Mai 553 AD
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| | | Borya, Berserker du Tigre. [100%] |  |
| Borya Armure :
Cuirasse du Tigre.
|  Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 8 Oct - 16:21 | |  | Borya Qui est-il ? Nom : Borya.
Date de naissance : 518.
Âge : 32 ans.
Sexe : Masculin.
Armure demandée : Berserker du Tigre. Comment est-il ? Apparence et Psychologie :
Plus proche en apparence du gros bestiau qui s'apprête à tout saccager sur son passage que de l'humain, Borya est un de ces hommes qui a préféré se bâtir un physique colossal plutôt que de se contenter de ce que lui avait offert ses géniteurs. Indiscutablement, sa carrure suffit à remarquer sa présence, le bon mètre quatre-vingt-dix qu'il mesure et sa centaine de kilos étant deux arguments de poids. Et au cas ou cela ne suffirait pas, toute la sauvagerie, la bestialité transpirant de tout son être vous rappellerez rapidement à quel genre d'énergumène vous faites face. Un homme qui n'hésiterait pas à vous décrocher la tête des épaules pour une parole déplacée à son égard. Un mot de travers, et votre langue est arrachée pour mieux rentrer au fin fond de votre gosier.
C'est qu'il est susceptible, le gaillard. Il a le sang chaud, le palpitant qui s'emballe rapidement, et une si grosse fierté qu'il s'en étouffe avec tous les jours. La faute au sang royal qu'il dit couler dans ses veines, de la noble et importante lignée de conquérants dont il dit descendre. Fils illégitime d'un roi aujourd'hui décédé, ce dernier n'ayant jamais voulu le reconnaître, Borya aura dû grandir avec un tel fardeau non sans conséquence directe sur sa psychologie. Les remarques, il ne manque pas de les entendre. Ce qu'il a plus de mal à faire, c'est de les accepter. Il gratifie généralement son interlocuteur d'un juron émis dans un grognement, ou d'un geste corporel qui fait tout aussi bien passer le message. Faire vivre le débat, ce n'est clairement pas son style...
D'autant qu'il n'est pas chose aisée de converser longuement avec lui. Le timbre rocailleux de sa voix et l'agressivité qu'il insuffle systématiquement et généralement inconsciemment dans ses mots en sont la cause principale. Quand il ouvre la bouche, les murs tremblent, et les échos de sa voix portante résonnent tout autour de la pièce. Cela pourrait être pire lorsqu'il hurle, mais le malheureux n'est capable que de pousser des cris primitifs et des grognements sauvage dans ces accès de fureur.
Cela ne l'empêche pas de tenir une discussion, il est simplement compliqué que celle-ci se déroule normalement. Il est à ce propos tout à fait capable de s'exprimer clairement, malgré une apparence de bête sauvage. Son faciès figé dans une expression de colère noire, le regard menaçant du prédateur, une mâchoire plus proche de celle du fauve que de l'homme, même sa chevelure donnerait l'impression d'y retrouver la crinière d'un fauve. Pour autant, ce n'est pas du lion qu'il tire son côté animal, mais d'un carnivore tout aussi dangereux, si ce n'est le plus redoutable, le tigre. Cela vaut aussi pour certains points de sa personnalité. Solitaire, il ne se mélange pas souvent aux autres soldats d'Arès, préférant passer ses journées seul. Il n'aime de toute façon pas partager avec autrui, que ce soit ses proies ou les missions qui lui sont confiées.
Comme son animal totem, il apprécie se prélasser dans un point d'eau, y récupérer ses forces ou se détendre. Une pièce a été prévu à cet effet dans ses appartements, avec l'installation d'un large bassin. Peu amical, solitaire, de la difficulté à obéir aux ordres qui ne viennent pas du grand boss directement, comment un tel phénomène peut-il vraiment servir correctement le Dieu de la Guerre ? La guerre. Borya ne vit que pour cela. Depuis sa naissance, il baigne dedans. Et quoi de mieux que de rallier la bannière de la divinité guerrière pour continuer de se nourrir de ce pour quoi vous semblez être née ? Son allégeance repose sur le simple fait que sous ses ordres, il est assuré d'avoir sa dose de carnage et d'affrontements quotidiennement. Et il ne lui en faut pas plus.
