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 [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)

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LéodaganLéodagan

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Message [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyJeu 17 Déc - 23:47
Y'a des jours, le Régent de Camelot aimerait ne pas être ennuyer par des soucis de la sorte. Gawain avait déniché là une créature totalement stupide pour commettre des crimes à la vue de tous. Soupirant, il faisait l'état des lieux dans la grande salle qui amenait aux geôles. Il avait hésité pendant des heures sur une procédure plus clinquante mais s'était ravisé avec les conseils de Myrddin. Il vit entrer Gawain et Lancelot, tour à tour. La situation pouvait dégénérer, si cela avait été un sujet de la cité, le problème serait déjà réglé.

Mais avec un étranger, la situation n'était pas la même. Il avait adressé un réquisitoire à son suzerain afin qu'il représente son vassal, qu'il explique ou non la situation, Léodagan avait déjà une idée précise de la décision du procès. La culpabilité ne faisait aucun doute. Il hésitait juste encore entre la corde, la hache ou une sorte de "pax romana" avec le représentant d'Arès sur cette terre. Alors qu'il entendait de loin ses deux amis en train de deviser gravement, il entendit des chaines approcher.

Quelques minutes auparavant, Perceval était venu tirer de sa cellule le condamné. On fit boire à César une étrange mixture que Myrddin avait préparé pour lui. Certaines rumeurs avaient permis d'apprendre que ce fou aimait la douleur plus que tout. Une idée avait alors germer pour infliger une douleur que ce dernier ne pouvait connaître, celui de ne pas en avoir. La sorcière bleue avait apporté là des informations importantes sur César et les hommes de Léodagan avaient donné cette mixture afin qu'il ne sente plus aucune douleur, que tout plaisir soit coupé à sa source.

Il arriva enfin dans la grande dalle. Enchainé par les gardes.

Une autre porte s'ouvrit et fit entrer le Pontifex en personne. On l'invita à se mettre à la droite de César. Gawain et Lancelot observaient froidement les deux individus alors que le Roi de Carmélide observait par une petite meurtrière la cité qu'il aimait tant.

Seigneur Zvezdan, prenez place. Sieur César, nous ne sommes pas ici pour juger de votre culpabilité, elle ne fait aucun doute. La question est plus de savoir quelle sera la sanction. Trois choix sont possibles, la corde, la hache ou... un modus operandi entre votre seigneur et nous même.

Ici, tout était affaire politique et Léodagan ne l'ignorait pas. Il espérait que cette affaire soit profitable à sa cité et sa Bretagne. Les choses seraient rapides et il ne comptait pas perdre son temps dans des négociations interminables. On pouvait le ressentir sur le ton froid et résolu de ses paroles.

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ZvezdanZvezdanArmure :
Pontifex

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Message Re: [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyVen 18 Déc - 17:55
L'heure est arrivée. Aujourd'hui, je ne vais pas pouvoir y échapper : je vais devoir me prêter à l'exercice de cette mascarade sans sens ni logique, payer les pots cassés pour les erreurs et ambitions des autres, finir fautif désigné d'une erreur qui n'est pas la mienne. En tout cas, c'est ce qu'on va essayer de me mettre sur le dos, ce qu'on va essayer de m'imposer. Tu veux que je te dise un secret ?

Ça va pas être aussi simple que ça.

Je m'y suis présenté, drapé dans le rouge de ma cape, une tunique noire brodée d'or en-dessous, avec seulement une bague aux doigts et l’emblème Vandale à mon cou, comparé aux plus nombreux bijoux du soir du bal. Un visage aux traits fermés, voire ennuyés, je me traîne le long du chemin jusque vers la destination. Dans mon sillage, une garde rapprochée d'hommes en armure imposante. Des consignes données ça et là, avant mon départ, des plans, des précautions. On ne se jette pas dans la gueule du loup sans quelques garanties, après tout... Je suis bien placé pour le savoir.

