[Mi-mars 553] Le vice, le sauvage et le vicieux - Pv : Taym + des copains ???

Les cités sont toutes pareilles. Il est facile de remonter la trace de la merde. Oui… aussi grandiose qu’elle soit, il y a toujours le même genre de personne qui traîne dans les recoins, avec les cafards et les rats. Oh, je dois dire qu’ils sont mieux cachés ici qu’à Constantinople mais, au final, c’est similaire. Très similaire. Trop similaire. Qu’il aurait été simple d’avancer et d’arracher leur peau pour en faire un manteau au dragon et ainsi, prendre le contrôle de ce genre de chose, car, fatalement, qui contrôle le vice, contrôle la cité, une façon de faire trop oublié. J’espère que le merdeux saura comprendre un peu de chose, c’est la première fois que je le vois dans une ville, alors je ne sais pas trop s’il connaît ce genre de chose. Mais bon, un peu de vice ne lui fera pas de mal, il est temps aussi pour lui d’apprendre à repousser ses limites d’une autre façon.

Je semble savoir où je vais, mais pas vraiment. Comme j’ai déjà dit, les cités sont toutes pareilles et il ne s’agit là que d'une d’une grosse version de ce qui existe déjà, de ce qui existe toujours. Alors nous passons d’étales en étale, je ne regarde rien, car ça ne m’intéresse pas. J’ai pris soin de déposer le cheval je ne sais plus ou, il se débrouillera, c’est pas mon problème et si quelqu’un le mange, qu’il choppe la chiasse ! Mais ce que je traque, je finis sans mal par le trouver. J’ai fréquenté ces personnes toute ma vie alors après nous être enfoncé dans les parties les plus pauvres de ce marché gigantesque à ciel ouvert, je repère vite les personnes qui semblent attendre des gens qui ne viennent jamais ou avec qui il discute rapidement, échangeant une brève poignée de main. Voilà les transactions qui se font.

J’attends un peu, marchant encore quelques mètres et je repère celui qui sera parfait pour ça. Oui… il est un peu isolé, plus loin que les autres, dans une rue moins passantes. Ce qui sous-entend sa place dans l’échiquier sous-terrain. Un pion encore moins important que les autres ! Parfait !


« - Attend moi là deux minutes, petit merdeux. »

J’avance vers lui, l’air un peu inquiet, regardant à droite et à gauche, comme si je n’étais pas sûr de moi, comme si je ne savais pas ce que je voulais, comme si j’avais honte d’aller le voir. Parfait, il baisse un peu sa garde. Je m’approche de lui, je lui parle un peu et… je l’attrape par le col et l’assomme d’un puissant coup de tête. J’entends la vibration de ses os contre les miens et le staccato de son crâne qui se fêle et qui ensuite, heurte violemment le sol. Ceci fait, je lui fais tranquillement les poches et mets quelques petites choses de côté, puis je retourne voir le merdeux qui, je l’espère m’a gentiment attendu. Je lui lance alors une petite bourse.


« - Tiens, mange ça. »

Dans la petite bourse de cuir, il trouverait quelques petits champignons, au goût sûrement infâme, mais à l’effet certainement très… divertissant. Quant à moi, je fais couler sur mon doigt le contenu d’une petite fiole de verre et je me le cale au fond de la bouche. Maintenant que la récolte est faîte, il n’y a plus qu’à attendre la cavalerie et à commencer vraiment le véritable fun. Pour contrôler une ville, il faut contrôler le vice et remonter par la racine du mal, implique de savoir qui est déjà ce prince de l’excès. Du moins… si nous vivons jusqu’à ce point. Mais c’est là ce qui rend la chose intéressante.

C’est en silence que je suis ses traces. Qu’importe mes soupirs et remontrances éventuelles ; lorsqu’il est dans son monde, rien ne peut l’atteindre et les murs du Dédale seraient vraisemblablement plus bavards. Crinière d’Or est à l’arrière, mais il ne tarde pas à me rejoindre. Les bonnes habitudes, dira-t-on, aussi agaçantes qu’inutiles.

Pour le moment, on se contente de l’observer. Fidèle à lui-même, il agit comme s’il savait où il mettait les pieds, comme s’il connaissait déjà l’endroit : pas besoin d’être intelligent pour comprendre qu’il ment. Tant pis, si ça l’amuse de se rendre ridicule…

Rien à me mettre sous la dent, si ce n’est des gens qui râlent, parlent fort et rient. C’est bruyant, bien trop pour moi. Une grimace manifeste mon désaccord ; je cherche des yeux un coin plus calme, sans grand succès. Il ne me laissera pas partir comme ça, de toute façon. Il ne me reste que mes soupirs et mes insultes pour me satisfaire : une maigre consolation, cela dit.

Un peu en retrait, je marche machinalement dans ses pas, m’arrête finalement lorsqu’il m’en donne l’ordre. Pas très envie de me mêler à tout ce bordel, donc autant dire que ça m’arrange. Une œillade vers Bestiole qui veille de loin, puis reporte mon attention sur la scène. S’ensuit un haussement d’épaules, lorsqu’il revient après avoir fracassé l’autre ; le pire, c’est qu’il trouve ça marrant.

