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 Akrites Salonikas - Grand Pope

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Message Akrites Salonikas - Grand Pope   Akrites Salonikas - Grand Pope EmptyMer 25 Mai - 18:15
Akritès
Qui est-il ?


    Nom : Akritès Salonikas O'
    Date de naissance : 21 Février
    Âge : Inconnu
    Sexe : Homme
    Armure demandée : Grand Pope


Comment est-il ?


    Une silhouette nimbée d’or et de carmin se découpe dans l’ombre d’un temple. Vous sourit-il ? Ou bien n’est-ce là qu’une vil comédie qu’il vous joue ?

    - Bienvenue ! Vous dit-il.

    Est-ce une réelle invitation à la découverte ? Malgré vos réserves, vous entrez dans son domaine…

    Vous savez ce qu’on dit ? On n’a jamais deux fois l’occasion de faire bonne impression avec la même personne. Soit ça passe, et la relation qui en découlera aura de grandes chances d’être positive ; soit ça ne passe pas, et là on aura plus qu’à balancer des métaphores à base d’oiseaux pour signifier gentiment qu’on n’a rien à faire avec la personne.

    Et bien il se trouve qu'Akritès n’ignore rien de ça, et qu’il a comme qui dirait pour seconde nature de s’adapter à son public, à sa situation, bref, à ce que l’on attend de lui à un moment précis. Du coup, faut pas se le cacher, la première impression qu’il vous fera sera certainement « bonne » ! Et oui, parce qu’adapter son comportement n’est pas montrer ce que l’on est vraiment.

    Alors oui, physiquement il aura du mal à se faire passer pour autre chose que lui-même. Et de toute façon il refuserait d’adopter une apparence différente de la sienne. Un beau jeune homme à la stature athlétique, carrée d'épaules avec une musculature ciselée à la grecque, mais que l’on verrait bien danser, ou jouer d’un instrument lors d’une fête. Il a toujours prit grand soin de son apparence car il aime attirer à lui des regards admiratifs, et même envieux. Et c’est un jeu dangereux dont il n’ignore pas les enjeux mais que voulez-vous, telle est sa véritable nature. C'est une rose.

    Sa longue chevelure verte ondoyante, ses yeux d’une ambre apurée, son visage épuré de toute impureté… Il aime souvent porter des tenues orientales quand il n'est pas en cérémonie officielle. Il laisse sa longue robe d'apparat pour les rencontres officielles avec les autres Guerriers de ce Monde. Soucieux des usages et des coutumes dans le fond, il ne laisse rien présager de cela avec sa tenur orientale habituelle...

    A-t-il confiance en lui ? On peut clairement dire que oui. Mais il en a conscience, et c’est pour cette raison qu’il est encore en vie aujourd’hui. Il travaille à la réussite du Rêve de sa Déesse depuis des dizaines d'années, à obtenir pour lui-même le meilleur, le plus raffiné, et les plus belles beautés.

    Vos pas vous conduisent inexorablement vers lui, mais sachez-le : vous êtes déjà pris dans le piège de son reflet… et de ses épines.


Son Histoire


    I. Le jour le plus froid du Monde.

    Le temps était glacial. Certains villageois parlaient même du jour le plus froid de l'Hiver. Le printemps attendait patiemment d'éclore ses beautés sur le monde... En haut d'une colline surplombant le village, une vieille maison était à l'écart. Des rumeurs circulaient qu'une vieille sorcière vivait là bas et le petit peuple ne voulait pas entendre parler d'elle, celle de l'ancienne religion. Crainte. Peur. Angoisse. La raison n'était plus que Foi envers celui qui avait pris simplement le nom de Dieu. Cruelle ironie. Une jeune femme sortit alors de cette drôle de demeure afin d'aller au fleuve glacé à quelques pas de chez elle. Un simple jardin de fleurs de glace séparait la belle de son objectif.

