Nom : Éa Tremere Date de naissance : Inconnue Âge : Ne s'en souvient plus / 25 ans d'apparence Sexe : Féminin Armure demandée : Scale de Circé
Comment est-il ?
Apparence et Psychologie : Arraché, son visage est celui d’une femme d’une beauté certaine. Des yeux lilas, envoûtants, qui captent, ensorcèlent, un sourire à faire tourner toutes les têtes. Plonger dans son regard, c’est se perdre dans un océan obscur ; impossible de retourner à la surface une fois ce piège refermé. Le reste de sa personne laisse à penser une dame de haut rang. Une enveloppe séduisante où réside une perle bien sombre. Une rage, une colère inextinguible qu’elle dissimule sans faiblir. Elle s’en nourrit, cette prétendue Éa Tremere. Nul doute que son statut au sein des Atlantes ouvrira bien des portes à la voleuse de visage dont les souvenirs se sont abimés. Encore faut-il qu’elle puisse tromper le monde entier et d’abord soi-même. Son caractère vil et torturé l’y aidera ; les jeux des apparences, elle connait bien.
Alors, vêtue des couleurs des Tremeres, l’ancienne O’Bannon compte bien parvenir à ses fins, récupérer ses droits, sa place, s’amuser un peu avec les destins des autres !
Quelles obscures promesses ses lèvres illustrent-elles d’un sourire, d’une œillade amusée et matoise ?
Impossible de savoir ce que l’ensorceleuse pense. L’approcher, c’est déjà se risquer à sombrer dans les Abyss.
Son Histoire
L'histoire de votre personnage :
J’ai enterré son corps, recouvert ses os de glaise et de larmes. J’ai arraché mes ongles un à un, abreuvé le champ de bataille de mon propre sang, esquinté le peu d’humanité qu’il me restait. J’ai décidé de l’abandonner à son sort, accaparée par cette colère qui m’anime. Elle l’a toujours fait. Je lui ai destiné ma vie, je ne suis qu’un simple instrument dans quelque chose de bien plus vaste et qui me dépasse. Ce jour-là, au pied de la Tour de Jamir, je suis morte. Et je me suis tournée vers l’errance et la folie. Cette dernière a été pour moi, une équipière de choix lorsque mon esprit vacillant a désiré regagner sa lucidité. Je ne sais pas encore si c’est ma volonté qui s’y est opposée ou une force extérieure. Reste que je me suis « endormie » pour chasser définitivement toutes ces ombres tenaces, accrochées à mes pas.
Je me suis débaptisée. J’ai rejeté tout ce que je suis, ce que j’ai été. Anonyme, j’ai longtemps voyagé sans prétendre à autre chose que des moments dérobés. L’appel de la mer est resté, les échos d’une liberté tant recherchée, cheville trop souvent mes pensées éparses. Parfois je les ai écoutées. À d’autres… j’ai nié, tout simplement, mon appartenance à ce monde des éveillés. Je ne désire rien.
Et puis ma mémoire, à mesure du temps aidant, s’est modelée seule, telle une bête avide et créatrice. Une voix s’est glissée, lors de ces deux années de déambulation, jusqu’à moi, se tapissant dans mon esprit, prenant ses aises, ses quartiers. J’ai essayé maintes fois de l’invoquer, sans y parvenir, c’est Elle qui décide. Elle. Car dans mes rêves, elle m’apparaît sous les atours d’une femme au visage voilé, à la haute stature, drapée d’une antique magie. « Fille O’Bannon, ton sang en réclame un autre. Tu dois entamer ta Métamorphose. » voilà les seules paroles qu’elle souhaite m’adresser.
