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 [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)

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Message [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyDim 4 Oct - 16:24
:: Où est l'entrée dans ce trou paumé ?

Assis à une table, l'homme remontait ses cheveux qui l'empêchaient de lire le parchemin que son Maître lui avait envoyé. Soufflant de dépit, il regardait par la fenêtre et imaginait voir au loin les belles plages grecques... Au lieu de ça, cruelle verité... Il était dans un pays de merde où il pleuvait tout le temps, les gens étaient rustres et savaient pas aligner deux mots de latin sans se planter. Soudain, alors qu'il rêvassait, un homme en tablier de cuir arrivait à côté de lui et posait une assiette toute pourrie sur sa table. Une espèce de ragout de moutons à ce qu'il avait compris, c'était plus marron que du mouton ce truc, même pas mangeable par les porcs. Dévidageant le "cuisinier" de cette étable... auberge, il versa quelques pièces pour qu'il lui foutte la paix. Et il déroulait à nouveau le parchemin pour lire sa mission.

Trouver l'antre des enfants d'Arès, quelle plaie ! Ils étaient de braves guerriers mais ils étaient moches, les arts de combat étaient là bas dignes de pires germains après tout. Les yeux bleus du jeune homme observaient tranquillement les gens autour de lui, des paysans, des saltimbanques, des poivrots bien évidemment... Rien de bien génial après tout. Il termina alors son maigre repas et repartit en direction de ce que l'on appelait le "Dédale de Chairs", c'était dans le ton de la région à ce qu'il lui semblait. Des forêts à perte de vue, des montagnes à n'en plus finir, pas une belle maison pour se prélasser au soleil, pas de lupanar pour se dégourdir pendant les nuits ennuyeuses... Enfin bon, il avait une mission qui le changeait un peu de sa routine mais venir ici, c'était pas ce qu'il avait préféré.

Après quelques jours, il arrivait près d'une immense porte noire qui fermait l'accès à une vallée encaissée. Il s'approchait donc de son objectif. Des gardes un peu partout, des meutes de loups sanguinaires en train de bouffer des restes de corps... humains. Bonjour le trajet. Le jeune homme regardait cela avec dégout mais il en avait connu d'autres et ne comptait pas se rabaisser à les chasser. Il s'approcha de quelques gardes et demanda l'autorisation de passer, ce qui lui fût refusé bien évidemment et voilà qu'on lui intimait de rebrousser chemin. La politesse. Il pensait bien faire en utilisant des mots gentils mais il était clair qu'avec de telles personnes, influencées certainement par les miasmes de cosmos d'Arès et de ses laquais, il fallait user de la force. Son poing droit se serra alors avant de le voir en un geste supersonique frapper le nez de l'un des gardes. Le corps de ce dernier vola comme une feuille morte vers des poutres avant que le doux bruit des vertèbres qui se brisent ne viennent aux oreilles de toutes les personnes présentes !

- C'est bon mes mignons ? Je peux passé ?
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyLun 5 Oct - 17:16
Une présence. Quelqu’un était en train de s’approcher des grandes portes d’Obsidienne, première gardienne du territoire d’Arès. Cela avait quelque chose de surprenant de savoir qu’un étranger avait trouvé le repère des Berserkers, que l’on disait pourtant parfaitement impénétrable et caché en un lieu secret. Mais surtout, qui pouvait oser prendre le risque de venir sur un territoire des plus hostiles, surveillé par des guerriers sanguinaires qui n’aimaient pas particulièrement recevoir des visites ? Aux yeux du Cardinal de la Pestilence, c’était presque là un acte suicidaire, mais réfléchir au pourquoi du comment n’était pas ses affaires. Puisqu’une personne prenait le risque de se présenter à leurs portes, il était donc de son devoir d’aller l’accueillir en bonne et due forme. Tout du moins, du mieux que Thivan lui même le pouvait. Il n’avait pas reçu d’ordres en particulier, c’était simplement la logique qui voulait ça. On lui avait dit de veiller, alors il veillait, il n’y avait rien de plus simple.

Lorsqu’il arriva en traversant les murs de chairs qui entouraient la porte, il put voir de son lieu d’ombre l’importun qui venait de frapper l’un des gardes en place. Cela ne jouait pas en sa faveur, moins encore aux yeux du guerrier d’Arès à qui il semblait tout à coup dangereux. Son instinct le mit en garde sur l’homme, et il suffisait d’un peu d’observation pour voir et ressentir qu’il n’était pas n’importe qui. Ou à peu de chose près. Même si Thivan se fichait de savoir tout cela, analyser son ennemi pour ne pas prendre de risque était peut être un acte plus malin. Mais lorsque celui-ci éleva la voix avec arrogance en clamant presque son droit d’entrée par la force – ce qui ressemblait bien aux habitudes des Berserkers – le Cardinal de la Pestilence s’avança de son pas lent et neutre, son regard vide d’un bleu de glace posé sur l’importun.

« Un tel acte ne change en rien nos ordres. L’accès est toujours fermé. »

Simple et presque monosyllabique, Thivan n’était clairement pas le plus bavard de son camp, et surement pas le meilleur en discussion non plus. Mais il n’avait pas encore choisi d’attaquer l’homme devant lui, alors qu’il l’aurait mérité. Sans un même un regard pour le soldat qui avait été fracassé contre les grandes portes, le jeune guerrier approcha du visiteur pour se planter devant lui, cet air toujours aussi absent sur le visage, comme si toute cette situation n’avait pas d’importance pour lui. C’en était presque le cas d’ailleurs. Presque. Parce qu’au fond, s’il y avait des choses à rapporter aux Pontifex, des choses qu’il pouvait juger importantes, alors il le ferait.

« Pourquoi vous êtes ici ? Le territoire d’Arès n’est pas ouvert aux étrangers. »

En l’instant, il laissa couler son cosmos d’une faible manière autour de lui, froid et dégoutant, comme si un miasme maladif se répandait dans l’air. Oh ce n’était pas une forme de menace, ou presque pas. D’une certaine manière, Thivan indiquait juste à cet homme que s’il cherchait la guerre, il saurait la trouver.
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyMar 6 Oct - 1:32
:: Oh, un faible !