    Toutefois, elle en avait peur. La nuit, quelques hommes étaient venus ici demander leurs dûs. Elle en était sortie brisée mais sa malchance lui avait donné la joie. Son ventre s'était tendrement gonflé avec les mois passant. Alors que le froid de la Déesse de l'Hiver découpait sa poitrine telles des aiguilles à chaque pas, soufflante, elle avançait vers l'objet de sa quête. Le serpent de glace qui dansait à travers la vallée n'avait plus la force de bouger, prisonnier de la langueur des fleurs de neige. S'agenouillant, elle prit un morceau de pierre et frappait la gangue cristalline avec une rage qu'elle ne se connaissait pas. Soudain, alors que les copeaux de glace volaient dans tous les sens, deux mains se posèrent sur les omoplates de l'hérétique et la poussèrent dans le trou qu'elle avait elle même formé. Cruelle ironie. Son corps plongeait alors dans l'eau, sans un cri, sans se débattre... Il ne restait plus que le crissement des pas dans la neige, le crime avait été parfait.

    Le corps de l'insoumise tombait dans les débris glacée de cette eau violente et abrupte. Devenue chiffon sans vie, elle dansait comme un poisson cherchant à fuir une vie inconsistante. Le déchet s'abattait sur la gangue de glace quand une main le prit entre ses mains. Juste deux mains d'un coeur d'or. Une lame froide traversait brusquement la gangue de chair froide protégeant le fruit de la vie. Une fois libéré, aucun cri n'en sortit. Un amas de chair bleutée par le froid. Le petit corps dansait entre ciel et terre pendant de longues minutes. Il ne comprenait pas que l'on ne veuille pas le libérer de sa malédiction. C'était à ce moment là qu'une chaleur se glissait sur sa peau, grimpant jusqu'à ses lèvres qui s'ouvrirent pour prendre cette bouffée vitale. Un cri. Enfin. Il prenait vie mais quelque chose n'allait pas...

    - Il ne vivra pas, sa poitrine est froide, son coeur va s'éteindre...

    II. Mécanique florale.

    Quelques minutes. C'était un temps court avant que la mécanique du coeur ne s'éteigne à jamais. Les mains salvatrices reprirent le petit corps et la danse du ciel et de la terre reprit sa course folle. Ou allait-il ? De la chaleur, on passait au froid, et enfin, de nouveau la chaleur. Des bruits étranges se faisaient entendre. Des Voix ? C'était donc cela qu'il entendait de nouveau mais ses pupilles un peu curieuses virent une petite étoile blanche qui apparaissait au dessus de lui. Cette dernière l'invitait à le rejoindre. Ecoutant les oiseaux de son corps, sa petite main se levait et l'étoile disparut. Pleurs. Pourquoi on l'empêchait de voir l'étoile ? Il ne comprenait pas, il ne pouvait appréhender cette passion morbide.

    D'autres mains le prirent. L'enfant des glaces commençait à détester tout cela.

    - Il va mourir.

    - Je sais vieille folle, tu peux faire quelque chose ?

    - Oui, mais tu me le laisses.

    - T'en fais ce que tu veux, du moment que cela ne me concerne plus.


    Les mains d'or étaient donc aussi corrompues. Le petit corps était maintenant entre les mains d'une créature au visage étrange, des boutons et des cicatrices parsemant ce corps trop vivant à son gout. On le reposait de nouveau et il était heureux, il la revoyait de nouveau. L'étoile brillait dans ce ciel étrange composé de fleurs et d'outils de toute sorte. Tout était immense. Soudain, quelque chose de froid touchait sa poitrine, douleurs. Il criait brutalement. Il n'avait jamais connu cela. Des traits écarlates se libéraient en dessous de lui dans un déchirement. Puis, la petite étoile se fit plus grosse et il voulait aller vers elle.

    Neige, éclairez le dans le firmament. Chloris, oh ma déesse, éclairez le de vos fragrances. Je lui donne en votre nom cette graine de vie.