D’une main habile, j’attrape la bourse de cuir, las. Les champignons sont libérés, mais j’ai appris à me méfier. Reprenant la direction de l’animal, je lui tends les aliments qu’il refuse aussitôt, se détournant.

Évidemment, à quoi je m’attendais ?

« Tu me prends pour un con ? Si y’a bien un truc que j’ai appris avec toi, c’est de pas toucher ce que tu me donnes. Finir empoisonné, c’est pas trop dans mes plans. Mais bon, t’en as peut-être envie, toi. »

Sans attendre, le petit sac s’envole et change encore de main, retourne dans celle du voleur stupide. Il sait que c’est pas ce que je veux, mais il refuse de me le donner. Ne jamais lui faire confiance, c’est la première règle entre nous.

« Et sinon, tu comptes me dire ce qu’on fait là ou pas ? »

Dans tous les cas, je préfère rester en retrait. Qu’il s’amuse seul, car mon amusement réside ailleurs.

Le vice. Une part de folie emparait les coeurs de ceux qui tombaient en son sein. Il était dit par les Chrétiens que cela était pêché. La question pouvait être comprise mais pourquoi la rejeter ? Pourquoi Athéna obligeait aux hommes l'obéissance à leurs pulsions et à leur part d'irrationnel ? L'ombre qui observait les deux Berserkers ne fit rien pour arrêter le monstre en train de répandre sa gangrène. Il était une "Bête" qui méritait d'être observer, disséquer et dévorer s'il devenait une menace envers la nature. Et oui amis lecteurs, notre Ombre avait au moins quelques morales et n'était pas agréable avec celui qui pouvait toucher l'essence même de la nature, de l'équilibre entre la vie et la mort. La corruption, les vices de l'âme, faisaient partie de cette entropie nécessaire pour maintenir l'équilibre et son maître aimait ce genre de personne.

Fermant les yeux, il les ouvrit de nouveau pour observer le second. Il semblait plus terne, moins sauvage. Etait ce une fourberie ou un véritable trait de caractère ? Ouvrant une petite fiole de vin, il laissait les vapeurs invisibles de l'ivresse se répandre dans la ruelle. L'enivrement touchait les quelques perdus de cette rue passante.

Citation :

Jets de Vigueur demandés : 1D10 + Vigueur. Merci.

Je hausse les épaules. Tant pis pour le merdeux s’il veut pas s’amuser. J’attrape alors la petite bourse de cuir, j’en soupèse le contenu. Ouais, je devrais pouvoir en gober deux ou trois. Je l’ouvre alors et dépose les petits champignons dans ma main, les faisant un peu tourner dans ma paume. Avant de les lancer dans ma bouche et de mastiquer avec une grimace. Ça a vraiment… un goût de merde ces trucs-là, mais ça grandit dedans, alors ça fait sens. Mais au moins, c’est marrant ! Il faut le temps que ça monte mais quand ça sera là, on va bien se marrer. J’ai hâte que la lumière me regarde, ça fait longtemps. Je sens aussi doucement monter les effets de l’opium, j’en ai pas pris beaucoup, mais assez pour doucement sentir monter la langueur du pavot.



« - On attend ! Les copains du petit suceur de chèvre vont se ramener dans genre, deux minutes ? Oui quelque chose comme ça. Alors on attend, et après, on encaisse notre investissement ! »

Alors j’attends, et je n’ai pas à attendre trop longtemps. Pendant la minute et demie qu’ils mettent à arriver j’ai sorti la dague de ma botte et commence à entailler mon bras, sans suivre de paterne ou de logique, je m’entaille juste pour le plaisir et je sens la douleur monter en même temps que la drogue. Fatalement que c’est bon d’envoyer son esprit au fond du gouffre. Et voilà qu’ils arrivent ! Et avec, la montée de la musique ! Oui ! La chanson ! Voilà longtemps que je ne l’avais pas entendu, pas depuis que nous étions arrivés ici ! Quatre gros bras, genre armoire à glace parfait pour s’amuser et je vais les faire chanter comme il faut ! On va voir si le merdeux fait quelque chose, ou s’il regarde !

J’avance donc vers eux, le bras coulant de mon propre sang, ma lame déjà rouge. Le premier avance et me frappe de son poing. Je recule ne bronche même pas. Je sens ensuite quelque chose heurter avec force mon nez, qui se brise sous l’impact ! Et je commence alors à rire ! Et le sang à vibrer. Mon propre sang s’agite et se détend comme un serpent qui frappe dans l’oeil de celui qui vient de m’exploser le nez. Le voilà maintenant avec son œil qui pend au bout de mon bras. Je me baisse pour éviter un coup de matraque venant fracasser ma tempe et fait un bas en avant. Qu’est-ce qu’ils sont lent… Celui sans œil commence à pleurer, je plonge ma lame dans sa gorge et je fais craquer son œil devant lui entre mes dents. C’est… spongieux, amer, mais… original. Je vois qu’ils ont peur et qu’ils se demandent ce qui ne va pas.

