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 [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)

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Message [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyVen 23 Sep - 14:39
Sale etat


    - Non vraiment tout va bien, merci mamie. Je dois y aller je suis pressé !


Dit alors le Légat, s'extirpant des griffes de la vieille Prêtresse d'Athéna qui lui courrait après, enfin... Comme elle pouvait en tout cas, armée d'un linge humide. Le Légat était dans un état assez déplorable il fallait dire et peu présentable. Ses cheveux étaient décoiffés, libres et tombant sur ses épaules. Son visage lui présentait de jolies cernes sous ses yeux rouges qui étaient quant à eux allumés d'une nouvelle flamme. Et ensuite, ça et là sur son visage, front, joues, mentos, des traces noirâtres. Il avait quitté son bel habit blanc et rouge pour un linge déchiré au niveau des épaules, dévoilant ses bras musculeux eux aussi assez salis, il fallait l'avouer. De la suif, mais pas que, de la terre aussi, et des petits points noirs, éclats de fer. Ses avant-bras présentaient alors quelques brûlures, récentes, et d'autres traces bien plus anciennes, son passé à Blue Graad, ses longues heures d'entrainement, d'apprentissage. Purificateur.

Deux jours entiers, voilà ce qui les avait séparé, en plus de la décision d'Athéna et de sa Voix... Mais pas que, il y avait eu ce choix, cette volonté du Légat aussi... Comment aurait-il pu aller la voir ainsi, comme ça à peine enfermée ? Une présence ? Etait-ce dont elle avait besoin en cet instant ? Peut être oui, il y avait songé, ne pas la quitter durant quelques jours. Puis repartir. Mais à quoi cela aurait pu servir au fond, la conforter sur un instant seulement. Non, le Légat ne pouvait faire cela. Il lui fallait plus, beaucoup plus. Les événements subits par la Générale avaient été durs, ignobles même, il n'osait imaginer les pensées qui pouvaient passer en son esprit... Il se connaissaient peu au final, mais le Cinabre comprenait une partie de son fonctionnement, à elle. Il n'avait qu'une chose à faire alors. Être un feu puissant capable de l'éclairer, de la guider dans cette épreuve.

Il pénétra rapidement dans la prison, autorisé par le Pope. Se dirigea vers la cellule où elle devait être, assise dans l'ombre certainement. Il ne l'imaginait pas pester en cette instant, laisser éclater sa rage non.. Il la savait mal, l'avait ressenti en un sens, étrangement. Était-ce pour cela qu'il s'était activé durant les deux derniers jours ? Sans l'ombre d'un doute. Il arriva devant les barreaux alors. Soupira un instant avant de la chercher.

    - Nimuë... Je n'ai pas pu venir avant, mais je suis là désormais. Je...


De ces yeux teintés de rouge il put apercevoir les lèvres de la jeune femmes, sèches, son teint plus blanc que d'habitude, et puis le vide dans ces yeux pers. Il s'étonna alors, se collant contre la grille en attrapant un barreau de sa main gauche. Cherchant du regard, trouvant ce dont il se doutait... Là à côté d'elle, une cruche pleine et un plat intact... Elle ne mangeait pas, ne buvait pas. Cela ne l'étonnait pas, non... Pour autant il désapprouvait, grandement même. Son regard, se fit plus dur lorsqu'il revint vers elle, avant de se calmer, adoucissant alors ses yeux à l'instant où il capta la chevelure de feu. Elle n'avait pas besoin de cela, non, la colère qu'elle s’infligeait seule en cet instant lui était suffisante. Il n'allait pas en rajouter. N'était là pour cela. Son rôle. Un nouveau soupir, plus prononcé alors.

    - Bon sang... Nimuë O'Bannon, ce n'est pas ainsi que tu vas tenir la promesse que tu m'as faite. Depuis combien de temps n'as-tu rien bu ou mangé..?


Promesse, oui. Implicite, mais qu'elle lui avait faite plusieurs fois, et il les avait absorbé, chacune d'elles. Gravées dans sa mémoire et une partie de son cœur flaboyant. Celui du Légat. Sa force. Son Pilier. Oh oui elle avait eut raison, il était certainement plus fort qu'elle, oui. Et pourtant, même les plus forts ont besoin de forces supplémentaires. Lui avait besoin de la sienne car différente. Espoir. Rêve. Entremêlés.
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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptySam 24 Sep - 11:34
Cauchemars







« Mais attendez un instant jeune homme, elle ne va pas s'envoler ! Oh là là… Mamie. Je pourrais encore te botter les fesses, qu'elles appartiennent à un Légat ou non, ça ne me fait pas peur. »

Son rire accompagna la fuite du Cinabre qui disparaissait à sa vue. Passant son linge humide sur son propre front, la vieille Prêtresse, toute essoufflée de lui avoir couru après, s'en retourna à ses préparatifs. Tout un tas de bric-à-brac l'attendait. Des choses qui sauraient aider, elle l'espérait, cette âme égarée dans les Ténèbres. Pourtant, le défilement de chevaliers que la petite rousse essuyait depuis ses premières heures d'enfermement ne l'aidait pas. Ou peut-être que si, mais les effets n'étaient pas encore visibles. Pas assez à son goût en tout cas.

