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 Elias du Phénix [Terminé]

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EliasEliasArmure :
Phénix

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Message Elias du Phénix [Terminé]   Elias du Phénix [Terminé] EmptyVen 1 Mai - 17:04
Elias

    Nom : Elias Ramsus
    Date de naissance : Année 429
    Âge : Sur le papier : 124 ans. Mais physiquement, un peu plus de la vingtaine.
    Sexe : Masculin
    Armure demandée : Bronze du Phénix


Comment est-il ?

    Apparence et Psychologie :

    Il incarne la beauté absolue. Visage quasi parfait, encadré d'une chevelure dorée, des prunelles ambrées, un corps athlétique forgé par des années d'entraînements au cœur même du Sanctuaire. Elias est un bel homme. Et il le sait. Lorsqu'il ne porte pas son armure, il aime garder sur lui une toge aussi blanche que la neige elle-même, contraste évident avec l'élément Feu qu'il contrôle. Couleur qui rehausse la finesse de son visage et la blondeur de ses mèches blondes, mèches qui ont la fâcheuse manie de retomber devant son visage, gênant parfois sa vision et l'obligeant presque en permanence à les remettre en place.

    Mais au delà de ça, il n'est pas si superficiel que ça. Car si la beauté d'un être est la première chose que l'on voit, ce n'est certainement pas grâce à cela que l'on peut se faire connaître. Et reconnaître. Mettant en avant la richesse d'âme, Elias est un érudit. Du moins il aspire à le devenir. Cultivé, il apprécie être au contact des autres afin d'apprendre encore et toujours. De par sa "renaissance", il estime qu'il doit rattraper son retard, ce pourquoi il passe le plus clair de son temps à bouquiner.

    Une chose marquante chez lui, c'est cette joie de vivre qu'il affiche en permanence. Que ce soit par des sourires, des marques d'attention ou tout simplement dans ses discussions, on ne peut croire qu'il puisse posséder une once de méchanceté. Prévenant, ami loyal et fidèle, serviable, autant de qualité que l'on peut lui prêter. Mais alors pourquoi embrasser la carrière d'un chevalier d'Athéna ? Pourquoi revêtir l'une des armures sacrées pour aller sur le champ de bataille ? La réponse est simple. A l'entendre, il veut tout simplement combattre le mal, cette gangrène qui ronge le monde et qui pousse les âmes les plus charitables à commettre les pires atrocités. Stéréotype direz-vous... Et peut-être que vous n'auriez pas tort.

    Mais chacun a un but qui le fait avancer et aussi candide que cela puisse paraître, Elias caresse l'espoir un peu fou qu'il parviendra un jour à éradiquer ce fléau qu'il appelle "Démon". Si la mort a été sa partenaire pendant de très nombreuses décennies, sa déception a été grande de constater que le monde n'avait pas changé pendant cette période.

    Et c'est là où sa personnalité prend une tournure toute particulière. Car l'armure qu'il porte symbolise réellement ses pensées. Le bien doit renaître de ses cendres. Et qui d'autre que le Phénix pour parvenir à cela ? Il considère le feu comme l'élément purificateur par excellence, et compte bien bénir les ennemis d'Athéna à sa manière. Selon sa vision très particulière du monde, les gens qu'il purifie redeviennent bons, absoud de leurs pêchés. Il en est si intimement convaincu qu'il n'a désormais plus qu'une seule obsession : purifier cette terre viciée. Une envie irrépressible qui fut contrôlé à l'époque par son ancien maître, Antares du Scorpion. Mais maintenant que celui-ci n'est plus, qui saurait le canaliser ?

    Il reste un camarade sympathique, quoi qu'un peu naïf dans sa perception des réalités de ce monde. Parfois emprisonné dans sa vision des choses, il aime croire que rien n'est impossible tant que l'on a cette foi et cette envie. Et peut-être qu'il n'a finalement pas aussi tort de le croire...


