Date de naissance : En 516
    Âge : 34 ans à quelques mois près
    Sexe : Masculin aux dernières nouvelles
    Armure demandée : Armure d’Or du Taureau


Comment est-il ?

    Aymeric est ce que l’on appelle une force de la nature, un véritable colosse. Son physique attire l’attention, tout autant que son comportement exubérant. Il est de très grande taille, atteignant les deux mètres douze. On peut le considérer comme le plus grand ou l’un des plus grands protecteur au service d’Athéna. Sa silhouette est imposante, et dévoile une musculature imposante et saillante lui permettant de dégager une aura de puissance et de résistance impressionnante. Son corps est parcouru de nombreuses cicatrices, marque visible de son entêtement et de sa témérité au combat. Aymeric est fier de son apparence sculptée par des années d’entraînements réguliers, et n’hésite pas à en faire un étalage parfois excessif. Son visage possède des traits carrés et puissants, en parfait accord avec son apparence rude et bourrue, et pourtant Aymeric apparait comme quelqu’un de doux et de jovial… comme un gros ours. En combat son visage se ferme, et ses yeux montrent une détermination sans faille. Ses pupilles de couleur marron sont très expressives, un peu trop pour certains, et elles donnent parfois l’impression que l’homme regarde au loin comme si il ignorait ce qui se trouvait devant lui. Ou qu’il était en quête d’un objectif plus profond et plus éloigné. Encadrant complètement son visage, on trouve une chevelure et une barbe de couleur rousse, flamboyante et impressionnante. D’une certaine manière cela lui confère une apparence de lion. Aymeric n’y prête que peu d’attention, et elle est laissée totalement et complètement libre, toujours un peu négligée. Ses vêtements se constituent généralement d’une tenue romaine classique, de couleur pourpre. Il apprécie particulièrement la liberté offerte par cette tenue. Une cape de la même couleur complète généralement sa tenue, et lui permet d’affronter les températures les plus froides compensant ainsi le côté aérien de ses vêtements quotidiens.

    -----------------------------------

    Aymeric est un homme exubérant et extravagant, tant dans son attitude que son apparence. Son rire est généralement entendu sur de très longues distances, raisonnant dans le Sanctuaire comme un cri de gaieté profonde. Sa voix porte tout aussi loin lorsqu’il s’agit de se plaindre ou d’exprimer son mécontentement. Quel que soit son interlocuteur, le Taureau fera toujours preuve d’une franchise déroutante et d’une honnêteté désarmante… autant à son sujet que sur le fond de ses pensées. A l’image de son signe, c’est un homme extrêmement têtu avec un caractère affirmé et bien trempé. Difficile de lui faire entendre raison ou de le faire changer d’avis lorsqu’il a pris une décision. Le chevalier fonce sans réfléchir dans la bataille ou au-devant de tous les dangers, comptant sur sa force brute et impressionnante plutôt que son intelligence ou une quelconque stratégie. Ce n’est pas un combattant qui s’adapte à la situation, mais plutôt un adversaire qui adapte la situation. Il est capable de détruire tout un village, ou toute une zone, pour trouver un adversaire et obtenir un affrontement en face à face. Le Taureau déteste l’hypocrisie et les sous-entendus. La droiture est un code de conduite à part entière dans son esprit, et il ne dérogera à cette règle sous aucun prétexte. Son sens du devoir et de la justice est très important, tout autant que la loyauté et l’honneur. Une fois qu’il a donné sa parole, il n’en dérogera jamais. Impulsif et impatient on envoie généralement le gardien du second temple comme avant-garde pour distribuer les premiers coups avec force et puissance.