J'y arrive finalement, là où ils sont tous rassemblés. Tous. César inclus. Je le vois, et subtilement, une tension me passe sur le visage. Et qu'est-ce que vous espérez au juste, à ramener cet ahuri jusqu'ici? Vous n'avez pas compris. Vous n'avez pas compris qu'il n'a pas sa place, dans une conversation de la sorte. Que dans cette forteresse, sa seule place, c'est au chaud dans vos geôles, ou déchaîné dans vos couloirs pendant une attaque générale, à saccager votre fief, violenter vos nobles et vos servants. Je dirais bien qu'il faut apprendre à le connaître pour comprendre... Mais non.
Non, vous avez vu de quoi il est capable. Alors vous devriez savoir.

Mais soit. Soit, c'est ainsi qu'ils veulent jouer ce jeu. Faisons ça. Sans un mot, je m'installe, observe chacun des hommes dans la pièce. C'est la montagne qui parle en premier, Léodagan. Il parle, oui. Il parle, et ses mots ne sauraient plus accentuer cet agacement qui point entre mes tempes. Vous comme tant d'autre avant vous, vous faites erreur. Il faut croire que c'est ce que je renvoie ? Trop à mon goût semblent penser que j'aime tendre l'autre joue. Que quand on me présente une malhonnêteté, une insulte voilée derrière de jolis mots, je vais simplement sourire et dire merci. Et vous. Vous, vous trois autours de cette table, et tous vos autres compagnons... Vous pensez sans doute que parce que vous êtes chez vous, vous avez le luxe de me prendre pour un connard. Tseh. Est-ce que je peux vous en vouloir ? Oui, sa culpabilité pourrait difficilement être remise en doute...
Et pourtant.

- Pardon, j'ai cru comprendre qu'on m'avait convoqué à un procès, pas à une condamnation ? Peut-être votre messager s'est-il mépris dans ses mots. Un sarcasme acerbe dans les mots, qui ne laisse pas grand doute sur ce que je pense de cette façon de faire. Sur mes traits, un flegme teinté d'irritation... Qui se calme. Calme, Zvez. Calme. Faisons les choses en bonne et due forme... Pour l'instant. Les politesses et explications mises de côté, je dois donc vous contredire : sa culpabilité peut légitimement être remise en doute. Ou plutôt... S'il n'y a pas de mystère quant au fait qu'il soit la main du tueur, il n'est pas dit qu'il soit l'esprit derrière.

Un court silence, pour leur laisser le temps d'appréhender, enregistrer. Un regard vers César. Il est... Agité. Encore silencieux, mais quelque chose cloche. J'aime pas ça.

- Je ne vais pas vous apprendre le monde dans lequel on vit et la part occulte des affaires dans cette ville. Parmi les Dormeurs et le commun des mortels se cache une véritable petite foule d'éveillés disséminés ça et là dans la cité, chacun occupés à leurs propres ambitions, propres allégeances. Je ne vais rien vous apprendre non plus si je vous dis que parmi vos invités, tous ne sont pas les plus bienveillants à votre encontre, n'est-ce pas?

Vous savez tout ça. Vous le savez pertinemment.

- L'homme ici présent, D'un signe de la main, je désigne César, sans tourner le visage vers lui est un fou. Un fou n'est pas un idiot, et s'il aime brouiller la frontière entre les deux, il n'est pas totalement demeuré. Cela dit... Il n'a pas d'instinct de survie. Il écoute sa folie, pas les conséquences. Son instinct, pas la punition. Vous lui promettez la hache ? Il aura tôt fait de vous présenter son cou de lui-même. Tout ça pris en compte... Je vous ai demandé de pouvoir m'entretenir avec lui, avant cette rencontre. Vous avez accepté et je vous en remercie. Nous avons parlé, donc. Il m'a expliqué.

Quels étaient ses mots, déjà... ?

-  « c’est comme si mon corps avait cédé à une pulsion violente et pure. Une Pulsion brutale ». C'est ce qu'il m'a dit. Je vous épargnerai le corps de la conversation pour aller à l'essentiel : ce qu'il m'a dit, c'est que ce qu'il a fait, il l'a fait sous influence extérieure. Quelque chose qui ne vient pas de lui, mais d'un autre. Une théorie pas totalement absurde, dans cette cité remplie d'éveillés, hm? La voix claire, assurée, je lance tout ça sans ciller, sans douter. Est-ce qu'ils comprendront ? Il pourrait mentir. Un homme qui veut sauver sa vie pourrait mentir. Mais il n'est pas de ces hommes. Un regard vers celui que j'ai identifié comme Gawain. Vous l'avez vu. Vous pensez qu'il a peur de la mort, après ce qu'il a fait ? Ce qu'il vous a dit?

