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 [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang

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Bran RuzBran Ruz

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Message [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptyJeu 24 Mar - 9:59
Bran Ruz
"La Réponse"



Souvent, durant leur voyage, le Druide Rouge quittait son compagnon de voyage pour revêtir son apparence de corvidé. L'immense charognard aux plumes écarlates s'élançait dans les cieux pour avaler le Soleil, le couver un moment, faisant surgir des ombres immenses et chatoyantes sur la Terre qu'il privait de ses feux. Une manière à lui d'annoncer leur venue au Monde. Aux yeux des Berserkers d'Arès. Cela faisait des années qu'il ne s'était pas rendu dans ces tertres ensanglantés où régnait tous les maux des Hommes, leurs cauchemars personnifiés. Ils représentaient des Réponses et cela, le Bran Ruz le savait que trop bien. Il respectait cette entité, ce pendant de l'Humanité. Colère, Pestilence, Dépravation, Maladie, Aliénation … Au même titre que le reste, ils faisaient partie d'un ensemble, d'un tout, immuable que l'on ne saurait briser éternellement. Sot celui qui pensait pouvoir éradiquer le « Mal ».

Complaisant. Ce ne sont que des Mots. Des Maux.

Un piaillement aigu déchira les nuées, l'ombre gigantesque du Corbeau Rouge se dessina de nouveau, interpellant l'aveugle pour lui signifier qu'ils étaient sur le point d'arriver à destination. La citadelle se dressait devant eux, avec sa fragrance de sang qui excita un bref instant, les instincts de l’Épervier. Perdant de l'altitude, menaçant de faucher la cime des arbres, Bran encouragea Thafnout à grimper sur sa masse. Il fallait s'élever à présent. Dans le lointain, ses sens lui indiquèrent la présence du Dieu des Carnages. Après les événements à Kiev, difficile d'ignorer les séquelles qui resteraient gravées un long moment dans ses chairs.

De nouveau, le Bran Ruz s'annonça en poussant son cri. Que l'on vienne les accueillir devant la Porte ! Ils portaient la Voix du Soleil. Il était temps. Temps pour eux d'entrer dans la partie et de sortir de l'Ombre. Retrouverait-il le Pontifex ? L'homme à la louve que sa douce moitié avait trouvé perdu dans les montagnes ? Et ce Thivan qu'il avait combattu ?

Sang et neige. Le jeux des Alliances ? Il n'y avait pas prit part depuis des siècles. Malgré le fait qu'il restait un druide, un chuchoteur. Vers quel Roi allait-il devoir chuchoter à l'oreille ?

« Accroches-toi. »

Battant plus furieusement des ailes, la « Réponse » évita quelques pan rocailleux avant de finalement se poser, avec autant de douceur qu'il le put, devant l'immense Porte. En repliant ses ailes, l'oiseau de mauvais augure sonda de ses yeux de prédateur, les alentours. À la recherche du Gardien.


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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptyJeu 24 Mar - 18:11
Un simple battement d'ailes à travers le ciel. Il était assez surpris par les pouvoirs de l'Epervier. Dans les temps anciens, il était dit qu'il était le porteur de la fin des Eres et ressentir les fluctuations du cosmos de Bran Ruz ne faisaient pas mystères de ses intentions. Soudain, quelques bruits d'éboulis le firent bondir en avant, alors qu'il tenait bien en main son épée. Jankrik* vibrait légèrement aux odeurs qui étaient présentes ici même. Se relevant, ses sens en alerte, la mort rôdait autour de lui, des croassements de corbeaux répondaient à la présence de son compagnon et cela le fit sourire amicalement.

Autour de lui, que des roches et des arbres, des restes de corps et de pauvres hères qui avaient eut le malheur de venir ici sans autorisation. Heureusement qu'il ne voyait rien paradoxalement, il était immunisé aux massacres perpétrés ici bas. Soudain, des bruits de pas attirèrent son attention et il entendit des mots qui le mirent sur ses gardes immédiatement. Non pas qu'il était là pour se battre, les ordres de l'Augure étaient clairs mais simplement qu'il n'avait pas l'assurance que la Raison était une chose courante dans le coin.

- Halte ! Qu'est ce que vous foutez là ?

Le cri du Corbeau avait attiré les serpents. Les gardes ricanaient avec une volonté d'en découdre. Les responsables du domaine d'Arès ne tarderaient pas à montrer le bout de leur nez et en attendant, il fallait faire avec les sous fifres qui ne savaient rien de l'existence des Oracles. De plus, la peau d'ébène du Condor pouvait faire penser à des ennemis venant du sud et il était pensable qu'ils tentassent de s'opposer à eux. Faisant un pas en arrière, l'Aveugle mit la main au manche de son épée et sortit de quelques centimètres la lame afin de la faire danser avec les anneaux de la garde. Un son froid et mortel en sortait alors et fit tomber la dizaine de gardes en quelques instants. Il savait que ce n'était pas très diplomatique mais Thafnout n'aimait pas les menaces, même les plus voilées sous le sceau du rire.

Des cosmos s'approchaient au loin. Se tournant vers Bran.

- Je crois qu'ils arrivent mon ami.

Découvrir ce monde était pour lui totalement nouveau. Il n'avait jamais été si loin dans le nord de l'Europe et, le froid, l'odeur ensanglantée des pins aux alentours... Tout cela ne disait rien qui vaille aux diplomates romains. Des animaux étaient audibles à des lieues à la ronde, des ours, des loups, des cerfs... La caractère giboyeux et montagneux des environs ne devait pas lui faire oublier qu'ils se trouvaient face aux portes de sang des Berserkers.

