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 Xanthe|Spartans ! Ready your breakfast and eat hearty... For tonight, we dine in hell ! [Finish]

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Kazadria

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Message Xanthe|Spartans ! Ready your breakfast and eat hearty... For tonight, we dine in hell ! [Finish]   Xanthe|Spartans ! Ready your breakfast and eat hearty... For tonight, we dine in hell ! [Finish] EmptySam 31 Oct - 3:55
Xanthe
Qui est-il ?
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    Nom : Xanthe
    Date de naissance : 17 Juillet 533
    Âge : 16 ans
    Sexe : Masculin
    Armure demandée : Pontifex


Comment est-il ?

    Xanthe est du genre à être ce qu’il paraît, on peut facilement voir qui il est et d’où il vient rien qu’en le regardant. Sa peau hâlée dénote clairement une vie dans un pays chaud, dont le sol a été longtemps baigné de Soleil, des origines indéniablement grecques. Un sang méditerranéen, chaud, qui a plus tendance à partir au quart de tour qu’à réfléchir posément. Un pantalon de lin, simple et basique, sans aucune fioriture, tenu par une ceinture de coton et de cuir tout aussi simple, montre une origine non pas pauvre, mais bien d’un peuple qui n’a cure de la frivolité et se concentre sur l’essentiel. Xanthe est un spartiate, un vrai, bien qu’on les pense disparus, et ça se voit à sa manière se de déplacer, de se comporter, car si au premier abord il semble voir un comportement des plus désinvoltes, ses muscles sont malgré tout toujours prêt à réagir. C’est un humain qui se déplace avec la grâce et l’agilité d’un chat, qui sait se faire aussi silencieux que lui, et qui en possède également le caractère facétieux.

    Cependant, s’il a les capacités d’une bête sauvage, il est loin d’en posséder la force ! Il n’est pas dépourvu de muscles, loin de là ! Des années à vivre en pleine nature ont forgé son corps, mais il est très loin de l’excès de certaines brutes épaisses, bien qu’il ait parfois tendance à réfléchir comme elles ! Pourtant, quand on fixe ses yeux d’un marron chaud, on voit immédiatement qu’il n’est pas dépourvu de méninges, et que quand il veut, ça peut tourner à cent à l’heure dans sa petite caboche ! Il y a également comme un air "hors du temps" qui ressort de sa personne, comme s’il venait d’un autre monde, qu’il n’avait pas place en ce présent, alors que les dreadlocks qui lui servent de cheveux se balancent au rythme de ses mouvements. Il n’a jamais voulu les enlever, bien que ça ne soit pas forcément bien vu, mais il est fier de ses origines, et ça renforce le côté sauvage qui ressort. Mais le plus étrange est très certainement cette louve qui se tient constamment à ses côtés, ne le lâchant pas d’une semelle. C’est une simple louve en apparence, silencieuse la plupart du temps, mais qui semble dégager une aura particulière, comme si elle venait d’un autre monde, et surtout qui émet comme des pulsations de cosmos…

    En fait, on a énormément de mal à croire que l’on pourrait avoir affaire au chef des armées d’Arès. Pourtant quand on l’observe attentivement, on peut parfois percevoir cette petite lueur de folie sous-jacente, comme si un animal sauvage et sanguinaire guettait sous ce corps aux apparences trop frêles. Et il suffit généralement d’une simple étincelle, pour que le fauve se libère de sa cage de verre et ne vienne tout détruire sur son passage. On comprend alors toute la portée du cosmos qui abrite le corps de Xanthe et ce qui fait de lui l’élu d’Arès, par toute la rage guerrière qui l’abrite et qui déferle sur un champ de bataille. Mais ce n’est pas seulement ça, en bon Spartiate, il aura aussi été formé aux arts militaires et notamment celui d’analyser la guerre et de prendre des décisions. De fait lorsqu’il se voit obligé de rester en arrière, c’est lui qui décidera de ce qui sera ou non, bien que son jeune âge et son manque d’expérience le pousse très souvent à s’appuyer beaucoup sur ses généraux –tout particulièrement Thivan. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Xanthe est rarement du genre à envoyer ses soldats têtes baissées…


