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 [Fin juillet 550] The time has come to change my ways [Nimuë]

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LykeiosLykeiosArmure :
Epervier de Zéphyr (Ouest et Printemps)

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Message [Fin juillet 550] The time has come to change my ways [Nimuë]   [Fin juillet 550] The time has come to change my ways [Nimuë] EmptyDim 26 Juin - 21:02
Port de Massilia. Si on lui demandait ce qu'il faisait ici, Lykeios répondrait sans doute que sa prochaine mission concernant les Rois Francs méritait d'être préparée. Qu'il lui faudrait tâter le terrain. Aller en inspecter les frontières de ce Clothaire qui serait le premier de ceux-ci à recevoir sa visite, si du moins le plan se déroulait comme prévu. Cependant, les terres de ce dernier se trouvaient bien plus au Sud…

En vérité, le Dieu-Loup prenait son temps, cherchant plus une manière de se reconcentrer sur le rôle qui lui avait été donné. Prenant son temps, il profitait un peu de la dense activité de cette cité portuaire avant de se porter par-delà la Provence, là où sa présence pourrait avoir une plus grande utilité. Besoin de se resituer quelque peu avant de passer aux choses sérieuses, là où l'activité se trouvait assez dense que pour peut-être lui offrir une distraction suffisante que pour se sortir de ses propres préoccupations personnelles.

Tout récemment en effet, une prise de conscience s'était réalisée pour Lykeios. Un fait qu'il avait tenté vainement de nier quelques semaines durant, depuis son retour en ce monde. Période durant laquelle s'était équipé d’œillères et de prétextes. Mais face aux changements qui s'opéraient en son être, il devait bien finir par accepter qu'il n'était plus le même. Qu'il ne le serait sans doute jamais plus. Qu'il était même possible et probable que la situation évolue encore.

Était-ce une perversion de son être divin ? Ou plutôt devait-il le percevoir comme une évolution ? Pour l'heure, il n'en sait encore rien, ignore comment il doit l'estimer. Sans doute y a-t-il un peu des deux… Le Dieu-Loup craignait tout de même que cela puisse le rendre moins efficace en sa tâche, bien plus aisément accablé par des sentiments qu'il aurait jugé futiles en une autre époque. Mais aussi, il ne pouvait le nier, il se sentait plus heureux ainsi, plus plein, plus complet… Il n'était plus le solitaire ne cherchant qu'à plaire à son père, mais faisait réellement partie d'un tout.

Est-ce que sa discussion à ce propos avec Asclépios allait l'aider à mieux accepter ces changements en lui ? Peut-être, il était encore trop tôt pour le savoir. Toujours était-il qu'il ne parvenait à faire autrement que d'en être troublé. En tout cas, ce n'était pas en restant à y penser encore et encore, à remâcher cette situation qu'il allait parvenir à souffler un peu et se changer les idées. Heureusement, une diversion se présenta à laquelle il n'hésita pas à répondre.

Des cris, plus bas dans cette rue qu'il arpentait non loin des thermes placés le long du port. Du regard il inspecte la situation. Un jeune garçon qui court à en perdre haleine, ses bras serrés contre son torse. Il cache là quelque chose, mais Lykeios ne parvient à identifier clairement de quoi il s'agit. Derrière lui, un homme furibond qui profère un interminable chapelet d'insultes et de menaces. Peu importait de quoi le mioche s'était rendu coupable. Le fort contre le faible, voilà tout ce qu'il aperçoit là. Doit-il pour autant prendre parti en ce qui ne le concernait pas ? Sa décision se prend rapidement, plus instinctive que réfléchie. Il laisse filer l'enfant, mais ce n'est que pour mieux tendre la jambe lorsque son poursuivant arrive à son niveau. Ah, le croche-pied, cette arme fourbe mais toujours aussi délicieusement efficace.

