[Début août 550; MI] Phoenix et Cygne en mission à Jérusalem.

La blancheur des murs n'avait pas changé au cours des siècles. Des hommes venant des terres lointaines venaient jusqu'ici pour prier l'ancien Dieu unique. Il fallait dire que si on avait retapé l'extérieur, on voyait que les intérieurs avaient des traces de noirceurs et de brulures datant de plusieurs siècles. Personne n'avait eu le courage de rebâtir les anciennes beautés du temple en mémoire des exactions anciennes des Romains. Dans un grand silence, on sentait à l'intérieur un étrange cosmos diffus qui donnait l'impression d'une présence qui observait les personnes qui entraient dans les lieux.

Alors que les deux jeunes hommes entrent dans les premières coursives du Temple de Salomon, les odeurs des bougies viennent danser sous leur nez et un léger vent frais se fait sentir dans les travées. Le sol est en carrelage de terres cuites avec des symboles étranges qui pourraient faire penser à des étoiles. Etait ce des anciennes constellations ? Soudain, la voix du Phénix se fit entendre et un des prêtres se levait pour aller dans la direction du jeune homme.

- Ne criez pas jeune homme, vous êtes ici dans un lieu saint ! Je suis l'un des anciens prêtres du temple, enfin ceux que les Romains acceptent encore... Que puis je pour vous ?

L'homme devait avoit près d'une soixantaine d'années. Les yeux noirs et pétillants, il semblait amuser de la présence des deux Grecs dans sa "demeure" et il croisa les bras en attendant la réponse. Pour les deux Saints, même si ce prêtre ne dégageait aucun cosmos, il y avait quelque chose dans son regard qui pouvait interroger. D'un geste des yeux et sans le faire exprès - ou pas -, il regardait derrière eux un mur caché dans l'obscurité. Il représentait une étrange mosaïque avec trois rangées de douze grandes dalles de marbre. C'était comme si le feu de l'incendie n'avait jamais atteint ce pan de mur...

Il y était écrit :

Quand la course du soleil rencontrera Mithras
Au moment où les deux étoiles de Aldébaran et de Antarès se rencontreront
Le chemin des douze temples s'ouvrira.

Citation :

Vous avez trois rangées de douze dalles. La première symbolise le ciel, le soleil est uniquement sur la première dalle. La seconde symbolise les étoiles, il y a des constellations représentant le zodiaque, dans le désordre. La troisième représente l'Humanité qui prie le ciel mais il manque une dalle sur la rangée de douze. On peut noter que les dalles peuvent être déplacées comme un jeu complexe mural.

Soudain, le sol se mit à trembler d'une aura énorme. Un cosmos inconnu était en train de se propager au sein de l'ancien temple et alors que toutes les personnes présentes étaient aveuglées par la lumière, un chemin s'ouvrait devant eux avec un escalier s'enfonçant dans les profondeurs de la Terre. La puissance de l'effet avait balayé le chevalier du Cygne qui avait montré un peu trop d'empressement à vouloir voir ce qu'il se passait, la main du vieux prêtre se posa sur lui afin d'atténuer les douleurs qui le faisaient souffrir de plus en plus.

- Je pense que ton compagnon n'est plus en mesure de t'accompagner Chevalier du Phénix, le chemin est donc devant toi et tu as passé la première étape. La suite sera moins drôle car vous auriez bien eu besoin d'avoir ce jeune homme avec vous. En bas de ces marches, se trouve un ancien temple à la gloire de Mithras, le dieu persan de la Lumière et du Soleil. Il est important que nous sachions ce qu'il en est là dessous. Est ce le "Dieu de Rome" qui est à la manoeuvre ou non ? Je ne saurais le dire...

Alors que le chevalier du Phénix reprenait ses pas après avoir écouter le vieil homme, il lui fallut une bonne heure pour arriver dans une immense grotte lumineuse ou on pouvait voir sur le plafond un immense joyau qui brillait comme le soleil. Il illuminait un temple qui trônait au centre de l'ensemble des grottes. Sorte d'ancienne pyramide se rapprochant des Egyptiens, il était clair que le Temple de Salomon protégeait depuis des années quelque chose et que le temps était venu d'en savoir un peu plus. Cependant, un cosmos s'approchait actuellement, une aura ensoleillée et douce. Il n'était pas dit que le Gardien des lieux ne veuille que le Phénix découvre ce qui s'y trame secrètement depuis des siècles.

