Mai 553 AD |
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| [Février 553] Feu (et) Akir | |
| AelinorArmure : Cuirasse du Jij | [Février 553] Feu (et) Akir Lun 17 Aoû - 13:34 | | | Les principaux bruits que l'on pouvait entendre dans le Dédale tenaient de cette sorte de suintement lorsque le pieds ou la main se posait sur la chair, de cette continuelle activité dans les murs, le plafond, le sol. Dans un sens il valait mieux pour l'Atlante être arrivé de nuit, car il aurait refusé tout net de pénétrer dans cet antre carné s'il avait été révélé par la pleine lumière du jour. Au moins cet amalgame de vaisseaux, de peau, de muscles, lui faisait penser à autre chose que ce rythme sanguin dans ses tempes qui avait failli lui coûter cher, plus encore qu'il l'imaginait.
Son attention concentrée à trouver son chemin et écouter les alentours pour se prémunir d'un danger -Haldor entrant dans cette catégorie même s'il n'avait guère entendu sa mise en garde-, son ouïe capta au bout d'un moment comme des chocs assourdis. La chose réagissait. Et si elle réagissait, cela voulait dire que plus loin dans ces horribles couloirs une ou plusieurs âmes vivaient.
Aelinor s'en approcha alors un peu plus vivement, s'arrêta prudemment à l'entrée de la "caverne" pour en scruter l'état avant d'y rentrer réellement. Et quelle ne fut pas sa surprise de reconnaître Mérion, focalisé et prêt à frapper une femme couverte de sang, hachereau à la main ! Quelques instants il regarda, planté toujours à l'entrée, d'abord le Cardinal bien plus tangible que ce qu'il avait eu sous les yeux jusque-là, puis son assaillante, plutôt déterminée à lui rentrer dans le lard et à l'ouvrir en deux -dans tous les sens du terme. Donc ce n'était pas une expression quand on disait qu'ici se battre, voire s'entretuer, était monnaie courante... Il déglutit. Maîtriser le feu du Jij allait devenir une priorité encore plus absolue, quitte à solliciter les services d'un musicien pour cela.
Tout à coup, il entendit un grognement de douleur qui lui fit tourner les yeux dans une autre direction, vers le bas. Un... homme, gisait là, enveloppé dans une sorte de... de membrane ? Avec un certains nombres de cadavres éparpillés en bouts autour.
"Bon sang !"
A voir les blessures les plus profondes, et même sans être un spécialiste en armes blanches, Aelinor devina le visage de la responsable des blessures de cet homme. Et si Mérion la combattait, alors il serait logique qu'il aide le pauvre type d'une manière ou d'une autre. Il étouffa un juron, longea le mur en catimini pour atteindre le cocon sans se faire remarquer par les deux autres -inconscient du fait qu'il émettait une aura perceptible par n'importe quel Éveillé. Il vit la poitrine se soulever, un mince mouvement de paupières. Comment pouvait-il encore vivre avec de pareilles blessures ?!
Il connaissait la réponse. L'ignora. Passa précautionneusement les bras sous le corps mutilé pour le soulever.
"Si vous m'entendez : ça va faire mal. Mais il faut que je vous mette à l'abri, d'accord ?"
Sans vraiment attendre de réponse, il souleva la masse inerte du Tigre et décampa vers l'issue la plus proche, une "porte" du même genre que celle de l'entrée qui s'ouvrit spontanément sur son passage, vers un couloir tout aussi dégoûtant que le reste. Il y trouva, crispés et le regard rivé vers le spectacle de la pièce adjacente, trois hommes équipés simplement comme n'importe quel soldat. Ceux-ci reconnurent la Cuirasse sur son dos et un soupir de soulagement passa entre eux : si les troupes de la Pestilence géraient le Premier Sang à côté, alors ils ne mourraient pas tout de suite.
"Est-ce que l'un de vous sait où je pourrais l'allonger pour lui porter les premiers soins ??"
Temps de battement. Le plus vif se mit en garde-à-vous.
"Par ici !"