Alors je leur donne de l’entrain et du baume au coeur, dans un rire dément, je commence rapidement à poignarder à de multiples reprises mon propre ventre en leur hurlant dessus un monceau d’insulte ! Ils fuient, ils fuient devant un fou ! Mais ce ne sont pas les seuls, les quelques dormeurs qui étaient là commencent à grouiller, à fuir. Manque de bol, il y en a un qui se retrouve à mes pieds, qui a glissé dans les flaques de sang sur le sol. Le destin n’est pas pour toi. Alors je le bloque au sol en posant mon poids sur ses épaules. Et j’hésite… Oui ! Le dragon a faim après tout et doucement, avec mon couteau, je commence à lui arracher la peau comme épluche un légume. Doucement, je commence par son visage et ses hurlements viennent ponctuer mon office. Déjà, mon nez s’est réparé et des coups que j’ai subits, il ne reste plus trace. Je lui adresse alors un sourire sanglant, le couvrant littéralement de son carmin et du mien. Je l’embrasse alors à pleine bouche sur son visage à moitié dépecé. Il se débat, mais il ne peut rien faire contre moi. Et le temps vient, j’achève sa vie en lâchant ma lame et attrapant son crâne que je frappe avec force jusqu’à ce qu’il explose sur le sol, en répandant son contenu.

Oh, c’est amusant ce rouge… on dirait qu’il me parle. Je crois que les champignons ont fini de me monter à la tête. Nous allons enfin nous amuser.



« - Tu vois je t’avais dit qu’on allait s’amuser merdeux. »


Et peut-être que c’est lui que je devrais manger ensuite…

Une troupe s'avançait aux abords de cette partie du quartier, longeant l'un des nombreux canaux qui nourrissaient la cité de ses bienfaits. A la tête de celle-ci, se trouvait un jeune homme à l'armure rouge et gravée de plumes seyantes. Il était en train de réfléchir quand il entendit comme des cris dans un coin. Il fit signe à la garde de l'attendre et descendit de son destrier. La main sur la garde de son épée, il s'approchait sur la source de ses questionnements.

Ce fut alors le moment de l'incrédulité. Il vit ce que l'enfer pouvait vouloir de nous, ou plutot, la raison pour laquelle on y enfermait certaines personnes. La colère montait de plus en plus en lui. D'un geste de la main, trois plumes écarlates apparurent entre ses doigts et il les projetait vers les deux Berserkers qui étaient présents.

Ces derniers pouvaient sentir la puissance de l'homme qui venait d'entrer en scène. Cape sur les épaules, son aura rouge sang n'était pas de nature à calmer les esprits, bien au contraire. Son visage était blême et froid. Son regard était directement posé sur César, comme si le marteau du jugement s'apprêtait à frapper.

Qui êtes vous démons ? Cet acte est impardonnable au sein de notre cité. Répondez moi, ne mentez pas, sinon, je vous pourfends sur l'instant.

Son aura prenait l'apparence d'un aigle gigantesque et il sortait lentement son épée de son fourreau. Elle luisait d'un sang pourpre et qui créait déjà des trous fumants sur le sol. Pour les Berserkers, ils sentirent brusquement une tension sur leurs propres cosmos, c'était comme si la cité elle même les limitait dans leurs mouvements ou leurs actions. Gawain, la "lame de sang" de la Table Ronde, comptait que le criminel rende des comptes, ainsi que son comparse.

En attendant, le Myste disparaissait dans les ombres... sans un mot, juste un sourire.

Citation :

Enkidu n'est plus dans le RP, son pouvoir est toujours actif ceci dit

Et, une fois de plus, il esquive ma question. Étonnant. Il ne me reste qu’un soupir las pour signifier mon ennui : que le pseudo-dragon s’amuse seul, c’est de toute manière ce qu’il préfère. Ça, et me foutre dans la merde. On attend, qu’il me répond. C’est bien, sauf que c’est pas ce que je demande.

Je jette un œil à Bestiole qui recule et je le rejoins aussitôt. Le temps de m’accroupir, de lui donner un léger coup sur le museau, puis de m’arrêter sur ses oreilles ; faut croire qu’il s’ennuie, lui aussi. Et, surtout, il comprend bien moins que moi.

Pourquoi tu restes avec ça ?

Une odeur attire son attention, le fait reculer de plus belle. Allons bon, voilà qu’il fait l’enfant. Pour l’heure, je préfère qu’on reste ensemble, dos à César, qui remarquera probablement même pas notre absence. Il est dans son délire, comme d’habitude. Les bruits, faisons comme s’ils n’existaient pas. C’est mieux comme ça. Tous les deux, on reste un moment à l’écart, ignorant ses rires toujours plus énervants.

T’es là pour m’apprendre, pas pour ça.