Poses-toi les bonnes questions, Chevalier.

- Je n'ai pas l'intention de payer pour les manigances d'un autre. Quelqu'un au dehors a voulu se jouer de nous, nous utiliser pour ses petites ambitions malveillantes. Qui de mieux qu'un abruti parmi les terribles sauvages Berserkers pour mettre les poudres au feu, n'est-ce pas? Une ironie malicieuse, dans la voix. Juste un instant, l'ombre d'un sourire féroce. Je vous demande un délais. Un délais pour obtenir le fin mot de cette histoire, et une chance de laver le nom de mon ordre. Si au finir de ce délais, rien n'est découvert pour prouver ma théorie, alors nous procéderons selon vos termes : César sera considéré coupable par défaut, et je me plierai à une sanction appropriée.

Je parle de théorie, mais dans mon esprit, tout est dans le champ de la certitude. Parce que je connais César. Je sais qu'ici, il ne ment pas. Mais vous, vous seriez dans votre bon droit de douter. Alors je dois prouver. Alors je dois creuser. Je dois faire un pas en avant vers vous... Soit. Soit, là aussi. Il ne s'agit pas de César, dans tout ça. Il s'agit des Berserkers. Moi à leur tête, nous ne seront plus les marionnettes décérébrées du spectacle des autres acteurs de cette mascarade. César... César, c'était simplement un prétexte. Un outil rêvé.

César... Toujours cette sale impression. Toujours ce très mauvais pressentiment. Je l'observe un instant, et tourne mon regard vers Leodagan.

- Qu'est-ce que vous lui avez fait ?
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CésarCésarArmure :
du Mushmahhu

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Message Re: [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyDim 20 Déc - 4:27
Encore avec leur chaîne ? Voilà donc à quel point ils sont pétris d’insécurité et des limites de leur propre peur ? Pathétique. Comme si, avec ou sans chaîne, j’avais une chance. Enfin, j’en ai eu une, je l’ai prise et me voilà. Mais qu’ils n’essaient pas de se donner le beau rôle dans cette affaire. Des chiens attardés, voilà ce qu’ils sont au final. Des lâches qui se cachent dans leur honneur et s’enfoncent profondément le nez dans le cul pour sentir l’odeur de leurs propres pets et essayé de se fumer le cerveau avec. Je n’ai rien fait quand ils sont venus me chercher j’ai suivi, spectateur de tout ça, les yeux dans le vague. Qu’ils me tuent si c’est ce qu’ils veulent. Si leur objectif c’est de faire que Zvezdan leur lèche les couilles… ils sont encore plus con que je ne pensais. Ils vont simplement planter les graines de leur mort et j’en serais l’instrument. Une fin valable pour un cancrelat comme moi. Pour le reste, ce qui m’intrigue plutôt, c’est la potion qu’on me présente. Si ça peut les amuser. Je bois et putain, ça a un goût de pisse et de viande boucané. J’en ai recraché un peu sur les bottes du garde dans une grimace.

Et rapidement après, je sens quelque chose d’étrange, un manque, comme si on m’avait retiré une habitude. Mais oui ! Je n’ai plus mal ! Plus aucune douleur mais… mais… mais… c’est fabuleux ! Les voilà donc capable de briser ma dernière chaîne, d’envoyer le fou que je suis loin de la seule chose qui le reliais au réel. Les abrutis. Je vais pouvoir maintenant faire tout ce dont la douleur me privait. Me voilà plus libre que jamais. Mais il est difficile de se faire à ce manque, alors je me tortille, je ris surtout. Je pousse mon premier hurlement de rire quasi-dément quand j’entre dans la pièce et regarde ceux qui vont me juger. Le même trio de suceur de pine que ceux qui sont venu dans la cité. On est bien parti tiens avec des champions pareil ! Mais je m’en cogne comme de ma première branlette. Je suis libre maintenant…

