Sans contrefaçons, je suis un garçon / Loki [Fin]

Nom : Sous cette forme, Loki est connu sous le prénom Svenhild qui signifie « La jeune guerrière » dans son pays. À croire que, ceux qui ont donné vie à ce corps avaient le don de « voyance ».
Date de naissance : Très bonne question ! Toutefois, Loki sera incapable de vous répondre ! Il vous dira que cela fait des millénaires qu’il est né pour que vous lui fichiez la paix. Son physique d’emprunt laisse à penser qu’il est né en 532 ou en530 !
Âge : Une autre excellente interrogation ! Quoique, cela dépende si c’est de son âme ou de son hôte dont vous désirez une réponse. Dans les deux cas, il risque de mentir. L’hôte donne l’impression d’être « vieille » de 18 ou 20 ans. Tout n’est que supposition, à bon entendeur.
Sexe : Loki, à une époque lointaine fut un homme bien que, de par sa mère biologique qui vient des Géants de la Glace, Loki a montré des signes du genre hermaphrodite. Il a d’ailleurs donner la vie à un de ses fils suite, à une transformation en jument. Aujourd’hui, il s’est réincarné dans le corps d’une femme ! Cela ne le dérange pas vraiment puisque, dans sa vie d’avant, il se métamorphosait en femme. Il n’aura qu’à faire l’inverse maintenant !
Armure demandée : Loki possède une GordRobe qui lui ait propre. Il se l’ait crée lui-même à l’aide de sa magie. Toutefois, son armure reste sous le pouvoir d’Odin, ce qui ne lui plait que moyennement. [Légende]

Physique

Beaucoup se posent la question sur ton apparence. Déjà, lorsque tu étais un « dieu » en pleine possession de tes moyens, tu étais un homme qui était proche des deux mètres dans un corps svelte. Ton buste fut dessiné par des muscles fins et saillants. Tes biceps étaient bien prédéfinis, mais pas autant que ceux de ton frère Thor ! Lui qui était si lumineux, tu étais son parfait opposé. Pour un descendant des géants, tu étais frêle et petit, pas étonnant que tu fusses considéré comme une tare, une honte par ton père biologique ! Le pire fut, que Thor lui-même en imposait beaucoup plus avec sa crinière dorée sans porter de GodRobe ! Ton visage était légèrement allongé tout comme ton nez ce qui, faisait ressortir chez toi, un visage creusé. Ton cheveu terne et foncé qui tombait en cascade jusqu’à tes épaules, mettait en avant ton faciès cireux aidé par tes joues creuses. La seule chose dont tu étais fier, furent tes prunelles ! Elles étaient aussi étincelantes que le Jade.

Cependant, qu’importe ton apparence puisque, tu n’as jamais hésité à prendre celle de n’importe quel être vivant. Que cela soit d’une femme, d’un animal comme le faucon, le saumon, un cheval, un enfant… Tes attributs physiques changeaient tout le temps… Aujourd’hui, cela recommence !

À cette époque, tu t’es réincarné dans le corps d’une femme. Peut-être est-ce une énième punition d’Odin ? Après tout, tu as pris la vie de l’un de ses fils bien-aimé en le trompant sous l’apparence d’une femme pour découvrir son point faible. Qu'importe, cela ne te dérange pas ! Ce corps n'est pas frêle, ni petit pour une femme ! Tu mesures 1m75 pour un poids de 64 kilos. Cet hôte possède une carrure des plus athlétiques. Ton visage ovale de maintenant, n'a rien à voir avec ceux de tes précédentes vies. Tu possèdes une bonne paire de bajoues sans qu'elles soient trop énormes. Tes iris sont d'un bleu turquoise qui donne l'impression d'être verts, selon la lumière. Ta chevelure ébène détachée, tombe dans le creux des reins pour arriver à la hauteur de ton fessier. Ce fait, te dérange, t’encombre pour combattre. Tu as donc décidé de les maintenir en les attachant en forme de deux chignons sur chaque côté de ta tête. Tu as gardé une longue mèche de cheveux que tu as tressée pour la faire serpenter autour des chignons, pour finir par faire rejoindre la petite longueur qui reste, à l'arrière. Il n'y a que ta frange qui encadre ton visage que tu laisses en liberté. Grâce à ta magie, pour rappeler la couleur émeraude que tu portais autrefois sur tes tenues quand tu étais dans ton véritable corps, tu as opté pour modifier la couleur de tes lippes pulpeuses quand cela te chante. Cela en est de même pour tes cheveux. La preuve, avant que tu ne prennes possession de ce corps, cette fille détenait une seule couleur. Désormais, tu te retrouves avec deux couches. On peut voir la couleur ébène sur tes deux grandes torsades, au sommet du crâne et quelques mèches qui se sont réfugiées dans ton cou. Quant à ta frange et la longue tresse qui sinue, tu leur as offert une teinte blanchie. Teinte que tu modifies comme bon te semble, parfois, c’est blond, parfois, c’est rose, parfois vert ou même encore bleu ! Même s’ils sont gênants, tu les trouves magnifiques. C’est la raison pour laquelle tu y en prends grand soin. Quant à tes lèvres, tu leur donnes du relief en tes les colorant, preuve de coquetterie qui, correspondrait au rouge à lèvre dans une époque future très lointaine.