Thafnout a écrit:
Jankrik : Kopesh que tient en main le personnage, c'est une lame Nubienne - voire Egyptienne - qui a la particularité d'être recourbée des le milieu de la lame. Il faut aussi noter deux anneaux à la garde qui font des cliquetis légers en permanence.
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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptyJeu 24 Mar - 19:50
Stop! Qui êtes-vous? ~


La mort rôdait. Dangereuse et invisible aux yeux de tous, a panthère s’amusait à traquer et exterminer des malvenus en terre de son seigneur et maître. Qui avait prit un malin plaisir à la faire crier plus d’une fois après lui avoir ordonné de le rejoindre. Il faut dire que la panthère s’ennuyait ferme ses derniers temps. Entre sa grossesse qui mettait ses nerfs a rudes épreuves et le fait qu’elle garde les portes, la pauvre chinoise avait le temps, trop de temps, pour ressasser sa situation délicate. Arès et Thivan allait-il accepter qu’elle reste ici ? Jour après jour, elle avait peur qu’on lui ordonne de quitter le territoire comme pour Xanthe. Devant elle se tenait un jeune homme, mignon, qui la suppliait. Elle sourit et lui arracha le cœur quand quelque chose attira son attention. Elle les avait sentit arrivé mais ne se doutait pas qu’ils puissent être si proche. Soupirant, elle emporta le cœur de sa victime, qu’elle dégusta en route, pour reprendre le chemin du dédale. Sa cuirasse sur le dos, la panthère avait masquée sa présence depuis longtemps, comme toujours. Aucun cosmos ne s’échappait d’elle et seule une présence animale, féline donc, se faisait ressentir. Li resta sous le couvert des arbres en voyant cet homme à la peau d’ébène. Elle sentait une deuxième présence et ses yeux se posèrent sur l’oiseau non loin. Etait-ce possible ? Gardant ses doute pour elle, la brune sortis de sous les bois en riant de bon cœur en voyant les gardes ce faire exterminer. Elle avança, prédatrice, libérant brutalement son cosmos, agressive. Une fois face à cet homme si particulier elle sourit en coin et baissa les yeux sur le cadavre devant elle. La panthère l’attrapa et joua a la poupée avec lui elle, lui bougeant la bouche alors qu’elle parlait.

-Que faites-vous ici ? Et dit à ton ami d’arrêter de se cacher comme un lâche sous les traits d’un maudit oiseau. Tout prédateur qu’il est.

Elle avait assez longtemps vécu dans la jungle pour reconnaitre un oiseau de chasse quand ses iris prunes se posaient dessus. Elle rejeta le cadavre au loin et ce mit entre eux et la porte, droite, fière. Ils ne passeraient pas tant qu’elle n’en recevrait pas l’ordre. Ses yeux se posèrent sur la lame du nubien et elle s’approcha, jusqu’à entrer dans le périmètre de celui-ci. Posant la main sur la lame, sans chercher à la prendre, la caressant en ronronnant un peu, amusée.

-Dit moi mon beau, manis-tu aussi bien cette chose la que ton arme ?!

En parlant, la panthère avait délibérément peloter l’entre jambe de l’inconnu avant de reculer avec cette souplesse qui la définissait ici, éclatant d’un rire joueur, presque charmeur. Elle faisait de son mieux pour ne pas agir comme une pute, mais c’était si profondément ancré en elle qui lui faudrait du temps pour savoir comment interagir avec des gens. Autrement qu’en les étripant ou écartant les cuisses. Néanmoins, il y avait du changement, une peu… Rejetant ses cheveux en arrière, elle soupira. Elle ne s’était pas présentée. Quelle cruche ! Elle fit une révérence théâtrale, amusée, joueuse.

-Li Mei, Berserker de la Panthère, pour vous servir…

A u loin, un cosmos vibrait, marchant dans cette direction, tirant un air encore plus amusée à la jeune femme. Elle connaissait ce cosmos. Elle connaissait tout les cosmos du dédale. Piur avoir partagé le lit de presque tout le monde ici et surtout, pour s’être imprégnée d’eux, comme une marque olfactive, son cosmos reconnaissait celui des siens. Si elle ne le montra pas, intérieurement elle se détendit. Zvezdan arrivait… Celui qui la guidait, qui lui permettrait de devenir plus puissante arrivait


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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptySam 26 Mar - 8:16
Ils se montrent donc enfin.

Ces Oracles. Ces si énigmatiques Oracles. Encore inconnus au bataillon il y a de cela quelques jours, désormais déjà potentiels alliés. Un puissant cri bestial, deux Cosmos qui apparaissent, qui approchent. Un dont se remémore Thivan, celui d'un des envoyés d'Apollon de Kiev. Le peu que l'on sait d'eux , on le sait depuis ces événements. Il allait désormais falloir consolider les timides liens noués au détour d'un sanglant carnage.

Et pour ça, il allait avant tout de chose falloir accueillir nos hôtes en conséquences. L'ordre me fut bien vite intimé par le tout frais Pontifex, c'est donc d'un pas léger et lent que j'avance dans les couloirs de la Citadelle, un sourire presque enfantin au visage. Exit la rage sourde d'hier - en partie, ou même encore les incessantes remises en question d'avant-hier. Ne reste que l'envie d'avancer, une envie teintée d'un enthousiasme certain, bonne à élargir plus encore ce sourire.

Et pourtant, ce sourire à peine renforcé qu'il s'efface un instant, ça alors que je progresse vers les immenses portes du Dédale. Un mauvais pressentiment, percevoir une montée dans les Cosmos derrière la porte. Pour reconnaître celui de Li, notamment. Machinalement, commencer à caresser du pouce l'emblème à mon cou. Pour autant, ne pas se presser plus que ça, continuer mon avancée. Arrivé à l'entrée, je note une certaine effervescence parmi les gardes, celle propre aux soldats sur le qui-vive. Quelques pas au milieu des hommes armés, puis une rapide émanation de Cosmos pour signifier ma présence. D'un geste de la main, je leur intime de pas prendre d'initiative, ça alors que je m'approche plus en avant de la grande porte organique.

N'agissez que sur mes consignes.

Sans même me retourner, je sors ça d'une voix lasse, tandis que je me laisse nonchalamment tomber dans l'immense pan de chair en face de moi. Chaud et mouvant, il m'accueille à l'intérieur de lui, et je le sens souffler lentement, gonfler puis se rétracter autour de moi. En quelques secondes, je passe de l'autre côté, le bras droit doucement retenu en arrière comme si le Dédale voulait me garder en son sein. D'un geste souple, j'en extrais ma main sans sembler y mettre le moindre effort, yeux fixes devant moi. Et devant moi, une scène bonne à laisser s'échapper le premier soupir de la journée d'entre mes lèvres. Une dizaine de gardes, au sol, face à une sorte de grand corbeau rouge, avec à ses côtés un homme à la peau d'ébène, armé. Mon regard passe de l'un à l'autre, s'attarde plus longtemps sur l'immense volatile tant telle créature est curieuse. Finalement, mes yeux repassent lentement sur les corps, ça alors que j'avance, avec la Panthère qui me saute vivement au cou entre deux. Sans la repousser, je lui souris puis la ramène à mes côtés pour mieux traiter avec ces... Invités.

