[Grande salle] - La mort vous invite à manger ? [PV : Ryme & Paros]

Ce champ de bataille là n’était pas si différent de celui qu’il connaissait bien. Au lieu de passer d’un ennemi à un autre, il passait là d’une conversation à une autre, qu’importe le reste. Il ne devait montrer ni faiblesse ni colère. Ni que son esprit désirait être partout sauf à cet endroit. Après tout, il avait maintenant sur les bras de nouveaux problèmes. Non, ce n’était pas tout à fait vrai. Il n’avait face à lui que la conséquence de ses choix à vrai dire. Il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même. Après tout, si le vieux en était là, c’était un peu à cause de son égoïsme, pour avoir son petit monde à lui, en quelque sorte. Mais il n’avait pas fait tout cela seul, non, c’était leur problème à tous les deux. La violente tempête à laquelle il devrait tous deux faire face. Savoir qu’il n’était pas seul et que tout ça n’avait pas été fait pour rien lui apporta un peu de réconfort. Mais que cette conversation était ennuyeuse.

Les invités des Ligures n’étaient pas tous de bonne conversation, mais tous était plus ou moins porteur d’un certain prestige, du moins, dans leur domaine respectif. C’est pour ça que celui qui fût lion s’était lancé dans cette grande conversation avec ce groupe de marchand. D’une part, il devait un peu réparer la petite offense qu’il avait faite à celui qui l’avait invité, quand il s’était éclipsé pour passer la soirée en compagnie d’un étrange invité. Une compagnie qui lui était plus familière sur un champ de bataille. Mais les investissements à tirer pour le Sanctuaire et pour l’Empire, sur le long terme, seraient fort utiles, alors il devait se sacrifier un peu. Une coupe à la main, le sourire aux lèvres, il était là, empereur vendeur de rêve. Mais quelque chose attira son attention. Il n’eut pas de mal à reconnaître Ryme sa disciple et Paros, tous deux très élégant. Il s’excusa alors auprès des gens avec qui il parlait, leur précisant qu’il reviendrait vers eux d’ici quelques instants et que son devoir l’appelait. Et il se mit à aller vers le duo de chevalier, visiblement marqué par quelque chose. Mais qu’est-ce qui s’était encore passé dans ce maudit bal et plus la soirée avançait, plus elle sortait par les yeux du Pope.

- Ah! Gr... Grand Pope! Nous avons besoin de vous parler... Peut-être dans un endroit plus... calme?

Les deux Chevaliers l'avaient entraperçu.
La Mort, sous les traits d'un servent.
La Mort, dans tout ce qu'elle reflétait de plus effrayant.

Derrière elle, certains visages n'avaient pas quitté son esprit. L'un d'entre eux en particulier lui intimaient que les deux autres fantômes accompagnant Thanatos avaient peut-être dû subir un sort similaire à celui de Tharros, fut-ce au même endroit. Fut-ce dans les mêmes circonstances. Ryme avala sa salive. Le soulèvement de sa tendre gorge révéla son anxiété et le regret qu'elle avait pour Paros. La Lionne s'était vue lui annoncer cela dans des conditions plus propices, craignant que ces non-dits n'affectent leur amitié.

Elle n'eut pas le temps d'y songer davantage que Paros avait pris les devants pour enfin repousser la foule. Il parvient à s'y frayer un chemin entre plusieurs froufrous rouges, verts et bleus, lutta contre les vagues de couples qui menaçaient de venir les cogner, et esquiva plusieurs personnalités peut-être un peu trop grasses à leur goût. Entre rire et confessions sournoises, seul l'écho de leur pas comptait. Un écho qui les rapprochait de leur objectif, qualifié par le titre d'une seule personne : le Grand Pope. Instinctivement, la jeune femme sembla deviner qu'ils empruntaient le bon chemin. Qu'ils s'approchaient de lui. Sa main serra plus fort celle du chevalier, comme pour l'avertir que sa destination était brulante, sinon imminente. Par chance, Barbe Blonde fit rapidement son apparition et le duo ne tarda pas à presser le pas pour venir à son rencontre. Là encore, Paros fut plus rapide qu'elle, prenant la parole dans sa précipitation suite à leur long périple. Silencieusement, Ryme ne rajouta rien mais regagna rapidement conscience de sa propre main, écrasé sous le poids de plusieurs doigts un peu trop fermes.