Nimuë se retourna sur sa couche quand une voix perça la surface de ses pensées. Des mots déformés par le flot ininterrompu d'images qui se bousculait, se succédaient à une vitesse folle dans les limbes de son esprit. Elle ne trouvait plus le sommeil, chassée par des mauvais rêves qui la poussaient hors du royaume des songes. Alors elle errait, les yeux dans le vague, observait l'immensité du dehors, bougeait au rythme de la course du soleil quand ses rayons tentaient de la toucher. Une nouvelle fuite. Ses prunelles se portèrent vers les barreaux de sa cage. Une vive couleur la ramena brièvement à la réalité. Alors en douceur la jeune femme se redressa sur un coude, pencha la tête sur le côté, intriguée de le voir là.

Enfin.

Cette pensée lui échappa. Nimuë suivit le regard fatigué mais flamboyant du Légat vers les victuailles laissées intactes, là, non loin d'elle. La Sirène se rembrunit plus encore, une chose que l'on aurait pas cru possible tant elle était déjà enténébrée. Elle ignora la dureté du regard qui lui était adressé, se serait même moqué si elle en avait eu la force. Mais non, de la fière capitaine pirate, il ne restait rien. Face à son soupir, elle se recoucha. Pire, lui présenta son dos en se recroquevillant, en position fœtale. Le mal revenait.

« Deux jours. » Fit la voix de la vieille dame en s'approchant, répondant aux interrogations du Légat. « Comme elle n'a pas décroché un mot depuis. Promesse ou pas, elle ne semble plus décidée. »

Décidée à quoi ? La Prêtresse n'alla pas plus avant dans ses explications. Au lieu de cela, les bras chargés d'une nouvelle robe, d'une cuvette d'eau chaude et de petits sacs qui renfermaient ses trésors destinés pour la pirate, elle se débarrassa de quelques uns qu'elle jeta presque au Légat pour leur ouvrir la porte. Le bruit de cette dernière grinçant sur ses gonds ne fit même pas réagir Nimuë O'Bannon.

« Vous allez pouvoir m'aider, c'est pas plus mal, Légat. »

D'un mouvement de la tête, la vieille désigna l'endroit où il allait devoir déposer son fardeau : là dans un recoin sombre de la pièce, il y avait une table où reposaient plusieurs bols, mortiers et pilons, plantes odorantes et tasses destinées à être remplies de tisanes.

« Elle est malade, c'est pour ça qu'elle ne mange pas jeune homme. Il va vous falloir vous armer de patience. À deux ce sera plus facile, je l'espère. C'est que finalement, même avec mon grand âge, je ne le suis pas plus ! Ah… par Athéna. »

Le nom de la Déesse sembla animer la belle qui se crispa davantage. Un soupir et la « mamie » fit signe au Purificateur de la suivre.

« Allez ma petite, je peux pas te laisser dans cet état. Aussi débraillée que notre ami le Légat. » Se moqua t-elle gentiment en lorgnant sur la mise du Berger. « Non ? »

Les yeux pers et éteins de la belle se posèrent sur la Voix de Poséidon.

Oui, pourquoi es-tu dans un tel état, Légat ?

Semblait dire son regard. Une ébauche de curiosité flottait. Mais pas grand-chose. La Prêtresse se pencha pour commencer à lui humecter les lèvres. Ses iris se refermèrent un instant avant de cligner rapidement.

« Tu ne trouves toujours pas le sommeil hein ? Ou tu ne le veux toujours pas ? »

Cauchemars.