Il a tendance à l’oublier, faut croire. Finalement, des hurlements viennent jusqu’à nous et on se fixe un instant, avant de se relever mollement. Voyons voir ce qu’il en est, il a peut-être terminé. J’en doute, mais sait-on jamais. Je m’approche lentement, un brin de dégoût dans la démarche, et une plume écarlate m’arrête dans mon mouvement. Cette aura, je la connais pas, mais elle me glace le sang. Contrairement à l’autre, je connais les limites.

« Un gosse et sa Bestiole qu’on a embarqués ici sans explications »

J’énonce la vérité, me détachant des actes du débile de service. Semble-t-il qu’il préfère, de toute manière, se focaliser sur le cinglé, pas plus mal. Bestiole suivant mes pas, je lance un regard à l’Inconnu, puis à César, haussant les épaules.

« T’as foutu la merde, t’assumes. »

Vas-y, moi, je vous regarde.
Et, surtout, je reste loin de toi.

Je regarde le spectacle et je crache un morceau d’oeil ou de peau que j’ai dans la bouche. Dit donc, c’est moi qui ait fait ça ? Pourquoi déjà ? Oh, je sais plus, tant pis. C’est fait, c’est plus important. Mais c’était marrant quand même. Je veux dire, s’abandonner à cette étrange pulsion, c’était… agréable. Peut-être que c’est les champignons qui m’ont fait ça ? En tout cas, j’ai l’impression d’avoir retrouvé les murs du Dédale, alors qu’on est plus au Dédale. Ça par contre, c’est étrange ! Alors je m’apprête à me tirer pour aller faire autre chose quand un petit connard se ramène pour parler de… quoi en fait ? Enfin, il raconte de la merde ! C’est ça ! Il est complètement débile. Mais comment on peut être aussi con et pas comprendre ce qui vient de se passer, c’est pourtant évidant. J’ai l’impression qu’il demande quelque chose, mais je m’en bats les couilles. Attends, il faut que je me concentre un peu, j’irais parler avec les lumières tout à l’heure. Je suis défoncé.


« - César. C’est mon nom, connard. »

Attends, réfléchis un peu. Qu’est-ce qu’il s’est passé la dernière fois que j’ai insulté quelqu’un comme ça. La grognasse ! Oui, il me fait un peu penser à elle. Oh, c’était marrant son petit truc, mais qu’est-ce qu’il était relou son papillon. J’espère qu’il aura pas de trucs aussi chiant celui-là. M’enfin j’ai du mal à arrêter de fixer sa lumière. Je crois bien que je dois un peu dodeliner d’avant en arrière de manière incontrôlé. Je secoue la tête un peu, et je regarde le merdeux. Il a l’air de chier dans son froc celui là, pourquoi déjà ? A cause du connard ?


« - Pardon, monsieur connard. Je ne sais pas ce qui s’est passé ici. Vraiment. Je suppose que c’est moi qui ait fait ça mais… je sais pas. »

J’attrape alors le petit sac de cuir dans ma poche et sans faire de geste brusque ou agressif, il a l’air aussi près à m’attraper d’un curée devant un enfant de coeur en culotte courte, je lui tends le machin et tant pis s’il le prend ou pas.


« - Je crois que le mec là-bas s’est trompé, il m’a vendu ça mais les autres étaient pas d’accord. Enfin, je suppose que ça a du se passer comme ça. Comme je te dis, monsieur connard. Je suis pas certain de bien tout suivre. Vous savez que la lumière nous regarde là, faite attention, elle espionne ! »

C’est vrai ça, qu’est-ce elle fou là, cette petite connasse de lumière, c’est mal poli d’espionner les conversations des gens surtout comme ça ! Alors je fais un quart de pas sur le côté pour la fixer les sourcils froncés. Putain, ils sont forts ces champignons.

Le Ligure fronçait de plus en plus les sourcils. "Connard". A ce simple mot, le regard devint encore plus glacial. Brutalement, son cosmos explosa et les gardes accoururent dans la ruelle. Il était rare de voir le noble Gawain en colère. Plutôt bonne pâte, il était d'une nature courtoise et élégante, jamais un mot qui ne serait déplaire à son invité. L'air devenait lourd, suffocant. Il observait les deux responsables du massacre de ce pauvre malheureux.

Tournant la tête de droite à gauche, il fit signe à deux de ses compagnons de bloquer l'accès de la ruelle à quiconque. En attendant, il leva son poing droit où une chevalière était présente. Subitement, la chaleur devint tellement étouffante que le soleil semblait briller dans son poing. Fort heureusement pour ce quartier, le soleil n'était plus à son zénith. L'inclinaison du soleil lui donnait juste une puissance relative mais il la pensait suffisante.

Connard....Le silence suivit, long silence. Les paupières baissées, il flamboyait de plus en plus. Son épée prenait une teinte incandescente qui consumait les quelques poutres de bois sur le côté. Nul ne peut manquer à ce point d'élégance, et, en même temps, commettre de tels pêchés. Démons que vous êtes !