"Ca ira Paros. Ca ira..."

Maîtresse d'elle-même, sa main répondit à cette poigne inquiète en tentant de s'y dégager doucement, une fois, deux fois, pour qu'enfin, elle puisse quitter celle de son cavalier. Son sang froid regagné, la Sainte du Lion observa du coin de l'œil sa droite, puis sa gauche, avant de partager ses conclusions.

"Que direz-vous d'en discuter dans le vestibule du palais, ou dans une salle un peu plus discrète que le bal ?"

Aucun balcon ne leur laissait le luxe d'une discussion privée. Le Grand Pope aurait probablement le dernier mot à ce sujet. Patiemment, Ryme observa son ancien mentor avec intensité, à la recherche d'une approbation quelconque. D'une idée concrète ou abstraite.

Et visiblement, il venait de se passer quelque chose de grave dans ce bal, de très grave. Le secret que Kilian avait livré à la princesse ennemi ne pouvait pas déjà s’être rependu. Alors il devait s’agir d’autres choses. Les deux jeunes chevaliers avaient-ils été menacés ? Non. Ryme ne se serait pas laissé faire si facilement… Enfin, c’était peut-être ça le souci, si elle s’était retrouvé prise dans un duel à mort… Non pas qu’il pensait que la jeune femme puisse le perdre, au contraire, mais les retombés pouvaient être… dangereuses pour l’instable politique du Sanctuaire. Observateur avisé des mouvements de ce genre, Childéric vit ce qui se tramait entre les mains de Ryme et Paros, mais il choisit de ne rien dire. Visiblement, quelque chose de grave s’était passé et la mine sérieuse et concerné qu’offrit le Pope en réponse était à la hauteur de ce qu’il pensait être la situation.

« - Très bien. Suivez-moi, ne perdons pas de temps, cela a l’air d’être urgent. »

Et il adressa un signe de main aux deux chevaliers pour qu’ils glissent dans son sillage. Il n’eut aucun mal à fendre la foule des invités et des danseurs. Il dut prendre quelques instants pour échanger rapidement quelques mots çà et là avec des gens qui croisaient sa route. On ne représente pas l’empire sans quelques conséquences. Puis, il regarde rapidement derrière lui, voir si les deux chevaliers étaient toujours sur ses traces quand il passa les grandes portes de la salle de bal. Il leur adressa alors un signe de tête et continua son chemin, puis tourna à droite vers un couloir. Il posa la main sur la poignée de la porte et l’ouvrit. De l’autre côté, se trouvait une salle de taille moyenne, à la décoration plutôt sobre, quelques tapisseries relatant des faits d’armes de la maison Pendragon. Peu de meubles, une table sur laquelle se trouvait une carafe vide en verre coloré et précieux. Quelques sièges aussi.

« - Bien on ne devrait pas nous déranger ici. J’y ai rencontré un dignitaire de la cité il y a quelques heures. Expliquez-moi à tour de rôle ce qu’il en est. »

Et à mesure qu’il parlait le vieux lion se posa légèrement dans le cosmos profond du monde. Une partie de son esprit marchait dans le monde de l’infini. Ses yeux prirent alors simplement l’aspect du fauve et il pourrait maintenant chasser les ombres de son regard acéré.

- Nous étions en train de faire la connaissance d'Endymion, un Général de Poséidon, quand nous avons remarqué un serveur qui nous tournait autour... Il avait l'air normal, de prime abord. Mal à l'aise quand nous l'avons abordé. Mais... Nous avons remarqué un tatouage noir d'étoile, sur son bras. Quand nous l'avons questionné à ce propos...

