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 Ainia - Aries no Gold Saint [Terminé]

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Message Ainia - Aries no Gold Saint [Terminé]   Ainia - Aries no Gold Saint [Terminé] EmptyVen 18 Sep - 4:28
AINIA
Qui est-il ?
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    Nom : Ainia
    Date de naissance : 13 avril 532
    Âge : 18
    Sexe : Femme
    Armure demandée : Bélier


Comment est-il ?



    D'Aslam, Chevalier d'Or du Bélier à Bélisaire, Grand Pope du Sanctuaire
    21 Juin 547



    Mon jeune ami,

    Je me suis rendu en Perse comme vous me l'avez demandé. J'y ai trouvé là-bas une perle rare, en plein Colisée. Une demoiselle de seize printemps, au physique avenant et possédant une chevelure et des yeux vermeils capables de vous ensorceler. Elle mesure tout au plus un mètre soixante dix, et doit peser à peu de chose près cinquante cinq kilos. Et encore, quand je l'ai récupéré, elle n'avait quasiment que la peau sur les os, mais elle a récupéré du poil de la bête depuis. La pauvre enfant combattait depuis des années dans cette prison d'où je l'ai tiré, et n'a jamais été  vaincu. Si vous l'aviez vu pendant ses combats!

    Je me rappelle la première fois où je l'ai vu combattre. Elle était absolument magnifique! Vous me connaissez, je ne suis pas homme à apprécier ce  genre de spectacle, mais c'est son cosmos qui m'a attiré là. Et lorsque je l'ai vu, j'ai été conquis. Parmi le public, certains l'appelaient par son nom, et d'autres l'Amazone. Pas un instant elle ne donnait le  moindre répit à son adversaire. On aurait pu croire qu'elle conviait celui-ci dans une danse endiablée, dont l'issue était la Mort.

    Ainia, puisque tel est son prénom a appris les arts de la guerre auprès des talentueuses amazones, d'où son surnom. Cette dernière possède une force et un mental à toute épreuve, forgés par les aléas de la vie. Elle a vécu de bien sombres heures et pourtant son esprit reste fort et indemne. Elle fait montre d'une intelligence et d'une vivacité d'esprit hors norme, restant néanmoins toujours à l’affût. Toutefois, elle se montre discrète et ne parle jamais pour ne rien dire, mais il lui arrive parfois, lorsqu'elle se sent à l'aise avec ses interlocuteurs, de laisser tomber son masque de sauvageonne pour laisser place à celui de la comédie. Elle aime plaisanter et taquiner, en tout cas, elle se le permet avec moi.

    Je me suis laissé surprendre à l'aimer non pas comme un amant, un ami ou un frère, mais comme un père. Elle est une apprentie remarquable. Vous ai-je dis qu'elle avait appréhendé le septième sens? Non. Et bien maintenant vous savez. A seulement seize ans, elle est parvenue là où il faut bon nombres d'années à certains d'entre nous pour l'acquérir. Je ne doute pas que d'ici quelques années, elle prendra ma succession en tant que gardienne de la Maison du Bélier.

    Mon ami, croyez bien que je ferai tout mon possible pour que cela se fasse. Ayez foi en votre humble serviteur je vous en prie, vous ne le regretterez pas.

    Pour le Sanctuaire. Pour la Gloire d'Athéna.
    Votre dévoué.

    Aslam


Son Histoire



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    Chapitre 1: Le renoncement: héroisme de la médiocrité, Nathalie Clifford Barney Pensées d'une Amazone



    Je suis née l'an 532 de notre ère.  De mes parents, je ne me rappelle rien du tout. Enfin pour ma défense, ils m'ont abandonné  dès la naissance. J'aimais à penser que c'était dans le but de m'offrir une vie meilleure que ce qu'ils auraient pu me donner. Il fallait dire que les temps étaient particulièrement durs en cette époque ingrate, et qu'une bouche supplémentaire À nourrir n'était pas chose aisée pour tout le monde.  Pour qu'ils décident de me laisser en pleine nature, je doutais fortement d'être née avec une cuillère en argent dans la bouche. Aussi je suppose qu'ils devaient très certainement provenir d'une classe de bas étage.