Dans la précipitation personne ne pensa à demander son nom, son grade. Il portait une Cuirasse et c'était suffisant. Le soldat mena donc Aelinor vers une salle annexe, où se trouvait un lit, quelque chose qui ressemblait vaguement à un puits sur un parterre de pierre et le nécessaire pour soigner un blessé. Une sorte d'infirmerie que l'ancien Atlante n'aurait jamais trouvé intuitivement.
Il s'empara alors de bandages propres, d'une aiguille et de fil et commença à essayer d'enlever la membrane protectrice en douceur, pendant que l'homme partait quérir l'aide d'une personne plus à même de rafistoler un guerrier.
"Sur une échelle de 1 à 10, je suppose que vous êtes à 10 de douleur, hein ? On va essayer de réduire ça. Je suis Aelinor. Pouvez-vous me dire votre nom ? Me parler un peu de vous ?"
Lui faire garder conscience. |
| | | AkirArmure : Cuirasse du tigre | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Mar 18 Aoû - 14:56 | | | Il se sentit soulevé du sol, comme s’il flottait, sa demi-conscience lui permit d’entendre qu’on s’adressait à lui, et de voir ce visage flou. Un bienfaiteur en ces murs de chair ? Impossible ! et pourtant. Il lui venait à l’esprit quelques nom dans son esprit embrumé, mais rien qui ne correspondait à la taille adéquate de la silhouette de ce philanthrope inopiné. Il ne connaissait pas ce jeune homme, et n’avait d’autre choix que se laisser faire et se laisser porter. Après tout il entendit la fin d’un mot, « Abri » oui c’est une bonne idée ça, la crainte d’un dommage collatéral était plus puissante que sa curiosité. Bien qu’il imaginât que la protection dont on l’avait entouré était extrêmement solide et qu’il ne risquait sans doute pas de nouvelles blessures infligées.
On le transporta, il avait peine à se déplacer sur ses jambes, mais il y arriva, sans doute aidé d’une manière extérieure, mais tous ses sens étaient engourdis, il ne put pas encore s’en rendre bien compte, ça irait mieux quand ils se seraient stoppés. Des bruits de bagarre résonnaient étrangement à ses oreilles, le combat ne faisait que commencer, mais l’écho de plus en plus lointain semblait indiquer qu’ils s’en éloignaient. Il se senti en position couchée, son esprit reprenait peu à peu pied dans la conscience de son corps. Ainsi que la douleur, vive, presque omniprésente, et il fut incapable de penser à autre chose pendant quelques secondes. Puis se concentrant de nouveau, il parvint à la mettre en sourdine un moment.
Des bruits d’une cavalcade précipitée, quelqu’un qui court, de faibles échos métalliques sans doute le lieu du combat toujours en cours. Ce jeune homme qui s’adressait à présent à lui. 1 à 10 c’est quoi cette histoire ? Pourquoi essayer de donner une valeur à la douleur une étrange mais intéressante façon de voir les choses auquel il n’avait pas encore été confronté. Mais il est vrai que la douleur était par moment insupportable et entre deux moment d’intense fulgurance du mal il pouvait ouvrir la bouche. Mais soit il se prêterait à ce jeu qu’il aurait trouvé presque amusant dans d’autres circonstances.
Je ne…sais pas entre 9 et 10.
C’était sans doute une des pires douleurs qu’il n’ait jamais subies, mais pas la seule. Celle équivalente était cependant trop lointaine pour qu’il puisse se souvenir de l’équivalence. Il avait l’impression qu’il avait un peu plus mal que contre César, mais ce coup-ci ça lui semblait plus douloureux.
Je suis Akir…du Tigre, Légionnaire du cardinal de la Mort…Haldor…Merci pour votre…aide |
| | | AelinorArmure : Cuirasse du Jij | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Mer 19 Aoû - 10:29 | | | "Légionnaire du Cardinal de la Mort, Haldor". Merde. Celui qu'il avait irrité en voulant faire un geste pour son handicap qui n'en était pas un. La brute sans tempérance dont il avait à moitié ignoré le discours pendant qu'il cherchait à gérer l'entité. L'un de ceux que Mérion appréciait, aussi. Dans quelle merde baignait-il ?