Je vais devoir être discret et faire mon truc sans qu’on me remarque. Ca va être compliqué… Mais jouable. Ouais, si je cache mes mains, ils ne devront pas le voir, encore une fois, occupé à se sentir le cul. Zvezdan rentre, j’explose dans un nouveau hurlement. Combien de temps mettra-t-il à comprendre ce qu’ils m’ont fait ? Trop de temps. Dommage pour toi, mon gros, dommage pour eux. Par contre bon, le bla-bla je m’en cogne, je coupe mon esprit comme seul peut le faire un fou, les yeux écartés et dans le vide. Je ne suis déjà plus vraiment là, si seulement je l’ai déjà été. Seul des explosions de ce rire fou sans logique qui éclate à des mauvais aléatoires, parfois à contre temps, parfois dans le rythme. J’ai un jeu à faire et les mains bien cachées par mes fers, mes vêtements et la table devant moi je commence mes expériences. Après tout, si je veux réussir mon apothéose il faut tâtonner un peu. Je veux sortir moi-même mon coeur de ma poitrine et le broyer sous mes yeux ! Enfin, c’est possible grâce à eux. Putain, j’ai un barreau pas possible à y penser. S’ils savaient tous…

Alors doucement, avec une quantité infime de cosmos et un doigté de professionnelle je démonte littérairement mon doigt. D’abord je fais sortir une quantité infime de sang des veines de mon doigt et elle commence sa découpe avec une finesse que j’ai rarement pu atteindre. Je ne sens rien ! Pas de chanson, pas de douleur. Seulement les muscles qui cèdent et le sang qui enfle à l’intérieur de mon doigt. La jouissance de la souffrance ne m’arrête pas, sa vie ne m’arrête pas non plus. Alors me voilà donc séparé d’une chaîne de plus ? Pour combien de temps ? Trop peu de temps sûrement. Puis, alors que je sens qu’on parle de moi, que mon esprit se reconnecte au réel, j’entends Zvezdan poser la bonne question, trop tard mon grand trop tard ! Mais je rate mon coup et d’un mouvement un peu trop brusque, je tranche mon doigt sur lequel je travaillais. Il me faut plus de concentration. Alors il roule et se dirige vers Zvezdan. Et j’essaie de le ramasser discrètement.


« - Oups, c’est à moi ça désolé tu permets. »

Je ramasse alors mon membre et commence mon office et à le revoir reprendre sa place dans l’intégrité de mon corps. Ce qui est bien avec les doigts, ce qu’on en a dix, alors on peut faire plein de tentatives, surtout quand on peut les recoller un peu.
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Message Re: [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyDim 20 Déc - 14:45
Les trois juges avaient écouté le Pontifex avec attention. Ses mots n'étaient pas dénués d'une certaine intelligence et Léodagan était prêt à le concevoir. Les fous sont fous mais mentent rarement, à quoi bon ? Le roi de Carmélide acquiesca quelques instants avant de se figer. Son visage jusqu'ici dans la compréhension exprimait le dégout le plus total.

J'ai ordonné qu'on lui retire tout sentiment de douleurs. Je voulais vérifier par mes yeux quelque chose cher Pontifex. Oui, il voulait savoir si quelqu'un avait été derrière derrière ce charnier. Il en était persuadé. Mais il voulait confirmer une petite chose et il expliqua rapidement son idée. Là, il n'est sous l'influence de quiconque, non ? Il est en proie à ce qu'il est vraiment, non ? Un fou qui prend simplement plaisir à se torturer lui même et.... les autres si il n'avait pas les mains liées. Je peux vous croire séant cher ami, mais votre damné vassal est un danger pour la cité soyons clair ! Ce qu'il vient de faire avec son doigt prouve sa culpabilité. Si une chose a voulu le pousser dans sa folie, je ne nie pas cette possibilité mais il n'aurait fait que la pousser ? Donc en soit, il se préparait à tuer cet homme assez rapidement et de façon ignoble.

Léodagan avait la mine mauvaise des jours qu'il aimerait déjà oublier. Son dégout vis-à-vis de César était palpable. Celui qui reprit la parole fut Gawain.