Son Histoire

    L'histoire de votre personnage :

    Enfance et Éveil, le parcours d'un oisillon - 429 à 441

    Il est compliqué de savoir qui a été son père ou qui a été sa mère lorsque l'on est trop jeune pour s'en rappeler. Quelques brides par ci, d'autres par là mais rien de vraiment concret. Excepté peut-être cette image de famille qui parfois s'imposait à son esprit mais qui devenait de plus en plus floue à mesure que le temps passait. Aujourd'hui, il ne s'en rappelait que très peu mais son père était un noble égyptien et le père de sa mère avait été sénateur dans la grande Rome. Des postes à responsabilité en somme qui faisait de cette famille des gens plutôt riches et influents. Des frères ou des sœurs ? Un frère, oui... Mais qui avait été envoyé à Rome pour devenir politicien. Un privilège pour beaucoup et qui faisait la fierté de ses parents. Malheureusement, Elias était trop jeune pour l'avoir réellement connu, puisque ce frère était parti alors que lui n'avait que un an.

    Les circonstances de la vie font que parfois, le destin bascule. En 436, alors qu'il atteignait ses sept ans, un incident se produisit, un incident qui influa énormément sur sa vie. En grandissant, Elias développait quelques dons étranges. Des sensations peu communes. Bien que ne sachant pas réellement d'où cela venait, Elias ressentait parfois en lui cet étrange pouvoir. Quelque chose de flamboyant, qui brulait en lui comme un feu permanent, une chose qu'il considérait comme une malédiction mais qu'il taisait à ses parents, histoire de ne pas les inquiéter. Ce soir là, alors qu'il s'était laissé aller à la colère pour une raison qui lui échappait aujourd'hui, ce pouvoir prit une forme terrifiante. La maison dans laquelle il vivait prit feu. Un feu si puissant qu'en l'espace de quelques minutes, tout ne fut que cendre. Et mort. Car certains serviteurs ne purent sortir de la fournaise, périssant en laissant dans l'esprit du jeune garçon les cris de souffrances. Insupportable spectacle, le garçon en restait muet de nombreuses semaines. Il se savait responsable et ne parvenait pas à s'expliquer sur ce qui s'était passé. Ses parents non plus. La rumeur allait déjà bon train dans la ville lorsque l'histoire arriva aux oreilles d'un homme qui passait par là. Il se présentât donc au Noble Ramsus.

    Envoyé par le Sanctuaire, l'homme en question comprit à quoi Elias avait eu à faire. Ce qu'il nommait Cosmos était à l'origine de l'accident. De longues heures de discussions permirent à la famille, Elias inclus, de comprendre le processus. Mais le plus grave, c'est que cet homme venait de leur dire qu'ils ne pourraient jamais contrôler ce "don" à moins de rejoindre le Sanctuaire d'Athéna. Bien que terrifié à l'idée de laisser leur second fils partir au loin, sa famille céda. Pour son bien, il devait apprendre à canaliser ce pouvoir. Chimères à leurs yeux, ils ne demandaient que deux choses : le contrôle ou l'anéantissement de ce don maudit. C'est ainsi que Elias quitta sa région, suivant l'envoyé d'Athéna vers un nouveau pays. Non sans promettre qu'il reviendrait une fois cette "tare" expulsée de son esprit.

    Il ne regretta jamais ce choix. Pourtant les premiers mois furent redoutables. Car le blondinet ne s'était certainement pas attendu à apprendre autant de choses sur le monde et à subir autant de pression de la part de ses différents instructeurs. Lui qui ne savait rien ou presque du panthéon grec, voilà qu'il était plongé dans cet univers sans aucune bouée de sauvetage. Chevaliers, bien, mal. Des notions qui lui étaient encore inconnues des semaines auparavant. Les entraînements pour développer le physique des chevaliers étaient rugueux et quotidiens mais peu à peu, le blondinet abandonna toute forme de réticence pour apprendre. Et sa soif d'apprendre devint immense, insatiable.

