Nüwa ~ La fille de la Lune et du Soleil [WIP]

Nüwa

Qui est-il ?

Prénom :

Date de naissance :

Âge :

Sexe :

Armure demandée :

Comment est-il ?

Tout était calme, plongé dans un profond silence. Personne ne semblait avoir foulé ce lieu depuis très longtemps. Une couche de poussière s'est insinuée partout, recouvre une vaste pièce plongée dans la pénombre. Chichement une fenêtre projette un vague halo à l'intérieur, un trait de lumière se perdit et frappa sur ce qui semblait être une statue de pierre. Elle représentait une femme assise en position du lotus, yeux clos, visage tourné vers le sol. Cette effigie semblait si réelle avec tous ces petits détails, la force même qu'elle dégageait. Soudain, elle s'anima. La pierre se craquelle, se fissure à maintes endroits. La peau grise devient rouge, le visage jusqu'ici inexpressif arbore une sourde colère qui déforma les traits de la jeune femme. Dans un hurlement rageur, la femme se redressa, les vêtements quelle portait – un kimono noir ceint d'une sorte d obi rouge – partirent en lambeaux dévoilant un corps gracile et souple, entraîné pour les arts guerriers. Une large cicatrice barrait son dos, d'autres constellaient ça et là ses chairs et, lentement, alors qu'elle finissait de s'animer, la guerrière alla se saisir de sa lance qui reposait non loin, à l'attendre. Ses muscles roulèrent douloureusement et protestaient même face à tant de mauvais traitement. Ce réveil trop brutal.

Faisant fi de la souffrance, la jeune femme entama une danse lente et précise, belle qui peu à peu s'accéléra. Toutes ces années perdues. La jeune chinoise était bien éloignée des stéréotypes que l'on accordaient volontiers à leur peuple. Elle était différente, trop différente. Elle avait longtemps effrayé les peuplades superstitieuses. On soufflait qu'avec cette peau rouge, ces cheveux blancs et ses yeux d'un bleu polaire et inquiétant, qu'elle était le fruit d'un démon aquatique. La lancière était plutôt grande et belle, dans son genre avec ces formes voluptueuses. Mais étrange, jusque dans son aura mystique et sauvage. Elle en imposait, son agressivité, presque palpable, aidant.

Elle cessa enfin de danser, haletante, le corps fourbu parcourus de longs frissons. Dans le noir elle distingua un monument qui ressemblait à une stèle. En s'y intéressant, écartant de la paume de sa main un épais manteau de poussière, elle fit apparaître le nom de son maître. Son poing s'abattit avec violence et brisa la pierre. Nüwa se laissa envahir par la tristesse et longtemps, elle pleura, rythmant le silence de ses sanglots. Elle n'avait pas été assez forte pour le protéger. Sa lance contre sa poitrine, elle finit par s'endormir.

Un vrombissement la tira de son sommeil. En ouvrant ses yeux elle découvrit l'armure du Chrysaor l'appeler jusqu'à elle. Elle obéit, s’extirpant à contrecœur des gravas de cette tombe qu'elle apprendrait à aimer. Pour s'y recueillir. La douleur finirait par s'estomper ? Pas sûr, avec elle. Bornée comme la dame-lune l'était. Sur son front, un point immaculé s'illumina, grandit pour en recouvrir une bonne partie dans un curieux tatouage qu'elle porterait désormais avec honneur. Héritage de son maître, l'ancien général du Chrysaor.

Elle rendit la main vers l'armure qui, aussitôt la recouvre.

Sa lance alla briser les sceaux scellant les portes de son pilier. La porte explosa dans un terrible fracas, annonçant la venue d'un nouveau Général. N'avait-elle pas été appelé ? Comme son maître avant elle ? La Mort guettait, elle se laissa aller, bercée dans son ire, aveuglée par elle. Personne pour maîtriser ce déluge, longtemps elle déambula.

Finalement, elle se réveilla dans le noir, dans une cellule humide. Habillée de son armure qui ne l'avait pas quitté.

Son Histoire

- Nüwa ! Viens un peu par ici mon enfant. Cesse donc d'ennuyer ces pauvres petites lucioles, elles ne t'ont rien fait. Allez, pose ça, l'entraînement peut attendre.

L'enfant, âgée de six ans, s'entêtait à manier la lance de son maître trop grande, trop lourde pour elle. Elle effrayait les insectes cachés parmi les herbes hautes, les faisaient s'envoler avec ses petits cris frustrés. Autant de petites étoiles iridescentes qui allèrent se mêler aux étoiles, blanches d'un ciel d'encre. Dans sa colère, la petite faucha, d'une onde cosmique chaotique, les ventres lumineux de ces petites bêtes. Celles-ci s'éteignirent à tout jamais, emportées à tout jamais par la main d'une fillette perdue dans sa rage. Sa silhouette dissimulée dans les plantes fut très vite visible par l'homme qui, patiemment, l'attendait.

- Détruire tout ce qui passe à ta portée ne changera rien, Nüwa. Sois patiente, un jour tu pourras porter cette lance.

Dans les ténèbres environnantes, la chevelure blanche de son élève contrastait de manière si saisissante que le lancier se prenait toujours à la comparer à l'astre du soir. Cette petite poupée de chine était bien différente de ses pairs, trop sans doute et il savait à quel point être différent pouvait être dur. Bébé déjà elle avait été abandonnée près du « long fleuve », ChangJiang déclarée maudite par ses parents. Ils avaient voulu que les démons aquatiques l'emportent loin et la dévorent mais ce fut un représentant d'un Dieu, qui, en ce jour de pluie, l'avait découverte entre les grenouilles et les roseaux. Ses origines étaient certes obscures, mais le maître lancier devina que, sous cette apparence "démoniaque" se cachait en réalité une anomalie cosmique. Une sorte de maladie développée par une évolution trop précoce de son énergie spirituelle. Trop de Yang, pas assez de Ying comme dirait les savants chinois.

Mais elle ne fut pas toute seule à être sauvée ce soir-là.

- Hua ! Appelait la petite alors qu'elle revenait sur ses pas, vers la maison qu'il avait construite pour … elles. - Allez Hua je sais que tu es là tu ne m'auras pas cette …

Sous le regard amusé du Général atlante, le corps de son élève fut happé par une ombre plus imposante que la sienne, un éclair orange qui, sans un bruit, avait surprit l'enfant-lune. Des protestations furent audibles et, quelques minutes plus tard, un rire cristallin. Hua et Nüwa finirent par approcher, la seconde perchée sur le dos de la première. Hua était une tigresse, aussi vieille que la fillette qu'elle protégeait, redoutable aussi. Il les avait trouvé toutes les deux, ensemble, accrochées l'une à l'autre comme deux sœurs, tremblantes et affamées. Un lien profond unissait ces deux créatures étranges, elles ne se quittaient jamais, même pour chasser. Et, d'une certaine façon, toutes les deux se ressemblaient.

- Venez là toutes les deux, on va écouter le chant de la pluie.

Depuis qu'il les avait trouvé, la Chine avait connu six années de sécheresse. Pas une goutte d'eau n'était tombée sur le ventre de la terre et cette dernière mourrait peu à peu, sans la bénédiction de Poséidon. Chaque année, à cette période où la chaleur était plus forte et plus imposante que jamais, le peuple construisait de grands bûcher pour enflammer le bois noir et sec et faisait de nombreux sacrifices dans l'espoir de voir revenir la pluie. On disait que voir un Nahji, ce bel oiseau au plumage d'un blanc immaculé, était signe que l'eau allait revenir. Aussi avait-on clamé ce chant à leur hommage à chaque fois que la fête des moissons arrivait dans l'espoir qu'ils viennent. Depuis l'endroit où ils se tenaient, ce drôle de trio voyait passer la procession d'hommes, de femmes et surtout d'enfants qui chantaient, à pleine voix, la chanson des Nahji.

« Kaw Kaw Hoy Hoy Kaw Kaw Hoy Hoy
Nous avons mal au dos, ces champs sont si vastes !
Le mois où les fleurs poussent est si long...
Cultive ton champs, arrose-le,
Plante le riz, et les jeunes pousses de soja.
Nahji, viens-là ! Nahji, viens-là !
Deviens un nuage noir, et vole par ici depuis les montagnes nordiques.

Kaw Kaw Hoy Hoy Kaw Kaw Hoy Hoy
Il y a du riz partout, mais plantons tout de même cela.
L'automne, on obtiendra les cinq types de grains.
Arrose le champs, remplis-le d'eau.
Plantons de jeunes pousses, colorons le champs.
Nahji, viens manger ! Nahji, viens manger !
Mange des grenouilles, tu vas grossir et pouvoir voler en bonne santé.

Kaw Kaw Hoy Hoy Kaw Kaw Hoy Hoy
Quand le peuple admire son Excellence,
Ils se baissent pour montrer leur fidélité.
Observe bien le champs, et n'écrase pas les jeunes pousses.
Traverse la digue et arrache les mauvaises herbes.
Nahji, vas-y ! Nahji, vas-y !
Prends l'oeuf avec toi, et vole loin des griffes.

Kaw Kaw Hoy Hoy Kaw Kaw Hoy Hoy
Demain, fera-t-il beau ? Y aura-t-il une tempête de neige ? Pleuvra-t-il ?
Observe bien l'Aogiri sous ce ciel couvert.
Ne laisse pas le champs se dessécher, il réclame de l'eau.
Cultive le riz, et fertilise-le.
Nahji, vole ! Nahji, vole !
Si tu atteins la mer, il va pleuvoir et le riz va pousser. »

Nüwa les accompagnait de sa voix claire et mélodieuse. Cette enfant était unique mais son apparence effrayait. Lentement, une fois la chanson terminée, elle tourna sa petite tête blanche vers lui, le détailla de ses grands yeux de ce bleu polaire et effrayant. Ce qui frappait le plus, chez elle, en plus de ces yeux et de ses cheveux, c'était la teinte particulière de sa peau. Légèrement rouge, c'était un signe terrifiant pour les chinois, la marque des démons. Mais son maître ne voyait là qu'une jolie histoire à lui conter, issue d'un ancien folklore du mythe du PanGu, le créateur du monde.

- Je vais te raconter une histoire, Nüwa.

Cette fois, il était sûr d'obtenir d'elle, toute son attention. La petite adorait ses histoires, surtout celles des monstres qui dévoraient les enfants. Allongée contre Hua, l'enfant-lune attendit avec impatience qu'il commence son histoire.

- Hao … Tu le fais exprès ! Allez, raconte-moi ton histoire. Ça parle de la dame des flots Am … Amph …

- Amphitrite, et non je ne vais pas te raconter une histoire sur elle, ni sur son mari et leurs trésors. Cette fois je vais te raconter une histoire de chez nous.

Nüwa sembla se rembrunir. Amusée, l'atlante commença son récit.

- Né du Ying et du Yang, Pan Gu était le premier Dieu du Monde. Avant que toutes choses furent créer, il n'y avait que du noir, il n'existait rien d'autres que d'épaisses ténèbres et …

- ... des monstres !

Hao secoua négativement la tête, un sourire finissant de marquer ses traits.

- C'est moi qui raconte l'histoire ou c'est toi ? Bien. Dans l'ombre, un œuf géant naquit de cette union entre ces forces, le Pan Gu qui grandit en son sein pendant 18000 ans.

Les yeux de la fillette s'agrandirent. Elle se retint de faire un commentaire.

- Un jour, il utilisa la lance qu'il put enfin porter …

- ... Comme moi avec ta lance ?!

Le maître lancier poussa un long soupir, se constituant une attitude sévère alors qu'intérieurement, il riait de la voir si vive, si intelligente. Après une vague excuse bafouillée à la va-vite, il reprit.

- Il fendit son œuf qui éclata comme une bulle. On dit qu'avec l'intérieur de l’œuf, plus doux, plus mou, il créa le ciel et qu'avec les parties plus solides, il construit la terre, les continents. Pour empêcher qu'ils ne se mêlent une nouvelle fois, le Pan Gu se redressa. C'était un géant déjà, mais il grandit encore et encore pour maintenir les deux parties du monde. 18000 ans passèrent encore. Certain que tout était à sa place, le Pan Gu s'allongea et mourut.

La bouche de son élève s'ouvrit pour mieux se refermer. Son visage montrait une vive contrariété. Elle ne semblait pas satisfaite de cette histoire. Il devinait pourquoi. Un Dieu ne pouvait pas mourir. Un Dieu armé d'une lance encore moins.

- Quand il poussa son dernier soupir, son dernier râle d'agonie, le géant fit naître les nuages et les vents, sa voix apporta le tonnerre, son œil droit la lune et le gauche le soleil. Ses cheveux et sa moustaches créèrent la trame du ciel avec les étoiles que tu vois pour habiller la Dame Lune. Sa carcasse forma les montagnes, les plaines, les vallons, la roche, les fleuves et les chemins, les plantes, tout ce que tu peux voir, tout ce qui est primordial. De ses larmes, jaillirent les mers et les océans, la pluie et … toi.

- Moi ? Dit-elle, incrédule.

- Je te l'ai déjà dit, ma petite Pan Gu, c'est pendant un jour de pluie que je t'ai trouvé toi et Hua. C'est l'eau qui t'as apporté jusqu'à moi. Mon petit trésor.

La mine de son maître s'était brusquement assombrie. Mais Nüwa ne comprenait pas, pas encore toute l'étendue de cette tristesse qu'elle avait malgré elle engendrée. Elle quitta la chaleur du tigre pour aller se nicher au creux des bras de Hao. Ce dernier leva son regard vers le lointain. Il continuait de l'appeler. Des heures sombres s'annonçaient avec la montée en puissance d'Athéna. Il ne lui restait que peu de temps.

***

Les années passèrent et l'élève et le maître continuèrent de s'entraîner durement. L'enfant s'était muée en une belle jeune fille, douée pour la danse du fer, moins pour celle de l'eau qu'elle jugeait trop calme et inefficace en combat réel. Pourtant, Hao lui démontrait chaque jour l'importance de se mouvoir comme elle.

- Plus lentement Nüwa ! Tu es trop violente, sois plus douce, plus lente … L'eau est capricieuse, comme toi, mais elle sait faire montre d'un peu de délicatesse aussi !

- De la délica... quoi ?

- Ne fait pas la maligne ! Je sais très bien ce que tu fais aux garçons de cette contrée !

L'adolescente afficha un air innocent.

- Ils se pensent plus forts et ils n'arrêtent pas de se moquer de moi. Je ne fais que les remettre en place, c'est tout !

- Tu vas finir par les tuer, à force.

- Je m'en fiche, ce ne sont que des couards. Ils ne savent même pas tenir un bâton correctement.

Sans crier gare, l'atlante se rua sur son élève, qui, au tout dernier moment, bloqua une attaque, puis une seconde de sa lance en bois. Habilement, le maître terrassa l'élève d'un coup bien placé qui la fit basculer en arrière. Mais au lieu de rester au sol, Nüwa rugit de colère, roula sur le côté et reprit en main l'assaut. Lui esquiva sans mal tandis qu'elle perdait pied. La danse de l'eau faisait encore son œuvre.

- Arrête d'utiliser ta colère ! Regarde ton adversaire, devient ton adversaire ! Utilise l'eau en toi !

Au lieu de calmer ses ardeurs le cosmos de la belle explosa, entrant en résonance avec l'énergie que projetait la lance de son maître.

- Nüwa arrête !

Sur le point de consumer sa force jusqu'à son paroxysme, Nüwa se sentit vaciller. Le noir s'imposa à ses prunelles. Quand elle se réveilla, le visage de son maître la détaillait avec ce mélange d'inquiétude et de désapprobation qu'elle connaissait bien.

- Ne cède pas à la colère, ne la laisse pas t'aveugler. Une force gigantesque sommeille en toi, le septième sens. Tu ne dois pas l'utiliser de cette façon. Promets le moi. Exerces toi encore un peu et médite une heure sur mes mots. Tu …

Il s'interrompit, leva la tête vers le lointain. Ça recommençait. Soudain, un homme apparut devant son regard, s'avança jusqu'à eux dans une attitude respectueuse et solennel.

- Général Hao du Chrysaor, c'est le moment.

Nüwa les regardait sans comprendre. Elle vit son maître hocher la tête en signe d'accord puis se retirer dans leur maison. Hua, silencieusement, rejoignit sa maîtresse. Quelque chose se tramait. Tant pis pour la méditation ! La chinoise se précipita à l'intérieur de la maisonnée, vit son maître sortir une énorme boîte de métal. Son armure. Son écaille. Elle comprenait.

- La guerre est arrivée jusqu'à Atlantis, je dois les rejoindre et protéger mon pilier. Nüwa tu resteras ici pour veiller à …

- ... Je refuse, je t'accompagne ! Il est temps que je découvre ce monde auquel j'appartiens. Tu l'as dis toi-même !

Le maître leva une main impérieuse vers son élève.

- C'est bien trop dangereux, tu n'es pas prête ! Attends-moi là.

Le Général du Chrysaor s'en alla, tout vêtu de ses protections d'orichalque. Mais Nüwa ne pouvait se résoudre à laisser passer sa chance. Elle voulait lui prouver sa valeur !

***

Les mains tremblantes, le cœur vacillant, la jeune fille tomba à genoux dans ce mélange de glaise et de sang. Elle se refusait de voir ce qui pourtant, était sous ses yeux. Déjà elle sentait la morsure de ses larmes sur ses joues sales. Une sourde douleur s'emparait de son corps et de son cœur meurtris, une main ferme alla se saisir de son poignet. Les pupilles noires du Général se posèrent sur elle.

- Mon petit … Pan Gu … ne t'avais-je pas … dis … de rester là … bas ?

Une blessure béante dans sa poitrine. Le Chrysaor était de plus en plus proche de la mort. Son teint était livide, ses mains si froides quand elle les prit entre les siennes. Une ombre se posa sur ses prunelles, le maître lui cria quelque chose mais il était trop tard. Dans un hoquet de surprise, l'enfant-lune baissa les yeux vers son ventre. Une lame finissait d'en sortir avec force d'éclaboussures carmines. Ses yeux étranges écarquillés, elle s'affaissa sur le corps de son maître. La dernière chose qu'elle entendit ce fut la longue plainte de Hua. Une intense énergie se libérer d'elle ... trop longtemps captive.

La silhouette qu'elle avait prit pour un Saint s'effaça, riant au nez de la sauvage Hua qui, vengeresse s'était ruée sur cet être encapuchonné. Le cosmos libéré par Nüwa l'avait grandement surpris mais, convaincu qu'elle ne survivrait pas à son attaque, il s'en était aller rejoindre ses pairs.

***

- Courage, Nûwa, je resterais avec toi éternellement. Laisse-moi faire.

Elle se sent transportée ailleurs, enfermée dans le noir.

- Tu es dans ton pilier, celui que ton maître occupait avant de mourir. Il veille à ce que personne ne puisse perturber ton repos. Maintenant ferme les yeux, oublie tout. Ta colère, la douleur … Hua restera près de toi.

La jeune femme prit place au centre d'une vaste pièce emplit de ténèbres, en position du lotus, son faciès s'affaissant légèrement pour se laisser happer par un pouvoir qu'elle reconnaissait sans mal pour l'avoir appréhendé auprès de son maître. Hao lui avait expliqué le lien étroit qu'avait la Scale du Chrysaor avec sa affiliation divine. Fils de Poséidon et Méduse, frère de Pégase, il avait acquis, en plus de sa lance d'Or qu'on disait infaillible, le pouvoir de pétrification qu'il tenait de sa mère. Aussi son armure l'avait sauvegardé de la mort en immobilisant son corps dans une gangue de pierre.

Pendant cinq longues années, Nüwa resta seule dans son pilier, qui, telle une statue, laissait son esprit vagabonder parmi les siens. Elle devint une rumeur, une légende que l'on a peu à peu oublié, jusqu'à ce jour de juin où, de colère, elle brisa son carcan de pierre.

Et vous, qui êtes vous ?

Age :

Avatar :

Code:: [b]OEUVRE/SOURCE D'ORIGINE[/b] → [i]Nima[/i] est [b]Nüwa[/b].

Quelle est votre expérience des forums RP :

Comment avez-vous connu le forum :

Une femme !! C'est qu'ils sont bien entourés ceux là dis donc! Re bienvenue à toi pour le coup vu qu'il s'agit d'un TC =p.
ça fait grandement plaisir d'avoir un nouveau Général~ Bon courage pour ta fiche et va vite retrouver les tiens ❤

Et très joli ton avatar ❤

Bienvenue !

Bon courage pour ta fiche, Liao va être heureux ^^

(Puis bon, les Marinas ont une chtite place dans mon coeur, donc suis content)

Bienvenuuueee! °°

Bon courage pour ta fiche, contente de voir nos rangs grossir un peu, on commence les choses sérieuses là! Razz

Comment ça Liao va être heureux? Et moi alors, je ne suis pas Marina? (ouais bon, une Marina pas claire, j'en conviens) Mad

(petit sentiment de défaite...*va récupérer son familier pour le coup* xD)

Gros bisou pour compenser °°

Mais oui on t'aime o/

Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette Wink

Effectivement qu'on est content. Nos rangs grossissent, et puis ce personnage promet de venir grandir nos cas sociaux sous-marins.

Roh mais tout de suite cas sociaux ! *tousse* En tout cas, merci encore pour l'accueil ça fait toujours autant plaisir ahaha ! Et j'ai finalement craqué hein, me fallait un marina ! °° Merci Râhi ! C'est vrai que je suis tombée par hasard sur ce perso, ça a fait tilt :p

Si j'ai pas trop de travail aujourd'hui je devrais avoir vite finis cette fiche ! ♥

Je repasse avec le bon cette fois haha. En fait, je me dois de confirmer les propos de Liao sur les cas sociaux... Il semblerait qu'effectivement nous en ayons un certain nombre :p

Wait. Y'a pas que Liao qui est heureux e_e, nous aussi !

Encore bienvenue à toi ♥

Moi je trouve que le vava de la Chrysaor elle fait peur. D:
Mais je préfère te voir l'accueillir avec ce vava et ce compte Lytès. Un Marina pour un Marina, règle d'or.~

Et sinon oui, Bélisaire voit juste Liao alors qu'on est tout aussi présent! Moi je retiens! D: (mais je prends les bisous)

Liao, héhé, mais non, on est pas des cas sociaux...Juste des esprits libres, un peu forts ou torturés (ou les trois) Razz

Moi j'aurai dis les trois personnellement Ariane °---° *tousse*

Bienvenue chez nous ! on a nos deux Généraux Bizarres maintenant ! *fuit*

Merci à vous tous ! ♥

Et voilà je dois aussi vous dire que ma présentation est terminée ! J'espère que ça va aller ><

Bon, je vais aller lire ça, je m'occuperai donc de ta prez ^^

Message qui sera édité donc~~

EDIT: Voilà tout lu. Une fiche de qualité, y'a pas à dire. °°

Alors j'avoue qu'en savoir plus sur son physique n'aurait pas été de trop. Je ne vois pas véritablement où tu veux en venir sur ses origines, ce qui aurait été mieux pour mesurer la chose en particulier avec un personnage aussi énigmatique. (divine ou pas? J'aurais aimé que ça soit pour le coup plus explicite, tu devines que ça se fait dans la mesure où j'aime bien savoir ce que je valide, et il faut bien avouer que les blagues vont fuser au SSM...Même si on risque de se prendre une lance à la figure. °°)

Sinon, ton histoire reste évasive mais en cela ce n'est pas du tout dérangeant, j'aime, que dis-je, j'adore le style d'écriture, comme d'habitude, c'était très agréable à lire. Un peu succinct à mon goût, mais parce que c'était cool. ^^

Par ailleurs, j'apprécie également les liens Nuwa/Hua et celui avec Hao. C'était joliment menée.