Côté vestimentaire, il se complaît dans une unique tenue usée et déchirée par le temps et les combats, détails dont il se contrefout. Celle-ci se compose d'une veste en tissu et d'un pantalon a la teinte d'un bleu de nuit. Une corde repliée par-dessus la veste et resserrant cette dernière, retient également le pantalon de s'affaisser. Ses pieds se voient chaussés d'une paire de sandales dont la matière est faite en paille de riz, bien qu'il soit fréquent qu'il se déplace pieds nus. Pour rentrer plus dans le détails, sa longue chevelure rougeoyante est rattachée en une queue de cheval. Il a pour habitude également de porter autour du cou un collier de perles dont la taille massive de ces dernières, et leur rareté, témoignent de leur grande valeur.
Son Histoire Borya voit le jour en l'an 518, alors que la tribu Hasding dont il est issu, contrôle encore le peuple vandale et quelques clans alains. Leur royaume, installé en Afrique du Nord depuis pratiquement une centaine d'années, est désormais gouverné par le roi actuel, le quatrième roi des vandales, l'un des plus célèbres, le grand Thrasamund. Beaucoup de choses furent dites sur cet illustre personnage. Certaines véridiques, d'autres mensongères, pour autant aucune rumeur concernant de fils illégitime ne filtra a travers les rues de la belle Carthage. La mère de notre protagoniste fut contrainte de lui donner naissance dans le secret le plus absolu, dans un coin reculé de la cité, dans une vieille bâtisse de pierres, seule. Cet enfant qui lui apportait tant de joies la condamnait également à vivre dans le mensonge et la solitude, pour le bien justement de son bambin.
Son paternel n'étant autre que Thrasamund lui-même, celui-ci fut très peu réceptif à l'idée d'un descendant qui ne sortirait pas des cuisses de son épouse Amalafrida. Tant pour son honneur, son image et la stabilité de son pouvoir si cela devait nuire à son union avec la sœur de Théodoric le Grand, il prit la décision d'étouffer l'histoire. De l'or et moult menaces furent mise en oeuvre pour faire taire la belle avec qui il avait trompé son épouse. Il n'entendit plus parler d'elle, mais l'on ne pu pas en dire autant de son fils... Dès lors qu'il fut en âge de comprendre la situation, lui qui avait grandi sans figure paternel, commença la lutte pour sortir de l'ombre, être reconnu. Malheureusement, il eut tout juste atteint l'âge de cinq ans que le souverain fut assassiné par l'homme qui lui succéda au trône.
Ainsi le roi Hildéric accéda au trône. La manière importait peu pour cet homme dont le poids des années commençait sérieusement à se faire ressentir. Cela ne chamboula aucunement la vie de notre jeune Borya, pauvre gamin sans père à l'époque et livré à lui-même dans les rues de la cité. Sa mère, pauvre et mentalement usée depuis l'accouchement de son enfant et les circonstances qui en ont découlé, peinait à lui inculquer une sérieuse éducation. Elle ne quittait que trop rarement son lit pour l'empêcher de traîner jusque tard le soir avec les sales gosses du coin. C'est avec eux qu'il grandit, qu'il se façonna cette personnalité belliqueuse et sauvage. Vol, passage à tabacs de la marmaille de bourgeoise considérée comme l'ennemi premier de leur bande. Dans la rue, il y apprit à se sustenter, à s’approvisionner, s'armer, se battre, et également se tenir informer. Que voulait-il garder à l’œil ? L'état de dégradation dans lequel s'enfonçait Carthage depuis quelques années maintenant.
L'an 533. L'année décisive dans l'histoire du peuple vandale, de notre jeune bagarreur et de sa bande de vauriens. Alors que la nouvelle encore fraîche de l'assassina du vieux roi Hildéric fait trembler les murs de la glorieuse Carthage, son successeur et bourreau entreprend de se porter à la rencontre de l'armée byzantine envoyée en ces lieux pour reprendre la cité. Impensable aux yeux de notre adolescent alors âgé de quinze ans, qu'il soit chassé de sa ville par ces lâches. L'idée de prendre les armes et combattre embrasa son esprit. Ainsi avait-il fait son choix, il anéantirait quiconque tenterait de l'arracher à sa terre natale, fut-il égorger l'ennemi à grands renforts de coups de dents pour y parvenir. Son corps, c'est bien le seul équipement de fiable dont il disposait pour se battre. Une dague rouillée dans la main droite, un bouclier troué et cabossé dans l'autre, un vieux casque militaire trop grand lui barrant le visage ne faisant pas le poids face à l'armement ennemi.