- Il a été comme possédé par une force... Une entité divine. Nos corps ont été comme figés, sans que personne d'autre que nous ne s'en rende compte. Il s'est mis à dire quelque chose d'incompréhensible sur la Mort qui plane au-dessus de la cité... Puis l'instant d'après, il avait disparu.

Il fallut dépasser les convives et tous les obstacles que pouvaient représenter ce bal pour trouver la paix. Les lèvres closes, Ryme observa pensivement le jeune Pégase se recomposer. Malgré son inquiétude apparente, il n'était pas fait en mousse, elle non plus d'ailleurs. Son initiative prise à conter leur rencontre avec cette entité -Thanatos ?- ne rencontra qu'un hochement de tête concerté. La lionne ne reprit la parole que lorsque ce dernier termina d'expliquer ce qui se rapportaient aux informations les plus importantes. Ses yeux, incertains et attristés, ne voilèrent pas le ressentiment et l'amertume qui la touchaient plus que de coutume.

"Avant de disparaitre, trois silhouettes sont apparues. Je crois que c'était des personnes décédées, ou disparues. L'une d'entre elles étaient au moins dans ce cas..." Ryme évita le regard de son maître, et chercha un point d'appui sur lequel elle pourrait, peut-être, formuler bon gré mal gré ces propos qu'elle trouvait déjà fâcheux. "...Il y avait Tharros à ses côtés. J'ignore l'identité des deux autres apparitions, peut-être que Paros et Endymion les ont reconnus.

Ryme n'osa pas s'aventurer en terrains inconnues. Quelque part, elle songea qu'ils étaient au nombre de trois devant Thanatos et qu'à trois également, les fantômes s'étaient réunis autour de Thanatos. Etait-ce une coïncidence ? Ses doigts revinrent brosser une mèche rebelle derrière son oreille afin de gagner en confiance.

"Nous n'avons pas plus d'informations que notre ressenti, mais la présence d'un...dieu ou d'une créature avancée me permet d'affirmer que les choses sont plus compliquées qu'on ne le pense..."

Dans un soupir, Ryme oublia les froufrous et le satin de sa robe ; dans sa tête, c'était comme si elle revêtait de nouveau son armure.

Paros commença par parler du général Endymion et, Childéric pensa tout d’abord aux propositions libidineuses que ce briscard aurait pu faire, et au jeune éphèbe aux cheveux rouges et à sa disciple. Si les vices d’Endymion étaient les siens, le Pope aurait deux ou trois petits détails à adresser au pirate vis-à-vis de ne pas choisir pour ces derniers des âmes trop… innocente encore. Et de ne pas choisir des chevaliers du Sanctuaire tout simplement. Mais le ton de Paros fit dresser un sourcil à Childéric. Le vieux lion avait appris avec la couronne a garder ses émotions pour lui. À ne rien laisser transparaître quand il était surpris, choqué ou encore satisfait de la situation. Il avait appris à rester stoïque en toute circonstance… ou presque ! Il y avait peu de choses qui aurait pu briser sa maîtrise de lui et la présence du dieu de la mort en faisait partie.

« - Pardon ?! Vous êtes sûr de vous ? Vous avez bien vu cette étoile ? »

Le ton du vieux lion c'était fait direct, pressant. Leur inquiétude trouvait écho dans le sérieux avec lequel Childéric s’était exprimé. Oh, il ne cédait pas à la panique. Le jumeau aux cheveux d’argent était plus malin pour pénétrer ici et tuer tout le monde, cela ne servirait personne et, même les dieux, de temps en temps, devaient se soumettre aux règles de Zeus, bien qu’elles soient mises à mal ici.

« - Thanatos… vous avez sûrement croisé Thanatos... »

À la connaissance de Childéric, personne d’autre que lui ne pouvait jouer de cette impression de mort et surtout, parlé d’elle comme le décrivait Paros. Rajouté à tout ça l’étoile et le doute n’était que peu permis. Ryme prit la parole ensuite et le vieux lion se tourna vers elle. Le dieu leur avait montré quelque chose. Il n’avait pas choisi ces figures au hasard, de ça, le Pope en était certain. Soit elle servait de mise en garde, soit de message. Mais pourquoi ? CE message aurait mieux été adressé aux hommes de Zvezdan par exemple, les spectres étaient les alliés des Berserkers logiquement.