Eh bien eh bien, aurons-nous un jour droit à une entrée exempte de ce genre de coups d'éclats ?

La remarque est lâchée d'une voix neutre, plus pour moi que pour quiconque d'autre. Je me remémore les deux dernières venues à ces portes, ainsi que comment à chaque fois, nos hôtes s'étaient montrés incapables d'autre chose que de violence. Comme s'ils espéraient que cela reste impuni. Comme si c'était là à leurs yeux une banalité comme une autre, que de frapper à nos porte à l'aide d'un bélier. Peut-être est-ce moi. Peut-être est-ce ce regain de rage récent. Mais s'il y a bien une chose de l'ordre de la certitude et non du doute, c'est celle-ci : C'en est assez pour moi. Les nerfs s'ils ne sont pas à vifs commencent à chauffer, doucement, en une irritation d'abord mince mais grandissante. Mes pupilles balayent une dernière fois la scène du regard, pour enfin se planter dans celles de l'énorme corvidé – les siennes plutôt que celles apparemment vides de son acolyte.

En voilà une bien curieuse manière de s'annoncer. Passe encore pour qui porte avec lui des intentions hostiles, mais si je ne me méprends pas, votre venue en ces lieux se veut certainement placée sous un autre signe que celui du bellicisme.

Le ton s'il reste d'apparat poli et convenu, presque mielleux, ne l'est que pour mieux cacher le venin prêt à être craché plus rudement, dénudé de tous ses atours cordiaux, de toute étiquette. De mes pupilles d'ordinaire noires comme l'Abysse se dégage une lueur plus sauvage, moins lisse. Je continue de darder ce grand corbeau rouge un temps, pour me faire glisser à l'oreille par Li que le responsable de ce carnage n'est autre que cet homme noir à la lame si particulière. A peine la nouvelle m'arrive que mes yeux se plantent dans les siens, ce malgré qu'ils soient vraisemblablement imperméables à ce que ce monde offre au regard. Une don comme une malédiction, en soi.

Sois assuré que toute autre initiative de cet acabit ne restera pas sans conséquences, Oracle. Ce sont là des flammes toutes récemment revigorées que tu attises, et je doute que trop jouer à ce jeu puisse s'avérer profitable pour quiconque ici.

Le ton plus sec cette fois, presque cassant, et pour le précéder, un Cosmos lourd, impérieux, le visage fermés en des traits sombres bien que neutres, les prunelles imprimées d'une puissance furieuse. Émerge cet aspect de moi que peu de Berserkers me connaissent, tant je le réserve généralement à ceux de l'extérieur. Disparaît le Cardinal très, trop souriant, léger, humain - Trop humain dirons certains. Disparaît, au profit d'un Cardinal plus froid, plus sérieux, presque condescendant par moment. Toujours de cette verve qui m'est propre, mais ça sans la bienveillance qu'elle porte habituellement. Acerbe, mauvaise, incisive, tels sont alors les trois mots bons à la qualifier. Je laisse un silence planer quelques secondes, non sans profiter de celles-ci pour reprendre une attitude plus posée.

Mais passons, j'en oublierais presque la plus élémentaire des politesse ! Zvezdan, Cardinal de la Guerre, bien heureux de vous accueillir ici. J'ai cru comprendre quel le Cosmos d'une de vos deux personnes s'est fait familier aux sens de Thivan... L'intéressé saurait-il se nommer, pour ensuite expliquer le motif de sa venue ?

Retour aux lèvres d'un sourire plus serein, amusé, pendant que je me tourne vers Li juste un instant. Inspecter son ventre sans m'y attarder, tenter de capter son émotion du moment à travers un regard. Puis de ces yeux, lui intimer la consigne silencieuse de ne pas faire de vagues.


Dernière édition par Zvezdan le Jeu 31 Mar - 6:35, édité 1 fois
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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptySam 26 Mar - 16:00
Bran Ruz
"La Réponse"



Celui que l'on nommait « La Réponse », bien avant que son comparse ne lui signale l'arrivée des deux Berserkers, s'était prit à faire vibrer les plumes carmines sur son dos, en réponse à la montée progressive des énergies qu'il sentait poindre. Nul ne savait à part lui ce que signifiait cette manifestation physique, qui, à l'instar de la langue du lézard qui goûtait l'air de sa langue fourchue, témoignait que tous ses sens étaient en alerte. Ici, plus que nul part ailleurs, sa nature profonde rejaillissait dans toute sa sombre majesté. Soleil noir, mort rouge. Le corvidé pourtant, se fit statue de marbre dès lors qu'une panthère, avec cette dangereuse sensualité qui la caractérisait, s'approcha des intrus, allant jusqu'à saluer d'une manière tout à fait singulière le Nubien. En simple spectateur de tout ceci, le Corbeau Rouge observait la scène avec cette distance froide qu'il avait l'habitude d'employer en toutes circonstances.

Brièvement pourtant, son œil de charognard s'était posé sur la silhouette de la jeune femme, l'évaluant très rapidement, comme tout rapace avait l'habitude de le faire, perdu dans les nuées à chercher le moindre signe de faiblesse.

- Vous pouvez vous adressez à moi directement, jeune dame.

Lâcheté. Le Bran Ruz en était évidemment dépourvu, de même qu'il n'était pas homme à s'emporter de la sorte, quand bien même les règles de politesse avaient été balayées si abruptement par les manières fort discutables de la belle et féline Li Mei. Aussi s'était-il adressé à elle par la voie des esprits avant que ne vienne se glisser un Cardinal dans ce jeu des Alliances sanglantes qui s'engageait comme il le pensait. Bran connaissait assez bien ces êtres et il ne les détestait pas. Leur nature était honnête, et pour lui, profondément plus humaine. L'homme qui se présentait à eux était envoyé par Thivan, nom qui n'était pas étranger au druide. Un temps, leurs deux regards se confrontèrent silencieusement sans aucune animosité de la part du Bran Ruz. Stoïquement, il écoutait, comprenait, observait.