En tout cas, ce n'était pas une raison pour laisser un homme mourir. Du moins, aux yeux de l'ancien Atlante, loin de se douter de la norme de vie des Berserkers. Il avait certes entendu que les gens passait leur temps à se battre ici, et quand on lui avait parlé de meurtres, il avait pensé à quelque chose de plus... encadré, comme les célèbres arènes de gladiateurs, des duels avec témoins, arbitres, règles. Ici, le peu qu'il voyait s'expliquait en isolant quelqu'un dans un endroit désert pour le frapper jusqu'à plus soif.
Un instant il regarda Akir, pris dans des émotions contraires. Pour une fois l'entité le laissait tranquille. Il soupira.
"Ne vous en faites pas, c'est normal."
Au regard de standards sains et solidaires.
"Si vous le pouvez, continuez de me parler. Restez conscient. Par exemple, avez..."
... vous des enfants ? Des enfants, au Dédale ? Cela lui sembla tellement risible qu'il laissa mourir la phrase sur ses lèvres.
"Euh... Vous êtes ici depuis longtemps ? Vous savez pourquoi la femme de tout à l'heure vous a attaqué ?"
Tout en parlant, il enleva délicatement un morceau de la membrane, étonnamment facile à retirer malgré sa solidité, comme si elle reconnaissait les bonnes intentions du légionnaire. Il y avait déjà eu, dans son métier, des accidents. Un homme qui tombe d'un échafaudage, un autre qui s'entaille avec une scie, des clous plantés dans les doigts... Des tas d'incidents plus ou moins graves, étalés sur des années et des années, qui constituaient une sorte de base de connaissances médicinales qu'il s'était constitué en aidant à prendre en charge les blessés. Ou en étant pris en charge lui-même. Nettoyer, stabiliser, recoudre. Cela suffisait généralement.
Il se dirigea vers le puits, remonta un seau d'eau claire et attrapa au passage un linge propre sur une étagère. Dans l'ensemble, de ce qu'il voyait, il n'aurait à traiter que des brûlures et des entailles. Et une hémorragie pour laquelle un bon repas et du repos étaient ses seules armes. Méthodiquement, il trempa le linge et l'appliqua plaie par plaie sur le sang et les tissus rougis, rapprocha les extrémités de chair en pleine coagulation puis recousit patiemment. Il n'avait pas d'anesthésiant sous le coude, mais la morsure d'une aiguille et ses manipulations devaient passer quasiment inaperçue à côté de son état général.
Dans le doute, il demanda à l'un des gardes resté à l'entré s'il n'y avait pas de l'alcool quelque part pour l'assommer un peu, puis se concentra pour continuer de faire parler le blessé, mobiliser son esprit et sa conscience à la survie.
"Je vous en prie, ne me dites pas que c'est de cette façon que l'on règle les problèmes de couple ici ! Je préfère faire vœu d'abstinence si c'est le cas." |
| | | AkirArmure : Cuirasse du tigre | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Ven 21 Aoû - 15:25 | | | Normal ? Peut-être pas ici, mais l’aide était la bienvenue.
Normal ? Ici, pas vraiment, c’est au cas par cas,… je ne sais pas d‘où tu viens, mais chez toi c’est surement bien plus hospitalier qu’ici… Je te dis ça moi j’attaquais les marchands dans le désert. Mais je suis beaucoup moins dangereux et imprévisible que certains de nos amis Berzerkers.
Ça allait beaucoup mieux d’un coup, le rapport à la souffrance causée par les blessures était moins important, son cosmos s’attelait sûrement à entourer ses organes blessés pour les régénérer mais ses phrases étaient plus longues et moins hésitantes. Et surtout son interlocuteur était disposé à l’écouter, chose rare ici où le nombres de personnes qui le font également se comptent sur le doigt d’une main. Il aurait déjà pris un coup de la part de la plupart des autres. Le fait de rester en éveil tout en parlant devait y être pour quelque chose également.
Oui, depuis un petit moment, quelques années… j’ai participé à la guerre récente en Italia. Je connais cette jeune femme, elle portait une autre armure autre fois, et là une nouvelle, je me souviens avoir ressenti de la fougue et de la fureur quand j’ai endossé la première fois mon armure, plus que les fois suivantes, mais pas à ce point, pas au point de vouloir tuer tout ce qui se trouvait sur mon chemin.
