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 Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]

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TaymTaymArmure :
Ushumgallu

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Message Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]   Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé] EmptyVen 28 Aoû - 15:06
Taym
Qui est-il ?
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    Nom : Taym
    Date de naissance: Inconnue.
    Âge: Inconnu.
    Sexe : Masculin.
    Armure demandée : Cuirasse de l'Ushumgallu.


Comment est-il ?

    Une boule de rage et d’incompréhension tombe entre ses pattes. Une page blanche préalablement crayonnée, gommée et chiffonnée à maintes reprises, dévoile l’esquisse d’un demi-félin. Cette feuille presque neuve conserve les traces des précédentes utilisations, destinée à périr de la main des futures écritures.

    Ni homme, ni animal. Pourtant, les traits de ce dernier ressortent davantage lorsqu’on le regarde. La faute à ces années d’errance, sans doute, accompagnées par l’ombre d’un prédateur. La survie est une fin et tous les moyens sont bons pour y parvenir. Marche ou crève, c’est ce qu’il a appris.

    Ne te fie qu’à ton instinct.
    Trace ta route, la confiance est un frein.

    Pourtant, l’adolescent n’a plus côtoyé véritablement les hommes depuis l’enfance. Il manque assurément d’expérience les concernant et ses manières tranchent l’âme comme les griffes entaillent la peau. Malgré tout, l’ancien nomade reste une personne malléable, dans une certaine mesure ; raconter des énormités ne fonctionnera pas, mais sa jeunesse le rend facile à manipuler.

    Effacer pour recommencer.

    La feuille blanche n’oublie toutefois pas sa promesse futile. La promesse d’une Créature au pelage d’Or qui, de ses prunelles émeraudes aux tendances maraudes, bouleverse cette chose nommée Destin.

    Les Aleurodes ravagent avec entrain, alors, la fleur pourra-t-elle seulement éclore ?



Son Histoire


    « Oubliez jamais ça, les mioches.
    Cette terre, c’est la nôtre ! »


    La terre de tes fantasmes, c’est comme ça qu’on l’appelait ; les songes d’un vieux qui racontait des histoires incompréhensibles, œuvrant en bon aveugle pour dénicher des racines invisibles. Une fois dans le vif du sujet, tout le monde se taisait, t’écoutait déblatérer ces conneries pendant des années. Ça nous rassurait. Les gens comme nous sont sans attache et vagabondent au gré des vents et, toi, tu voulais qu’il reste une trace quelque part. Juste ça.

    On existe. T’aurais dû nous dire ça, à la place.

    C’était pas crédible, tes délires. Pourtant, ça nous séduisait terriblement, ces légendes que t’inventais. Descendants d’un petit royaume situé à l’extrémité de je-sais-plus-quoi, des exilés, des survivants qui transmettront des gènes qu’on croyait perdus à jamais ; j’avoue, on aimait l’idée. Tout ça, ça rendait bien, autant que les noms que tu donnais. Mensonge, illusion ou vérité, t’as jamais rien dévoilé à ce sujet. T’étais plutôt discret, mais cette fierté dans ton regard, ça nous suffisait. J’te comprends, c’était pour l’espoir, tout ça.

    On a le droit d’être là.
    Et l’espoir vire au noir.

    Si tu savais, tu ferais quelle tête ? Moi je sais, parce que j’vois ta tronche tous les soirs dans mes cauchemars ; cet air sévère et le regard plein de déception, c’est tout c’que je voulais pas voir de toi, Pépé. T’en pleurerais, aussi : il reste plus rien de tes histoires, elles sont reniées depuis longtemps déjà, et ton précieux Ahuni n’existe plus nulle part.

    J’l’ai tué. Mort et enterré.

    Mais le monstre, lui, est toujours là. Alors dis-moi, Pépé, ils sont où tes héritiers ?


    Moyen-Orient, au cours de l’année 546


    Nos pas s’enfoncent tantôt dans le sable, tantôt dans la boue ; notre vie ne se résume qu’aux nombreux déplacements effectués, aux territoires traversés dans l’espoir de dénicher ce qui deviendra, un jour, notre place. Un procédé instinctif, un moyen de survie : le fait est qu’on ne peut pas rester immobile très longtemps. J’ignore pourquoi, mais c’est comme ça.

    Quoi qu’il arrive, on doit jamais cesser de marcher.