Dans ta nouvelle forme, tu agis comme un garçon manqué ! On ne te verra jamais ou rarement porter une tunique avec ou sans manche où, normalement devrait se trouver par-dessus une robe chasuble, de laine plissée, maintenue à hauteur des épaules par une paire de fibules. Tu as peut-être hérité d’un corps de femme, tu n’es pas très porté robe ! Sans ton armure, ta tenue vestimentaire se compose d’un kyrtill blanc porté comme sous-vêtement à même la peau. Cette « chemise » en lin t’arrive à mi-cuisses. Par-dessus ce vêtement, tu enfiles habituellement une tunique en lin l’été, en laine l’hiver avec les manches longues. Les tiennes, sont essentiellement en noir et en rouge avec quelques broderies faites par du fil doré. Tu vas aussi chercher dans la soie, car après tout, tu es quand même une divinité ! Les encolures de ton kyrtill et ta tunique qui s’élargit en bas, sont rondes. Afin de ne pas ressembler à un bouffon d’un seigneur, tu resserres au maximum au niveau de tes hanches, tes deux hauts à l’aide d’une ceinture où l’ornement de la boucle se retrouve être un faucon forgé. À ta ceinture, tu as accroché un couteau des plus aiguisés dont la lame reste généralement tranquille dans son fourreau.

Si, on passe en dessous de la ceinture, tes jambes sont protégées du froid par des braies aux tonalités neutres (blanc ou beige). Tu t’accroches aussi des bandes molletières : des bandes plus ou moins larges qui s’enroulent sur la jambe en croisillons à partir des chevilles jusque sous les genoux. Celles-ci sont dans les mêmes teintes que ta tunique tout comme, la cape qu’il t’arrive parfois d’accrocher. Tes pieds sont protégés par des bottes en cuir aux gros talons d’une hauteur de 8 centimètres. Quant à tes doigts, afin que ces derniers ne soient pas atteints d’engelures voir pire, tu enfiles des mitaines onyx en laine ou en feutre.

Voilà, pour ta tenue vestimentaire bien qu’en réalité tu te vêtis ainsi, lorsque tu affrontes le grand froid d’Asgard en la complétant pas une cape double de fourrure provenant d’animaux. Car, lors de tes voyages où la température est plus chaleureuse ou quand tu es chez toi, tu portes une tenue qui met en avant les formes avantageuses de ton corps de femme. En effet, tu portes une tunique/combinaison de couleur noire, verte ou bleue que tu complètes avec tes bottes de la même teinte. Dans cette tenue, ton haut te recouvre la poitrine et n’a aucune manche. Il possède des bandelettes reliées par des fibules ovales à ton kyrtill qui est maintenu là aussi, par une ceinture avec un ornement de papillon. Tu gardes toutefois tes mitaines pour compléter ton habit. Habillé ainsi, tu exposes ton épiderme au niveau des bras, mais aussi toute la partie inférieure de ton buste. Ou parfois, juste le centre de ton estomac où tes abdominaux sont visibles.

More

: tu portes à l’arrière de ton épaule gauche, près de ton cou, une petite tache de naissance en forme d’étoile. Sur le dessus de ton avant-bras, tu t’es fait tatouer des ailes de papillons superposées avec au centre, un poignard pointant vers le bas.

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Psychologie

La suite de cette comptine, demandez-le à cet « enfant », assis à sa fenêtre, observant le clair de lune tout en se lapant les doigts visqueux à cause d’un liquide rouge, le visage bienheureux comme s’il venait de recevoir un présent.

Plus loin, vos yeux, tomberont sur un corps sans vie et allongé baignant dans son propre sang !

Cette comptine cerne bien le drôle de personnage que tu incarnes, n'est-ce pas Loki !? Les géants t’ont rejeté à cause de ta taille, les dieux Ases ne t’ont jamais accepté parmi les leurs à cause de tes origines. Certains te comparent à l’un des plus grands dangers que la terre ne connaisse, est-ce vrai ? Est-ce faux ? Toi qui es le Père de la Tromperie, « Satan » comme te surnomment les hommes, tu ne nous ne donneras jamais la réponse n’est-ce pas ?

Dans cette vie, tu as décidé de jouer au « bouffon », au « fou », et ce, jusqu’au bout. Tu parles à la poupée de ton hôte comme si, il s’agissait d’être vivant. Dérangé ? Assoiffé de sang ? Oui et non. Tu nous feras parvenir à nos oreilles, ton chant sur une comptine à nous faire froid dans le dos ou non après un meurtre ou tout simplement, quand tu t’ennuies ou bien, quand tu t’amuses avec tes « jouets » vivants ou non. En effet, parfois tes pairs te surprendront en train de boire sur une table en compagnie de ta poupée Alfrid dont les yeux en verres, ont été remplacés par des croix cousues à l’aide de fils, lui rajoutant ainsi, un air macabre. De cette façon, même ta « partenaire » non-vivante donne une impression de malaise. Tu t’amuses aussi à jouer de vilains tours aux humains ou autres. Tu n’as jamais supporté ne rien faire. C’est dans ta nature de t’occuper et malheureusement pour les mortels, tu le fais à leurs dépens.