Alors que l'atmosphère changeait brusquement en la présence du Cardinal, Eole posait ses mains sur ses hanches pour le dévisager un instant. Il pouvait se battre mais n'aimait pas cela quand il lui manquait ds informations sur la puissance de ses adversaires, il n'était pas comme Abrarxès à foncer dans le tas après tout. Le ton de Thivan était assez froid pour glacer les veines d'une personne qui se serait gourrée de chemin et qui se serait barrée sans demander son reste, mais, c'était pas son cas. Rigor Mortis. Manifestement, l'homme devant lui avait un parfum de mort qui n'était pas à prendre à la légère et selon ses souvenirs, peu de serviteurs d'Arès avait ce genre de capacités.

- Cardinal de la Pestilence je présume... Ou un de ses affidés... Enfin qu'importe, je suis Eole, envoyé de... Il se reprit avant de faire une bourde. On s'en fout après tout. Je suis venu ici pour deux raisons, la première est de vous transmettre un message et la seconde, vérifier que vous êtes pas toujours aussi nul que ce qu'on dit depuis votre dernière branlée à Rome !

C'était vrai qu'il n'était pas là pour faire de grands discours de philosophie, même s'il aimait cela de temps en temps. Comme un chat prêt à bondir, l'Etranger sortit une espèce de fouet de nulle part pour frapper la roche à côté de Thivan. Il ne comptait pas se laisser impressionner par un vulgaire Berserker de seconde zone si c'était le cas, si il était d'un plus grand rang, ce ne serait que plus appréciable !

- Je veux voir votre Pontifex, c'est tout ce que les êtres inférieurs comme toi doit savoir !

Ses lèvres laissaient apparaître de plus en plus une envie de tester le jeune homme, non pas physiquement, comme il le pensait, il laissait cela aux autres mais torturer psychologiquement et mentalement ses adversaires était une chose trop délicieuse pour ne pas agir comme il se devait. Il frappait à nouveau le sol pour fendre en deux une pierre. C'était pas grand chose mais c'était drôle de voir si ce dernier garderait son contrôle. Soudain, une présence se fit sentir et Eole leva les yeux comme si quelque chose ou quelqu'un entrait en communication avec lui.

- Bon, j'ai pas le temps de jouer avec toi d'après ce qu'on me dit. Tu es faible. Tu n'es pas digne d'intérêt pour le Pope du Sanctuaire après tout. Alors, laisse moi voir ton Pontifex ! Allez petit toutou, vas le chercher et je serais clément !

Il vit deux gardes qui s'approchaient et d'un regard, il les paralysait tous les deux sans ambage. Il ne plaisantait plus et ne comptait pas attendre plus longtemps...
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyMar 6 Oct - 2:00
Comme seul signe d’attention aux paroles que disait l’invité, Thivan arqua un simple sourcil. Aux vues de la puissance qu’il dégageait, même de manière infime, il était clair que chercher le combat contre lui s’avérerait être rude, si ce n’était plus. Mais en un sens, un tel adversaire était toujours plaisant à affronter. Ce n’était plus totalement l’instinct de survit du Berserker qui parlait mais bien son envie profonde de sang et de mort. Silencieusement il écouta, n’intervint pas ni n’eut de réponse à formuler à la suite du petit discours. Des paroles toutes aussi courtes, mais qui dénotaient une certaine arrogance, ce à quoi Thivan haussa les épaules. Il ne lâcha cependant pas l’étranger des yeux.

« Transmet ton message alors. »

Il ne s’était pas intéressé au reste de la phrase, qui parlait visiblement de tester les troupes d’Arès. Le pensait-il sincèrement ? Avait-il besoin d’un plan détaillé, d’un exemple précis ? Le jeune guerrier n’en savait rien, mais à ses yeux, douter des armées du dieu de la guerre que l’on disait sanguinaire et barbare était un peu étonnant. M’enfin, ce n’était pas comme si ça avait la moindre importance à ses yeux. Il était bien peu porté sur l’image qu’il renvoyait de lui même, et par extension de son propre camp. Oh il avait bien évolué depuis le temps où il parcourait les terres pour détruire tout ce qui se présentait sur son passage, mais ses qualités d’expression, de compréhension des émotions et des notions de bases étaient encore très faibles.

Visiblement, l’homme était plus tenté pour tester le Cardinal. Il ne répondit pas à sa demande, pas qu’il s’en offusque, et sortit même un fouet qui vint frapper un rocher à ses côtés. D’un geste lent, ce regard toujours profondément vide, Thivan tourna la tête pour regarder un instant le point d’impact, et retourna ses yeux sur le dénommé Eole. Pensait-il l’impressionner, c’était pour le coup raté.

« Cardinal de la Pestilence, c’est comme ça que tu m’as appelé. Je suis parfaitement bien placé pour recevoir les informations que tu as. Tu ne verras pas le Pontifex. »

Tels étaient ses ordres, et puisque c’était Xanthe qui l’avait exigé, Thivan était plus prompt à y répondre solidement. A ce que lui avait dit celui-ci d’ailleurs, la garde du Dédale de Chair était en son absence sous sa responsabilité. Si il suivait la logique, il était donc le seul apte a écouter cet homme qui ne se privait visiblement pas de l’insulter. A nouveau Eole frappa la pierre qui se fendit en deux sous le coup. Cette fois, le Berserker ne tourna même pas la tête, le seul bruit lui suffisait. En un instant, son instinct s’emballa pour devenir plus vibrant, plus énervé. Pas véritablement en colère, peu être un semblant d’irritation. Tout à coup, ce fut à Thivan de tirer son épée et de laisser son cosmos s’élever un peu plus.

« Je pensais avoir été clair. Le seul à pouvoir recevoir tes paroles en cet instant c’est moi. Quoique tu exiges, tu ne verras pas le Pontifex. Et si tu insistes, je crois qu’il faudra te le faire comprendre par la force. Tu avais l’air de t’y connaître. »

Un léger regard sur le côté, Thivan observa le soldat encore à terre, dont il ignorait parfaitement l’état. L’envie de combattre ne lui manquait pas, mais paradoxalement, il y avait au fond de lui son instinct primaire lui hurlant de faire attention. Mais comme toujours, c’était par le sang et la violence que le Berserker s’en était tiré, cette fois ne changerait pas.

