DeirdreArmure : Djinn | Deirdre - Centurion du Djinn Sam 13 Mar - 21:50 | | | Deirdre Qui est-il ? Nom : Deirdre O Dochartaigh. Date de naissance : 22 novembre 534. Âge : 18 ans. Sexe : Féminin. Armure demandée : Cuirasse de Centurion du Djinn. Comment est-il ? Apparence et Psychologie :
Deirdre est une jeune femme au physique et au caractère forgé dans le sang et la douleur. Seule fille dans une famille de garçons, elle a dû batailler pour se faire une place parmi les siens et être reconnue. Derrière une allure plutôt banale, des cheveux flamboyants et des yeux de la couleur de la mer d’Irlande qui l’a vu naître, la jeune femme cache une endurance et une volonté à toute épreuve que seuls son regard et son franc-parler trahissent.
C’est également une guerrière particulièrement directe, qui sait parfaitement ce qu’elle veut et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, quel que soit le statu de son interlocuteur. Ce qui lui peut lui attirer à l’occasion quelques ennuis. Pour elle, seule la puissance mérite le respect et elle perçoit la faiblesse comme une excuse pour masquer l’incompétence ou la lâcheté.
Sauvage, elle s’agace rapidement de la présence humaine et, préfère bien souvent la solitude et la compagnie des animaux, qu’elle a appris à comprendre et à apprivoiser, à celle de ses pairs. Elle considère que la loi de la nature est la seule qui prévaut et que la civilisation n’est qu’une illusion dont se pare l’orgueil et la faiblesse des hommes alors qu’au final, seuls les plus forts survivent. La guerre est, pour elle, un moyen que la nature, dans son infinie sagesse, a trouvé pour réguler et améliorer l’espèce humaine en se débarrassant des brebis galeuses. Elle sait que c’est souvent sur les cendres de la destruction que la nature renaît plus forte et plus belle.
Deirdre est une personne droite, entière, à qui la fourberie, les compromis et autres ronds de jambes donnent de l’urticaire. La parole donnée est, à ses yeux, quelque chose de sacré et tout parjure doit se laver par la destruction ou le sang.
Impulsive, elle aime la vie dans ce qu’elle a de luxuriant, de démesuré et d’imprévisible, la vérité d’un jour ne faisant pas celle du lendemain. Passionnée, elle se plonge corps et âme dans la lutte et les défis qui agissent sur elle comme un euphorisant. Son Histoire L'histoire de votre personnage :
Le froid de la lame. De celles que l’on vous plonge dans le dos en fourbe et qui vous extirpe une grimace tiraillée entre la douleur du sang qui s’écoule de vos organes atteints et celle de la rage d’avoir été prise en traître par un de ces fils de truie de guerrier du Connaught ! Surtout lors de sa toute première bataille ! Nous les avions écrasés, repoussés, anéantis !!! L’Ulster avait empêché cette salope de Medb d’étendre son influence sur l’ensemble des quatre royaumes et de prétendre au titre d’Ard Rí Érenn. La victoire était nôtre ! Et moi… Je m’écroulais dans une flaque de mon propre sang.
Les miens me ramenèrent à la maison. Alors que je rendais mon dernier souffle, je vis mon existence défiler dans mon esprit. A commencer par….mon enfance. Seule fille au milieu d’une fratrie de six. Être la petite dernière ne m’avait pas protégé. Bien au contraire. Grandir avec cinq tyrans vous apprends deux ou trois choses sur la nature humaine. La première c’est que c’est souvent celui qui frappe le plus fort qui finit par avoir raison, indépendamment de toute justice ou de toute vérité. A ce moment-là, si vous êtes faible, vous avez deux solutions : vous soumettre et ramper ou vous rebeller et encaisser. Jusqu’à pouvoir contre-attaquer. Et frapper, frapper encore, frapper toujours. Viser là où ça fait mal… Jusqu’à ce que l’autre s’évanouisse ou demande pitié. Nos joutes fraternelles et enfantines viraient quotidiennement au pugilat à la grande fierté de mon père, ce Fian intraitable ayant juré allégeance au roi d’Ulster. Il voulait que chacun de nous devienne un guerrier aguerri, redoutable, prêt à servir le clan et le royaume. Mais je ne l’entendais pas forcément de cette oreille.
