Votez
I
II
III
IV
V


Mai 553 AD
 
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Shin la balance || Fiche terminée.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
InvitéInvité
Message Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 17:40
Shin
Qui est-il ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


    Nom : Shin.
    Date de naissance : Il sait pas, il s'en fout. (25 septembre 515 en réalité)
    Âge : Il sait pas, il s'en fout. (35 piges, même s'il ne les fait pas)
    Sexe : 23 cm. Oui oui, c'est un chinois et il vous emmerde.
    Armure demandée : Balance.


Comment est-il ?

    Physique

    Je suis peut-être un chinois, mais je fais le mètre quatre-vingt-neuf, pour quatre-vingt-dix kilos de muscles bien sculptés comme il faut. C’est énorme, j’en conviens, surtout pour un asiat’, mais ça nous prouve bien qu’il y a des exceptions un peu partout. J’ai aussi une peau moins « jaune » que celle de mes confrères chinois. On pourrait même dire que j’ai plus une gueule d’occidental que d’asiat’, même si mes yeux légèrement bridés de couleur marron (Surmontés par de longs sourcils broussailleux) rappellent rapidement mes origines. J’ai les cheveux noirs et assez longs pour un homme, puisqu’ils arrivent au creux de mon cou. D’ailleurs, j’en prends toujours grand soin. Faut dire qu’au fil du temps, j’ai appris à être impeccable pour mon propre plaisir, mais aussi pour montrer l’exemple. C’est important de montrer l’exemple, n’est-ce pas ?  Du coup, ma chevelure est toujours lisse, soyeuse et bien coiffée. Niveau vêtements, j’avoue faire comme tout le monde : Une tunique et tout ce qui va avec, voire parfois même un pallium. Bien entendu, il m’arrive également de me pavaner vêtu d’un traditionnel hanfu, et ce même au sein du sanctuaire.

    Mental

    Soyons clairs. J’ai la gueule d’un connard. Et je le suis réellement. Comptez pas vraiment sur moi pour que je sois un modèle de vertu juste parce que je suis censé représenter la justice. D’ailleurs, si ce n’est que ça, je pense remplir mon rôle à merveille, puisque je sers Athéna à merveille et avec plus ou moins de dévotion. Après, c’est pas trop ma faute si j’ai envie de violer, torturer et tuer mes adversaires de façon ignoble voire même inhumaine. Mais voyons le bon côté des choses hein : C’est pour la gloire d’Athéna. Plus les adversaires sont humiliés et piétinés et plus y a de chance qu’ils la craignent encore un peu plus. A la guerre, comme à la guerre, haha !

    Sinon, je suis généralement calme et tranquille. Pas extravagant pour un sou, sauf quand on me pousse à bout, bien entendu. Mon air calme et serein ne m’empêche cependant pas d’avoir des sourires malsains/railleurs, voire même des rires selon la situation. Je suis également désinvolte. Cet adjectif résume bien mon caractère. Mes manières ne sont pas celles d’un rustre (Quand je ne suis pas en colère et quand il ne s’agit pas de sexe, bien entendu), mais je suis plutôt direct/franc dans tout ce que j’entreprends. Et avec le sourire. Toujours. Tant pis si ça énerve. C’est pas comme si j’en avais grand-chose à faire. Pis, c’est toujours rigolo de pousser les gens à bout.

    J’avoue moi-même être la mauvaise personne dans le bon camp. Comment voulez-vous qu’une machine à tuer devienne un bisounours du jour au lendemain ? Je crois peut-être en Athéna au point même de la servir, mais sa bonté ne tue pas les vices qui m’habitent. Je demeure un petit malin, somme toute. Un connard qui connait la vie, qui peut faire des coups de putes quand la victime s’y attend le moins. Paradoxalement, je n’ai aucun mal avec les ordres, tant qu’il s’agit de tuer. Je suis bien conscient du poids de la vie, mais cette façon de voir les choses ne compte plus lorsque je suis en face d’un ennemi de ma déesse. Les remords et moi, ça fait généralement deux…

    Sexiste et pervers. Un tout qui fait de moi un véritable salaud aux yeux des femmes. Je vais pas jusqu’à bomber le torse devant une meuf bien roulée, mais j’aime bien les taquiner (parfois méchamment), surtout sur leurs formes affriolantes. Il m’arrive parfois même de céder à mes pulsions et d’en violer quelques-unes… Mais c’est pas ma faute ! Jamais ! C’est la vie qui est ainsi faite ! En même temps, c’est pas comme si vous n’étiez pas prévenus. Quand une femme me plait, je lui fais du rentre-dedans et quand il n’y a aucune conclusion qui m’est favorable, je n’hésite pas à la soumettre… A ma manière, bien entendu. Si elle peut plus s’asseoir pendant deux semaine après ça, elle n’aura qu’à s’en prendre à elle-même !