Sire Zvezdan. Vous semblez au moins être un homme juste et décent. Mais... Vous n'avez pas vu ce que j'ai vu. Votre propre homme, Taym, était prêt à le lâcher. Comme s'il savait que ce que le prisonnier était en train de faire était.... "normal". Niez vous cela ?

Le ton était froid et direct. Il ne comptait pas laisser César s'en échapper ainsi d'une manière ou d'une autre.

Soyons lucide, même vous ne pouvez le tenir ! Votre vassal, Taym, était bien incapable de le tenir. Sa culpabilité ne fait donc aucun doute et en discuter ne sert à rien. La principale raison qui nous réunit aujourd'hui est de savoir ce qu'on fait de lui ! L'autre point où je vous rejoins, c'est que.... le condamné à mort rendrait heureux ce fou. Pour cela qu'il n'est pas encore mort. Soudain, la voix à la droite de Léodagan reprit brutalement la parole. Lancelot ne semblait pas du même avis.

Et c'est bien dommage. Chez Arès, de ce que j'ai étudié, c'est "dent pour dent", non ? Je vois que le fait de lui avoir retirer toute douleur n'a fait qu'exacerber son "plaisir". C'est pourquoi je préconise un modus operandi qui pourrait tous nous convenir. Il existe un ancien art Sidhe, les Geas, qui permet de lier les gens au destin de ce monde. Que ce type de sort lui soit donc imposé : Qu'il ne puisse plus s'approcher du sang, malgré toutes ses envies. Quand il voudra assouvir un fantasme, un plaisir, il sera stoppé physiquement. Son corps dira non alors que son esprit hurlera d'envie. Il sera alors face à cette contradiction le temps de laver son crime.

Léodagan semblait approuver la proposition de son bras droit. En allait-il être de même pour le Pontifex ?

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ZvezdanZvezdanArmure :
Pontifex

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Message Re: [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyDim 20 Déc - 20:34
- Non.

Non. J'ai pas plus de patience à vous consacrer. Ni à toi César, ni à vous, qui vous obstinez sans écouter ce que je vous dis. Si tôt dans cette rencontre, et déjà, je n'ai plus la patience.

Il y a ce vacarme, cette nuisance à ma droite. La nuisance sonore de César, ses lubies folles excitées par l'idée d'un abruti qui agit sans savoir. Je ne lui accorde pas un seul regard, mais je le sens s'approcher, j'entends sa voix. Sur mon visage fermé, une contraction. Il tend le bras de mon côté, non loin de la table prés laquelle je suis assis. Il s'approche, et tout va vite.

D'un geste rapide, je passe ma main dans sa nuque, et j'écrase son crâne contre la table avec une vive brutalité. Une fois, deux fois, trois fois, puis une quatrième, plus violente. Sans jamais quitter les trois hommes devant moi des yeux, je fais ça, je laisse du sang me sauter au visage en gouttelettes, depuis cet impact. À ce quatrième et ultime coup, César arrête de hurler. De gesticuler, de jouer son jeu du fou. D'une poigne ferme, je le maintient contre cette table un instant... Puis je le lâche, et je me penche au-dessus de cette table, me voûte et m'accoude jusqu'à joindre les mains, maintenir mon menton sur mes pouces. Et je les fixe, tous les trois, avec ce sang chaud que je sens encore sur ma joue.

"Non." Ce sera le maître mot de ces prochaines minutes.
Non, César. Je ne vais pas te supporter plus longtemps dans cette conversation.
Mon regard se pose sur Léodagan. Tu « voulais vérifier quelque chose », hein ?

Non, vous n'avez rien vérifié. Vous vous êtes contentés de jouer avec les tares d'un fou sans rien savoir de lui, et vous avez eu de la chance qu'il ne vous explose pas entre les mains, vu la bêtise de votre petite expérience. Première chose. Une voix froide, mais sans agressivité. Agacée, mais pas enragée. Non, il n'est pas libre d'influence. Vous avez privé un dérangé de sa seule attache à un semblant de code, de repère, d'ancre. Vous avez littéralement altéré ses perceptions, et donc sa psyché. Seconde chose. Un regard perçant, qui peine à masquer ma férocité aussi bien que ma voix. Non, cette mascarade ne prouve rien de sa culpabilité. Tout au plus donne-t-elle une leçon : Ne jouez pas avec l'esprit d'un malade.