Au dessus de la pyramide, sur un étrange autel, on pouvait y voir une lame plantée devant, un tourbillon de flammes qui prenait la forme d'un arbuste enflammé. C'était l'image même de l'ancienne Bible sous les yeux de Xanathos...

Citation :

Shay est considéré comme HS.

La lame du Renouveau Eternel. Arrivée d'un Oracle sous peu après ton post, ayez vos Parchemins à jour !

Devait-elle vraiment être là ? était-elle l’élément le mieux choisi pour répondre à la mission de son dieu ? A peine l’aube avait-il finit de décroitre, laissant place au soleil chaud et puissant de l’été que Sa voix avait résonné à ses oreilles, brève et pressée, puis Il l’avait transporté expressément jusqu’aux terres conquises de l’empire, bien loin de Rome. C’était différent, très différent de tout ce qu’elle avait jamais vu, elle qui avait toujours été gardienne de la Tour des Vents, mais elle ne s’attarda guère sur ce qu’elle voyait. Son pas la pressa jusqu’à la présence que lui avait indiqué son dieu, jusqu’au profondeur d’un temple noblement décoré mais tristement brulé et arraché de sa beauté. Qu’importait, sous sa cape blanche cachant sa longue chevelure et les marques de son dos, elle s’engouffra dans les profondeurs d’un passage qui avait été ouvert à même la terre, se cachant au regard d’un homme d’un certain âge qui veillait sur les lieux. Vite, elle marcha dans les ombres, suivant les voix des esprits qui murmuraient à son oreille que l’étranger était passé il n’y pas si longtemps, et qu’elle saurait le rattraper.

La grotte où elle apparu était immense, baignée d’une lumière factice mais si proche du soleil lui même qu’il éblouit un instant Rowena, qui observa de ses yeux l’incandescent joyaux, avant de se tourner vers l’homme qui s’adressa à elle d’une voix calme. De cette même manière, elle tourna son regard sur lui, découvrant son visage en laissant tomber la cape, son corps vêtue d’une légère robe à la romaine, sans sa Chlamyde qui des cieux veillait sur elle malgré tout. Elle le salua poliment, baissant la tête, avant d’élever une voix toute aussi calme et sereine, dénuée de malice où d’agressivité.

« Soyez sans crainte, je ne viens pas en ennemie. Je suis seulement ici pour veiller sur ce qui appartient à mon maître. »

Qui était-il ? Beaucoup de facette pour le désigner, mais rarement Rowena se risquait à le nommer. Par respect ou par peur, elle ne savait pas trop. Son regard quitta celui du jeune homme, balayant l’immense salle où différentes architectures se mêlaient. Puis elle observa la dague plantée sur un autel, entouré de flamme. Ce pour quoi elle était venue. Ce pour quoi lui aussi était sans doute là. De cette semblable voix, elle reprit :

« Que faites vous-ici ? Les lieux étaient scellés, alors quelles raisons vos pas ont-ils suivis pour qu'ils vous mènent ici bas ? »

On lui avait dit qu’un étranger avait passé les portes d’un lieu qu’il n’aurait pas du connaître, mais la dame ignorait bien à qui allait l’allégeance de ce jeune homme. Est-ce que cela aurait changé quelque chose ? Certainement pas. Pour autant, si elle pouvait s’en sortir sans avoir à mener bataille, évitant de blesser son corps autant que celui de son adversaire au demeurant bien jeune, elle préférait de loin une telle démarche. Aussi n’agissait-elle pas précipitamment, comme elle l’avait d’ailleurs toujours fait.