« - Concentrez vous sur les silhouettes. En plus de Tharos, qui avez vous vue ? Elles doivent avoir une forme d’importance. Il semblait plus s’adresser à vous ou aussi à Endymion ? »

L’Atlante après tout, pouvait être le véritable objectif du dieu de la mort et les deux chevaliers n’avoir été que d’agréable petite distraction pour la divinité étrange. Le lion se grattait frénétiquement la barde, les yeux perdus dans ses réflexions. Sa voix, par contre, était assuré, celle d’un soldat habitué à commander dans le chaos de la bataille et à donner ses ordres dans les moments les plus critiques.

« - S’il est là… c’est que des gens vont mourir. Soit il s’agit de quelqu’un d’important soit... »

Le nouveau roi des Ligures était-il la cible du dieu des morts ? Sûrement… C’était la cible importante la plus probable mais après tout, il y avait là toutes les têtes ou presque des armées divines. Légat, Pope, Pontifex et peut être un Augure cachait quelque part… Même la prêtresse des enfers était là. Ou alors il était là pour la cité serait victime de ses ennemis ?

- Pâris. Celui que j'ai rencontré à Tolosa. C'était lui, l'un des fantômes qu'il nous a présenté. Le troisième était une femme. Je n'ai pas bien vu ses traits...

- Que devrions-nous faire?

La première réaction de Childéric à la mention d'Endymion ne passa pas dans l'oreille d'une sourde. Tout bas, Ryme parvint à déceler dans les traits expressifs de son maître un quelque chose de...familier ? Il connaissait Thanatos oui. Mais il connaissait aussi Endymion, comme ce dernier l'avait proclamé quelques heures plus tôt. Hélas, ils n'étaient pas "Childéric", et allez savoir ce que ce pervers pouvait bien avoir à l'esprit...La question de son maître retint néanmoins toute leur attention. Suffisamment pour éclairer les pupilles émeraudes de la jeune femme avec sagesse.

"Oui, on a vu cette étoile. J'en suis personnellement certaine."

Ses doutes se confirmèrent enfin. Childéric venait de mentionner le nom de Thanatos. Le dieu de la Mort, le fils des Ténèbres. Cette apparition aurait eu de quoi faire grelotter la plus timide et sensible des âmes mais Ryme se retint de laisser parler ses émotions. Fugacement, elle adressa un regard vers son ami. Le sang froid de Paros étonnait la jeune femme qui, pour le coup, se sentait bien plus désarçonnée pour le moment. Ou peut-être tentait-il de dissimuler sa confusion ? Avec douceur, elle posa la paume de sa main contre son bras. Ryme espérait y trouver au moins autant de réconfort et de soutien qu'elle ne lui en procurait. Désormais, seule la complicité de leurs cerveaux pouvaient lever le voile sur ces doutes.

Tharros.

Paris.

...Et cette inconnue.

L'équation revint en boucle dans sa tête, sans discontinuer, lorsqu'enfin la jeune femme esquissa un regard plus savant. Elle ne put se retenir d'en affirmer sa solution.

"Après coup, je suis sûre que ça a quelque chose à voir avec le pervers. Il faudrait peut-être lui demander. Je veux dire, j'ai vu Tharros. Je ne connaissais pas les deux autres silhouettes. Toi Paros, tu as certes vu Tharros mais tu as surtout vu Paris et du coup...Endymion a vu une personne qu'il connaissait probablement. Je ne serai pas dire qui c'était, mais elle était rousse, à peu près de la même taille que moi."

Après tout, si Endymion n'avait pas été expansif, la vision semblait avoir coupé court à sa malice et son esprit joueur. Jusqu'à leur conseiller de s'enquérir auprès de Childéric...Dans un soupir audible, la jeune femme coupa court à toutes ces réflexions, dans l'espoir de laisser s'envoler toutes ses préoccupations qui ne cessaient de grandir crescendo en elle.