« Une dernière fois, qu'as-tu à dire ? »

Rare était les fois où le jeune homme se trouvait bavard comme cela. Plusieurs phrases alignées, un exploit. Peut-être aurait-il du simplement y aller à la manière forte, comme tous les guerriers d’Arès. Mais au fond, peut être avait-il des choses importantes à dire. Une petite dernière chance, qui sait pour qui elle était réellement…
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyMar 6 Oct - 16:38
:: Le sang appelle le sang...

Arquant un sourcil, l'homme se demandait s'il croyait qu'il avait rêvé ou non. Un refus. On venait de lui refuser l'entrée et de la plus sourde des manières, manquait plus que "Les romanichels sont interdits ici" et c'était la totale. Amusé. L'homme sentait que la tension montait peu à peu mais il avait reçu des ordres, et, il comptait bien s'y tenir à sa façon. Il fallait au moins lâcher un bout de gras au Cardinal finalement, quelle plaie ! Il était pas amusant et manquait de savoir vivre, lui arracher trois mots n'avait déjà pas été facile.

- Je suis ici au nom d'Athéna pour rappeler que vous êtes des merdes... Donc je dois voir le Pontifex vois tu, il doit payer son tribut à ma Déesse et avec ta gueule, t'en ferai un bon à y réfléchir !

Il regarda la réaction du Berserker, puis il reprit la parole avant que ce dernier ne puisse répondre.

- Non, je blague. Je suis ici car ce genre de propos risquent de venir rapidement à vos oreilles. Je ne le cache pas. Un Chevalier d'or va arrivé sous peu avec un discours équivalent... Mon Maître voulait savoir si vous alliez pas faire de conneries !

Comment il avait ce type d'informations ? Aussi précises en plus ! Il n'en parla pas sur le coup, afin de laisser l'expectative remplacée la violence qui était en train de monter. Dans son esprit, se dessinait déjà un schéma que le chef de son organisation avait certainement monté de toute pièce et il était clair que si les trouffions d'Arès n'étaient pas prévenus, ils se prendraient une déculottée de plus !

- Donc... Abandonnes. Déjà contre un chevalier d'or tu vaux que dalle alors contre moi, pas la peine ! Puis, avec ta gueule de limande, tu mérites même pas que j'y fasse attention... Allez, j'y vais moi même et je le trouverai ton Pontifex pour lui rappeler qu'il n'est que de la merde.

Cette fois, le ton devenait condescendant. Il en avait marre de faire face à ce mec sans aucun esthétisme. Il n'y avait aucun plaisir à discuter avec lui après tout. Il fit donc le premier pas dans la direction du Dédale de chair en se retournant brusquement. Les gardes pointèrent leurs lances mais voilà que des ronces d'ébène sortaient de la terre pour les aggriper et les envoyer ad patres. Non mais ce qui n'était pas beau devait resté à sa place. Avec dédain, il fit son second pas.
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyJeu 8 Oct - 2:20
Une surprise et une irritation palpable semblaient se dégager de chaque côté. Chez Eole, c’était un semblant de patience qui s’effilochait, laquelle se retrouvait pareillement chez Thivan, d’une manière sans doute moins visible. Mais la tension était bien présente, électrique, et dans peu de temps, les choses exploseraient sans doute. S’il avait l’air d’être calme en apparence, ce n’était que parce que son visage ne possédait pas cette capacité d’exprimer clairement ses sentiments. Seule la force de ceux-ci pouvaient réellement s’afficher, ou parfois. Ça ne l’empêchait pas en cet instant d’être profondément fatigué par l’attitude de l’homme en face de lui. De manière générale, Thivan ne faisait pas attention à ce genre de détails, les insultes qu’on lui adressait passaient sur lui comme l’eau de pluie. Mais insister, peut être trop lourdement, avait tendance à briser sa neutralité pour titiller sa patience. Elle n’était pas sa plus grande vertu, et fanfaronner de la sorte, insultant et humiliant sans vergogne n’était pas la bonne manière de calmer le jeu. Oh après tout, ça n’avait pas l’air d’être l’intention de ce dénommé Eole. Mais il oubliait peut être qu’il était devant un Berserker, et un des quatre Cardinaux. Calme en apparence oui, mais il ne dérogeait pas à la règle de ses semblables. C’était par le sang et la violence qu’il réglait les choses, rarement par la simple discussion. Et par ailleurs, on ne pouvait pas dire que Thivan était bon pour discourir. Il était la bête gardée dans un corps d’homme qui attendait d’être libéré.

Nulles réactions de la part du jeune guerrier n’accueillirent la provocation d’Eole concernant son physique. Et techniquement, un tribut était déjà payé, alors l’incompréhension de cette remarque demeurait. Quelle en était l’importance après tout. Un sourcil s’arqua néanmoins sur son visage quand l’homme évoqua la visite prochaine d’un Saint d’Athéna, mais l’information fut bien vite étouffée par la suite du discours, plus arrogant et provocateur que jamais. Une nouvelle fois, les paroles coulèrent sur Thivan, celles le concernant du moins. Mais lorsque Eole eut un mouvement pour bouger en esquissant deux pas, la réaction du Berserker ne se fit pas attendre. D’un mouvement invisible à l’œil humain, il se déplaça à nouveau devant le visiteur, sa lame cette fois sortie et tendue en direction de la gorge de l’homme. Cela semblait sonner comme une dernière chance pour lui de s’arrêter, il n’en était rien.

« Tu ne verras pas le Pontifex. »

Il avait répété ces quelques mots. Hachés, prononcé sourdement alors que son cosmos commençait à l’entourer. La Cuirasse de la Pestilence qu’il portait brilla d’une leur pâle et verdâtre, comme maladive, et tout à coup, son aura imposa dans l’air un malaise imposant. Une force qui s’apposait sur les épaules comme un poids, une sensation qui rendait presque malade à la sentir. Plus neutre que jamais, comme un prédateur, le regard de Thivan croisa celui d’Eole, comme un vent glacial, une mer gelée sans vie, une forme de la Mort elle même, la maladie.