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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyLun 26 Sep - 14:49
Lecon

Elle ne va pas s'envoler... Si seulement. En cet instant, peut être qu'il l'aurait voulu. Elle lui tournait le dos alors, n'ayant certainement pas apprécié la remontrances, assez douces, du Légat. Certes il n'y avait aucune agressivité en cela, juste de l'inquiétude. Tenter de la faire réagir, ce qu'il avait fait un sens. Alors ce fut la vieille Prêtresse qui se présenta à lui, elle l'avait en fin de compte bel et bien poursuivi ! Mais pas pour s'occuper de lui, cette fois, non. Mais de Nimuë. Elle ne mangeait plus et ne buvait plus. Accablée, affligée, se laissait dépérir... Hors de question, cela le Légat ne le laisserait pas passer, bien qu'un coup lui était porté. Est-ce que tu abandonnes ? Non, il savait que non. Puis au fond, lui même ne pouvait pas la blâmer, ne l'avait-il pas fait aussi ? Repousser les choses, un temps.

La Prêtresse lui jeta alors une robe et un sac tandis qu'elle s'occupait de tenir une bassine d'eau fumante. Lui rattrapa comme il put, surpris par cette attitude alors qu'elle ouvrait la porte de la cellule en faisant tinter un trousseau de grosses clés. Comment ne pas afficher plus de surprise encore quand elle l'invita à entrer, à l'aider dans sa démarche. Avait-il pensé un seul instant à se retrouver proche d'elle durant cette rencontre ? Veiller sur elle de près... Voilà qui lui arracha alors un large sourire, bien heureux. Un petit cadeau dans des temps troublés. Factice, certes, mais qui saurait les aider l'un comme l'autre. Il entra alors, déposant la mise et le sac de babioles sur table désignée qui semblait déjà un peu encombrée, alors qu'il écoutait les paroles de le vieille. Sage. Ainsi Nimuë était malade... Voilà qui était bien moins plaisant. Affichant une certaine contrariété quand il fut dos aux deux dames, avant de se retourner et d'afficher un sourire agréable. Elle n'avait pas besoin d'inquiétude, non, mais d'espoir. De baumes, par chance le Cinabre en possédaient quelques uns. Avant de repartir vers Nimuë il prit le soin d'user d'un linge propre pour se nettoyer les mains au moins un peu.

Il calqua son pas sur celui de la Mamie, s'approcha de Nimuë alors que déjà la vieille faisait état du physique des deux Atlantes. Cinead leur sourit alors, observant l'Oriflamme un instant, affaiblie, pale... Une triste vision qui lui arrachait le cœur, de la même manière que lorsque le Lion l'avait emporté pour la mettre dans cette cage. Ailes repliées. Cinead le savait au fond de lui, l'avait su. L'état dans lequel elle allait être... S'il avait souhaité rester quelques jours ce n'était pas rien après tout. Il capta les yeux de Nimuë se porter sur lui, étrangement expressifs dans leurs mouvement, dans celui de ses sourcils, interrogateurs. Ne parlait-elle plus aussi ?

    - Haha, c'est bien vrai oui. Mais ne t'en fais pas, ce n'est pas le Sanctuaire ou ses hommes qui m'ont fait cela. La raison tu ne l'apprendras que dans quelques minutes une fois que nous aurons terminé, mais seulement si tu bois un peu tout à l'heure. Tu voudras bien essayer ?


Protecteur cherchant à agir comme il le pouvait. Il espérait qu'au moins, oui, elle chercherait à s'hydrater un peu, plus nécessaire que la nourriture qui aurait du mal à passer il en convenait. Alors il tentait, oui, petit à petit. Un pas chacun, l'un vers l'autre. Au fond il le lui dirait quand même, même si elle venait à ne pas le faire. La Prêtresse lui passait un linge humide sur les lèvres lentement alors que lui attendait un ordre, quelque chose, se contentait de l'observer, analyser... Elle tombait de sommeil, il voyait ces cernes sous ses yeux pers... Qu'ils étaient semblable en cet instant. Ainsi elle refusait de dormir aussi, où ne le pouvait pas, hantée par ce qui s'était passé certainement. Cruelle fatalité. Il s'approcha d'elle, se baissa alors et s’apprêtait à poser sa main dans le dos de Nimuë, prêt à lui faire parvenir les Flammes Purificatrices.. Mais il s'arrêta juste avant de la toucher. Se souvenant qu'elle ne les aimait pas... Et puis son regard vacilla autour d'eux... Les Sceaux d'Athéna empêchaient le Cosmos de naître de toute façon. Alors il posa juste sa main sur son épaule avant de regarder la Prêtresse.

    - Je dois te remercier Mamie, je ne pense pas que nos prisonniers ont un si bon traitement dans nos Geôles... C'est une belle leçon que tu m'apprends là.


