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 [Mars 548] Rentrons chez nous, sur cette terre glorieuse et sanglante [Xanthe]

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Baba Yaga

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Message [Mars 548] Rentrons chez nous, sur cette terre glorieuse et sanglante [Xanthe]   [Mars 548] Rentrons chez nous, sur cette terre glorieuse et sanglante [Xanthe] EmptyMer 25 Nov - 3:35
L’air était encore frais en ce tout début de printemps et remonter vers le Nord depuis les anciens territoires Spartiates ne faisait que rajouter quelques degrés de moins au long voyage qu’avait entrepris Thivan avec Xanthe. Cela faisait plusieurs jours que le Berserker avait enfin trouvé le Pontifex de l’armée d’Arès et qu’il avait désormais la charge de le conduire au Dédale de Chair et à la Citadelle. Les jours et les mois seraient encore longs jusqu’à leur arrivée, mais il était au moins agréable de constater qu’ils avançaient tous deux assez vite, plus encore depuis que la troupe spartiate avait cessé de suivre Xanthe un jour plus tôt. Plus rien désormais ne les retenait, sauf peut être l’endurance et la fatigue, mais les deux guerriers étaient habitués à tenir longtemps le rythme. Ainsi, cela faisait désormais des heures qu’ils marchaient, sans forcément s’adresser plus que ça la parole. Thivan chevauchait Roach, sa monture et n’avait guère conscience que si peu de bavardages pouvaient rendre mal à l’aise son compagnon de route. Pourtant, il n’en eut pas l’impression, même en observant de temps à en temps à la dérobée le jeune garçon qui était parvenu à le vaincre.

Un combat que le Cardinal n’oublierait jamais. Violent et sanglant, puissant et vif, tous deux avaient enchainés les attaques tels des bêtes, deux animaux aux instincts forts se faisant face, prêts à en découdre jusqu’à la mort. Et c’était celle-ci qui avait presque touché Thivan, mais Xanthe l’avait épargné. Xanthe l’avait reconnu comme étant fort. Et Thivan l’avait reconnu comme étant son chef. Devant lui il s’était incliné, avait reconnu le pouvoir d’Arès, celui qui devait guider les armées. Là où la fidélité de Thivan à son dieu n’était guère exemplaire, il avait pour le Pontifex une si forte dépendance désormais qu’il n’hésiterait pas une seconde à exécuter ses ordres. Une dépendance qui ne s’expliquait pas, ou du moins pas d’un point de vu humain. Mais il était comme l’Alpha commandant, fort et puissant.

Passant une main sur son cou, le jeune Berserker sentit sous un maigre tissu servant de bandage du sang. La plaie que Xanthe lui avait faite lors de son combat était profonde et avait manqué de lui couper la gorge. Mais la douleur que Thivan ressentait n’était ni particulièrement gênante, ni vraiment forte. Il avait connu pire. Bien pire. Et puis, c’était là une preuve que le jeune garçon était le Pontifex, déjà fort alors qu’il était à peine éveillé au cosmos. Il était encore maladroit avec, mais ses capacités martiales n’en souffraient pas. Ce qui avait surement fait défaut à Thivan, quand il y réfléchissait et sans doute ferait-il certaines choses une fois de retour pour s’améliorer.
Si la blessure n’était à ses yeux pas de grande importance, un sentiment de fatigue vint finalement toucher le Cardinal après une nouvelle heure. Un éclat de lumière, fugace, une douleur à la tête, celle-ci un peu plus lourde. Et quand il en vint inconsciemment à serrer plus fort les rênes de son cheval, Thivan se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Il n’allait pas comme il fallait, et c’était dérangeant. Tirant sur la bride, il fit arrêter sa monture et à nouveau porta sa main sale à son cou.

« On s’arrête. »

Avait-il simplement dit, la voix toujours aussi neutre alors qu’il descendait de cheval. Il n’eut pas de grimace en sentant ses membres souffrir des autres blessures infligées lors du combat, mais il les sentit néanmoins passer. Difficile à oublier, mais elles étaient toutes moins grave que celle qui pissait désormais le sang, celui-ci glissant légèrement entre les pans de sa Cuirasse. Une fois au sol, il croisa le regard avec la grande louve qui accompagnait son Pontifex, mais n’y accorda pas plus d’attention, préférant la positionner sur une manière de panser mieux sa blessure. Rien n’était prompt à l’irriter ou le faire sortir de ses gonds, il gardait un calme quasi Olympien, mais ça ne changeait rien au fait qu’il n’avait guère d’idée sur la question. Aussi se contenta-t-il de fouiller dans ses sacoches un autre bandage et éponger le sang qui continuait de couler. Quelques affaires de soin données par les spartiates, au moins ils s'étaient rendus utiles.

