Mai 553 AD
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| | | Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne |  |
| Caedus Armure :
Capricorne
|  Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne Mar 2 Aoû - 18:12 | |  | Pseudo Qui est-il ? Nom : Caedus
Date de naissance : Inconnue
Âge : Inconnu, environ 25 ans
Sexe : masculin
Armure demandée : Armure d'Or du Capricorne Comment est-il ? De taille moyenne, Caedus présente des yeux d'un brun profond et une coiffure hirsute de cheveux blonds platine, tellement clairs qu'ils en paraissent blanc. Formé aux maniement des armes, Caedus est ce qu'on appelle un maître d'armes. Il a une parfaite connaissance du combat rapproché et des armes blanches (épées comme lances), ce qui fait de lui un combattant au corps à corps hors pair. Il est également très adroit à l'arc, fin tireur, lui permettant d'assainir des coups mortels à distance.
La particularité de Caedus est que son pouvoir cosmique lui permet de recréer à l'identique tout ce qu'il a pu distinguer dans sa vie, de manière temporaire. Il pourra ainsi matérialiser de toutes pièces des épées, lances ou autres armes blanches qu'il a pu croiser dans le passé. Ce pouvoir se limite à des objets sans vie, et non mécaniques. Il ne en aucun cas reproduire des armes et techniques de combat d'autres chevaliers, et encore moins des d'armures, celles-ci disposant d'une structure bien trop complexe, et possédant un pouvoir, un cosmos, qu'il lui est impossible de recréer. Néanmoins, ses créations, insufflées de sa propre énergie, pourront tenir tête à ses ennemis. Il pourra ainsi créer une seule épée très puissante, ou à l'inverse des centaines d'épées de faible puissance qu'il pourra contrôler grâce à son cosmos, pour les faire déferler sur ses ennemis.
La suprématie de son pouvoir consiste en la création d'un monde parallèle, désert de milliers de Lames à sa disposition, pour vaincre ses adversaires. A cela s'ajoute évidemment la maîtrise de Caliburn, son attaque ultime, lame contenue dans l'Armure d'Or.
A l'image de son signe, c'est un homme sérieux, droit et discipliné. Il est déterminé, intègre, il a confiance en lui mais ne se surestime pas. Bien qu'il soit très individualiste et solitaire, il a un profond respect et une foi sans faille pour la Déesse Athéna. Son âme est d'une rare pureté, à l'image des Lames qui la composent. L'hésitation n'est pas dans sa nature. Il obéira à sa Déesse et à elle seule, sans la moindre hésitation.
Son Histoire L’Epée brillait dans l’obscurité d’une lueur fantomatique, étrangement rassurante. J’étais irrémédiablement attiré, séduit par son aura. Une petite voix aux tréfonds de mon âme me criait d’ouvrir les yeux. Je ne l’écoutais pas. Je ne voulais pas l’écouter. L’Epée était tellement belle… Elle repoussait l’obscurité et le froid omniprésents, lueur crépitante d’espoir, seul bastion empêchant la mort de m’emporter. Une vibration. L’Epée n’était pas d’accord, et elle me le faisait savoir. Il ne s’agissait pas que de moi. Elle représentait la survie de l’Humanité, de la Vie dans son ensemble, face au froid terrifiant de… Quoi ? Qui ? Elle semblait vouloir me le dire, mais pas avec des mots ni avec des images, mais bel et bien avec des émotions, des sensations difficiles à interpréter. Je ne parvenais pas à en comprendre les détails. Je ne m’en inquiétais pas. Je pouvais avoir confiance en elle… Comme elle avait confiance en moi. En mon ultime décision.
Elle se rapprochait de moi, brillant plus fort à chaque seconde, alors que la distance entre nous se réduisait inexorablement. Etrange sensation, étant incapable de me diriger vers elle, mon corps flottant dans un univers de noirceur. Mon corps tout entier, mon âme elle-même souhaitait la toucher. C’était une obsession. Depuis combien de temps étais-je là, avais-je formulé ce souhait ? Un instant… Ou une éternité ?... Le temps l’avait plus d’importance. Seule l’Epée en avait. Je vis, malgré moi, ma main se diriger vers elle. J’allais la toucher, c’était inévitable. Car tel était mon destin. Mais pourtant, je savais que j’avais le choix. On a toujours le choix. Ces mots résonnent dans mon esprit, et je sais qu’ils proviennent de l’Epée. Oui, j’avais le choix de reculer ma main. De renoncer à elle.