    La main de la Sorcière posait une graine qui prit alors vie avec le sang. Etrange union de la mort et de la vie. L'étoile au firmament fut courroucée que son ami ne puisse le rejoindre. Jalousie. En quelques instants, la graine avait donné naissance à une étrange mécanique florale. La vie reprenait ses droits. La petite Etoile se sentit encore plus seule et, avant de partir, elle pleurait quelques larmes qui tombèrent sur le petit coeur qui se répandirent dans le sang du petit corps. Les deux étincelles de vie et de mort se marièrent donc dans cette mécanique du coeur. Etrange destin. Deux prunelles globuleuses et noires observaient son petit corps avec une bonté étrange, elle avait enfin une descendance. Sa déesse avait répondu à ses demandes...

    III. Un trucage humain.

    L'hiver était mort pour laisser renaître sa soeur aînée. Au détour du regard du Printemps, son regard se posait dans une petite vallée où une énorme bouffée d'air frais semblait lui résister. Un petit garçon avançait dans un petit chemin entre deux champs verts. Il dansait comme un papillon dans le vent. Dans ses mains, il avait entre ses mains quelques pains encore chauds. Les gens travaillaient la terre pour la prochaine saison, le temps était enfin à l'espoir. Un rayon de soleil ouvrait le chemin quand il arrivait à côté de "la" petite maison étrange. Elle était à l'écart de tout et sa mère lui avait interdit d'aller là bas. Sa curiosité enfantine ne cessait d'être attiser chaque jour qui passait.

    Ce jour là, n'y tenant plus, il s'approcha afin de regarder par la fenêtre. Il n'y avait rien sauf une belle araignée au milieu d'une toile parfaite. Pourquoi es tu ici petite créature ? Se demandait l'enfant. Il avait appris à connaître les animaux avec sa Maman... Et il savait que les araignées se nourrissaient d'insectes afin d'empêcher des piqûres sur les hommes. Elles étaient des artisanes qui oeuvraient sans relâche à une oeuvre étoilée suspendue dans les airs. L'enfant, laissant de la buée s'échapper de ses lèvres, regardait la petite chose à huit pattes sans l'interrompre.

    Les jours passèrent. Chaque jour, il venait la voir réparer se toile d'argent. Un matin, alors que l'aurore plissait sous le poids des nuages, l'enfant approchait de nouveau de la petite maison. Se levant sur quelques pierres, sa frimousse se posait sur le recoin de la fenêtre afin de voir sa petite créature. Mais. Rien. Il n'y avait plus que des fils volant dans les bribes d'air. Un tristesse s'emparait de lui, son coeur lui faisait mal. Quittant sa position, il entrait enfin dans le gîte pour voir les toiles qui l'entouraient. Apeuré, il s'avançait dans les pénombres quand il vit sur le sol une petite chose. Elle était morte après des jours à travailler.

    - Pourquoi es tu morte ?

    Question innocente mais sans réponse. S'agenouillant pour la prendre entre ses mains, il implora la déesse d'offrir une nouvelle vie à ce petit coeur gelé. Une étrange brume dorée enveloppait les mains de l'ingénu et le petit insecte reprenait de légers mouvements avant que tout s'arrête. Ressuciter pour mourir. Brutalement, son coeur se figeait et l'enfant tombait sur le sol en arrachant les derniers fils de la tisseuse...

    IV. Démission de la passion.

    De légers sons battaient à intervalles régulières. Une main se posait sur son front. Les paupières de l'enfant se levaient lentement afin de voir la source de cette étrange chaleur. L'image brouillée redevenant plus claire, il vit la sorcière en train de mettre un morceau de tissu dans de l'eau chaude. Combien de temps était passé ? Il n'en savait rien et s'endormit de nouveau. Il n'avait plus la force de rester dans le monde réel et repartait auprès de Morphée.

    Les années passèrent. Sans jamais parler de cet étrange évènement. L'enfant devenu gamin s'était inventé un coeur de pierre afin que ses passions ne le reprennent plus au dépourvu. En effet, la vieille sorcière - du nom de Magdelina - avait ordonné certaines règles qu'il devait respecter. La mécanique de son coeur ne devait plus jamais déréglée.