« Et puisque tu n’écoutes pas, je t’arrêterai. »

Ce n’était ni une promesse ni une injonction. Mais le Berserker ferait son devoir pour protéger le territoire qu’il avait à sa charge. Parce que Xanthe, le Pontifex le lui avait ordonné. Parce que servir Arès était aujourd’hui le sens de son existence, et surtout parce que cet gars commençait véritablement à l’énerver. Oh il reconnaissait intérieurement sa grande force, car une nouvelle fois son instinct avait hurlé en voyant les ronces sombres sortir de terre comme si de rien n’était. Mais Thivan n’était pas homme à s’effrayer, et c’était par la bataille et son épée qu’il s’en sortait. Rassemblant son cosmos sur toute sa lame, il arqua un grand mouvement du bras en la direction de son adversaire, rapide et simple, générant une lame de cosmos à l’aura terriblement malsaine.
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptySam 10 Oct - 2:21


Calmons le jeu


Feat... Libre


J'ouvrais paresseusement les yeux en entendant les portes s'ouvrir. Tiens donc, que faisait Pestilence là ? Ma curiosité piquée à vif, je me redressais sur la branche et le vis en compagnie d'un autre homme. Trop propre sur lui pour être l'un des nôtres. Réduisant mon cosmos au néant, je glissais en silence le long de mon arbre, regrettant ma fourrure pour le coup. A pas de velours, je m'approchais d'eux, cachée dans les bois, telle la panthère que j'étais. Je grimpais dans l'arbre le plus proche, sans un bruit et ne fit qu'un avec le feuillage, les espionnant sans remord.

La voix du cardinal résonna... Ouais non, elle résonna pas du tout, il parlait tellement peu lui...  et envoya paître l'inconnu, ce qui me fit sourire. Je sentais qu'il était dangereux mais je m'en balançais moi. Je sentis le cosmos répugnant de Pestilence couler autour de lui, me faisant grimacer. Comment un mec aussi sexy pouvait-il avoir un cosmos aussi... Beurk. C'est alors que beau cul se mit a ordonner de voir le Pontifex et là, pour le coup, je me redressais, prête à le tuer. Je resterais cachée le temps qu'il fallait, mais il n'entrerait pas. Je donnerais ma vie pour défendre cet homme.  Quand bien même c'était un enfoiré.

S'ensuivit une joute verbale et la sensation qu'un troisième protagoniste était là, pour disparaître aussi sec, des soldat de bas étages rétamer comme des merdes. Sa chauffait. Je laissais échapper un feulement félin, menaçant, avec un peu de chance, je n'aurais pas à me dévoiler... S'ils sentaient ma présence, ils ne me prenaient pour rien d'autre qu'un animal, ce qui me convenait parfaitement. Ainsi, je pourrais agir par surprise.

Pestilence commença à se chauffer et je lâchais une mine dégoûtée. Décidément, ce cosmos quoi... Il me donnait des frissons. Mais je n'avais pas peur. Je n'avais peur de rien. Pas même de la mort. Puis il y eut la mention d'Athéna et mon sang ne fit qu'un tour. Cette garce ! Si j'avais eu mon armure plus tôt, si j'avais combattu, on ne serait jamais sous le joug de cette sainte ni touche vierge avec un balais dans le cul ! Non, non, Li ! Calme toi, ce n'est pas encore le bon moment. Bientôt petite panthère, très bientôt, tu prendrais part aux combats...

Je me calmais difficilement mais pus apprendre qu'un Or allait venir. Oh oui, vient, vient mourir ! Puis les insulte pleuvait contre Pestilence, ce qui me fit glousser un peu. Il était sexy le cardinal, mais voir Ptit cul tenter de le mettre hors de lui avait quelque chose de joussif. Il était toujours si... Blasé, que je voulais le voire réagir pour une fois...

A part un haussement de sourcil, je fus quelque peu déçu. Mais lorsque Beau Cul avança, le ptit cardinal bougea, si rapidement que je ne pus le suivre a l'oeil nu, pour se retrouver a menacer directement et... et il allait le tuer ce con ! Il ne pouvait pas, sinon, on risquait de perdre notre tribut ! Et d'entrer dans une guerre sans y être totalement préparé, quand bien même mon sang rugissait, réclamant le sang de ses fils de putains, nous perdrions une deuxième fois et déshonorions notre maître !

Je sortis des bois, sur leurs droite, et m'avançait en applaudissant. Je ne portais pas mon armure, simplement mes vêtements ou loques qui me faisait office de vêtements, dévoilant mon corps, comme la putain que j'étais au final. Un sourire fin et malsain ornant mon visage de poupée alors que je m'approchait d'eux, m'inclinant légèrement vers Pestilence en signe de respect.

-Seigneur, je doute que ce soir une bonne chose de vous abaisser à le tuer. Il ne le mérite pas et nous ne pouvons pas nous permettre de nous lancer dans une seconde guerre perdu d'avance. Nous ne serions pas digne de notre maître. Quant à vous jeune invité, bienvenue au dédale de chair. Comme vous la dit le cardinal, le Pontifex n'est point disponible pour le moment, mais je peux vous proposer mes services pour vous... Détendre pour le moment. Mais vous ne passerez pas. Et je ne laisserais pas le cardinal s'abaisser a se salir les mains pour vous. Veillez reculer je vous pris.

Tout en parlant, je m'étais avancer jusqu'à poser le plat de ma main sur le torse de Beau Cul pour le faire reculer. De près, il était franchement charmant, mais il voulait s'en prendre à nous et venait d'insulter le cardinal, je ne pouvais pas laisser faire. Je venais de dire à voix haute que nous étions faible et soumis sous la domination grecque, alors qu'en fait, nous nous préparions juste à les exterminer.