L'envahisseur foula le sol du royaume vandale le 9, se heurta à l'opposition du roi Gélimer et le restant de ses troupes le 13, pour finalement pénétrer le 15 dans Carthage, en grand vainqueur. Le souverain à qui appartenait autrefois la capitale n'eut d'autre choix que de se replier vers un lieu sûr, en attendant de trouver une solution. Il fit rappeler à lui son frère et son armée envoyé en Sardaigne. L'idée, assiéger Carthage. Cela se révéla être un cuisant échec. Les soldats de l'Empereur Justinien prirent possession de la ville, et en moins d'une année, de l'Afrique du Nord. Qu'est-il advenu de notre énergumène alors prêt à donner sa vie pour sa liberté ? A l'arrivée des guerriers byzantins, il tenta de rassembler sa bande de sales gosses, mais certains moins fous que lui, refusèrent de sortir de leurs planques. Il ne força personne à se joindre à lui, mais ne manque pas toutefois de copieusement les injurier de tout ce qui lui passa par la tête sur l'instant. Pleutres qu'ils étaient, il se débrouillerait bien mieux sans eux.
Ce qu'il avait un peu de mal à cerner, c'est que tout le monde n'avait pas eu la chance de posséder des attributs physique impressionnants, même à un jeune âge comme l'adolescence. Muscles saillants, regard féroce, prêt à en découdre, il mena ses quelques camarades de guerre jusqu'à un détachement de soldats fouillant les habitations maison par maison. La seule vision d'un étranger souillant de sa présence la demeure d'un membre de son peuple suffit à le mettre hors de lui. D'un cri de rage plus proche du grognement bestial que d'un cri humain, il se jeta dague en avant sur les intrus. Alertes, l'ennemi l'entendit venir et fit volte-face, son épais bouclier venant encaisser l'assaut menaçant son détenteur. L'arme offensive vint brutalement se heurter à l'équipement défensif dans un son caractéristique du fracas des armes. Surpris de se retrouver face à un gosse pas encore en âge de prendre les armes, l'agressé hésitant une fraction de secondes sur la conduite à tenir.
La jeune génération de vandales elle, ne se posa pas de question. Elle chargea après son leader et vint se confronter au restant des soldats. Combat parfaitement inégal et totalement futile pour les fantassins qui ne prirent même pas la peine de s'amuser avec leurs assaillants. Ils les désarmèrent bien rapidement et sans prendre de gants, avant de les jeter à terre et de les maîtriser. Borya avait profité de la brève confusion provoqué par leurs actions pour envoyer ses phalanges heurter le casque du soldat face à lui. S'il n'y avait pas eu cette couche protectrice pour amoindrir l'impact, le malheureux en serait sorti avec un sérieux hématome au visage. Au lieu de cela, l'illégitime au trône ne fit que s’abîmer la main et hurler de rage, avec l'envie de cogner plus fort encore et la pensée de faire couler le sang. Aussitôt après, deux paires de mains le plaquait au sol, l'envoyant mordre la poussière, avant de le ligoter et le faire prisonnier. Vaincu, humilié, enragé, on le plaça avec le reste des siens dans la même situation que lui.
Plus de deux mille d'entre eux furent destiné à former des régiments de la cavalerie sous les rangs de l'armée de l'Empereur. Raison pour laquelle ils furent embarqué en fond de cale, dans des navires de transport, direction l'Arménie où il était prévu de les utiliser face aux perses. Les choses ne se déroulèrent pas exactement comme prévue et durant le trajet maritime, une poignée de Vandales trop fiers et amoureux de leur liberté, montèrent une mutinerie afin de se soustraire de l'emprise byzantine. Le téméraire et hargneux Borya ne manqua pas une telle occasion et fut même l'un des plus engagé dans la révolte et ses efforts permirent à plusieurs de ses semblables de se libérer. Ils s'emparèrent du navire les transportant, et le détournèrent de son itinéraire, non sans ramasser une volée de boulets d'acier qui endommagèrent l'embarcation. La peur de retourner à l'état de captivité et l'intrépidité les habitant les empêchèrent de choisir la voie de la prudence et ils foncèrent donc, toute voile poussée par le vent au loin. Ils auraient bien le temps de vérifier l'étendue des dommages une fois totalement hors de danger.
