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 Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]

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MedisMedisArmure :
Chlamyde de la Serpentaire de Libonotos
Message Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 3:00
Medis
Qui est-il ?
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    Nom : Medis
    Date de naissance : 7 septembre 526
    Âge : 24 ans
    Sexe : ♂ (ou ♀, c'est vous qui voyez ...)
    Armure demandée :Chlamyde de la Serpentaire de Libonotos


Comment est-il ?


    Une petite idée de ce à quoi la Serpentaire ressemble:

Apparence
Un physique plus que surprenant, telle est la première constatation que l'on peut faire en considérant la Serpentaire. Cela relève de l’évidence même, et malgré ses sourires doux, le porteur de l'armure ne s'en cache pas. Avec spn physique androgyne poussé à l’extrême et involontairement adopté, on peut dire sans se tromper qu'il en joue tout de même énormément. Il est même plutôt tape à l’œil tant il est surprenant de voir un homme avec une telle allure...Une allure qui se veut par ailleurs très féminine.

De dos, on le prendrait pour une femme avec sa silhouette taillée en sablier. De face, le plus grand responsable de cette confusion n'est pas cette dite silhouette, mais bel et bien son visage, portant alors à confusion tant il correspond à la fois à celui d'un homme qu'à celui d'une femme. En d'autres termes, seul son profil dissipe quelque peu le doute, mais uniquement si le visage reste caché par ses longs cheveux de jais d'un noir lisse tombant en cascade jusqu'à ses chevilles, scintillant au soleil et s'illuminant à la lune, offrant de temps à autres des taches ocres au niveau des pointes.

Fins et volatiles, ses cheveux s'envolent en une myriade de filaments de soie sombre à la moindre brise, et répondent en retour à chacun de ses pas par de douces ondulations, gracieuses et fluides, attachés à un visage que beaucoup qualifieraient de féminin. Un front somme toute normal, ni trop large ni trop long, surplombe deux légers sourcils qui suivent une courbe agréable au-dessus de ses yeux. Dotés d'un dégradé attracteur, allant du bleu cobalt sur les bords au bleu opale en se rapprochant des pupilles, ils pétillent d’innocence et respirent la joie de vivre, en tout temps. Accompagnés de pommettes relativement voilées et saupoudrées de rose, mais aussi d'un nez fin aux narines discrètes, la ligne de son visage dessine désormais une bouche aux lèvres pulpeuses et aux courbes enjôleurs, reprenant alors la même teinte rosée qu'arbore son visage. Un véritable bouton de rose qui complète le tableau en somme. Le cadre de ce visage est lui aussi sucré au regard. Ses joues légèrement creusées ne dessinent que mieux son menton, doté d'une fine pointe arrondie. Deux petites oreilles semble fermer la ligne de sa mâchoire, et ces lobes ciselés et aux pavillons arrondis sont sublimés par quelques bijoux destinés à cet usage.

S'en suit un cou de poupée, et maintenant un œuvre d'art sur un corps des plus troublant mais non moins agréable. Les épaules légèrement tombantes s'accrochent à des bras effilés paraissant peu sculptés avec le temps et l'effort, ainsi que par deux mains dotées d'une peau tendre et de doigts de pianiste. Un buste également peu développé accompagne une taille relativement fine et creusée, qui aboutit sur des hanches plus marquées que le commun des hommes sans pour autant égaler celle des femmes. Et au centre de ces éléments, il y a son ventre, pour le coup en tout point semblable à celui d'une femme si ce n'est d'une fillette. Cet ''entre-deux'' est consolidé par ses jambes, qualifiées de ''baguettes'' tant elle semble pouvoir se briser au moindre choc ou se plier au moindre coup de vent. Il n'en est rien cependant, elles sont bien plus robustes que leur apparence laisse penser, de même que le reste de sa personne. Deux pieds grecs de proportions raisonnables complètent le tableau de ses lignes corporelles. Seul une légère cicatrice, d'un blanc léger et très peu voyant, orne la base de son cou - seul témoignage de son ancienne condition. Seul les êtres dotés d'une vision de rapace peuvent espérer la distinguer lorsqu'elle n'est pas cachée par sa longue chevelure.

Son accoutrement épouse par ailleurs cette silhouette androgyne qu'est la sienne. Optant généralement pour une tenue en deux parties, son ventre n'est pas couvert par le tissu qu'il revêt. En revanche, il apprécie porter une cape lui arrivant jusqu'à la taille, mais ne se fermant pas complètement, suivant les lignes de son cou et ne couvrant que la moitié de sa poitrine. La Serpentaire est également attiré par sa Chlamyde, qu'il revêt de temps à autres pour le plaisir,à l'abri des regards. Hors de la ville, l'oracle change quelque peu de style vestimentaire que l'on qualifierait de "plus couvert". Optant pour une toge ou une cape arborant parfois des breloques de métal accompagnées d'une capuche, il se fond plus facilement dans la masse, étant vêtu de manière ''conventionnelle''. Malgré tout, il conserve en toute circonstance ses parures - boucles d'oreilles et colliers - ainsi qu'une tiare, généralement de métal léger.
Psychologie

La Serpentaire n'est pas de ceux que l'on qualifie de borner ou de grande gueule. Au contraire, il est d'un naturel soumis, reflet de ce qu'a été sa vie jusqu'à maintenant. Toujours là afin de servir au mieux, il ne contredira généralement pas un ordre et se contentera de l'exécuter. Bien que sa volonté d'être considéré comme un humain brûle en lui comme des flammes consumant le bois sec, il n'a jamais ne serais-ce que tenté de désobéir, ayant été, en quelque sorte, traumatisé durant l'enfance. Ainsi, la soumission fait sans doute parti de sa nature profonde, irrémédiablement encrée en lui.

