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 Sulpha du Vautour [fini]

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SulphaSulphaArmure :
Vautour

Statistiques
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Message Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 0:23
Sulpha
Qui est-elle ?
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    Nom : Sulpha
    Date de naissance : 1er novembre 525.
    Âge : 25 ans
    Sexe : Femme
    Armure demandée : Oracle du Vautour


Comment est-elle ?

    Avez-vous déjà eu cette sensation de côtoyer la mort en errant dans un cimetière ? D'être suivi(e) ? Sans cesse observée(e) ? D'être tout simplement mal à l'aise ? Un sentiment similaire vous habitera lorsque vous croiserez Sulpha, de près ou de loin. Vous sentirez d'abord une odeur des plus étranges, un mélange de soufre et d'encens, très doux. Elle attirera ensuite votre regard : une tache sombre, fine et emplumée dans le décor… La mort en plein jour, un démon en pleine nuit. Si votre courage ne vous a pas pas abandonné, les détails vous apparaîtront petit à petit. Tout d'abord une silhouette qui se dessine de plus en plus, svelte, élancée, de laquelle s'échappent quelques plumes noires. Puis une immense chevelure auburn bien lisse, rassemblée en une queue de cheval ou en un chignon lâche. Soudain, deux iris brun clair qui ne cesseront de vous fixer, lorsqu'elle utilise son cosmos ou qu'elle sent une mauvaise présence, le blanc devient noir et ses iris dorés. Quelques traits de maquillage. En fonction de son humeur, un masque dissimulant la moitié de son visage, recouvrant son nez fin, ses lèvres roses et son menton, il s'agit un bec de vautour. Quelque maquillage saura relever son regard ou lui donner un aspect démoniaque, selon les jours. Tout naturellement votre regard sera attiré par sa chair claire non couverte par ses vêtements sombres : son décolleté plongeant et généreux, ses cuisses au galbe parfait apparaissant çà et là. Enfin, le détail de sa tenue vous apparaîtra en dernier : un style plutôt étrange que l'on croise à l'Extrême Orient, dans la Chine où une légion romaine s'était autrefois perdue. Une veste de kimono cache-coeur dont les manches s'éternisent dans un amas de plumes, couplée tantôt avec un genre de hakama, tantôt avec une jupe fendue tout le long de ses cuisses. Ses couleurs sont bien sûr le noir mais également le doré, peu dominant mais présent. Sur son flanc gauche tombent un encensoir et un chapelet de jade, pour chasser les mauvais esprits -si vous en êtes un le message est clair. Ses chausses ne manqueront pas de vous étonner : il s'agit de chaussons dont les orteils sont dessinés, évoquant les serres du rapace qu'elle est.

    Pour compléter le portrait de cet oiseau-là, passons au caractère. Évidemment, Sulpha n'a pas un caractère des plus faciles… Les éléments dépeints, pris individuellement, sont très simples, mais tout le rouage de sa personnalité la rend complexe, presque inaccessible. Pourquoi ? A premier abord Sulpha semble méfiante, sur la défensive, sans pourtant manifester de peur apparente. Très peu, trop peu loquace, elle semble par ailleurs être effacée. Quelqu'un de passif, en retrait même dans les discussions, au point de pouvoir en faire oublier sa présence. Fort heureusement, ou pas, ce n'est qu'une apparence. Elle enregistre et analyse tout ce qu'elle voit, prête attention au moindre détail, à la moindre parole, au moindre geste. Malgré la distance, elle est très empathique et très sensible, ce qui a pu lui causer bien du tort… Elle n'oublie rien et n'en est pas pour autant rancunière. Son animal totem et la façon dont elle-même se définit justifient cette attitude : le Vautour est le dévoreur des morts, il accompagne les âmes tout au long de leur vie jusque dans le trépas, il dévore les mauvaises…. Sulpha s'apparente à un genre d'exorciste -qui sérieusement a besoin en permanence d'avoir de l'encens ?-, à cheval entre réalité et au-delà, une mystique qui a su trouver l'harmonie avec les morts…
    Quant à son harmonie avec les vivants, elle est un peu plus spéciale. L'Oracle, en bonne bête solitaire, affirmera avec la plus mauvaise foi du monde qu'elle ne s'est liée qu'à très peu de personnes. Elle veut bien sûr refouler son désir d'être considérée, entendue, ainsi que celui d'être votre confidente : de toute façon, plus muette tu meurs. Car oui, à moins que vous ne soyez quelqu'un de fondamentalement mauvais à ses yeux, elle fera tout pour que vous l'appréciez, pour qu'elle vous plaise, j'en profite pour faire un clin d’œil à ces messieurs ! Sulpha adore recevoir des compliments, être valorisée et fait bien sûr tout pour ne rien vous montrer.