Du haut de mes six Samain, je ne rêvais que de liberté et d’aventure, parcourant les forêts et les landes de notre terre d’émeraude à chasser les lapins apeurés avec ma fronde ou à chercher les tanières des duhllahans dans le creux d’arbres millénaires. Mais patiemment, fermement, irrémédiablement, mon géniteur me ramenait au combat. Au fur et à mesure des années, je finis par prendre un certain plaisir et à trouver une excitation à ces entraînements. Bien que physiquement inférieure à mes frères, je compensais mon manque d’impact par une rapidité d’exécution et une ingéniosité qui mettaient leurs nerfs à rude épreuve. Je prenais un malin plaisir à voir leurs épées de bois ou leurs poings brasser l’air environnant tandis que les miens venaient immanquablement heurter leur foie ou le siège de leur virilité.
A l’âge de 14 ans, j’étais devenue l’un des meilleurs combattants du clan. Je le dis avec regret au masculin car j’étais, à mon grand damne, l’une des rares femmes à porter les armes. Je voulais participer à ma première bataille. Mais mon père, dans sa grande sagesse, me l’interdisait. Je vivais cela comme un affront. D’autant que mes aînés avaient déjà affronté l’épreuve de passage qui leur permettait de rentrer dans le cercle des guerriers.
Enfin, au solstice d’hiver, je fus autorisée à participer à la grande chasse. De nuit, seule, dans la forêt gelée, endormie, je cherchais une proie digne de montrer ma bravoure. Et ce fut un cerf qui m’offrit cette occasion. Ma flèche vint se planter dans son œil, le tuant instantanément. Je ramenais mon trophée, devant une assemblée balançant entre l’incrédulité et l’admiration, rendant grâce au Dagda pour son don généreux.
Je dus néanmoins attendre encore deux ans avant de participer à ma première bataille. Cette funeste bataille. La reine du Connaught, sous le prétexte fallacieux d'un affront fait à un de ses émissaires, leva son armé contre la province d’Ulster. Répondant à l’appel, les guerriers du clan vinrent grossir les rangs pour lutter contre l’envahisseur. Sur les rives du Loch Meilbhe, nous attendions les chiens de Medb. Je me plongeais à corps perdu dans le flot de la bataille, m’enivrant du sang des ennemis versé. Le Connaught recula et finit par sonner la retraite. Les hommes s’enfuirent, détalant comme des lapereaux. Je levais les bras en signe de victoire. Jusqu’à ce que le coup fatal vienne me cueillir par derrière.
Au soir de la bataille, j’agonisais donc dans mon lit, dans la demeure familiale. Une fin indigne de la guerrière que j’étais. Alors que le jour déclinais, je rendais mon dernier souffle. Mais rien n’étais terminé pour moi. Bien au contraire. C’est cette nuit-là que je vins au monde une seconde fois. Etais-ce la colère ou la volonté de survie qui m’animait qui l’avait attirée ? Ou attendait-elle depuis longtemps au fond de moi de pouvoir enfin briser ses chaînes ? Encore à ce jour, j’ignore à quel moment cette force m’a investi. Mais le fait est qu’aux lueurs de l’aube, ma blessure se referma comme par enchantement, mon cœur se remit à battre et mon corps au teint cadavérique retrouva le rose de ses joues. C’était un miracle. Les dieux me permettaient de continuer le combat en m’accordant leur bénédiction !
Seulement ce ne fut pas ainsi que mon clan l’entendit. J’étais possédée. Par une Banshee qui avait pris possession de mon corps et risquait d’attirer le malheur et la mort sur toute la cité. Mes parents eux-mêmes me tournèrent le dos et je fus chassée comme une vulgaire mendiante. Je me retrouvais donc à errer sur la lande. Jusqu’à ce qu’une voix, une force me pousse. Vers le soleil levant. Toujours vers le soleil levant. Des tambours résonnant sans cesse dans mon corps, comme un bruit incessant, sous-jacent, profond, inéluctable. Bientôt, des pulsions commencèrent à se faire sentir. Irrépressibles. Incontrôlables. Jusqu'à atteindre un petit village de pêcheurs près d'Áth Cliath.