Si cette décision leur permirent d’annihiler toute possibilité de les reprendre, elle fut également la cause d'un arrêt forcée au port bien plus tôt qu'ils auraient pu l'imaginer. L'embarcation, incapable de tenir plus longtemps sur les flots, les évadés vandales débarquèrent dans au premier port venu, sans même avoir connaissance du nom du village dont il s'agissait. La cinquantaine de passagers se mirent rapidement d'accord sur la conduite à tenir, à savoir ne pas faire de cadeau aux locaux. Affamé, ils l'étaient assurément. Fatigué également, à n'en point douter. Et c'est exactement dans ces moments-là que l'instinct de survie prend le dessus, ouvrant les portes à la sauvagerie, la barbarie. Car c'est bien de cela qu'il s'agissait, lorsque armés de glaives et lances, ils se jetèrent à l'assaut des chaumières innocentes du patelin. Voler pour manger, se battre pour ne pas être arrêté, fuir. Telles étaient les limites de l'adolescent lorsqu'il vivait encore à Carthage et qu'il devait se remplir l'estomac par ses propres moyens.
Cette fois fut différente, l'étape supérieure fut franchie, les barrières furent abaissées, et le voilà que notre jeune homme tuait des innocents pour les dépouiller de leurs biens. Si l'hésitation s'était emparé de son être en assistant au massacre de ces pauvres gens sans défense, tout cela s'évapora bien vite lorsqu'il tua un premier villageois. Ce n'était pas aussi automatique que d'abattre sa lame sur un soldat hostile, ici le jeu était bien différent. L'affolement peignant le visage de sa proie, les tremblements dont elle était atteinte sans parvenir à les contrôler. Le fait qu'elle soit totalement désemparée, incapable de trouver une solution pour prolonger sa vie. Et cette immense vague de douleur la saisissant dès l'instant où la lame de son épée lui transperce la chair, la vision d'horreur de son sang s'écoulant de son propre corps, le refus toujours plus intense de mourir. Ce fut comme une décharge électrique qui explosa à la trombine du colosse, l'impression de se noyer dans l'euphorie.
Il ne tuait pas par obligation, mais bien par plaisir. Il y prenait goût, si violemment qu'il lui fallut recommencer encore. Il en éprouvait le besoin, dans tout son être, du fin fond de son âme se répercutait cet appel à faire couler le sang. Détail auquel il ne prêta nullement attention, ni à cet aura étrange semblant se dégager de sa peau, ses cheveux, le moindre de ses membres, de ses orifices. Une vague de puissance le submergeant, frappant la pièce avec brutalité, pour retomber aussi brusquement qu'elle était apparue. Dans sa frénésie, il manqua d'analyser la situation et préféra pleinement profiter de ce sentiment d'invulnérabilité qui venait de s'emparer de lui. Intouchable, imbattable, immortel. Les biens faits du Cosmos, terme qu'il ne connaissait bien évidemment pas à l'époque et encore moins les effets que cela pouvait engendrer. Il vida entièrement trois maisons suivantes de ses propriétaires, qu'il ne manqua pas de saigner à mort, avant de soudainement ressentir une extrême fatigue et de s'écrouler.
La désagréable impression de s'être fait jeté dessus trois temples sur les épaules cumulé à l'incompréhension de la situation le clouèrent au sol où il perdit connaissance. A son réveil, il était allongé dans un lit, dans une des demeures pillée, le visage nettoyé du sang de ses victimes. Ses frères de clan avaient pris soin de le ramasser et le déposer ici pour qu'il se repose, chose qu'il avait bien mérité selon eux. Ils avaient à ce propos décidé d'en faire un véritable guerrier vandale, avec une réelle formation au maniement des armes et aux stratégies guerrières. Lui, ainsi que les rares autres à ne pas avoir suivi d'entraînement militaire car n'étant pas en âge. Il fut également décidé que ceux qui se joindraient à leur cause, si d'aventure il y en aurait, recevrait cette même formation. Ainsi, leur groupe deviendrait fort et ne craindrait pas d'être balayé par les premiers soldats venus. Car à présent ils en étaient certains, ils se trouvaient en territoire ennemi, au sein même de ce qu'ils avaient fuit, l'empire byzantin.