Son Histoire

    C’est en l’été 542 que commence notre récit, au pied du mont Taygète, il est là et il observe cette nature qui semble paisible, mais qui recèle pourtant nombre de dangers. Il le sait, il le sent, elle le guette et elle l’attend, prête à le dévorer au moindre signe de faiblesse. On l’a trainé jusqu’ici, les yeux bandés, puis on l’a abandonné. Un seul ordre : survivre. Sauf que cette nature hostile, il n’en connaissait rien, ses forces, ses faiblesses, où s’abriter et où se nourrir. Bref, tout ce qu’il connaissait c’était le combat, se battre, tuer et gagner, il savait faire, mais survivre ? Comment lui, un gamin de neuf ans, allait pouvoir survivre pendant pas moins de cinq années ? Il y avait plus de chance pour qu’il meurt ici qu’il ne s’en sorte vivant !

    Pourtant, rien ne venait altérer son regard, comme si sa volonté de vivre suffisait à elle seule pour le maintenir en vie. Et il posait encore son regard sur les arbres qui l’entouraient, les défiant de l’empêcher d’avancer, de survivre. Alors il fit un premier pas, écartant les branches qui lui bloquaient le passage et s’engagea sur le chemin de la survie, où il lui faudrait apprendre. Apprendre à devenir quelque chose d’autre, plus qu’un homme, un guerrier, une machine de guerre qui l’emportera même sur la nature !

    Mais pour le moment c’était plus la nature qui avait le dessus sur lui ! Et le jour allait bientôt disparaître, alors que la lumière ne cessait de décroitre de plus en plus vite. Il lui fallait prendre une décision rapidement, et souplement, il sauta dans un arbre, un pin et se glissa sur ses plus hautes branches, à l’abri de possibles prédateurs. Des loups et des lynx rodaient dans les montagnes, mais plus dangereux, d’autres futurs guerriers spartiates ! En hauteur il serait à l’abri des crocs et des yeux !

    Plusieurs jours passèrent, sans qu’il ne réussisse à manger, seulement à se désaltérer dans un ruisseau, près duquel il s’était établi. Mais il était incapable de trouver quoi manger, et ce n’est en réalité qu’à force d’observation qu’il put remarquer quelle plante les herbivores mangeaient, et tout particulièrement certaines baies. Oh ce n’était pas des plus nourrissants, mais au moins avait-il de quoi se nourrir un peu ! Il pourrait tenir un temps, mais il lui faudrait trouver autre chose à manger, de la viande de préférence.

    La première chose qu’il devait faire était de se procurer une arme, ou à défaut de la fabriquer. Tout ce qu’il avait sous la main c’était une branche et une pierre qu’il avait récupéré, mais pas de corde pour les attacher ensemble, seulement quelques racines et branche souples qui pourrait lui servir. Rudimentaire mais il avait un début d’arme, même s’il doutait de pouvoir tuer un quelconque animal. Mais en vérité il eut réellement l’occasion de l’utiliser, alors qu’un jeune garçon tenta de l’agresser, très certainement pour le tuer. En ces lieux seule la loi du plus fort règne, c’était tuer ou être tué et le choix était vite fait.

    Le combat ne fut pas spectaculaire, et au final Xanthe n’eut guère qu’un peu de chance de ne pas mourir à ce moment-là. En vérité, ce fut une chute qui le sauva, alors qu’il réussit à faire basculer son adversaire, dont la nuque se brisa sur un rocher. Ce jour-là, il gagna une lance mieux fabriquée que la sienne, qui lui servit à s’entrainer pour essayer de tuer sa première proie. Soyons honnête il lui fallut encore du temps et de la patience, ainsi que beaucoup de persévérance avant d’avoir sa première proie, qui fut un petit poisson d’eau douce.

    C’est alors qu’un autre problème se posa, comment le cuire ? Il savait comment allumer un peu avec un silex, mais il n’en avait pas ! Il tenta bien avec deux pierres, mais ça ne donna rien, et il dut se résoudre alors à manger cru. Le goût n’était pas terrible et c’était difficile, mais il ne fit pas d’histoire et ne laissa que les arêtes. Et en vérité, il aurait pu continuer ainsi longtemps s’il n’était pas tombé sur un Spartiate bien plus grand que lui, et bien plus intelligent que l’autre. Il ne nommait Aetion et il rentrerait bientôt au village, il allait atteindre sa soixantième lune en pleine nature, il arrivait à la fin de l’épreuve. Tandis que Xanthe n’avait même pas encore atteint la première.

