BasileusArmure : Cronos | Constantinople Jeu 23 Avr - 12:09 | | | CONSTANTINOPLE Tout comme Rome, Constantinople fut bâtie sur sept collines, chacune surmontée d’un édifice religieux, église pendant la période byzantine, mosquée pendant la période ottomane.
La première colline, sur laquelle l’antique Byzance avait été fondée, commence à l’extrémité de la péninsule et fut appelée « Pointe du Palais » et couvre les quartiers impériaux byzantins (Grand Palais de Constantinople, Hagia Sophia, hippodrome de Constantinople).
La deuxième colline est séparée de la première par une vallée relativement profonde. On y trouve la Citerne-basilique, la colonne de Constantin, le Grand Commerce.
La troisième colline à l’ouest de la deuxième voit descendre ses pentes rapidement vers la Corne d’Or sur le versant nord, plus lentement au sud vers la mer de Marmara. On y trouvait l’église de Sainte-Euphémie, le forum de Théodose, l’Amastrianum.
La quatrième colline, encore plus à l’ouest, jouxte le mur de Constantin. Ses pentes descendent abruptement vers la Corne d’Or au nord et le quartier au sud. À son sommet était bâtie l’église des Saints-Apôtres (on dit que cette église dégage une énergie cosmique depuis quelques mois, source inconnue). On y trouvait également le monastère du Christ Pantépoptès.
La cinquième et la sixième colline (les plus hautes des sept à soixante-dix mètres au-dessus du niveau de la mer) étaient situées entre le mur de Constantin et le mur de Théodose. Elles sont séparées par une vallée qui se dirige vers la Corne d’Or. On y trouvait le palais des Blachernes, les citernes d’Aspar et d’Aetius, ainsi que de nombreuses églises comme celles de Sainte-Marie-des-Mongols et du Saint-Sauveur-in-Chora.
La septième colline, connue par les Byzantins sous le nom de Xērolophos ou « colline sèche » s’étendait des plaines aux murs de Théodose et à la mer de Marmara.
Ce fut probablement sa position stratégique qui fit préférer Constantinople à Nicomédie où s’était installé Dioclétien. Non seulement commandait-elle l’accès à la mer Noire, mais elle était située à la jonction de deux importantes routes militaires : la Via Egnatia venant de Rome à l’ouest et la route reliant Chalcédoine à Ancyre (l’actuelle Ankara) passant par Nicomédie. Toutefois, elle avait également des inconvénients notoires : côté terre son accès n’était défendu par aucune barrière naturelle, ce qui constituera une menace permanente au cours des siècles; de plus la présence de vents dominants du nord en été gênait la navigation des Dardanelles vers la mer Noire.
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