C'est là que la frénésie me saisie pour la première fois. Mue par une insatiable soif de sang, je massacrais hommes, femmes et enfants jusqu'au dernier dans une euphorie que je n'avais jamais connue auparavant. Ivre de bonheur. Grisée par ma propre puissance. Mes forces semblaient décuplées, surhumaines. J’avais arraché le bras d’un guerrier à mains nues sans même forcer. Alors qu'un homme tenta de m'arrêter avec son glaive, une étrange armure noire vint me recouvrir, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un humain debout, avant de disparaître comme par enchantement.
Je franchis la mer jusqu’à la Bretagne, traversant l’île d’Occident en Orient, descendant vers le Sud. D’abord par la Carmélide puis dans le royaume de Logres. Prenant par la force de quoi me nourrir, commettant de nouvelles atrocités à chaque nouvelle pulsion, puis me réfugiant dans les bois avec les animaux comme seule compagnie. Je me surpris à exploiter de nouvelles capacités. Comme si cet esprit qui m’habitait les attirait. Ils venaient à moi sans efforts, semblant comprendre mes mots, mes appels...
Une fois la mer traversée à nouveau, je continuais dans la même direction. Toujours cet appel qui faisait palpiter mes entrailles. Semant le chaos sur mon passage dans le royaume de Gaunes puis le terres des peuples Germains. Chaque razzia, chaque massacre était une nouvelle occasion d’éprouver cette nouvelle force qui m’habitait. Je m’enivrais de sang et de batailles comme si j’étais revenu à l’état de nature. Loin de toute stratégie. Avec la sauvagerie et les animaux comme seules compagnies. Les loups, les corbeaux et les serpents accompagnaient chacun de mes pas.
Jusqu’à ces montagnes. Celles que les hommes saints d’esprit refusaient de franchir. Jusqu’à cette forêt que l’on disait hantée par les monstres et les esprits maléfiques. Comme une invitation personnalisée. J’y pénétrais sans crainte, comme si tout cela m’était étrangement familier. Comme si j’y avais toujours vécu.
Les lourdes portes d’obsidienne s’ouvrirent pour moi et je sentis souffler dans tout mon être le souffle sulfureux de la liberté et l’excitation de la puissance. Les tambours avaient cessé. Seul restait le désir de m’unir à mon Seigneur. Car il m’avait soufflé son nom au creux de mes rêves. Il était la guerre. La véritable. Sans concession. Ma vie lui serait dévouée. Car j’étais une guerrière. J’étais un centurion. J’étais le Djinn. Et mon pouvoir submergerait l’humanité toute entière…
Et vous, qui êtes vous ? Age : 37 ans. Votre parrain : Moi-même. Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière : - Code:
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[b]OEUVRE/SOURCE D'ORIGINE[/b] → [i] D&D- Barbarian by Jiwon Kim [/i] est [b]Deirdre[/b]. Quelle est votre expérience des forums RP : Cf autres comptes. Comment avez-vous connu le forum : TC Pseudo La suite de son histoire Si l'histoire de votre personnage est trop longue pour tenir sur un seul post, vous pouvez la continuez ici.
Dernière édition par Deirdre le Lun 15 Mar - 11:38, édité 4 fois |
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DeirdreArmure : Djinn | |
ZvezdanArmure : Pontifex | Re: Deirdre - Centurion du Djinn Lun 15 Mar - 8:57 | | | Elo !
Sympathique prez que voici, j'aime beaucoup l'utilisation de l'axe Connaught/PNJ ! va juste y avoir quelques menus détails à modifier/ajouter :
- Les Cuirasses causent irrémédiablement une frénésie violente lors du premier contact. Je t'invite à aller lire l'onglet Cuirasses dans la partie prez pour plus de détail.
- Concernant l'implication de Mebd dans le BG, rien à redire, si ce n'est un menu détail : la bataille concernant les têtes de bétail dont tu parles se place autrement chez nous, chronologiquement. Du coup, si tu pouvais simplement changer le détail du motif du conflit pour une autre raison X ou Y, ça sera tout bon.
Bipe ici une fois que tu as vu ces deux points, et on pourra passer à la validation. o/ |
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DeirdreArmure : Djinn | |
ZvezdanArmure : Pontifex | Re: Deirdre - Centurion du Djinn Lun 15 Mar - 11:50 | | | C'est tout bon !
Je te valide éveil 5, ce à quoi s'ajoutent les 300xp bonus habituels.
Bon jeu et à bientôt en rp ! |
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