De l’eau et des petits picotements agréables maintenant, cette sensation le détendait presque complétement, il savait que ce n’était pas une très bonne idée de sombrer dans le sommeil maintenant, mais il se sentait quand même un petit peu fatigué. Il sentait bien que le jeune homme inconnu, tenait à ce qu’il reste éveillé, et tient c’est étrange mais il n’avait pas encore donné son nom d’ailleurs. Une étrange question et un peu amusante fit son apparition, sans doute une tentative d’humour, mais bon ce n’est pas comme si lui-même ne tentait pas ce genre de chose également.
Couple ? Ha ! Non pas vraiment, mais les deux fois où je l’ai rencontré, celle-ci est de loin la plus musclée. Rassurez vous pour le moment, c’est la demoiselle la plus agressive qu’il m’ait été donné de rencontrer ici.
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| | | AelinorArmure : Cuirasse du Jij | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Lun 24 Aoû - 18:48 | | | Voilà qui était singulier : bien lancé dans sa prise de parole, Akir avoua tout net qu'il était un... bandit ? Moins dangereux et imprévisible, cela restait à voir, étant donné le peu de comparatifs que possédait Aelinor, mais entre Haldor, la furie et Mérion qui lui avait imposé sa musique pour lui apprendre le contrôle, il voulait bien croire que ce jeune homme poli et assez calme était d'un tempérament différent.
Il l'écouta tranquillement, finissant ses sutures sans se presser maintenant que l'urgence diminuait. Ses gestes ralentirent, puis se stoppèrent en regardant son eau devenue rouge à force d'éponger du sang, ses avant-bras maculés, alors que dans la grande pièce un peu plus loin on entendait des hurlements et des chocs assourdis par l'épaisseur des parois de chair.
"Me rassurer hein ? Facile à dire."
Un soupir, puis il s'assit à l'extrémité du lit, son aiguille encore en main avec un morceau de fil rougi gouttant sur le sol.
"Comment va la douleur maintenant ? A votre diction j'ai l'impression que le gros du choc est passé, mais il faudrait éviter de trop bouger quelques jours pour que les points tiennent... Vous sembliez sur le point de passer l'arme à gauche et là... Est-ce l'eau que j'ai utilisée ? Ou votre constitution ? J'ai une plus forte carrure et pourtant je n'ai jamais guéri aussi vite..."
L'Onde ? Cela permettait peut-être aux Berserkers de décupler leur résistance, mais l'envie de tester en s'infligeant une blessure grave était fortement absente. Voire même complètement nulle. Au moins Akir allait mieux, c'était l'essentiel.
"Ah, et puisque vous semblez en meilleur état, je me présente, je suis Aelinor. Du Jij. Euh, légionnaire sous les ordres du Cardinal Mérion. Hum... Est-ce qu'il faut que je rajoute quelque chose ? La légion des Ossements peut-être. Est-ce vraiment important au fond ? Si les gens ici parlent d'abord avec leurs poings, donner son rang m'a l'air si futile..." |
| | | AkirArmure : Cuirasse du tigre | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Lun 31 Aoû - 13:04 | | | Il faisait bien son travail, sans doute un médecin de là où il venait. L’écho lointain du combat le rendait presque irréel. Tout autour de lui se calmait, les sons et les sensations, moins agressives, moins violentes, la douleur commençait doucement à partir même si elle était toujours là.
Très professionnel il était concentré sur son boulot tout en discutant, mais rien qui ne pouvait le distraire. Ça avançait bien il était sur la fin de son intervention tandis que de l’autre coté le combat avait l’air de faire rage.
Septique hein ? Pas sur qu’il ai déjà vu l’éventail de personnages folklorique qui peuplait le dédale. Ca viendrait et puis pas sur que lui ai subit une intercalions aussi musclée avec Ludmila.
Je vais mieux, merci, oui ça a diminué. Ne pas bouger pendants quelques jours difficile, mais logique, il tenterait d ne pas trop faire un excès de sport pendant ce temps-là. Oui sans doute le cosmos qui aide, Peut-être un rapport avec l’armure aussi, même symbolique, le félin qui se lèche les plaies sans doute. Ou alors même ma survivabilité je ne sais pas vous dire exactement.