    Hormis tous ces nombreux défauts, je suis plutôt un bon vivant. J’aime faire la fête, boire et draguer, m’amuser en gros. J’ai beau tuer, truander, je ne suis pas pourri jusqu’à la moelle épinière, ça c’est sûr –J’vous jure que je ne déconne pas. Bon, d’accord, je suis sadique, parfois violent et assez imprévisible mais on a vu pire. Et puis on ne peut pas être 100 % malsain en étant dans le camp des « gentils ». C’est pas possible. En fait, je suis beaucoup souriant, parfois agréable quand une personne en vaut la peine. Je peux même aller jusqu’à aider. Mais il ne faudrait pas abuser des rares moments où je suis de bonne foi. Parce qu’une fois que je sais que vous vous foutez de ma gueule…

    Non… En fait, je ne dirai plus rien. Vous me découvrirez par vous-même.


Son Histoire

    “La pauvreté, on s'en remet. La misère, c'est cette chose atroce, qui coupe les jambes et la tête. La misère, elle, est tragique.” Michel Ragon.

    D’aussi loin que je me souvienne, ma famille a toujours été pauvre. Très pauvre même. On est très loin du coup de l’incroyable histoire d’un prince à la destinée fabuleuse. Mon père était un bon à rien d’ivrogne qui trouvait rien de mieux que de taper sur ses gosses chaque fois qu’il en avait l’occasion. Schéma classique de la famille plus que misérable ? Soit. Mais sa descente aux enfers avait une cause : La mort de sa femme lors d’un énième accouchement. Celui de notre dernière. Le vieux ne l’avait jamais supporté. Jamais. Alors que j’avais neuf ou dix ans, je me rappelais encore de cette nuit où il pleura toutes les larmes de son corps, avant de virer dans l’alcool dans les jours qui suivirent. Le dépit le poussa dans les bras de l’alcool. L’alcool le déconnecta de la réalité au point qu’il perdit son travail d’homme à tout faire auprès d’un officiel de la région. Le chômage et la misère le rendirent agressif ; et nous, ses propres enfants, payions à chaque fois les pots cassés de son agressivité. J’étais particulièrement son souffre-douleur puisque je prenais tout le temps la défense de mes frères et sœurs étant l’ainé d’une fratrie de cinq gosses. Il n’était pas rare de me voir dans les rues de notre bourgade, couvert de bleus et d’ecchymoses en tout genre. Mais malgré ses traitements révoltants, je gardai toujours la tête haute et ce regard résolu qui me poussait à aller de l’avant pour mes frères et sœurs. Déjà tout jeune, ma détermination était carrément inébranlable.


    “Ainsi la paresse est mère. Elle a un fils, le vol, et une fille, la faim.” Victor Hugo.

    - « Wouhouuu ! C’est bien mon fils ça ! Alors, Lei, combien tu m’files ? » Me demanda mon père, sourire pervers aux lèvres.

    - « Voilà… » Que disais-je à mon père en lui tenant une bourse pleine de Wuzhu, l’une des nombreuses monnaies du moment. « Si tu les touches, j’te promets de disparaitre avec eux ! »

    - « Hahahaha, t’en fais pas, j’vais pas vous taper ! D’ailleurs, j’vais me faire du Huangjiu dès maintenant. Veille bien sur tes frères et sœurs, Wahahahaha ! »


    Cette scène était récurrente entre nous. Pour la protection de mes frangins, j’en étais réduit à ça. Au vol. Et il fallait bien. Malgré ma bonne volonté, j’étais encore limité physiquement du fait de mon âge. Je n’avais pas assez de force ou d’endurance pour enchainer les petits boulots çà et là, d’autant plus qu’ils étaient plutôt mal rémunérés. La mendicité ne nous aidait pas non plus. Mes petites sœurs ne récoltaient jamais grand-chose. Cinq piécettes au max quand tout allait pour le mieux dans la région où nous étions (Et encore lorsqu’elles ne se faisaient pas dépouiller par d’autres voleurs qui trainaient dans le même coin), et quedal lors des périodes de vaches maigres, ce qui était assez courant. Notre misère était telle que nous faisions partie de la basse partie de la populace. Pas mieux que des esclaves à vrai dire. Nous n’avions pour nous qu’une petite parcelle de terre improductive et deux huttes miteuses comme habitats. Nous n’avions que des haillons et des peaux de bêtes comme vêtements. En gros, rien de vraiment extraordinaire. Etant donné la mollesse de notre vieux qui passait son temps à vagabonder, dormir, boire ou enculer certaines putes, je passais la plupart de mon temps à voler. Soit de l’argent, soit des vivres. Il arrivait très souvent qu’on m’attrape et que l’on me passe à tabac. Mais mon père m’avait tellement roué de coups que je ne sentais presque plus rien. Ce qui expliquait mes récidives et ma témérité. Quitte un jour à en crever.