L'homme s'étale dans un cri. Se relève encore plus furieux, invectivant déjà le coupable clairement identifié. Pas l'air d'être spécialement impressionné par la taille du colosse aux cheveux d'argent qui se tient devant lui. Lykeios le toise sans répondre, et déjà l'on s'écarte autour d'eux, des badauds s'arrêtant afin d'observer la suite des événements. Le garçon au moins n'avait plus à s'inquiéter, déjà loin. Lui se fait insulter de plus belle. L'autre souhaite se passer les nerfs de toute évidence. Lui donnerait-il ce qu'il souhaitait ?

Cela n'était pas réellement une grande idée. Il n'avait pas à se mêler des affaires des mortels. Mais certains ont peut-être juste besoin d'une bonne leçon à l'occasion. Une espèce de colère sourde se répand peu à peu. Un jugement qu'il porte sur cet être méprisable, du moins est-ce ici qu'il voit ce porc à la face rouge et à l'haleine empestant le houblon et le mauvais vin. Oui… peut-être ne causerait-il aucun tort s'il lui réglait son compte… il n'y aurait certainement même pas besoin d'avoir recours à son Cosmos afin de ne pas aller contre l'ordonnance de Zeus.

Sa main droite se lève à hauteur de son visage tandis que sa main gauche se porte à son poignet afin de tirer sur son gant et de le réajuster. Manière de montrer qu'il est prêt à se battre sans même avoir à ouvrir la bouche en une quelconque explication. Ainsi également, il peut faire voir qu'il ne s'agit de simples gants, les courroies de cuir l'enserrant rappelant très nettement les himantes des pugillistes. Ce que Démétrios – possesseur de cette enveloppe mortel – avait été. Peut-être pourrait-il là explorer un peu plus la conscience de ce dernier. En tirer quelques passes qu'il ignorait, étant plus spécialiste des armes blanches que du combat à mains nues.

Restait à voir s'il en aurait l'occasion ou s'il en ressentirait l'utilité.
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NimuëNimuëArmure :
Armure d'Or des Poissons

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Message Re: [Fin juillet 550] The time has come to change my ways [Nimuë]   [Fin juillet 550] The time has come to change my ways [Nimuë] EmptySam 2 Juil - 10:03
Sirène Maléfique







« Tu n'es pas obligé de me suivre comme un petit chien John ! Je suis une grande fille, je peux ... »

« Je sais, je connais le couplet ! Mais t'as oublié la dernière fois ? »

Pour toute réponse, un léger rire moqueur. Old John, habillé d'un grand manteau noir, fut obligé de presser le pas pour ne pas perdre son Capitaine qui, comme une ombre, se faufilait dans les boyaux sinueux de cette ville portuaire. Le brouhaha couvrait la voix du Second du Capitaine, ou bien faisait-il semblant de ne pas entendre cet interminable sermon. Ici même on avait tenté de lui arraché la vie. Et alors ? Quelle importance cela revêtait, surtout aujourd'hui ? C'était Jack O'Bannon que l'on avait voulu supprimer, pas Nimuë. C'était aussi ici qu'elle avait rencontré Liao pour la première fois. Pourrait-on dire que ce fut à cette occasion que son Destin avait basculé ? Sans doute pas, mais elle se plaisait encore à le penser. Juste pour tenir son cœur dans cette gangue de rancœur, de ténèbres où la jeune femme aimait se complaire depuis quelques temps. Oscillante comme un navire malmené par la tempête. Et son ami d'enfance, spectateur de tout ceci, voyait cette métamorphose d'un très mauvais œil. Aussi s'évertuait-il à suivre ses pas, à la prémunir des ombres. Elles l'attendaient au détour d'une rue.

Des cris, des appels, des insultes. La jeune femme ouvrit ses bras pour réceptionner le fuyard entre ses bras. Un enfant. Sa mine sale et l'air terrifié qu'il affichait la poussa à le dissimuler dans son propre manteau sombre.

Plus loin, quelques personnes se rassemblaient autour d'un géant à la chevelure immaculée. Les personnes, intriguées, chuchotaient mais laissaient passer ces deux personnes drapés d'obscurité, comme si ils les reconnaissaient. Ils ne les voyaient pas en réalité. John stoppa ses pas, se pencha pour glisser quelques mots à la silhouette à ses côtés.