    Les groupes comme le nôtre ne peuvent qu’avancer, c’est ce que les aînés nous expliquent, lorsqu’on tombe de fatigue. On s’arrête et on succombe, qu’ils affirment. Ces mots, on ne les comprend pas véritablement, pourtant, on entrevoit l’inquiétude des adultes ; on flaire qu’ils ne mentent pas et qu’il serait dangereux de rester là. Pour éviter les regards, la séparation en groupes est inévitable dès qu’un pied se pose dans un village. Les rumeurs arrivent vite à nos oreilles, influencent les décisions qu’ils prennent. Elles utilisent des mots compliqués, probablement typiques du coin, et on s’en va dans la foulée.

    L’armée s’est renforcée, paraît-il. Désormais, les dehkans peuvent postuler dans la cavalerie, des régions militaires grandissent de toute part et la guerre éclate. Dis, Pépé, c’est quoi, tout ça ?

    Des fantômes prudents, qu’il rétorque.

    Alors, le groupe s’affole, tente cependant de faire illusion. Pourtant, les regards qu’il pose sur moi, eux, ne changent pas. Ni sourd ni aveugle, je vois vos bouches qui se déforment et vos médisances m’agressent les tympans. Seulement, je suis un héritier et vous êtes ma famille ; c’est tout de moins ce que prétend Pépé, quand il m’engueule. Il me rabâche sans cesse les oreilles avec ça et je veux pas lui faire de peine. Surtout pas.

    Une main un peu plus grande que la mienne m’attrape par le bras et m’invite à la rejoindre pour une discussion dont nous seuls avons le secret. Dans la maisonnée où l’on s’est temporairement posés, les grands s’activent, mettent au point les derniers détails avant le départ. Encore un, comme de nombreux autres viendront : faut croire qu’on s’habitue, à force. Dans tous les cas, ils n’aiment pas être dérangés.

    Des œillades curieuses se perdent, pendant qu’on se chicane en riant. Je me questionne sur la suite, sur notre prochaine destination, sur ce qu’on va devenir, tous les trois. Il lâche un long soupir et, aussitôt, je me retourne pour lui faire face, l’interrogeant sans rien dire. La réponse ne vient pas. Comme d’habitude, il se contente de sourire, ébouriffer mes cheveux comme on caresse le crâne d’un animal ; c’est un sujet sensible, il le sait tout comme je sais qu’il s’en amuse sans malveillance aucune, alors un éclat de rire résonne devant cette fausse moue et les querelles amicales reprennent.

    La nuit commence à se lever, lorsque la porte claque sans ménagement, attire toute notre attention sur ceux qui sortent de la réunion. Nos regards se croisent, révèlent leurs grimaces ; un grommellement, un saloperie marmonné et je m’immobilise quelques secondes. Mes sourires niais reviennent bien assez tôt parce que, sinon, Kashtiliah risquerait de s’énerver.

    « Le môme, va chercher l’eau.
    — Hm, mké. »


    Il me toise de sa hauteur et n’essaie même pas de cacher son l’orgueil. Certes, c’est bien de jouer les beaux, grands et forts devant les autres, mais c’est encore mieux de l’être vraiment. Inutile de préciser que c’est pas son cas. Nadin n’est qu’un suiveur ; aucune initiative de sa part et il n’a que cette attitude gouailleuse pour lui.

    Juste un connard maladroit.

    Un connard à qui je dois respect et obéissance, paraît-il. Qu’importe, cette escapade me permettra de me séparer de lui pour un temps. Ça m’épargnera aussi sa gueule d’alcoolique et, cette opportunité, pas question de la manquer !

    La source étant plutôt éloignée, je préfère m’éclipser tout de suite et salue Kashtiliah comme il se doit. L’autre, comme j’aime le qualifier, devra se contenter de mon indifférence. Un courant d’air, ni plus ni moins : un truc invisible et chiant au possible. Pourtant, une fois seul, je peste. Sans retenue, les insultes sortent, les pieds râpent le sol, soulèvent les particules ; les seaux s’entrechoquent, tant ils sont secoués. J’m’en fous, en vrai, mais pourquoi tu dis rien, Pépé ?

    Le temps d’effectuer ce pour quoi on m’a envoyé et mes jambes prennent la direction inverse pour rentrer. Ils m’attendent, sans doute, les bras croisés, prêts à me réprimander pour un éventuel retard. Cependant, quelque chose sonne bizarrement, étrangement. Je sais pas quoi, ni comment, ou même pourquoi : une boule s’est formée dans mon estomac. Mon instinct parle et je presse le pas, en vain.

    En vain parce qu’il n’y a plus rien.