    “La colère est une courte folie.” Horace.

    Au fil du temps, je me fis un nom. Avec l’expérience, j’arrivais à voler sans jamais me faire coincer ou attraper. J’avais également appris à me battre. J’étais devenu tellement imperméable aux attaques et à diverses tortures qu’il ne me restait plus qu’à répliquer, ce que je faisais avec brio. Mes « coups » attirèrent un bon nombre de gros groupes de brigands organisés que je rejoignais sans craintes, ni scrupules. Vu l’injustice de la vie vis-à-vis de ma famille, je n’avais aucun remords à voler, voire même tuer. Car il m’arrivait effectivement de tuer lors de mes vols, sous peine de crever moi-même. A quinze piges, il faut dire que j’étais loin d’être le p’tit pickpocket qui commettait des larcins. Je ne jouais plus dans la même ligue et j’avais une telle dimension que certains marchands venaient même à me craindre. Et à raison, puisque je me transformais une sorte de Robin des bois de la Chine impériale. Un robin des bois plus trash ceci dit, puisque comme je l’avais avoué, je n’hésitais pas à tuer si c’était nécessaire. Sauf qu’à force de réussites insolentes, mes victimes prirent pour cible ma famille qui reprenait doucement des couleurs. Un riche marchand que j’avais dépouillé avait sollicité l’aide d’un officiel de la région qui envoya ses soldats décimer ma fratrie. Le tout se passa lors d’une de mes longues absences. Je ne fis mon retour que le soir même de la tragédie. Devant nos terres toutes retournées et nos cabanes incendiées, un important groupe de villageois m’attendait…

    - « Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi il y a tant de monde ? Où sont mes frères et mes s… »

    - « Lei… » M’interrompis le doyen de la bourgade… « Les hommes de Shun Shin Kun ont débarqué dans le coin et… »

    Sans attendre que le vieillard en larmes en dise plus, je me précipitai vers les ruines de ce qui constituait nos maisons, avant de tomber sans mal sur cinq corps complètement calcinés et méconnaissables au beau milieu des braises et de la fumée encore persistante. Là, mon cœur ne fit qu’un bond. Je tombai alors sur mes genoux, avant de commencer à toucher les cadavres, à les palper. L’odeur de la chair brulée était horrible et l’immense cendrier sous mes pieds me rongeait doucement la peau, mais je n’en avais cure. Et puis, des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Sans m’en rendre compte, je chialais. Je chialais car il n’y avait aucun doute sur l’identité des cadavres : Mon père et mes frères et sœurs avaient été lâchement abattu. Ils avaient payé pour mes nombreux péchés. On dit que la confiance va de pair avec l’arrogance. Vu mes succès, je n’avais jamais pensé une seule seconde à en payer le prix fort. De ce fait, je volais et je tuais impunément pour améliorer le quotidien difficile de mes pairs, sans penser une seule seconde aux dangers auxquels je les exposais. Le péché de ma bêtise. Le péché de ma jeunesse. Le péché de ma vie, tout simplement. Mais alors que je commençais à pleurer et à hurler, des hennissements se firent entendre non loin de là. Une cavalerie approchait du lieu du crime. Les autres habitants qui compatissaient derrière-moi, reconnurent les hommes de l’officiel Shun Shin Kun et s’enfuirent bien vite, me laissant seul.