Méticuleux à souhait, à force de ''travail'', chacun de ses gestes se veulent précis et calculés. Il ne laisse rien au hasard, considérant ses gestes comme sa seule véritable possession et manière de communiquer avec les autres. Certes, son langage lui sert tout autant, mais ayant conscience de son manque d'éducation en la matière, la gestuelle prône à la parole. L'hésitation de la prononciation ou de la tourne de certaines phrases l’angoisse, de peur de se faire réprimander parce qu'il s'est exprimé de travers. Ainsi le langage de son corps androgyne est bien plus compréhensible que chez la majorité des gens, même s'il en joue énormément.

Non éduqué de la même manière que les autres enfants lors de ses jeunes années, il ne connaît pas tout ce que la vie ou l'histoire peut lui offrir, ni les légendes les cultes qui ont bercés le monde depuis les temps mythologiques. Ironiquement, il voue une dévotion sans pareil à un Dieu, mais il ne connaît rien de son histoire. Ce déficit de connaissance le pousse à apprendre par lui-même, découvrant avec les Oracles ou en solitaire tout ce qui lui a toujours été interdit. A commencer par quelque chose qui pourrait sembler insignifiant pour beaucoup : la musique. Il n'a découvert l'existence de ce prodige que récemment et s'en émerveille à chaque sonorité en émanant. Sonorité qu'il s'entête à vouloir reproduire avec se voix qui, pour le coup, ne tremble pas. Chacune de ses vocalises est agréable à entendre, lisses et fluides, ne butant pas à chaque changement de hauteur.

Les mélodies qu'il entame calment parois les ardeurs, pour peu que l'on écoute le chant. Calme, Medis l'est également. Souriant aussi, encore une fois due à sa ''captivité''. Le sourire n'était que rarement sincère mais plaisait aux clients, le calme et la maîtrise de soi en venue durant cette même période. Il le sait, il ne peut pas se passer de quelqu'un à ses côtés, sans quoi il serait totalement perdu. Ainsi, ce voile lui permettait de s'adapter à, à peu près, n'importe qui.

Il n'a jamais été véritablement livré à lui-même. Il a toujours été sous la domination de quelqu'un, lui disant ce qui était vrai ou non, juste ou pas. Conservé dans l'ignorance, compagne du manque d'éducation, il n'a aucune idée de ce qui est bien ou mal. Sa conception de la justice s'en retrouve erronée. En somme, la Serpentaire est une personne influençable.
Son Histoire

    Troisième jour. Aujourd'hui commençait le troisième jour de marché. Les marchandises prônaient sur les étales, et certaines attiraient la foule. Surtout ce petit stand de tissus, juste à côté, tout proche. Tellement proche d'ailleurs que certaines ''marchandises'' en question pouvaient presque tendre la main afin de s'emparer d'un de ces carrés colorés, s'il n'y avait pas ce panneau de bois qui cachait les cages des fauves aux yeux de la populace. De ces fauves en question, certains étaient vendues en lots, d'autres à l'unité. Ces derniers devaient sans doutes s'estimer plus chanceux, Aruis leur donnaient plus de valeur qu'à la plupart de ses autres animaux enfermés, bien trop épuisés pour pouvoir tourner entre leurs barreaux de fer, et de toute façon trop entravés par ces chaînes rongeant les chairs. Oui, ses ''précieuses trouvailles'' étaient stockées bien au frais et étaient bien plus bichonnées que le reste des ''bénéfices potentiels'', livrés à la morsure d'un soleil assommant, chauffant barreaux et chaînes à blanc au passage.

    Sur cette place de Constantinople, les enchères allaient bon train et le maître n'allait pas s'en plaindre, renflouant ses caisses un peu plus chaque jour. Teintait le sol aussi, allant du sang de ceux qui avaient fait échouer une vente à ceux qui avaient sombré dans l’inconscience, on ne pouvait plus que monter sur le podium de ces défilés macabres où déambulaient ce qu'Aruis considérait comme "des chiens", tenues en laisse et laissés entre eux. Chacun de ces animaux n'avaient qu'une seule chance pour convaincre une fois qu'un client potentiel avait posé les yeux sur eux, que ce soit pour servir dans une demeure ou simplement devenir le nouvel animal de compagnie du petit dernier de la famille. C'était leur destin.