    Un tremblement ; le bâton m’échappe des mains, provoquant un bruit fracassant. Le liquide se déverse et s’éparpille par terre. C’est pas ce qui m’inquiète : le vacarme pourrait donner l’alerte, avertir les fureteurs et entraîner la fuite. Ils sont forcément quelque part. Par précaution, je me dissimule dans l’ombre ; c’est pas le moment pour des confrontations, mais pour partir à leur recherche. Pas celle des autres, juste eux.

    Nulle part. À chaque nouvelle minute qui passe, les sueurs froides se renforcent et des frissons parcourent mon échine. L’intervalle est de plus en plus court et je perds patience. La peur dans les entrailles, je comprends vite pourquoi personne ne répond à mes appels. Ils sont simplement partis.

    Inutile d’essayer de les suivre, car les traces s’effaceront avant de parvenir à leur niveau. En fait, je veux pas me plier en quatre pour des inconnus, mais leur disparition m’affecte autrement plus. Des pourquoi, des comment ignorés ; visiblement, c’est désormais seul que je dois avancer.

    Grand frère et Pépé, ils m’auraient jamais abandonné. Ils m’attendent quelque part, c’est sûr, à l’abri de leurs acerbes regards.

    Vous êtes-là, pas vrai ?

    Moyen-Orient, au cours de l’année 547


    Je vagabonde. Des villages plus ou moins peuplés me barrent la route, alors je m’y établis sans pour autant m’y éterniser. Si on s’arrête, on succombe : c’est une des rares choses qu’ils m’ont enseignées. L’autre étant la trahison. Mon crâne est trop dur, il se fend pas, donc les souvenirs restent là. Vaguement pénible, mais bon !

    Depuis la dernière leçon, les larcins et les bagarres résument plutôt bien mon quotidien. La fuite aussi en fait partie ; je veux sauver ma peau, assurer ma survie qu’importe la solution. Les marchands sont vaniteux et ma main les allège un peu. De temps en temps, ils m’envoient des animaux aux traits d’hommes qui ne possèdent aucun instinct. C’est facile de s’en défaire, en général.

    Je m’éloigne du marché pour retrouver mon antre d’un moment. Rien de très propre, juste un renfoncement, comme une grotte. Tant que ça me protège jusqu’au lendemain, c’est tout c’que je demande. Les nuits sont froides, ici, et terriblement silencieuses. Ça aussi, j’l’ai appris à mes dépens. Les lanternes ont disparu avec eux et, dans le noir, je ressasse inlassablement.

    Leurs visages méprisants, je les vois. Leurs voix désobligeantes, je les entends. Leurs sourires et leurs mains tendres, je les ressens. Ils se multiplient.

    Des fantômes prudents, tu disais. Des fantômes tout court, si tu veux mon avis.

    La tête enfouie dans les bras, je rumine ; mes doigts reflètent ma frustration à la perfection, ils blanchissent. Mon visage aussi se déforme, parfois, au point où je deviens sourd à mes propres reproches. Ces larmes sont invisibles et j’étouffe un peu plus chaque jour. Au final, j’me dis que ça t’a probablement même pas effleuré l’esprit, quand tu m’as quitté.

    Tu l’as emmené loin, très loin.
    Il me reste plus que mes yeux pour pleurer et mes espoirs pour vous chercher.

    Un jappement m’oblige à émerger, à soulever le museau pour constater qu’on m’observe. Cette chose, c’est une bestiole qui m’est inconnue. Jamais vu, mais familière. Elle me fixe, tente une approche que je rejette du pied. Je tape aussi fort de possible, jette même une pierre tout juste ramassée, mais rien n’y fait : le bébé n’en démord pas.

    « Barre-toi ! »

    Toutes mes tentatives sont inutiles et mes cris suffisent pas à la faire déguerpir. Cette étrangeté est tenace : la distance se réduit et, pantelant, elle s’installe à mes côtés. Je m’éloigne instantanément, en vain. Son apparence me rappelle ces vieilles histoires et, quand bien même, impossible de me dérider. Je crois que la Bête est là, Pépé, la même que les autres imaginaient quand ils me transperçaient du regard. Je vois, donc c’était de la peur, à ce moment-là.

    J’aime pas ça.

    Ce truc bouleverse mes sens, comme si elle entrait dans ma tête. J’aime pas ça, alors arrête ! En plus, on est semblables, c’est bizarre. C’est pas net. Pourquoi tu restes là ? Non, je sais pourquoi, mais j’ai pas besoin de toi. Un jour, comme eux, tu partiras.

    J’vous retrouverai ; c'est ma résolution.