La méfiance était de mise. Ce qui était pour le moins compréhensible, même si en vérité, l’intrus était cet homme, entré sans y avoir été invité dans les vestiges d’un domaine qui autrefois avait appartenu à son dieu. Soucieuse, Rowena observa le chevalier lui faisant face, qui en âge ne devait pas être très éloigné de celui de son corps actuel. Bien jeune en somme, ce qui la préoccupait dans le cas où elle devrait, au final, peut être se battre contre lui. Bien sûr, elle obéirait et agirait si les choses devaient mal tourner, mais la perspective de se battre l’avait toujours répugné, et celle de s’en prendre à un garçon encore bien jeune éveillait quelques sentiments coupables. Heureusement, ils n’en étaient pas encore là, la diplomatie pouvait toujours jouer, malgré la méfiance et la tension. Il ne tait rien pourtant sur les raisons de sa présence ici. Ni son nom, son rang, l’armure qu’il portait ou la personne qui l’avait envoyé n’était demeuré sous silence. Avantage ou nous, Rowena renvoya un sourire doux, apaisant, presque lumineux, quoique légèrement retenu.

« Enchanté Xanathos. »

Répondit-elle furtivement, le laissant alors continuer, observant tour à tour ce que le regard du jeune homme suivait, bien qu’elle fût quelque peu gênée qu’il tourne ainsi autour d’elle, comme chasseur guettant sa proie. Elle ne se considérait pas ainsi, l’inverse également. Elle nota sereinement cependant que le chevalier n’esquissa aucun geste agressif ni ne sembla démontrer sur l’instant l’envie d’engager un combat. Son aura elle, nimbée de flamme, démontrait pourtant une détermination solide, enflammée, qui ne se tarirait pas aux simples rayons du soleil qui viendrait le frapper. Prenant un instant pour répondre, elle jeta plusieurs coups d’œil aux alentours, curieuse, avant de revenir accrocher le regard de Xanathos, ce calme se lisant toujours dans la profondeur azurée de ses pupilles.

« L’on m’appelle Rowena, et je suis bien gardienne de ces lieux. En quelque sorte. C’est mon maitre qui m’envoie ici. Il ne souhaite pas que l’on lui ravisse ce qui lui appartient. Vous pouvez le comprendre, n’est-ce pas ? » Le ton doux et serein ne quittait pas sa voix, elle restait sincère, vraie, et tel était le sentiment qu’elle cherchait à faire passer sans malice ni vice. Elle lui sourit, continuant. « Votre Pope… a-t-il à cœur de dérober ce qui ne lui appartient pas, quitte à peut être s’attirer les foudre de certains ? Non que cela soit une menace Xanathos, mais venir en ces lieux n’est guère un signe de paix, surtout si cela a à vocation de voler quelque chose. Vous ne croyez pas ? »

La question était sincère, et Rowena espérait que l’interroger là dessus pourrait le faire songer au bien fondé de ses actes et au danger qu’il pouvait régner à ainsi s’approprier ce qui n’était pas sien. Elle ne connaissait pas bien la déesse de la Guerre, que l’on disait maitresse des Chevaliers… mais il n’était pas prudent de réveiller le courroux du Seigneur du Soleil, au risque de se bruler. Tout Phénix était-il, croyait-il que les flammes de l’astre puissant l’épargneraient ? A ses risques et périls… même si le bienveillant et doux paon ne lui souhaitait pas. Mieux valait réfléchir avant d’agir avec empressement.

Spoiler:

Sa promesse et sa parole. Voilà tout ce que Rowena désirait entendre et ce sur quoi elle espérait s’appuyer. Elle avait beau ne pas connaître ce jeune homme, ce qu’elle avait pu apercevoir de lui, cette âme de feu brulant en lui inspirait à l’oracle une certaine… confiance, oui. Difficile de l’admettre, mais elle lui laissait une chance, car il le méritait, lui qui ne l’avait pas attaqué et qui avait écouté ses paroles. Ils se battaient tous deux pour une cause différente et pourtant, ils allaient se battre de manière à ce qu’aucun ne finisse blessée assez gravement pour que la mort ne vienne les chercher. Si elle s’était écoutée, elle aurait préférée d’ailleurs ne pas du tout se battre. Mais le choix ne lui était guère laissé. Encore une fois cependant, elle ne s’attend pas aux mots du jeune homme, ni à ce qu’il coupe court à ceux-ci, par gêne certainement. Rassurante, elle lui adresse un sourire sincère et doux, presque comme une promesse prophétique.