    Troisième jour, donc. Une nouvelle gerbe de sang venait d'être versée devant les cages à l'arrière de la scène. Un large sourire fendait la gorge de la malheureuse, et le sang florissait partout autour de cette entaille. Cette femme avait bien eu le temps de voir sa vie s'éteindre malheureusement, et lentement. Quelque part dans la cage d'à côté, quelqu'un aurait dû pleurer, crier, mourir de chagrin. Oser hausser le ton, rien qu'une fois, juste une seule fois, pour crier vengeance et demander réparation. Mais cette personne n'en fit rien. Il s'était contenté de la regarder mourir, le regard éperdu et inerte. Seul un pincement au cœur le saisit, mais guère plus et ce n'était pas dans ses intentions. Le seul geste qu'il esquissa fut celui de tendre le bras afin de lui fermer les paupières et de les teindre, ainsi que ses lèvres, de l'écarlate teinte sanguine du sang tiède et pâteux ruisselant encore le long de la plaie. Les rayons de soleil venant caresser ce rouge mortuaire le faisait reluire doucement comme s'il avait toujours été là, de ce vif éclat sur le visage de sa mère que l'on emportait maintenant sur le chariot des macchabées.

    La suivant d'un dernier regard avant qu'elle ne disparaisse au coin de l’échafaud d'exposition des bêtes retenues en cage, il reprit un brin de lucidité et son regard s’imprégnait d'une fine couche vitreuse, provoqué par des larmes qui ne coulaient pourtant pas. Il n'en avait pas la force. Le bruit de gonds s'ouvrait durement pour permettre à la cage d'ouvrir sa gueule de fer afin de recracher la nourriture indigeste. Instinctivement, cela lui fit baisser la tête. Des chaînes tintèrent et, se sentant tiré par le flux de silhouettes sortant tour à tour de la porte, il se laissa entraîner. Un seau d'eau fut jeté à son visage, et des perles se formèrent ainsi dans ses cheveux, tandis que d'autres glissèrent mollement le long de son corps presque nu. Les détenteurs de ces chiens les préparèrent pour la prochaine vente afin qu'ils furent tous plus présentables et donc plus aptes à charmer un nouvel acquéreur. À l'instar des animaux, le pedigree jouait un rôle dans la valeur de ces ''objets''. Aruis les considéraient d'ailleurs plus tel quel que comme des êtres vivants. Après tout, même les chiens avaient plus de liberté et bénéficiaient de plus de considération. Le code Justinien n'existait pas encore, mais cela n'aurait sans doute pas changé grand chose.

    Un collier de fer passé autour du coup, une chaîne le retenant et le reliant aux autres créatures sorties de la gueule de fer, ils avancèrent vers les quelques marches de bois, à l'arrière de la scène. Leurs tortionnaires étaient là et les regardaient avec un dégoût certain, parfois accompagné d'un sourire sadique. Ce fut le cas d'Aruis qui, s'approchant de lui, lui agrippa les cheveux lui tomant aux épaules et les tira en arrière puis plongea son regard cruel dans celui presque sans vie de sa ''marchandise''.

    ''T'as bien vue ce qu'il est arrivé à ta chienne de mère, hum ? Sais-tu pourquoi j'ai fait ça ? C'est très simple, mais je ne suis pas sûr que tu puisses comprendre, toi. M'enfin, laisse-moi t'expliquer, j'en meurs d'envie.'' De ce qu'il mourrait surtout, c'était de se moquer de pauvres créatures qu'il considérait comme des fauves, de simples bêtes. Du bétail, sans plus, au moins. Jouant les dramaturges sans pour autant lâcher la crinière de la bête, il conta le récit de la mort de sa mère.
    ''Quelle tragédie, elle qui venait d'être choisie par un client avait toutes ses chances de réussir ! J'allais presque conclure l'affaire, mais il a fallu qu'elle parle.'' Il tirait davantage les cheveux de sa victime, qui ne broncha pas.
    ''Et sais-tu pourquoi elle a ouvert sa gueule, hein ? Pour mentionner qu'elle avait un fils ! Non mais t'y crois ça ! Comment avait-elle osé ouvrir la bouche en ma présence sans ma permission ! Et pire que tout, le marché a été annulé par sa faute ! Je la vendais comme vierge, ça attire en plus, mais non ! Il a fallu qu'elle le gueule sur tous les toits qu'elle avait un fils, cette salope ! Du coup, bah je le lui ai tranché, son cou. Elle est morte par ta faute, alors essaye de convaincre un nouveau maître sinon tu iras la rejoindre, je ne veux pas d'une autre gamelle à remplir, surtout si tu as le même caractère qu'elle.'' Lui écrasant le pied de tout son poids et appuyant le tranchant d'une lame contre son cou, il continua son long discourt.
    ''T'as bien compris, sale bête ? Tu n'as plus qu'aujourd'hui pour faire tes preuves, après quoi … '' Il exerça une pression sur la lame, entaillant légèrement la chaire tendre au niveau de la bordure du collier. Son sourire sadique s’intensifia en voyant le rouge couler le long de la gorge de sa propriété. Après quelques instants, il s'avança encore davantage vers lui, afin de lui glisser quelques mots à l'oreille.''Dommage que tu ne pleures pas, ça a tendance à plaire, un chien larmoyant...''
    Puis, reculant tout en continuant de faire légèrement glisser la lame dans l'entaille qu'il avait faite, il finit par s'écarter pour aller tirer la première bête de la file de marchandises, les guidant à l'échafaud d’exhibition.