Nouvelle vibration de l’Epée. C’était un avertissement. Si je la touchais, alors l’homme que j’étais ne serait plus. Il n’y aurait pas de retour en arrière. Je devais laisser mon existence derrière moi. De quoi s’agissait-il exactement ? Je n’arrivais pas à le cerner avec exactitude. Je captais des sourires, de l’amour, de la joie. De la douleur également. De la tristesse. J’avais vécu, j’avais ri, j’avais pleuré. Une vie d’homme, aussi magique que fragile, ce qui la rendait si précieuse. Bien que je n’arrive pas à focaliser mes souvenirs, je pouvais ressentir la perte infinie que cela représentait. J’en avais les tripes toutes retournées. Mais à la seconde où je réalisais cette douleur, je compris que la perte de l’Epée et des promesses qu’elle m’offrait, serait bien plus dure à supporter. Ce choix décidé, le passé ne devenait alors que des émotions sans substance, sans couleurs. L’information, sans aucune trace d’émotion. Seule l’Epée en avait. J’avais fait mon choix. Mon âme elle-même avait fait ce choix. Elle était née pour cela. Elle y était prédestinée.
Mon index toucha l’Epée. Le froid devint chaleur. La nuit devint lumière. Le monde implosa. Je tombais dans un océan de lumière obscure.
Tout mon corps me faisait mal. La douleur était partout, même dans mon âme. J’avais le goût du sang dans la bouche. Beaucoup de sang. J’eu toutes les peines du monde à ouvrir les yeux… Pour découvrir un sol de pierre, suivi d’une colonne de cette même pierre, se dressant devant plein de petits points blancs sur fond noir. Au bout d’une très longue minute de réflexion intense, où je tentais de faire fonctionner mes méninges à plein régime, je découvrais qu’il s’agissait des étoiles dans le ciel. Il faisait nuit.
C’était un début.
La pierre reflétait les lueurs des flammes. Dans un effort surhumain, je parvenais lentement à me relever. Je constatais alors que bien qu’endolori, je n’avais rien de cassé. Je découvrais que j’étais au centre d’un bâtiment antique, dont les murs étaient une succession de piliers laissant entrevoir le fond étoilé. Ces éléments ne devinrent que des détails sans importance, lorsque je la vis. La jeune femme me regardait sans rien dire, avec une lueur dans le regard que je n’oublierai jamais. Un mélange d’amour, de bonté, mais également de grande sévérité. Cette femme avait un grand cœur, mais également une présence considérable, renforcée par une beauté, un charme et une élégance naturellement écrasants. Je pris quelques secondes pour la contempler, tentant de la cerner, totalement médusé par sa simple présence, alors qu’aucun mot n’avait été dit.
La jeune femme ne me quitta pas des yeux alors que je me relevais. Bien que son regard ne soit pas agressif, il était évident qu’elle m’évaluait. Elle semblait attendre que je fasse le premier pas. Je décidais donc de me présenter. Les mots me restèrent en travers de la gorge. Alors que je souhaitais prononcer mon nom, je réalisais avec stupeur… Que je ne le connaissais pas.
Je fis un pas en arrière, sous le choc. Je me concentrais, plongeant dans ma mémoire, à la recherche de mes souvenirs. Rien ne venait. Mon passé était un vide total. Le dernier souvenir donc je me remémorais, était mon réveil en ces lieux. Je relevais la tête vers la jeune femme. Celle-ci se contenta de lever un sourcil, attendant que je me lance. Une seule phrase me vint à l’esprit.
« Qui… Qui suis-je ? ... »
La jeune femme eut un fin sourire avant de répondre.