    Ne pas toucher les autres
    Maîtriser sa colère
    Ne jamais tomber amoureux


    La passion s'était éteinte. Il n'y avait plus d'espoir, tout était comme une fissure dans cette vie grise et morne. Il apprenait tout de sa tendre mère d'adoption, chaque plante, chaque animal devenait pour lui le sujet de son affection. Le temps était toujours maussade, les rires étaient rares mais la tendresse de Magdelina lui donnait un peu de courage. Un matin, un homme étrange vint demander quelques conseils à la vieille sorcière. En fait, il venait d'un pays fort lointain en Orient et il avait un souci avec sa roseraie. En effet, la déesse de l'Amour avait maudit ses roses blanches car il avait eut le malheur d'affirmer qu'elles étaient plus belles que les dieux. Les roses avaient donc gagné une présence envoûtante qui brisait les esprits. Mais, dans son tourment, un autre Dieu intervint. Dyonisos offrit, aux corolles de cette roseraie, un nectar infligeant une ivresse mortelle à ceux qui les sentaient. Ainsi, l'étranger implorait la sorcière de bien venir l'aider...

    V. La Roseraie maudite.

    Pour une raison encore inconnue, la Sorcière avait accepté. Le jeune garçon suivit donc cet étrange équipage à travers les vallées et les montagnes. Arrivés près d'un immense lac qui ne semblait jamais s'arrêter, ils prirent une légère esquif afin d'aller sur une île dont on disait que la beauté des fleurs avait été magnifiées par les trois Grâces en personne. Une fil de personnes était là à demander à ce que la Déesse des fleurs les bénissent... Le jeune adolescent regardait tout cela froidement, souvenirs et rêves de ces gens ne le touchant plus du tout.

    L'étranger les conduisit alors dans sa roseraie. Des milliers de roses blanches éclataient les lieux de leur corolles immaculées... Pourtant le jeune homme se sentait mal à l'aise. Ces fleurs étaient différentes de celles qu'il avait étudié depuis sa plus tendre enfance avec Magdelina. L'hôte prit alors la parole.

    - Dame Magdelina, ces roses sont la raison de mon malheur... Les Dieux n'acceptent pas mes excuses malgré mes demandes incessantes. Implorait l'étranger en tombant genoux à terre.

    - Ne t'inquiète pas. Répondit la sorcière en observant les roses blanches.

    Sa main effleurait les corolles lentement, leurs douceurs étaient telles de la soie la plus pure. Le jeune homme derrière elle se demandait pourquoi elle avait une respiration lourde et fatiguée tout d'un coup. La nature est changeante et de façon ravageuse, elle pouvait être tueuse. Cela était une chose que celui sauver de la glace connaissait depuis des années. Ses yeux observaient les vieilles mains ridées qui maniaient avec élégance les crêtes familières des filles d'Aphrodite. Pendant qu'elle faisait cela, il partit observer les autres allées de la roseraie. Les favorites du seigneur étaient devenues un empire au regard et aux odeurs. Chaque fragrance avait sa rose selon ce qu'il ressentait.

    Rose rouge.

    Elle était innocente et différente dans l'aéropage réthorique de l'immaculé. Valentine, l'héritier des glaces la fixait comme une pomme qui l'invitait à s'approcher. Le fruit défendu. La grenade aux traits pourpres attendait son heure avec des perles de rosées. Soudain, un glaive transperçait la poitrine du "fils" de la Sorcière. La rose écarlate venait de se ficher dans son coeur et elle prenait lentement la même teinte albâtre que les autres. Le corps de celui-ci s'effondrait sur le sol au ralenti... Tout cela pour ça.

    VI. Saut dans l'inconnu.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quinze années plus tard. Une porte s'entrouvrait. Un homme entrait dans le grand hall d'un temple. Paré d'or et d'une cape turquoise, il s'avançait en direction d'un trône à quelques mètres de là. Derrière lui, un jeune homme lui emboitait le pas avec des parchemins entre les bras. Il boitait légèrement, conséquence peut-être d'une vie difficile. Le premier regardait à droite et à gauche dans un profon silence. Le vent dansait dans ce soir mouvant, héritier passager de la journée heureuse. D'un signe de la main, il invitait son apprenti à approcher.