Cette pauvre fille, désormais possédée par le « démon » que tu es, n’est pas déconnectée de la réalité, malgré l’impression que tu nous donnes. Tout comme le feu que tu manies, tu n’as jamais réellement eu froid aux yeux, malgré que cela t’ait mené à ta perte. Tu n’en as toujours fait qu’à ta tête de toute façon. Tu n’as jamais demandé l’autorisation à qui que ce soit pour faire ce que tu voulais, et ce, malgré les punitions atroces qui menaçaient de te tomber dessus. Combien de fois as-tu mis en péril la vie de tes pairs par tes bêtises qui de base, n’avaient pas de buts malfaisants ? Autant de fois que tu as tiré d’affaires ton frère, ton père et les autres dieux ! Ta spontanéité, t’a joué bien des tours par le passé. Désormais, tu comptes apprendre de tes erreurs pour ne pas les réitérer.

Tu détestes perdre autant qu’on te donne des ordres ! Tu es un « enfant » à problèmes pour beaucoup ! Ce n’est pas pour rien que tu as tenté de subtiliser le trône à Odin à maintes reprises. C’est simple, par exemple, si on te laisse enfermer avec ordre de garder le silence, tu trouveras toujours un moyen de t’occuper à un moment ou un autre. Tu couperais la parole à ceux qui parlent pour donner ton avis sans qu’on te le demande ou alors, tu trouveras une autre occupation comme changer d’apparence, manger, couper des cheveux et la liste est longue. Déjà, c’est un miracle si aux rendez-vous, tu arrives à l’heure.

Énerver les autres ? C’est l’une de tes activités préférées ! Comme un enfant, tu es direct et à la fois menteur, capricieux et manipulateur ! Tu prends un malin plaisir à oublier le nom des personnes dont le visage ne te revient pas. Par contre, à la place de leurs prénoms, tu leur attribueras des sobriquets plus débiles les uns que les autres sans en demander l’autorisation. En tant qu’excellent comédien que tu es pour tromper l’ennemi, tu donneras l’impression d’être un lâche et un peureux qui se cache derrière ses amis. Que tu es un mortel de tout ce qu’il y a de plus banal ou plutôt, une pauvre petite fille complètement paumée. Une façon à toi, de mettre des bâtons dans les roues. Tu n’en restes pas moins, un être sociable qui peut se révéler être un véritable moulin à paroles. Même si, tu n’aimes pas quelqu’un, tu sauras lui mentir sans qu’il ne décèle la vérité !
Sinon, tu adores rigoler, te détendre, espionner et échanger avec les autres. Tu ne supportes pas vraiment la solitude, raison pour laquelle tu chercheras toujours quelqu’un à « embêter » ! Tu peux te montrer aimable, d'une bonne écoute et de bons conseils ! Tu n’es pas qu’un être fourbe de mauvaises compagnies. Si on apprend un peu plus à te connaître, on pourra s’apercevoir, que si tu es ainsi, c’est parce que tu n’as jamais su trouver ta place chez les Ases. Tu n’es pas pudique pour un sou, ce qui peut amener à des situations souvent bien cocasses pour ceux qui sont avec toi, particulièrement s’ils sont du sexe opposé à ton corps.

Ceci dit, tu peux te révéler sadique et faire preuve d’aucune pitié envers tes « adversaires ». L’énergumène que tu es, est excitée à la vue d’un adversaire fort et surtout que les choses bougent ! À vouloir que les temps de paix règnent en maître, on s’enracine selon toi ! Ton besoin d’action est l’un des traits qu'on ressent le plus chez toi. Cela révèle, cette âme aspirante à de nouvelles choses, tout en étant assez casse-cou et aventureuse. Tu possèdes un certain attrait pour les expéditions. Sans rivaux ou évènements qui risquent de bouleverser en bien ou en mal les choses, la vie est fade selon toi. Tu ne comprends pas ceux qui rêve de finir leurs jours dans une maison. Un chevalier qui ne combat pas, c’est à se demander la raison-même de son existence. Décimer les faibles, ne te fais ni chaud, ni froid surtout ceux qui gêneraient tes plans.

Le dieu que tu es, est un être très intelligent et cultivé, qui ne compte pas seulement sur ses acquis. Tu possèdes le corps d’un médecin guerrier et, en t’appropriant son corps, tu as acquis aussi ses connaissances. S’il te faut user de stratagèmes considérés comme de la triche ou surtout de lâches en utilisant par exemple des poisons, tu ne ressens pas de honte ! Après tout, une guerre se gagne avec de la stratégie avant tout et non la force brute. Ce n’est pas pour rien, que tu mises plus sur ta magie que tes muscles.

D’ailleurs, cette rivalité des clans pour la suprématie du monde ou autre, c'est simple, tu t’en fiches éperdument tant qu'on te laisse t’amuser et qu’on ne touche pas à Asgard. Tu te considères toi-même après ton réveil, n'être rien d'autre qu’un pion sur un gigantesque échiquier comme tous les autres acteurs qui sont en place. Si tu volais la place à Odin ce serait une autre histoire, mais ce n’est pas le cas. Cela ne signifie pas par contre, que tu te fiches du Royaume auquel tu appartiens ! Bien au contraire, si celui-ci se retrouve menacé, tu te mettras sur le chemin de ces intrus ! Tu réserves une torture sans nom aux traitres. Assez ironique venant de toi, toi qui as essayé d’usurper plusieurs fois le trône du chef des dieux Ases. Tu tiens à ces terres plus que tu n’en laisses paraître ! Tu t’allieras avec ton pire ennemi si, c’est pour combattre un ennemi commun qui menace les terres d’Asgard ! Tu risquerais ta vie sans hésiter pour ces dernières.