« Personne. »
Elle n’avait prononcé qu’un mot, mais étonnamment, toute la signification de cette réponse fit écho dans mon esprit, comme si la jeune femme me les imposait, consciemment ou non. Sa réponse avait un poids, qui allait au-delà des mots et que je ne pouvais expliquer, mais qui m’écrasait soudain de toute sa puissance. Je n’avais aucune identité. Je n’étais rien. Il fallait… Que je naisse à nouveau. Que je retrouve ma place en ce monde.
« Mais alors… Que dois-je faire ? »
« Prouver ta valeur. »
Les yeux de la jeune femme devinrent soudain d’un noir de jais, seul signe précurseur de son soudain changement physique. Son aura s’obscurcit, alors que son corps aux courbes parfaites se métamorphosait en une bête féroce et obscure, écœurante d’énergie malsaine. Un poil noir, un corps de chèvre, une tête de lion, et une longue et puissante queue écailleuse. Le monstre rugit, faisant trembler les murs. Se tournant vers moi, il cracha alors une gigantesque colonne de feu qui me frappa de plein fouet, calcinant ma peau et me catapultant contre l’un des piliers. Quelque chose se brisa dans mon corps. Une douleur fulgurante apparut dans mon dos. Étalé par terre, brûlé jusqu’aux os, je ne pouvais plus bouger les jambes. Je sentis à nouveau le goût du sang dans la bouche… Et me rendis alors compte que j’allais mourir. Mais tandis que le froid de la mort m’emportait, un clair m’éblouit soudain, quand bien même mes yeux étaient déjà clos. Les rouvrant, je parvenais à distinguer péniblement l’origine de la lumière.
L’Epée. Elle brillait d’un halo doré saisissant, à seulement quelques centimètres de ma main. Je la reconnaissais. Son souvenir jaillissait dans ma mémoire. Tendant lentement la main vers elle, je mis une éternité de douleur avant de pouvoir la toucher. A l’instant où j’entrais en contact physique avec elle, le froid disparut. Une vague de chaleur remonta le long de mon bras, puis dans le reste de mon corps. Je sentis mes os brisés se reformer, mes blessures se refermer, ma peau se régénérer. La douleur disparut, au profit d’une profonde sérénité. La fatigue fut remplacée par une énergie nouvelle, illimitée, incommensurable. Je n’avais jamais ressenti cela. Je captais le pouvoir de l’Epée, il faisait partie de moi, courait librement dans mon corps. Il était… Infini.
Je me relevais sans aucune difficulté. J’étais un homme nouveau. Je remarquais que l’aura dorée de l’Epée avait recouvert mon corps tout entier, l’électrisant d’un éclat doré chaud et puissant. Plus que cette puissance, un profond sentiment de retrouvailles m’envahi. Comme si mon âme elle-même était prédestinée à l’Epée, depuis des millénaires, et qu’elle la retrouvait enfin.
La queue écailleuse du monstre se dirigeait vers moi à toute vitesse. Je savais à présent ce qu’était la bête, grâce aux connaissances de l’Epée. C’était une Chimère, créature mythologique, autrefois vaincue par Athéna et le héros Bellérophon. Je réalisais que l’attaque de la bête était d’une vitesse foudroyante… Mais pourtant, j’arrivais à la distinguer avec une facilité déconcertante. Je me contentais de me baisser au bon moment pour l’éviter, observant autour de moi comme une scène au ralenti, qui accéléra immédiatement une fois la queue évitée. A plusieurs reprises, la Chimère tenta de me frapper de ses coups ultra-rapides : balayages de queue, coups de sabots, coups de dents acérées… Je les évitais tous de la même manière, prenant rapidement un parfait contrôle des pouvoirs qui m’étaient conférés par l’Epée. La bête, en furie, prit de la distance et lança à nouveau son effroyable attaque. Une colonne de feu de plusieurs mètres de diamètre se dirigea droit vers moi. Je réagis immédiatement. Je frappais avec l’Epée la tornade de flammes. De la lame se créa une ligne d’énergie dorée, aussi affûtée que l’Epée elle-même, qui coupa en deux l’attaque de la Chimère. Continuant son avancée dans les flammes, les brisant comme un couteau dans du beurre, elle se propagea sans rencontrer de résistance jusqu’à la bête elle-même. La Chimère fut coupée net en deux, les deux moitiés de son cadavre fumant tombant au sol dans un bruit dégoûtant.