    Pourtant, son aîné lui donna une chance de survivre, parce qu’il voyait en ce gosse un futur guerrier. Alors il lui enseigna une seule et unique chose : comment faire du feu, avant de l’abandonner à son sort et de partir en direction du village. Il était certain que l’enfant ne le suivrait pas, personne n’était autorisé à rentrer avant sa soixantième lune sous peine de mort, et de toute façon la volonté du petit le pousserait à se battre plutôt que d’abandonner, ça se voyait dans ses yeux.



    Vingt-quatre lunes, déjà vingt-quatre lunes qu’il survivait ici, quoiqu’en vérité il commençait à dépasser le stade de la simple survie, et n’était pas loin de simplement vivre ici. Il avait réussi à installer un semblant de camp, une petite cabane faite de branches et de feuillage, caché parmi des buissons à l’abri des regards. A l’intérieur il avait installé un foyer près duquel il pouvait se réchauffer et où il pouvait cuir de la viande et du poisson. En observant les animaux, il avait également repéré quels fruits il pouvait manger, et il y avait notamment les racines d’une plante qu’il avait ainsi découverte et qu’il aimait bien à mâchouiller, elle avait un bon goût, doux et amer à la fois.

    Désormais il n’était plus un gosse perdu en pleine nature, mais un chasseur avertis, il avait acquis la patience et la technique pour tuer avec précision et dépecer la viande des animaux qu’il chassait. Les petites proies, comme les lapins, il les mangeait sur la journée, tandis que les gros herbivores, comme les sangliers ou les cerfs, il mettait de préférence leur viande à sécher, couper en de fines lamelles. Cela lui faisait une réserve de nourriture, lorsque les proies se faisaient plus rares.

    Mais s’il s’en sortait sans trop de problèmes, il était encore loin d’être un guerrier accomplit, et il avait encore du chemin à faire ! Avoir réussi à tenir jusqu’ici ne voulait pas dire qu’il survivrait à un champ de bataille, un vrai. Il ignorait encore beaucoup de choses, qu’il lui faudrait apprendre, mais en attendant, il lui fallait aller chasser son déjeuner. Il attrapa alors sa lance et s’engagea sur un sentier, descendant jusqu’au ruisseau qu’il avait croisé la première fois et y but quelques gorgées, avant de continuer sa route.

    Sauf que ce qu’il rencontra ne fut absolument pas ce à quoi il s’attendait, alors qu’un ours massif se dressait devant lui, hurlant de rage, les crocs dégoulinants de bave. Aucun recul possible, la confrontation était inévitable. Doucement, il recula un pied, ne quittant pas l’animal des yeux, qui l’observait également, retombant sur ses quatre pattes, grognant dans sa direction. Le jeune garçon resserra la prise sur sa lance et se décala légèrement, tandis que l’adrénaline commençait à monter en lui, déferlant peu à peu dans ses muscles, affutant ses sens.

    Tout à coup, l’animal se jeta sur lui, et il ne l’évita qu’en se jetant sur le côté, roulant pour se remettre sur pied. Puis, pivotant sur lui-même, donnant plus de puissance à sa lance, il l’abattit vivement sur la gueule de l’ours, stoppant sa charge, le blessant par la même occasion. Et son adversaire se mit à nouveau sur deux pattes, hurlant de rage, tentant de l’intimider, mais il ne fit que reculer calmement à nouveau, restant en alerte. A nouveau l’animal tenta de le charger, encore une fois il évita, d’une roulade sur le côté, et en profita pour érafler les flancs de l’ours, pas assez profondément pour vraiment le blesser, mais ça avait de quoi l’énerver un peu. Puis il sauta en arrière pour éviter un coup de patte et pointa sa lance devant lui, tenant son ennemi en respect.