Son Histoire

    Chapitre 1 : la lame au-dessus de la coquille

    « Enfant de malheur, d'autant plus quand on sait qui est le père », grommela en chinois ancien une vieille voix de femme dans l'obscurité… Ses mains ridées, presque griffues, tenaient un bébé encore rouge de sang, encore relié à sa mère. L'enfant avait pris sa première bouffée d'air. Son cri résonna dans le silence comme si on l'avait égorgée. Une petite fille, pleine de vie, autour de laquelle semblait planer la mort. Les bougies rougeoyaient dans la pièce et produisaient d'étranges reflets sur elle. La vieille la considérait avec mépris, le blanc de ses yeux brillait d'une lueur malveillante alors qu'elle s'armait d'une lame rouillée, tenant toujours de l'autre main l'enfant, qu'elle tenait comme une vulgaire chose. Sans la moindre hésitation elle trancha le cordon, puis lâcha d'être sur une table. « Elle est née un soir où les étoiles sont de mauvaise augure. Le ciel en pleure… Nous devrions la tuer », reprit la sage-femme improvisée. La nouvelle mère, à bout de souffle, dans un état second, se redressa tant bien que mal. Ses yeux voulaient voir ce qui était sorti de son ventre, elle n'y parvenait pas. Elle murmura faiblement : « Je te l'interdis, Mère, jamais je ne te laisserai la tuer. » La vieille se retourna brusquement et, l'espace d'un instant, apparut comme un démon, une sorcière terrible au yeux de sa fille, qui ne put s'empêcher d'esquisser un moment de recul. « Depuis quand oses-tu contester mon autorité et mon don de prescience, Tian ? Je te dis que cette enfant est liée à l'au-delà. Ce n'est pas seulement pour nous que je t'en informe, c'est aussi pour elle… Son existence sera malheureuse ! ». La colère ne fut qu'animer son interlocutrice. Encore à moitié nue, les jambes branlantes, Tian était clairement animée par la haine et son instinct maternel. Elle rugit : « Ne t'approche… Plus… JAMAIS D'ELLE ! ». Les rôles s'échangèrent. La mère craignait désormais la fille… La lame rouillée tremblait, les lèvres de la vieille tremblaient… Soudain un hurlement de folie. Elle se précipita sur Tian et tenta de la frapper de son arme. Dans un élan de lucidité, la jeune femme parvint à la stopper, glissa derrière elle pour la pousser sur la couche en paille. Elle s'empressa de poser ses mains sur le vieux cou et de l'écraser de toutes ses forces : « Crève, vieille folle. Tu ne m'as déjà que trop pris… Mais tu n'auras pas ma fille. » Elle mit tout son poids sur le pauvre cou. La victime agitait ses membres du mieux qu'elle le pouvait, tentant d'atteindre son bourreau. Son visage devint rouge, puis bleu, puis violacé. Elle avait expiré son âme. Tian, sous le choc, s'effondra. Ses lourdes larmes roulèrent sur ses joues. Ses ancêtres la poursuivraient pour ce crime. Elle se traîna jusqu'à l'enfant étrangement silencieuse. Elle s'empara d'une autre lame, moins rouillée, afin de mieux couper le cordon ombilical, lui laissant une trace mignonne dans le nombril. Elle poussa un long soupir de soulagement. Ses lèvres se posèrent sur le front de l'enfant. Elle se retourna subitement vers le lit où gisait le cadavre maudit et s'agenouilla. Elle tira un coffre duquel elle sortit un chapelet de jade. Essoufflée, elle retourna auprès du bébé et le mit autour du cou de celle-ci. Elle la souleva et, pour la première fois depuis les longues minutes qui s'étaient écoulées, la serra doucement contre elle. Premier contact peau à peau. Les larmes de Tian ruisselèrent à nouveau. Elle était soulagée et honteuse.