    Les uns à côté des autres, leurs têtes baissées, ils ne bougeaient pas. C'était déjà un miracle qu'ils arrivaient à tenir sur leurs jambes avec ce soleil ardent. Mais ce miracle, ils voulaient tous le réaliser, tomber signifierait faiblesse et la faiblesse ne plaisait pas. Et si cela ne plaisait pas, ils perdaient le peu de valeur qu'Aruis leurs accordait, la suite ils la connaissaient tous. Ils étaient donc là, tous debout derrière leur bourreau draguant leurs possible nouveaux propriétaires de sa langue sifflante et mensongère. Le jeune garçon était excentré, mis en retrait par rapport à d'autres plus à-même de se vendre. Après tout, qui voudrait d'un enfant ? Personne. Enfin presque, mais ces gens-là étaient rares et à prendre avec des pincettes, abandonnant vite leurs offres s'il l'estimait trop élevée. Voilà pourquoi il était vendu en lot avec les autres, afin d'ajouter une plus-value au groupe. Malheureusement, ce groupe en question ne semblait charmer personne et la voie piquante d'Aruis montait au fur et à mesure que la journée passait. Ils avaient échoué, leur punition serait sévère. Personne n'avait été intéressé par l'une de ses bêtes, il n'avait même pas reçut une offre. Lorsqu'enfin il abandonna ses tentatives de ventes infructueuses, voyant que cela ne le mènerait probablement nulle part sinon à une perte de temps, il se dirigea vers le premier enchaîné et commença à tirer toute la file avec lui. Un sourire mêlant dégoût et cruauté fleurissait sur son visage.

    Cependant, une fois que le peloton eut passé l'envers du décor, un homme se tenait face à leur ''dompteur''. Droit, grand, gros et stoïque, l'inconnu s'avança jusqu'à presque se coller à Aruis. D'après l'apparente et improbable sympathie entre leur tortionnaire et l'étranger, ils devaient se connaître depuis fort longtemps. L'enfant, se trouvant à la fin de la longue procession des enchaînés, ne pouvait entendre la teneur des propos échangés. Ceci aurait pu le rester, inconnu, s'ils ne s'étaient pas avancés vers lui, pauvre créature sans défense. À mesure qu'ils approchaient, les paroles du maître actuel des fauves muselés lui parvinrent.

    '' Une fillette, ça ? Mon pauvre, tu deviens complètement sénile ! Cette chose-là, c'est pas une femelle.'' Puis, détachant le pauvre désigné du reste de la procession, lui laissa son collier de fer qu'il relia à une laisse de cuir, sortant d'un replis de sa toge.
    ''Tu sais que je ne mens jamais, hein ? Mes produits sont toujours d’excellente qualité, tu le sais mieux que quiconque ici !'' Devant l'air dubitatif et désinvolte de son client, il lui proposa de ''vérifier par lui-même'' s'il ne le croyait pas. Désignant le tissu somme toute assimilable à un pagne du jeune garçon, il le saisit et exerça quelques secousses en dévisageant l'inconnu, en attente de sa réponse. Si la misérable protection de lin tenait toujours, il lui suffirait d'une dernière saccade pour le faire tomber, et la malheureuse victime savait qu'il n'aurait pas le droit ni de retenir son pagne, ni de cacher quoi que ce soit sous peine de se faire rouer de coup. Violemment, parfois à mort. Et Aruis n'attendait que ça, en bon pervers qu'il était.