« Tu m’as vraiment pas raté. »

Ce ne fut ni murmure, ni dit avec un ton particulier. Mais dans la bouche de Thivan, cela pouvait s’apparenter à une légère touche d’humour, ou tout du moins, une manière de détendre l’atmosphère qu’il savait avoir plombé avec une facilité déconcertante. C’était son grand talent après tout.
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Kazadria

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Message Re: [Mars 548] Rentrons chez nous, sur cette terre glorieuse et sanglante [Xanthe]   [Mars 548] Rentrons chez nous, sur cette terre glorieuse et sanglante [Xanthe] EmptyJeu 26 Nov - 1:42



Un pas après l’autre, il se laissait presque bercer, par les mouvements de la monture de son guide, assit juste derrière la selle, et en les voyant sur cette monture qui n’en menait pas large physiquement, on se demandait comment ils pouvaient encore tenir dessus. Oh, l’aspect de Roach n’était pas du tout ce à quoi Xanthe s’arrêtait, mais les gens si, enfin pour cela encore fallait-il en croiser… Ironie du sort, coup du destin, ou jeu des Dieux, le fait était que depuis qu’ils avaient quitté les Spartiates, ils n’avaient plus croisé âme qui vive.

Les journées auraient pu paraître longues, monotones, ennuyantes, mais il n’en était rien, et les deux cavaliers se taisaient, comme s’il n’y avait pas besoin de paroles, et en vérité il n’avait pas réellement échangé depuis leur départ. Quelques mots avec les Spartiates sur la situation, la destination de leur voyage peut-être, et ça n’était jamais allé plus loin. Non, c’était un langage du corps qui régnait entre eux, comme quelque chose de plus sensuel, de plus animal, de primitif, et d’aucun ne ressentait le besoin d’user de la parole.

Il arrivait à Xanthe de passer ses journées à fixer le dos de Thivan, à observer la cuirasse rouler sur sa peau, les goulettes de sang perler par moment au travers, et ça le fascinait. Tout comme ce moment précis, ou ses yeux étaient fixés sur la gorge de son aîné, la blessure qu’il lui avait faite. Il ne la regrettait pas non, elle était sa marque, celle qu’il avait apposée sur son subordonné, le proclamant comme sien. Et il savait d’instinct qu’il pouvait se reposer entièrement sur lui, il ne broncherait pas, parce qu’il était son alpha, et lui son Bêta.

Il remarque à peine l’arrêt du cheval, mais la voix du Cardinal le sortit de ses songes et il leva simplement les yeux sur lui, l’observant descendre, alors que lui restait sur la monture. L’animal ne broncha pas, tandis qu’il s’allongeait sur lui, sur la selle qu’avait occupée la Pestilence quelques secondes plus tôt. Elle était encore chaude, et il la sentit rentrer dans son ventre, lui communiquant cette chaleur si particulière dont elle était pourvue. Il croisa alors simplement ses bras sur le garrot de Roach, toujours aussi impassible, et mâchouillant une racine entre ses dents, coucha sa tête dans le giron de ses bras, tandis que ses yeux ne quittaient pas la silhouette de Thivan, suivant chacun de ses mouvements.

Il ne dit rien, ne répondit pas, alors que l’autre lui parlait, et il savait qu’il n’était pas question de reproche, plus une sorte de contestation. Lentement, il se laissa glisser à terre, atterrissant souplement sur ses deux pieds, la louve couché un peu plus loin redressant la tête dans sa direction, l’observant s’approcher d’un pas félin de son subordonné. Et il le surplomba de son regard, le dominant de toute sa taille, tandis que l’autre était obligé de lever les yeux sur lui. Là, dans le contrejour, il n’était plus qu’une ombre qui se pencha vers l’homme assit. Doucement, il fit glisser la racine entre ses lèvres, pour la coincer entre celle du Cardinal.

Avec assurance, ses mains prirent appuis sur les cuisses de son aîné, et son genou trouva naturellement sa place entre elle, tandis que son visage se coula dans le creux de son cou. C’est avec une lenteur exacerbé qu’il fit courir sa langue le long de la plaie, recueillant le sang qui en perlait. Et un frisson remonta le long de son dos, tandis que le liquide carmin coulait sans propre gorge, il y avait un goût de puissance qui en ressortait, qui exacerbait ses sens. Puis finalement, il se retira, tout aussi lentement, et se retrouvant à hauteur du visage de Thivan, ouvrit grand la bouche. Sa langue vint alors s’enrouler autour de la racine qu’il lui avait confiée, avant que ses dents de se referment dessus et qu’il ne la reprenne.

Enfin, il se redressa, ses mains glissant, ses ongles rappant légèrement sur la cuirasse de la Pestilence, et sans un mot, il se détourna de l’homme, allant s’occuper de la monture délaissé. On lui avait déjà montré comment faire, mais il continuait encore un peu à s’emmêler dans les sangles. Alors il s’arrêta, les mains sur la selle encore, et pencha la tête en arrière, ses dreadlocks glissant sur ses épaules et son dos.


