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 Comme la Mort est terrible [Transition]

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HaldorHaldorArmure :
Cardinal de la Mort

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Message Comme la Mort est terrible [Transition]   Comme la Mort est terrible [Transition] EmptyVen 1 Mai - 17:01
Une fois encore, il se réveillait en sueur. Et une fois encore, il se souvenait de quelques détails de ce cauchemar qu'il faisait si régulièrement et qu'il ne parvenait pas à expliquer. Comme s'il existait un blocage dans son esprit. Bon, lui s'en moquait un peu évidemment. Haldor n'était pas de ceux qui essayaient d’interpréter les rêves. Mais quand même. C'était rageant pour lui de penser à des choses qui ne faisaient pas sens dans son esprit. Se levant, il se dirigea vers la bassine qui se trouvait dans la pièce où il dormait, attrapant au passage un linge. Il plongea ce dernier dans l'eau qui s'y trouvait afin de se le passer sur la tronche.

Poussant un grognement de contentement, il envoya valdinguer le linge dans la bassine, éclaboussant l'eau alentours. Puis regagna ce qui lui servait de lit. Il ferma les yeux, histoire de réarranger ses pensées. Difficile, certes, mais pas impossible pour le Cardinal. Les images, encore récentes, déferlèrent dans son esprit. Ces pensées étaient-elles les siennes ? Ou simplement les restes d'anciennes histoires qu'il avait entendu lors des veillées avec ses hommes ? Il n'en savait rien. Et se laissait donc emporter.

Jamais il ne se soumettrait à lui. Il servait un autre Dieu, plus puissant, plus terrible, que cette chose. Comment s'appelait ce traître déjà ? Paschère ? Vachette ? Casher ? Asher ? Boarf, le nom lui échappait. Mais ses intentions, elles, étaient limpides. Il souhaitait un trône qui ne lui revenait pas de droit. Et les soldats s'étaient soulevés. Lui en tout cas, il s'était opposé à cela. Et en avait payé le prix fort. Que s'était-il passé réellement ? Il ne parvenait pas à s'en souvenir. Quelque chose lui échappait, comme si on avait cassé son esprit en morceaux pour qu'il ne puisse pas s'en souvenir. C'était douloureux en tout cas. Mais des choses lui revenaient de temps à autre. Le sang déjà. Ce sang, d'une couleur si magnifique d'ordinaire, mais qui s'était mêlée à la neige, à la boue, sang dont on ne distinguait finalement plus grand chose.

Il avait survécu à la confrontation. Mais était plus mort que vivant, de toute évidence. Un guerrier qui tombait sur le champ de bataille, voilà qui était des plus classiques. Surtout pour le colosse, l'Argenté qu'on l'appelait. Mais cette fois, sa prodigieuse force avait été inutile, balayée. Pour autant, sa volonté n'avait pas été détruite, elle. Et c'était cette volonté qui lui avait permis de rester en vie. Souffle après souffle, il s'était obligé à respirer. Ses côtes étaient écrasées, un de ses poumons certainement perforé. Mais coûte que coûte, il devait vivre. Mais c'était de plus en plus difficile. Il en était alors venu à renier celui pour qui il s'était battu toute sa vie. Pourquoi lui ? Pourquoi se retrouvait-il dans cet état alors qu'il n'avait jamais failli. Qu'il n'avait jamais tourné le dos à ses préceptes, ses principes. On l'avait abandonné au pire des moments. Cet homme. Ce dieu. En valait-il la peine, finalement ?

Ce passage était sans doute le plus obscur. Les ténèbres l'avaient enveloppées. Quelque chose de sombre, de noir, de terrifiant, l'avait appelé. Quelqu'un ou quelque chose était venu à lui. Lui avait tendu la main. Pour le sauver ? Ou simplement l'achever ? Il ne savait pas. Mais sa volonté de vivre était plus forte. Il avait attrapé cette main tendue. Le reste était flou, et ne lui revenait pas vraiment. Seule la douleur restait. Cette douleur intense qui l'avait habité si longtemps. S'il souffrait, c'est qu'il vivait. Là était la seule lumière à laquelle il se raccrochait pour pouvoir résister. Le temps s'était étiré, ses souffrances ne disparaissaient jamais. Et lui, il avait résisté. Finalement la Mort n'avait pas eu raison de lui. Il s'était hissé au dessus d'elle. Pour la contempler de toute sa hauteur. Avec ce sourire étrange. Celui d'un homme qui avait vu peut-être plus que ce qu'il devait.

La suite ? Difficile à dire en réalité. Mais ce qu'il savait, c'est qu'il était désormais un autre homme. Plus de passé, plus de souvenirs de ce qu'il avait été. Lui l'ancien Ases, qui avait combattu à de si nombreuses reprises les ennemis du Nord, voilà qu'il n'avait plus rien en tête de cette ancienne vie. Quelques songes, parfois, des intuitions. Comme des fulgurances, qu'il ne parvenait jamais à rattacher à un événement de son passé. Comme si on l'avait façonné pour n'être plus que le guerrier qu'il était aujourd'hui. Il avait eu raison de la mort. Vraiment ?