    Cependant et au grand désarroi de ce dernier, le futur propriétaire du jeune homme retint son geste et resserra même le tissu avant de poursuivre la transaction, la menant à son terme. Sa nouvelle acquisition gardait la tête baissée et n'écoutait ni ne faisait plus attention à ce qu'il se passait autour de lui, si bien que le reste de la conversation entre les deux comparses resterait dans les tréfonds de l'oubli. La conversation, ainsi que le trajet qu'il avait fait, jusqu'à la ''résidence'' de son nouveau maître. Il ne reconnecta avec la réalité que lorsque ce dernier le tapa sur l'épaule afin d'obtenir enfin son attention.
    ''Je t'ai posé une question, répond-moi.'' Il avait dit cela d'un ton neutre, voir presque sympathique. Ceci contrastait fortement avec l'autre personnage qu'était Aruis et cela fit relever la tête pleine de surprise du jeune homme. Cependant, réalisant qu'il ne savait pas de quelle question il retournait, il la rebaissa, honteux et s'attendant à recevoir une punition pour cela. Mais l'homme qui se tenait face à lui n'en fit rien, au contraire, il souleva la tête de l'enfant avec son index et reposa la fameuse question.
    ''As-tu un nom, petit ? Je connais les méthodes d'Aruis et je ne les apprécie pas toutes. Cependant il me permet de mettre parfois la main sur de rares denrées... et un en est une.''
    ''Un n... non, maître … ''ça'' n'a pas de nom ...''
    ''Roh, c'est regrettable. Tes origines sont intéressantes pourtant, et les noms qui en sont issus attirent généralement de la clientèle. Sais-tu au moins d'où tu viens ?'' Recevant une nouvelle fois une réponse négative de la part de l'esclave, il soupira fortement et un râle de mécontentement sortit de sa bouche.
    '' Bien. Bien bien bien. Non en faite, pas bien du tout. Je vais donc te l'apprendre, mais viens d'abord t'asseoir là-bas. Je n'aime pas discuter debout. Et puis quelle chaleur ! Bon sang, ça pourrait tuer un âne !''
    Quelques instants plus tard, après être entré dans ce que son hôte présenta comme une antichambre pourvue d'une riche décoration ainsi que de quelques assises moelleuses et confortables, il ordonna à sa trouvaille de se poser face à lui et commença son récit.
    ''J'imagine que tu ne sais pas grand chose, mais j'aurais espéré que ta mère t'en aies parlé avant d'être vendue. Tu es d'origine celte, ma … mon petit. Et les celtes, ça paye bien, ça attire comme je te l'ai dit. Tu vas déjà me rapporter gros, rien qu'avec ça. Mais je pense que la partie la plus attirante chez toi, ce sera ton physique. D'un autre côté, ici c'est le physique qui paye, en plus des origines. Mais toi, tu as un je ne sais quoi … un charme ? Quelque chose dans cette idée-là en tout cas. En somme, cela vient du fait que l'on ne sait pas si tu es un homme ou une femme … enfin tant que tu n'auras pas fait tomber ça.'' Il pointa du doigt le pagne du jeune homme, avant de reprendre.
    ''Nous nous occuperons de ceci plus tard. Tu n'as pas de nom, donc. Je pense en avoir un tout trouvé pour toi.'' Il fixa son interlocuteur dans les yeux et pencha légèrement la tête sur le côté en marquant une petite pause. Après quoi il annonça, le sourire aux lèvres :
    ''A partir de ce jour, tu t’appelleras Medis. Ça te va bien, et cela fait écho à ta … hum … spécificité''.

    Ainsi commença la vie de l'enfant, acheté pour servir dans un bordel. Car il s'agissait de cela, l'édifice où il avait été emmené était l'un des bordels les plus réputés de Constantinople. Si autrefois Behus, tel était le nom de son nouveau maître, aurait offert la fraîche virginité d'un enfant contre monnaie sonnante, il n'en fit rien avec celui qu'il avait nommé Medis. Il ne s'agissait pas là de compassion cependant, seulement de calcul pour son ''rendement futur''. Il se plaignait en effet que certaines de ses autres ''denrées rares'' avaient été plus qu’abîmés lors de leur première fois, tant et si bien qu'ils ne rapportèrent ensuite plus autant que prévu. Un désastre qu'il ne voulait surtout pas reproduire avec sa dernière trouvaille, bien trop rare pour être abîmée dès le premier jour. De plus, la pression qu’exerçait la religion montante sur sa noble profession l’appelait à rester prudent et de ''ne pas tenter le diable'' selon eux.

    Il ne le tenta pas, donc. Jusqu'à ses 15 ans, il l'avait conservé vierge de tout toucher, mais ne l'avait pas laissé sans rien faire pour autant. S'il l'occupait à changer draps et couverts ou encore nettoyer les pièces après chaque coucherie des actifs de l'établissement, il lui ordonnait aussi d'assister à nombre de ces scènes afin d'apprendre à force de voir. Avoir des exemples de ''pratique'' avant sa première fois avait du bon d'après Behus. Cela permettait d'être meilleur que d'autres et rapportait des points sous forme de rumeurs entre les dépravés qui fréquentaient le bordel. Mais en attendant que la fameuse année n'arrive, Medis était plus considéré comme un domestique qu'un homme de luxure et de plaisirs, si bien qu'il remplissait les tâches qui lui incombaient, en plus des obligations propres à sa ''formation''. De la cuisine au ménage en passant pas les courses et la réparation de vêtements en plus de l'entretien de la coure intérieure, ses premières années au service de Behus étaient loin d'être aussi paisibles et pures que celles que pouvait avoir les autres enfants de son âge.

    Et une nouvelle fois, en contraste avec ces derniers, sa quinzième année fut celle de son ''entrée en matière'', de sa mise en service. Son maître, l'estimant doté d'une constitution certaine, avait fait main basse sur une personne désireuse de prendre la virginité du jeune homme, qu'il avait eu mainte occasions de voir passer au travers des rues reliant le bordel à la place centrale. Un riche marchant d'épices venant d'Orient. Il était gras et à la calvitie l'avait depuis longtemps atteint et semblait même se répandre à sa dentition, toute aussi clairsemée que ses cheveux. Il avait dépensé une fortune pour avoir le privilège d'être le premier à pouvoir user de Medis et d'après son regard lors des présentations, il n'avait envie que d'une chose. Et cette chose en question, son corps l'exprimait de façon plus qu'explicite et loin d'être discrète.