Mon regard se posa sur l’Epée. Quelle puissance !!! Elle avait soufflé l’attaque et la Chimère elle-même avec une facilité déconcertante, alors que je n’avais souhaité que briser l’attaque seulement, sans être certain d’y parvenir. La lame possédait un pouvoir bien plus puissant que je ne l’imaginais.
« Et tu es encore loin du compte. Elle a la puissance ultime... Elle peut tout trancher. Même les Dieux, paraît-il… »
Je me tournais pour voir d’où provenait ces murmures et reculais de stupeur en voyant la jeune femme tout contre mon oreille. Je ne l’avais pas sentie venir. Après coup, je regrettais mon mouvement de recul. Elle était tellement belle et attirante que j’aurais apprécié qu’elle reste aussi proche de moi un peu plus longtemps…
« Mais qui êtes-vous ? Est-ce un test ? Une épreuve ? »
« Une épreuve ? … Vivre est une épreuve. Tout comme mourir, naître, survivre… L’existence elle-même est une longue épreuve. Vois plutôt cela comme… Une destinée. », dit-elle avec un sourire mystérieux, tout en m’indiquant la bête du menton.
Me retournant vers celle-ci, je constatais avec stupeur que les deux morceaux sanguinolents de la Chimère se teintaient de noir, et se fusionnaient à nouveau dans un halo obscur et malsain. Je remarquais à peine que la jeune femme avait à nouveau disparu, trop médusé par les trois têtes écailleuses qui naissaient de l’obscurité. Six yeux jaunes et une bonne centaine de dents affûtées m’observaient soudain, dégageant l’odeur de la mort. La bête ne me quittait pas des yeux. Une des têtes m’attaqua, crachant un fluide noirâtre sur moi et menaçant de me croquer au passage. J’esquivais les deux sans difficulté et frappais avec ennui, coupant le long cou du monstre. Etrangement, il n’y eu pas une goutte de sang. Pas un seul grognement de douleur. Le coup tranché recula, et au bout d’une seconde, ce ne fut pas une mais deux têtes écailleuses qui repoussèrent, semblant encore plus féroces qu’auparavant, comme souhaitant se venger de mon acte. Un autre monstre mythologique. Après la Chimère, je faisais face à l’Hydre des Marais.
« Un destinée… Bien… Voyons où cela nous mène, au point où j’en suis… »
Faisant tournoyer L’Epée avec une habileté qui m’étonna moi-même, je me jetais dans la mêlée. Avec une agilité et une maîtrise des arts du combat rapproché qui me semblait innée mais que je ne pouvais expliquer, j’évitais les coups et les attaques de poison et de feu de la bête. Le combat était une danse, et je me sentais tel un maître, tant physiquement que dans le maniement de l’Epée. Cette dernière semblait réellement faite pour moi. Une symbiose s’opérait. Je ne comprenais rien ce que qui m’arrivait et m’entourait. Mais je ressentais, et ces moments étaient un pur plaisir. Je souriais tout en évitant de quelques centimètres seulement un coup de dent dont la force aurait aisément pu couper en deux un bloc de granit. Finalement, peut-être avait-elle raison. Peut était-ce ma destinée. Je ne me rappelais de rien, mais pourtant, je sentais comme une plénitude, un accomplissement, comme si toute mon existence n’avait eu pour but que cet instant. Et cette Epée.
Au terme d’une roulade, et d’une tête tranchée dans le même mouvement, je parvenais au point que je visais depuis le début. J’avais réussi à contourner la bête et à éviter ses attaques ; j’étais à présent dans son angle mort, derrière ses têtes, et avait à ma disposition un angle d’attaque qui me permettrait de couper toutes les têtes d’un seul coup. Tel était, selon la légende, le seul moyen de vaincre la créature. Je ne pouvais expliquer ces connaissances. Certainement provenaient-elles de l’Epée.