    - « Alors Lei ? Comment ça fait de perdre ce qu’on a de plus cher ? Hein ?! »

    Ses hommes m’avaient encerclé et ricanaient comme de beaux diables, fiers de leurs œuvres. Ils firent sortir leurs armes, prêts à me buter, sauf qu’au dernier moment, j’eus un hurlement de bête blessée, acculée. Un cri surpuissant qui sortit du fin fond de mes entrailles et qui décrivait mon besoin de justice, de vengeance ! Et puis là, survint un évènement qu’aucun de mes ennemis ne pouvait s’imaginer : L’explosion de mon cosmos ! Une vague d’énergie surpuissante qui éclata après la rupture de mon esprit. Si cette débauche d’énergie était invisible pour le commun des mortels, elle engendra néanmoins une onde de choc qui propulsa la cavalerie à plusieurs mètres de moi. Les chevaux, plus sensibles à cette réaction surnaturelle, se redressèrent et détalèrent sans attendre leurs maitres. Ces derniers, eux, eurent du mal à se relever. Certains étaient tout simplement dans les vapes, tandis que d’autres avaient des fractures, carrément. C’est à ce moment-là que je me relevai et que je me retournai vers eux comme une marionnette désarticulée. Mon visage n’avait d’ailleurs presque plus rien d’humain. De quoi remplir d’épouvante le camp ennemi. Après le déni, la colère qu’on dit. Ma colère, elle fut particulièrement meurtrière, puisque s’en suivit aussitôt une boucherie. Un carnage sans précédents dont le seul témoin fut la pleine lune. D’ailleurs, lorsque je repris mes esprits, je me surpris à être débout, au beau milieu d’une hécatombe, un sabre en main.


    “La vengeance est un plat qui se mange froid.” Proverbe français.

    Après cet incident, je pris de l’ampleur dans « le monde du  banditisme ». Je formai rapidement un gang qui fit vite de s’agrandir. Entre les vauriens purs et durs qui foutaient la merde pour le plaisir et les autres qui pour la plupart étaient des pauvres qui souhaitaient changer de vie, monter un gang ne fut pas tâche difficile. A l’orée de mes vingt ans, je dirigeai donc une « armée » de pas moins de 5000 personnes. C’est à ce moment-là que je commençai à agiter la Chine du Sud sous le règne de la dynastie Liang. Des raids par ci, des raids par là. Bref, je semais le chaos partout où je passais. Ce qui me rendait également fort, c’était mon cosmos que j’avais réussi à développer tout seul au fil du temps. Ce pouvoir était une bénédiction des Dieux. Un don de ces Dieux-là qui voulaient que je secoue ce régime pourri, mais qui voulait aussi que j’assouvisse ma vengeance que j’avais longtemps contenue. Plus la patience est grande et plus la vengeance est belle. Et le fut, effectivement. Suite à une énième attaque éclair, j’avais réussi à buter l’officiel Shun Shin Kun, ainsi que le marchand qui avait sollicité son aide par le passé. C’est à compter de cet incident que l’empereur Xiao Yan me prit très au sérieux. Il envoya l’un de ses plus grands chefs de guerre pour me combattre, mais cette campagne se solda par une défaite cuisante de l’empereur.


    “La gloire, c’est la fumée sans feu dont on parle tant.” Jules Renard.

    - « Lei, deviens l’un de mes généraux ! »

    - « Eh quoi ? Moi, un bandit ? Devenir le toutou de l’empereur ? »

    - « FAIS GAFFE A CE QUE TU DIS, BRIGAND ! »


    L’un des généraux de l’empereur s’emporta, mais ce dernier ne fit que rire. Wudi (C’était également son nom ou son surnom, peu importe) était peut-être un philosophe passionné par le bouddhisme, mais c’était avant tout un grand guerrier. Un grand guerrier qui savait reconnaitre la valeur des hommes de sa trempe. Et il voyait en moi un immense talent à exploiter à son compte. Je n’étais pas du tout dupe, mais l’idée n’était pas mal. En fait, je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse une telle proposition en m’invitant dans ses quartiers, en plein milieu de la capitale. Je m’attendais plutôt à un guet-apens et l’idée de foutre la merde dans la capitale, avec à la clé sa tête plantée sur une pique m’était apparue comme alléchante et terriblement excitante. Oh. Je ne vous l’avait pas dit ? Ma témérité s’était aggravée avec l’âge. En même temps, je me pensais tout puissant. Avec le pouvoir que j’avais, personne ne m’arrivait à la cheville, que je disais à qui voulait l’entendre. Ce qui m’avait poussé à venir en pleine capitale, à répondre à l’invitation qu’il m’avait fait parvenir via une délégation chargée de cadeaux et tout. Un vrai salopard, cet empereur. Nonobstant son baratin, je finis par accepter son offre après deux jours d’échanges et de négociations. J’étais promu en un coup général d’armée en plus de gagner des titres de noblesses et des terres. Mes hommes furent enrôlés dans l’armée et commença alors le début d’une épopée courte mais intense.