J’ai pris la mer. Son immensité me rassure, manifeste quelques ancres que je pensais perdues. « Capitaine pirate. Sirène. Marina. Générale. » quel âge j’ai pour avoir connu tant de choses dans une seule vie ? Une illusion ? Une réappropriation ? Je m’égare. Je suis arrivée sur ses terres, après une tempête. « Ééa », souffle-t-elle. Je ne suis pas seule. Deux navires, dont mon esquif, se sont brisés sur les récifs. Je me suis réveillée parmi l’écume, un goût amer en bouche. J’ai rejoint l’autre épave. Je n’ai trouvé que des corps aux couleurs des atlantes, d’une famille que ma mémoire clame sa détestation. « Tremere ». Le mien ou le sien ? Je confonds, souris lorsque je distingue des traces de pas maladroits dans le sable. Je m'esclaffe, mon instinct de chasseresse reprend ses droits. La traque peut commencer.
« Q-qui est là ? » pauvre enfant. Sous ces traits délicats, ses yeux lilas, se cachent une faiblesse que je peux sentir à des lieux à la ronde. Ma main effleure sa nuque, la jeune femme se retourne, dirige une lame vers le vide. « Montrez-vous ! »
Soudain, son expression dépeint un grand soulagement. « Oh, frangin, c’est toi, tu m’as fait peur, pourquoi tu m’as laissée toute seule sur la plage ? »
« Il ne faut pas avoir peur petite sœur, et n’oublie pas que c’est ton aventure. Tu dois la trouver. »
La brune aux yeux mauves se rembrunit. « Je sais mais… à quel prix ? Ils sont tous morts, à croire que Poséidon lui-même à maudit notre quête. »
La main du frère vole contre la joue de la sœur. « Ne blasphème pas, idiote ! »
La rudesse du jeune homme fait naître des larmes aux coins de ses yeux. « Je suis désolée. »
Elle est faible, si faible. Une honte pour sa famille. Il la pousse vers la flore sauvage, la malmène jusqu’au seuil d’un immense palais perdu dans la végétation. La mousse et les fleurs exotiques se disputent ce territoire en pierre. Une sombre roche aux propriétés mystérieuses, cela, la Tremere le ressent jusque dans ses tripes.
« C’est là ? » « Avance. Prouve ta valeur. » « Tu dois entamer ta Métamorphose. »
Des porcs, elle détaille des cadavres partout. Des ossements, innombrables. Les murs suintent d’une odeur de pestilence. La demoiselle aux convictions déjà minces tourne les talons, veut s’enfuir. Sa bouche s’ouvre et son cri meurt aussitôt lorsqu’une lame trouve son chemin jusqu’à sa gorge. L’atlante tremble, régurgite, s’effondre sur le sol et se noie dans son propre sang. Son regard s’écarquille à voir son propre frère se pencher vers elle, un sourire sadique sur son visage. Elle l’a pourtant tant aimé.
« Pauvre enfant. Pauvre Éa, c’est bien ça ? Cette Écaille ne t’était pas destinée, de toute façon. »
Alors qu’elle expire, j’arrache la peau de mon faciès, jette dans la poussière, ce masque de chair emprunté. Je m’agenouille et dépose sa tête contre mes cuisses, la berce doucement, caresse ses cheveux.
« Chut, voilà, c’est fini. Je te promets que tu brilleras, métamorphosée. »
Une main se pose sur mon épaule. Je délaisse ma proie et dévisage celui de ma maîtresse. Une femme magnifique habillée de noir, voilée, l’expression indéchiffrable.
« Mets sur ta peau, le visage de tes ennemis. » me confie-t-elle. Je m’exécute. L’argent découpe l’humanité, je la revêts.
« Je suis prête, Circé ! »
Un point lumineux s’allume au fond de la pièce.
Et vous, qui êtes vous ?
Age : 500 ans °° Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
Code:
[b]OEUVRE/SOURCE D'ORIGINE[/b] → [i]Yennefer, The Witcher[/i] est [b]Éa Tremere[/b].
Quelle est votre expérience des forums RP : Quelques années °° Comment avez-vous connu le forum :DC
Pseudo
La suite de son histoire
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