Aisleen Armure :
Aucune
|  Aisleen - La Louve Gardienne  Mer 21 Sep - 17:35 | |  | Aisleen Qui est-il ? Nom : Aisleen
Date de naissance : 24 juin 532
Âge : 18 ans
Sexe : Femme
Armure demandée : Armure du Loup Comment est-il ? Une longue chevelure noire encadrait un visage aux traits fins et délicats et venait jusqu'à flatter le creux ses reins de la jeune femme, tandis que deux iris émeraudes portaient sur le monde un regard bienfaisant. Pourtant ne vous attendez pas à ce que son regard vous suive. En effet, la Chasseresse souffre de cécité, suite à un accident de son enfance. Pourtant, il ne fait aucun doute que la vue de la demoiselle ne laisse pas indifférent la gente masculine. De taille moyenne, la Sainte était particulièrement bien proportionnée: une taille fine, des jambes fuselées, une poitrine et un fessier aux courbes délicieusement délicates, il se dégageait d'elle quelque chose de sauvage.
Toutefois, nul n'est parfait. Et Aisleen ne fait pas exception à la règle. Comment réagiraient ces mêmes hommes si ceux-ci pouvaient avoir une vue sur son dos dénudé? Certains prendraient très certainement la fuite. En effet, victime d'un incendie criminel dans son plus jeune âge, la jeune femme portait les stigmates de cet horrible et tragique événement. Plus tard, afin de masquer ses cicatrices, elle se fit tatouer. Un tatouage allant d'une épaule jusqu'au bas du dos, dessinant des arabesques.
Dans la vie de tous les jours et lorsqu'elle ne revêt pas son armure, la Belle est bien souvent habillée de façon masculine. En effet, elle apprécie tout particulièrement ces vêtements qui lui offrent une liberté et une fluidité de mouvements que n'accordent pas les parures des Dames. Quant aux combats, ses origines celtes la pousse souvent à orner son visage de peintures de guerre.
Même si de prime abord, on pourrait dire que le Sainte du Loup paraît froide, il suffira de quelques minutes passées en sa compagnie pour comprendre que ce n'est pas le cas. Cette froideur, elle la tient du fait qu'elle n'est guère habituée à côtoyer beaucoup de gens. Elle préfère de loin s'isoler pour méditer et s'évader dans le monde des Esprits que de se retrouver au cœur d'une taverne.
Bien qu'elle ne soit pas du genre pipelette, la jeune femme sait se montrer agréable et avenante, parfois protectrice envers ceux qui lui sont chers. Il apparaît que le regard éteint de la guerrière brille par moment d'une lueur malicieuse, signe que celle-ci ne manquera pas de faire une quelconque remarque pleine d'ironie à l'encontre de son interlocuteur.
Pleine d'esprit et d'intelligence, elle dispose d'un caractère bien trempé et n'est pas du genre à manier la langue de bois. Si elle a quelque chose à dire, elle n'hésitera pas à donner son avis. En combat, son attitude sauvage reprend le dessus, et Aisleen fera preuve d'une détermination sans faille et d'une absence de pitié à l'encontre des adversaires du Sanctuaire. Son Histoire
Chapitre Un: La vie, comme le feu, débute par la fumée, les flammes et finie par les cendres
Je suis née un 24 juin, de l'union de deux êtres qui s'aimaient d’un amour profond et sincère. De mon père, je me rappelle un homme à l'allure de combattant, qui imposait le respect. Comme toute petite fille qui se respecte, je le trouvais merveilleusement beau, avec sa longue chevelure brune et ses yeux verts. Néanmoins, il était peu souvent avec nous. Quand je demandais pourquoi, maman me répondait souvent qu’il guerroyait, et cette réponse me convenait très bien.
Quant à ma mère, c’était une femme exceptionnelle. A la fois douce et aimante, protectrice, et disposant d’une beauté sauvage. J’adorais mes parents, même ce père si peu présent. Mais je compris bien plus tard qu’en plus d’être le fruit de l’amour, j’étais également le fruit de l’adultère. Car oui, mon père était un Seigneur de Guerre, un chef de clan déjà marié. Néanmoins, avec le temps, mes souvenirs d’eux commençaient à s’étioler. Seule me restait ces histoires qui m’avaient été transmises par mon grand-père et que je gardais précieusement pour moi.
En effet, je n'étais pas la seule enfant née de cette union. J’avais un frère, Carwyn, de six ans mon aîné. Si je suis le portrait craché de ma mère, mon frère, lui, ressemblait quant à lui davantage à mon père. J’adorais mon grand frère. Il représentait beaucoup pour moi. Je me rappelle la tendresse de ses gestes lorsqu’il pansait mes blessures, ou encore sa façon de me raconter des histoires qui me laissaient toujours rêveuse. Cette facette de lui par contre, il la tient de notre grand-père maternel.