Les gardes ne semblaient pas atteints par la chaleur, leurs anneaux les protégeaient pour un moment de la colère de leur suzerain. Mais, ils ne pouvaient cacher leur teint pâle. Ils avaient peur. Plus peur que les deux Berserkers certainement. De tous les chevaliers de la Table Ronde, ils avaient face à eux le béni du soleil, le béni de Lug. Sa lame reflétait tout cela en ce moment.

Etrangers.... Je ne le répéterai qu'UNE FOIS, remettez vous à la justice de Camelot ou je vous exécute sur le champ !

Citation :

Défi lancé.

Si un personnage accepte sa condition, il n'est pas en combat mais sera fait prisonnier.

Je le regarde et je baille. C’est tout ce qu’il fait naître en moi : de l’ennui. Souvent, ceux qui ont besoin de grand effet de manche pour impressionner les gens, sont ceux qui sont les plus faibles. Un vrai monstre ne parle pas, il t’attrape et exploser ton crâne sur le sol jusqu’à ce que tu ne puisses plus penser. Un vrai monstre ne parle pas, il te mange. Alors lui, c’est un enfant. Un petit enfant qui se prend pour un monstre. Il ne me fait pas peur. J’ai plus peur du merdeux qui serait capable de prendre le large ou mieux, de me cogner dessus. Je sais qu’il ne rêve que ça, mais qu’il est trop lâche et trop faible pour y arriver. Oui, c’est plus gênant. Mais, le pire, c’est qu’il fait parti de ces cons qui prennent les fous pour des idiots. Et je suis loin d’être idiot, mais seulement complètement fou.

« - Tu sais merdeux, j’ai bien envie de me le faire ce monsieur connard. Après tout, à deux, je suis sûr qu’on a nos chances et c’est toujours mieux que la prison ou de voir rouler nos têtes pour décorer les murs. Oui, il fait le malin avec ses flammes, mais il ne fait peur qu’aux idiots. Par contre, on va voir si monsieur connard a des couilles. Mais bon, tu sais merdeux, ce n'est pas vraiment de lui qu'il faut avoir peur. Tu sais très bien que si nous ne le tuons pas, c'est lui qui nous tuera quand il apprendra tout ça. Donc tu n'as pas beaucoup de choix je le crains merdeux. C'est moi ou la mort, comme toujours ! »

Je croise les bras devant moi, et le sang présent à mes pieds se lève, prenant la forme solide de large ruban. J’écarte alors mes bras, grand ouvert, un appel à la violence et la chanson. Et le sang vol çà et là, explosant quelques murs, déplaçant quelques objets, dévoilant le coeur de cette cité, les dormeurs. Moi, je suis près à violer les règles, car elle ne me concerne pas. Mais lui ? Est-ce qu’il est près à le faire ? Je ne crois pas. Pas devant les dormeurs.

« - On va plutôt faire autrement monsieur connard. Soit on se bat là, maintenant, tout de suite, devant les aveugles qui vont nous regarder. Mais es-tu près à violer les règles sacrées ? Je ne crois pas. Vraiment, je ne crois pas. Soit je te retrouve hors de la cité, dans une heure et nous nous battrons en toute tranquilité. Avec ton courage pour arme, c’est important pour toi non, monsieur connard, le courage. »

Voyons ce qu’il va répondre, ce petit connard. S’il tient tant que ça à subir les sanctions de Zeus. Il est prompt à la colère celui, et il reconnaît souvent les siens. Mourir des mains d’un ange, violant les règles ultimes, c’est une fin digne. Qu’est-ce que c’est facile quand on n'a pas peur de la mort !

Citation :

César accepte le défi de Gauvin, mais en modifie les termes °°

Il fait des siennes, encore, balance des insultes comme de banales salutations. Un jour, tu prendras un retour de bâton, César, mais on dirait que tu retiens pas les leçons. Spectateur, je me tiens un peu plus loin et observe la scène, leurs échanges, d’un œil distrait. Bestiole se manifeste, alors je préfère le calmer que de prendre part à cette mascarade.

Tu vas prendre une branlée, César.

Quant à l’autre, il ne se présente pas. Pas très pratique, tout ça. Compte tenu des gardes derrière lui, pas besoin d’être très intelligent pour comprendre qu’il est d’ici, de Camelot. Tant mieux, il pourra peut-être me dire pourquoi on est là, lui. Une occasion manquée, cela dit ; ce gars me place dans le même sac que l’autre débile et ça me saoule d’avance. S’il a des yeux, qu’il observe un peu mieux et il verra.

Faut dire que j’aime pas trop être assimilé à César.

Le blondinet, en revanche, se trompe sur une chose : le manque d’élégance et ce genre d’attitude, c’est une habitude chez cet imbécile. Faut croire que même le grand chef n’arrive pas à le changer. Est-ce qu’il essaie, au moins ? Pour seule réponse, un soupir, tandis que je maintiens Crinière d’Or en place.