    C'est à cette période que la notion de bien et de mal fit la première fois son apparition dans son esprit, ouvrant une voie qu'il n'avait jusque là jamais exploré de par son manque de connaissance. Peu à peu, alors que le temps passait, il se convainquit qu'un chevalier se devait de purifier le mal. Que ce feu qui brûlait en lui était là pour une raison évidente : combattre et purifier. Quelle que soit la forme de ce mal, il fallait aider la terre à s'en sortir. Faire renaître de ses cendres la bonté et la beauté. Et à mesure que cette envie se frayait son chemin dans son esprit, son admiration pour l'armure du Phénix grandissait, se propageant en lui, brûlant sur son passage toute raison. Quelle autre armure que celle du Phénix pour purifier cette terre ? Et qui d'autre que lui pour en être le porteur, lui qui avait lut clairement que le mal se propageait à travers le monde ? Sans doute que ce jour là, sa jeunesse s'envola en même temps que ses illusions.

    Oui, car ce jour là, le Phénix déployait pour la première fois ses ailes.

    Avec le temps, la maturité - 442 à 445

    A mesure que les années passaient, Elias se renforçait. Alors qu'il apprenait à mieux maîtriser le cosmos qui émanait de lui, il s’aperçut qu'il était désormais capable de contrôler ce feu. Mais le véritable tournant de sa formation fut la rencontre avec le chevalier d'Or du Scorpion : Antarès. Homme charismatique au possible, il le subjugua littéralement. Le prenant sous son aile, il parvint à canaliser les pulsions effrénés du jeune homme. Là où peu comprenait le but de Elias, lui parvenait à en saisir l'essence même. Une rencontre qui forgea plus encore celui qui aspirait à devenir le terrible Phénix. Mais qui mieux qu Antares lui même pour expliquer son ressenti ce fameux jour, celui de leur rencontre ?

    Comme un papillon sur une flamme...

    Je me souviens parfaitement de notre rencontre. c'est sans aucun doute le genre de moment que l'on oublie pas, lorsque l'on associe son fil de vie à celui d'une autre personne. Comment redonner l'exact souvenir de ce que j'avais pu percevoir? Il était là, comme surgit de nulle par, au milieu d'autre jeunes recrues, les faisant tous passer pour de pâles imitations d'hommes, de par sa présence flamboyante, unique, inimitable. Paradoxalement, son feu intérieur ne se décelait pas au premier coup d’œil. Le garçon était même plutôt calme, austère, presque effacé, n'en était-ce un charisme suintant presque des pores de sa peau. Mais ce qui le consumait, ce qui irradiait l'espace, cela se produisait une fois qu'il se mettait en mouvement, véritable supernovæ engloutissant l'impureté autour de lui pour la transformer, la sublimer, comme si finalement chacune de ses actions servaient un grand plan, un tout aboutissant à forger à la perfection sa vision des choses.

    Oui, il était intéressant, et oui, je trouvais un écho à mes aspirations dans ses idées fixes. Bien sûr, passé la stupeur, était venue la froide analyse, et je décelais des problèmes, des pulsions à refréner, de l'énergie à utiliser intelligemment. Comme la flamme, il ne pouvait arrêter sa progression, engloutissant bien malgré lui ce qui se trouvait sur son passage. Il avait besoin d'être...canalisé, orienté vers ce qui comptait vraiment. J'avais moi même souffert de ces travers, et je travaillais encore à faire taire mes démons intérieurs. Qui sait ce que je serais devenu si je n'avais pas eu quelque mentor pour m'ouvrir la voie, me mettre sur le bon sillon? C'était décidé alors, je devais faire de lui ce qu'il était destiné à devenir: un être d'exception, un funambule sur le fil du rasoir, entre création et destruction, génie et folie pure.

      - Toi ! Viens avec moi, si tel est ton destin.