Nous vivions heureux tous les trois, mais le bonheur jamais ne dure. Je l’ai découvert à mes dépens l’hiver 536.
Je me souviens le froid mordant et la neige abondante de cet hiver-là. Plutôt dans la journée, maman et moi étions parties au village pour faire quelques achats. Tout au long du trajet, elle n’avait cessé de regarder tout autour d’elle, et elle m’avait parue aux aguets. Aussi n’avions nous guère traîné. Au retour à la maison, son regard semblait passablement inquiet. A un moment, elle nous avait demandé de rester tranquilles jusqu’à ce qu’elle revienne.
« - Reste ici Aisleen. Ton frère est avec toi, tu ne crains rien. Je reviens vite ma puce. »
Je l’avais regardé en acquiesçant, sortir de la pièce. Mes prunelles se voilaient de larmes lorsqu’elle fut partie. En effet, ma mère était parvenue à me transmettre sa peur, et je me tenais là, immobile, serrant tout contre moi une poupée de chiffon que mon père m’avait offert lors d’un retour d’un de ses « voyages ». J’étais là à attendre ce qui me semblait être une éternité, quand tout à coup, j’entendis un cliquetis de l’autre côté de la porte, indiquant que celle-ci venait de se fermer à clé.
« - Maman ? »
Des éclats de rire, nous parvinrent.
« - De la part de Lady O'Brien. »
Mon frère et moi nous précipitâmes, cherchant à l’ouvrir, mais nous retrouvant dans l’incapacité de le faire. La panique me gagnait, d’autant plus que de la fumée passait sous la porte condamnée à double tour. Je pleurais sans retenue, la peur me vrillant les entrailles. Les flammes commençaient à passer sous la porte et des cris de panique émergeaient de l’autre côté. Le feu ravageur se propageait à une vitesse folle le bois et la paille du toit faisant d'excellents combustibles.
Aujourd’hui encore, je peux ressentir le manque d’air qui s’était emparé de moi à cet instant. Un voile noir était apparu doucement mais sûrement devant mes yeux, tandis que je tombais à terre, en toussant tant et plus, cherchant à rejoindre mon frère qui cherchait à nous faire sortir. J’avais peur, je voulais revoir ma mère, mon père. Et puis une poutre se détacha, heurtant au passage violemment ma temps, avant de glisser sur mon dos. Je me rappelle du voile obscure qui barra ma vue, avant que ne vienne la douleur. Je criais et hurlais de plus belle, lorsque la fenêtre vola en éclat sous une nuée de corbeaux.
Apparu alors un homme qui n’eut pas le moindre mal à se défaire du morceau de bois qui me recouvrait. Avec une infinie délicatesse, il me souleva dans ses bras pour me sortir de l’infernal brasier qui menaçait de m’emporter et me conduire à l’air libre. Je ne savais si c’était mon état qui me faisait divaguer, mais j’avais la sensation de voler, tandis que l’inconnu ne cessait de répéter.
« - Je suis désolé, tellement désolé mon enfant. Ma petite fille. »
Il me semblait que des larmes coulaient du visage de l’homme pour glisser sur le mien. Mais j’étais bien trop épuisée, la douleur et l’intoxication me faisant sombrer dans les méandres de l’inconscience. J'avais survécu. Pas mon frère. Ni ma mère.
Chapitre Deux: L' aveugle voit dans l' ombre un monde de clarté. Quand l' œil du corps s' éteint, l'oeil de l' esprit s' allume.
Victor Hugo
Je suis certaine que vous êtes tous entrain de vous demander qui était ce mystérieux inconnu sorti de nulle part ? Je comprends, moi aussi je m’étais posée la question lorsqu’il m’avait sauvé la vie. Pourtant afin d’apaiser de les craintes d’une petite fille, il n’avait pas tardé à révéler son identité et qui il était vraiment pour moi.
J’avais passé plusieurs jours inconsciente, me réveillant par intermittence, pour appeler ma mère, ou encore mon frère, et à de rares moments mon père. Et toujours une main douce et tendre, bien que virile, me consolait et m’apaisait. Par moment, il me semblait discerner des croassements, mais je ne savais si je rêvais ou non. Toujours est-il qu’à mon réveil, l’homme se trouvait à mes côtés.