Autant dire qu'il était question de survie, et à ce jeu ils ne s'en tirèrent pas si mal. Des années durant, ils errèrent au sein de l'empire, s'attaquant par moment à des villages ou des villes isolées, lorsque leur nombre le permettait. Partout où ils faisaient route, la mort les suivait, leurs actes guidés par un irrépressible désir de vengeance. Affaiblir l'ennemi en jouant sur l'usure, tel était le plan du chef actuel menant ce qui avait débuté par être des dizaines de guerriers assoiffés de sang, pour finalement devenir au bout d'une dizaine d'années des centaines. Ils sévirent à travers le vaste territoire de l'Empereur Justinien durant dix ans, ne cessant chaque douzaine de mois d'accroître la menace qu'ils représentaient. S'il ne furent pas purement et simplement anéanti par une armée au complet, c'est uniquement du au fait que jusqu'alors, ils ne pesaient pas réellement trop lourd dans le conflit. D'autant qu'ils furent bien aidé par les diverses distractions offertes par les opposants au pouvoir en place.
La libération de l'Italie, alors aux mains du peuple Ostrogoths pour ne citer qu'elle, était de ces missions qui détournait l'attention sur notre héros et ses frères d'arme. Une longue période durant laquelle le jeune Borya se forgea physiquement et psychologiquement, et pris de l'ampleur au sein du groupe. Du simple gosse auquel on apprend à survivre et au potentiel mystérieux, il grimpa a la tête d'un détachement comptant une centaine de soldats lui obéissant pleinement. Crainte et respect, voilà ce qu'il exigeait d'eux et tous le savaient. Ils pouvaient avoir une aveugle confiance en lui sur le champ de bataille et inversement. A côté, en solitaire, durant ce qu'il prétextait être sa partie de chasse, il y avait le développement de son... truc. C'est ainsi qu'il le nommait, son truc. Il avait appris à la ressentir, cette incroyable énergie canalisé au fond de lui, cette force cachée. D'abord fasciné, amusé, intrigué, il avait ensuite dépassé cette étape en réalisant qu'il pouvait user de cette force pour surpasser autrui.
Le mystère entourant son truc étant trop épais, il avait gardé cela secret jusqu'au jour où il exigerait pouvoir en user correctement, sans raté ou surestimation de ses capacités. Comprendre et développer, pour ensuite dominer. An 545, voilà des mois et des mois que la troupe est en déplacement, ayant brutalement changée de trajectoire dans un brusque virement d'itinéraire. Direction Rome, au plus vite. L'ordre a été donné dans un grognement qu'aucun n'aura eu le courage de contester, la démonstration de violence affichée juste avant cela ayant suffit à calmer toute idée de rébellion. Le chef n'est plus, destitué de ses fonctions et mise à mort dans un duel des plus mémorables. Borya a pris les commandes, incapable de résister plus longtemps à l'appel. Non pas du pouvoir, mais de cette chose qui l'attire jusqu'à ce vers quoi il chevauche sans interruption depuis qu'il a endossé son nouveau rôle. Une aura terrible, bien plus écrasante que la sienne, n'ayant de cesse de l'attirer vers elle.
Chaotique, destructrice, imposante et attrayante pour quiconque se complaît dans la violence et la mort. Elle le veut, lui et ses hommes, a besoin de lui là où elle veut qu'ils soient, là où deux camps s'apprêtent à s'entre-déchirer dans une bataille dantesque. Rome. Là-bas, son peuple en proie avec cet ennemi qui ne semble jamais vouloir abandonner, baisser les bras. Qui a remporté tant de batailles décisives, a tant fait souffrir les siens, les a jeté hors de leur belle cité. C'est ici que la lutte la plus important dans la vie du colosse à la chevelure flamboyante se déroulerait. Il le savait, le ressentait, et en jubilait. Les affrontements furent violents, meurtriers, ravageurs, barbares. Ils opposèrent une si grande résistante qu'il crut un instant que la victoire serait leur. Les boucliers pliaient sous les coups redoutables qu'il portait de son arme, les têtes tombaient, le sang giclait, son regard pétillait d'exaltation. C'est alors que l'apocalypse se déchaîna sur leurs rangs, des explosions d’énergie aux quatre coins de la ville, toute surpassant la sienne qui ne fit que le protéger un temps.