    Et la danse dura encore un moment, où Xanthe écopa d’une griffure sur le flanc, pas assez profonde pour le tuer, mais qui avait de quoi faire mal. Pourtant, il annihila la sensation de douleur, se concentrant uniquement sur l’ours qui lui faisait toujours face et qu’il avait réussi à blesser également. Et tandis qu’ils se regardaient yeux dans les yeux, ils surent que le dernier round était venu, le moment décisif qui déciderait de qui vivrait et de qui mourrait. Animé par la rage de vivre, l’animal fonça de tout son poids vers le fragile humain, qui cette fois, plutôt que de reculer, se jeta en avant, poussé par sa volonté de vivre. Il évita ainsi de justesse crocs et griffes, et, lance relevée, la planta férocement dans la gorge de l’ours, qui émit un gargouillis, tandis que le sang commençait à couler le long de l’arme, venant teinter les mains du vainqueur.

    Lorsqu’il se recula, ne soutenant plus le poids de l’ours, ce dernier s’écroula au sol, mort, vaincu. Et Xanthe le regarda un moment, essoufflé par ce combat, jusqu’à ce qu’il ne lève les yeux et que son regard n’accroche une silhouette plus loin, juchée sur un rocher, qui l’observait. Il s’agissait là d’un loup, qui plongea ses yeux ambre dans les siens, et ils restèrent un moment ainsi, semblant se jauger, avant que le canidé ne disparaisse de l’autre côté.

    Et cette rencontre marqua son esprit, il lui avait semblé sentir quelque chose émaner de l’animal, comme si ce dernier n’était pas entièrement naturel…



    Il se déplaçait avec légèreté et une certaine grâce s’échappait de ses gestes, tandis qu’il tournoyait sur lui-même et abattait sa lance avec précision. Les loups qui l’entouraient se devaient d’agir avec prudence, car lorsque ce n’était pas la lance qui les tenait en respect, c’était un couteau effilé, et quelques-uns d’entre eux y étaient déjà passé.

    L’arsenal de Xanthe s’était amélioré au cours des dix-huit dernières lunes, sa lance avait meilleure allure et il avait patiemment taillé un couteau dans les os de l’ours qu’il avait tué. La lame était légèrement recourbée, tranchante des deux côtés, et il avait également cranté une partie de la lame inférieure, s’inspirant ses canines des animaux, capable de tout déchiré. Il avait réussi à parfaitement équilibrer l’arme dans sa main, qui à force était devenu comme une extension de son propre corps. Il maniait l’arme avec dextérité et précision, et tenait ainsi ses ennemis en respect.

    Finalement, après une courte lutte, les loups finirent par abandonner le combat, et la meute partit en courant, préférant une proie plus facile. Il se détendit alors et tourna son regard vers les fourrés, d’où un loup était sorti pour l’observer, quoiqu’en fait c’était en réalité une louve, celle-là même qu’il avait croisé le jour où il avait tué l’ours. En vérité, d’une certaine façon, elle ne l’avait pas quitté depuis ce jour, elle n’avait eu de cesse d’être dans son sillage, de l’observer de le suivre. Si au début il avait été méfiant, il avait fini par s’habituer à sa présence, et c’était comme si une sorte de lien s’était créé entre eux.

    Pourtant, même elle s’était rapprochée, la louve conservait une certaine distance, semblant toujours le jauger. Et l’aura qui l’entourait semblait encore plus mystique maintenant qu’il la voyait de près, et pourtant ça ne l’effrayait nullement, la seule chose qu’il trouvait des plus bizarres à son égard c’était plutôt le fait qu’elle soit silencieuse. Aucun bruit ne filtrait d’elle, hormis le craquement des feuilles et des brindilles sur ses pattes, pas un seul hurlement, pas un seul grognement, à se demander si elle n’était pas muette !