    La joie de vivre est un trait de caractère très présent chez lui. Aymeric est ce qu’on appelle un bon vivant, appréciant de faire la fête à la moindre occasion. Il possède une résistance importante à l’alcool, et une gourde ou une amphore remplit de ce type de boisson ne quitte jamais sa main. C’est un homme généreux et démonstratif dévoilant totalement ses sentiments et ses émotions. Sa gentillesse et sa générosité sont autant connues que sa force de caractère dans le Sanctuaire. D’une oreille toujours attentive, bien que de piètre conseil, le chevalier est toujours prêt à aider ses camarades ou à leur remonter le moral parfois même contre leur gré ou leur volonté. Attendez-vous à recevoir une grande tape dans le dos dans ce genre de situation. Pour lui, la vie est un plaisir et un cadeau que l’on doit choyer et dont on doit profiter pleinement. Vivre sa vie à fond est un leitmotiv qu’il applique à la lettre. A côté de cela, Aymeric dévoile un tout autre visage lorsqu’il s’agit de former un autre Saint. Il dévoile une patience extraordinaire et une pédagogie étonnante compte-tenu de son attitude bourrue au quotidien.


Son Histoire

    Aymeric ne connait pas ses origines, ni sa date de naissance exacte. Il sait simplement qu’il est probablement né au cours de l’année 516. Son père adoptif, un forgeron grec, le trouva encore bébé dans une ruelle de Thessalonique. L’homme emmena le jeune enfant chez lui, et avec sa femme, ils prirent la décision de le considérer comme leur propre enfant. Sa chevelure rousse entraîna de nombreuses discussions parmi les voisins. Ils ne nommèrent Aymeric, comme le grand-père de la femme. C’était un enfant très calme bien qu’aventureux. Ses parents vantaient son calme et sa discrétion, tout autant que ses facéties et son inconscience face au danger. Avec l’âge, ce dernier point ne s’arrangea guère. Le jeune garçon ne résistait pas au défi, et se mettait régulièrement dans des situations complexes et périlleuses ; sa mère lui disait souvent qu’il devait avoir une bonne étoile veillant sur lui ou qu’il était béni des Dieux à cause de sa chance insolente. Son apparence chétive et la couleur de ses cheveux lui attiraient régulièrement des remarques et des moqueries, auxquelles il répondait avec les poings la plupart du temps. Des bleus recouvraient souvent une grande partie de son corps, et il veillait à ce que ses adversaires ne soient pas en reste dans ce domaine. A l’aide de ses mains et de cet aplomb, Aymeric finit par se faire respecter par les autres enfants qu’il côtoyait au quotidien pour finir par en devenir le chef d’une certaine manière. Son enfance fut heureuse et il ne manqua de rien. Son père était connu pour son travail de grande qualité, et les nombreux navires utilisant le port lui offrait une source inépuisable de client. D’ailleurs le forgeron exprima rapidement son envie de voir son fils suivre son chemin, et reprendre les rênes de la forge. Aymeric se contentait souvent d’un hochement de tête et d’un accord distrait, pour éviter les longs discours de son père adoptif. Ses parents ne lui cachèrent jamais ses origines, et lui racontèrent toute l’histoire dès qu’il eut l’âge de se poser des questions à ce sujet. L’intéressé en fut surpris et se posa de nombreuses question sur ses origines, mais sa relation avec sa famille d’adoption était très forte et il leur était reconnaissant de l’avoir recueilli et élevé comme leur propre enfant.

    A l’âge de sept ans, un évènement changea radicalement la vie et la vision du monde du jeune garçon. Avec le temps, sa force ne faisait que grandir malgré sa petite corpulence ; Aymeric appréciait cet état des choses, et ne se demandait finalement que rarement d’où venait cette force. Pour lui c’était la simple conséquence des nombreuses bagarres auxquelles il avait participé depuis des années. Son père voyait dans celle-ci l’attribut d’un futur grand forgeron, et sa mère aurait préféré le voir rester ce petit bonhomme ayant tant besoin d’elle. Son indépendance était déjà très prononcée, et il parcourait la ville à sa guise dès que l’occasion se présentait… tout en gardant à l’esprit qu’il souhaitait voir ses parents fier de lui. Un jour, un incident se produisit et son meilleur ami se retrouva coincé sous une pierre. Aucun adulte n’était à proximité, et ne pouvait les aider. Les autres enfants s’enfuirent. Certains par crainte des conséquences et d’autres pour aller chercher de l’aide. Aymeric resta aux côtés de son ami, et tenta à de nombreuses reprises de déplacer ce rocher. A quoi pouvait bien lui servir sa force si ce n’était pour un moment comme celui-ci. En désespoir de cause, il commença à frapper violemment le rocher. Ce geste lui écorcha les mains, il sentit même une forte douleur dans sa main et son poignée. Dans un dernier effort, laissant échapper un cri de rage, Aymeric frappa le rocher avec une force et une énergie qu’il n’avait encore jamais expérimenté. La pierre explosa en plusieurs morceaux, libérant le pauvre prisonnier évanoui depuis quelques secondes. Fatigué, éprouvé et blessé, le jeune garçon s’effondra à son tour. Son père compta parmi les hommes venus apporter leur aide, et il ramena son fils chez eux. A son réveil, on lui posa des questions. Et pour une raison qu’il ne sait expliquer encore aujourd’hui, Aymeric cacha la vérité se contentant d’évoquer ses tentatives et son évanouissement, occultant l’étrange phénomène s’étant produit entre les deux. Le jeune garçon venait à peine de reprendre ses esprits quand on frappa à la porte. Un homme se présenta sous le nom de Marcus. Cet étranger souhaita parler à Aymeric, après avoir indiqué son implication dans la destruction du rocher.