En constatant qu'ils étaient comme lui et en si grand nombre, avec un tel écart de puissance avec chacun d'entre eux, sa détermination vacilla. Il connu alors ce sentiment humiliant qu'était la peur. Paralysante, désagréable. Il craignait de goûter à nouveau à la défait qu'il n'avait plus connue depuis si longtemps. La mort le guettait dans un coin sombre et attendait patiemment, sourire moqueur sur les lèvres, le moment propice pour abattre sa faux. Il y laisserait sa vie, probablement son âme également. Il chuta à genoux, tête basse, les yeux clos, marmonnant des paroles inaudibles, une sorte de prière. Le vacarme assourdissant des combats l'entourant, une villa vola en éclats, à une dizaine de pas de lui, sous la technique destructrice d'un ennemi dont l'armure rayonnait d'or. Il sembla pleuvoir des corps l'espace de quelques secondes, les morts engendrés par l'assaut précédent, leurs carcasses retombant dans un fracas d'os au sol tout autour du vandale.
Impassible face à la scène, tant qu'il semblait être un élément externe à l'action, il continuait de marmonner, paupières closes, trombine abaissée, ses mains fermement resserrées sur son arme et son boulier. Finalement, il arriva. Revêtue d'une armure dorée dont la lumière éblouissait la zone de toute son intensité, les pièces semblaient de bien meilleure qualité que celle du fauve. Celui-ci ne daignait toujours pas prêter attention au nouvel arrivant, et un long silence s'installa entre eux. Lorsque finalement Borya eu terminé sa prière guerrière, il se redressa de toute sa hauteur, le buste bien droit, exposant fièrement son physique monstrueux à son opposant. Ce combat était perdu d'avance pour l'un, et tous deux le savaient parfaitement, un gouffre subsistait entre leur deux puissances. La respiration lente, bruyante, le haut de son torse basculant de haut en bas au rythme de son inspiration, son expiration, le fils illégitime d'un roi aujourd'hui décédé brisa finalement le silence.
Donne tout ce que t'as.
Son bras droit se leva bien haut, la pointe de sa lame menaçant en direction de l'inconnu, il poussa un hurlement guerrier avant de se jeter à l'assaut avec une vélocité insoupçonnée. Il eut comme seule réponse un sourire carnassier, puis un déferlement d'énergie cosmique qui lui explosa brutalement à la tronche. Le souffle le balaya comme une feuille emportée par le vent et il fut propulsé à travers trois habitations qu'il traversa de part en part dans un vacarme assourdissant. Assurément, il avait souffert. Avec l'impression d'avoir été broyé par trois tonnes de marbre, il ne dû son salut qu'à sa résistance supérieure à un vulgaire humain qui lui aurait valu une mort instantanée. Peinant à garder conscience, enseveli sous une couche de décombres, le corps sanguinolent, désarmé, il était à la merci de son bourreau. Il arrivait, il entendait faiblement les bruits de pas se rapprochant. Même dans cette position, il brûlait encore du feu combatif propre aux plus grands guerriers, de ceux qui vivent uniquement pour cela.
Les pas continuèrent de se rapprocher, quand finalement une silhouette vaguement humaine de ce qu'il pouvait encore distinguer lui apparut, l'observant un moment, avant de le saisir par la main et le sortir de là. Pourquoi ne pas l'achever ? C'est avec cette question en tête qu'il quitta temporairement le monde des vivants...
***
4 ans plus tard...
RUANG-SAK DU TIGRE ! VIENS SALE LOPETTE ! VIENS MORDRE LA POUSSIÈRE ET PERIR SOUS MES COUPS ! VIENS DÉFENDRE CETTE CUIRASSE QUE TU NE MÉRITE PAS ! VIENS RECEVOIR LA MORT DES MAINS DE TON SUCCESSEUR AU TITRE DE PORTEUR DE LA CUIRASSE DU TIGRE ! VIENS A MOI, SAC DE FIENTES ! VIENS QUE JE T’ÉCRASES !