Une œillade dans la direction de Gawain. Un sourire mauvais, l'espace de quelques secondes. Un sourire dont on ne saurait pas dire s'il est agacé ou amusé. Les deux ?

Vous n'avez pas vu ce que j'ai vu. Je connais cet ahuri et ses travers sombres mieux que vous ne pourrais jamais le supporter. Je sais de quoi il est capable. Taym est une jeune recrue à peine cueillie. Il ne sait sans doute pas par exemple que la folie de César est intimement liée à nos terres. Qu'il est plus composé, loin de là-bas. Mon sourire s'élargit doucement, tandis que d'une main, j'agrippe les cheveux de César pour redresser son visage inconscient, teinté de rouge.Oh, mais si, je suis très capable de le tenir, observez. Le tenir au creux de ma main, comme là, littéralement. Et... Tseh. Et sur ses derniers mots. Oh, c'en devient presque savoureux. Non. Il est encore vivant parce que vous savez pertinemment que vous auriez eu à vous soucier de plus que de quatre morts dans une ruelle égarée, si vous aviez décidé de le juger et condamner sans me consulter.

Je ne suis pas idiot, Chevalier. Toi non plus. Ne te cache pas derrière ces mensonges. Tout ça, c'est de la politique. Je ne joue peut-être pas ce jeu selon les mêmes règles que vous, mais je le connais bien. Très bien.

Finalement, une œillade vers Lancelot. Le sourire s'envole, pour redonner place aux traits d'une neutralité froide.

Non. Encore et toujours, non. Ni moi ni les miens seront des exemples que vous aurez le loisir de brandir, punis pour les méfaits d'un autre. Si à l'avenir un Berserker se rend coupable en son âme et conscience d'un grave manquement, j'irais volontiers vous livrer moi-même sa tête. Mais vous n'aurez rien sur la base d'un crime qui n'est pas le nôtre. Je ne paierai pas pour vos intrigues de cours et vos ennemis secrets. Je ne rentrerai ni dans votre jeu, ni dans celui des véritables auteurs de ces meurtres.

Et enfin, je balaie les trois du regard, le temps d'un silence.

Je vais donc répéter ma proposition une seconde et dernière fois - Passez la sous silence de nouveau et cette discussion est terminée. Je demande un délais d'ici à pouvoir obtenir le fin mot de l'histoire, pour pouvoir laver le nom de mon ordre. Si d'ici là rien de probant n'est découvert, alors à ce moment et Seulement à ce moment je serais disposé à discuter les termes d'un châtiment pour César.

Brièvement, la neutralité sur mon visage disparaît le temps d'un rictus malicieux, acerbe.

Ou alors on peut perdre du temps, de l'énergie et de la patience à débattre éternellement tandis que vos véritables ennemis préparent leur prochain coup. Comme vous préférez.
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LéodaganLéodagan

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Message Re: [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyMer 30 Déc - 11:46
Un sentiment diffus traversa les regards des trois juges. Certains étaient stupéfaits alors que le regard de Léodagan reflétait autre chose. D'un signe des mains, il fit taire par avance toute réaction avant la sienne. Puis, il observa lentement le corps de César, la violence de son seigneur à son encontre était une chose qui le perturbait. Comment peut-il rudoyer son vassal comme un simple serf ? La question trottait dans sa tête mais il se gardait pour l'instant d'interroger le Pontifex dans ce domaine, c'était plus culturel qu'autre chose.

Il se racla alors la gorge avant de répondre.

Cher ami, laissez moi vous présenter une situation. Un homme vient chez vous, tue l'un de vos hommes. On découvre qu'il est un Saint et le Grand Pope vous ordonne alors de pas le juger et de ne rien dire. De fermer sa gueule en somme car le pauvre Saint serait une victime en quelque sorte... Si je comprends votre logique, vous laisseriez le Pope décider de la sanction sous le coup de quelques menaces bien senties de sa part...

"Car c'était ce que vous faisiez". Il n'avait pas terminé sa phrase mais le sous-entendu était clair. Pour la première fois, le Roi de Carmélide semblait excéder du comportement du Ponfifex de Camelot. Non pas qu'il niait l'implication éventuelle d'une autre faction mais se comporter ainsi, devant lui, était inacceptable.