    “L'histoire se répète. Comme autrefois, comme toujours, on ne peut vaincre que par la force des armes, le massacre et la trahison.” Mariline.

    Après avoir gagné des titres et des galons, je fis en sorte de me cultiver. J’appris alors à lire, à écrire, à calculer, avant d’affiner mes stratégies à la guerre. J’étais méprisé et je le savais très bien, mais je n’en avais cure, puisque j’étais dans les bonnes grâces de l’empereur qui m’aimait assez. Et je le lui rendais bien : Pendant cinq années, j’étais un vrai Dieu de la guerre. Je repoussais les assauts des chinois du nord et certaines tentatives d’annexions des peuples tout droit venus de la Perse. Cependant ces réussites n’étaient pas totalement du gout de la cour. Si l’empereur m’aimait bien comme je l’avais dit tantôt, ses chanceliers, ses officiels et les autres généraux me haïssaient véritablement. Sans oublier que mes succès apportaient du baume au cœur à la basse population qui commençait tout doucement à se soulever et à prendre conscience de ses possibilités. Les sous-fifres de l’empereur finirent donc par fomenter un complot contre moi. Une alliance avec des armées hindoues que j’étais sensé combattre. Sans me douter une seule seconde qu’il s’agissait d’un piège, je pris donc la tête d’une armée mixte en la qualité d’un commandant en chef. Ma propre armée fut fusionnée à celles de deux autres généraux. Comme d’habitude, je dominais le début de la bataille. Mais très vite les deux autres généraux que j’avais comme vice-généraux se retournèrent contre moi, en plus de l’appui des hindous. Quinze mille hommes contre cinq mille. Résultat sans appel.


    “La chance, c'est ce qu'on ne mérite pas.” Paul Guth.

    Malgré ce traquenard, je réussis tout de même à m’enfuir avec un peu plus de cent hommes. Nous nous enfonçâmes dans les territoires hindous, faute de pouvoir faire demi-tour. Une traque eut alors lieu. Au bout d’une cinquantaine de jours, j’avais perdu tous mes hommes, toute ma faction. J’étais affamé, sale, mort de fatigue et presque à court de cosmos. C’est lors de cette chasse à l’homme que j’avais même explosé mon cosmos au point d’atteindre le septième sens (sans savoir ce que ça signifiait) mais ce gain de pouvoir n’avait pas permis de protéger tous mes proches. Juste sauver ma peau. Au bout du cinquante septième jour, je lâchai prise et je me laissai aller contre un arbre, mais avec le sourire aux lèvres. Je n’avais pas peur de la mort. Elle me faisait même sourire. Mais crever aussi bêtement comme ça, j’avouais que c’était très con. Je sentis alors plusieurs personnes m’approcher avec prudence. Le piège se refermait enfin, qu’ils devaient se dire. J’en vins d’ailleurs à me demander ce qu’avaient promis les sous-fifres de Wudi pour qu’ils me prennent en chasse aussi longtemps. Encore un rire. Situation risible. Mais au dernier moment et contre toute attente, un vieil homme surgit de nulle part et exécuta tous mes poursuivants en quelques instants. Je crus sentir en lui la même énergie qui coulait dans mes veines, mais lorsqu’il s’approcha de moi, je tombai tout simplement dans les pommes. A deux doigts de mourir d’épuisement.


    “A chaque seconde, nous pouvons renaître. Chaque seconde peut marquer un nouveau départ. C'est un choix. C'est ton choix.” Clearwater.

    - « Donc, j’ai en moi le kiffa boréalis. L’étoile la plus brillante de la constellation de la Balance, c’est ça ? »

    - « C’est cela. Et tu sembles fait pour devenir mon successeur, Shin. Notre rencontre n’est pas due au hasard. C’est le destin ! »