Surprise, je pus constater que je me trouvais dans une petite maison. Autour de celle-ci, pas le moindre bruit de circulation, ou de bruit tout court. Où étais-je et avec qui ? Je pense que mon sauveur avait dû lire dans mon esprit car il prit immédiatement la parole. Son timbre de voix était grave.
« - N’aies crainte Aisleen. Tu es en sécurité avec moi ne t’en fais pas. »
Voilà donc que je me retrouvais avec un grand-père. Non pas que cette nouvelle ne me réjouissait pas mais, j’avais d’autres questions qui demandaient des réponses.
« - Où est maman ? Et Carwyn ? »
L’homme secoua doucement sa longue chevelure striée de gris, affichant un air des plus désolé.
« - Je suis désolé ma petite, mais, il ne reste que toi. Ta mère m’a envoyé un corbeau pour me prévenir du danger, mais à mon arrivée, il était déjà trop tard pour elle. Quant à ton frère, je l’ai découvert quelques rues plus loin. Je n’ai rien pu faire.»
A cette nouvelle dévastatrice, je secouais vivement la tête en pleurant, avant de plonger dans un profond mutisme. Mais mon grand-père de druide, qui répondait au nom de Cadeyrn ne se démonta pas pour autant, et il finit, petit à petit, par m’apprivoiser. Parfois, il se présentait à moi pour m’offrir de petits animaux sculptés dans le bois par ses soins. En ces moments, je devais deviner de quel animal il s'agissait. Ma vue n'étant plus pour m'apporter des réponses, je me devais d'améliorer mes autres sens. A d’autres moments, il venait accompagné de ses corbeaux, ou encore il lui arrivait souvent de me conter les histoires de bataille de ces guerriers à la force surhumaine, dont les poings étaient capables de pourfendre le sol. Mon grand-père était de ces hommes-là, au service de la déesse Athéna.
« - Tu m’apprendras dis ? » lui demandais-je un jour, alors que j’avais neuf ans.
« - A quoi donc ma chérie ? »
« - A combattre comme toi voyons ! Moi aussi je veux servir Athéna et protéger les gens ! Tout comme toi !»
« - Si c’est ce que tu souhaites, alors oui je t’enseignerai. Mais cela ne sera pas une partie de plaisir. L'entrainement sera long, fastidieux et douloureux.»
Je poussais un cri de joie et me jetais au cou de mon grand-père en l’embrassant. Combien d’heures lui et moi avions passé dehors, qu’il pleuve, neige ou vente, à m’apprendre l’art du combat, à méditer et à communier avec la Nature, de ne faire qu’un avec elle.
L’appréhension du Cosmos était loin d’être chose aisée lorsque l’on était apprenti, et je devais admettre que quand bien même j’étais une élève assidue, j’avais connu bien des échecs. La frustration de n’y parvenir commençait à se faire ressentir, et je désespérais de devenir un jour, tout comme mon grand-père, chevalier au service de la déesse Athéna. Pourtant, je n'abandonnais pas. Poursuivais et répétais avec ardeur chacun des mouvements qu'il m'avait enseigné. Ma cécité n'en fut bientôt plus une pour moi. J'étais parvenue à développer mes autres sens, et ceux-ci m'offraient une acuité hors du commun. Je maîtrisais l'art de la Chasse ou encore celui de la Guérison. J'avais fais de la Nature mon domaine. Et pourtant, toujours pas de cosmos.
Mais un jour fait pas comme les autres, je le ressentis pour la première fois le cosmos. Je me rappelais encore de cette sensation grisante, et du pouvoir que j’avais senti déferler en moi. C’était si…impressionnant ! Bien qu’un peu déconcertant pour une première fois. Pour moi, cela se manifesta comme une visite du monde des Esprits. Mais aptitudes druidiques, sans aucun doute, me permettais d'y voyager. Et je sus à cet instant, que je pouvais à tout moment faire appel à lui, puiser ma force en lui.
Chapitre trois: Sur les traces de l'esprit Loup
Paix et sérénité étaient les maîtres mots des lieux dans lesquels j'évoluais. Grand-père et moi ne vivions guère loin d'un petit village. Souvent on venait nous voir l'un ou l'autre pour nous demander de l'aide dans les soins à apporter aux malades. La nature simple des villageois, leur gentillesse à mon encontre m'avaient toujours charmé. Oui, je me sentit ici comme chez moi. Ce jour là, Cadeyrn m'avait envoyé médité, car trop de jours s'étaient écoulés depuis la dernière fois que je m'étais adonnée à cet exercice.