Ou était-ce plutôt la Mort qui avait eu raison de celui qu'il avait été.




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Message Re: Comme la Mort est terrible [Transition]   Comme la Mort est terrible [Transition] EmptyVen 1 Mai - 17:02
Une nouvelle nuit. Agitée. Et toujours ces images d'une violence inouïe. Plus claires, cette fois. Plus récente aussi. Le sang, les cadavres éparpillés, les visages terrifiés : le quotidien d'un guerrier tel que lui. Mais avec un soupçon de violence en plus. Comme si la Mort en personne suivait ses pas. Haldor ne croyait pas spécialement au destin mais même pour lui, il y avait là quelque chose d'étrange, de poétique presque. Haldor. Même son nom lui paraissait étranger, parfois. Comme si sous cette identité, il avait vécu bien plus qu'une vie. Comme s'il n'avait pas toujours été cette montagne, ce colosse qui aimait par dessous tout détruire des vies.

    - Putain, qu'est-ce qui m'arrive en c'moment ! J'suis qui, en vrai ? Pourquoi j'pense à ces choses là. Merde, je n'devrais pas me prendre autant la tête, sérieux. Après tout, j'suis un soldat. De ça au moins, j'suis sûr.


Il était si proche de la vérité... Il avait un passé compliqué, mais qui lui échappait complètement. Et pour cause : il n'était plus du tout l'homme qu'il avait été. Le guerrier du Nord n'était plus, depuis longtemps. Peut-être même qu'il n'avait jamais véritablement appartenu à Odin, qui sait ? On lui avait tendu une main qu'il avait saisi. Et les conséquences avaient été immédiates. Son souvenir le plus ancien n'était pas lié à son histoire avec les Ases, mais bel et bien au jour où la cuirasse de la Mort s'était emparée de lui pour la première fois. Cette sensation de puissance. Mais pas seulement... Haldor se souvenait parfaitement d'une chose : cette cuirasse, elle était vivante. Et n'avait rien à voir avec celles qu'il avait porté par le passé. Elle faisait écho à ses pensées, écho à sa colère. Mais surtout, elle semblait désirer plus que lui encore la mort de ses ennemis.

S'il se souvenait de la première fois, Haldor avouait également sans embarras qu'il n'avait plus aucun souvenir de la bataille qui avait suivi. Il avait même carrément oublié l'endroit où ils s'étaient rendu. La consigne avait été claire, même si assez surprenante pour lui. Il allait revêtir sa cuirasse pour la première fois mais à une seule condition : il devait attendre le dernier moment avant de revêtir cette dernière. Il avait accepté, après tout il se moquait du moment tant qu'il ne se retrouvait pas à poil pour combattre. Et le moment venu, il avait donc éveillé son cosmos comme il l'avait toujours fait. Il s'était alors laissé prendre par ses sentiments. Son envie de combattre. Sa volonté guerrière. Son envie de dépasser la douleur qui était la sienne depuis qu'il suivait son bienfaiteur.

Il avait fait corps avec sa cuirasse. Une aura de puissance pure l'avait enveloppée. Il avait alors placé la dernière partie de son armure sur son visage : le masque de la Mort. Et ensuite, le trou noir. Enfin, en partie. S'il ne se souvenait pas des combats qui avaient suivi, il se rappelait les émotions qui s'étaient emparées de son âme. La colère, la peur, elles avaient disparues. Ne laissant en lui que cette froide motivation qui ne le lâcherait plus : empiler les cadavres pour que rien ne subsiste en dehors de lui. Il s'était "réveillé" au milieu du champ de bataille, entouré des morts et de ses ennemis. Il paraissait évident qu'il les avait déchiré de ses propres mains. Le sang sur sa cuirasse et les lambeaux de chairs en étaient les preuves les plus évidentes. Nulle trace de son bienfaiteur, il n'avait pas été inquiet pour autant. Ce dernier l'avait emmené ici pour gagner du temps. Et faire un maximum de ravage. Et c'est ce qu'il avait fait. Il se souvenait qu'ils étaient partis peu de temps après. Pour aller où ? Ici. Sur leur territoire. Il n'avait posé aucune question. Tourné qu'il était sur son nouveau pouvoir. Tourné qu'il était sur son avenir et celui de son bienfaiteur.

Leur famille s'était agrandie, depuis. L'armée se reconstituait. Et lui, il s'entraînait jour après jour. Il obéissait aux ordres. Il n'avait pas que gagné le droit de porter une Cuirasse aussi terrifiante, il avait aussi hérité d'un moyen de transport étrange... Un "putain de canasson boiteux" comme il aimait s'en plaindre. Car arborer la Cuirasse de la Mort, c'était aussi revêtir le titre de Cavalier. L'un des quatre plus terribles que cette terre ait portée. Et à propos des quatre...


    - ILS SONT OU LES AUTRES !

Une fois n'est pas coutume, sa voix se faisait entendre. La Mort était belle et bien réveillée. Et il était désormais prêt à ravager ce monde.


Une idée de la cuirasse de la Mort

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