    Grincement de porte qui s'ouvre. Réflexe de Tian : saisir le couteau. Un homme, d'apparence plutôt riche, complètement trempé par la pluie qui battait, s'avança et prit soin de refermer la porte derrière lui. La mère baissa son couteau. L'hôte ne put que constater ses traits tirés, son visage détruit par le bonheur et le malheur, sa tenue débraillée et en arrière plan, l'horrible dépouille. Le silence régnait, on n'entendait que le crépitement des bougies. Lentement il s'approcha et enserra la femme et l'enfant. Il osa un : « Je n'aurais jamais pensé que… » dans un chinois maladroit avant de se taire, gêné. Tian se libéra de son étreinte et fourra l'enfant de ses bras. Elle se rapprocha de la défunte. Sa culpabilité d'il y a quelques minutes s'était envolée. Elle tira la vieille par les cheveux pour la déloger du lit. Interloqué, l'homme posa l'enfant sur la table et vint l'aider. Il avait compris son intention : elle voulait faire disparaître les preuves du crime. Ils abandonnèrent l'enfant quelques instants. En pleine nuit, derrière cette baraque de bois, ils enterrèrent au plus vite le cadavre. Lorsqu'ils rentrèrent, ils virent quelque chose d'extrêmement étrange. L'enfant semblait lutter contre quelque chose d'imaginaire, en silence. Le chapelet enroulé autour de son cou brillait étrangement. Superstitieuse, Tian s'empressa d'allumer de l'encens dans un encensoir et de le passer dans la pièce. « Nous devrions brûler cette maison, à cause de la vieille, de trop mauvaises énergies l'habitent désormais. ». L'homme attendit quelques secondes avant de lui répondre : « Tu as grandi ici… Et ton culte des ancêtres... ». Tian s'arrêta près de lui et passa au latin pour s'exprimer, elle ne le parlait pas très bien : « Emmène-nous à Rome, alors, Julius. ». Silence lourd. Gêne utile. « Nous en avons déjà discuté. » Grimace de la femme : « Je me fiche de l'image que tes compatriotes peuvent avoir de moi. Je suis même prête à donner un nom bien de chez toi à notre enfant. J'ai appris ta langue pour toi. Je n'ai que fait trop de concessions. Et puis tu n'es pas marié. Sauf si tu me mens depuis deux années. » Elle termina sa marche purificatrice auprès du bébé. Elle prit la petite fille, la regarda un instant. Elle ne l'avait pas encore lavée. Elle la porta jusqu'à près d'un baquet rempli d'eau et la nettoya avec un tissu. « Alors ? » Le Romain s'était approché et soupira : « Je te l'accorde car c'est bien toi. Ne t'avise cependant plus de remettre en cause mes sentiments pour toi. » Tian devint alors joyeuse. Enfin il s'était décidé, mais s'il lui avait fallu tuer sa mère et accoucher d'un enfant pour cela… D'ailleurs : « Il serait peut-être temps de lui donner un nom... » Julius la rejoignit et s'accroupit à ses côtés. Son instinct lui fit dire : « Sulpha ». Tian le regarda, elle ne connaissait pas ce mot. « Sulpha… C'est soufre (en chinois dans le texte), mais pour une femme. Je ne sais pas pourquoi mais… C'est ce qu'elle m'évoque. » La Chinoise haussa les épaule et râla : « Par tous les ancêtres… Quel nom étrange ! Mais si tel était ton choix… » Les deux ne croyaient pas si bien dire…
    Chapitre 2 : l'oeuf finira par éclore...

    Note : ce chapitre traite quelques passages de la vie de Sulpha, chronologiquement mais pas linéairement.