Telle une vague, on se demande bien à quoi tu penses tant tu es insaisissable à certains moments si ce n’est tout le temps. Certains, te pensent fou à tort, d’autres te jugeront comme le mal incarné, le traître par excellence. Personne ne se doute, que tu es un personnage plus équilibré qu’il n’y parait, calme et patient. Un être qui n’hésite pas à jouer plusieurs rôles pour obtenir ce qu’il veut et en même temps, pour égayer sa vie selon ses codes. Ta langue de vipère peut donner de sages conseils, même à ton frère sans que celui-ci t’en demande ! Pour toi, mieux vaut être effronté et révéler son désaccord que suivre tel un toutou. Après tout, ce n’est pas à en disant « amen » à tout ce que ton père ou un autre dieu pacifiste « dit », que cela aidera à faire avancer le « clan ». Les belles paroles n'ont jamais fait secouer quoi que ce soit où arrêter une guerre.

Si ta personnalité apparaît donc bien comme une divinité sombre, elle n’en annonce pas moins la Lumière. Le faucon, forme dans laquelle il te soit arrivé de prendre, annonce la victoire de la Lumière sur les Ténèbres, l’avènement de la Connaissance, ce qui souligne le rôle initiateur que tu as !

Tu ne fais pas la différence entre femme et homme. Dans ce nouveau corps, bien que tu te retrouves dans celui d’une femme, tu n’as pas changé ! Il t’arrivera de te porter de magnifiques robes pour ensorceler de ta beauté que tu caches par des habits d’hommes tous ces hommes. Même si, il y a des chances que tu te retrouves piégé à force de jouer avec le feu.

Pour résumé, l’être que tu es, possède plusieurs facettes dont certaines sont dissimulées selon l’interlocuteur qui se dresse devant toi. Posséder plusieurs flèches à son arc, tel est ta philosophie.

Toutefois, il y a toujours un « mais » dans chaque histoire… Le fait que tu prennes possession d’un corps qui n’est pas le tien, fait que ses souvenirs, ses sentiments jouent sur ta personnalité d’antan. Il se pourrait même, que tu sois le premier surpris.

❖ Bon et mauvais.

On ne saurait trop en dire sur ta légende, toi fils de Farbauti et de Laufey connu aussi sous le pseudonyme Nal. Le fait que tes parents étaient des géants peut expliquer ton penchant pour les actes malveillants. Tu n’as jamais pu t’empêcher de jouer des tours aux dieux et de les exposer au danger, même si ta présence d'esprit les sauva à plusieurs reprises. Cependant, le plus important que tes proches ont découvert au fil des siècles, est que tu ne supportais pas l’ennui. Tu étais fatigué de voir « les jours se dérouler sans le moindre accroc ».

Contrairement aux autres géants, tu es né minuscule et frêle. Tu possédais la taille d’un bébé « dieu » de ce qu’il y avait de plus « normal ». Tu ne possédais aucun attribut dont ton paternel aurait été fier de révéler à ses hommes. Peut-être fusse, parce que ta mère n’était probablement pas seulement une femme appartenant aux Géants de la glace, mais bien une déesse des Ases qui s’est unie à un géant. Une union qui fut la cause de tes malheurs pendant des milliers d’années.

Parfois, tu t’es demandé pourquoi Odin t’a adopté dans sa famille si, c’était pour chérir et te préférer Thor ! Tu étais l’équivalent du vilain petit canard. Un être indésirable. Tous te regardaient de haut, même ce frère avec qui, tu as échangé une coupe de sang qui jouait parfois le rôle de père à qui tu ne réclamais que reconnaissance et amour. Vous êtes devenus frères par un pacte de sang, un pacte qui t’a fait entrer chez les Ases, mais a fini par te laisser de côté et t’as abandonné à toi-même tout simplement. Tu étais fui comme la peste. Jamais, tu ne reçus une invitation de la part de tes confrères et consœurs lors d’un banquet organisé. Tous ensemble, ils riaient, mangeaient, les enfants jouaient sans arrières-pensées dès que leurs parents avaient le dos tourné. Ils ne t’ont jamais reconnu comme un des leurs et, pendant tous ces siècles où tu as été libre, il n’y a pas eu une seule fois, où quelqu’un t’a proposé de les rejoindre. Tu les entendais, les voyais sans avoir le droit de te mêler à eux ! Seule la solitude est devenue ta meilleure amie et ta meilleure alliée.