« Je suis certaine que nous aurons l’occasion de nous revoir en d’autres lieux et en d’autres circonstances Xanathos. »

Quand et comment, elle n’en savait rien, et elle n’était pas maitresse du Destin pour le décider. Ses propres chaines sans doute l’en empêcherait un moment, mais elle avait cette certitude au fond du cœur. A l’instar du chevalier gonflant son cosmos de braise, elle laissa briller sa propre force, aussi timide qu’une aube naissante, se mêlant à une pointe de ténèbres que l’on associait certainement au crépuscule. Venue de nulle part sinon des cieux, sa chlamyde tomba dans une gerbe de lumière vaporeuse, se posant sur l’Oracle comme une seconde peau. Alors toute la beauté du paon se révéla, dans une armure si légère qu’elle semblait presque fragile. Le plumage aux milles couleurs, semblant se mouvoir grâce aux rayons du soleil qui frappaient dessus, donnait cette impression de mirage irréel. Des voiles translucides venaient agrémenter le tout pour parfaire à cette forme de douceur onirique. Ses ailes se déployèrent, fines mais puissantes, la faisant décoller du sol, prête à attaquer. Ce qu’elle fit en premier, devant ce qu’elle jugea être la surprise du phénix qui ne bougea pas. Elle n’était certainement pas la plus rapide, mais ses ailes lui permettaient de bouger avec plus de facilité. Et profitant de cela, elle octroya un coup au chevalier, peut être pour lui remettre les idées en place.

Pour autant, puisqu’elle avait décidé de combattre, et qu’elle conservait malgré tout le but de ramener à son dieu l’artefact tant convoité, elle ne laissa pas l’occasion à son vis à vis de répliquer. A nouveau, ses ailes s’ouvrirent en grand, laissant son cosmos les étendre un peu plus dans une forme quasi spectrale qui vint frapper le phénix. Elle sentit l’énergie de celui-ci passer en elle, la chaleur de son cosmos ardent passer dans le sien pour ne faire qu’un, teintant alors son plumage d’un rouge intense. Une attaque qui n’avait pas seulement ce goût de puissance cosmique, car l’énergie venait d'être aspirée.

Spoiler:

Ayant accepté un combat alors que sa Fiche Technique n'est pas conforme aux règles actuelles, Xanathos est automatiquement disqualifié. Libre à Rowena de le terrasser lors de son prochain post.

▬ Reba

C’était bien vrai, elle mettait peu de conviction à combattre. Ses coups, ses attaques… quels qu’ils soient ne prouvaient qu’une chose, son dégout à batailler sans réel besoin. Il était bien jeune ce Xanathos, se battre contre lui, le blesser inutilement laissait un goût amer dans la bouche de l’oracle du Paon, quand bien même tout ceci était parfaitement nécessaire. Le coup porté, son cosmos absorbant de manière tout à fait subtile celui de son adversaire, l’oiseau aux plumes sublimes se posa, laissant entourer son énergie à la fois apaisante et emplie de cette flamme volée au Phénix. Elle ne peut que laisser échapper un maigre sourire un peu contrit à la remarque qu’il lui fait. Il a raison, il voit dans son petit jeu là où elle avait promit que les choses seraient sérieuses malgré l’entrainement. Pouvait-on la blâmer de vouloir seulement être pacifique ? Oh certains trouveraient certainement à redire de ses méthodes, de sa trop grande bonté…

« Mettre de la conviction à blesser ceux qui ne sont pas mes ennemis n’est pas dans mes habitudes. »