De plus, briser ainsi votre vassal afin de l'interdire de parler peut être vu dans un autre sens. C'était comme si vous ne vouliez pas qu'il continue, ce que je peux comprendre... Mais, vous veillez en même temps à ce qu'il ne parle pas, nous laissant juste face à votre bonne foi. Ses doigts craquèrent légèrement la table sous le passage fébrile d'un mouvement de son cosmos. Vous dites : "Si d'ici là rien de probant n'est découvert, alors à ce moment et Seulement à ce moment je serais disposé à discuter les termes d'un châtiment pour César." Rien ne prouve qu'il aurait agi différemment. Quelles sont mes garanties ? Posant un gros moment de silence. Avant que Zvezdan réponde, il rajouta quelques mots. Si vos garanties me semblent bonnes, que j'ai la preuve que d'autres Berserkers n'auront pas les mêmes penchants que ce César, je peux vous donner jusqu'à la fin des festivités pour me prouver sa bonne foi.



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ZvezdanZvezdanArmure :
Pontifex

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Message Re: [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyMer 30 Déc - 14:24
- à ceci prés que les Saints sont des ennemis avérés d'Arès. Sommes-nous ennemis, Seigneur Léodagan? Ton exemple commence déjà très mal, Roi de Carmélide. à ceci prés que je ne vous ordonne rien. J'ai mes exigences, vous y répondrez comme bon vous semble. Et les choses suivront leur cours selon les décisions de tout un chacun. Des choix. C'est tout ce dont il s'agit ici. J'ai ma volonté, vous avez la votre. Nous pouvons nous imposer, nous écraser, ou faire des compromis. Et à la fin, les résultats. Rien de plus, rien de moins. à ceci prés que je ne vous menace pas. Je remets les choses à leur place : Votre ami ici me parle d'un César encore vivant par votre simple bonne volonté. Je vous parle d'un César encore vivant car l'exécuter sans me consulter reviendrait à une déclaration de guerre. En somme, je rappelle à votre ami les choses de la diplomatie. C’eut été plus qu'une simple mise au clair, le ton n'aurait pas été le même.

Ne criez donc pas à la menace trop vite, hm ? À trop vouloir voir le mal là où il n'est pas, vous pourriez bien finir par le créer de vos propres mains.

Mais soit. Soit. Continuons. Continuons, tandis que j'écoute, et que... Que je ne peux pas m'empêcher de sourire, sur les mots suivants. Un sourire mauvais. Ils aiment ce mot, vraiment. « Vassal ». Vous n'avez toujours pas compris que ce n'est pas comment les choses fonctionnent, par chez nous ? Puis, surtout...

- Qu'il continue quoi? Un silence, une œillade vers César. à hurler comme une truie, saigner comme un porc ? Vous avez peut-être l'impression qu'il y avait quoique ce soit de plus à tirer de lui en l'état? Non. Par votre faute, non. Vous aurez tout le luxe de l'interroger le long de son séjour dans vos geôles. D'entendre tout ce qu'il a à vous dire, à vous cracher au visage entre ses dents serrées, la bouche pleine de sang. Si vous souhaitez tant vous infliger ça, je ne vous en empêcherais pas. Mais... Mais j'ai aimé penser qu'un taré hurlant qui se saigne à table tout en même temps que l'on devise de choses sérieuses ne serait pas à votre goût. Vous l'aurez deviné, ce n'est pas à mon goût en ce qui me concerne, en tout cas.

En témoigne le malade inconscient à ma gauche, avec sa face ensanglantée. Puis le reste ? Le reste... Tseh.