Un sourire enjôleur, un regard prune plein d'envie, ma main remontant le long de son torse pour lui caresser les lèvres... Je me penchais en avant pour frôler ses lèvres des miennes avant de me reculer, lui laissant le choix : le sexe ou la mort. Dans le pire des cas, je pourrais l'égorger pendant qu'il jouirait ! Oh oui... J'en avais des frissons d'envie...




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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyDim 11 Oct - 17:08
:: La rose maléfique.


Tiens donc... la piétaille commence à venir aussi.

Le ton était acerbe en s'adressant à la Panthère qui venait d'arriver à son tour. Eole fixait les deux personnes qui lui faisaient face. Les choses étaient en train de se compliquer plus qu'il ne l'aurait souhaité. Le Cardinal lui bloquait obstensiblement l'entrée. Que faire ? Sa mission était pourtant claire mais il ne souhaitait pas que les choses en restassent à quelques quolibets de part et d'autres. Soudain, il disparut de la vue des deux gardiens des portes d'Obsidienne pour apparaître dans le dos de la nouvelle venue. Une rose écarlate aux lèvres, sa main se referma pour former un poing doré qui percuta le dos de la demoiselle.

Elle vola dans tous les sens avant d'atterrir à côté de Thivan. La douleur devait être lourde. Puis, alors que les deux Berserkers ne puissant réagir, Eole avait encore disparu et se retrouvait entre eux, des roses rouges étaient en train d'éclore dans les airs autour de les guerriers et soldats présents. Tournant lentement la tête, l'étranger souffla dans la rose  sa bouche pour le projeter sur le Cardinal.

ROYAL DEMON ROSES

Des nuées de roses écarlates se mirent alors à danser dans tous les sens, les estafilades et le poison mortel de son pollen emportèrent alors les soldats dans la tombe en moins d'une seconde. Les deux Berserkers pouvaient sentir un cosmos doré et sombre emporter tout sur son passage et sa puissance était bien supérieure à tout ce qu'ils avaient connu. Même le Pontifex n'avait pas une aura aussi condensée et redoutable. Puis, alors que les roses commençaient à tomber sur le sol juste après leur danse macabre, Thivan vit Eole devant lui. Il ne vit que des légeres ondes dans l'air mais sa cuirasse subissait de plein fouet des coups de poing d'une efficacité meurtrière. Un filet de sang sortit des lèvres du Cardinal alors qu'il volait dans les airs sous l'effet d'un uppercut. Il atterrissait finalement lourdement sur le sol comme une goutte de pluie se fracassant sur un rocher.

- Vous êtes des Berserkers ? Le Pope du Sanctuaire n'aura pas à s'alarmer après tout... Mais... Comme vous m'amusez, je vous dirai une simple chose. Allez à Rome et suivez les enfants. C'est votre seule chance...

Les mots étaient acerbes, moqueurs. Dans un sens, il était déçu que ce soit si facile. S'adossant à un vieux mur, il attendait de les voir se relever pour prouver au moins qu'ils mourraient pas après une simple attaque. Eole se demandait s'il y était pas aller fort, cependant, si les serviteurs d'Arès étaient pas capables de tenir face à cela. Inutile de dire que les choses seraient plus compliqués face à un chevalier d'or en personne. Un souffle de dépit traversait ses lèvres alors qu'ils les regardaient encore sur le sol... Il espérait qu'ils se relèvent ! Sinon, Pséma risquait de l'engueuler pour avoir casser ses pantins... La vue était trop injuste. On pouvait plus tuer avec plaisir, cela lui manquait...


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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptySam 17 Oct - 3:18
Un air toujours aussi neutre accueillit la nouvelle arrivante. Mais Thivan reconnaissait ressentir une pointe de surprise en voyant apparaître dans la danse la Panthère. Il ne l’avait pas senti approcher et n’avait pas songé qu’un Berserker de moindre niveau se risquerait à entrer dans un tel combat. Aux vues du cosmos de cet étranger, s’abstenir n’aurait pas surpris le Cardinal. Mais l’inverse n’était pas non plus étonnant dans une moindre mesure. Tels étaient les guerriers d’Arès, c’était le sang et la violence qui guidaient leurs pas, et rien d’autre. Mais c’est d’une voix un peu plus alerte, voire autoritaire, qu’il lâcha ces quelques mots :

« Tu devrais reculer Li Mei. »

C’était clairement un avertissement, mais la menace ne venait pas de lui. Thivan sentait parfaitement le cosmos d’Eole s’intensifier, et cela ne lui disait rien de bon. Peu à peu, le Cardinal de la Pestilence renforça le sien, prenant une posture plus tendue, alerte à chaque mouvement de son adversaire. Ce n’était plus qu’une affaire de secondes avant qu’il ne passe à l’attaque. Laquelle vint quelques instants après les paroles de l’étranger, percutant Li Mei de plein dans un coup de poing d’une rare force et d’une rare violence. Le Cardinal ne bougea cependant pas. Sa remarque n’avait pas été prise en compte par la jeune femme, elle avait fait son choix elle aussi d’affronter leur ennemi, et c’était tant pis pour elle en un sens. Les pupilles d’azur du jeune guerrier se posèrent sur le corps de la Berserker tombée au sol, mais pas plus d’une fraction de seconde avant que son attention se focalise de nouveau sur Eole. Une fraction de seconde en trop malheureusement. Il était d’une vitesse hallucinante, d’un pouvoir incomparable que le Cardinal n’avait pas même vu chez le Pontifex. En un sens, il était presque impressionné.

Malgré la douleur, Thivan ne bougea pas d’un pouce lorsque les roses tombèrent sur lui comme une pluie. Les écorchures et le poison qu’elles transportaient étaient douloureuses, c’était vrai, mais la Pestilence était en elle même un poison, et sur lui, les effets n’étaient pas tout à fait les mêmes. Les roses tombées au sol, Thivan eut le réflex de se déplacer, mais pas assez rapidement pour esquiver les salves de coup d’Eole. Sa cuirasse intercepta la majorité des coups, mais la force de ceux-ci étaient si intense que bientôt, le corps même du Berserker en pâti. Rapidement, un filet de sang coula d’entre ses lèvres, le regard du Thivan s’écarquilla devant la douleur qu’il ressentit intensément, puis du contrecoup qu’il reçu en étant projeté au sol. Il ne se releva pas immédiatement, même si l’aurait pu. Un élan de réflexion le traversa, une stratégie instinctive qui se réveillait, comme l’animal en rage qui se réveillait.