    Je m'étais faufilé parmi ces aspirants, l'or de mon armure se reflétant dans leurs prunelles envieuses. C'était la deuxième fois que j'agissais ainsi. Deux fois dans la même année que je répondais à l'appel d'une âme puissante demandant à être guidée. Et par deux fois, je décelais la perle au milieu de l'océan, le phare luisant dans l'ombre. On dit qu'un scorpion entouré de flamme se meurt volontairement. Il n'en est rien. Le feu nous fascine, nous laisse rêveur. N'est il pas une force plus mystérieuse que celle-ci? Tant les objets que les âmes, il consume, indifféremment. Et mon esprit était déjà plongé dans celle de cet épi de blé, dressé au dessus du champ tout entier.



    L’avènement du Phénix - 447

    Deux ans que Antares se chargeait de sa formation. Deux années complètes qu'il lui enseignait ce qu'il fallait savoir pour prétendre à devenir un véritable chevalier d'Athéna. Et enfin le jour arriva. Il était parvenu à rendre Elias plus réfléchi lorsque la question du mal était abordé. Bien que le jeune homme n'accepte toujours pas le vice en ce monde, il réussissait à ne plus vouloir brûler ceux qu'il jugeait inapte à la vie. Comme Mercurio notamment. Ce dernier était le vice personnalisé pour le blondinet qui n'attendait désormais qu'une seule chose : un faux pas quelconque pour enfin brûler son âme déchue et l'envoyer directement aux portes de Hadès.

    Mais aujourd'hui, Elias avait autre chose en tête. Car le test ultime allait être lancé. Et quoi d'autre qu'une épreuve de force pour valider l'obtention du Phénix. Car si à ses yeux la pureté devait prospérer dans ce monde, il n'était pas naïf au point de croire que cela se ferait seul ou sans combattre. Et pour ses convictions, le blondinet était prêt à tout les sacrifices. Sa mission divine ne commencerait réellement que le jour où l'armure du Phénix le reconnaîtrait en maître. Comme souvent, tout passait par un dernier combat. Sauf que le sien ne serait pas contre un autre individu mais contre lui même. Se surpasser soi-même pour prétendre à aider les autres. Se purifier de ses propres pêchés pour absoudre ceux des autres. L'épreuve du Feu par le Feu.

    Et qui d'autre que son mentor pour le plonger dans ce monde particulier ? Avec le temps, Elias avait appris une chose simple : l'esprit était le meilleur des alliés mais pouvait aussi devenir son pire ennemi. Pour porter la cloth du phénix, il devait pouvoir contrôler à la perfection son esprit et donc sa vie. C'est ainsi qu'il se rendit directement à la maison du Scorpion. Simplement vêtu, il s'approchait alors que les premières lueurs de l'aube se reflétait sur l'armure d'or de Antares. D'abord surpris de le voir sur le pas de son antre, les paroles de ce dernier l'achevèrent. Comment avait-il deviné qu'il aurait besoin de lui ?

      - Enfin ! Je t'attendais.

    Hochant la tête sans dire un mot de plus, il pénétra dans ce sanctuaire, suivant celui qui serait le pont entre sa vie passée et ce qu'il aspirait devenir. Et il savait qu'en ressortant d'ici, il ne serait plus jamais le même homme. Alors que celui-ci lui donnait un breuvage, un puissant psychotrope selon ses dires, Elias l'avala sans broncher. Les premiers effets se faisaient déjà sentir en lui lorsqu'il remarqua l'étrange posture de son maître. La suite... Il l'a connaissait par cœur. Le Scarlett needle ! Antares frappa presque simultanément certains points du corps du jeune homme pour lui déclencher un retrait de l'âme vers le monde des esprits. Le corps de ce dernier chuta au sol mais son esprit n'était déjà plus dedans.

    Alors qu'il ouvrit les yeux, Elias sut qu'il avait fait ce fameux voyage. Tout autour de lui, tout n'était que mort et désolation. Une rivière coulait près de lui mais l'eau inspirait crainte et peur. Alors qu'il commençait à réfléchir à l'endroit où il était arrivé, une voix derrière lui le devança.