Mes pas me conduisirent au coeur des bois pour y trouver l'endroit adéquat à ma méditation. Après avoir allumé un bon feu, je m'assis en tailleur, laissant mon regard vide errer autour de moi. Même si ma cécité m'empêchait de voir, elle ne m'empêchait pas de ressentir le flux de vie qui se trouvait tout autour de moi. Un soupir avant que je ne ferme mes yeux, par pur réflexe, faisant le vide au plus profond de moi-même...sans que rien ne se passe. Les heures défilèrent, alors que je demeurais ainsi, profitant de cette énergie environnante. Soudain je la vis, cette forme indistincte se découpa dans le monde spirituel dans lequel je me trouvais. Au fur et à mesure que celle-ci avançait, je parvenais ?a deviner les contours d'une tête de loup. Alors, une voix grave et profonde, presque caverneuse parvint à ses oreilles.
"- Il était temps que tu parviennes jusqu'à moi, jeune fille. Cela fait un long moment que j'attends cet instant où, les deux moitiés que nous sommes se rencontrent pour ne faire qu'un."
Je me tenais là, face au puissant animal, n'éprouvant pas la moindre peur, alors qu'en un claquement de mâchoire la Bête aurait pu me transformer en charpie. Mon cœur s'était mis à battre plus fort, comme si je retrouvait une partie de moi. Alors, sans crainte, je tendis la main vers l'animal, sentant sous mes doigts la chaleur de sa fourrure, tandis que celui-ci grognait de contentement sous la caresse.
"- Je t'ai choisi car toi et moi sommes pareil. Tu as beau fuir la meute, tu reviens toujours à elle, car tu y es attachée, au point de la défendre en risquant ta vie. Tu sais être avisée, et je sens en toi une grande noblesse d'âme et une Sagesse qui se développera davantage encore avec l'âge. Mais tu dévoileras également tes crocs et toute ta sagacité au combat lorsque les tiens seront en danger."
Ces paroles trouvèrent un chemin en mon cœur. Pourtant e canidé se détourna de moi pour lever sa truffe au vent avant de se mettre à grogner.
"- Va à présent, ton heure est venue. Je serai tes yeux. N'oublies pas que je serai à jamais avec toi."
Lorsque je sortis de ma transe, j'eus la surprise de constater qu'un loup à la noire fourrure se tenait assis là face à moi, tout en m'observant de ses yeux dorés. Un instant de stupeur le temps que je comprenne que ma vue ne me faisait plus défaut. Mais cela ne dura qu'un bref instant. Une caresse sur la tête de l'animal, et voilà que je me lève, sentant la présence de mon nouveau comparse. Je devais rentrer et raconter mon périple à grand-père. Mais plus j’avançais en direction du village, plus je sentais un profond malaise s'installer en moi. Parvenus aux abords de celui-ci, des cris de terreur et de guerre se firent entendre. Vivement, je me faufilais dans un fourré sans faire le moindre bruit. Silencieuse, je guettait l'ennemi. des guerriers d'un clan ennemi qui cherchait à faire main basse sur nous.
La colère m'assaillait, et je pus entendre le loup qui grognait sourdement à mes côtés. Il semblait être le reflet de mes sentiments. Non cette fois-ci, je ne perdrai pas ce qu'il restait de ma famille. Non pas cette fois ci. Serrant les poings, je me redressais, tout comme le loup, qui rejetait la tête en arrière pour se mettre à hurler. Alors, tel un seul homme, on se mit en mouvement. Je connectais mon esprit à celui du lupin. A nouveau, ma vision retrouva la lumière du Soleil, alors que l'on s’élançait en direction du village, tous deux auréolés d'une aura bleutée. Mes iris émeraudes viraient à l'ambre. J'étais le Loup, et il était moi.
J'attrapais le visage du premier guerrier entre mes mains avant de tourner celui-ci dans un mouvement sec, faisant entendre un horrible craquement, tandis que le corps chutait à terre. A mes côtés, le loups faisait un véritable carnage, alors que je poursuivais mon œuvre macabre, observant entre deux adversaires, les cadavres de ceux que je connaissais, observant au dessus leur âme perdue. Un nouveau hurlement du loup, et voila que sortie de nulle part du couvert des arbres, une meute aux allures fantomatiques apparue. Manifestation cosmique de mon courroux, les canidés causèrent de terribles dommages dans les rangs ennemis, causant la déroute de ceux-ci.
A présent, je savais la route que je devais prendre. Je me devais de me rendre au Sanctuaire. Mais avant de m'en aller, il était de mon devoir d'accompagner les âmes perdues pour les aider à se remettre dans le droit chemin.
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Dernière édition par Aisleen le Jeu 22 Sep - 13:14, édité 6 fois |
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