    Toujours est-il que mon père, je présume que c'était lui, m'avait abandonné en pleine forêt, priant très certainement les Dieux de me venir en aide. Je ne sais combien de temps j'étais restée là, à pleurer et m’époumoner parce que le froid et la faim me saisissaient et m'engourdissaient. Toujours est-il que mes cris furent entendus par une femme qui chevauchait par hasard par là.  Celle-là même qui me donna mon prénom, et qui devint par la suite plus qu'une mère pour moi, mais également mon mentor. Elle se prénommait Aella et était absolument merveilleuse.

    En effet, celle qui venait de m'arracher à mon triste sort, n'était ni plus ni moins qu'une amazone, vous savez, ces femmes guerrières à la réputation impressionnante. Comme mentionné ci-dessus, elle m'enseigna l'art du combat et des armes. A sept ans, je savais manipulais l'arc comme personne, et combattais à mains nues de facons hors du commun. A huit ans, Aella se mit alors à m'enseigner l'art de l'épée, de la lance et du lancer de couteaux. J'étais une élève assidue, bien que peu causante, mais toujours souriante, et certainement la meilleure élève qu'elle  ait jamais eu. Ce n'était nullement de la prétention de ma part, je puis vous l'assurer, je ne fais que répéter les mots qui furent les siens.  Je devais être à l'aube de mes douze ans lorsque l'on m'arracha à ma vie de future amazone.

    Je m'en souviens comme si c'était hier. Je dormais depuis quelques heures déjà lorsque l'attaque survint. En me réveillant, Aella était penchée au-dessus de moi à me secouer.

    "- Dépêches-toi Ainia, on nous attaque."

    La seconde qui suivit, je fus sur mes jambes, attrapai mon arc et mon carquois, passant ce dernier sur mon dos et sortais de notre petite maison pour grimper sur le toit avec une adresse déconcertante. Autour de moi certaines maisons étaient déjà en flammes, des corps jonchaient les sols, aussi bien ceux de mes sœurs, que de nos envahisseurs. Aella combattait à l'épée en contrebas, pour ma part, je la couvrais pour l'empêcher d'être blessée. Ma mentor était réellement incroyable.

    A un moment donné, n'ayant plus la moindre flèche, je dus me résoudre à quitter mon perchoir pour me mêler au combat de plus près. Je récupérai une épée sur le cadavre d'une de mes sœurs et mis à combattre au corps à corps. L'ennemi nous submergeait, je voyais mes amies tomber les unes après les autres sous les coups de l’assaillant. C'est cette nuit là que je fis ma première appréhension du cosmos.

    Je m'étais tournée vers Aella pour lui dire quelque chose, mais tout ce que je vis fut la lame de l'épée qui la transperçait de part en part au niveau du thorax. Immédiatement un cri de rage s'échappe de mes lèvres, et je fonçais en direction de mon mentor à une vitesse que je ne me connaissais pas, prenant celle-ci dans mes bras avant qu'elle ne touche terre. Mes yeux embués de larmes je gardais contre moi celle que je considérais comme une mère. Doucement, elle tendit une main vers ma joue pour essuyer les larmes qui en coulaient.

    "- Ne pleures pas Ainia, je meurs comme toute amazone devrait mourir: au combat, l'arme au poing. N'oublies pas ce que je t'ai appris, ne courbe jamais l'échine, reste forte. Tu es la plus belle de mes réussites ma chérie. Je t'aime."

    L'instant suivant ses yeux restèrent fixés sur l'immensité du ciel alors que je la serrai dans mes bras. Une colère sourde grondait en moi. Pourquoi? Oui pourquoi nous avaient-ils attaqués? Pour quelles raisons était-on venu troubler notre havre de paix.

    "- POURQUOIIIII!"

    Je hurlais ma rage et ma colère, tout en reposant doucement le corps sans vie d'Aella. Lentement je me relevais, et adoptais une posture de combat, avant de frapper le sol du pied. Ce qui se produisit alors m'étonna moi-même, mais je ne me laissais pas démonter. Sous la violence du choc, la terre venait de se crevasser. L'instant suivant je fonçais sur l'ennemi avec une violence inouïe, rompant les rangs de celui-ci. Une impulsion à terre me permettait de sauter par dessus les gens et mes jambes semblaient faites de fer, tout comme mes poings. Je semblais danser, et offrais une danse mortelle à mes cavaliers.