      - En effet, tu es bien au bord du Styx. Du moins est-ce ainsi que ton esprit l’interprète.

    Tournant les yeux vers la source de cette voix, il eut un instant de recul. L'homme était son exact reflet à une exception prêt : ses cheveux étaient noir jais. Ainsi son test débutait déjà. Car au moment où son regard croisait celui de son double, l'image du terrible incendie qui avait coûté jadis la vie à ces malheureux lui revint en tête. Cette image qu'il avait cherché à oublier mais qui avait fait de lui un assassin. Lui qui souhaitait purifier le monde, voilà qu'il se retrouvait confronté à ce qu'il voulait combattre. Cette illusion avait été si soudaine, si puissante, que le jeune homme tomba à terre, enfouissant sa tête entre ses mains. Un instant, il sentit toute force l'abandonner. Une seconde après, il se retrouvait projeté au sol, emporté par une vague d'énergie. Il se releva, sonné et de nouveau la même image s'imposa à lui. Celle des visages brûlés, défigurés, demandant vengeance et réparation pour le mal qui leur avait été fait.

      - Tu es pathétique. Comment oses-tu prétendre à devenir le Phénix alors que tu es aussi corrompu que ceux que tu désires combattre ? Tes mains sont souillées du sang des innocents. Ainsi, j'appliquerai le châtiment que tu désires appliquer à tes ennemis. Le feu purifiera ta honte et ton pêché.

    Cette fois, un cercle de flamme l'entoura, enveloppant son corps. La peur mais surtout la honte paralysait ses mouvements. Incapable de se sortir de ce piège, Elias sentait la morsure des flammes sur sa peau. Peu à peu, la douleur envahissait son être et son esprit lui-même commençait à s'évaporer sous la chaleur infernal qui régnait ici. Finalement... Pourquoi ne pas mourir ici ? Lui qui avait fauté, ce ne serait qu'un juste retour des choses. Mais peu à peu, ses convictions et son envie revinrent à son esprit. Oui il avait tué des innocents. Mais justement... Ne payait-il pas à l'instant sa dette en subissant l'épreuve du Feu purificateur ? Lui qui s'attendait à un combat, voilà qu'il était en fait à la croisée des chemins. Soit il résistait. Soit il se laissait consumer par sa culpabilité. Racheter ses fautes était plus important que sa propre vie. Mais rien de mieux que de la racheter en sauvant celles d'autres innocents !

    Peu à peu, la douleur s'évanouissait. Les flammes se résorbaient, retournant dans ce sol maudit. Le Styx lui-même paraissait moins sombre, comme si une lueur d'espoir renaissait de cet endroit. Face à lui, toujours cette copie. Mais à mesure que les flammes disparaissaient, l'homme changeait, redevant une copie quasi parfaite de Elias. Se relevant, le blondinet comprit qu'il venait de mourir. D'une certaine manière évidemment. Il venait simplement de tuer toutes traces de culpabilités suite à la mort de ces malheureux et qu'il donnait en même temps une nouvelle légitimité à sa mission. L'image face à lui devint flou. Lâchant cependant une dernière phrase avant de disparaître dans le néant.

      - Pour posséder l'armure du phénix, tu dois toi-même mourir, et renaître.

    Après cela... Plus rien. Seulement, lorsque Elias rouvrit les yeux, ce fut le visage fier de son mentor qu'il vit en premier. Ensuite cette intense sensation de chaleur. Car sur lui, flambant neuve, se trouvait l'armure de bronze du Phénix. Il avait réussi le test ultime. Il était mort pour renaître encore plus fort que jamais.

    Il était devenu Elias du Phénix.

    Mort et renaissance. Les cendres éternelles.