    Détournant finalement son regard de l’animal, il se pencha sur les cadavres des trois loups qu’il avait tués, et commença à les dépecer. La louve l’observait toujours, tandis qu’il prenait les fourrures et découpait autant de viande qu’il pourrait en porter, le reste serait pour les charognards. Et il se demanda un instant si ça ne lui faisait rien à elle, qu’il découpe ainsi des membres de sa meute, quoiqu’en fait il n’était pas même sûr qu’il s’agissait de sa meute !! Et en vérité, il n’était même pas sûr qu’elle soit une louve tout court…

    Prit comme d’un doute, il arrêta son activité, et toujours agenouillé au-dessus de la dépouille, il redressa simplement la tête. Il se retrouva alors le nez à quelques centimètres de la truffe de la louve, donc aucun souffle ne s’échappait, tandis que son regard se planta dans le sien. Et il lui sembla discerner quelque chose derrière ses yeux ambre, il n’y avait pas d’âme, mais elle transcendait la sienne, tandis qu’il continuait d’observer ce qui pouvait s’apparenter à une myriade d’étoiles rassembler en une galaxie. C’était comme si un tunnel venait de s’ouvrir et qu’il glissait en elle aussi facilement que l’eau sur une roche lisse, et s’il ne sut exactement quoi, quelque chose se refléta tout au fond, le faisant frissonner. D’effroi ou d’anticipation, il n’aurait su définir exactement si ce fut de la peur ou de l’allégresse qui le transperça à ce moment-là.

    Calmement alors, il se releva doucement, et jetant ses nouvelles affaires sur ses épaules, il s’en revint vers son campement, l’étrange louve désormais sur ses talons.



    C’était un regard indifférent qu’il observait la plaine qui s’étendait à ses pieds. Cela fait désormais soixante lunes qu’il survivait dans la nature, il avait gagné le droit de rentrer, le droit de prendre sa place dans l’armée spartiate. Certes, il n‘était pas encore un soldat accompli, et il lui faudrait encore apprendre quelques petites choses, mais c’était presque fait.

    A ses côtés, la louve observait également, ce qu’elle avait sous les yeux. Il l’avait surnommé Tala, un nom qui lui était venu comme ça, elle n’avait jamais protesté, et c’était plus simple que « La Louve », et en fait elle n’avait jamais émis aucun bruit, pas un râle, pas un grognement, encore moins un hurlement. Etrange, mais Xanthe c’était fait à cette présence silencieuse, toujours dans son ombre, et dont des "vagues" de chaleur lui parvenaient.

    Finalement, lance en main, couteau rangé sur une ceinture de cuir, habits en grandes parties déchirés, il se mit en route, l’animal sur les talons, encore une fois, toujours. Ils descendaient, sans entrain, sans lassitude, simplement à leur rythme, jusqu’à arriver à l’orée même de la forêt. Ce fut là qu’il les vit, les hommes, une maigre patrouille qui attendait vraisemblablement son retour pour le ramener au village et parfaire son entrainement. Sauf qu’en vérité, ce ne fut pas eux qu’il vit réellement, mais plutôt ce qui était plus loin.

    Un point de couleur pâle dans ce paysage aux tons chauds, l’été était là, la chaleur faisait rage, la nature chantait, et pourtant tout autour de lui respirait comme un hiver maladif. Mais plus que tout, ce fut lorsqu’il croisa son regard que quelque chose s’anima en lui, s’embrasa. Ce n’était pas un homme qu’il avait en face de lui, mais un animal, l’incarnation d’un instinct qui se tenait simplement sur deux pattes. Et tout à coup, sans prévenir, ils se sautèrent à la gorge, tels deux animaux, deux mâles qui avaient à en découdre, savoir qui se soumettrait à l’autre…

    Ils se tournèrent un instant autour, grognant, retroussant leurs babines pour dévoiler leurs crocs acérés, qu’ils étaient prêts à planter dans l’épiderme de leur adversaire. Il y avait d’abord lui, majestueux, Dieu des forêts, puissant. Il posait chacune de ses longues pattes avec précision, ses yeux rivés sur son ennemi, sa mâchoire carrée, son encolure charnue, ses flancs gonflés, tout dénotait puissance, rapidité, endurance.

    Et il y avait l’autre, moins corpulent, tout en longueur, grand. Dont les oreilles étaient plus longues et plus grandes que les siennes, mais pas moins plaquées contre sa tête, et dont les crocs jaunis ne semblaient pas moins menaçants que les siens, effilés. Son pelage bigarré restait pâle, pauvre, comparé à sa noble fourrure sombre, éclatante de vitalité. Ils étaient à la fois semblables et différents, bien que lui semblait pouvoir mieux compter sur vitesse et agilité.