Ton entrée chez les Ases a commencé quand ton père, Laufey, l’un des rois des géants du froid de Jotunheim, l’un des « Neuf Mondes » de la cosmologie Asgardienne conduisit à l’aide de sa prestance, les géants du froid contre Odin qui tentait de fortifier son pouvoir comme seigneur d’Asgard. Malheureusement pour les géants, cette armée fut vaincue. C’est en prenant ce qui revenait de droit aux vainqueurs qu’ils étaient, que les Asgardiens te découvrirent dans la principale forteresse qui appartenait à ton défunt père qui n’était plus. Prince des géants, Odin décida de t’adopter en tant que frère et de jouer le rôle d’une figure paternelle en te laissant aux côtés de son fils biologique, Thor, celui que tout le monde connaît désormais comme le Dieu du Tonnerre. Dès ton plus jeune âge, avant même de savoir parler, tu te révélas être un véritable prodige en ce qui concernait la magie ! Le seul point que Odin te reconnut puisque, vous aviez ça en commun. Pourtant, tu n’as jamais reçu de compliments de sa part, ou de celles des autres qui te considéraient comme un être impur. Pourquoi ? Parce que pour t’attirer de l’attention ou tout simplement, parce que tu en avais marre de ces dieux qui murmuraient dans ton dos, tu provoquais régulièrement des plaisanteries pour embarrasser ces derniers et Thor. L’héritier légitime à la succession du Royaume d’Asgard, était ta cible à cause du favoritisme dont il bénéficiait auprès des autres Asgardiens. Ce « frère » était aimé d’eux à cause de sa noblesse d’esprit. Tu fus plus connu pour tes farces avec la magie, que pour tes bienfaits. À cause de tes tours, ils t’attribuèrent le surnom de « Dieu de la Ruse ». Lorsque le seigneur d’Asgard se prépara à offrir son plus beau cadeau à Thor, le marteau enchanté Mjollnir, tu fus incapable d’en prendre davantage sur toi. Tu ne supportas pas cette injustice de ne rien avoir. Tu as donc fait des tiennes en interférant avec la création de l’arme. En effet, il n’y a pas eu un seul instant pendant le temps de la fabrication où tu n’as pas perturbé les forgerons Brokk et Eitri. Quand tu as constaté que le manche était trop court, tu étais fier de toi. Tu pouvais déjà imaginer l’expression dépitée de ton second frère et tu t’en réjouissais sans t’empêcher de le montrer. Malgré cela, Thor reçut Mjollnir et une nouvelle fois, tu fus ignoré et devins encore plus envieux de l’heureux héritier du marteau.

On ne peut pas dire, que tes relations avec Thor furent des plus fortes. Ce sont tes actes qui furent la cause de ce fossé entre vous. Tu ne nies pas ta part de responsabilité à cette relation instable puisque, c’est la vérité même si, Odin à aussi sa part de responsabilité. S’il t’avait accordé ne serait-ce qu’un peu de son temps libre, de ses regards, tu n’aurais jamais cherché à élaborer tant de plans pour le renverser et, mettre en péril la vie de son fils chéri. Tu l’as mené au travers de grands dangers pour qu’il ne devienne pas le Roi d’Asgard. Tu as même comploté avec des ennemis contre Odin et son rayon de soleil, que représentait le dieu du Tonnerre et de la Fertilité. Toutefois, quand des nains ont volé le marteau de ce second et pseudo-frère, c’est toi qui as élaboré un plan pour le récupérer ! Tu as peut-être délivré Surtur qui, a signé un pacte de non-agression avec toi afin que tu ne te mêles pas de sa vengeance contre le chef des Ases, tu as refusé d’accepter celui-ci et, a été d’une précieuse aide pour les deux membres de ta famille qui t’ont accepté un minimum ! Finalement, celui que tu enviais le plus, fut probablement le seul qui s’est révélé le plus clément à ton égard et t’as considéré une fois comme un des leurs. C’est d’ailleurs, lors de ta rencontre avec cette créature maléfique, que tu te créas ta GodRobe ! Ce dernier, t’aida en augmentant tes pouvoirs magiques comme il te l’avait promis en guise de remerciement pour sa libération.

Seulement, on a toujours retenu que les mauvaises choses tout comme tes enfants. Ou plutôt, les trois monstres que tu as engendrés avec la géante Angrbodé : Fenrir, Jormundgand (le serpent de Midgard) et Hel. Tes pairs chez les dieux, placèrent Hel à Nivlheim, Midgardsormen dans les profondeurs de l’océan et Fenrir fut enchaîné sans qu'on t’accorde le droit à la parole pour les défendre.

Lorsque Hel a maudit Thor en l’empêchant de mourir, mais aussi de guérir de ses blessures, tu as transformé ce dernier en grenouille. Pour se venger, après t’avoir forcé grâce à sa ceinture de le libérer de ton sort de transformation, il t’a brisé le bras. Une leçon bien méritée, mais dont tu as souffert pendant un moment. Il y a d’autres exemples où tu as causé d’autres énormes problèmes avec la présence de tes enfants. Malgré tout, tu as aimé tes descendants, monstres ou pas malgré que tu n’aies jamais pu les approcher comme tu le souhaitais. Tu étais en bas de l’échelle des dieux alors, personne ne souhaitait se montrer clément avec ta descendance.