    Ce Marcus tint un discours des plus farfelus aux yeux d’Aymeric, parlant de choses incroyables et présentant les légendes et les mythes comme des vérités. Il n’avait aucune preuve à fournir, en dehors du geste exécuté par le jeune garçon quelques heures plus tôt. Ce fut la première fois qu’il entendit le terme cosmos sans forcément avoir plus d’explication, et qu’il prit connaissance d’Athéna et de ses chevaliers. Ses yeux d’enfant pétillèrent devant tant de révélations, et son intérêt fut éveillé avec enthousiasme et impatience. Aymeric ne sut jamais ce que Marcus dit à ses parents ce jour-là, mais ils le laissèrent partir avec cet homme pour accomplir son destin. Ils prirent la direction d’Athènes dans un premier temps, et sur le trajet, Marcus donna de plus amples informations à son nouvel apprenti comme il l’appelait. L’homme se présenta comme un Saint au service de la Déesse Athéna, et comme le porteur de l’armure d’Or du Taureau. Il avait été envoyé en mission de surveillance… ou d’ambassade… ou il était simplement en promenade. Son discours ne fut pas très clair sur ce point, et Aymeric sentit qu’on lui cachait quelque chose. Finalement c’était la capacité développée par le jeune garçon qui avait attiré le Saint jusqu’à lui. Son objectif était à présent de le former pour qu’il devienne un chevalier à son tour, et qu’il protège l’humanité à ses côtés et à ceux d’Athéna. Tout ce que retint le jeune garçon à ce moment-là c’est qu’il apprendrait à développer une force phénoménale et qu’il deviendrait un héros protecteur. Des raisons suffisantes pour suivre cet homme et démarrer ce fameux entraînement dont il parlait. Le trajet fut placé sur le signe des explications et des histoires. Aymeric en apprit beaucoup sur le cosmos, l’ordre des chevaliers, le Sanctuaire, les missions des Saints, leurs ennemis ; son jeune esprit ne retint pas toutes les informations mais tenta d’en conserver les plus importantes. Ils dépassèrent Athènes et prirent la direction d’une île. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait du Sanctuaire, Aymeric sentit l’aura douce et apaisante émise par ce lieu sacré et protégé. Il était excité par toutes ces découvertes et ses histoires, même si ses parents commençaient à lui manquer à présent.

    La découverte du Sanctuaire fut un moment magique pour l’intéressé. Son regard oscillait de droite à gauche pour observer, épier et examiner tout ce qui s’offrait à son champ de vision, il posa de nombreuses questions avec enthousiasme. Marcus y répondait avec chaleur et amusement. Aymeric avait compris au cours du voyage que c’était un homme bon et gentil, mais qui possédait une facette plus dure et extrêmement stricte. Il aimait la précision et la concision. Maître et apprenti rencontrèrent d’autres personnes en arpentant le Sanctuaire, autant d’autres chevaliers que d’autres apprentis. Aymeric était petit pour son âge, et sa couleur de cheveux ayant de plus en plus de reflets rouges continuait d’attirer l’attention sans aucune moquerie cependant. On s’intéressait simplement au nouvel arrivant, et c’est à cet instant qu’il comprit l’importance que revêtaient les chevaliers d’or au sein de l’ordre. Il entendit à cette occasion en écoutant une conversation entre deux apprentis, que son maître ne formait pas un nouveau chevalier mais un successeur. Evidement le jeune garçon posa la question à Marcus, qui la balaya d’un geste de la main et d’un large sourire avant de poser sa main sur la tête du roux. Il comprit qu’il n’obtiendrait guère de réponse pour le moment. Après une période de repos, et une fois la visite des lieux terminés, Marcus entama la formation d’Aymeric d’une main de fer. La première étape était évidemment de reproduire son exploit du rocher sur commande, et elle ne fut guère une partie de plaisir pour l’élève et le formateur. Ils s’invectivèrent verbalement régulièrement, jusqu’à ce que la frustration de l’apprenti ait raison de celle du chevalier d’or. Cela prit beaucoup de temps, et Marcus exprima même quelques doutes sur les capacités de son élève à plusieurs reprises. Et pourtant, lorsqu’il parvint enfin à faire appel au cosmos, sa formation s’accéléra immédiatement rattrapant le retard précédent et dépassant même les prévisions du chevalier d’or. Quelque chose avait été débloquée dans l’esprit et le corps d’Aymeric, lui permettant d’exprimer librement son potentiel. Ceux qui s’étaient moqués de lui commençaient à le craindre, dans la mesure où l’entraînement se déroulait dans le Sanctuaire et non dans le temple du maître.

    L’entraînement continua les années suivantes. Marcus apprit tout ce qu’il savait à Aymeric, qui assimilait les choses bien plus rapidement. L’apprenti apprit même à lire et écrire au cours de cette période. Le chevalier d’or souhaitait former son élève tant sur le plan physique qu’intellectuel. Avec le temps, des différences apparurent entre eux. Le Taureau était patient, réfléchi et généreux. Le futur Taureau avait pris le comportement de son maître dans un contexte quotidien, mais se montrait plus impatient, implacable et instinctif dans le combat. Sa force brute s’exprimait pleinement au travers de son cosmos. Alors âgé de 12 ans, Aymeric apparaissait toujours comme quelqu’un de chétif et de fragile. Une image qui disparaissait bien vite lorsqu’on lui faisait face dans un combat. Il avait appris quelques techniques, et maîtrisait efficacement son cosmos ; son maître l’avait encouragé à trouver sa propre voie, sans forcément suivre la sienne. L’intéressé s’entraînait donc à développer ses capacités dans le sens qu’il jugeait nécessaire. Le maître et l’élève se comportaient différemment à présent, et agissaient parfois comme deux frères. Ils échangeaient souvent sur leurs missions, et d’autres sujets philosophiques. Marcus n’avait plus quitté le Sanctuaire depuis leur arrivé, tandis qu’Aymeric avait déjà été chargé de porter des messages du Sanctuaire à l’attention de chevaliers en patrouille ou gardant des lieux éloignés. Cela lui avait donné l’occasion de revoir sa famille à quelques occasions. Ses explications se centrèrent sur sa formation comme combattant, et sur son quotidien agréable. Il s’imaginait difficilement dire la vérité à ses parents. Après l’un de ses voyages, son maître l’emmena dans un endroit reculé pour y méditer de longues heures. Le chevalier d’or pensait son élève capable d’atteindre le septième sens, cette puissance accessible au plus haut rang des Saints. Il tenta de l’enseigner de la manière dont il l’avait découvert, ne tenant finalement pas compte du côté plus pratique de son élève. Aymeric s’endormit à plusieurs reprises. Le chevalier d’or se montra d’abord patient, puis finit par être excédé. Une semaine après leur départ, ils étaient de retour dans le Sanctuaire sans avoir avancé sur la question.

    Quelques jours plus tard, Marcus revint auprès d’Aymeric qui pratiquait avec d’autres apprentis comme d’habitude. Une conversation avec un autre chevalier semblait lui avoir donné une idée. Il apparut avec son armure d’or, attirant l’attention des autres aspirants chevaliers, et demanda à son élève de le suivre. Ils se retrouvèrent rapidement dans un endroit isolé. L’enjeu était simple : découvrir le septième sens ou mourir. L’adolescent ne crut pas son maître et ne le prit pas au sérieux au début. Ce n’était pas la première fois qu’ils s’affrontaient, et pourtant l’atmosphère était lourde. Quelque chose avait changé. Son maître affichait une expression impassible et sévère, et surtout il portait son armure… ce qu’il n’avait encore jamais fait lors de ses sessions précédentes. Les premiers échanges furent rapides et puissants. Aymeric comprit alors que Marcus ne plaisantait pas, et qu’il ne retenait pas ses coups. Evidemment la première tentative se solda par un mois de convalescence pour le pauvre apprenti, avec plusieurs os cassés. Son maître ne lui rendit pas visite durant cette période. Une fois remis sur pied, il n’eut pas le temps de reprendre des forces qu’un nouvel affrontement pris place. Cette fois Aymeric résista un peu plus, et sentit une énergie s’animer en lui. Mais elle disparaissait dès qu’il tentait de l’atteindre et de l’utiliser. Il fallut trois sessions supplémentaires pour que le but soit atteint. Aymeric était meurtri et épuisé, il tenait à peine debout lors de ce dernier combat. Ses gestes semblaient plus lents, et son maître de plus en plus rapide. Il était perdu, apeuré et en colère à la fois. Il bouillonnait et souhaitait réellement rendre à son maître toutes ses blessures et toute sa douleur. Finalement, après un énième coup, Aymeric eut l’impression de sombrer dans l’inconscience pendant quelques secondes. Alors il la sentit cette énergie. Ce cosmos si puissant dormant en lui. Le septième sens. Cette fois l’apprenti réussit à l’atteindre et à l’utiliser. Dans un dernier effort, l’adolescent lança une attaque puissante et dévastatrice ; elle marqua la terre autour de son maître, et fit reculer le guerrier de quelques mètres. Un sourire satisfait s’afficha sur le visage du chevalier d’or, et ce fut la dernière chose que vit l’élève avant de s’effondrer inconscient.

    Aymeric se réveilla une semaine plus tard, toujours meurtri et épuisé. Et pourtant il ne s’était jamais senti aussi fort et aussi puissant. Marcus était à ses côtés, et arborait son expression chaleureuse et accueillante habituelle contrairement à son attitude des derniers mois. Le chevalier d’or prit la parole, et fournit enfin les explications tant attendue. Un camarade lui avait fait remarquer que son apprenti était beaucoup plus dans l’action et la réaction que lui, et qu’il devait peut-être envisagé une méthode plus radicale pour l’éveil au septième sens. Evidemment la pauvre victime de cet entraînement réagit avec virulence. Une colère que son maître accepta sans se défendre ni même tenter de justifier sa décision. Finalement les choses se calmèrent, et Marcus s’épancha longuement sur le septième sens, le rôle des chevaliers et bien d’autres sujets qu’il n’avait fait qu’effleurer jusqu’à maintenant comparativement à leurs précédentes conversations. Aymeric écouta ce discours honnête et sincère, et il se sentit comme inspiré ou plutôt gagné par la ferveur de son maître. Et puis les félicitations de celui-ci lui rendirent sa bonne humeur et son enthousiasme très rapidement. Marcus laissa son élève récupéré et reprendre des forces, avant de continuer sa formation. Il lui transmit alors ses techniques et lui enseigna comment maîtriser et faire appel au cosmos ultime. Pendant trois ans, le maître et l’élève s’entraînèrent et se combattirent très souvent pour mettre en pratique les leçons de Marcus. Durant cette période, leur relation changea radicalement et le rapport de force s’équilibra petit à petit. Aymeric subit une poussée de croissance durant cette période. Lui qu’on voyait comme un adolescent petit et chétif grandit très rapidement en quelques mois. A 15 ans, il dépassait d’une tête son maître et de deux têtes voir trois pour certains les autres apprentis. Son corps s’était développé, et une musculature saillante faisait oublier le petit enfant chétif qu’il avait été. Sa maîtrise du cosmos était parfaite, même si il lui restait encore de nombreuses choses et certaines subtilités à apprendre. Ses techniques étaient aussi redoutables que celle de son professeur. Celui-ci avait aussi beaucoup changé, comme rattrapé par les ans après avoir été épargné pendant de nombreuses années.

    Au début de l’année 531, Marcus invita Aymeric dans son temple. Un lieu qu’il connaissait bien sans s’y sentir totalement à l’aise pour autant. Le chevalier d’or paraissait tellement vieux et fatigué. Le maître prit alors la parole et donna toutes les explications attendues par son apprenti. Il lui raconta que le Grand Pope à l’époque de leur rencontre avait annoncé à Marcus qu’il ne vivrait guère plus de dix ans, un mal rongé son corps de l’intérieur et aucune médecine ne pourrait l’en guérir. Avec cette révélation vint aussi une autre information – il aurait le temps de former son successeur avant de s’éteindre. De ce que comprit l’adolescent de 15 ans fut que le Grand Pope avait lu cet avenir dans les étoiles. Il apprit aussi que tout au long de ses années son maître avait fait bonne figure devant lui et les autres, et avait réussi à cacher les stigmates de sa maladie. Marcus laissa à son interlocuteur le temps d’assimiler toutes ses paroles, avant de continuer. Silencieux et attentif, Aymeric écouta son maître avec tristesse et appréhension. Finalement le chevalier d’or annonça à son élève que l’armure d’or du Taureau le jugeait digne d’être son porteur, et qu’il allait renoncer à ce titre pour s’éteindre dans la paix. Ce fut un choc pour Aymeric, qui tenta plusieurs fois de prendre la parole sans réussir à prononcer le moindre son. Ses yeux s’humidifiaient à chaque seconde qui passait, et des larmes commencèrent à couler silencieusement sur ses joues. Ils restèrent longtemps l’un en face de l’autre à s’observer sans se parler. Aymeric fut le premier à craquer, et à s’exprimer librement sur ses craintes, ses doutes, sa tristesse… Une nouvelle fois son maître le rassura et l’encouragea, il possédait ce don de rendre toutes les difficultés abordables et faciles. Une fois tous les sujets abordés et après que les deux interlocuteurs aient vidé leurs cœurs, ils se rendirent dans le palais du Grand Pope pour que l’apprenti reçoive l’armure de son professeur de manière officielle. Ce fut un moment très solennel, et la première rencontre du futur chevalier avec le Grand Pope. Aymeric lut la fierté dans le regard de Marcus qui assista à cette rencontre, puis ils redescendirent ensemble. L’ancien chevalier allait habiter une petite maison du Sanctuaire.

    Aymeric eut du mal à s’adapter à sa nouvelle condition, et surtout il ne se jugeait pas digne de l’armure. Pourtant celle-ci le rassura de sa présence et de sa puissance, et elle lui révéla même certaines choses. Non de manière audible et tangible mais comme des sentiments imprimés en elle, des sensations. Le nouveau chevalier comprit alors toute l’étendue de la douleur de Marcus, et la force de caractère dont il avait fait preuve au cours de ses années. Les entraînements pour la maîtrise du septième sens et des techniques du Taureau avaient été extrêmement éprouvants pour lui, même si il n’en avait rien montré. Le jeune homme eut le temps de rendre visite à son maître quelque fois, pour le voir décliner extrêmement rapidement de jour en jour. Puis vint la guerre au cours de cette même année contre les forces venues du Nord. Depuis des années, Athéna et le Sanctuaire soutenaient dans l’ombre l’empereur Justinien de l’Empire Romain d’Orient. Celui-ci était attaqué sur le territoire des Balkans, son lieu d’origine de façon régulière. Cette fois des Ases s’étaient joints aux humains pour attaquer, et le Sanctuaire envoya alors des Saints pour contrer la menace. Aymeric fut envoyé. Un baptême du feu en tant que combattant et chevalier d’or. Contrairement à ce qu’il pensa au moment du départ, le jeune homme de quinze ans se trouva parfaitement à sa place sur le champ de bataille. Il attira l’attention avec son armure dorée, et son physique impressionnant pour son âge. Ses attaques étaient dévastatrices et puissantes, et il fut rapidement autant craint par les siens que par l’ennemi. Evidemment les combats s’équilibrèrent rapidement lorsque les plus puissants Ases se mêlèrent au combat. Aymeric en rencontra un, et ce fut un combat terrible et rude. Bien plus rude que tous les entraînements avec son maître. Le jeune combattant combattit avec force et détermination, et sortit vainqueur de cet affrontement avec des blessures sérieuses sans être grave. Malgré tout, il resta et continua à se battre pour protéger ses camarades et ce royaume sous la protection de la déesse. Il combattait pour son maître incapable de le faire, et pour honorer sa mémoire et son vœu.

    Les Saints revinrent victorieux après avoir imposé des conditions de reddition impitoyables aux Ases des Royaumes du Nord. Aymeric fut alors reconnu comme un véritable chevalier d’or, et toutes les suspicions concernant son âge et son inexpérience avaient été balayées sur le champ de bataille. Cela ne s’était pas fait sans mal, et il allait avoir droit à des soins et une longue période de repos. Pendant sa convalescence, son maître lui rendit visite et le félicita pour ses actes sur le champ de bataille. Il l’appela même mon frère car il le jugeait en droit de recevoir ce titre. Ces paroles restèrent graver dans la mémoire du jeune chevalier, et aujourd’hui encore elles sont la base de son caractère et de sa force. Marcus lui fit promettre de profiter de la vie, et de la vivre pleinement sans se soucier du regard des autres… ce qu’il avait lui-même fait. En tant que maître il formula une dernière requête. Aymeric la refusa immédiatement, dévastant une partie de la pièce sur le moment. Mais une fois sorti de l’hôpital, il se ravisa. Le chevalier d’or du Taureau se rendit au chevet de son prédécesseur, et l’aida à mourir cette nuit-là. Il resta à ses côtés jusqu’à la fin, et une fois son maître disparut, il exécuta sa volonté en laissant un rire puissant mais vide et sans âme raisonner dans la maison et les alentours. Pendant quelques jours, Aymeric resta prostré dans le temple du Taureau. Puis un jour comme cela avait commencé, sa période de deuil se termina. Il apparut alors souriant, de bonne humeur et plein d’entrain pour assurer son rôle de chevalier d’or du Taureau. Le Saint reprit l’entraînement très rapidement, continuant d’affiner et de peaufiner ses compétences et sa maîtrise du cosmos. Au fil des temps, son physique continua de se développer pour donner cinq plus tard un homme imposant et impressionnant. Son travail acharné lui avait permis de développer une musculature de colosse. Et pourtant ce qu’on retentait de lui c’était cette attitude débonnaire et ces rires francs et puissants raisonnant régulièrement dans le Sanctuaire. A 20 ans, c’était un guerrier redoutable et apprécié. Une force de la nature pour certains.

    Quelques années plus tard, on lui confia même quelques apprentis afin de leur enseigner les bases du cosmos. Ce n’était pas des successeurs, et pour la plupart, on les destinait à des armures de Bronze. Mais Aymeric prit cette tâche très au sérieux, et se révéla être un professeur compétent. Il avait ce don, comme son maître, de comprendre le cœur des gens et de se lier avec eux de manière étrangement aisée. Le chevalier d’or ne dénigra jamais au cours de ces années son propre entraînement, et les quelques cicatrices présentes sur son corps peuvent témoigner autant de ses combats contre les Ases que de son opiniâtreté à progresser et s’améliorer. Les années passèrent très rapidement. En 542, il reçut l’autorisation de se rendre au chevet de sa mère. Son père était mort de maladie un an plus tôt, et Aymeric ne l’avait appris que trop tard. Depuis sa mère se laissait dépérir. Le chevalier d’or arriva juste à temps pour accompagner ses derniers instants, et cela raviva les douloureux souvenirs de la disparition de son maître. Pour soulager les derniers instants de sa mère d’adoption, Aymeric lui raconta la vérité sur ses activités et sa véritable mission. Le voyage du retour fut éprouvant, et pour la première fois depuis la mort de son maître dix années plus tôt, le colosse se laissa aller à la tristesse le temps du trajet. Il évacua sa tristesse, ses regrets et d’autres sentiments. A son retour, le chevalier d’or redevint l’homme que tout le monde connaissait et appréciait. Les trois années suivantes filèrent très rapidement. En 545, ce fut au tour d’Arès de lancer une attaque massive à l’aide des Vandales sur l’empire romain d’orient et les saints. De nombreux chevaliers furent envoyés pour contrer cette menace, et Aymeric fut chargé de la défense du Sanctuaire en tant que vétéran et chevalier d’or. Il n’était pas seul, et ne commandait réellement personne mais on comptait sur lui en cas de problème. Pendant 7 jours et 7 nuits aucune information ne filtra. Aymeric oscillait entre son temple, et ses rondes autour du Sanctuaire. Cette attaque pouvait autant être un piège qu’un simple affrontement de force. Quand les nouvelles parvinrent au Sanctuaire, c’était pour annoncer la victoire sur Arès et ses troupes mais aussi l’attaque de l’Atlantide.

    Après ces terribles affrontements, Athéna et ses Saints en compagnie de l’empire romain d’orient et Justinien avaient obtenu des victoires écrasantes les plaçant en position de force face à leurs ennemis. Le Sanctuaire bénéficiait d’une période de paix vis-à-vis des autres camps, puisque chacun de ceux-ci avait envoyé un tribut comme prisonnier auprès des Saints. C’était étrange de savoir des ennemis entre les murs du Sanctuaire, mais cela représentait une sécurité certaine pour le moment. Depuis son arrivée au Sanctuaire, les chevaliers d’or avaient bien changé. Aymeric faisait figure de vétéran puisqu’il avait été nommé chevalier d’or, alors que certains d’entre eux faisaient à peine leur premier pas dans la vie. Le Taureau continua de former d’autres apprentis, et de s’entraîner. Aujourd’hui, cinq ans après cette victoire sur deux ennemis d’Athéna, il ressent un changement approcher. Il se tient prêt pour ce qui risque d’arriver, sachant pertinemment que les vaincus ne resteront pas inactifs très longtemps. Pour le moment, le Taureau assure la fonction de général auprès des Silver de Constantinople. Le Grand Pope l’a envoyé depuis près d’une année pour renforcer les défenses de la ville, et s’assurer que rien ne menace l’Empire. Aujourd’hui, il est rappelé au Sanctuaire d’Athéna. Les derniers évènements sont étranges et amènent certaines inquiétudes pour le Grand Pope principalement.


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : N/A
    Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
    Code:
    [b]Fate/Zero[/b] → [i]Iskander the Great[/i] est [b]Aymeric[/b].
    Quelle est votre expérience des forums RP : N/A
    Comment avez-vous connu le forum : N/A

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http://www.saint-seiya-ageofgold.com/t632-nahel-libra-gold-saint
BelisaireBelisaireArmure :
Aucune

Statistiques
HP:
Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau G-bleu200/200Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau V-bleu  (200/200)
CP:
Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau G-rouge210/210Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau V-rouge  (210/210)
CC:
Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau G-jaune245/245Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau V-jaune  (245/245)
Message Re: Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau   Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau EmptySam 5 Déc - 10:00
Hello !

Lire que l'ancien chevalier d'or du Taureau s'appelait Marcus m'a rappelé de bons souvenirs, ca fait même bizarre Razz (En fait, l'ancien chevalier d'or du Taureau sur Past, assez célèbre, s'appelait aussi Marcus quand il ne prenait pas le surnom de l'Aldébaran ^^)

Ceci étant dit, j'espère que ce nouveau personnage qui change en effet des autres (uhu Iskandar) te permettra de taper des ... Tout ce que tu veux x). Je te donne donc ton 5 en Eveil et tes 18 PC pour faire ton Parchemin.

Bienvenue dans le camp le plus beau de la terre !

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Aymeric, Chevalier d'Or du Taureau
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