    Le maître du jeune homme prit le temps de les conduire dans l'une des meilleures chambres que l'établissement comptait avant de disposer, laissant seule sa ''denrée'' avec son premier client. Afin d'accéder à cette pièce, ils avaient dû passer par la même antichambre dans laquelle Medis et Behus s'étaient entretenus pour la première fois, 8 ans plus tôt.
    ''On ne sait pas si tu es homme ou femme …''. Ces paroles lui revinrent en mémoire tandis qu'il se retournait vers la porte que son maître fermait, tournant la poignée afin de montrer qu'elle ne s'ouvrirait pas toute seule. Medis commença à trembler, il se demandait si cela allait lui faire mal. Lui qui avait vu d'autres actifs du bordel à l’œuvre, il avait pu lire sur leurs visages de bien différentes expressions, allant du plaisir à la douleur. Pendant ce temps le marchand, lui, s'était déjà ''préparé'' à ce pour quoi il était venu.
    ''Enfin tant que tu n'auras pas fait tomber ça.''. Medis regarda alors son client, inspira un peu de l'air frai que la fenêtre faisait entrer puis avança, semant ses vêtements au fur et à mesure de sa progression.

    [...]

    Bien vite, la rumeur se répandit comme quoi une nymphe masculine subsistait au bordel de Behus, tant et si bien que de plus en plus de curieux, consommateurs ou non, entraient afin d'apercevoir la-dite créature. Le maître des lieux et détenteur de cette véritable attraction finit par faire payer l'entrée même au bordel s'il désirait simplement contempler l'un des joyaux de sa collection. Disposer du corps de Medis coûtait une véritable fortune, et pourtant il y avait foule au balcon afin de voir de quoi cette bête était capable dans ce qu'il savait apparemment faire de mieux, et ce qu'ils soient hommes ou femmes. Si les mots étaient vivants, il serait, à cette époque, l'incarnation même de la luxure, bien malgré lui. À force de pratique, il était devenu un acteur de talent capable d'endosser tout les rôles afin de répondre aux fantasmes de ces clients, allant du chiot à l'empereur. Sa vie telle qu'elle s'amorçait était loin d'être parfaite, mais il ne connaissait rien d'autre que la servitude d'un serf répondant aux attentes d'un maître, alors il ne pouvait pas se plaindre. Il n'avait pas d'exemple ni de contraste pour comparer.

    Sa condition était enviée, rare était les propriétaires d'esclaves à aussi bien considérer une de leurs possessions de chair. Ceci, il le devait évidemment au succès de son physique surprenant auprès des indigents et aux fonds qu'il rapportait à l'établissement. Et pourtant, malgré qu'il eut conscience de la chance qui lui était offerte, il voulait la rejeter. De toutes ses maigres forces, il ne la voulait pas. Il ne la voulait plus. On ne lui avait pas laissé le choix, comme toujours. Il s'était longtemps considéré comme un simple objet, à l'instar d'une chaise ou d'une plume, reprenant la vision de la populace sur sa personne. Mais, au fur et à mesure que sa vie avançait et qu'il mûrissait, la sensation d'injustice de n'être pas accepté en tant qu'humain alors qu'il en était un, tout comme eux, le peina beaucoup, bien que cela ne ce soit jamais vue. Ses talents d'acteur, gagné au fil de ses obligations, lui permettait de garder cette douloureuse réflexion rien que pour lui, refoulée au tréfonds de son cœur.

    Il n'était pas rare que, lors des pauses qui étaient accordées aux actifs entre leurs activités, il s’exilait dans l'une des chambres réservées à cet effet. Il s’asseyait alors sur le lit, adossé contre le mur, les jambes repliées son torse et les bras croisés dessus, sa tête lovée dans leur creux. Parfois, il lui arrivait de pleurer silencieusement parce qu'il souffrait de cette ''place d'honneur'' qui lui était attribué au sain de l'établissement.

    C'est d'ailleurs dans l'une d'elles que sa vie bascula. Le point de départ de ce renversement se trouvait au cœur même d'un rêve.
    Oui, sa vie aurait pu continuer ainsi si un groupe d’extrémiste religieux prônant leur nouveau dieu n'avait pas effectué un raid, quelques années plus tard, en l'an 548. Sous le soleil de minuit, armées de torches et de lames, ils étaient entrés par les balcons bordants la cour intérieure, après être passés par les toits de la bâtisse. Medis se trouvait dans l'une des chambres qui furent les premières touchées mais échappa de peu à la mort grâce à son rêve d'alors, mystérieuse révélation.

    rêve a écrit:


    Il y avait un sol, il y avait de l'air, il y avait de l'eau. Mais pas de lumière. Une atmosphère si agréable plongée dans les ténèbres. Pourquoi le soleil n'était-il pas là ? Le bruit de la vie alentour reflétait pourtant l'ambiance d'une belle journée où animaux et pâturages avaient rendez-vous. Alors pourquoi avait-il si froid ? Pourquoi n'y voyait-il rien ?
    Il se rendit compte qu'il était sur le dos, et les herbes hautes qui l'entouraientt venait lui chatouiller les parties non couvertes de son corps. Il se releva à tâtons, marqua une pause une fois sur ses jambes et esquissa de faire un premier pas. Des bruits de chaîne tintèrent au vent, et les entraves qui y étaient raccrochées bloquèrent son avancée. Il était dans une étendue d'herbes, sans lumière, sans soleil et enchaîné comme il l'avait toujours été. Alors qu'il allait s'asseoir et plonger sa tête au creux de ses bras, abattu et soumis, comme à l’accoutumé, une brise souffla. Une brise qui susurrait.