    - Lucius. Reste ici pendant que je vais parler au Grand Pope.

    - Oui Maître.


    Le jeune apprenti observait celui qui lui apprenait son art depuis près de cinq longues années. Son ambition était tout de même limitée à la vie même de celui qui se faisait appeler Akritès Salonikas - nom issu d'un poème ancien de l'Orient. Déjà au loin, il ne voyait que les derniers restes de la cape d'Akritès qui disparaissait dans un couloir sombre. Ce dernier s'avançait à bon pas et parvint devant une lourde porte. Il frappa deux fois et une voix l'invitait à entrer.

    Un homme était là à étudier les textes anciens. Rare Pope à porter encore son armure d'or, Akritès avait succédé à Adrix des Poissons. Il était vrai que ce dernier, emporté par sa folie, avait tenté de s'opposer à la politique d'Athéna et de son Pope. Quarante longues années étaient passées au service de ce Pope, la nature changeait au sein de ce palais. Une atmosphère de fin de règne. Antonius du Verseau était déjà présent et, autre surprise, le Grand Pope Arsiesys était devenu bien blanc depuis la dernière fois.

    - Grand Pope. Antonius.... Je suis ici à votre demande Altesse.

    - Akrites. Approches ! Ce que faisait le Chevalier des Poissons en fixant cette assemblée étrange qui s'ouvrait devant lui. Comme tu le sais, je suis malade depuis quelque temps et sans tes soins, je ne serais déjà plus ici. Mais la maladie ma gagne et je me dois de prendre des décisions en attendant le retour de notre Déesse. Antonius sera le nouveau Pope, quand à toi, tu partiras dans la plus grande discrétion à Persépolis.

    - Moi chez les Persans... Bien. Je vois. Je comprends votre volonté de surveiller les Persans. Qui me succédera ?

    - Ton disciple m'a l'air compétent. Non ?

    - Oui, il l'est. Toutefois, il fait de lourdes recherches sur un rite interdit par les Chevaliers des Poissons. Les liens écarlates. Ce rite a le pouvoir de renforcer notre Poison, mais, aussi de tuer l'un des deux prétendants. Antonius, je te conseille une surveillance bien particulière...

    - Pourquoi lui avoir appris cela ?
    Demandait le chevalier du Verseau.

    - Il l'a appris dans ta bibliothèque.

    La réponse avait été cinglante que le Pope frappa son bureau afin de cesser ces chamailleries. Il se levait et invitait les Poissons à le suivre pour débattre de tout cela dans la plus grande discrétion. Des choses se mettaient en place tranquillement. L'Histoire était en marche et quelques mois plus tard, le Pope Arsiesys donnait son dernier souffle à Star Hill en compagnie du Grand Pope Antonius et de Lucius des Poissons.

    A des milliers de kilomètres de là, l'ancien chevalier traversait les montagnes anciennes du royaume des Cèdres.

    VII. Caresse attentionnée.

    Une jeune femme dansait lascivement. A chaque bruissement des paumes sur la peau du tambour, ses jambes se lovaient comme un serpent. Dans des arcs éthérées, elles allèrent ensuite vers le ciel l'une après l'autre avec le froissement des voiles de soie. Ses yeux émeraude resplendissaient à la lumière des torches et les fumerolles des encens donnaient la sensation de marcher sur de la brume. Un jeune homme, torse nu, muscles saillants, observaient celle-ci en jouant avec les boucles sinoples de sa chevelure. Son regard se baissait alors sur un verre en étain... Sa main le prit et le portait à ses lèvres. Puis, un homme s'asseyait dans un triclinium à ses côtés. Cheveux blonds clairs, il était certainement un Caucasien venant des terres occidentales. Chose assez rare pour le noter... Un regard acier se posait sur l'observateur des danseuses exotiques et celui-ci répondit avec un sourire entendu.

    - Toujours ici Akritès ? Demandait tout de go le nouvel arrivant.