Le rictus de ses lèvres se fait amer, mais soit, elle devra sans doute être un peu plus agressive si elle voulait en terminer rapidement sans contraindre violemment le jeune homme et sans perdre surtout. Elle ne s’attendait pas cependant à ce que son attaque soit si facilement contrée, et moins encore à la réplique qui n’est pas des plus agréables. Elle ne semble pas esquiver, Rowena. L’attaque portée sur elle fond à toute vitesse, et la lumière traverse son esprit, laissant les mots de son adversaire flotter dans le lointain. Un instant… oui un instant elle sent cette douleur, cette attaque ayant pour but de perturber son esprit, dérégler la réalité par une vérité façonnée de toute pièce par Xanathos. Oui un instant elle se laisse avoir par le cosmos ardent qui entour le jeune homme, qui brule et détruit tout sur son passage. Mais la lumière s’évanouie bien vite face aux ténèbres, son absolu opposé. Le monde de l’autre côté du voile qui se déchire l’espace d’une seconde, laissant aux Esprits le soin d’entourer la jeune femme dans quelques gerbes et volutes glacées. Et en une fraction de seconde se brise le lien psychique habilement tissé par le Phénix, laissant à la jeune femme le loisir de recouvrer toute sa réalité. Ses yeux se rouvrent pour fixer le jeune homme, repoussant d’une poussée de cosmos les ténèbres qui s’engouffrent dans le vide pour mieux disparaître dans l’irréel.

« Toutes les réalités façonnées pour moi seront invariablement tristes. J’admire vos talents néanmoins, ils auraient pu être fatales. »

Mais elle n’est pas sans ressources ni protection, la belle oracle. L’autre monde dont elle fait presque partit veille, guette, autant pour la ravoir que pour la préserver. Celle qui marche sur le fil de la vie et la mort. Il n’est plus tant de jouer cependant. Au fond d’elle, Rowena perçoit l’appelle pressent. La lumière veut ce qui lui appartient. Ce que la déesse de la Guerre avait failli profaner.

« Pardonnez moi. Toutes les promesses seront tenues, mais je dois me presser. »

Jamais elle ne le tuerait. Certainement ne pourrait-elle jamais porter le moindre coup de grâce, quelque soit l’adversaire d’ailleurs. Mais elle pourrait mettre fin à ce combat. Elle le devait même. Aussi, joignant ses mains dans une prière, elle laissa la flamme de son cosmos l’entourer, lumière effaçant les précédentes ténèbres, pour appeler un pouvoir trouvé au plus profond de son âme. Cela semble une éternité, quand pourtant ne s’écoule qu’une fraction de seconde. Lorsqu’elle détache ses mains, sur les paumes où se dessinent d’ordinaire des tatouages aux arabesques complexes, se distingue alors deux yeux. Deux yeux inhumains, qui observe de manière torve le jeune homme. Et dans ce qui semble être une illusion, le voile se déchire à nouveau de manière infime, laissant paraître des yeux un peu partout autour du Phénix, scrutant de ce même regard menaçant le Saint. Les esprits sont là, se rassemblant dans la corole de son plumage cosmique. Alors elle la voit, l’âme de ce garçon, et de ces multitudes de regards qui le transperce, elle peut, l’espace d’un instant, le bloquer, lui et son âme. Esprit perdu dans la propre prison de son corps. Les yeux finalement s’évaporent à nouveau, laissant le Phénix pantois, silencieux et incapable de bouger. Bientôt, il poserait genoux à terre, lorsque ses mouvements peu à peu se libèreraient. Mais elle avait d’ores et déjà gagné.

Montant récupérer la dague dans son nid de branches ardentes, elle observe un instant la lame, les contours de celle-ci et la manière qu’elle avait d’absorber la lumière. Puis Rowena fouilla rapidement le reste, piochant ça et là des documents que la déesse de la Guerre ne devait surtout pas récupérer. Gardant sa Chlamyde sur les épaules, les ailes néanmoins repliées pour plus de facilité de mouvement, elle revint vers le chevalier du Phénix, posant une main sur son épaule et rendant alors le cosmos précédemment aspiré. Il sentirait revenir ses forces, même si c’était une bien maigre compensation comparé à ce cauchemar éveillé, celui d’être piégé dans une cage de chair précieuse, vulnérable.

« Vous avez bravement combattu Xanathos, et j’espère que cet échec et vos mensonges ne vous couterons pas trop cher. J’ignore si l’on se reverra, le Destin nous le dira peut être. En attendant, je ne vous dis point adieu. »

Elle adressa un petit sourire au jeune homme, puis rompit le contact de sa main sur son épaule, repartant d’un pas tranquille vers la sortie, où elle aurait vite fait de prendre son envole pour Rome et la Tour, rapportant dans son butin une victoire et cette mystérieuse dague.

Citation :

Fin du rp pour moi, Rowena repart avec la dague et quelques documents