« Tu t’es foutu dans cette merde tout seul, montres un peu tes capacités et assumes tes conneries. Tu m’auras pas, cette fois. »

Finalement, je reporte mon attention sur l’inconnu au sang chaud. S’ils vont jusqu’au combat, ce sera assurément un sacré spectacle, mais bon, ça m’embêterait quand même qu’il crève.

« J’crois qu’il a mangé des trucs pas très nets, m’sieur. Si vous voulez un coup de main pour essayer de le recadrer… Ça risque d’être difficile d’aller plus loin, cela dit, faudrait en référer au grand chef avant. Par contre, si vous êtes du coin, vous pourrez peut-être me dire pourquoi on est à Camelot ? Il veut pas répondre… »

Citation :

Taym reste en retrait, fait comprendre qu'il n'y ait pour rien dans cette histoire et dit à Gawain qu'il peut éventuellement lui filer un coup de main en cas de besoin. Il précise également qu'impossible de le tuer/de le faire prisonnier sans avoir discuté avec Zvezdan.

Citation :

Il faut considérer que cet RP a lieu avant l'ouverture du Grand Bal. Première journée.

"Violer les règles sacrées."

Paradoxalement, cet homme venait de commettre une grosse erreur. Cette assertion calma de suite la rage de Gawain. Dans sa connerie, il devait reconnaître qu'il avait raison. Jamais il n'allait briser les lois sacrées de Camelot. Subitement, son cosmos s'affaiblissait et il remit son épée dans son fourreau. Son regard toujours haineux, il allait faire les choses différemment, la Justice devait s'appliquer pour tout le monde et même pour la pire des ordures sur terre.

Soupirant, il se tourna vers l'un de ses gardes.

Allez voir le Roi de Carmélide et prévenez le de la situation. Ordonnez à nos capitaines de restreindre tous les accès à ce quartier. Que les habitants soient prévenus d'un risque potentiel d'incendie si cet homme venait à attaquer. Puis, il prit une nouvelle inspiration en se tournant vers les deux coupables, l'un pour son crime, l'autre pour ne pas l'avoir arrêté. Les deux méritaient de perdre la tête. Vous avez raison vile pourceau, ce n'est pas à moi de briser les lois sacrées de Camelot et je ne le ferais pas. Toutefois, c'est une autre personne qui va s'occuper de vous et il est bien plus puissant que moi.

Le mot s'étant vite répandu, les gardes affluaient dans le quartier. Un soldat vit l'horreur de la situation et vomissait toute sa peur dans un recoin. Gawain ne pouvait que comprendre sa réaction. Il ne quittait pas d'un oeil les deux criminels sous ses yeux. Le second semblait plus calme que le premier, plus avisé certainement mais il oubliait une chose essentielle. Il profitait de l'attente afin de lui répondre.

Etranger, qu'il ait mangé des trucs pas nets n'est pas mon souci. Vous avez choisi délibérément de laisser cet homme agir à sa guise. Votre aide aurait été bienvenu, si votre intervention s'était passée au moment où le malheureux était en danger. Vu la situation du pauvre misérable, vous ne méritez pas plus le pardon que votre compagnon.

La réponse fut froide, glaciale même. Il ne comptait pas en rajouter. Le temps passa pendant un moment dans un long silence de sa part, il écoutait les dires des deux assassins et s'en moquait totalement. Comme l'avait dit cet homme, oui, il état respectueux des lois et se moquait bien de ses petites attaques teintées d'insultes. Il était bien au delà de tout cela.

Quelques longues minutes passèrent. Une vingtaine de gardes surveillaient les deux individus. Toute tentative de fuite serait considérée bien plus gravement dans la situation présente. Les archers les attaqueraient à la première incartade. Soudain, des bruits de sabots ébranlèrent le sol et deux lourds destriers apparurent. Le premier était le Roi de Carmélide en personne, le second était Lancelot.

Léodagan prit de suite la parole en observant déjà la scène, assez interloqué.

Parbleu.... Voilà un beau carnage. Tu as bien fait Gawain de ne pas faire d'esclandre. Je suis responsable de nos "invités" après tout. Qu'ils soient mis en état d'arrestation et conduits aux geôles du Dragon. S'ils résistent, abattez les sans sommation.

Lancelot se rapprocha alors, moins impassible que le roi de Carmélide pour le coup.

Si on se réfère aux descriptions précises que nous avons eu, ces gens là sont des Berserkers, sous l'autorité du noble Zvezdan Nebojša, Pontifex d'Arès. Il nous faut le prévenir.

Gawain se retourna alors brutalement vers Lancelot.

Et quoi sieur Lancelot ? Leur permettre de se tirer par la politique ? Hors de question ! Le Roi de Carmélide frappa des mains et une onde de cosmos balaya la rue. Les murs tremblèrent un peu. Ils seront jugés mais leur souverain mérite d'être présent. C'est la Loi. Gawain. Lancelot, veille à ce que tout cela reste discret et que le corps du malheureux ait une sépulture décente. Pour le reste, je m'en occupe comme si cela était une affaire personnelle.

Se tournant alors vers César.