Indifférent aux mots acerbes et moqueurs de l’homme, Thivan se releva. D’abord avec certaine lenteur, observant Eole qui s’était posé nonchalamment sur un muret brisé, essuyant d’un revers de la main le sang qui maculait désormais sa bouche. Cet homme les prenait vraiment trop de haut, il sous estimait grandement le pouvoir des Berserkers. Etait-ce parce que Thivan lui même ne payait pas de mine ? Parce que son regard était si vide de vigueur qu’on ne lui adressait aucun crédit ? Il se trompait, car désormais, une faible lueur illuminait ses prunelles. Laissant son cosmos se déverser autour de lui comme un nuage de pestilence, les roses échouées au sol se mirent peu à peu à flétrir sans un bruit, dégageant une odeur un peu plus forte, un peu plus mortelle. Son épée avait quitté sa main lors de l’attaque d’Eole, mais il n’en avait pas besoin, c’était avec ses poings que Thivan voulait entendre les os se briser, avec ses doigts qu’il voulait arracher les peaux. Animal sauvage, sa vitesse se révéla presque aussi grande que celle de son ennemi, ou du moins, son acte fut assez surprenant pour le prendre à revers. Le poing du Cardinal percuta les flancs de l’étranger dans un angle particulier, le forçant ainsi à reculer face à l’impact. Oh il avait pu le sentir du bout de ses doigts, ce tissu qui sous son cosmos avait commencé à se détériorer. A la place du point d’impact du coup de Thivan, un trou dans le vêtement d’Eole s’élargissait, peu à peu dévorée par la Pestilence insidieuse, vicieuse. La prochaine fois, c’était la peau qu’il viserait, dévorant comme un poison la chair elle même.
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptySam 17 Oct - 13:22


Choses sérieuses



Feat Eole et Thivan


-Tiens donc... la piétaille commence à venir aussi.

Un sourire ironique apparut sur mes lèvres tandis que je me fondais dans uen révérence plus insultante que respectueuse. Connard. Puis mon cher cardinal, adorablement sexy malgré tout ce cosmos poisseux me parla. Il me donnait un ordre le salaud ! Je voulais jouer aussi ! Merde, je n'étais pas une faible ! Je sentais bien le cosmos de mon adversaire, mais je ne pouvais pas laisser l'un de trois cardinaux restant prendre le moindre risque. Si on le perdait, on... En clignement de paupière, l'intrus disparut et moins de deux secondes après, une douleur fulgurante me foudroya le dos tandis que je devenais une panthère volante. Ma cuirasse n'avait pas eu le temps de me couvrir plus tôt, mais elle arriva pour amortir le choc du sac de chair que j'étais avec le sol. Je n'émis pas le moindre cri de douleur, pas le moindre gémissement, encaissant alors que lentement mon cosmos explosait autour de moi. Je faisais partie de la légion du Chaos ! Je ne me laisserais pas faire par un foutu beau cul !

Je secouais la tête en feulant, clairement énervée de m'être laissée avoir comme un bleu, quand une autre explosion de cosmos de la part de P'tit cul de putain retentis autour de nous. Je levais les yeux et vis des roses qui... Des roses ? Il était sérieux là ? Putain, je détestais ses plantes, trop odorantes qui masquaient les traces olfactives des proies ou prédateur alentour. Mais je ne le prenais plus à la légère, bien au contraire. J'étais une panthère blessée. Une panthère dangereusement énervée, mais qui, au contraire des autres berserkers, ne fonçait pas dans le tas sans réfléchir. Je ne dis pas être intelligente ou autre, mais pour gagner, il faut une bonne stratégie et malheureusement, nous avions bien peu de moyens pour le battre. Si seulement...

Je devais reconnaître que Beau Cul avait un sacré cosmos, pas de quoi me faire peur, mais de bien peser mes actions, oui. J'étais rapide. Très rapide. Sans doute l'une des plus rapides. Si ce n'était la plus rapide. Telle la panthère. Et je savais parfaitement me faire oublier, me fondant dans le décor, pour attaquer. J'entrepris donc de faire disparaître mon cosmos, ou tout du moins de le cacher, tout en l'accumulant dans mes poings, préparant mes griffes. Mais je dus me retenir d'intervenir quand il s'en prit à mon Cardinal. On abîme pas l'un des miens.

- Vous êtes des Berserkers ? Le Pope du Sanctuaire n'aura pas à s'alarmer après tout... Mais... Comme vous m'amusez, je vous dirai une simple chose. Allez à Rome et suivez les enfants. C'est votre seule chance...

Ne rien dire, le laisser, parler, faire abstraction des paroles et se concentrer sur les mots, les ouvertures dans la garde. Je devais seconder mon cardinal, non pas être un poids pour lui ou le surprotéger. Je donnerais ma vie si une attaque risquait de l'achever. Mais ce n'était pas le cas. Je sentis mon cardinal se relever, mais je ne quittais pas P'tit Cul des yeux, mes pupilles prune luisant, le visage dur et fermé. La catin avait laissé place à la guerrière. Pourtant, je gardais mon cosmos bas, comme si je ne valais rien, Qu'il me sous-estime.

Enfin, le moment tant attendu arriva. Dès que le Cardinal se mit en mouvement, je fis de même, profitant de la brèche que celui-ci ouvrait devant moi pour me fondre dans son ombre, devenir invisible. Quand il frappa Beau Cul, celui-ci valsa, mais je ne m'arrêtais pas, passant sous le bras de mon cardinal, réapparaissant à la vue de tous, trop tard pour qu'il puisse m'éviter, je lui lacérais le torse en relâchant brutalement toute la puissance de mon cosmos, le projetant encore plus loin. Deux à un. Je n'étais pas qu'une putain. Quand bien même Thivan me voyait user de mon cosmos pour la première fois, à défaut de me voir dans son lit. Souplement, je me redressais et regardais de haut l'intrus. Puis je me reculais pour me placer deux pas en arrière par rapport a Thivan, indiquant que je serais son soutien. Un cosmos couleur prune, agressif, prenant la forme d'une tête de panthère m'entourait alors que je feulais encore une fois. Beauté sauvage. Telle ses roses. Qu'il se lève, il voulait jouer ? Il venait de se mettre dans la merde.