    Une semaine. Voilà une semaine que je traversais les royaumes hindous à l’aide de ce vieux schnock qui m’avait raconté tout ce qui tournait autour de la mythologie et des forces surnaturelles qui régissaient ce petit monde. Athéna, Hadès, Poséidon, les armures, le cosmos et toutes ces conneries du genre. Au début, j’avais pas vraiment été chaud pour le croire, mais après qu’il ait déjoué toutes mes tentatives de meurtres, j’avais été bien obligé de revoir mon jugement. Durant ces sept jours où j’avais plusieurs fois essayé de le buter pour repartir de zéro et me refaire ma vie comme je l’entends, j’avais senti la manifestation d’un cosmos. Bien plus grand que celui de Darius qui était déjà mal en point à cause d’une malédiction due à un artefact : Celui de sa déesse qui semblait le protéger. Plutôt que d’avoir peur, j’avais été touché par la somptuosité et la force d’une telle énergie. Et l’image d’une femme d’une rare beauté apparue derrière lui. Athéna elle-même protégeait son chevalier malgré sa malédiction. Intrigué par toute cette histoire et par toutes ces manifestations, j’avais alors décidé de le suivre. J’étais peut-être un macho, mais j’étais enclin à me mettre au service d’une divinité peu importe son sexe et ses aspirations. Par contre, je ne lui avais pas donné ma véritable identité. Oubliez Lei, le bandit, le général. Place à Shin, simple ex-commandant de 1000 hommes d’une armée de la Chine du sud. C’était d’ailleurs le prénom de l’un de mes défunts frères.

    Après des mois de marches et traversées, nous débarquâmes enfin au sein de l’empire Byzantin. Première fois que j’arrivais aussi loin. Darius m’expliqua un peu comment a été créé et comment était régi l’empire, mais je n’y prêtai pas trop attention. En fait, j’en avais rien à foutre. Sur le chemin, je suscitai tout de même la curiosité de bon nombre de personnes. Faut dire qu’un chinois pur jus avec les yeux légèrement bridés et tout, ça court pas les rues. Après un bref tour à la capitale Constantinople, plutôt magnifique je devais l’avouer, nous prîmes la direction du « fameux » sanctuaire. Nous étions exactement en 540. De par mon ancienne nature de campagnard, je n’eus pas trop de mal à m’adapter à la vie byzantine. Ni à l’entrainement d’ailleurs. A 25 ans, j’étais déjà un guerrier accompli qui avait déjà des conquêtes et des victoires à son actif. Si les nombreux autres apprentis faisaient preuve de racisme, ils étaient néanmoins forcés de reconnaitre mon talent. J’avais déjà pour moi le septième sens et le corps-à-corps ainsi que le maniement des armes n’avait pas plus aucun secret pour moi. Après avoir passé six mois à peaufiner ma maitrise du cosmos et du septième sens donc, le vioque m’apprit ses arcanes les plus secrètes. Un an et demi plus tard, j’étais complet. Tellement que je survolai la dernière épreuve sans aucune peine, avant que l’armure de la balance, malgré mon sens tordu voire quasi inexistant de la justice ne me choisisse.


    “L’arrogance est le défaut des bons chefs.” Ken Follett.

    - « Tu me fais honte, Shin ! Et tu déshonores ton armure ! »

    - « Oh, ça va… M’fais pas chier. Va faire mumuse à Constantinople et lâche-moi la grappe. »


    L’an 542. Darius était dépité. L’élève qu’il avait en face de lui ne faisait plus sa fierté. Je multipliais les crasses sous le couvert de mon rang et de ma puissance. Je baisais des putes, je tuais ceux que j’aimais pas, je traitais les femmes comme de la merde, je passais mon temps à boire et à fumer… Bref, j’étais pire qu’un connard. C’était pas comme s’il ne l’avait pas vu venir, mais Darius pensait qu’il aurait pu faire de moi un homme droit, digne du signe de la balance. Sauf que non. J’étais tout le contraire. D’ailleurs, je ne servais Athéna qu’à cause de sa force, de celle qu’elle me procurait via l’armure que j’avais et pour le fun. La guerre était mon art, ma seule raison de vivre et c’était sans doute pour ça que la cloth malgré toutes mes bêtises ne me quittait pas. Dans cette ère, la bonté à elle seule ne suffisait pas pour gagner. Il fallait de la force, du savoir-faire et de la jugeote. Des qualités que j’avais bien évidemment. Le vioque devant ma suffisance me lâcha. Bon débarras que m’étais-je dit ! Car, me le coltiner tout le temps alors que j’étais chevalier d’or commençait à m’les briser. J’ai appris l’année suivante qu’il supervisait un nouvel aspirant. Un certain Silas. La nouvelle me fit sourire, mais sans plus. Je ne pris même pas la peine d’aller les voir, les rencontrer. J’avais mieux à faire : La baston, les jeux, les femmes, l’alcool et la fumette n’attendaient que moi. J’avais la nette impression de revivre ma joyeuse vie de général. Une sensation grisante et pas déplaisante.


    “La guerre est dans la nature humaine.” Amélie Nothomb.