    Toutefois, un ennemi me frappa par derrière, usant d'une lance qui me transperça le flanc. La douleur m'arracha un gémissement, et mon élan de puissance fondit comme neige au Soleil. La seule chose dont je me souviens, c'est que j'avais encore cherché à lutter avant de tomber dans les méandres de l'inconscience. Ce qu'il advint de moi par la suite? Je crois que j'aurais encore préféré mourir que d'avoir eu à subir ces affronts. On me fit prisonnière de guerre, autant dire un bien grand mot pour désigner une esclave.

    Je fus mise en vente sur le marché aux esclaves de Byzance. Je ne souhaite à personne de connaître cela. La honte d'être mise à nue, palpée et traitée comme du vulgaire bétail, par les mains d'hommes tous plus abjects les uns que les autres. Une chevelure pareille ne s'était jamais vu disaient-ils. Celui qui devint mon Maître n'avait rien d'honnête. On lui avait vendu mes mérites d'amazone, mais lui tout ce qu'il avait vu était une vierge qu'il s'était empressé de déflorer, avant de m'offrir à d'autres. J'aurais tellement voulu le tuer et c'est ce que je faillis faire deux années après mon arrivée dans son domaine. Seulement, je ne parvins qu'à le blesser, gravement tout de même. La sentence ne se fit pas attendre et était sans appel, je serai fouettée à mort.

    Alors que l'un de ses soldats s'appliquait à donner vie au jugement de son maître, je fus sauvée in extremis lorsqu'on suggéra à mon propriétaire de me revendre à une arène. Les amazones se faisant rares, les prix qu'on en offrait étaient tout bonnement exorbitants. L'appât du gain aidant à oublier les blessures, je fus donc vendue pour un bon prix à une arène en plein cœur de la Perse.

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    Chapitre deux: Ave Imperator, morituri te salutant!



    "-Ainia! Ainia! Ainia!"

    Voilà ce que scandait la foule en délire au sein du Colisée. Encore et toujours le même nom qui résonnait dans les murs, et était très certainement entendu par delà ceux-ci. La foule adulait le gladiateur qu'il réclamait, et ce depuis des mois. Pas une seule fois battu. Pas une seule fois il n'avait failli. Il était parvenu à conquérir le cœur des habitants dès les premiers instants, et pour cause.

    Derrière les grilles d'une cellule, deux iris vermeilles scrutaient les ombres. L'individu pouvait sentir le sable qui tombait délicatement sur ses épaules, à cause des vibrations des spectateurs qui martelaient le sol de leurs pieds. La silhouette se relevait, causant de ce fait un cliquetis métallique, dû aux chaines qui la maintenaient prisonnière. Les voix de ses geôliers lui  parvinrent, ainsi que leurs rires gras. Le bruit d'une clé dans la serrure, le cliquetis qui indique que celle-ci s'ouvre et voilà les gardes qui entraient.

    "- Ecoute moi ça. Ils sont encore entrain de t'acclamer la catin."

    Car oui, celle qui se trouvait dans les ténèbres était bel et bien une femme.  Je n'étais pas bien grande, pas au delà du mètre soixante dix c'était sûr, et étais magnifiquement proportionnée, et musclée juste ce qu'il fallait. Avec l'âge et du haut de mes quinze printemps, j'avais gagné en beauté et j'avais de quoi faire tourner la tête aux hommes. Lorsque mes chaines me furent retirées, je me relevai pour  sortir de ma geôle sans accorder le moindre regard à mes détenteurs. Je me moquais bien de ce qu'ils me disaient et demeurais impassible. Pour l'heure tout ce que je savais, c'est que je devais me concentrer sur mon combat, pour sauver ma peau.

    Les grilles conduisant au cœur de l'arène se soulevèrent. Le soleil vint a percer les ténèbres, ses rayons faisant flamboyer ma chevelure carmine. Un instant éblouie, je portais ma main devant mes yeux pour m'en protéger et laisser le temps à mes prunelles de s'accoutumer à la lumière. Puis l'instant passé, j’avançai pieds nus sur le sable chaud, ses mollets enveloppés de bandes de cuir. Ma tenue était une simple robe de lin jaunie et usée par le temps, et que je jugeais bien trop courte.