L’avant-dernier crime et le pire que tu aurais pu commettre, fut de tuer l’autre fils bien aimé de ton aîné : Baldr. Tu l’as tué par pure méchanceté. Les belles paroles dont il usait, n’ont jamais servi. De plus, le fait qu’il fasse quelques tours de magie et reçoive des éloges de la part d’Odin et de tous les autres t’agaçaient. Ces éloges, devaient te revenir. Tu considéras cela comme une injustice et ta jalousie, te poussa à commettre l’irréparable. Son existence en elle-même, était pour toi une farce qui, était là pour te faire glisser un peu plus dans l’ombre jusqu’à ce que tu sois oublié même parmi les membres de ta famille. Les ténèbres, t’enveloppèrent toujours un peu plus. Ton cœur, pencha un peu plus vers le mal qui coulait dans tes veines. Pour piéger la source de ton problème, tu pris l’apparence d’une femme et découvris son point faible. Suite à cela, tu allas trouver Holder, son frère aveugle, pour lancer la fléchette en Guy, qui tua la divinité de l’amour et de la lumière sur le coup. Plus tard, sous la forme de la sorcière Tokk, tu refusas de verser une larme pour son retour parmi les Ases. Ce comportement de ta part, fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Courroucé, Odin ordonna et t’enferma dans une caverne obscure. Tu as essayé de fuir en prenant l’apparence d’un saumon, mais ton frère finit par débusquer ton camouflage. Cependant, cela ne leur suffisait pas de s’en prendre seulement à toi, tes enfants furent les cibles de la colère de leur oncle. Ton fils Vali fut changé en loup. Suite à cette transformation, il attaqua immédiatement son frère, Narvi, et le tua. Ils utilisèrent ses boyaux pour t’enchaîner à un rocher sous la gueule d'un serpent d'où coulait du venin. C’est ton épouse Sigyn, qui t’a soutenu durant toute cette éprouvante épreuve malgré qu’elle n’ait jamais pu te protéger complètement de ce poison qui te brûla dès qu’il entra en contact avec ton corps. Ton supplice fut atroce pourtant, tu n’as jamais cherché à trouver la mort. Étrange non ?

Tu restas enchaîné pour ce qui te sembla une éternité. Qu’est-ce que Odin cherchait ? A te faire repentir de tes actes peut-être ? Que tu t’agenouilles et demandes le pardon qui n’arrivera sans doute jamais ?

Tout n’est que flots de souvenirs. Tu as l’impression de sentir le poison de ce maudit serpent brûlait au compte-goutte ton épiderme. Puis, soudain, c’est le trou noir. Tu te souviens d'avoir conduit les géants, tes enfants contre tes anciens confrères et consœurs lors du Ragnarok, mais ce qui s'est passé ensuite ? Tu ne sais pas. Tu as l’impression que la voix du roi des Ases s’est adressée à toi à un moment que tu ne saurais situer, mais impossible de comprendre un traitre mot. Un dernier son indéchiffrable vint susurrer ton ouïe et, en moins de temps qu’il ne faut le dire, tu fus enfermé dans une bulle lumineuse que ce qui s’est passé lors du Ragnarok, tu ne t’en rappelles pas. Tu doutes même si, tu ne l’as pas rêvé.

Ton âme, s’est retirée de ton corps pour se faire enfermer pour l’éternité dans la glace où, elle sommeilla en toute sécurité durant des siècles… Personne, pas même toi, ne susses où tu étais pendant tout ce temps… Du moins, jusqu’à aujourd’hui.

❖ Rennaissance

En 531
C’était une nuit meurtrière, plus que les précédentes… Cette femme chevalier, gravement blessée, portait sa fille. Une petite fille à qui, elle avait forcé la naissance afin de pouvoir fuir ses assaillants. Il ne fallait pas que les soldats d’Athéna la découvrent. Leur armée avait perdu. Le pays Germanique allait devoir payer un important tribut et se soumettre aux Grecs. Toutefois, il était hors de question que son enfant tombe entre leurs mains. Elle essayait de murmurer des mots apaisants à cette miniature créature afin, que ses larmes et ses cris se meurent. Qu’allait-il advenir d’elles ? Elle avait perdu son mari dans la bataille, cet homme qui avait choisi le nom de leur enfant : Svenhild. Cet être, possédait une force silencieuse. Elle n’avait qu’à encrer son regard dans celui du fruit de son union avec son fiancé pour qu’elle soit hypnotisée par ce regard céruléen empli d’innocence. Avec ses mains ensanglantées, elle ne faisait que la salir. De son bras gauche, elle portait Sven emmitouflée dans une cape en fourrure de l’autre, elle serrait fort le manche de son glaive dont le reflet de la lune se reflétait sur la lame.

Cette femme, à la respiration haletante, pressa le pas afin de s'engouffrer dans la forêt d’Asgard. Forêt qui lui a procuré la plus grande protection dont elle avait besoin durant sa jeunesse. Ses assaillants se rapprochèrent et son instinct lui dictait de se dépêcher. Elle misait sur la pénombre et sur ce froid qui brûlait chaque parcelle de sa peau dénudée et blessée par de multiples entailles, pour obliger ces chevaliers à tourner les talons. Si elle avait été seule, elle aurait baissé les bras, mais elle ne l’était pas. Cette femme, se devait de continuer jusqu’à ce qu’elle ait pu mettre son enfant en lieu sûr. Au bout d’un moment, elle pénétra dans cette forêt bienveillante et se réfugia à l’intérieur d’une grotte, ses sens en alerte sa petite fille contre sa poitrine.

Au bout d’un moment, elle finit par fermer les yeux, sans se douter qu’elle ne les ouvrirait plus jamais. C’est une Skjaldmö, une femme guerrière répondant au doux prénom de Sanna, partie à la chasse pour son foyer qui trouva la mère et l’enfant attirée par ses gazouillements. Charmée par le sourire qu’elle lui offrit, elle la prit avec elle afin de l’adopter tout comme sa fille. Elle ne découvrit le prénom de l’enfant que lorsqu’elle la dégagea du vêtement qui la recouvrait. En effet, elle fit tomber un mouchoir brodé Svenhild dessus. En mémoire à cette femme chevalier, elle garda le prénom que celle-ci avait donné à l’enfant. Elle n’eut pas trop de mal à faire accepter à son mari, la présence de cet enfant. Tous les deux guerriers qui, essayaient d’avoir un héritier, virent cela comme un cadeau de la part d’Odin ! Pour le remercier d’avoir répondu à leurs prières, ils prièrent pour lui toute la journée, espérant que leurs remerciements seraient entendus.