    - « Putain Shin, arrête de l’enculer, elle est dans les pommes-là ! »

    - « Attends, juste un p… Rhaaaaaaaa ! »


    La semence se déversa dans les entrailles de la jeune sodomisée et son corps finit par choir lamentablement au sol. Je venais de jouir. Encore une fois. Ça faisait combien de femmes que je violais depuis ? Cinquante ? Cent meufs ? M’enfin, peu importait. Je rangeai rapidement ma bite sous la couche de vêtements que j’avais avant de claquer mes doigts pour que mon armure vienne me recouvrir. Nous étions en 545, précisément en Italie. Notre camp venait d’écraser celui des Berserkers d’Arès. Durant cette guerre ultra violente, je m’étais amusé à me balader sur le champ de bataille comme s’il s’agissait d’une promenade de santé. J’avais tué énormément de personnes et là, je m’amusais à violer toutes celles qui de près ou de loin étaient affilées à la faction de nos ennemis. Tout ça pour la gloire d’Athéna ! C’est lors de cette même croisade que j’éprouvai une affection toute particulière pour notre pope. De l’affection qui me donnait l’envie de lui couper la tête et de prendre sa place. Mais chaque chose en son temps. Là maintenant, je me devais de profiter de mon armure au maximum tout en servant Athéna. La justice de ma déesse était aussi la mienne. La justice de ma déesse était celle de l’armure de la balance. La justice de cette armure était ma justice. Telles étaient mes croyances profondes. Un leitmotiv qui me préservait de tout abandon de la cloth. Cette logique était tordue dans un sens, mais elle se tenait quand même. La vie n’aura jamais été aussi savoureuse…


    “Nul ne sait ce que l’avenir nous réserve.” Proverbe français.

    L’an 550. Je me fais chier depuis 545. Le vieux Darius est mort il y a un an ou deux. J’aurai pu aller assister à son enterrement, mais j’ai préféré laisser cette tâche ingrate à son disciple Silas, devenu chevalier des Gémeaux d’ailleurs. Bon, la vraie raison, c’est qu’il y avait une jolie fille qui me tapait dans l’œil depuis pas mal de temps. Je l’ai dragué et je l’ai baisé dans une étable non loin de Rodorio et le moment de cette partie de jambes en l’air coïncidait avec le moment où on l’enterrait. Peu glamour, mais tous les lieux sont bons pour défoncer un gros cul. Je suis quand même allé me recueillir sur sa tombe en foutant une pipe dessus. Il aimait bien ça le bougre. On pourrait croire que je le détestais vu que je ne m’occupais plus de lui, mais non. Il m’a quand même sauvé la vie et m’a permis de partir de l’avant, ce vioque. Pour passer le temps, j’ai pris sous mon aile quelques petits chenapans. En les regardant, j’ai l’impression de me voir moi dans ma jeunesse. Ils sont prometteurs et j’suis certain qu’ils iront loin si on les nique pas en pleine progression, bien entendu. Là maintenant ? J’aspire tout simplement à une nouvelle guerre, une baston généralisée. D’ailleurs, mon petit doigt me dit que ça va bouger dans pas longtemps. De part et d’autres. Je vois mal les autres camps rester inactifs aussi longtemps. Ils sont pas aussi couards qu’ils en ont l’air. Cela ne pourrait ne pourrait que me faire plaisir. Après tout, la guerre est mon art, ma raison de vivre.


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : Tu veux me draguer ? Et si je dis que j'ai 13 ans ? Ou 84 ?
    Quelle est votre expérience des forums RP : Tu deviens super curieux...
    Comment avez-vous connu le forum : On m'a promis du cul, je suis venu.



Dernière édition par Shin le Mar 6 Oct - 13:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 18:42
Futur Copain !!! cheers


Bienvenue et bon courage pour ta prez ^^
Revenir en haut Aller en bas
BelisaireBelisaireArmure :
Aucune

Statistiques
HP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-bleu200/200Shin la balance || Fiche terminée.  V-bleu  (200/200)
CP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-rouge210/210Shin la balance || Fiche terminée.  V-rouge  (210/210)
CC:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-jaune245/245Shin la balance || Fiche terminée.  V-jaune  (245/245)
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 18:46
Bienvenue Poto !