    ''Medis … Medis … lève la tête, Medis.''

    Après une brève hésitation, il reconnut la voix de sa mère, morte il y a de cela 16 ans, quand il n'en avait que 7. Il obéit alors à cet appel et, tandis que son visage s'orientait vers ce ciel sans lumière, de petites tâches blanches firent leur apparition un peu partout, de haut en bas, de droite à gauche. Il se retrouvait entouré, englobé dans ce nuage de points scintillants. Et pourtant il sentait toujours l'herbe à ses pieds et entendait toujours la vie qui évoluait autour de lui, ainsi que ses chaînes qui refusaient de se rompre. Ces fameuses chaînes, rattachées à un rocher, étaient devenus visibles malgré la forte pénombre. Pénombre qui ne dura pas longtemps ceci dit, une éblouissante lumière naquit face à lui, en partie cachée par la silhouette de sa mère … ainsi que par cette d'une autre personne, qu'il ne connaissait pas. Celle d'un homme, c'est tout ce qu'il pouvait distinguer. Cependant, l'aura aveuglante semblait émaner de derrière lui, comme si elle lui appartenait.
    ''Brise les chaînes, Medis, tu le peux. Retourne toi, et affronte la pierre.''

    Ne semblant pas comprendre, le jeune homme ne bougea pas. A vrai dire, il était bien plus intrigué par cet homme, derrière sa mère. Qui était-il ?

    ''Brise les chaînes, Medis, avant qu'elles ne te consument.''

    Regardant ses poignets, il remarqua que les liens les recouvrants commencèrent à bouger, comme posséder par une volonté propre. Paniqué, il tenta de s'en défaire, en vain. ''Affronte la pierre''. Il ne retourna afin de faire face au monticule rocheux, semblable à une montagne de part sa taille et sa masse. Il sentit toute volonté le quitter devant cette exigence impossible à satisfaire, et ses genoux cédèrent tandis que ses liens attaquèrent sa chaire à coup de morsures de fer.

    C'est alors qu'il la revécut. La scène de la mort de sa mère, où il n'avait rien dit, rien fait, mis à part la peindre d'un masque grotesque. Une fois. Deux fois. Dix fois. À chacune de ces visions, une colère grandissait en lui, lui comprimant ce cœur qui n'avait fait que se pincer légèrement la première fois. Une colère envers, Aruis, certes, mais surtout envers lui-même. À chaque fois, il était de nouveau dans cette cage, entravé avec les autres, attendant son heure à l'instar de sa mère, sans cesse égorgée devant ses yeux, sans un bruit. Cette scène ce répéta encore. Et encore. Et encore.

    Jusqu'à ce qu'il craque. Laissant exploser sa rage, il arma son point et toutes les taches blanches l'entourant y convergea. De ce qu'il voyait, la cage vola en éclat. Puis le coup atteignit Aruis, dans ses visions répétées. Puis la pierre, qui maintenait ses chaînes, et tout deux volèrent en éclat. Au même moment, le mystérieux inconnu esquissa un sourire de satisfaction que Medis perçut même s'il ne lui faisait plus face. Au même moment, il sentit que quelque chose venait de se briser en lui. Non, plutôt de se libérer, de s'animer. Mais le coup ne finit pas pour autant, et Medis sentit un craque autour de son bras.

    Il ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec une personne encagoulée, criant de douleur, une dague à la main. Le bras du jeune homme était profondément enfoncé dans son buste d'où sortait des gerbes de sang qui inondèrent les draps du lit où le rêveur s'était assoupis. L'intrus mourut quelques secondes plus tard, dans un râle qui semblait presque dire ''merci''. La nymphe masculine ne comprit pas pourquoi, mais n'eut pas le temps d'un réfléchir plus que cela. De la fumée remontait du plancher et d'autres cris, de terreur cette fois, résonnèrent dans la nouvelle nuit. Le bordel était en train de s'évaporer dans les flammes corrosives de l’incendie.

    Lui même se sentait lourd, comme s'il portait des sacs de courses rattachées partout sur son corps. C'est alors qu'il réalisa qu'il était recouvert d'une armure luisante au clair de lune et reflétant les flammes qui s'étendaient au ciel nocturne. Il ne trouva pas cela étrange ceci dit, mais au contraire rassurant, d'autant plus qu'il ressentait une fine trace de l'esprit de sa mère sur une pièce de l'armure au niveau du plastron. Il la caressa et, une dernière fois, il l'entendit parler.

    ''Tu as réussi, Medis. Ceci marque le début d'un nouveau cycle pour toi. Part pour Rome, profite du chahut. Tu trouveras des réponses là-bas, à la Tour des Vents.''