    Proche-Orient, au cours de l’année 552


    Une errance presque infinie ; une errance qui me plonge dans l’oubli et me fait perdre de vue l’essentiel. J’avance sans savoir où je mets les pattes, ma progression vient de mes intuitions, de la Créature qui me guide. Assidûment repoussée, elle ne me lâche pourtant pas, se colle pour me réchauffer lorsque le froid nous mord. Elle veut trouver sa place, que j’accepte le fait qu’elle s’immisce dans mes plans. J’te le dis, mon grand : c’est pas gagné.

    Tiens-toi prêt.

    Des années de recherches infructueuses, hasardeuses même, et le royaume me tend enfin les bras. Ce fameux héritage. Hélas, sous mes pieds, tout ce que je constate, c’est le néant. Tu entends, Pépé, toutes tes croyances sont en ruines ! Alors, qu’est-ce que ça te fait ? Mes espoirs, eux, sont consumés, mais tant pis. Le trouble me guette. Mes genoux fléchissent pour toucher le sol et mes doigts effleurent ce qu’il reste de ces pierres brisées.

    Un premier soupir, depuis le temps. Un mélange de soulagement et de déception s’exprime dans ce souffle ; adieux, mes souvenirs. J’épie mes alentours, l’horizon, tout ce qui peut apporter des réponses à mes questions. Rien de concluant, pour le moment. Essayons ailleurs. Je déambule ainsi dans les vieilles allées, me disant qu’un signe surgirait peut-être, quelque part derrière un mur, à l’abri des regards.

    Mon erreur se jette sur ma gueule.

    C’est bredouille que Crinière d’Or rapplique ; apparemment, il y a un coin, plus loin, où on pourrait s’installer pour quelques nuits. Chose faite, mais le scepticisme ne disparaît pas. Ça ne va pas, c’est mon instinct qui me le crie. Mon humeur massacrante se répercute sur mon protecteur autoproclamé et toutes ses caresses sont repoussées. Il a besoin de me sentir, mais je veux pas le voir. Un maître et une bestiole similaires, aussi bornés l’un que l’autre, on dirait.

    Shumi se met à grogner, probablement pour me sermonner, je sais pas. Dans tous les cas, ça me convient pas : il dépasse les bornes, dernièrement, et j’ai pas besoin de ça en ce moment. Entre ça et la statue, ça commence à bien faire. Les provocations ont raison de ma patience, elles m’exaspèrent et mon regard noircit instantanément. Mes réprimandes, mes remontrances, rien ne semble l’atteindre, alors je chope ce qui me tombe sous la main et le balance dans sa direction. Touché. Dans un dernier bruit, le demi-dragon recule enfin, tandis que ma tête martèle dans tous les sens. Cette douleur aussi, ça m’fatigue.

    Pas vraiment de la peur, ni quoi que ce soit du genre, juste que sa présence m’insupporte. J’ai besoin de m’éloigner, de prendre ma bouffée d’air frais. Pas très loin, juste à côté, c’est très bien. Dès que j’arrive à la hauteur de l’arbre, je me laisse glisser le long du tronc, inspecte les environs pour dénicher ma saleté attitrée. Des horreurs marmonnées, contre elle, contre moi-même, contre tout ce qui passe par là.

    Après la rage vient la stupeur.

    Une nouvelle bizarrerie apparaît sous une forme que je reconnais bien. Cette statue, encore. Depuis plusieurs jours, elle nous suit, se manifeste ici et là, lorsque l’envie lui prend. Elle intervient à sa guise, élude mes menaces et transforme l’air. C’est pas l’bon jour, aujourd’hui.

    « Mais casse-toi bordel, tu comprends c’que j’te dis ? Dégage ! »

    Comme une sensation de déjà-vu. Un déjà-vu lassant. Elle quitte mon champ de vision, mais je sais qu’elle est toujours dans les parages ; cette ambiance dérangeante ne diminue pas, au contraire, alors tout m’indique qu’elle retentera sa chance. Malgré les échecs, elle persiste à m’observer. Elle finira bien par s’ennuyer.

    Quelle connerie.

    Je suis resté sourd à l’alerte ; je pensais qu’elle me foutrait la paix, à terme, mais j’étais naïf. La statue revient une fois de plus à la charge, plus violemment. Coi, je la regarde qui se désassemble à proximité. Mon corps réagit de lui-même, s’écarte en sentant le danger pointer le bout de son nez. C’est trop tard, elle s’est déjà fixé, impossible de m’escamper.

    Quand, comment, qui, où, pourquoi ?