A titre personnel, je n'ai pas reconnu Seirei no Moribito et tu viens de me faire une culture sur PanGu...(ouais, autant la mythologie celte qui passe mal d'habitude, ça ne me fait pas peur, mais la mythologie chinoise...Mamma! Laughing

)
Par contre, j'aurais plutôt tendance à éviter les références aux autres animes. Après c'est un choix personnel, donc je laisse passer, je n'avais pas rencontré ça jusque-là, et ce n'est pas si grave. Tant que la référence n'est pas implantée et ne devient pas récurrente par la suite, ça me va.

Au niveau du contexte, on va dire qu'il n'y a pas de soucis notables. La seule chose qui m'a sauté aux yeux, c'est la lame qui a causé la mort de l'ancien général du Chrysaor, puisque ça se situe au moment où les Saints ont défait le Sanctuaire Sous Marin et que les Saints...Ne se battent pas avec des armes (en théorie). Razz

Après, je n'ai pas compris non plus le pourquoi du comment Nuwa s'était transformée en statue de pierre, et je l'avais déjà reproché à Celestia (de par sa nature) il me semble. Sauf que techniquement, sauf si j'ai mal compris, Nuwa est humaine et j'avoue ne pas complètement adhérer à cette mention de statue sans grande explication.

Bon mise à part ces détails, j'aime bien, je te laisse faire les corrections adéquates, donc. ^^

Chouette merci beaucoup ! Smile

J'ai modifié ou apporté des précisions concernant les points demandés :

- Pour sa nature / origine j'ai penché vers quelque chose de non pas divin, ni réellement démoniaque, non moins pété que ça c'est plus ... sur la nature même de son cosmos qui aurait agit un peu comme une maladie. "Ses origines étaient certes obscures, mais le maître lancier devina que, sous cette apparence "démoniaque" se cachait en réalité une anomalie cosmique. Une sorte de maladie développée par une évolution trop précoce de son énergie spirituelle. Trop de Yang, pas assez de Ying comme dirait les savants chinois."

- Ensuite pour le contexte j'ai précisé aussi une petite subtilité : "La silhouette qu'elle avait prit pour un Saint s'effaça, riant au nez de la sauvage Hua qui, vengeresse s'était ruée sur cet être encapuchonné. Le cosmos libéré par Nüwa l'avait grandement surpris mais, convaincu qu'elle ne survivrait pas à son attaque, il s'en était aller rejoindre ses pairs." J'ai pris la liberté de faire comprendre qu'elle et son maître avait un ennemi mystérieux que je prendrais soin de développer quand le RP me le permettra :p

- Et enfin, pour le côté statue, je l'ai justifié ainsi, pas la nature même de sa Scale, en fait. : "La jeune femme prit place au centre d'une vaste pièce emplit de ténèbres, en position du lotus, son faciès s'affaissant légèrement pour se laisser happer par un pouvoir qu'elle reconnaissait sans mal pour l'avoir appréhendé auprès de son maître. Hao lui avait expliqué le lien étroit qu'avait la Scale du Chrysaor avec sa affiliation divine. Fils de Poséidon et Méduse, frère de Pégase, il avait acquis, en plus de sa lance d'Or qu'on disait infaillible, le pouvoir de pétrification qu'il tenait de sa mère. Aussi son armure l'avait sauvegardé de la mort en immobilisant son corps dans une gangue de pierre."

J'espère que c'est mieux ainsi et plus compréhensible Smile

En tout cas rassures-toi, je compte pas développer davantage d'autres aspects de l'anime, que je conseille au passage :p

D'accord, ça me va du coup, tu as ma validation

Je t'attribue 18 PC et 5 en Eveil.

Bon, pour la troisième fois (mais la première fois chez les Marinas), bienvenue à toi dans notre clan aquatique! Je ne vais pas me répéter en disant que tu vas bien t'amuser chez nous, mais...surement! Razz

Super o/ Merciiiiiii Smile

Re: Nüwa ~ La fille de la Lune et du Soleil [WIP]

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