    Le couple sino-latin s'était donc affairé jusqu'à Rome. Bien sûr, le riche Julius avait dû essuyer quelques moqueries quant aux origines de sa femme : une Chinoise descendante d'une légion perdue en Chine, métissage fort étrange pour les citadins… Et que dire de leur enfant, né avant leur mariage ! Et de son nom !!! Sulpha n'avait pas vraiment la vie facile… Elle parlait aussi bien le latin que le chinois, elle put très tôt comprendre et entendre les moqueries et remarques diverses et variées proférées à son égard : les cheveux roux, les yeux bridés dont la couleur était étrange, toujours un chapelet en jade, vêtue la plupart du temps à la chinoise de l'époque. Sa bien aimée-mère avait beau lui dire d'ignorer, comme elle avait pu le faire, mais cette discrimination permanente marqua à jamais l'existence de Sulpha, sans cesse en quête de reconnaissance. Les espèces d'amies qu'elle pouvait avoir médisaient bien sûr sur elle dans son dos et n'appréciaient pas réellement d'être vues en public avec elle. Elles avaient bien sûr une autre raison de la rejeter ainsi : ce vilain petit canard avait une fascination étrange pour la mort et les morts et parfois, elle parlait toute seule et leur avouait même être capable de voir des esprits. Plus excentrique et mystique tu meurs ! Elle tenait bien sûr ce penchant de sa mère qui, à notre époque, serait considérée comme une sorcière… Elle trouvait donc refuge auprès des esprits, auprès des ancêtres -sauf de sa grand-mère maternelle, sujet interdit à la maison. Son père en désespérait, il s'inquiétait de pouvoir la marier un jour. Sa mère s'en réjouissait plutôt, quand bien même le mariage était aussi une question qu'elle commençait à se poser.

    Son penchant spirituel et au spiritisme était apparu dès son plus jeune âge. A peine âgée de sept ans, elle s'était levée en pleine nuit, après un rêve. Elle avait mal à la tête, mal aux yeux. Elle en pleura même… En se frottant les yeux, elle glissa hors du lit. Ses pas la portèrent jusqu'à l'extérieur, elle était si discrète que personne ne s'en était aperçu. Ses joues la brûlaient, elle avait également la sensation qu'elles étaient fendues par un couteau. Immobile, elle se frottait toujours les yeux. Elle se sentait observée, c'était très dérangeant. Elle laissa enfin ses yeux tranquilles. Ses paupières s'ouvrirent. Choc émotionnel. Une présence blanche devant elle, humanoïde mais pas physique. Puis d'autres encore, tout autour d'elle. Moment de panique, impossible d'extérioriser ou d'appeler à l'aide. Son cœur battait de plus en plus vite. Soudain un réflexe, une émotion ; elle serra fort son chapelet contre elle et murmura des prières en chinois. Les yeux baissés et terrorisés, elle alla retrouver son lit et tenter de retrouver le sommeil. Allongée sous les draps, elle priait de plus en plus fort, jusqu'à ce que : « Sulpha ? » Lumière. Sa mère était entrée. La petite était crispée. « Sulpha ? » répéta la voix bienveillante. Une main forte tira le drap. Cette même main se posa sur son bras, la secouant légèrement. L'interpellée tourna la tête et présenta son visage effrayé à sa génitrice. Tian fut épouvantée. « Tes yeux ! », déclara-t-elle, la voix coupée. Sulpha ne comprenait pas. Elle ne savait pas que le blanc était devenu noir, que ce noir semblait couler sur ses joues comme des larmes, que le brun clair si mignon était devenu doré. En voyant le visage de sa mère, elle se mit à pleurer. Elle ne pensait pas qu'elle l'effrayerait comme elle effrayait ses amies ou les inconnus. Elle tenta de se justifier dans un gémissement : « J'ai vu… des revenants ! Ils sont partout ! » Tian lui hurla dans un chinois furieux : 0]« Ne me dis pas que tu as fait une prière ou un rite en pleine nuit, inconsciente ! Je t'avais prévenue ! Si tu te voyais !!! » Sulpha pleura de plus belle. Sa mère râla, lui mit une bonne gifle et l'attrapa violemment. Elle la tira en dehors du lit et lui dit sèchement : « Il faut purifier les lieux. Tu vas m'aider. » Encens allumé. Maison réveillée. Le duo se mit à l’œuvre. Les yeux de la pauvre petite, malgré le rituel, ne retrouvaient pas d'aspect normal. Ils pouvaient cependant voir quelques fantômes arrêter leur ronde, apaisés et d'autres s'envoler, comme repoussés par l'encens. « Voilà, dit fièrement Tian, d'une voix plus rassurante nous voici maintenant en paix. » Sa fille se permit de la contredire : « Certains sont restés. Ils n'ont pas l'air méchants... » Elle regardait dans le vide, c'était tout du moins ce que croyait sa mère, mais elle contemplait un esprit pas plus vieux qu'elle qui se laissait bercer par la fumée parfumée. « Parce que tu les vois ? » Ricanement. Sulpha ne répondit pas immédiatement. Elle posa ses yeux sur elle, Tian frissonna. « Oui. » Réponse inattendue à la question ironique. Tian rit nerveusement et cessa lorsque le souvenir de sa mère émergea de sa mémoire. Elle l'avait autrefois prévenue que son enfant serait un être spécial qui n'apporterait rien de bon. Était-ce cependant mal d'entrer en contact des êtres éthérés ? Elle ne saurait y apporter de réponse. La seule pensée qu'elle avait en tête était celle que sa fille serait sans doute une meilleure exorciste qu'elle. Elle n'ajouta rien de plus et la prit dans ses bras, ce qui n'était pas dans son habitude. « Pardon, enfant. » Elle la serra fort, Sulpha se sentit apaisée et rassurée. « C'est un don précieux que tu as, tu devras bien en user… Il faut que tu le développes et que tu te maîtrises. » Cela allait sans dire…