    A mon apparition, une seconde de silence se fit avant que les cris ne fusent de part et d'autre. Un soupir las s'échappa de mes lèvres, et sans le moindre signe, j’avançai vers la tribune d'honneur. Je ne comprenais pas le plaisir que l'on pouvait ressentir à assister à la mise à mort d'un homme. Aujourd'hui, pour l'heure, j'étais leur idole, mais un jour viendrait, je le savais, où je rencontrerai plus puissant que moi, et alors, le cœur des Hommes étant si rapidement changeant, ce serait ma mise à mort qu'ils demanderaient.

    Je m'inclinai devant la tribune, mais ne pris pas la parole, laissant mon adversaire le faire à ma place et prononcer le traditionnel "Ave Caesar. Ceux qui vont mourir pour toi te salue." Oh je m'étais pliée à la règle au début, mais plus maintenant. Je ne comptais plus les jours depuis que j'étais là, pas plus que je ne comptais les hommes que j'avais tué. Je me contentai donc d'adresser un signe de tête à mon adversaire, avant de regagner le centre de l'aire de combat.

    Posant un genou à terre, je plongeai mes mains dans le sable avant de les frotter doucement l'une contre l'autre. Une pratique enseignée par Aella. Fermant les yeux, j'inspirai profondément tout en faisant le calme en moi. L'énervement ne servirait à rien, juste à précipiter mes mouvements et me faire perdre plus de temps et de force qu'autre chose. J'accordai une prière muette aux Dieux, leur demandant de veiller sur moi.

    Se redressant, je rouvraie mes paupières, dévoilant mes iris pleines d'une détermination sans faille. L'instant suivant, je me mis à sautiller avec légèreté sur mon pied, ce qui eut pour effet de mettre immédiatement le public en émoi. Rester concentrée. Garder en tête mon objectif. Et cet objectif s'appelait liberté. Le combat pouvait commencer, j'étais prête. Je ne me battais avec rien d'autre que mes poings et que mes pieds.

    Comme toujours, je laissai mon adversaire tenter de porter le premier coup. Comme toujours, il ne parvint pas à m'atteindre. Comme toujours, j'avais usé de ma force en donnant une impulsion dans le sol, le fissurant, avant de m'envoler avec une rapidité déconcertante dans les airs, pirouettant, afin d'atterrir aux côtés de son ennemi, tandis que mon poing se chargeait de cette force et que je l'abattais dans les côtes de l'homme, faisant entendre un craquement, bientôt suivi d'un hurlement de douleur.

    J'aurais pu l'achever maintenant, mais je n'en fis rien. J'étais tel un chat s'amusant avec sa proie. Si je privais le public de sa joie de voir un combat, celui-ci serait frustré. Et il n'y avait rien de bon à avoir une foule frustrée. Alors je me devais de faire durer le plaisir, car je gardais en tête que ma liberté dépendait du public. Gagner le cœur de celui-ci, s'était faire un peu plus chaque jour un pas vers la liberté.

    Dix minutes plus tard, je mis fin à la vie de l'homme agonisant. Sans la moindre hésitation, mais le cœur lourd de devoir tuer une fois de plus. Je restai parfaitement impassible et ce ne fut qu'une fois de retour dans ma cellule, pieds et poings liés, que je retournai parmi les ombres, fermant les yeux, tandis que s'écoulaient sur mes joues des larmes silencieuses.

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    Chapitre 3: Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage, Périclès




    Le combat dans l'arène se faisait acharné. J'avais face à moi, et pour la première fois, un adversaire dont la force et le regard fou étaient des plus inquiétants. L'homme tenait plus de la bête sauvage que de l'humain. Il mesurait un bon deux mètres dix, alors autant dire qu'à ses côtés je me sentais minuscule. Son corps était couturé de cicatrices, il avait de longs cheveux noirs et des iris semblables à celles d'un rapace. Il maniait une hache à double tranchant avec habileté.
    Pour la première fois depuis que je me trouvais là, je me trouvais en difficulté. Je ne parvenais pas à briser la défense de mon adversaire. Il était tout aussi rapide que moi, et je devais prendre garde à ne pas me faire trancher en deux par son arme. Cela faisait longtemps que je n'avais plus ressenti la peur et la crainte de mourir. Je ne voulais pas mourir. Pas ici. La foule retenait son souffle, certains scandant mon nom, d'autres, celui de mon adversaire. Bâhadur.