    Les années étaient passées. Apportant avec elles son lot de combats, de morts, de purges. Pour Athéna, il avait lutté, déversant le sang de ses ennemis, brûlant les rêves de ceux qui souhaitaient la chute des Saints. Le Grand Pope Arsiesys l'avait pris sous son aile, lui permettant d'atteindre une évolution notable. Devenir son élève avait été une bénédiction. Sous leur domination, ce monde était plus pur. Plus beau.

    Mais toute vie doit prendre fin. Et c'est dans cette perspective, qu'un jour, Elias sentit qu'il était temps pour lui de se retirer. Porter une dernière fois cette armure qui l'avait tant aidé, avec laquelle il avait été véritablement en symbiose, tel était son dernier souhait. Cela lui prit de longs mois pour trouver l'endroit parfait. Une retraite au pied d'un volcan, un endroit parfait pour celui qui avait vécu par les flammes, pour les flammes. C'est là qu'il ferma les yeux, son armure sur lui, laissant alors sa vie s'éteindre. Et tandis que son corps retombait, son antique protection s'envolait pour regagner le Sanctuaire. Prête à reprendre du service avec un autre chevalier.

    Mort ? Il y cru. Mais l'âme même de son armure en décida autrement.

    Décembre 552. Un flash lumineux s'imprime sur sa rétine. Une chaleur, d'abord douce. Mais qui prend de plus en plus d'ampleur, jusqu'à lui brûler les entrailles. Comment est-ce possible de souffrir s'il est mort ? Il ouvre les yeux. Ouvre la bouche. Manque de suffoquer. La peur prend le dessus, ses mains semblent repousser la terre qui est sur lui. Enfin la lumière apparaît, il crache. De la cendre ? La lumière est aveuglante mais le feu qui l'habite, lui, semble se calmer, se tempérer. Il tousse. De longues minutes passent, il réapprend à respirer. Ses poumons semblent ne pas avoir été utilisés des années durant. Plus d'un siècle. Mais il ne le sait pas encore. Mais quelque chose attire son attention. La chaleur semble émaner d'un objet. Face à lui, la plus belle création qu'il ait vu de sa vie : la cloth du Phénix. Elle scintille. Semble l'appeler. Il tend sa main vers elle. Et retient son geste. Pourquoi n'est-il pas mort ? Les lieux ont changés autour de lui. Mais le volcan lui, reste le même. De nouveau un écho dans sa tête. Elle l'appelle. Avec insistance. Et s'ouvre de nouveau à elle.

    Des images. Des émotions. Celles des anciens porteurs, qui se sont succédés après lui ? C'est flou, vague, trop rapide pour comprendre. Ce qu'il sait par contre, c'est qu'il n'est plus à son époque. Il était bien mort. Mais son armure de coeur a besoin d'un nouveau porteur. Et elle a fait en sorte de rappeler celui qu'elle estime être le plus à même de l'aider à purifier ce monde. Était-il en stase ? Endormi le temps nécessaire à l'armure pour utiliser un tel pouvoir ? Il ne le sait pas. Il regarde ses bras, son torse, ses jambes. Chaque pièce est à sa place. Et il se sent de nouveau complet.


    Elias du Phénix venait de renaître de ses cendres. Et pour la première fois, ce n'était en rien une métaphore. Les flammes allaient de nouveau pouvoir purifier ce monde vicié. Le temps de la décadence se finissait tandis que l'oiseau de feu reprenait son envol.



Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 36
    Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
    Code:
    [b]DN ANGEL[/b] → [i]Krad[/i] est [b]Elias[/b].
    Quelle est votre expérience des forums RP : Looongue.
    Comment avez-vous connu le forum : Je connais le vieux.



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Message Re: Elias du Phénix [Terminé]   Elias du Phénix [Terminé] EmptyVen 1 Mai - 18:03
J'ai vraiment bien aimé le personnage, son aventure et son évolution. Il a vraiment quelque chose d'intéressant et une façon de voir le monde qui lui est propre. Le style m'a plu, je trouve même pas de truc à redire donc niquel. Je valide avec l'éveil 5 Wink
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