Il vint, oh oui il vint... Borya était venu jusque dans son antre pour défier dans un duel à mort l'actuel détenteur de la cuirasse du tigre. Armure qu'il convoitait depuis un bout de temps déjà et dont il estimait devoir s'emparer de cette manière, comme un véritable guerrier. Cela offrirait de plus à son maître Arès un combat divertissant si ce Ruang-Sak n'était pas aussi pitoyable que ce que l'on racontait sans cesse. Toujours est-il qu'il s'était pointé déterminé comme jamais, braillant ses paroles la bave aux lèvre, les muscles frémissant, les poings serrés, sa voix rauque résonnant dans l'antre du défié. Et ses mots firent mouche, piquant au vif l'égo de l’intéressé qui poussa un hurlement rageur vibrant à travers la roche sur des dizaines de mètres. Quelques secondes plus tard, de l'obscurité surgissait un mastodonte au crane chauve, borgne, aux crocs aiguisés et aux poings lourds comme la roche. Lancé sur une course de plusieurs dizaines de mètres, il alla directement percuter Borya, leur deux corps se heurtèrent dans le fracas des os et une masse informe alla s'écraser dans la paroi rocailleuse...
***
De nos jours...
Voilà désormais une pleine année qu'il était le fier détenteur de la cuirasse du Tigre. L'ayant destitué de manière brutale mais efficace à son prédécesseur qui ne l'a mérité définitivement pas, il avait dès le lendemain fait savoir à tous le changement. S'il se foutait de savoir qui pouvait bien l'apprécier au sein du repère des Berserkers, sa nouvelle faction depuis la douloureuse bataille de rome, il tenait à ce que le respect qu'il méritait lui soit dû. Aussi s'assurait-il de ce détail en errant régulièrement à travers les couloirs de la citadelle, se mesurant aux fauves d'Arès qu'il croisait. S'il ne se battait pas, il s'offrait de longues parties de chasse durant lesquelles voyageurs humains comme animaux qui tombaient entre ses griffes périssaient. Cette vie ne lui convenait qu'en partie, Borya désirait repartir guerroyer, d'autant plus maintenant qu'il servait la divinité guerrière qu'il avait tant prié au cours de son existence. Jusqu'ici, il avait réussi à prendre son mal en patience, se prélassant dans son large bassin d'eau.
Les choses avaient changé depuis qu'il avait appris qu'un de ces foutus serviteurs de l'autre divinité pimbêche avait tenté de franchir les portes d'obsidienne. Le désir de vengeance sur cette faction, l'envie brûlante de se retrouver face à celui qui l'avait dérouillé en une seule attaque, l'excitation d'un grand affrontement l'empêchait de tenir en place. Il lui fallait agir, mais le malheureux n'avait aucune foutue idée de comment s'y prendre...
Et vous, qui êtes vous ? Age : 20 ans.
Quelle est votre expérience des forums RP : 4 ans je crois.
Comment avez-vous connu le forum : C'est un vieillard pervers qui en parlait sur skype, et comme les autres se sont laissé tenter, moi aussi.
Dernière édition par Borya le Jeu 12 Nov - 23:19, édité 20 fois |
| | | | | InvitéInvité | | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 8 Oct - 16:39 | | | Welcome, bon courage pour ta présentation ^^ |
| | | | Silas Armure :
Gémeaux
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 8 Oct - 16:48 | | | Tu vas voir le vieillard!
(/part chercher sa canne pour le frapper)
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| | | | Velizara Armure :
Baba Yaga
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 8 Oct - 18:36 | | | Yeah un poto Bers' o/
Bienvenue à toi ! |
| | | | | InvitéInvité | | | | | Liao Armure :
Protection de Poséidon
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 8 Oct - 19:04 | | | Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette. |
| | | | Aisleen Armure :
Aucune
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 8 Oct - 19:52 | | | Bienvenu sur Age of Gold!
Je te souhaite bon courage pour ta fiche de présentation, et surtout si nécessaire, n'hésites pas à poser des questions si tu as besoin, ou à nous contacter!
|
| | | | Norah Armure :
Flûtiste d'Hamelin - Patron de la Musique
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 8 Oct - 20:48 | | | Bienvenue à toi sur le fow jeune Berz' o/
Eh bah, ce camp a du succès lui aussi. °°
Bref, bon courage pour ta fiche en tout cas, et au plaisir de lire ta fiche. ^^ |
| | | | BoryaArmure :
Cuirasse du Tigre.