- Est-ce qu'on condamne les gens sur des « si », par chez vous, Seigneur Léodagan? Je le fixe, silencieux une poignée de secondes après ma question.  « Si il n'avait pas été manipulé, peut-être aurait-il fait pareil »?Oh, je pourrais faire pareil. Juger les hommes et leurs actions à la lumière de quelques « si » hypothétiques est très dangereux, messieurs. « Si » nous n'étions pas dans votre cité, sur un territoire neutre, cette ville serait à feu et à sang d'un affrontement entre Saints et Berserkers. « Si » c'était un précédent représentant d'Arès plutôt que moi qui aurait dû gérer cette affaire, la discussion n'aurait pas même eu lieu autour d'une table, mais directement sur un champ de bataille. Un « si » n'a de valeur que s'il peut être prouvé, et c'est mon intention quant à la question de savoir si César a été manipulé ou non. Dans le cas de savoir si César tuerait même sans influence extérieure... Je vois bien une ou deux façons de le prouver, mais je ne pense pas que ça serait très pertinent. Sauf si vous êtes prêt à sacrifier d'autres de vos sujets simplement pour prouver votre point ? M'enfin, soit, encore une fois. Des garanties, donc. César restera dans vos geôles le temps que l'affaire soit entendue. Je vous conseille vivement de retirer cette espèce de malédiction que vous lui avez infligé, si vous voulez un prisonnier un tant soit peu docile... Et vivant. Car il ne restera pas longtemps comme ça, m'est avis.

- Quant au cas des autres Berserkers, j'en fais mon affaire. Il n'y aura plus d'incident. Et s'il devait y en avoir un autre, alors vous n'aurez pas besoin de hache. Je fournirais les frais d'exécution.

Oui, ne vous inquiétez pas, Seigneurs Ligures. J'ai le luxe de gérer ces affaires personnellement, depuis Camelot. Alors mes soldats sauront. Et au prochain qui m'attire des ennuis, je ne lui réserve rien de plus qu'une mort prompte et rapide, de mes propres mains.

- Je vous encourage à engager une enquête sur la question de votre côté aussi. Je pense que vous n'êtes pas dupe d'une implication extérieure, et dans votre cas... Plus que l'innocence d'un Berserker anonyme, c'est la culpabilité d'un ennemi concret qui pourrait vous intéresser. Si j'apprends quoique ce soit à ce niveau, je m'engage à vous transmettre l'information.

Je ne serais pas contre voir le commanditaire de cette supercherie sur un échafaud, à vrai dire.
Encore faut-il que cette fois-ci, mes termes conviennent. Qu'en sera-t-il, Ligures ?
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LéodaganLéodagan

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Message Re: [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan)   [Mi mars 553]Le procès du glandu. (César & Zvezdan) EmptyDim 3 Jan - 11:45
Léodagan écoutait avec attention les propos du Pontifex d'Arès. Il n'avait aucune antipathie envers l'homme de prime abord et il s'exprimait bien, cela remettait en cause ses considérations sur les troupes qu'il menait. Même si César.... Pensif pendant de longues secondes, il prit la parole d'une façon non discutable.

Bien, on va vous faire confiance. Votre homme sera dans nos cellules et continuera le tournoi comme il était prévu à la base. Je ne tiens pas à ce que la populace se pose des questions sur son absence soudaine. Pour le reste, je veux des résultats, c'est aussi une question de confiance. "Si" jamais vous veniez à vous retourner contre nous, votre obligé sera exécuté sur le champ. Autant être clair....

Le Roi de Carmélide se leva alors, ainsi que ses deux assesseurs le suivirent.

La séance est donc levé. Pour votre conseil, nous leverons les sceaux.

D'un signe de la main, les gardes reprirent le Berserker assommé et partirent en direction des profondeurs de la Tour. Léodagan se contenta d'un signe de tête envers le Pontifex et quittait les lieux tranquillement. La messe avait été dite. Léodagan ne comptait pas passer des heures sur la question, il y avait aussi cette intrigue étrange dont ce César avait été la proie. Il se demandait bien d'où cela pouvait venir et s'il y avait une intention de nuire aux Berserkers de fait....

Alors qu'ils s'en allaient, il laissa sous entendre que ce genre de tactiques militaires pouvaient tout aussi bien être du genre des Saints. Ils avaient, après tout, à leur tête la déesse de la stratégie. Mais quel intérêt ? Les Ligures étaient déjà méfiants envers les Berserkers, c'était assez inutile. Bougeant la tête de droite à gauche en signe de dénégation, il y avait manifestement un autre acteur dans l'ombre.

Citation :
Fin du RP. Je considère que ce procès a lieu pendant le tournoi.

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