    Puis la voie s’éteignit en même temps que l'armure disparue, le laissant dans ses habits d'exhibition. Une recouvrant le haut de son buste et ses jambes à partir de la moitié de ses hanches, laissant son ventre à nu ainsi que ses bras.Regardant le macchabée, il lui prit sa demi cape, ornée d'une épaulette d'acier finement ouvragée à moitié dissimulée entre les replis de la pièce en lin. Il s'en saisit, cela lui permettrait sans doute de financer son voyage, si cela devait s'avérer obligatoire. Sachant où il devait dorénavant se rendre, où son nouveau cycle commencerait, il s'y dirigea, s'échappant par les toits de ce qui fut jadis le lieu de l'ancienne spirale de sa vie. Une fois hors de danger, loin sur la voûte de tuiles rouges, il se retourna afin de contempler la battisse finir de s'éteindre dans les flammes. Une odeur de chair brûlée flottait dans l'air. Medis se souvenue une nouvelle fois de la scène qui lui eut permis de libérer ses peines à travers son point … de libérer son cosmos. Il ne put s'empêcher de faire la corrélation entre ce qu'il vivait et ce qu'il avait vécu. Lui, contemplant la fin de ce qui incarnait une période de sa vie. D'abord sa mère marquant la fin du premier cycle et maintenant le bordel, marquant la fin du second.
    Mais toutes les fins ne se ressentaient pas de la même façon. Si la première fut douloureuse, la seconde fut l'égale d'un soulagement. Une fois que les dernières lueurs du brasier furent éteintes, il tourna les talons, et entama son voyage.

    […]

    Cela lui prit quelques mois, mais il y parvint enfin. Rome, puis la Tour des Vents. En y pénétrant sans être vue par les civils l'entourant, tel un serpent glissant silencieusement au sol, il fut transcendé par la spiritualité de ce lieu, de toute la puissance inerte qui y résidait. Il sut, à ce moment-là, ce pourquoi il était venu ici selon les indications de sa mère. Il se sentait en osmose avec l'atmosphère, et tout devenait claire. L'armure qui l'avait recouvert cette nuit-la, et qu'il avait apprit à faire apparaître, était de création divine. De par cette protection venue de l'éther, il se plaçait dorénavant sous les ordres d'un Dieu, qu'il comptait servir bien au-delà de ce qu'il aurait pu faire jusqu'à maintenant. Il ne s'agissait plus de simples humains ayant soif de pouvoir et de domination, mais bien d'un maître du tout, transgressant les possibles. Oui, en entrant de cette Tour, et pour la première fois, il décida de lui-même. Ce qu'il voulait dorénavant, c'était de servir corps et âme ce fameux Dieu. Apollon.

    Quelques secondes plus tard, une voix se répercuta entre les murs.
    ''Bienvenue, Serpentaire.''


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : la trent//SBAFF// bon ok, 18 ... >.>
    Quelle est votre expérience des forums RP : Euh ... bah c'est que ... euh ... *compte sur ses doigts* officiellement depuis 5 mois (mais en vérité seulement depuis que je suis sur SSND, Yoo les potos ! ♥)
    Comment avez-vous connu le forum : Ah, pour ça il faut se plaindre à Octavia et Scythès, c'est eux les responsables, pas moi.



Dernière édition par Medis le Mer 21 Oct - 20:00, édité 22 fois
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Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 9:51
Bienvenue !
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Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 9:53
Bienvenue et bon courage pour ta présentation ^^
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Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 10:06
Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fiche. ^^
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Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 10:38
Bienvenue à toi sur le fofo! Je te souhaite bon courage pour ta présentation et j'espère que tu te plairas parmis nous!
Si tu as besoin n'hésites pas.
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Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 13:03
Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette.
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Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 14:16
Bienvenue à toi et je te souhaite bon courage pour ta fiche.

Amuses toi bien parmi nous Wink
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InvitéInvité
Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyLun 12 Oct - 12:27
Bienvenue et bon courage pour la fiche ( et au passage, j'adore l'image !!)
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NorahNorahArmure :
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Message Re: Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé]   Medis, Oracle de la Serpentaire de Libonotos [Terminé] EmptyMer 21 Oct - 22:16
Voilà, j'ai lu. Tout lu même.

J'ai trop rien à dire. Ton histoire est vraiment horrible, mais toujours est-il qu'elle est sacrément prenante, le boulot est là, on a envie de savoir ce qu'il se passe. J'ai rarement été aussi dégouté par la vie d'un perso...C'est vraiment immonde, aucun doute là-dessus. J'ai hâte de le voir passer à l'action, mais pas dans le sens tel que tu le prends...Toi, tu aimes jouer des persos pas communs. xD

Et surtout, et j'aimerais insister sur ce point: T'as fait de très bons progrès, c'est même plutôt incroyable. Il y a des fautes, certes, mais vraiment, c'est plutôt minime et je te remercie pour cette relecture effectuée avec soin. :p

Bref, validation donc! Je t'attribue un Eveil 4, et 17 PC. Tu le mérites bien pour le coup.

Voilà, félicitation, et bonne continuation sur AoG donc.
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