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Ven 9 Oct - 1:17 | | | Merci les gars, ça me fait tout chaud à mon petit cœur ! °° |
| | | | Scythès Armure :
Cancer
| | | | | Jehane Armure :
Famine
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Ven 9 Oct - 1:41 | | | Je me vois mal te souhaiter la bienvenue alors que je suis nouvelle moi aussi. Mais je voulais juste te dire que tu as eu une très bonne inspiration en changeant de kit, celui-ci est bien plus beau ! Courage pour ta présentation. |
| | | | | InvitéInvité | | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Ven 9 Oct - 8:15 | | | Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche o/ |
| | | | | InvitéInvité | | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Lun 12 Oct - 12:28 | | | Bienvenue sur le forum !
Et au passage, ton Kit est sublime ! (voilà, c'est dit !) |
| | | | Reba Armure :
Lion Mineur
| | | | | BoryaArmure :
Cuirasse du Tigre.
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Lun 26 Oct - 22:05 | | | Merci une nouvelle fois les gens !
J'en profite pour confirmer que je suis toujours dessus, j'ai manqué un peu de temps ces derniers jours, ça devrait s'arranger. |
| | | | BoryaArmure :
Cuirasse du Tigre.
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 12 Nov - 18:19 | | | Je signale que cette présentation est terminée ! Désolé pour le temps d'attente et merci d'avance ! |
| | | | NorahArmure :
Flûtiste d'Hamelin - Patron de la Musique
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 12 Nov - 21:35 | | | Bon et bien, c'est moi qui m'occupe de ta fiche donc! Bref, tout d'abord bienvenue à toi, et félicitation pour avoir terminé ta fiche! J'aime beaucoup le fait que tu aies intégré un peu le contexte à ton histoire, c'est même pour moi un très bon facteur même si utiliser des personnages historiques renforcent un peu mes recherches...En particulier sur l'Afrique tout compte fait. °° Bref, en ce qui concerne l'histoire de ta fiche, elle est plutôt bonne. Même bonne, tout simplement. J'ai tout particulièrement aimé ton style d'écriture, qui rend le tout claire et concis. Je reprocherais néanmoins de ne pas en savoir plus finalement sur son époque, et surtout sur la partie présente, mais vu la longueur de la fiche, c'est plutôt normale et l'essentiel y est traité. C'est brutal, c'est violent, bref, c'est digne d'un Berserker!  Un petit point cependant que j'aimerais éclaircir un peu: Parfois, tu parles de soldats "romains". J'aimerais savoir si tu désignes effectivement les soldats byzantins, ou le reste carrément désordonné d'une armée romaine? Bon, vu l'histoire, je dirais byzantin, et puisque le début VIème siècle étant passé en 545, tous les petits restes des armées désunis romains ont été éliminé progressivement je dirais. (cf bataille de Soissons en 486 il me semble, avec le dernier général romain tué par Clovis, régnant en Gaule après la déposition de Romulus Augustus, Syagrius.) Bref, juste pour ça, je préfère signaler, quitte à être pointilleuse. Voilà, ces petites références à corriger ici et là et tu auras ta validation pour ma part. |
| | | | BoryaArmure :
Cuirasse du Tigre.
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 12 Nov - 23:20 | | | Salut Octavia, et merci ! J'ai retiré toute mention de soldats romains dans l'histoire comme demandé ! |
| | | | NorahArmure :
Flûtiste d'Hamelin - Patron de la Musique
| | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] Jeu 12 Nov - 23:57 | | | Bon bah, que dire d'autres que ça me va du coup?
Je te valide donc, avec 4 en Eveil, 16 en PC.
Le plus dur (ou pas) est donc passé! Félicitation à toi pour cette validation, je m'empresse de ce pas à te donner ta couleur.
Je n'ai plus qu'à te souhaiter bon jeu sur AoG, n'hésites pas à signaler la source de ton avatar non plus auprès d'Amadeus par MP. ^^ |
| | | | | Contenu sponsorisé | | Re: Borya, Berserker du Tigre. [100%] | | | |
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