    - Tiens.... Friedrich... Je suis étonné que tu sois revenu de ton pays, le Roi des Wizigoths a donc souhaité garder de bonnes relations avec la Perse !

    - En effet. Mais je vois que tu continues à deviser avec les amusements de la Cour plutôt qu'avec le Shah sur les affaires de ton ressort... Ton Empereur doit en avoir marre à force !

    - La question n'est pas de savoir si ce rendez vous serait intéressant mais plutôt quelles informations je lui renvoie.

    - Décidément, tu n'as pas changé. Toujours à chercher à avoir des informations par des portes dérobées...

    - Oui, comme le fait de savoir que le Shah n'est rien comparé aux deux Padishah qui le gouvernent...

    - Tu es au courant de cela. J'avais prévenu que tu étais plus un danger au dehors que dedans, mais on n'écoute pas souvent tout ce qu'on conseille.


    Quinze longues années. C'était le temps qu'il avait fallu pour obtenir des informations de première main sur la réalité du pouvoir en Perse. Des informations relatives à des déplacements militaires, des lettres patentes sur le réarmement de casernes... Tout cela l'avait incité à prendre à chaque fois des garanties qui permirent à Constantinople d'éviter une guerre surprise. Il était partisan de l'organisation et de l'ordre sous toutes ses formes. Passant cela, les deux hommes en profitèrent pour regarder la danseuse qui se rapprochait d'eux avec un parfum envoutant pour le Byzantin...

    Quelques années plus tard, il reçut une missive de Rome. La mort de son ancien frère d'arme n'était pas de nature à le rassurer mais il avait décidé lors de ce courrier de le prévenir qu'il avait choisi son successeur. Pensif, il ne savait pas quoi penser de la nomination d'une personne inexpérimentée à un poste aussi important à la tête de la chevalerie et il compris en relisant certains points secrets de la lettre. Antonius, c'était donc cela ton plan... Une prière à sa Déesse, il decidait de rester à Persépolis en attendant son rappel par la seule personne habilitée à le faire.

    VIII. Le Rappel.

    550. Avril. Une nouvelle lettre parvint dans le palais de l'Ambassadeur de Constantinople. Le regard ambré de l'homme suivait chaque mot avec soin. La nature était changeante et le mensonge était une favorité qui pouvait tromper aisément. Marchant de droite à gauche, il jetait la missive dans les flammes et ordonnait de préparer son départ. Les choses ne s'étaient pas améliorées au Sanctuaire... Athéna avait donc souhaité son retour au Sanctuaire.

    Deux mois plus tard, il arrivait au Sanctuaire. Il assista dans la plus grande discrétion aux affaires du domaine sacré sans intervenir plus que cela. Un désordre s'était peu à peu installer avec la tranquillité de la paix et il était indéniable que Bélisaire avait perdu pied face aux révoltes internes au sein des Guerriers de la Sagesse et de la Guerre. Avec un soin méticuleux, il avait lu tous les rapports des dernières années sur les différents chevaliers qui s'étaient succédé... Certains n'avaient rien à craindre de sa possible ascension... Toutefois, après en avoir discuter avec Athéna et Bélisaire, il avait pris la décision de ne pas prendre cette charge. Il préférait rester dans l'ombre du temple du Pope.

    Mais une attaque des Berserkers allait changer ses plans...



Et vous, qui êtes vous ?

    Age : ...
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    Code:
    [b]OEUVRE/SOURCE D'ORIGINE[/b] → [i]Thor.Megingjord[/i] est [b]Akritès[/b].
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    Comment avez-vous connu le forum : Fondateur je suis.

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Message Re: Akrites Salonikas - Grand Pope   Akrites Salonikas - Grand Pope EmptyJeu 26 Mai - 20:41
Aller zouh, je m'y colle.

Comme d'habitude, je n'ai rien à redire, j'ai juste adoré, et j'aime beaucoup la petite part de mystère qui se tient derrière ce perso. Tu as donc ma validation, ainsi que 5 points d'Eveil et 18 PC.

Bon courage à toi et rebienvenue à la maison!
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Akrites Salonikas - Grand Pope
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