Puis sa masse, immense, se fit ombre éparses, nuages vaporeux qui, petit à petit, s’amoncelèrent comme lorsque l'orage s'annonçait. Noir, pourpre et or. Carmin, principalement quand, d'une onde cosmique, l'oiseau se mua en homme tout vêtu d'une lourde cape noire. Au travers l'ombre de son capuchon, deux prunelles émeraudes tour à tour, détaillèrent Li Mei et Zvezdan. Guerre et Panthère, un duo des plus déroutant. Comme l’Épervier et le Condor. Lentement, délicatement même, la main de Bran se leva en signe d'apaisement, balayant du même coup les ténèbres qui pouvaient encore les entourer. Dans celles-ci, des formes rieuses et indéfinies, créatures issues d'un monde devenu chaotique depuis les derniers événements à Kiev.

- Mon nom est Bran Ruz, Évêque de l'Epervier, Oracle du Dieu Lug, que vous connaissez plus sous les traits du Seigneur Solaire Apollon.

Il continuait d'avancer vers le couple de sa démarche souple et aérienne, mystique, propre à son statut de druide. Mais cet homme était bien plus que cela. Plus étrange, plus insaisissable. Ses pas se stoppèrent à un mètre à peine de la jeune femme qu'il salua d'un léger signe de la tête, captant rapidement le regard que le Cardinal avait glissé sur elle. Presque protecteur. Ou peut-être se trompait-il ? Un léger sourire étira les lippes du Corbeau Sanglant. De sous le couvert de son habit, ses doigts longs et effilés en surgirent pour mimer un curieux signe dans les airs avant d'ouvrir largement la paume et la porter vers le ventre de Li Mei, sans la toucher. Une agréable et douce chaleur caressa la Panthère tandis qu'une voix féminine cette fois, chercha à capter l'attention de la chinoise.

- Je sens votre trouble, jeune mère. La Louve que je suis vous offre, si vous le désirez, protection et force pour cet enfant à naître. Vous évoluez sans doute sur un chemin noir et tortueux mais sachez que vous n'êtes pas seule. N'oubliez pas la Lumière, même sombre et obscure.

En cet instant les yeux, devenus bleus, du druide se portèrent vers la Guerre qui veillait sur la Panthère, à sa façon. Cela n'avait pas échappé au Bran Ruz. Les Berserkers étaient une vaste meute après tout. Et il connaissait le Pontifex depuis longtemps.

- Nous sommes ici à la demande de notre Augure pour rencontrer votre Pontifex. Je connais Xanthe depuis longtemps, peut-être se doute t-il de notre venue, ce … Thivan, il m'avait assuré qu'il porterait un message à son attention. Arès est éveillé, Thanatos s'est éveillé, ainsi que Lug. Le temps est venu pour la Triple Alliance de se renouer. Un nouveau Cycle doit s'accomplir, l'Humanité doit vaciller. Et se relever. Différente.


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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptyDim 27 Mar - 11:53
Le sang attire le sang. Soudain, une aura s'approcha de lui et fit un geste qui aurait pu valoir la mort en d'autres circonstances. Thafnout était prêt à frapper la responsable de cet acte outrancier quand une autre aura attira son attention. Ces bruits étranges de succion parvinrent à ses oreilles comme le rappel de l'endroit où les deux Oracles se retrouvaient. Suivit un souffle froid et glacial devant lui, stoïque, il ne bougeait pas d'un centimètre en fixant un horizon bien plus lointain que ces minuscules murailles de pierres que l'on appelait les Carpates. Une chose fit sourire le Nubien, chose assez rare de sa part vis-à-vis d'inconnus de la sorte, c'était de "voir" que les Berserkers vivaient comme des rats sous les montagnes alors que les Oracles vivaient dans les cieux pour chasser ce genre de créatures.

Mais la menace était là... Palpable, froide, impérieuse ! Tout cela était le rappel d'un passé qu'il avait enterré depuis longtemps. Les rancoeurs et les frayeurs avaient disparu depuis l'apparition de l'espoir d'Apollon. L'Oracle allait répondre quand la voix de son compagnon fit son chemin dans l'espace qui les entourait. Un onde étrange sortit de lui, une odeur iodée même mais il était incapable d'en comprendre les subtiles raisons. Ce n'était pas la première fois que ses autres sens ressentaient cela à l'encontre de Bran Ruz et, un jour, il comprendrait la raison de tout ceci. Ainsi donc, son attention se portait de nouveau vers les deux Berserkers. Si la première était la sauvagerie mêlée à l'outracuidance, l'autre dégageait plus de malignité et de majesté. Li Mei de la Panthère. Zvezdan de la Guerre. Ces titres prenaient un relief tout particulier.

Un battement de coeur. Tous les sons étaient comme des mélodies et parlaient dans le coeur de l'aveugle comme une description de ce qui l'entourait. Et sa tête tournait vers la demoiselle en sentant un autre coeur en elle. D'ailleurs, le Cardinal avait lui même tourner la tête dans sa direction en signe d'apaisement, le coeur de ce dernier semblant retrouver une certaine quiétude. Ces hommes de cro-magnon avaient donc un coeur à un endroit qu'il n'aurait pas estimé possible au vu de la réputation de leurs hôtes. Amusé de cette situation, l'Evêque avait décidé de rester discret sur cette illusion étrange qu'était une nouvelle vie.

- N'oubliez pas qui est le maître du feu solaire. Ceci étant dit, vos gardes avaient la volonté manifeste de nous passer au fil de l'épée. Une simple mesure de précaution ne mérite pas de telles palpitations. Tournant la tête vers Li Mei. Dans mon pays, certaines attitudes valent aussi la mort. Le crépuscule du soir est le dernier moment de chaleur avant que la Déesse de la Lune prenne son pouvoir dans les cieux. Puis, le Nubien craqua légèrement sa nuque afin de s'adresser aux deux Berserkers. Je suis Thafnout, Evêque du Condor et observateur des crépuscules des Âges.

Prenant un profond silence, l'Evêque ne voulait pas en dire plus. La simplicité était une chose naturelle pour lui mais c'était là aussi une erreur de n'y voir que de la simplicité. Le passé qu'il trainait était comme ces nuées de grillons traversant les champs de blé afin de les dévorer. Les dieux pouvaient donner et reprendre en un instant. Les Hommes l'oubliaient trop souvent.