Une de mes meilleurs amies m'a parlé de vous. J'espère que vous allez pas avoir la sottise d'avoir un mot plus haut que l'autre. Sinon, en guise de justice, elle sera expéditive et Thanatos ne serait vous rappeler là où je vous scellerai. Croyez moi. De plus, la Sorcière bleue m'a précisé qu'une chose vous déplairait à jamais, le fait d'avoir peur du sang et des chairs pour toujours. Les Geas des Sidhes sont très très efficaces. Alors, je le dirais qu'une fois, fermez vos gueules !

Petit merdeux, si seulement au lieu de jacter ou de chercher à comprendre tu pensais vraiment. Tu vois, petit con, au lieu de parler, tu aurais pu prendre une lame, ou même tes doigts, et me les enfoncer dans les orbites. Tu aurais pu essayer au moins. Mais non, tu n’as pas compris encore. C’est pas grave, je t’en veux pas. Ton tour viendra de comprendre le moment voulu. Je saurais te faire la leçon, c’est mon rôle après tout. Tu es libre comme personne d’autre que j’ai rencontre avant toi. Tu as vécu libéré de tout ce qui est aliénant dans notre monde. Il est plus facile pour toi de t’en détacher plutôt que de chercher à t’y greffer avec désespoir. Tu es pur et tu veux te détruire. Tu me rends triste, merdeux. Mais ça, tu ne le comprends pas. Pas encore, bientôt. Alors je me contente de tourner la tête vers toi avec un grand sourire. Puis, un rire sardonique se met à éclater alors quand il me traite de pourceau !

« - Va falloir revoir tes insultes monsieur connard. Pourceau c’est une insulte de… Puceau ! »

Et je me mets à rire de nouveau. Bordel de merde, je viens de faire une blague d’Haldor, j’ai envie de me prendre maintenant. D’un côté, j’ai qu’à faire l’hélico-bite et je sens que je vais me prendre un chalepet de flèches dans le cul. Non pas que ça soit désagréable, mais le dragon n’est pas là et du coup, ça risque de piquer un peu. Est-ce que je pourrais tout soigner… Est-ce que je peux juste simplement invoquer les anges et tenter un ultime pari ou mourir en beauté en lui intimant d’aller baiser sa mère par les yeux ? Non, soyons raisonnable. Si je dois mourir, je veux que ça soit Zvezdan qui me tue.

« - Oh par contre, monsieur connard, t’as pas tout compris ! C’est pas à cause de ça. C’est à cause de la folie ! C’est très différent ! C’est comme si on était au Dédale, mais en fait non, c’est vraiment bizarre chez vous ! »

Et voilà ses grands-frères. Bon tant pis, j’ai réfléchi trop longtemps. Vraiment longtemps ? Oh, ça doit être encore les champis. Bon, y’a un grand moche et un petit connard en armure. Visiblement, il fait pas le malin devant les anges. Peut-être que sur un malentendu, je peux me faire les trois. Mais non, les dormeurs ne sont plus là. Il a été malin cette fois. Dommage. Ça aurait été marrant. Bon, maintenant, écouter. Bien, ils ont l’air de se disputer un peu, puis ça parle de Zvezdan. Très bien. Quelque chose dans ce goût-là. Puis le gros arrive me causer. Une de ses amies ?

« - Oh, madame grognasse ! À oui, c’est vrai qu’elle était à cheval sur la politesse alors il faudrait que je fasse quelque chose, attend ! »

Je lui demande d’attendre un petit du doigt et sors grand ma langue avant de fermer avec force ma bouche sur elle. Ca fait putain de mal ! Mais c’est pas assez, alors je recommence, deux, trois, quatre fois. Voilà, elle finie par tomber ou du moins être suffisamment tranché pour que je puisse finir de l’attraper avec mes doigts. Je dois tirer un peu, mais c’est assez. Je la crache dans ma main et la dépose dans les siens, du moins, s’il la rattrape et je lui fais savoir d’un geste, et d’un grand sourire, que je près à le suivre où il voudra qu’on aille, sans opposer de résistance. Pour le moment. Je crois que Zvezdan va pas être trop content mais putain, on va se marrer !

Des fils et des nœuds, rien d’autre ne ressort de cette affaire. Des sourds, aussi, accessoirement : un malus supplémentaire pour lequel il faut s’accommoder. S’en aller est une autre option ; une option particulièrement alléchante quand je reporte brièvement mon attention sur l’assemblée désarticulée. Des pantins, sans volonté ni oreilles.

Des marionnettes, ni plus ni moins.

Ils s’excitent comme des puces, murmurent entre eux, affluent de toute part. Qu’importe, ils n’écouteront pas. Ils ne sont pas prêts pour ça et ils ne le souhaitent de toute manière pas.

Je n’ajoute rien à la remarque, que je préfère garder pour plus tard. Toutefois, mon regard en dit suffisamment. Dans tous les cas, il n’en faut pas plus pour que d’autres se pointent, que César continuent de s’enfoncer dans les sables mouvants. On ne refait pas les imbéciles.