-Thivan ? appela-t-il d’une voix encore enfantine. J’y arrive pas…


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Message Re: [Mars 548] Rentrons chez nous, sur cette terre glorieuse et sanglante [Xanthe]   [Mars 548] Rentrons chez nous, sur cette terre glorieuse et sanglante [Xanthe] EmptyDim 20 Déc - 15:49
A peine remarque-t-il les mouvements de Xanthe. Il ne fait pas attention à lui, trop concentré sur le sang de sa plaie qui coule, trop peu attentif à l’attitude féline et sauvage qui masque les gestes de son Pontifex. Pourtant le jeune enfant se laisse glisser à terre. Mais Thivan ne regarde pas. Pourtant le jeune enfant avance vers lui avec assurance. Mais Thivan ne regarde toujours pas. Il est trop tard quand enfin il voit l’ombre masquer le soleil, la silhouette se détacher devant lui, obligé de lever les yeux pour percevoir ce qui ainsi le regarde de haut. La Pestilence ne réagit pas, ni ne se sent mal d’être ainsi observé, il rend juste ce regard d’instinct, mélange de deux bêtes qui se toisent comme cela arrive souvent entre le guerrier et son désormais maitre. Quelque chose bouge, quelque chose est glissé jusqu’à ses lèvres et obéissant, Thivan entrouvre la bouche, saisissant cette racine qui lui est tendue entre les dents. Le gout coule sur sa langue jusqu’à sa gorge, glissant lentement, un instant, il semble apprécier, un instant une lueur brille, furtivement, dans son regard. Il la perd aussitôt, comme les nuages masquant la lumière des étoiles…

D’autres auraient réagit, d’autres se seraient sentit mal de cette proximité étrange, ambiguë… Pas Thivan, et visiblement pas Xanthe. Le premier ne réagit pas, se laisse faire calmement sans ressentir la moindre émotion. Il ne réfléchit pas, obéit doucement. Le second se penche plus en avant, frôlant de ses mains son corps, prenant appui sur ses cuisses. Pourtant, le Cardinal finit par avoir une réaction. La langue qui lèche la plaie, le sang qui s’échappe pour mieux disparaître, la chaleur fugace qui remonte. Oh un long frisson le parcours, peut être même un léger tremblement. Il relève les yeux vers son Pontifex qu’il voit reculer lentement. Leurs regards se croisent, se jugent peut être, l’Alpha domine le Bêta. Pourtant, ses dents se resserrent un instant sur la racine entre ses lèvres, quand l’autre semble vouloir le lui retirer. Mais à peine il lutte, à peine se bat-t-il, l’objet est déjà de retour chez son propriétaire. A nouveau les mains frôlent son corps, mais il oublie ce détail. Thivan porte la main à sa gorge, comme instinctivement, alors que ses yeux suivent du mouvement les gestes de Xanthe qui retourne à la monture. Le sang coule encore, mais le flot semble se calmer un peu. D’un geste, il entoure sa gorge du fin tissu, couvrant la plaie. Déjà il se teinte d’une couleur rouge, mais l’appel du Pontifex l’empêche de finir ou d’améliorer plus les choses. Qu’importe, ça finirait par se résorber. Au final, ce n’était pas si important.

Doucement il approche, son pas n’est pas lourd comme celui de certain de ses confrères. Thivan est léger, il est le souffle putride de la Peste qui maudit les corps par la maladie. Il termine derrière Xanthe, quasiment collé à lui. Sa voix murmure chaudement à son oreille :

« Attends, laisse moi t’aider. »


Cette fois, c’est lui qui le surplombe un peu de sa hauteur, à peine plus en vérité. Doucement, ses mains glissent le long du corps de l’adolescent, pourtant félin et bien portant. Elles se calent sous ses aisselles puis brusquement le soulève, simple poussée pour lui donner l’élan de grimper. Roach ne bouge pas, il ne frémit pas, son calme est le même que celui de son maitre. A peine Xanthe installé Thivan reprend place sur sa monture, mais cette fois les positions ont changé. C’est devant lui que son Pontifex est installé, menant la barque. Le Cardinal tend les rênes au jeune homme, encore une fois son souffle semble lui chatouiller la peau. Leurs corps sont si rapprochés, le Berserker pourrait sentir les battements du cœur si sa Cuirasse n’avait pas fait barrage.

« Tiens, essaie, je te guiderai. »

Sa main frôle la sienne, dans laquelle alors il dépose la bride. Pas le temps de lui laisser le choix, comme un jeu sans percevoir les moindres ambiguïtés, Thivan talonne doucement son cheval pour le faire avancer. Il laissait désormais le commandement dans les mains de celui qui en était digne.
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