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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptyJeu 7 Avr - 1:19
Révélation de femme à femme ~


La félin gronda doucement. Elle n’aimait pas qu’on frappe les siens sans raison. Bien qu’elle s’en amuse, la belle voyait ça comme une menace. On menaçait sa demeure, sa famille. Une voix résonna dans son crâne et cela ne fit qu’agacer la demoiselle qui expulsa l’intrus de toutes ses forces. Hors de question qu’un fouilleur de tête est conscience de ses faiblesses aussi facilement, ainsi érigea-t-elle ce mur qui la maintenait si loin des autres quand bien même elle se retrouvait les cuisses écartées et offerte. Protectrice, telle la panthère, elle fit un pas de plus en avant, prête à se battre quand elle se stoppa d’un coup, lâchant un son proche du miaulement. IL arrivait. Son petit cœur s’accéléra, son sang lui rougit brièvement les joues alors qu’elle oublia toutes les règles de survit en exposant son dos, et sa croupe, a ses êtres venus d’un autre lieu. A peine fut-il sorti du dédale que la brune lui sauta dans les bras en ronronnant avec beaucoup de plaisir, sa tempe frottant avec tendresse celle du cardinal. Ses bras entourèrent le cou de celui-ci, se nichant contre lui, à la recherche de réconfort, un sourire sincère éclaira son visage alors qu’elle regardait Zvezdan. Il la garda contre lui le temps de se rapprocher des intrus et elle comprit que les choses allaient devenir sérieuses. Li Mei redevint un masque alors qu’elle reculait d’un pas, laissant le cardinal et ami prendre les choses en main, n’étant pas la plus douée pour recevoir les gens…

Se faisant plus discrète, elle attendit patiemment, écoutant Zvezdan. Il savait mettre les formes là ou elle restait bien trop maladroite. Mais au moins, elle arrivait, doucement mais sûrement à agir plus comme… Une femme qu’une putain. Cela pouvait paraître dérisoire à une personne normale, mais c’était une petite batail que la belle venait de remporter envers elle-même. Elle écouta les remontrances plus ou moins cachée mais bien enrobée de la Guerre… Comment les gens pouvaient les voir autrement que comme des barbares après tout… ? Elle se retint de rire alors qu’elle revoyait Borya tenter de bouffer le dédale, tournant un peu la tête pour cacher son amusement, ce n’était pas vraiment le moment de repenser à ça mais… Mais elle ne put s’empêcher de glisser un mot une fois que le jeune homme eut fini de parler.

-C’est pas parce qu’on sert Arès qu’on ne sait rien de l’amour ou de la fraternité… On est juste un peu brut de décoffrage, je te l’accorde… Mais tu es pas mieux que nous a ce niveau là.

Néanmoins Li n’aimait pas l’injustice, ainsi avait-elle préalablement indiquée au cardinal qui avait était la cause du mal de nos soldat. Un peu cafteuse mais sincère. Une vraie enfant par moment. La belle pouvait sentir la colère du cardinal. Elle commençait à le connaître. Ce qui ne fut que prouver par les paroles de celui-ci. La belle n’hésita pas un instant à lui frôler la main, cherchant à lui montrer son soutient mais en lui rappelant tout de même qu’il avait l’air impulsif l’aveugle. Elle tentait de le calmer comme un félin ferait avec l’un des siens... Elle ne sut pas si cela avait marché où non mais il se calma. Ou sembla se calmer en tout cas… Une fois présenté, Zvezdan se tourna alors vers elle. Ou plutôt vers son ventre, ce qui fit palpiter le cœur de la futur mère d’un coup. S’inquiétait-il ou la considérait-il comme un poids si combat il devait y avoir ? Une légère panique s’empara de la féline qui déglutit difficilement avant d’être soulagée par le regard et l’ordre silencieux qu’il y régnait. Elle esquissa un sourire qui voulait dire « pour qui me prends-tu » avant d’hocher simplement la tête, plus berserker que femme ou futur mère.

L’oiseau reprit une forme vaguement humaine, enrobée dans une lourde cape, comme cachant un secret, ce qui fit tiquer la berserk. Elle n’aimait ne pas avoir toutes les informations en sa possession. En chine, on disait souvent que le savoir était le pouvoir. Au fil de ses missions d’infiltration, elle avait pu constater que c’était vrai. Depuis, elle aimait savoir. Et là… Elle serra les dents mais dit rien alors qu’enfin le zozio se présentait. Bran hein ? Elle s’apprêtait à se détacher de la conversion quand quelque chose attira son attention. L’oracle ne reculait pas, loin de là, il s’approchait, faisant gronder la jeune femme, devenant de plus en plus menaçante, laissant la panthère prendre le pas sur l’humaine. Il ne ciblait pas Zvezdant, mais elle. De fait, le jolie s’assouplit sur ses appuis. Si elle avait était un félin, elle serait prête à bondir, oreilles couchée sur le crâne et les poils hérissés. Ses années seules dans la jungle la rendait mal à l’aise quand un être autre qu’un animal l’approchait ainsi, comme si elle n’était qu’un chaton inoffensif. Mais l’impudent ne s’arrêta pas, loin de là. Un signe poli de tête ne suffit pas à calmer la panthère, bien plus incisive, bien plus agressive qu’elle ne l’avait était jusque là, ses yeux luisant de ce cosmos prune, assortit à son regard, plus félin. Cette lueur coulait lentement sur elle, l’englobant lentement alors qu’elle grondait de plus en plus fort. Il y avait des choses à ne pas faire avec la belle, il ne fallait pas pousser plus loin. C’est là que tout dérapa d’un coup. Le corbeau tendit la main vers le ventre de la jeune femme, menaçant son enfant de son point de vue. Elle lâcha un rugissement de félin en attrapant le fautif par le cou, le regard plein de rage protectrice qui caractérisait les mères, ses ongles s’enfonçant et perçant la peau du… De la femme. Elle ne prit conscience de cette révélation que lorsqu’elle fut frappée simultanément par la voix dans son crâne et par l’odeur. Si elle ne la lâcha pas tout de suite, son cosmos se tue aussi brutalement qu’il était apparut, les yeux presque écarquillée de stupeur. Il… Elle… Li ne savait plus quoi dire, soufflée par ce qu’elle avait ressentit, cette chaleur et cette bénédiction envers son petit… Elle lâcha rapidement le cou de l’oracle avant de reculer, une main sur la bouche et les yeux pleins de larme. Les hormones de la belle étant déjà bien chamboulée, là, c’était un peu trop pour elle…

L’oracle reprit comme si de rien était alors que Li s’éloigna de quelques pas, incapable de se calmer, les larmes roulant sur ses joues alors qu’elle tentait désespérément de les sécher, de garder contenance face aux étrangers. L’aveugle parla alors, réussissant à faire échapper Li à ses émotions alors qu’il l’apostrophait. Que… ? Quel abruti ! Elle se tourna alors vers lui, toujours chamboulée, cela ne pouvait pas disparaitre si rapidement de son visage mais au moins, elle avait réussit à reprendre la main sur ses larmes. C’est d’une voix un peu chevrotante qu’elle lui répondit, sans provocation mais en simple état de fait.