« Regarde un peu ce que nous avons-là … ça pour une surprise … le hasard fait vraiment bien les choses. »

Pour le moment la jeune femme n'avait d'yeux que pour le petit niché tout contre elle, apeuré, encore tout tremblant. Elle entrevoit l'objet de son larcin et eut un sourire en coin. Une vague caresse sur cette joue crasseuse et la belle confia le garçon à son ami d'enfance. Celui-là même qui eut un frisson en voyant l'éclat dangereux dans les prunelles de Nimuë. Elle repoussa sans douceur aucune le quidam qui lui barrait la route, se dévoilant ainsi aux deux hommes qui se font face. Légèrement elle concentra son cosmos pour rejouer le rôle qui autrefois fut le sien. Jack O'Bannon.

« Tiens, tiens, tiens … mais quelle chance ! Ne serait-ce pas ce bon vieux Garry ? »

Le pauvre bougre aussitôt tourna la tête dans la direction d'où provenait cette voix. Sa trogne se déformait peu à peu en comprenant. La peur se glissa dans son regard, une terreur indescriptible qui le fit reculer vers celui qui aurait pu être son adversaire. La voix grave, au fort accent irlandais, s'éleva encore, hilare.

« Comment ça va depuis notre dernière rencontre ? Ouais, ça remonte je sais. Je me souviens que la dernière fois tu avais essayé de me planter une dague entre les omoplates ! Enfin, pas toi, t'es bien trop lent pour ça, nan ! Je sais que tu préfères laisser les sales besognes aux trous du cul qui font partis de ton équipage ! Tu as reçu la rose ? J'espère que cette … attention t'as plu. »

L'autre eut un hoquet en se souvenant du dit présent. La tête de son assassin enroulé dans un vulgaire sac à patates. En le renversant, il avait découvert planté dans l'orbite d'un œil, une rose rouge qui s'abreuvait du sang de sa victime.

« Le pirate à la Rose. Jack O'Bannon … »

Un murmure grimpait dans la foule. Agitée, cette dernière observait l'échange sans oser s'interposer. Une sorte de légende était revenue. Une main, impérieuse se leva pour faire taire les chuchotis.

« Non, je ne suis pas Jack O'Bannon. »

Un vent d'incompréhension se levait. D'un geste vif, le pirate à la Rose retira son capuchon, laissa s'envoler une longue chevelure écarlate. Le silence n'en fut que plus grand. Plus profond. Une femme ! Garry était pâle, il cherchait quelque chose de cinglant à dire. Mais voir pareille créature, si belle, si imposante, écrasé par … cette sorte de majesté qu'elle dégageait le rendait muet. Une Sirène. Son beau regard pers se posa sur le géant qu'elle détailla avec un grand sourire aux lèvres. Une cicatrice assez récente barrait l'un de ses yeux, preuve indéniable que la rose avait aussi ses épines.

« Je suis venue reprendre ce qui m'appartient. Cette ville est désormais sous ma juridiction. J'en serai la gardienne. Je suis venue faire … une grande purge. »

Garry avait ouvert la bouche, il avait enfin trouvé ses mots. Mais tout à coup, il sentit que ceux-là étaient restés coincés à la barrière de ses lèvres. Ses yeux s'écarquillèrent, il porta sa main à sa gorge ouverte d'où jaillissait du sang, son sang.

Un gargouillis, de l'incompréhension. La Sirène approcha, se pencha, son sourire s'était figé en un rictus malveillant.

« Je t'avais pourtant dis que nos affaires étaient terminées … Voilà le prix de ton entêtement. »

La dernière chose que Garry entendit fut des hurlements dans le lointain. La dernière chose qu'il vit furent les flammes qui s'élevaient du port. Son navire, ses entrepôts !

Cette Sirène Maléfique qui s'éloignait, essuyait le vermeil sur sa cape. Son sang. Il bascula en arrière.





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