Heureux de refaire les 400 coups ensemble o/
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saint-seiya-ageofgold.com/t315-belisaire-grand-pope
LiaoLiaoArmure :
Protection de Poséidon

Statistiques
HP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-bleu160/160Shin la balance || Fiche terminée.  V-bleu  (160/160)
CP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-rouge240/240Shin la balance || Fiche terminée.  V-rouge  (240/240)
CC:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-jaune305/305Shin la balance || Fiche terminée.  V-jaune  (305/305)
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 19:07
Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette compatriote
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saint-seiya-ageofgold.com/t233-liao-general-de-l-hipp
InvitéInvité
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 19:18
Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche Smile
Revenir en haut Aller en bas
AisleenAisleenArmure :
Aucune

Statistiques
HP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-bleu200/200Shin la balance || Fiche terminée.  V-bleu  (200/200)
CP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-rouge210/210Shin la balance || Fiche terminée.  V-rouge  (210/210)
CC:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-jaune275/275Shin la balance || Fiche terminée.  V-jaune  (275/275)
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 19:21
Putain t'en auras mis du temps à te pointer! Je vais t'appeler Désiré!

Good Luck pour la fin de ta fiche mon ami! Je sais pas encore si je dois te souhaiter la bienvenue :p
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saint-seiya-ageofgold.com/t702-ainia
VelizaraVelizaraArmure :
Baba Yaga

Statistiques
HP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-bleu1500/1500Shin la balance || Fiche terminée.  V-bleu  (1500/1500)
CP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-rouge1350/1350Shin la balance || Fiche terminée.  V-rouge  (1350/1350)
CC:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-jaune1500/1500Shin la balance || Fiche terminée.  V-jaune  (1500/1500)
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 21:27
Bienvenue a toi et bon courage pour ta fiche !
Revenir en haut Aller en bas
https://www.saint-seiya-ageofgold.com/t2133-velizara-centurion-d
InvitéInvité
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 22:21
Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche o/
Revenir en haut Aller en bas
SilasSilasArmure :
Gémeaux

Statistiques
HP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-bleu1650/1650Shin la balance || Fiche terminée.  V-bleu  (1650/1650)
CP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-rouge1250/1250Shin la balance || Fiche terminée.  V-rouge  (1250/1250)
CC:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-jaune1650/1650Shin la balance || Fiche terminée.  V-jaune  (1650/1650)
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptySam 3 Oct - 23:44
Pas la bienvenue et j'espère que tu finiras pas.

PS : t'as confondu les mm au cm pour le sexe, chinois oblige. Laughing
Revenir en haut Aller en bas
https://www.saint-seiya-ageofgold.com/t1825-silas-gold-saint-des https://www.saint-seiya-ageofgold.com/t1723-silas-gold-saint-des-gemeaux
CassandreCassandreArmure :
Cancer

Statistiques
HP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-bleu160/160Shin la balance || Fiche terminée.  V-bleu  (160/160)
CP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-rouge180/180Shin la balance || Fiche terminée.  V-rouge  (180/180)
CC:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-jaune245/245Shin la balance || Fiche terminée.  V-jaune  (245/245)
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptyDim 4 Oct - 1:35
Et marde, pas lui ! Sad
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saint-seiya-ageofgold.com/t268-lesath-gold-saint-du-s
InvitéInvité
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptyMar 6 Oct - 13:38
Merci à tous ! Vous êtes mignons et gentils !

Sauf... Sauf les deux derniers là. Que de méchants pas beaux, jaloux, peureux, toussa !

Sinon, j'ai enfin terminé cette fiche. J'ai pris mon temps, mais bon Razz
Revenir en haut Aller en bas
BelisaireBelisaireArmure :
Aucune

Statistiques
HP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-bleu200/200Shin la balance || Fiche terminée.  V-bleu  (200/200)
CP:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-rouge210/210Shin la balance || Fiche terminée.  V-rouge  (210/210)
CC:
Shin la balance || Fiche terminée.  G-jaune245/245Shin la balance || Fiche terminée.  V-jaune  (245/245)
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  EmptyMar 6 Oct - 13:51
Validé ! - Stop -

18 PC et 5 en Eveil - Stop -

Bienvenue Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saint-seiya-ageofgold.com/t315-belisaire-grand-pope
Contenu sponsorisé
Message Re: Shin la balance || Fiche terminée.    Shin la balance || Fiche terminée.  Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Shin la balance || Fiche terminée.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Arellys ~ Fiche Terminée !
» Heed, la Licorne [fiche terminée]
» Mérion ~ Cardinal de la Pestilence [Fiche Terminée]
» Nebu ~ Chevalier d'Or du Bélier [Fiche terminée]
» La fin d'une époque [545 - PV Shin]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Saint Seiya Age of Gold :: Naos :: Présentations :: Présentations archivées-
Sauter vers: