Jaspar est d'apparence calme et sereine, voire même froide. Il ne sourit que très peu, trop peu pour certains même. Il peut paraitre même enfermé dans son monde, être dans une bulle quelquefois. En fait il se perd dans les méandres de son esprit, de sa réflexion mais il reste éveillé au monde qui l'entoure. Il pense juste que les mots que les autres lui disent ne daignent pas à le faire sortir de ses pensées. Hautain? Oui il l'est devenu depuis qu'il a vêtu sa cuirasse. Le jeune homme à l'écoute des autres qui s'est vu se faire dire durant autant d'années qu'il était béni par Dieu, a décidé d'agir comme tel désormais. Intelligent et pieux, sa foi s'est trouvée transformée depuis les événements du massacre du monastère. Jaspar a compris qui il était, il l'a même accepté et c'est avec toute son envie et sa volonté qu'il veut être la personnification de la faucheuse sur terre. Ecclésiastique, il ne connait que trop bien la Bible et les Évangiles et endosser le rôle d'un des modèles des Cavaliers de l'Apocalypse lui procure une grande jouissance spirituelle. Avec l'acceptation de son rôle de Cardinal et l'endossement de sa cuirasse, il a maintenant en sa possession les informations lui montrant le drôle de jeu des dieux grecs et leur manipulation sur l'Empire Romain par rapport à l'histoire du Dieu Unique et de son fils. Mais au lieu de leur en vouloir, il reconnait le bien-fondé de tout cela et place sa foi envers Arès. L'homme qui autrefois voyait les morts et qui leur venait en aide ou tentait de le faire, les utilise désormais, voire même les créer pour son propre confort. Il se prend pour la Mort dans toutes ses significations.
Blond comme le blé que l'on fauche, telle est la couleur de la chevelure de Jaspar. Ses cheveux sont mi-longs, en épi, de longues mèches viennent cacher son regard marron foncé, certains disaient même que ses yeux étaient noirs, couleur renforcée par les longs cils bruns de ses prunelles. Il mesure un mètre quatre-vingt environ pour un poids ne dépassant pas les soixante-dix kilos. Sa musculature est fine, son corps est sain sans aucun signe particulier, sa peau est assez pâle pour une personne ayant vécu au bord de la Méditerranée, un léger brin de soleil dessus, à peine même. En le voyant ainsi, personne ne se douterait de la puissance qu'il cache en lui et pourtant depuis qu'il porte sa cuirasse, il serait capable de briser des montagnes. Son armure est large, imposante. A première vue on la trouverait même lourde et pourtant le frêle blondinet se meut en la portant avec aisance. Elle représente la Mort, sa personnification, elle semble faite d'os mais pourtant ce n'est que du métal, sacré bien-sur. Son casque est en forme de crane dans lequel on peut voir deux yeux rougeoyants, signe de son cosmos. Il a toujours sa faux en main ou dans son dos, elle porte le nom de Fauche-la-vie.
Une histoire a toujours un début et une fin, le début de cette dernière commence en l'an 530 après Jésus Christ lorsque arrive au monde un enfant que ses parents prénomment Jaspar. Né dans les montagnes que l'on nomme les Dolomites, il était le fils de paysans vivant de l’élevage de moutons et de poules. Rien de bien particulier en cela, Otzi le père était un berger, partant une partie de l'année en transhumance dans la montagne plus haute. Sa mère s'appelait Agrippa, s'occupait de la ferme avec son plus jeune frère Caspian lorsque le père était en montagne avec le troupeau. Rien de bien particulier pour cette famille normale de cette région du monde, anciennement sous l'égide de la Grande Rome. Leur vie était simple, réglée sur celle du bétail, de la montagne et des saisons. Chrétiens comme leurs parents et les parents de leurs parents, la religion était une chose qui occupait plus la femme et son frère que le berger, lui plus proche de la nature mais chrétien tout de monde.
Les mois, les années passèrent. Jaspar grandissait comme tout gamin du coin. A partir de ses trois ans, il commença à aider sa mère à nourrir les poules et à chercher les œufs l'année d'après. Il commença à s'occuper des moutons pour sa cinquième années. Sa destinée était toute tracée, il serait berger comme son père et il commencera à l'accompagner dans la montagne dès que ses jambes seront assez forte pour endurer les longues heures de marche. Mais la vie n'est pas toujours celle qu'on croit qu'on aura, et la mort vient souvent frapper à votre porte lorsque vous vous y attendait le moins. c'est quelques semaines après l'anniversaire de Jaspar que son oncle Caspian commença à être malade, sa mère lui emboita le pas quelques semaines après. L'état de l'oncle s'aggrava et il mourut au milieu du mois d'aout la veille de l'Assomption. Jaspar commença à être malade le lendemain et Agrippa malgré le mal s'accrocha pour tenter de guérir son fils. La faucheuse emporta son âme la première semaine de septembre alors qu'elle veillait sur son fils alité et fiévreux. Le pauvre enfant n'en avait plus pour longtemps lui aussi. Faible, sans force, il ne pouvait ni boire ni manger et la vie le quittait petit à petit. Le moment était venu, allongé dans son lit avec le cadavre de sa mère morte depuis deux jours à coté de lui, il l'a vit rentrer dans la chambre. Une forme noire s'approchait de lui, il sut de suite qui venait de rentrer, l'ange de la mort. La faucheuse était la pour l'emporter avec lui dans le royaume des morts, au paradis. L'enfant sentait le reste de sa vitalité se faire absorber, le noir et le froid l'emmenait avec lui pendant que sa petite main agrippait avec une certaine conviction celle squelettique de l'entité puis...
Plusieurs jours s'étaient passés depuis que Otzi était entré de transhumance et avait découvert sa femme morte et son fils décédé, du moins c'est ce qu'il croyait. Lorsqu'il se mit à pleurer sur le cadavre de son enfant, ce dernier bien que déjà froid émit un léger mouvement puis un deuxième. Le père leva alors le corps de l'enfant et fonça en ville avec ce dernier. C'est aussi que le jeune Jaspar s’éveilla dans le dispensaire de Cortina. l'enfant se croyait mort et pourtant il semblait vivant et il ne put s’empêcher de parler de ce qu'il avait vu et vécu aux religieuses qui sentir un signe du divin. Elles amenèrent alors un prêtre auprès de l'enfant qui vit en lui un miraculé du Seigneur et c'est ainsi que Jaspar et Otzi furent emmener dans la ville sainte d'Aquilée. Plusieurs semaines s'étaient passées et Otzi devait revenir à sa vie de berger. Plusieurs personnes du monde ecclésiastique voyaient en Jaspar un enfant touché par dieu et voulaient le garder auprès d'eux. Le garçon fut alors confié à un monastère se situant à l'extérieur de la ville, celui de Saint Paul. Mais si l'enfant avait parlé de l'ange de la mort, il n'avait pas parlé de ce qui se passait depuis. Il voyait des gens, des personnes qui n'étaient plus en vie, il voyait des morts, des esprits.
Jaspar apprit à lire, à écrire. Il apprit le latin et toutes choses que l'on enseigne dans un monastère, la religion, la vie en communauté... Encore une fois la vie de l'enfant était tracée pour lui, il serait un religieux. L'enfant était doué, intelligent et il se fit parfaitement à la vie au monastère comme si c'était sa véritable voie. Il n'était plus un enfant mais un grand jeune homme maintenant. Certains le voyaient devenir une future figure de l'église, peut être un évêque, voir qui sait un cardinal. D'autres pensaient qu'il deviendrait le plus jeune Père Supérieur du monastère d'ici moins de quinze ans. Bien que vivant dans la communauté religieuse depuis plus de dix ans, personne ne soupçonnait son secret. Cela le rongeait et le jeune homme se demandait même s'il n'était pas fou. Il n'avait jamais confessé son don, de peur que l'église le rejette, voir le voit comme un suppôt du Mal. Mais cela était de plus en plus dur pour lui, on lui avait appris que ce genre de don était une abomination et pourtant on l'aimait pour sa grande foi dans le Seigneur et son fils Jésus christ. Jaspar se perdait lorsqu'il était seul, il se demandait vraiment ce qui s'était passé le jour où il était mort.
Avec les années, son don s'était vu devenir plus fort, plus virulent. Il voyait toujours plus de morts, toujours plus d'esprits, qu'il soit coincé sur terre ou qu'ils venaient à peine de mourir. Si plus jeune, il avait tenté de les aider, il s'était vu les rejeter à une époque. Mais depuis quelques semaines, les âmes des défunts en étaient même venues à s'en prendre à lui. Il ne savait plus quoi faire à force. C'était le jour de son vingtième anniversaire, les autres moines avaient tenu à fêter cela tranquillement lors du repas du soir. Jaspar faisait mine d'apprécier la surprise et d'en être heureux avec le peu d'émotion qu'on lui connaissait sur le visage. Mais alors que les moines étaient enjoués, un esprit continuait à tenter et tourmenter le jeune religieux comme depuis trois journées. Il craquait...
_ Tues-les tous. Prends le couteau à jambon et plantes le dans leur gorge! Abrèges leur souffrance de brebis égarées. Votre croyance est fausse, elle est faussée par les véritables divinités qui s'en servent à leurs profits. Mais tu peux réparer cela, dés ce soir tu peux rejoindre ton véritable Seigneur et Maitre. Il t'attend mon jeune ami, il a besoin de toi. Soit la faucheuse qui répond à ses ordres, soit ce qui tu fais peur depuis si longtemps et pourtant que tu aimes tant. Fais-le! Fais-le! Tues-les! Tues les touusss!
Et c'est ce qu'il fit lors de la prière du soir. Il rentra le dernier alors que le Père Supérieur venait de lancer le premier chant. Il ferma la porte de l'enceinte sacrée, et s'avança avec l'une des faux pour couper le blé. Il avança dans la nef et se jeta sur ses frères en les tailladant avec la faux. Le sang giclait et repeignait le mur et le sol du lieu saint. Les membres étaient tranchés avec violence et pourtant le jeune homme n'y mettait presque aucune force. Les moines se mirent à hurler, certains voulaient fuir pendant que d'autres se faisaient dessus en restant immobile. c'était un massacre, un sacrilège dans le lieu de culte. A chaque victime, la faux se gorgeait de l'esprit vital de ses victimes. A chaque coup, elle changeait et devenait plus puissante et lorsqu'elle tranchait nette la tête du Père Supérieur, elle ne ressemblait plus du tout à une simple faux pour couper le blé, elle était maintenant une arme de guerre, une faucheuse de vie. Il sortit de l'église du monastère ensanglanté de la tête aux pieds, le sang des moines le recouvrait tel une nouvelle naissance dans la mort des autres. Son visage était froid, impassible. Un cheval à la robe grise l'attendait devant le monastère, il portant une étrange cuirasse sur lui, il hennit et un éclair unique zébra l'obscur ciel. A côté du cheval se trouvait maintenant une étrange armure de guerre qui se désassembla pour venir recouvrir Jaspar. Un nouveau Cardinal d'Arès venait de naitre et il apprit tout ce qu'il avait besoin de savoir lorsque la cuirasse l'habilla, l'esprit du Cardinal de la Mort venait d'investir l'esprit de Jaspar, fusionnant avec. Il monta alors sur Bigadin et s'en alla retrouver le reste de sa destinée. Il sera le faucheur de vie d'Arès, il sera la mort que le Dieu de la Guerre allait répandre sur le monde. Le Dédale de Chair allait accueillir son nouveau Cardinal.
Et vous, qui êtes vous ?
Age : pareil Avatar :
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[b]Berserk[/b] → [i]Skull Knight[/i] est [b]Jaspar[/b].
Quelle est votre expérience des forums RP : pareil Comment avez-vous connu le forum : TC
Dernière édition par Jaspar le Lun 4 Avr - 17:17, édité 16 fois
Ola ! C'cool, y a un bon roulement dans les Cardilol, pas le temps de s'inquiéter qu'une Cuirasse soit vacante que ça débarque remplacer ! En tout cas bienvenue collègue. °°
Je prefère le préciser mais j'espère que c'est un casque ou un truc du style que je vois dans ton Avatar. Enfin, je préviens qu'il vaut mieux que ce soit dans cette ligne là
Yeah un nouveau membre dans les rangs d'Arès, ça c'est cool
Quelques petits trucs à redire cependant à ta présentation. Déjà, petite coquille, mais dans la première partie tu as laissé ta date de naissance à 550. Ensuite, je t'avoue que le fait que ton perso suive deux religions n'est pas vraiment possible. Tu cherches à entrer dans les rangs d'Arès et celui-ci n'est pas vraiment pour le partage de foi. Il a l'exclusivité, et c'est tout. De fait je te conseillerais que Jaspar renie sa foi d'une manière ou d'une autre et se tourne alors vers Arès dans un cheminement logique. Car en l'état actuel des choses, ça ne passe vraiment pas, Arès n'acceptera pas d'avoir comme soldat un homme qui partage deux foi envers deux dieux différents.
Voilà, c'est tout ce que j'avais à te demander Bon courage pour tes modifications
Modifier pour la foi. En fait je m'étais un peu mal exprimé, c'était plus qu'il voyait maintenant Arès d'une façon un peu biblique, un dieu était son seul maître, étant son guide...
D'accord, bah tant qu'il ne croit qu'en Arès et rien d'autre (du moins ne partage pas sa foi en deux), ça me convient, tu serais pas le premier à l'exprimer de manière différente ah ah !
En ce cas, je te valide, tu obtiens 18 PC et 5 en éveil. Du reste, tu connais le chemin, et hâte de te voir arriver à la Citadelle mon petit
Bon jeu sur AoG !
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