C’était agréable de discuter avec cette personne, ça manquait, et ça aidait sans doute aussi à la guérison du Tigre sans même qu’il s’en rende compte. Mais il ne saurait l’expliquer de façon sure de toute façon.
Ha enfin il se présente, il devait estimer que vu l’urgence de la situation, ce n’était pas le plus important à ce moment-là. Jij ? Encore une drôle d bestiole. Au moins, ce n’était pas imprononçable, comment Haldor pourrait l’appeler autrement que par son nom ? Bin qu’un Jiji soit encore possible. Mérion ? Ça doit être le gars hyper puissant qui s’est interposé contre la furie. C’’st tellement moins ridicule que Melon.
Jij ? Dites-moi ce que c’est ? Je vous avoue qu’en dehors des légendes Perses je suis un peut inculte des autres mythologies. Légionnaire ? Donc le même rang que lui d’après ce qu’il comprenait. Oui donner son rang est futile, tant qu’on n’est pas Cardinal ou Pontifex, ais de toute façon ça se sent qu’ils sont au-dessus de la mêlée. Du reste il peut arriver qu’on tombe sur un Légionnaire avec un niveau de puissance d’un Centurion.
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| | | AelinorArmure : Cuirasse du Jij | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Lun 31 Aoû - 13:23 | | | Le félin qui se lèche les plaies ? Parce que la Cuirasse était censée faire la même chose ? Donc le jour où il serait blessé, Aelinor devait s'attendre à ce qu'une sorte de génie se mît à le cautériser dans tous les sens ? Magnifique. Il finirait en steak trop cuit, pour sûr. Est-ce que le Tigre allait le manger après ça ? Non en fait, mieux valait ne pas penser à ce type d'éventualités. Surtout si, par le plus grand des hasards, les gens d'ici pratiquaient le cannibalisme.
"Quoi qu'il en soit, si vous vous remettez aussi vite dans les jours qui viennent, je pense que vos jours ne sont pas en danger. Ce serait dommage après le temps que je viens de passer à vous recoudre, haha."
On entendit encore quelques bruits assourdis qui meublèrent le silence, qui semblèrent se calmer par la suite. L'ancien Atlante fut tenté d'aller voir si les duellistes étaient toujours vivants, avant que son instinct de survie le rappelât à l'ordre, sachant qu'il y avait aussi les gardes qui guettaient déjà, cachés derrière les portes.
"C'est une sorte d'esprit du feu... Je n'ai pas trop de détails à ce sujet. Mérion m'a dit qu'il s'agissait d'une force pure, un peu chaotique. Je ne suis pas tout à fait sûr de ce que cela représente moi non plus je dois dire. Apparemment, quand il marche le sol brûle sous ses pieds. Et quand il court c'est tout ce qu'il y a autour qui brûle. Donc euh... ne me défiez pas à la course ? J'ai cru comprendre qu'on essayait de protéger les villages et la forêt autour du Dédale, alors je vais me tenir à mon rythme."
Comme c'était étrange de parler de l'entité de cette façon. A croire qu'elle était devenue une partie de lui, ou l'inverse. Absurde, mais elle siégeait quand même "sous" sa peau, alors pourquoi pas ? En tout cas, il faudrait qu'il se documente, quand il en aurait terminé avec les histoires de musique et de chant.