-Et dans le mien on n’agresse pas ainsi ceux qui protègent leur domaine quand on arrive en ennemi avec une aura aussi agressive. Je doute qu’Apollon apprécie réellement une tel attitude. Il aurait suffit de vous présenter sans vague, à distance correct. Un partout, balle au centre, oublions ce qu’il c’est passé et venons en au fait.

Plus elle parlait, et plus elle reprenait l’assurance qui lui avait manqué quand elle comprit le corbeau. Ses yeux se posèrent d’ailleurs sur elle, faisant passer un message de femme à femme. Elle devait lui parler. Elle devait savoir quoi faire, comment s’en sortir… Ou elle risquait de devenir folle… Cet état la mettait à fleur de peau comme jamais… Li en évitait de regarder le cardinal, par honte. Allait-il la congédier comme une vulgaire servante ? Ce à quoi elle risquait d’être reléguée après la naissance de l’enfant de toute façon…


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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptyJeu 7 Avr - 11:20
Et ça monte. Par petites gouttes, ça se remplit, patiemment. De minuscules gouttes d'une bile noire et poisseuse, qui lentement commence à flirter avec le bord du vase. Comme animée d'une volonté propre, la substance se mue en une multitude de bras, qui bientôt cherchent à s'échapper du contenant. In extremis, ma raison s'interpose en un couvercle salvateur face au débordement de Rage.

***

Je garde tant bien que mal contenance, mais les sentiments s'enchaînent, s'assemblent, s'annulent ou se repoussent. D'abord, le contentement. Voir le calme redevenir maître de l'entrevue. Le contentement, teinté d'une pointe d’agacement vis-à-vis de l'aveugle. Ais-je réclamé une réponse ? Un soupir discret, mes yeux qui se lèvent au ciel un instant. N'est-ce pas nous, les barbares incultes et supposément étrangers à toutes règles de politesse ? Fugace, l'envie de surenchérir me saisit un instant. Elle est finalement vite diminuée lorsque la présence de Li se rappelle à mes sens. Ouais. Mieux vaut ne pas s'emporter. J'ignore en tout cas le contentieux qui semble la lier à l'aveugle, mais il est évident qu'elle a dû agir avant mon arrivée. Agir en une façon bien peu courtoise au goût du "diplomate". Cela se réglera plus tard. Voire jamais, en fait. Autant enterrer l'affaire tant qu'il ne s'agit que d'un impair mineur.

Souci, les impairs se multiplient. Ils s'empilent les uns sur les autres, en un château de cartes branlant, instable. De fait, après le contentement, les premières gouttes de Rage qui commencent à perler. Ploc, ploc, ploc. Et je suis là, à pester intérieurement, les sourcils qui se froncent lorsque l'autre émissaire d'Apollon s'approche. Du Corbeau Rouge ne reste qu'un grand encapuchonné aux yeux d'émeraude. Entouré d'une aura de mystère, l'homme s'approche, non pas de moi mais de Li, qui pour seule réaction ne fait que lui montrer les dents, Cosmos agressif. Je regarde la scène, observe la Panthère, puis passe mes yeux vers le Corbeau, attentif au moindre de ses mouvements. Un de trop et je ne réponds plus de rien. Curieux, alerte, inquiet, et pour illustrer tout cela, mon Cosmos qui filtre doucement, mes pupilles de nouveau habitées par cette lueur sauvage. Et il avance, encore. De son attitude ne transpire aucune animosité, ses intentions ne paraissent pas mauvaises, mais ça... Allez dire ça à une mère Panthère. Un geste. Un seul, mais un de trop pour l'instinct maternel de la Berserker. Une main qui se porte au cou de l’Évêque. Et ces traits, déformés d'une colère sourde, celle propre aux mères.

LI !

Un battement de cil, et j'étais à ses côtés, ma main mise en opposition à la sienne, alors qu'elle était prête à plonger dans la peau de l'homme. Le ton autoritaire, une aura plus lourde encore que plus tôt, mais cette fois-ci concentrée sur la Panthère. En réponse à cela, son Cosmos disparaît et... Minute... Non. Autre chose. Ce n'est pas pour ça qu'elle s-... Des pleurs. Pour y répondre, ma mâchoire qui se crispe, une veine qui gonfle à ma tempe. Tandis que ses larmes coulent, Mon regard croise celui de l'Oracle, ses yeux alors teintés de bleu. Ploc. Une énième goutte, plus épaisse, presque gélatineuse, des éclaboussures lorsqu'elle s'écrase au fond du vase. De la commencent à s'animer les mains.

Une seconde.

Une seule, courte et unique seconde, j'ai lâché la bride. Mes pupilles chargées d'une Fureur sans nom, âge ou motif. Juste de la Fureur, dans sa forme la plus pure. Une seconde, et une légère pulsation de ce Cosmos. Loin de la chape de plomb impérieuse de plus tôt. Non, rien de tout ça. Ici, une douce folie guerrière, une Rage palpable, communicative, et autour de moi, les Voix qui murmurent leurs incessantes plaintes, les Visages qui se dessinent dans mon Cosmos, apeurés, désespérés, furieux. Immobile mais tremblant, je le darde d'un regard fou, prêt à partir. Juste une seconde. Une seconde de tout ça, puis le couvercle qui se referme. Les Voix se taisent, les visages se tassent puis disparaissent en même temps que mon Cosmos. Mon visage se peint d'une incompréhension certaine, et à mes oreilles jusqu'alors imperméable à tout viennent tinter les sanglots de Li. Mes prunelles, plus tôt témoins de ma lassitude, de ma rage puis de mon incompréhension, se font ici témoins de mon affolement. Perte de mon habituelle contenance, mais cette fois, pas en un accès de rage incontrôlé, plutôt en une émotion trop vive, une inquiétude trop évidente. Je secoue la tête, mes doigts massent mes paupières qui se rouvrent sur le Corbeau. Une phrase, lâchée par le biais de l'esprit. Nous aurons à parler de ça, plus tard. Il est au courant. Pour Li. Pour... Son enfant. Je ne sais pas comment, mais son geste de plus tôt ne pouvait être anodin. Quant à savoir ce qu'il vient de se passer... Oui, nous aurons à parler. Clairement.

J'entends Li, voix mal-assurée. Je me retourne, un regard à la fois désolé et empathique. Lorsqu'elle conclu, une teinte plus satisfaite, apaisé par ses mots, par le message derrière. J'écoute ce qu'a à dire celui qui finit par se présenter comme Bran Ruz, laisse un silence flotter. Xanthe... En d'autres circonstances, un large sourire désabusé se serait porté à mes lèvres. Là, trop chamboulé par les événements pour ça. Malgré tout, un mince rictus presque honteux apparaît à ses yeux, de même que mon dos quand j'avance doucement vers les portes.

Le Pontifex va vous recevoir. Ceci étant dit, les choses ont changées au Dédale, dernièrement. J'imagine que vous vous en rendrez compte bien assez tôt.

J'annonce ça tout en cheminant vers les portes, puis croise Li sur le chemin. Je la fixe, lui accorde un sourire se voulant rassurant. Sans m'arrêter, je la cueille par la taille de mon bras droit pour l’emmener dans ma marche. Arrivé devant les portes, je plonge ma pogne dans la chair, ferme les yeux un moment. Mon souffle change de rythme, et un observateur aguerri remarquera qu'il se calque en fait sur celui qui régi les mouvements du mur devant moi, lui aussi mouvant. Un temps de flottement, silencieux, puis pour briser ce silence, un premier suintement organique, d'abord discret. Doucement, les portes se détachent par le milieu, la chair se sépare comme un corps se séparerai en deux sous le coup d'une lourde lame. Une sorte de résistance se fait au début, ce à cause de l'épaisseur de la viande. Finalement, un déchirement sonore, et la douce mélodie charnelle se tait au profit d'un vacarme organique, assourdissant quand il atteint son zénith. Alors que les deux pans se séparent, je me tourne vers la Panthère.

Tu es sûre de pouvoir continuer ? Va te reposer si tu en as besoin, je peux m'occuper d'eux tout seul. Si tu ne te sens pas la force de gérer ça avec... Mes yeux descendent une énième fois vers son ventre... N'ai pas honte de demander de l'aide, surtout pas.

Resserrant mon étreinte sur elle comme pour appuyer mon propos, j'attends comme ça que les portes s'ouvrent complètement, me retourne vers les deux Oracles

Si vous voulez bien me suivre...

à l'intérieur, les gardes de plus tôt, aux aguets. De quelques signes et consignes, je leur ordonne de se mettre en rangs, droits comme des piquets. Certains semblent faire des caprices, mais croiser la rudesse de mon regard à l'heure actuelle les dissuade sans trop de difficulté d'annoncer leurs réticences à voix haute. Quelques démarches, et les rangs sont faits, droits, parallèles, disciplinés. Les plus rustres des gardes font parfois tâche en quelques maladresses sans réelle importance tant ils sont peu habitués à la manœuvre, mais cela reste mieux qu'en d'autres occasions. Discrets, droits, silencieux, exempts de cet habituel apparat belliqueux qui les accompagne. Sans totalement me retourner, j'ouvre la marche en lançant un regard par-dessus l'épaule, sourire amusé aux lippes.

Ces gardes vous paraissent-ils assez dociles, Évêque du Condor ?

Un soufflement de nez qui précède la réplique, puis la poursuite de la marche. En soi, " l'incident " de l'entrée n'était pas une mauvaise chose. Il est vrai que ces hommes ne sont que bien peu capables d'autre chose que d'un comportement agressif. Cela a le mérite de mettre le fait suivant en évidence : J'allais avoir à faire mien le devoir leur apprendre à aboyer avant de montrer les crocs.

Qu'ils fassent comme le Dédale, tiens. C'est comme s'il était curieux de cette visite. Ca et là, des yeux s'ouvraient dans la chair des parois, pour fixer les étrangers d'un regard inquisiteur. De grands globes injectés de sang, de taille et couleur différente. Il y avait ça, puis il y avait les silhouettes. Irréguliers, mouvants, les murs semblent comme habités. La lumière projetée par divers braseros offre un jeu d'ombres inquiétant, avec ces parois tantôt gonflées quand il expire, tantôt maigres et pleines de formes sans cohérences quand il inspire. Du tout est produit une fond sonore lugubre et inquiétant. De courts instants de silence entrecoupés de souffles rauques, du clignement humide de cette multitude d'yeux, de grognements venus d'autre monde et mouvements perçus derrière la viande. Les silhouettes bougent, et s'amassent en fait autour de nous, plus nombreuses sur notre passage que n'importe où ailleurs. Parfois, certaines semblent vouloir s'évader de leur prison organique, sans y parvenir.

Le chemin est long et sinueux jusqu'aux quartiers du Pontifex, veillez à ne pas vous égarer.

Puis s'engouffre dans une première artère, la première d'une longue liste avant d'arriver sur place.


Dernière édition par Zvezdan le Jeu 7 Avr - 13:15, édité 1 fois
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Bran Ruz
"La Réponse"



Des ongles plantés dans sa chair. Des sifflements, des grondements sourds d'une bête qu'on accule. Ô combien de fois la Louve Blanche avait été agressée de la sorte ? Malmenée, jusqu'au sang. Ses façons de faire étaient contestables, mais sa démarche salutaire. Pour eux, pour elle, cette jeune femme au ventre qui s'arrondissait de jour en jour, perdue et marquée par les incertitudes. La peur de faire voir le jour à une petite chose que l'on souhaite ou pas. Quelle importance. Toutes les deux étaient des mères. À défaut que la jeune femme qui se tapissait dans l'ombre de son époux, le Bran Ruz, n'avait jamais pu tenir un petit être qui se serait agité entre ses bras. Elle n'avait connu que la déception et la Mort. Chaque fois la douleur se faisait de plus en plus déchirante. Ses entrailles en portaient encore de bien sombres stigmates. Qu'il fallait à toute fin cacher. Coûte que coûte comme la rage qui couvait dans le cœur de Zvezdan. Comme la tristesse débordante chez la Panthère. Ô le Corbeau Rouge n'avait pas cillé, s'était présenté à sa façon, placidement. Mais ses prunelles restaient accrochées sur la jeune femme. Peut-être aurait-elle mieux fait de ne pas intervenir. Ces temps-ci, elle le faisait trop souvent, et ce, depuis ce jour funeste où le Bran Ruz s'était attaqué à son propre neveu, dans ce vaste charnier où se mélangeaient sang, neige, larmes et corps déchiquetés.