"Et dire que j'ai juste dit à Thanatos que son étoile était sympa, mais si c'était pour nous faire sa petite scène de théâtre je me serai retenue... Franchement, j'aime bien les énigmes, mais là ça m'agace. Qui eut cru que les dieux avaient la capacité de me taper au moins autant sur les nerfs qu'un tas de Marinas nobles et pompeux? On ne peut vraiment pas passer un moment tranquille..."

Quel bal de merde.
Lorsqu'elle fit face à Paros, la voix de cette dernière claqua finalement comme un ordre.

"Paros ! Je vais avoir des choses à expier au prochain entraînement. Tu me dois un combat la prochaine fois que tu passes dans mon temple!"

Plus doucement néanmoins, sa demande se fit plus douce et plus joueuse la seconde suivante.

"Mais surtout, il faut qu'on aille danser..."

L’étoile… ils avaient bien vu l’étoile. Le doute sur l’identité de l’individu qu’il avait croisé ne faisait donc plus de doute. Mais pourquoi le maître de la mort se rendait précisément à ce bal ? Quel intérêt avait-il dans l’accession du dragon à son trône ? Pourtant, son camp était déjà plus que bien représenté par la prêtresse du Sombre Monarque et ses sbires. Il devait sûrement déjà y avoir une raison à la présence du dieu ici, mais laquelle ? Il était déjà suffisamment difficile pour le vieux lion de lire les volontés de la déesse qu’il servait alors effectuer le même exercice sur une autre divinité, sans tous les éléments, c’était mission impossible. Il soupira en écouta le récit du Pégase. Il semblait donc avoir été témoin de sa propre déconfiture. Entre ça et Tharos le fils de Nyx avait un certain sens de la mise en scène… Paris était pour Paros, le petit lion pour Ryme et la femme, logiquement, devait être pour Endymion.

C’est Ryme qui apporta plus d’information sur l’identité de cette inconnue. Et il ne fallait pas beaucoup pour que le vieux lion associe un et un. La forme qu’avait présentée le dieu, c’était celle de son épouse et l’ancienne capitaine du dragon des mers. Les deux Atlantes étaient liés par leur passé commun et une profonde amitié. Mais elle n’était pas morte. Le vieux lion l’avait vu danser avant de partir avec les deux jeunes saints. Il l’aurait senti de toute façon s’il était arrivé quelque chose à Nimue. Mais elle était mourante… c’était peut-être ça le message ?

« - Je pense qu’il s’agit plutôt de gens, de mort ou de disparition proche de vous trois. Un avertissement ou une mise en garde mesquine… sûrement les deux. Mais un avertissement contre quoi ? »

Le vieux lion était perdu dans ses réflexions et il essayait de connecter les fils des différentes intrigues dont était victime le Sanctuaire. Il y avait trop de chaos là-dedans pour qu’il puisse vraiment en tirer une logique. La remarque de Ryme lui adressa malgré lui un puissant rire-rugissement. Les divinités avaient le don de s’amuser au dépend des mortels oui… Mais après tout, ce bal était sûrement la seule bouffé d’air de ce couronnement et il était normal pour deux jeunes gens d’en profiter.

« - Et encore, tu n’es qu’à tes débuts-là Ryme, les dieux sont plein de surprise ! Pour le reste, vous avez bien fait de me prévenir. Ouvrez l’oeil et le bon. Mais n’oubliez pas de vous amuser aussi. Paros, je te donne l’ordre d’aller danser avec Ryme ! »

- De l'intimidation? Ou alors ce qui est arrivé à Paris, à Tharros, et à cette femme... Ce serait lié? Il voudrait nous faire comprendre quelque chose?

- Hein? Quoi?? Hey! Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça?!

- Eh bien! Pourquoi pas! Voilà enfin un ordre que je peux accomplir de gaieté de cœur.

- Vivons un peu pour défier la Mort, alors!

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