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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyDim 18 Oct - 12:17
:: Les emmerdes, ca vole en escadrilles !

Et merde...

Le temps de dire cela qu'il sentait la furie qui lui ravageait sa poitrine, son corps vola dans tous les sens pour atterrir dans un coin de roche. Ses côtes le faisaient souffrir plus qu'à l'accoutumée, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas combattu que la rouille avait dû s'installer dans ses muscles. Maugréant légèrement, il se relevait en soufflant, un trait de sang traversant ses lèvres pour laisser quelques gouttes carmines sur le sol. "Les enfoirés" Dans un sens, il prenait dans la gueule son manque de vigilance, ses yeux azuréens se relevaient lentement pour fixer les deux Berserkers. Ils avaient une force qu'il avait clairement mésestimée, cette femme était une tigresse ou quoi ? Sa poitrine sentait encore la lacérations et le sang coulait sur son corps comme la rosée du matin.

Le dos. Soudain, il se rendit compte que quelque chose n'allait pas dans son dos. Affolé comme un gosse qu'on venait de prendre sur le fait, il retirait ses vêtements pour les jeter à terre. Des petites fumerolles puantes signifiaient que le Cardinal avait frappé bien plus qu'il ne l'avait jugé aussi. Se grattant la tête, il avait l'air con et il n'aimait pas cela du tout. Ses paupières se crispèrent de colère et il ne comptait pas en rester là, serrant le poing, son cosmos explosait dans toute la zone pour envoyer valser les roches et les débris.

Vous allez le payer...

Le doigt se levant vers le ciel, son cosmos irradiait encore plus fortement. Des nuées de roses noires s'aggloméraient sur une sorte de trou noir quand une main le frappa derrière la tête. Un Persan venait d'apparaître de nulle part et regardait Eole comme un enfant, puis, lentement, sa tête se tournait vers les deux Berserkers. Son regard noir montrait un certain respect. Rares étaient les personnes qui étaient parvenues à mettre en colère son compagnon de la sorte. Ils étaient certainement de bons combattants et si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait aimé les défier mais c'était pas le cas.

Abrarxès...

- Ouais.

- Mais qu'est ce que tu fous là ? Tu devais pas être en mission ?

- J'en reviens... et je vois que tu allais appeler ton armure connard ! Tu connais nos ordres non ? Tu tiens à le fâcher ou quoi ?

- Mais t'as vu dans quel état je...

- Tu parles à des Berserkers comme à des merdes, tu t'attendais à des roses peut-être ?


La main d'Abrarxès frappa son compagnon à nouveau derrière la tête en signe d'amitié. Puis, il lui fit signe de terminer son travail. Eole grognait intérieurement. A cause de ses connards, il avait failli appeler son armure devant eux et révéler son identité. Sans compter que son compagnon l'aurait tabassé à mort pour cela, il tenait pas trop. Les poings du Persan étaient redoutables et lui même devait bien avouer qu'il avait pas le niveau.

Vous avez de la chance... Je vous ai donné l'information, allez à Rome et parlez à un enfant, les oiseaux vous parleront alors pour casser le cul des Saints si vous vous montrez intelligents, ce dont je...

- Hmmmm...

- J'espère.


Eole ouvrit alors un passage pour aller dans une autre dimension. Les deux inconnus - bien que leurs noms étaient connus désormais - s'y engrouffrèrent à tour de rôle sans plus d'animosité. Les Berserkers allaient devoir prendre leur destin en main, quelque part, dans le voyage vers leur domaine sacré, Eole se promettait de ne pas oublier les blessures qu'il venait de prendre... Sa rancune était aussi tenace que les épines de ses Roses...




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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyDim 25 Oct - 23:03
L’attaque avait paru si anodine pour celle d’un Cardinal d’Arès. Et pourtant, tout autour de son poing, Thivan avait concentré une infime partie de son cosmos Pestilentiel pour attaquer à même la matière. S’il avait fait exprès de ne viser que le tissu, c’était peut être pas seul souci de ne pas tuer ou blesser plus que de raison son ennemi, mais bien de l’arrêter et le faire repartir. Bien sur, le jeune homme avait pleinement conscience que ce n’était pas cette attaque seule couplée à celle de Li Mei qui serait en mesure de tuer en l’instant leur adversaire. Mais c’était assez pour le mettre en colère et lui montrer que les Berserkers n’étaient pas aussi mauvais qu’il semblait le croire. Les insultes, ça allait bien cinq minutes, et ce n’était même pas celle à son encontre qui avaient énervé Thivan, mais bien celles qui englobaient tous les soldats d’Arès. Il n’était pas spécialement plaisant d’être sous estimé dans son ensemble. Si on regard resta sans la moindre émotions quand Li Mei relâcha toute la force de son attaque, le Cardinal se devait de constater une chose, elle était efficace et puissante. Même si ce n’était pas son genre de travailler en équipe, elle savait au moins agir en conséquence et l’épauler comme il se devait. De toute façon, Thivan n’avait jamais eu d’apriori sur ses congénères. Tant qu’ils se battaient bien et pas sur son chemin, ça lui suffisait amplement.