Le message avait été passé, elle répondrait à l'appel de Li Mei, c'était une certitude. Qu'elle puisse lui apporter un peu de sa Lumière dans ses Ténèbres. Et pourquoi pas quelques secrets des Temps Anciens, quand elle était encore Princesse dans la cité d'Ys. Pour l'heure, Dahut s'effaçait pour laisser de nouveau la place au corvidé écarlate. Il la grondait intérieurement pour cette bravade qui aurait pu leur coûter cher. L'autre Berserker semblait amer, mais contenait sa colère, dirigée, étrangement vers l'aveugle. Bran le laisserait y répondre à sa façon. Il n'avait pas à se mêler de ça. Il l'accompagnait, volait plus haut que lui, mais il se voulait maître, face au Pontifex. D'un regard plus froid, presque dénaturé, l'oiseau de mauvais augure suivit le mouvement de sa démarche souple et aérienne, comme si il était prêt à prendre son envol. Son cosmos guidait les pas de Thafnout qui n'en aurait probablement pas besoin mais, par mesure de sécurité, il prit tout de même soin à le faire. Comme avec le Petit Merle lorsqu'il lui enseignait quelques dures leçons. Le souvenir d'Aedan le rendit plus silencieux que jamais, inattentif à ce qui l'entourait également. Il ne s'en préoccupait guère, cela le laissait totalement indifférent. Mais … une part de lui-même demeurait attentif aux mots du jeune homme. Oui, il était si facile de se perdre dans pareil dédale. Le guerrier d'Arès serait perdu aussi, dans son royaume à lui, le Sidh, cet Enfer lumineux où le danger était partout. Les brumes pouvaient être si joueuses …

« Il y a eut un changement majeur ici, et je ne parle pas du retour d'Arès, c'est … autre chose. Je pense le deviner, l'essence parmi les autres … Oui, Xanthe a été évincé. »

Fit-il de sa voix blanche, dénuée de sentiments. Son regard oscilla un bref instant sur les alentours, sur les deux silhouettes au devant de lui, des autres, des gardes. Il huma l'odeur, ce parfum qui excita ses sens avant qu'il ne se reprenne la seconde d'après.

« Tous les chemins mènent à Rome, n'est-ce pas le dicton ? Oh … navré pour ce trait d'humour. Je ne suis pas très familier de ce genre de pratiques et pourtant, ces mots se sont envolés bien malgré moi. Poursuivons. »

Sous l'ombre de sa capuche qu'il avait prit soin de remettre en place sur ses traits, ses prunelles d'émeraude scintillèrent d'une vague lueur de malice. Un fin sourire s'était prit à ourler ses lippes. Qu'est-ce qui le rendait d'humeur si changeante ? Il n'aurait su le dire avec exactitude. Et se garda bien d'y penser davantage. Son regard restait accroché sur Li Mei.

« Allez vous nous accompagner, ma Dame ? Ou voulez-vous que nous fassions un détour pour vous permettre de prendre congé ? »

Une proposition délicate pour lui faire comprendre que, ainsi, il saurait la retrouver le moment venu. Le Bran Ruz n'avait qu'une parole et la détresse de cette femme faisait écho à la sienne, sa douce Dahut. Qui l'avait par deux fois sauvé des griffes de la Mort et du Carnage. Se murant dans son mutisme qu'il n'aurait sans doute pas dû quitter, l’Évêque hâta son pas.


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Message Re: [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang   [Fin Juin 550] Le jeu des Alliances du sang EmptyVen 8 Avr - 2:36
Il n'avait pas broncher. Il n'avait pas le talent de son ami pour parler aux gens et en rajouter dans cette histoire n'aiderait pas les desseins qui étaient ceux de son Eclat. Serrant les dents, il entendait chaque mot mais une chose semblait lui échapper. Le ton de la jeune femme devant lui avait changé d'attitude et en se concentrant, il sentit un second battement de coeur. C'était léger, doux, calme et lent. La vie avait donc le droit de vivre ici bas et c'était une surprise pour le Condor de Notos. Alors que le métal et le sang coulaient encore dans les alentours, une fleur était en train de naître sur ce tas de fumier.

Il écoutait ensuite la suite de la conversation sans l'interrompre. Etant là pour préserver et protéger le vieux Druide, Thafnout ne comptait pas interragir avec les habitants de la citadelle des chairs. Ce n'était pas son envie et ni dans ses habitudes de parlementer. Alors que la voix plus mielleuse prenait son tour, il était clair que ce dernier s'inquiétait pour la Panthère. Un lien ? Oui, manifestement, il était inutile de cacher cela et ce n'était pas une chose que l'on faisait beaucoup ici même. L'Evêque analysait froidement la situation et comprenait peu à peu que cette terre était comme une terre à vif ! Tout le monde était à fleur de peau et c'était une chose assez étrange. Le calme de la création s'opposait à la vindicte de la destruction.

D'un signe de la tête, il acceptait l'invitation des deux berserkers et emboitait le pas à Bran Ruz. Ce dernier semblait comme à l'aise dans cet environnement mortifère et cela était une chose qui avait été précisé lors de leur longue conversation. Dans un sens, il était celui qui prétendait guider les âmes vers une nouvelle Ere ! Ses propos issus d'une ancienne génération concordaient avec tout cela.

- Apollon... Pourquoi ?

La question était posée. Pourquoi prendre cause pour ceux qui veulent tout détruire ? Il en comprenait la raison premièe, il fallait bien détruire une Ere afin d'en construire une autre. Mais... Oui... Mais...
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