    Mes idées s’éparpillent à mesure que le paysage se transforme. Il prend l’empreinte de ma mémoire et, aussitôt, les hurlements débutent à l’intérieur. Les voix m’assomment, elles sont insupportables. Ces cris, je les connais, ils reviennent de loin. Mes jambes flanchent, alors ma main s’agrippe au tronc pour m’empêcher de m’écrouler.

    C’est eux.

    La colère domine ma peine ; elle grandit au fur et à mesure, sûrement à cause de cette chose, cette… armure qui refuse de lâcher mon dos. Ils pleurent, et tout s’éclaircit. Je cesse de me débattre et me retourne vers la Créature avec vivacité. Cette belle saloperie. L’important remonte à la surface, autant que ma haine : ils avaient pas peur de moi, ils avaient peur de toi. On est semblable, me fais pas rire ! Si t’existais pas, ils seraient encore là.

    Le monstre, c’est toi.

    Pépé s’en est allé et Kashtiliah s’est envolé, emporté par Pépé. Pourtant, ils auraient dû être là, dans ses ruines, c’est bien ici qu’on devait se retrouver… ? Rends-le. Rends-le-moi !

    La maîtrise est aléatoire, elle s’estompe et les gestes et les paroles vont trop vite. Je crache mon venin sur mon seul soutien. Shumi proteste encore, donne de la voix pour m’avertir. Ne pas aller plus loin, mais je suis incapable de l’écouter. L’unique solution que j’vois pour régler ça, c’est le combat. Un conflit dans les larmes et le sang.

    Un, deux, trois coups. Les dagues, les griffes et les crocs s’entrechoquent ; étrangement, j’ai la vague impression que le Monstre ne cherche qu’à se défendre, évite autant que possible l’affrontement. Ça suffit pas. Peu importe la douleur, la détresse dans son regard : je veux en finir avec tout ça. L’agressivité progresse, peut-être causée par une forme d’ivresse. Finalement, je me sens bien, limite. Dommage que ce soit pas définitif.

    Les mouvements se font plus larges, je me fatigue et l’autre arrête de gesticuler. Pas le temps d’en profiter, ma vue se perd dans le flou et l’ombre m’enveloppe.

    Le réveil est difficile ; il se ponctue de grimaces, de remarques, d’humidité sur mes blessures et de gémissements. Tant bien que mal, ma main se déplace sur le côté et attrape une touffe dorée. Elle tapote, doucement, la bestiole qui veille. Je l’accepte pas pour autant, mais, pour cette fois, faisons une exception.

    « T’as rien fait d’mal, alors chiale pas comme une gamine. Ça m'tape sur les nerfs. »

    Je desserre ma prise et frappe le bout d’armure présent sur mon torse. Un sacré phénomène, ce truc-là. Je mentirais si j’disais que ça m’inquiète pas plus que ça, mais je dois pas me laisser avoir. Qui sait, peut-être que ça m’aidera. C’est pas très clair, pour l’instant, mais j’ai pas envie de m’prendre la tête, alors on verra.

    « Toi, tu m’refais plus c’coup là. »

    Mes questions restent sans réponse. À vrai dire, Frangin, je me demande même si tout ça, c'est pas qu’un rêve. T'es nulle part mais, le rêve, c’est peut-être moi, au final.

    Je viendrai te chercher.

    Bestiole:

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Dernière édition par Taym le Ven 11 Sep - 20:43, édité 15 fois (Raison : Coquilles)
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Message Re: Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]   Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé] EmptySam 29 Aoû - 10:17
Bienvenue !
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Message Re: Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]   Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé] EmptyDim 6 Sep - 18:47
Merci Cuchulainn !

Ce message pour prévenir que la présentation est toujours d'actualité. Des problèmes d'ordre médical font que la rédaction prend un peu plus de temps que prévu.

La suite arrivera d'ici quelques jours !
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Message Re: Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]   Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé] EmptyVen 11 Sep - 16:56
Bonjour bonjour,

Double publication pour prévenir que la présentation est (enfin) terminée.

Bonne lecture !
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Message Re: Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]   Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé] EmptyLun 14 Sep - 14:01
Salut Taym et bienvenue dans notre faction !

Tout d'abord, je m'excuse pour l'attente. J'étais hélas pas mal occupé.

Quoiqu'il en soit, tu as développé un concept intéressant avec ta cuirasse. Curieux d'en voir l'évolution. Cela étant, tu es validé au niveau 5 d'Éveil, soit l'équivalent d'un rang Or.

Bon jeu !
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Message Re: Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]   Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé] Empty
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Taym, Berserker de l’Ushumgallu [Terminé]
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