    Le don de Sulpha se développait au fil des jours, des semaines, des années. Sa mère, consciente du risque qu'il représentait, voulait canaliser sa fille, les émotions et craintes de celle-ci. Les nuits, elles se rendaient dans les catacombes de Rome, en secret. Le but était de la confronter aux âmes des morts et de l'y habituer. Sans qu'aucune des deux ne le sachent, ces opérations répétitives ne faisaient qu'éveiller la jeune femme au cosmos. Tian ressentait cependant un changement : une aura étrange semblait entourer Sulpha, une énergie à la fois dynamique mais évoquant la mort… Si bien qu'elle finit par en avoir peur. Un jour, comme tous les jours, elles devaient se rendre secrètement aux catacombes. Alors que la nuit commençait à tomber, Sulpha, dans sa chambre, entendit un étrange bruit. Un bruissement absolument pas léger. Cela venait de la fenêtre. Elle s'approcha et, à sa grande surprise, vit un grand et étrange oiseau qu'elle n'avait vu qu'une seule fois dans sa vie, tout au mieux. Son plumage était entre noir et brun foncé, sa tête blanche, son bec crochu et il avait des serres. Un vautour, ici à Rome ? Il y en avait pourtant très peu… Ils étaient plutôt en Grèce ou en Afrique… Toujours était-il qu'elle avait entendu dire à propos de cet oiseau qu'il était de mauvaise augure, qu'il attendait la mort… Pourtant… Elle n'avait pas peur. Elle le trouvait beau et même sympathique. Il n'avait pas non plus l'air d'avoir peur d'elle. Elle osa poser une main amicale sur sa tête et éprouva une sensation étrange… « Je suis en danger… ? Tu es venu m'annoncer ma mort ? », lui avait-elle dit sans aucune émotion. Le vautour lui répondit avec un léger cri. Étrangement, elle se sentit réconfortée… Il écarta ses ailes majestueuses comme pour la prendre dans ses bras -c'était ce qu'elle interprétait tout du moins. Elle resta en sa compagnie jusqu'au moment fatidique. Au moment de partir, comme tous les jours, Sulpha jeta un regard en direction de la villa. Le vautour trônait sur le toit. Tout le long du trajet, elle pouvait remarquer qu'il les suivait mais aussi que sa mère n'était pas tranquille. Elle lui demanda en chinois : « Tout va bien, Mère ? ». Tian frémit et répondit machinalement : « Oui mon enfant. Parle-peu, les murs ont des oreilles... ». La jeune femme fut surprise et ne chercha pas plus. Elle entendit le vautour crier. Enfin elles arrivèrent. Tian laissa Sulpha prendre les devants. Celle-ci retrouvait un endroit et des présences familières. Tout à coup, les fantômes qui lui étaient amicaux eurent l'air effrayés et lui soufflèrent qu'elle était en danger. Elle sursauta, se retourna, et vit sa mère bondir sur elle, un long couteau en main. « Mais que fais-tu? » hurla l'agressée. « Tu es un être trop redoutable pour que je te laisse en vie ! Tu es devenue trop liée à la mort. Je la sens en permanence autour de toi... Ton nom te correspond désormais trop… L'odeur de soufre ne te quitte plus, des âmes flottent autour de toi, je le sais ! » La lame siffla dans les airs et déchira la peau de buste de Sulpha, qui poussa un cri de douleur. Elle recula, en larmes. Des esprits se massaient autour d'elle, comme pour la protéger et la réconforter. Elle leur murmura un : « Merci... » alors que sa mère revenait à la charge. Était-ce de cela dont le vautour avait voulu la prévenir ? Elle tentait au mieux d'esquiver les attaques déchirantes physiquement et moralement de sa mère. Elle ne savait ni se battre, ni se défendre… Elle ne faisait que reculer et saigner, lâchement, en pleurant. Elle gémit : « Arrête, Mère… Arrête ! Aidez-moi ! ». Elle « heurta » l'âme d'un guerrier avant de tomber. Elle parvint à esquiver un énième coup de sa mère… Elle n'en pouvait plus… Désespérée, elle finit par se laisser faire, au sol… Elle pleurait, pleurait, saignait, saignait… Un cri raisonna à ses oreilles, c'était le vautour. Il vint planter ses serres dans la main armée de l'assassin. A moitié inconsciente, le corps couvert de sang, elle se redressa… Ses yeux s'injectèrent petit à petit de noir à mesure qu'elle voyait l'animal se faire attaquer par sa mère. « Laisse-le… Femme immonde... » Sulpha trouva la force de se relever, elle se laissait en partie soutenir par les esprits présents dans ces lieux… Autour d'elle, une énergie sombre et froide. Le vautour relâcha sa proie et vint se poser sur l'épaule de la jeune femme. La couleur de ses yeux était inversé, de ses bras s'échappaient quelques plumes. Son apparence laissait penser à celle d'un démon, d'une femme-oiseau… Elle glissa sans peur vers sa mère, tel un fantôme, et posa une main griffue sur la tête adverse, plantant au passage des ongles étrangement acérés. Sa voix avait changé, elle était plus sombre : « Ce n'était donc pas mon heure qui était venue... ». Ses iris dorés brillèrent de plus en plus, jusqu'à devenir intégralement dorés. Les yeux de Tian devinrent vide, anormalement vides et soudain une décharge mentale. Sulpha laissa petit à petit son adversaire s'effondrer, elle saignait du nez et des oreilles… Morte. Comme sa mère autrefois, elle venait de tuer la sienne… Sans vraiment s'en rendre compte. Elle put observer, pour la toute première fois, une âme sortir d'un corps. Elle vit celle de sa mère, maigre mais forte, revancharde envers elle. « Je ne te laisserai pas m'atteindre encore une fois ! » s'exclama Sulpha, qui au passage avait attrapé son chapelet de jade pour chasser ce mauvais esprit. Avec encouragement encore du Vautour, elle put désintégrer l'esprit frappeur de sa défunte mère… Avant de s'effondrer, inconsciente… La dernière chose qu'elle vit était le vautour s'envoler… « Attends… Moi », avait-elle gémi pour la dernière fois...

    Chapitre 3 : le Vautour dans son nid

    Cri du vautour. Sursaut. Regard à droite, à gauche. Où suis-je ? Il fait sombre. J'ai chaud, trop chaud. J'ai mal, très mal. J'ai des difficultés à bouger. Frémissement. Je remue les doigts. Douleur encore. Je me redresse avec peine. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. Et cette migraine. Le sol est froid… Chaque mouvement pour me redresser me cause une douleur atroce… J'ai l'impression de revenir de l'autre monde. Grâce au peu de lumière qui parvient à mes yeux, je peux voir que tout mon corps a été pansé avec soin. Les bandages sont réguliers. Je suis à moitié nue cependant… Quelques pièces de tissus me recouvrent plus ou moins. De nouveau le vautour. Je l'entends voler, il vient se poser sur mon épaule. Brave ami, il m'a bien aidé…

    « Ah, enfin éveillée... »

    Une voix d'homme. Je ne sais pas vraiment d'où elle vient. Soudain une présence. Une lumière vive dans cet endroit étrange. Quelque chose de… Solaire ? Et de… Divin. Je pouvais sentir, par je ne sais quel moyen, sa puissance, sa grandeur. Je ne sais pas pourquoi, quand je l'ai vu, je me suis agenouillée, pleine de respect. J'avais dans mes mains mon chapelet, que l'on ne m'avait pas retiré, et je ne sais toujours pas pourquoi je lui ai adressé une prière, en chinois cependant, ma langue maternelle. En un regard furtif je l'ai vu sourire avec bienveillance.

    « Relève-toi, Sulpha… »

    Je m'exécute sans broncher. Je le regarde. Qu'il est beau… Qu'il est lumineux, contrairement à moi… Il s'approche, d'un pas lent, d'une élégance presque nonchalante. Je me sens rougir, d'admiration mais aussi de désir. Il est magnifique. Il me rend mon regard et me fixe droit dans les yeux. Il tend une main rayonnante vers moi. Je me sens décoller du sol, étouffer même un moment. Ma vue décline, je sens une puissance inhabituelle m'habiter. Mes yeux se lèvent au ciel, je suis persuadée qu'ils deviennent à nouveau noir tant je me sens… Puissante. Je sens comme des plumes me recouvrir, pousser sur mes bras même. Je sens également comme une protection me recouvrir, une armure légère et agréable à porter… Je retombe au sol, investie d'une puissance nouvelle. Je me sens exactement comme lorsque je me suis battue contre mère mais… En beaucoup plus forte. Un sourire étire mes lèvres, jamais je ne me suis sentie aussi puissante. Mon ami le vautour semble crier de joie, je lui adresse un regard tendre ainsi qu'un sourire.

    « Montre à ton maître Apollon ce que tu vaux, Vautour… »


    Il m'a prise au dépourvu. Il serait Apollon ? Cela me rappelle la mythologie que me contait Père… mais si j'avais su que je l'aurais croisé un jour… Certes je peux voir les esprits, dialoguer d'une certaine façon avec eux mais… Un dieu ! Je ne pouvais y croire. Il venait de me lancer un défi, je ne comprenais pas très bien ce qu'il entend par montrer ce que je vaux. Car à mes yeux… Je ne vaux pas grand-chose… ça y est, il a remarqué mon manque de confiance en moi. Il va sans doute m'épargner je ne sais quelle épreuve ! Grave erreur. Je vois surgir derrière lui deux ombres, elles aussi avaient des plumes. J'ai un mouvement de recul, j'ai peur. Mon vautour crie et s'envole, allant se percher plus haut dans la pièce. Je sens tout à coup comme un coup d'épée trancher mon abdomen. J'ai un haut le cœur et je crache du sang. Goût de métal dans ma bouche. Deuxième lacération dans mon dos. En plus de rouvrir mes blessures, ces personnes m'en ont ouvert des nouvelles.

    « Prends confiance, sinon tu te feras tuer. »

    Quelle phrase fabuleuse pour me rassurer. Il faut déjà que j'essaye de tenir droit. Les deux ombres ont disparu, j'en profite pour prendre un moment de répit. Mauvaise idée. Un poing puissant surgit de nulle part et vient s'enfoncer dans ma poitrine. Mon sternum craque, s'enfonce. Je ne peux plus respirer. J'ai peur. Qu'est-ce que je fais là, me demandai-je en m'écrasant lourdement au sol. Je revis ce que j'ai vécu avec ma mère il y a peu mais avec des inconnus… Et qu'est-ce qu'Apollon me veut ? Impossible d'y penser et d'y répondre, je suis en train de me faire massacrer au sol. Je perçois une épée argentée se lever… Je distingue une silhouette masculine au visage masqué… L'épée s'abat dans mon flanc et je hurle à la mort. Mes yeux sont exorbités et cherchent ceux de mon assassin. Mes mains se plaquent sur l'épée, s'y blessent, et voilà que je me relève, la bouche ouverte, d'où un flux important de sang s'écoule. Le souffle court, je m'approche de lui, enfonçant d'avantage l'arme dans mon corps. Je suis telle une revenante, j'éprouve tellement de douleur que je ne la ressens plus. J'ai un hoquet sanglant. Il ne peut plus retirer son arme, mes maigres muscles se sont refermés dessus. Je plaque une main crispée sur son masque, je l'arrache. Je vois son visage. Il est quelconque. Mes yeux brillent d'une lumière étrange alors que je revêts ce masque grimaçant. Je râle :

    « Mauvaise âme... »