Svenhild grandit principalement sans son père, ce dernier était un capitaine d’une flotte de Vikings et, en tant que tel, il partait souvent en voyage et ce pendant des années. Sanna, surveilla son éducation et lui enseigna l’art du combat dès son plus jeune âge bien qu’elle ne fut pas la seule à superviser son entraînement. D’autres Skjaldmö cherchèrent à développer son sens du combat ! Elle étudia la médecine afin de pouvoir se soigner toute seule de ses blessures. Raison, pour laquelle, elle était souvent seule ! La petite fille qu’elle était, était curieuse de tout et déjà montrer des signes d’indépendance. D’être une aventurière comme son père. Elle se révéla très douée sous l’œil aiguisé de sa mère. Tous les jours, pendant les entraînements, elle se battait contre d’autres filles en grandissant ainsi que contre les soldats du roi. Toutefois, son art de la maitrise de l’épée n’avait rien à envier à son art de l’arc. Elle était toujours en recherches d’adversaires puissants ce qui lui valut quelques ennuies quand, elle provoqua des apprentis chevaliers pour le combat ! Devenir un chevalier d’Odin ? Cela ne lui disait pas de revêtir une armure afin de protéger une statue. Cependant, elle était très attachée à son pays alors, l’idée lui a quand même longtemps trotter dans la tête jusqu’à son adolescence.

❖ Départ d’Apprentissage

Svenild devint rapidement l’une des meilleures apprenties guerrières en à en devenir. Même les aînées avaient des difficultés contre elle. La journée, elle l’occupait à l’art du combat et le soir, à ses études ce qui lui valut le surnom de « La jeune Guerrière médecin ». Elle était présente pour aider son prochain contre la famine qui touchait quasiment tout le peuple. Touchée par la détresse d’autrui, elle faisait tout pour leur venir en aide, même à partager son seul repas de la journée. Tous les matins elle priait pour recevoir la protection d’Odin, cependant à cause du climat, de la pauvreté qui touchait une grande partie de son entourage, elle les vit périr sous ses yeux aidés par des envahisseurs qui essayaient de s’en prendre au pays. Être incapable de les sauver, est la pire chose pour un aspirant médecin. Dans ces moments-là, elle se repliait sur elle-même en enlaçant sa poupée Alfrid. Le seul présent que son père lui avait ramené d’un de ses voyages. Toutefois, cela ne fit que lui donner l’envie de devenir plus forte afin de protéger sa mère qui tomba malade suite à un empoisonnement ! La jeune adolescente de 15 ans, essaya par tous les moyens de trouver un remède, aidé de son professeur, mais elle ne trouva rien. Au bout d’un mois, celle qu’elle aimait plus que sa propre vie, celle qui était la femme la plus forte à ses yeux fut rappelé par Odin pour qu’elle rejoigne les cieux. Svenhild ne se remit jamais vraiment de la disparition de sa mère. Le pire fut, quand son père revint un mois après au bras d’une femme à son bras ! La jeune guerrière le défis au combat en mémoire de celle qui l’a élevé et lui a tout apprit !

Malheureusement pour elle, son père était plus puissant que ses précédents adversaires. En mémoire à celle qu’il a jadis aimé, il la laissa à moitié morte, baignant dans son propre sang chaud et carmin. Ce goût amer de la défaite, cette douleur qui grondait dans sa poitrine lui était insupportable. Était-ce ça, la différence de niveau entre les Vikings et les femmes guerrières ? Est-ce parce qu’ils voyageaient, qu’ils étaient aussi forts ? Cette interrogation, résonna encore et encore dans un coin de son esprit. Dans la neige, elle rampa pour se rendre chez son professeur en médecine jusqu’à tomber inconsciente au pas de sa porte. Celui-ci lui prodigua des soins afin de l’empêcher de succomber à cette terrible fièvre causée par ses blessures. Quand elle reprit connaissance, elle décida de se couper les cheveux et de se vêtir comme un homme afin de jouer le rôle d’un garçon ! Svenhild serra sa poitrine avec des bandages à la limite de la possibilité de respirer ! Pour les expéditions, il fallait toujours des matelots non ? Malgré les avertissements de son enseignant, elle alla jusqu’au bout de son idée. Elle était certaine, de cette façon que personne ne découvrirait la supercherie.

Elle alla même plus loin, elle s’enrôla parmi les esclaves. C’était le seul moyen de pouvoir se rendre sur un navire sans amener de soupçons. Un pari risqué, mais afin de devenir une véritable guerrière, il n’y avait pas de multiples choix judicieux qui se présentèrent à elle. La veille de son plan, elle pria pour qu'Odin la protège lors de son périple dans lequel elle se lançait. Un périple qui allait lui apprendre beaucoup de choses et la faire grandir, mais dont elle reviendrait changer.