Le cosmos d’Eole semblait gonfler de secondes en secondes, quand une énergie nouvellement venue allait bientôt descendre sur la scène. Quelque chose de nouveau et de puissant, qui mit le Cardinal un peu plus encore sur ses gardes. Mais il n’eut pas le temps de savoir ce qui allait leur tomber dessus, une autre personne fit son apparition. Si de prime abord ça n’avait aucun intérêt pour le Berserker qui regarda ça d’un œil parfaitement indifférent, il nota néanmoins dans un coin de son esprit que ces deux là se connaissaient, et surtout que l’un comme l’autre n’étaient pas à prendre à la légère. Eole et Abrarxès. Il n’oublierait pas ces noms, et il saurait les répéter au Pontifex quand celui-ci serait de retour. En attendant, c’est avec un certain soulagement qu’il regarda les deux hommes s’apprêter à foutre le camp. Si gérer l’un semblait plus ou moins possible, en gérer deux de cette envergure l’était un peu moins. Les mots d’Eole néanmoins touchèrent cette fois Thivan, qui au premier coup ne l’avait pas plus que ça interloqué. Aller à Rome. Parler aux enfants. Les oiseaux ? Des paroles bien énigmatiques, le genre de domaine qui ne seyait pas particulièrement au Berserker. Mais soit, il prendrait cette information en compte. Si ces hommes étaient venus là pour leur donner ça, il y avait surement une raison. D’autant plus qu’ils prévenaient l’arriver d’un chevalier d’Or d’Athéna. Les choses se mettaient en mouvement, et du point de vue assez neutre de Thivan, rien ne semblait simple.

Après qu’ils furent partis, c’est sans plus d’un regard vers la dimension qui se fermait que le Cardinal se tourna vers Li Mei. D’abord sans un mot, il la fixa une bonne dizaine de seconde avant de prendre la parole.

« Bien joué Panthère. Merci de ton intervention. »

Monosyllabique oui, mais il était capable de remercier quand il en éprouvait l’utilité. Le fait est qu’il aurait sans doute eu plus de mal à gérer cet étranger sans l’intervention de la jeune femme et de ses griffes particulièrement tranchantes. Ainsi furent dites les choses. Il détourna son pas vers les Portes d’Obsidienne pour rentrer vers la Citadelle et rejoindre ses quartiers. Puisqu’il était réellement le seul Cardinal présent et celui à qui l’on avait confié la garder et la gouvernance des armées en attendant le Pontifex, il avait à réfléchir sur les affaires à venir. Il n’était plus question de laisser les Berserkers être humilié de la sorte, il était temps de reprendre les choses en main.

« Rentrons. »

C’était là un ordre adressé à la Panthère, clair et froid, mais pas particulièrement agressif. Les gardes s’occuperaient des portes, et si un nouvel intrus devait arriver, comme précédemment, Thivan saurait l’accueillir. Il avait besoin de la Berserker entre les murs de la Citadelle, elle qui avait assisté à ce échange pour le moins mouvementé.
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Message Re: [Avril 550] Une visite impromptue (Libre)   [Avril 550] Une visite impromptue (Libre) EmptyMer 28 Oct - 11:40


Allons jouer dans le bain



Feat Libre


Le sang gouttait de mes doigts alors qu'un sourire amusée étira mes lèvres quand Beau Cul se releva, plein de haine et de rage. Il n'avait pas du apprécier mon coup de griffe, mais le réelle danger n'était pas, il venait de l'attaque du cardinal. Lentement, je portais ma main pleine du sang de mon ennemie à ma bouche pou en lécher le liquide vital et je ne pus m'empêcher de ronronner quant il retira précipitamment son haut, assez fort pour qu'il m'entende. Il avait pas qu'un beau cul, si on mettait de côté ses blessures, il était même ultra sexy ! Puis monsieur prit la mouche et commença a s'énerver, affolant ma sonnette intérieur. Il était puissant. Peut être trop pour moi. Il allait falloir que je fasse attention. J'avais conscience de mes limites, et si je ne voulais pas mourir bêtement, il était d'agir en guerrier. Mais alors que je me faisais souple sur mes appuis, histoire d'esquiver en cas de soucis, un nouvel arrivant fit son apparition et claqua Beau Cul. Ce qui me fit rire, pas méchamment, mais en voyant le sermon, comment résister. Puis, faut dire que le nouveau était super sexy lui aussi. Plus mâte de peau mais indéniablement attirant... Belle Gueule. Ouais, Beau Cul et Belle Gueule. Néanmoins, le nouveau venu sembla remettre les idées en place a Beau Cul, qui sembla se calmer, comme un enfant renfrogné. Je dois avouer que je passais plus de temps a les reluquer qu'à les écouter, le cardinal était la pour ça, moi j’exécutais les ordres. J'avais depuis longtemps arrêter de tenter de proposer mon opinions sur tel ou tel façon de réfléchir/battre/trouver une réponse. Je n'étais qu'une femme et de part ce statut inférieur, j'étais une moins que rien au yeux des hommes. Pourtant ça ne les empêchait pas de ramper devant moi pour que je les vide ou de me supplier de ne pas les tuer. Je secouais la tête en souriant alors qu'ils s'apprêtèrent à partir, lâchant une petite invitation...

-J'espère te revoir mon ange. Mon petit cadeau t'aidera à ne pas m'oublier... On reprendra notre petit jeu plus tard... Souhaitons que ton ami se joigne à nous la prochaine fois...

Puis ils disparurent, me laissant seul avec mon cardinal, qui se tourna vers moi pour me regarder, sans un mot, pendant un moment. Chose je n'appréciais guère. Être encore et toujours jaugée...

-Bien joué Panthère. Merci de ton intervention.

J'haussais un sourcil tout en inclinant la tête. Il venait de me remercier ET de me féliciter ? Lui ? Nom de Zeus, il allait pleuvoir de l'acide. Il se détourna enfin et je me libérais du carcan de mon armure pour me retrouver a nouveau à moitié nue et m'étirer. Je songeais franchement à retourner faire ma sieste dans l'arbre quand le cardinal m'intima l'ordre de rentrer, me faisant soupirer alors que je me tournais à nouveau vers lui, une sourire mystérieux aux lèvres.

-Je te suis crasseux, mais tu vas m'accompagner au bain et je vais m'occuper de toi... Tu me dois bien a pour le coup de … Patte que je t'ai donné non... ?

Je souriais alors que je suivais le cardinal, quelque chose me disait qu'on allait bien s'amuser.. Pourquoi refuserait-il, c'était un homme et au moins avec moi, il pouvait se laisser allez, pas comme avec les simples catins d'ici, qu'il risquait de tuer...




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