J’insufflais toute ma puissance dans la lame, et frappais d’un coup bref. Un torrent d’énergie doré se propagea, coupant les têtes de la créature les unes après les autres à la vitesse de l’éclair. Les cinq organes tombèrent dans un bruit dégoûtant, le reste du corps les suivant de près. Un sourire triomphal orna mon visage… Rapidement remplacé par l’incompréhension. La bête n’était pas vaincue. Ses têtes commençaient déjà à repousser, plus lentement, mais sûrement. Je battais en retraite, réfléchissant à une stratégie... Mais rien ne venait. Je dû rapidement me reconcentrer sur le combat, car c’étaient à présent vingt yeux jaunes et moqueurs qui me regardaient. Elle attaqua, de tous ses membres. Et si ma rapidité restait supérieure à la sienne, sa supériorité numérique était devenue un réel danger. Je tentais d’éviter ses coups du mieux que je pouvais, mais la bête était suffisamment intelligente pour me tendre des pièges, simulant des attaques pour mieux tenter de m’attendre, m’obligeant à reculer vers le coin du temple où je serai dos au mur. Par deux fois, je fus obligé de trancher une tête. Mes ennemis augmentaient peu à peu. Malgré mes mouvements fluides et maîtrisés, diminués par la douleur des attaques acides et enflammées ayant réussi à me toucher par endroits, je perdais du terrain. Si je ne trouvais pas rapidement une solution, ma destinée allait se terminer plus rapidement que prévu.
Ce fut alors que, dans le maelstrom d’écailles qui m’entouraient, je distinguais la jeune femme qui m’observait à distance, un fin sourire sur les lèvres. Elle chuchota, et ses mots résonnèrent dans mon esprit.
I am the bone of my sword…
Le temps ralentit. La bête m’entourait toujours, ses crocs se jetant lentement sur moi. La jeune femme avait disparu. Mais elle avait créé un écho dans mon âme. Un souvenir d’une vie disparue. Une existence… De Lames.
« I am the bone of my sword…
Unknown to death, nor known to life.
Have whistood pain to create many weapons.
And yet those hands… »
Je souris en regardant l’épée que je tenais dans la main. Elle me renvoya cet écho.
« And yet, those hands will never hold anything. »
Chaque phrase représentait une étape de ma vie. Et la dernière m’indiquait quoi faire. Mes yeux se fermèrent, et j’ouvrais mon âme à l’Epée. Je l’accueillais, je la prenais, je la possédais. Je plongeais ma conscience entière sans sa lame. La lame m’accueilli. Je réalisais qu’elle le souhaitait, elle aussi. Ne faire plus qu’un. Alors, dans ce torrent d’âmes et de lumière, ma destinée jaillit.
« Mon nom… Est Caedus. »
J’ouvris les yeux. L’Epée n’était plus là. L’Epée était en moi. Dans mon âme. Dans mon cœur. Dans mon corps.
Le temps reprit ses droits. J’étais redevenu moi-même. Mais plus encore. En une seconde, j’analysais la situation avec l’expérience d’un homme ayant vécu des milliers de combats. D’un mouvement, je me plaçais au point de convergence. L’emplacement là où la distance entre mon corps et chacune des douze têtes de la bête était exactement la même. Mon corps pivota sur lui-même, telle une toupie, alors que mes deux bras, porteurs de l’Epée, tranchaient l’espace et le temps.
Les douze têtes furent tranchées exactement au même instant. La bête tomba. Pour ne jamais se relever. Elle disparut alors, se transformant en poussière.
Je n’eus qu’une seconde de répit avant qu’une agréable lueur dorée ne vienne réchauffer mon dos. Je souriais, tout en me retournant. Je découvrais l’Armure d’Or du Capricorne, brillant d’une intensité très inhabituelle. Elle semblait si… Jeune. Son cosmos pulsait en rythme avec le mien. Elle m’avait choisi.
Dans une explosion de lumière, les fragments de l’Armure d’Or vinrent recouvrir mon corps, fusionnant avec ma conscience et mon cosmos. Je mettais un genou à terre, par respect envers la jeune femme qui me regardait en souriant depuis le trône où elle n’avait pas bougé, pendant tout le temps où avait duré l’illusion.