Elle arriva très tôt et se mélangea aux esclaves sans se faire remarquer. Cette supercherie fonctionna au prix de grandes douleurs physiques. Ses poignets et ses chevilles furent enchaînés, lui ôtant ainsi la liberté qu’elle jouissait jusque-là. La douleur fit son apparition, mais elle serra les dents aux coups de fouet qui lacérèrent son dos parce qu’elle était trop lente. Elle prit sur elle, le long de ce périple qui fut le plus dangereux périple de sa vie. Elle dut à un moment, défendre le navire de son père sous l’assaut de leurs ennemis qui essayaient de les piller, c’est à ce moment-là, six mois après son intrusion que ce dernier la reconnu. Il lui rendit sa liberté en la délivrant de ses chaînes, mais jamais ne pipa un mot sur leur filiation. Il valait mieux pour leur sécurité respective. Svelnhid, quant à elle, ne lui montra aucun signe de reconnaissance. À partir de là, sous le regard protecteur de son père, elle s’entraîna à se battre contre les autres vikings qui ne découvrirent qu’elle était une femme qu'une année plus tard. A leur contact, elle apprit à nager, pêcher, la navigation où, elle apprit à dessiner des cartes, prédire quand la pluie allait leur tomber dessus etc.

Leur périple où elle fit face plusieurs fois à la mort, dura trois longues années et six mois. Elle a pu mettre un pied sur les terres saintes d’Athéna. La jeune guerrière, se rendit jusqu’à Athènes en longeant les côtes où elle foula la terre à Odessus, Thrace, Constantinople pour marchander tout en explorant ! Seulement, cela ne l’a pas empêché de voler sur les navires pirates qui se risquer à les attaquer ! Son père et son équipage, étaient des guerriers avant tout ! Elle fit face à la morte de nombreuses fois, que cela soit à cause des pirates ou guerriers d’un autre clan, ou bien à cause des intempéries.

❖ 550 : Réveil

Sur le chemin du retour, pas très loin de leur terre, ils affrontèrent la pire tempête qu’ils avaient connu. Ils avaient déjà perdu des hommes pour causes de maladie, de famine, de blessures de guerre, mais cette fois-là, elle crut qu'elle allait rejoindre Odin à son tour. La houle en colère, ébrécha le navire et, personne ne fut en mesure d'empêcher l’effondrement du navire. Sven’ ne doit sa survie qu’à son père qui montra pour la seconde fois de sa vie, son attachement pour elle. Il la poussa à prendre la barque et rentre chez eux ! Elle ne voulait pas l’écouter, elle souhaitait elle aussi, périr avec tout le monde. Cependant, son père ne lui en laissa pas le choix et lui ordonna de continuer à vivre pour sa mère et lui.

Finalement, quand cet homme prit la décision d’agir comme un père, il signa sa mort. Svenhild ne s’en remit pas… Telle l’âme en peine qu’elle était, le visage creusé par les sillons de ses larmes de douleur, elle vogua sur les mers sans destination particulière. Laissant la petite embarcation la ramenait à Asgard. Pendant une semaine, sans manger ni boire, repliée sur elle-même, la barque avançait vers sa terre natale sans accidents en particulier. C’est à ce moment-là, qu’en regardant le ciel, elle eut l’impression d’entendre une voix qui l’appelait en même temps qu’apparaissait sa sensation de recevoir des « coups de marteau » à l’arrière de sa tête ! Elle ne retint plus les larmes et ses hurlements à cause de la douleur. Inconsciemment, se maintenant la tête entre ses deux paumes, elle se releva et fit basculer la barque où elle sombra dans les flots du pays d’Asgard.

Sous l’eau, elle perdit petit à petit connaissance dans un silence presque religieux. Finalement, elle ne pourrait pas tenir la promesse faite à son père de revenir saine et sauve chez eux. Sur cette dernière pensée où elle ne ressentait plus de douleur, juste la paix malgré un sentiment inachevé de vivre pour ses parents, elle se laissa couler dans les profondeurs de la mer. Ses paupières s’abaissèrent pour ne plus jamais s’ouvrir…

C’est ce que voudrait l’histoire. Seulement, ce n’est pas la fin que tu as souhaité. Hasard ou non, un groupe de pêcheur sauva le corps de la jeune guerrière. Quand celle-ci reprit connaissance, personne ne le savait, mais cette dernière n’était plus humaine. Une entité venait de prendre possession d’elle. Cet être, n’était rien d’autre que Toi, toi le frère d’Odin, la divinité Loki !

Dieu désorienté, ne comprenant pas où tu te trouvais, il te fallut un moment pour te rendre compte que tu n'étais plus prisonnier des glaces d’Asgard. Quand l'information arriva à ton cerveau, tu te mis à éclater de rire. Heureux de pouvoir enfin revoir ta terre natale et d'être dans la capacité de profiter à nouveau des bonnes choses (manger, boire). Tu laissas la vie sauve aux marchands qui venaient de sauver ce corps des flots. Pauvres mortels qui furent surprirent de voir une jeune femme dévorait autant sans aucune bonne manière !

Cependant, cela n’a t'a pas échappé. Quelque chose était en train de se tramer. Plus le navire s’approchait du royaume d’Odin, plus tu ressentais différents cosmos. Finalement, il semblerait que celui qu’on surnommait le « Père de la Tromperie » se réveille au bon moment.

Des questions restent en suspens, puisque tu ne te souviens pas d’avoir été scellé, ni de ce qui s’est passé à ce moment-là.. Toutefois, l’excitation te gagna à la pensée que quelque chose de grand t’attendait !

Ton réveil est-il un signe avant-coureur d’un désastre ? Ou de bons augures ? Seul « toi », connait la réponse.

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