    Le plat de la lame ennemi s'abattit contre mon flanc, me faisant lourdement tomber à terre, alors qu'un gémissement de douleur s'échappait de mes lèvres sous la violence du choc. Déjà il abattait sa hache vers moi et j'esquivais celle-ci en roulant sur le côté, avant de me relever vivement. Mais le bras de mon adversaire se tendit alors pour me réceptionner, son poing s’enfonçant dans mon ventre. Nouveau gémissement, et voilà que je mordais une nouvelle fois la poussière, crachant sang et bile.

    Je savais ce qu'il cherchait à faire, je faisais de même avec mes précédents adversaires. Le public hurlait sa joie. Certains m'ordonnaient de me relever. Je roulais sur le dos, me laissant galvaniser par les cris de la foule et me relevais, assénant un vif coup de pied dans les côtes de mon ennemi, espérant l'envoyer au tapis, mais rien ne se passa. Il m'observa un instant avant de partir dans un fou rire. La seconde suivante, sa main vint se saisir de mon cou gracile et l'enserra.

    "- Tu vas mourir ici petite. Remercies-moi je vais te délivrer de cette vie ingrate."

    Mourir? Après tout, ce serait une bonne chose. Je serai enfin délivrée de cette vie de souffrance. Je sentais que l'air commençait à me manquer. Des points noirs apparaissaient devant mes yeux, lentement mes mains relâchaient petit à petit leur emprise, mes yeux se fermaient. J'allais mourir et quitter enfin cette misérable existence. Mais c'était sans compter les souvenirs des dernières paroles d'Aella qui resurgirent dans ma mémoire.

    "- Ne courbe jamais l'échine. Demeure forte."

    Ces mots martelaient mon esprit de façon incessante. Mes mains serraient les poignets de l'homme avec force, faisant se tordre les gantelets de fer qui lui protégeaient ses avant bras. Doucement mes paupières s'ouvraient une nouvelle fois sur mes iris carmines, tandis que je ressentais à nouveau couler en moi le flot de cette énergie qui me possédait. Sans que je ne m'en rende compte une aura dorée m'enveloppait. Là-haut, dans la tribune officielle, un invité d'honneur souriait à cette vue. Je murmurais à mon adversaire:

    "- L'heure de ma mort n'est pas encore venue."

    Il me semblait que ma force était décuplée, et qu'enfin, mon cœur était en paix. Un hurlement de douleur s'échappa des lèvres de mon adversaire lorsque ma poigne lui brisa ses avants bras. Je fus donc relâchée de son étreinte mortelle et l'instant suivant mon pied s'abattit contre la mâchoire de ce dernier. Ma vitesse de déplacement était encore plus rapide que d'habitude, mes coups, plus violents qu'à l'accoutumé, et ce malgré mon état déplorable. Mes iris étincelaient d'une détermination nouvelle et sans faille. Mes poings, eux, étaient ravageurs et destructeurs, tout comme mes pieds.

    Lorsque Bâhadur ne fut plus que chair sanguinolente, je m'arrêtai face à lui attrapant sa hache que je levai sans difficulté sa hache au dessus de sa tête, avant de l'abattre avec une violence inouïe sur son cou, faisant sauter sa tête de ce dernier. Je laissais lourdement tomber l'arme à terre avant de m'avancer en titubant légèrement. Je me sentais soudainement épuisée, vidée. La tête commençait doucement à me tourner et la douleur revenait me lancer les flancs. Avant que je comprenne ce qui se passait, je sombrais dans l'inconscience.

    Lorsque je m'éveillais, il n'y avait point d'odeur fétide, pas le moindre cliquetis de chaînes. Je me trouvais étendue sur un lit. De surprise je voulus me redresser mais une main se posa sur moi pour m'en empêcher, alors qu'une voix masculine lançait.

    "- Tu devrais rester tranquille Ainia. Tes blessures ne sont pas encore complètement guéries mais j'y veille. Tu n'as rien à craindre de moi. Je me prénomme Aslam."

    Je demeurais silencieuse, attendant que ce dernier aller poursuivre. Son visage était avenant et chaleureux, bien qu'il ait déjà un certain âge. Je pouvais lire au fond de ses yeux émeraudes une certaine sagesse et une de la bonté. Je ne savais même plus ce que tout cela signifiait, moi qui avait été traité de la pire des façons au cours des dernières années.