"Qu'est-ce qu'on est censé faire maintenant ? On attend qu'ils en aient terminé ou on retourne tranquillement à nos... occupations ?" |
| | | AkirArmure : Cuirasse du tigre | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Lun 7 Sep - 13:40 | | | C’était une image bien sur mais vu son air interloqué, il semblerait qu’il ait prit la plaisanterie pour argent comptant. Amusant, mais attention aux quiproquos. A d’autres occasions ça lui avait tellement posé de soucis, il espérait que ça ne se passe pas cette fois ci, ça avait si bien commencé. Bien qu’il se passerait bien d’êtres aux portes de la mort même si c’était la condition Sine qua non pour y arriver. Tant mieux, je sens bien que vous avez fait du beau travail. Et bien que votre compagnie est agréable je n’aimerais pas souvent nous revoir dans pareilles circonstances. Même un verre, je le prendrais volontiers si vous voulez si on arrive à trouver une taverne dans le coin.Les échos se faisaient plus rare, plus faible, le combat était surement sur le point de se terminer. Il n’était pas sûr de vouloir encore s’éterniser dans le coin, ne sachant rien de l’issue du combat. Il n’avait pas envie de devoir requérir tout de suite l’aide de Aelinor. Il satisfaisait la curiosité du Tigre en décrivant c qu’il savait sur le Jij, un esprit de feu donc. Marrant ce petit effet secondaire, nul doute que celui de chacun est différent, mais pas aussi visible. Il ne pousserait donc pas le vice à demander à tout ceux qu’il rencontrerait dans le futur. La course ? Pas sûr, surtout si nous sommes en forêt et que je bondis d’arbres en arbres, mais soit je ne vous défierais pas à la course. Il faut en effet préserver notre environnement immédiat. Mais cette histoire d’esprit est intéressante. Je pense que ça se rapproche sans doute assez du Djiin de chez nous, les mots se ressemblent un peu d’ailleurs.C’était normal de vouloir attendre son supérieur, mais la situation et l’endroit étaient particuliers. Il n’avait pas envie de déranger le Cardinal Mérion avec sa présence. C’était sans nul doute, lui d’ailleurs sa puissance cosmique avait sans doute parlé pour lui. Je ne sais pas, je n’ai pas envie de déranger votre chef, et surtout je suis désolé de lui avoir causés ces soucis. Vos soins tombent bien je vais devoir bientôt partir en mission, enfin pas tout de suite, mais assez vite.Il fait mine de se lever en attendant la réponse de l’autre Berzerker, mais il s’apprête à quitter la pièce. - Citation :
- Fin du RP de Guérison, à moins que tu me relance, je suis sur le point de tourner les talons.
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| | | AelinorArmure : Cuirasse du Jij | Re: [Février 553] Feu (et) Akir Lun 7 Sep - 15:50 | | | Une once de fierté qui lui fit plaisir traversa le porteur du Jij un instant, tandis qu'il examinait une dernière fois ses coutures une fois les plaies bien nettoyées. Si même le Tigre approuvait la qualité de ses soins, alors c'est qu'il devait se sentir vraiment mieux et que l'ouvrier s'était bien débrouillé.
"Oui c'est sûr que je préfère me faire des camarades de boisson que d'hôpital, moi aussi. Mais bon, si j'ai bien compris il y a une poignée de Cuirasses seulement et le Premier Sang, comme son nom l'indique, ne se produit qu'une seule fois. Donc nous devrions pouvoir nous recroiser dans des situations plus tranquilles que celles-ci."
Hormis si c'était son entité qui se mettait à tout détruire à cause de la musique. Mais il s'agissait d'un autre débat, d'un problème unique, et donc pas d'un Premier Sang. Tout allait bien ! N'est-ce pas ? Au moins Akir prenait les choses avec philosophie, sans tenir rancune à personne d'avoir failli finir au royaume d'Hadès. En fait il était peut-être même un peu trop décontracté. On n'était pas censé frôler la mort au point de s'habituer à ce genre de scène du point de vue de l'ancien Atlante, un concept trop abstrait encore à son esprit. Et pourtant en rencontrant et en fâchant Haldor, vu sa carrure, il était probable que le cas de figure se présentât à lui. Il espérait alors que le Tigre aurait fait passer le mot, ou que quelqu'un serait là pour le rabibocher à son tour. Ou simplement que ce jour n'arriverait jamais.
"Je ne connais pas grand-chose à la Perse, hormis que cela se trouve en Orient. A l'occasion nous pourrons peut-être en discuter. Au calme. Ailleurs."
Oui, envisager la perspective qu'il y ait des gens normaux, même ici.
"Bon eh bien, je vous souhaite bonne chance. Tâchez de revenir en un seul morceau surtout, hein. C'est que, je ne suis pas médecin et probablement pas toujours là pour intervenir..."
D'un salut un peu gêné, Aelinor se dirigea lui aussi vers la sortie. Il avait un Dédale à explorer afin de trouver ses marques. |
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