« Des Berk-quoi ? »

Pas très au courant de ses histoires. Et déjà le premier des moralisateurs, le plus virulent, recommence à donner de la voix. Là encore, la réponse ne viendra pars ; je commence à avoir l’habitude, et avec elle s’installe ma lassitude.

Au même moment, Bestiole s’approche prudemment, se dresse entre les quatre imposteurs et moi, grognant autant contre César que contre les autres.

« Au pire, tu te tais cinq minutes et t’écoutes ce qu’on te raconte, non ? Tu parles d’aide, de brandir la lame pour les autres mais, tu vois, ce gars, tu le connais pas. Moi si, et j’en ai déjà fait suffisamment les frais. Laissé pour mort un bon paquet de fois, mais tu préfères peut-être avoir des victimes de plus à déplorer ? Qu’importe, j’imagine qu’un étranger, ça compte pas, remarque. »

Si mon ton reste calme, mes mots se font plus incisifs qu’auparavant. Son attitude de chevalier au cœur pur me donne la nausée, d’autant lorsqu’elle cache autant d’hypocrisie.

« Facile de juger les autres, quand on veut pas entendre ce qu’ils ont à dire. Dans ce cas-là, débrouillez-vous, mais venez pas me débiter vos soi-disant notions d'aide, de pardon et autres joyeusetés. C'est juste vide de sens, vos trucs. »

Inutile de parler aux sourds, pas plus que de montrer aux aveugles.

Citation :

Attention : Taym a un autre RP après celui-ci qui se déroule avant le bal.
Du reste, Taym s'éloignera peut-être au prochain post, sauf interruption. (Dépendra de la suite, je ne suis pas encore fixée.)

Léodagan fit signe à tout le monde de se taire.

Enfermez moi ce dingue immédiatement. Séance tenante, aucune négociation et prévenez son suzerain. Pour vous, messire ?, je vous laisse le bénéfice du doute. Je ne vois pas de sang sur vos mains mais à la moindre incartade, mes Ligures auront l'ordre de vous arrêter, voire pire ! Est ce que l'on peut s'entendre sur ce point ?

Les deux autres Ligures ne semblaient pas satisfaits par la situation.

Quand à votre discours sur votre notion de la justice, sur le truc que vous appelez "vide de sens". Oubliez pas que vous n'êtes pas chez vous ! Votre histoire n'est pas la nôtre. Je vous invite donc à respecter les us et coutumes de nos terres et nos principes. Si vous n'êtes pas d'accord avec cela, vous pouvez toujours quitter la ville, on ne l'interdit pas que je sache !

Le ton était froid. Indubitablement, Taym avait dépassé un peu les bornes selon les principes du Roi de Carmélide et ce n'était pas le moment de jouer au rebelle dans sa propre cité.

Vous pouvez vous retirer !

D'un signe, il ordonna de partir avec César. Plusieurs cavaliers l'entouraient de pieds en capes.

Citation :

Les PNJ s'en vont, sauf si ils doivent rester °°

Je m’exprime rarement autant, mais absolument tout chez ces gars m’irrite. Des moralisateurs sous couvert de mensonges et d’indifférence ; l’illusion d’un pouvoir supérieur. Ils ne comptent pourtant pas. Malgré tout, ils ne le remarquent pas, ou peut-être qu’ils se complaisent dans cette situation, en dépit de ce qu’ils veulent bien montrer aux yeux de tous.

Maintenir la face.
Ça me rappelle quelqu’un, tiens !

Finalement, la discussion ne s’éternise pas, contrairement à ce à quoi je attendais. Force est de constater que la solution n’est pas la plus viable qui soit. Lui, semble un peu plus pertinent que les deux autres, alors probablement comprend-il que les mots ne sont voués à rien d’autre que l’échec. Pas plus que leurs actions.

Les recommandations sont comprises, mon grand, pas d’inquiétude. Je ne suis pas César, alors sois tranquille, je ne viendrai pas briser ta chère influence. Elle restera intacte, pour le moment. Quelqu’un viendra sans doute s’en occuper, cependant. Quelque part, cette situation m’emmerde pour lui, parce que quelque chose de plus grand lui tombera sans doute sur le coin du museau, plus tard, et qu’il reste le plus pertinent actuellement.

J’hausse les épaules pour toute réponse. On verra bien ce qui arrivera, mais il n’a pas l’air d’être le pire de tous, au final. Bref, qu’importe.

« C’est effectivement ce que je comptais faire. »

Une affirmation pour une œillade ; un regard qui se pose sur chacun d’eux, qui termine sa course sur ce bon vieux César. Un regard lourd de sens, un t’as merdé à peine déguisé qui accompagne un on réglera ça. On est plus à ça près, faut croire.

« Bon courage avec ça »

Un sifflement, et déjà Bestiole rapplique à mes côtés, prudent. Une caresse approximative sur sa tête, puis je tourne les talons. Je me laisse encore un jour ou deux, puis on partira tous les deux.

Citation :

Taym s'en va, sauf s'il doit rester aussi finalement !
César, on réglera ça °°