    "- J'ai vu ton combat et tu possèdes en toi une force certaine et impressionnante jeune fille. Tu as la force et le courage dont dispose tout bon chevalier." Il dut lire l'interrogation dans mon regard car il sourit et poursuivit. " Tu dois te demander ce qu'un vioque comme moi te veux n'est-ce pas? Et bien, je vois tu, je suis au service de la déesse Athéna. Je suis le gardien de la première maison du Sanctuaire, et donc chevalier d'or du Bélier."

    Je le regardais avec des yeux plein de stupeur. Le Sanctuaire? J'en avais entendu parler. Aella m'en avait fait part de nombreuses fois dans ses histoires des guerres passées. Des histoires qui avaient bercé mon enfance. Des guerriers capables de pourfendre le sol de leur poings.  Un instant, je baissais mon regard sur mes propres mains, repensant à mon combat. Etait-il possible que je dispose d'un tel pouvoir?

    "- Tu possèdes l'un des plus haut niveau cosmique: le septième sens. Celui dont dispose l'élite de la chevalerie. A ton âge c'est à peine croyable. Il faut des années pour y parvenir. Néanmoins, tu ne le maîtrise pas complètement. Alors voilà ce qe je te propose Ainia. Deviens mon apprentie, et je t'enseignerai tout ce que je sais. Au fait, je t'ai acheté aux Arènes, à un prix fort élevé certes, mais je ne pouvais me permettre de te laisser moisir ici. Saches que tu es libre. Libre d'accepter ma proposition ou de partir. Je ne te retiendrai pas par la force. Prends le temps de réfléchir à tout ceci petite. "

    Je restais toujours silencieuse, le regardant avec toujours de stupéfaction. J'étais libre. inconsciemment je portais mon regard sur les plaies laissées par les chaines qui m'avaient entravés au cours de ces dernières années. Avant que je ne comprenne, une larme glissa le long de ma joue, suivie d'une autre. Lui, se tenait là silencieux, à m'observer avec cette bienveillance dans le regard. J'étais née pour combattre. Deux mots s'échappèrent de mes lèvres "J'accepte." et ils furent suivis d'un "Merci" profond et sincère.

    Ce qui s'en suivit ensuite me demanderez-vous? Je suivis donc pendant deux années les enseignements d'Aslam. La première chose que j'appris fut celle du port du masque des femmes chevaliers. Je me pliais à cette règle de bon gré. Ayant trop souffert du regard plein d'envie que les hommes me jetaient. Ainsi parée, je les intriguerai tout au plus, mais je ne verrai plus cette lueur pernicieuse et pleine de convoitise. Par le suite, j'eus un entrainement des plus intensif. Mais encore une fois je n'eus pas de mal à m'y faire, étant déjà habituée aux arts de la guerre et au combat. La chose qui me donna le plus de difficulté fut très certainement l'apprentissage aux réparations d'armures. Cela demandait bien davantage de concentration et de soin. Mais je réussis l'épreuve qu'Aslam m'avait donné avec succès. Mais ce n'était pas encore terminé. Non mon maître n'en avais pas encore terminé avec moi. Ma dernière épreuve consista à user d'une de ses arcanes. Et j'y parvins. Le Crystal Wall que j'avais créé était d'une pureté et d'une solidité exceptionnelles. C'est donc ainsi que j'obtins l'armure de mon maître en automne 549, me mettant en route quelques jours plus tard, après avoir dit au revoir à ma nouvelle famille, pour prendre le chemin de mon futur: celui du Sanctuaire.


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 30
    Quelle est votre expérience des forums RP : Ca fait 9 ans que je pratique sur forum et principalement du Saint Seiya. Je suis tombée dedans étant petite.
    Comment avez-vous connu le forum : J'ai été bâillonné et traîné de force ici par le fonda en personne. Faites gaffe, l'est trop terrible c'gars là Very Happy

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Message Re: Ainia - Aries no Gold Saint [Terminé]   Ainia - Aries no Gold Saint [Terminé] EmptyJeu 1 Oct - 1:40
Bienvenue !

Bon, vais pas faire dans le détail, j'ai eut l'honneur de la lire et c'est super cool comme d'ab présentation validée !

Tu as donc 18 PC et 5 en Eveil.

Bon jeu sur SSAoG !
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Ainia - Aries no Gold Saint [Terminé]
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