« Athéna… Ma destinée est enfin accomplie. Je vous jure, sur mon âme, que mon épée sera vôtre. »
« Tu te trompes, ta destinée ne fait que commencer. Caliburn t’a choisi de son propre chef, Caedus. Je n’ai fait que t’amener à elle. Ta foi en la Justice et en l’Humanité a traversé le temps et l’espace, afin que ta volonté se réalise. Elle se leva et vint poser sa main sur mon épaule. Le Monde a besoin de toi. J’ai besoin de toi… Caedus, Chevalier d’Or du Capricorne et détenteur de l’Epée Sacrée. »
Et vous, qui êtes vous ? Age : 29 ans
Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
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[b]OEUVRE/SOURCE D'ORIGINE[/b] → [i]Archer de Fate Stay Night[/i] est [b]Caedus[/b]. Quelle est votre expérience des forums RP : Plus de dix années de RP Saint Seiya derrière moi; j'ai été administrateur et/ou fondateur de plusieurs forums, le dernier en date étant Saints of the Past, sur lequel j'étais administrateur pendant un moment, où l'incarnais Corell du Lion.
Comment avez-vous connu le forum : Via les anciens de Saints of the Past.
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| | | | Cuchulainn Armure :
Augure
| | | | | Nimuë Armure :
Armure d'Or des Poissons
| | Re: Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne Mar 2 Aoû - 18:20 | | | Ah ben ! C'est pas dommage mon Chaton ! C'est qu'on t'attendais plus. On a monté pour toi quelques stands de capes d'ébène ! °° Blague à part et je vais faire court : Comme d'habitude j'aime beaucoup ta manière d'écrire et la première personne change un peu, je trouve ça assez immersif et agréable ! Pas trop de fautes de mémoire :p Bref, comme on avait vu le détail ensemble, tout est ok  L'intervention d'Athéna a été vue avec Akritès donc que dire de plus si ce n'est que tu es validé ! Félicitation, je te donne tes accès sous peu ^^ EDIT : Je suis fatiguée ... Tu as 5 en éveil et 18 en PC à répartir
Dernière édition par Nimuë le Mar 2 Aoû - 18:34, édité 1 fois |
| | | | Morrigan Armure :
Cardinal de la Mort
| | Re: Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne Mar 2 Aoû - 18:22 | | | N'hésite pas à déserter chez les berserkers hein ! Ils sont nuls les Saints ! °° *toussote*
Bienvenue à toi ! |
| | | | CaedusArmure :
Capricorne
| | Re: Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne Mar 2 Aoû - 18:32 | | | Wow quelle vitesse! Merci, content d'être des vôtres Pour la 1ere personne je verrai si je la continue. Je vais peut être repasser à la 3eme, qui est ma prédilection. Mais pour relation avec l'épée, je souhaitais le faire à la 1ere pour le BG Esther, l'offre est alléchante, mais Athéna a une trop belle poitrine pour que je m'en sépare, désolé  |
| | | | Ryme Armure :
Armure du Lion
| | Re: Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne Mar 2 Aoû - 18:36 | | | Bouarf, les Saints c'est aussi bien.  Oh, le premier Capricorne...Bon, contente de voir un joueur arriver aussi rapidement prendre l'Armure, on a risqué notre peau pour libérer le rôle haha! Bref, bienvenue à toi du coup.
Dernière édition par Ariane le Mar 2 Aoû - 18:51, édité 2 fois |
| | | | Anamaya Armure :
Chevelure de Bérénice
| | | | | Heed Armure :
Licorne
| | Re: Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne Mar 2 Aoû - 20:01 | | | |
| | | | Célestia Armure :
Héron de Notos (Sud et Été)
| | | | | CaedusArmure :
Capricorne
| | Re: Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne Ven 5 Aoû - 19:52 | | | Merci à tous Cool tu es là aussi Yul ^^ Content de te revoir Vanessa, hâte de RP avec toi  |
| | | | AnamayaArmure :
Chevelure de Bérénice
| | | | | | Contenu sponsorisé | | Re: Caedus, Chevalier d'Or du Capricorne | | | |
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