    Puis ils partirent, à la vitesse de l’éclair et se retrouvèrent sans tarder face à face, se hissant sur leurs pattes arrièrs, jetant leur gueule mutuellement sur l’autre, refermant crocs sur poils et fourrure, se blessant à peine. Claquant leurs dents tantôt dans les airs, tantôt sur un épiderme. Un poids plus en avant, et déséquilibré, c’est dans la poussière qu’ils roulent, sans pour autant se lâcher, même à terre, tandis qu’ils dévalent la pente à toute vitesse, leur combat continue à faire rage.

    D’un bond, ils sont de nouveau sur pattes, s’éloignent à peine un court instant, le temps de reprendre leur équilibre, leurs positions. Mais déjà ils bandent à nouveau leurs muscles, et se jettent à nouveau en avant, refermant leurs gueules sur du vide, mais nul besoin de s’impressionner, cette fois ils restent bien campé sur leur pattes, se tournent autour, évitent les coups, les rendent, se blessent, déchirent, arrachent. Le sang coule de leurs crocs, se mêlant à leur bave, giclant sur le sol, tandis qu’ils n’en démordent pas. L’un des deux se soumettra ou mourra.

    Les voilà de nouveau face à face, grondant, ils reculent, ils se jaugent une nouvelle fois. Où attaquer, comment le faire plier ? A nouveau il attaque, mais l’autre évite, tourne souplement et charge, plantant ses crocs dans son encolure. Il a mal, il chute, il l’entraine avec lui. Ils roulent et il se débat, de toutes ses forces, tente de l’atteindre mais n’y parvient. Puis soudain un contact froid, une vue qui se brouille et l’étau sur sa gorge se relâche, liberté ! Il s’éloigne, remonte à la surface, reprend son souffle.

    C’est alors qu’il le voit, émergeant à son tour, et il fonce, il lui tombe dessus, de tout son poids, de toute sa puissance. Il ne lui laisse pas de répit, il s’acharne sur lui, il le bloque, il se soumettra, ou il le tuera.

    Puis plus rien, le calme plat, le silence reprend droit sur la large plaine. Et il est là, victorieux, surplombant ce corps mince, à l’aspect maladif, plus grand que lui. Il appuie un peu plus le couteau contre le cou qu’il tient à sa botte, son regard victorieux, et où pourtant un profond respect y brûle également, pour cet adversaire à sa hauteur. Et le sang qui coule de ses plaies se mélange à celui de son ancien adversaire, tandis que sur son corps d’adolescent resplendit une armure aux reflets d’un rouge profond, un rouge de Guerre, un rouge qui ne le quittera plus.

    Le Pontifex était de retour.


Et vous, qui êtes-vous ?

    Age : 26 piges
    Quelle est votre expérience des forums RP : C’est un peu comme les montagnes russes °°
    Comment avez-vous connu le forum : Ben y’a un mec un jour qui m’a demandé si j’avais un truc à faire, j’ai eu l’malheur de dire non… Du coup il m’a foutu la tête dans l’codage et m’a exploité pour faire le design d’son forum °°



Dernière édition par Xanthe le Sam 31 Oct - 12:31, édité 1 fois
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Message Re: Xanthe|Spartans ! Ready your breakfast and eat hearty... For tonight, we dine in hell ! [Finish]   Xanthe|Spartans ! Ready your breakfast and eat hearty... For tonight, we dine in hell ! [Finish] EmptySam 31 Oct - 12:02
Bonjour,

Tain c'est pas trop tôt coupine mais tu avais des raisons on ne peut plus sérieuses donc on te pardonne Wink

Après lecture de la Présentation, notons qu'elle m'avait dit qu'elle était pas terrible ~~, j'ai adoré, attention quand même à une certaine syntaxe et des expressions pour le moins fantaisistes xD, sinon, rien à y redire.

Bienvenue Pontifex ! Ton référent direct sera Thivan dans le staff !

Tu as donc droit à 5 en Eveil et 18 PC.

Voilà voilà, bienvenue et amuse toi bien !
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