    Je sens une énergie m'investir. Le masque brille au niveau des yeux. L'homme se fige, se raidit et bientôt, je lui inflige la même sentence qu'à ma mère… Il résiste plus, c'est un guerrier… Je force son esprit, je contrais son corps et c'est à lui de saigner maintenant. Ses mains lâchent l'épée, il s'effondrent. Je suis dans le combat. Je respire comme un être mourant, ou plutôt comme une morte revenant à la vie. Je sais qu'il reste un deuxième ennemi. Où est-il ? Mes sens sont incapables de le sentir vraiment. Je tente de concentrer cette énergie qui m'habite, qui s'est réveillée. Dans mon dos, un poignard. Je rugis, je me retourne et provoque ma propre déchirure. J'attrape le bras malheureux ; n'ayant pas de formation guerrière, je ne sais pas comment l'attaquer. Le bras se dégage et me fouette, je tente un assaut de mon énergie. Apollon m'a nommée le vautour. Le vautour est opportuniste, il attend le moment propice pour attaquer et dès qu'il sent la mort de sa proie venir, il referme ses serres acérées. J'envoie un coup de griffe, il rate, la dague revient à l'assaut, dans un cri et un réflexe j'attrape cette main, j'y enfonce mes serres, j'arrache le masque, je regarde cette femme, l'image de ma mère revient, haine, souffrance, violence, je balance l'autre main libre sur son visage, je crève ses yeux dans un hurlement bestial, je lacère ses joues, j'attrape mon chapelet et je la frappe avec une conviction qui m'était inconnue. Elle s'effondre, j'enchaîne, je l'écrase avec un pied et je tire douloureusement l'épée plantée dans mon corps, je la tiens avec maladresse, je l'enfonce malgré tout dans sa poitrine.

    Applaudissement.

    « Tout est cyclique. La vie du guerrier commence par la naissance, l'entraînement puis le moment où la mort arrive. Vautour, tu es à la fin du cycle… Tu apportes la mort, tu la guettes, tu l'anticipes en même temps que tu veilles sur les vies… Mais… Tu es tellement proche d'elle que tu as besoin de t'en rapprocher pour la donner… La mort te fait vivre, la boucle est bouclée. »

    Pas le temps d'ajouter un mot. Apollon se dresse là, devant moi. Je tombe à genoux devant lui, épuisée, à moitié morte comme il le dit si bien lui-même. Et pourtant, je me sens bel et bien vivante, dans la douleur, dans mon sang, au milieu de ces trois âmes qui m'entourent. Étrangement apaisée, je me laisse tomber aux pieds du dieu, jamais je crois je n'aurais été aussi proche physiquement de lui. De simple sorcière je deviens gardienne d'un cycle… Sans me garder moi-même… Je perds connaissance à mesure que je perds mon sang. Je sens son regard de braise, j'entends le dieu déclarer :

    « Tu as pris ton envol, mais tu devras apprendre à chasser et à planer... Tu es encore un petit »

    A bientôt.


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 22 ans
    Quelle est votre expérience des forums RP : Une très longue expérience, de 10 ans environ, univers Saint Seiya majoritairement (;
    Comment avez-vous connu le forum : Le fondateur (dont j'ignore, au final, le pseudo) !



Dernière édition par Sulpha le Sam 17 Oct - 22:25, édité 10 fois
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BelisaireBelisaireArmure :
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 0:48
Bienvenue douce amie !

Je t'offre une rose en signe de l'ancien temps Wink
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VelizaraVelizaraArmure :
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 0:52
Bienvenue à toi Very Happy
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ScythèsScythèsArmure :
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 1:15
Bienvenue Sulpha !
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CélestiaCélestiaArmure :
Héron de Notos (Sud et Été)

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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 10:04
Bienvenue, amie
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 10:19
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta présentation o/
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 13:10
Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette.
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 22:27
Je vous remercie tous pour vos messages (un merci spécial à Belisaire (; )

J'en profite pour vous informer que j'ai fini ma présentation ! Je vous souhaite une bonne lecture !
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptySam 17 Oct - 23:23
Bienvenue ma belle ♥
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptyDim 18 Oct - 21:36
Sois la bienvenue mon ancienne belle soeur :p

Je viens de finir de lire ta présentation et j'ai tout simplement adoré! Très bien écrit, vraiment (mais ça je n'en doutais pas), et je n'ai rien à redire. Tu feras un excellent vautour! Je te donne donc mon oui, ainsi que tes 4 points d'Eveil et 17 points de compétence pour faire ta fiche technique.

Je te souhaite de passer d'excellents moments parmi nous en tout cas et de t'amuser comme une petite folle en notre compagnie.
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Message Re: Sulpha du Vautour [fini]   Sulpha du Vautour [fini] EmptyDim 18 Oct - 22:06
Salut Aina, un grand merci, je suis heureuse que cette présentation t'ait plue (:

Je sens que je vais m'amuser avec mon drôle d'oisal.

Je te dis, et je l'espère, à bientôt in-RP (;
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