Oui, voilà une instruction juste. De la gentillesse pure pour ceux qui en avaient besoin. Son crime n'en était pas réellement un, Athéna l'avait vu au fond d'elle, ne l'avait pas puni réellement. La Mort. La grand-mère lui fit signe alors de la relever d'un mouvement de la tête alors qu'elle partait lentement vers la table, où le Cinabre avait posé la robe simple et les quelques autres choses qu'elle lui avait confié. Cinead agit alors, posant délicatement une de ses mains abîmée sur la hanche de la jeune femme et l'autre sous son bras, se relevant lentement tout en l'emportant avec lui. une fois debout il ne la lâcha pas pour autant. Non, il ne la lâchait pas. La Prêtresse revenait alors vers eux, les bras tendant le linge propre.

    - Eh bien Légat, je ne peux pas le faire toute seule ! Sois respectueux, je t'ai à l’œil.


Surprise supplémentaire face à la demande. Y avait-il songé ? Pas un seul instant, n'avait pas compris qu'il allait devoir aider la Prêtresse à déshabiller la Générale pour lui mettre un habit frais et propre. Ses joues dévirent alors carmines sous les traces de salissures. Il se rappela alors que, au fond, ce n'était pas la première fois, alors il afficha un léger sourire idiot, étouffant un rire amusé. Oh oui, il aurait bien aimé faire une remarque en cet instant, espérant que cela fasse réagir l'Oriflamme qui se serait empressée de le frapper à nouveau. Pourtant non, seul l'espoir. C'était là ce qu'il voulait lui apporter. La guider. La tenir, l'empêcher de tomber. Jamais.

    - Euh... hum... bien.


Alors déjà il tournait la tête et ferma les yeux fortement, laissant la vieille dame commencer à remonter la robe le long des cuisses de Nimuë. Lui commençait à sentir le tissu se rapprocher de sa main alors, lentement il glissa cette dernière pour la remonter ensuite jusque sous le tissu, constatant au passage la froideur de sa peau nue qu'il tenait désormais. La chaleur de Cinead ne pourrait que lui faire du bien, il n'en doutait pas. Même si son Cosmos n'était plus, ici, le Cinabre n'en restait pas moins toujours d'une chaleur agréable. Alors ce fut ensuite le moment le lui lever bras, il fit un pas pour se rapprocher d'elle, s'occupant de la gestuelle pendant que la Prêtresse lui enlevait le tissu. La Générale malade pourrait alors ressentir le corps du Cinabre contre son dos, lui offrant toujours cette chaleur dont elle devait manquer. Oh oui, nul doute que cela allait l'amuser, cette petite vieille. Cinead replaçait alors ses mains comme au départ, une sur sa hanche et l'autre à son bras non loin de l'épaule tandis que la nouvelle mise commençait à glisser sur sa peau douce et glacée... Qu'il aurait aimé lui apporter un feu, en cet instant, et l'enlacer pour qu'elle n’ai plus froid. Comme lors de leur rencontre à dire vrai. Elle ne mis pas longtemps à lui passer les bras par le haut, seule cette fois, et la voilà de nouveau parée. La vieille dame tapota le bras du jeune homme en passant à côté de lui et se dirigeant vers la table. Il rouvrit les yeux alors, observa rapidement Nimuë qui était toujours dos à elle. Avec une nouvelle robe. Doux écho à nouveau, ce n'était pas la première fois non plus.

    - Eh bien, te voilà mieux que moi désormais, haha !
    Il laissa quelques secondes couler ainsi, sans la lâcher, elle tremblait légèrement... Pleurs ou froid ? Peu importait. Il était temps d'appliquer un baume. Nimuë..? Orion est en vie, son âme était puissante, j'ai pu la retenir. Il se repose mais il va bien.

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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyLun 26 Sep - 21:08
Cinead







La « mamie » secoua sa main, comme pour chasser les mots du Légat. Il n'y avait nul besoin de la remercier elle. La Prêtresse ne faisait que ce qu'on lui avait intimé de faire. Et prendre soin de Nimuë ne l’incombait pas qu'à elle. Il y avait la Voix de Poséidon qui détenait un tel rôle, un tel devoir. C'était pour cette unique raison et parce qu'il avait eu l'accord d'Akrites qu'il lui avait été permis un tel « écart ». Le voir s'avancer vers la jeune femme sans la moindre hésitation la fit grandement sourire. Elle les observa un temps, avec un regard attendrit.

Nimuë se sentait soulevée hors de terre. Oh, c'est toi Légat qui me porte, encore. Finalement c'est toi qui va m'offrir un voyage à travers les cieux. Mal-assurée sur ses appuis, la belle dut réunir ses maigres forces pour ne pas tomber. Mais le Berger était là. Le Pendu. Alors elle se laissa faire, se laissa porter un instant, glisser ailleurs. Songeant à tout et à rien. À la neige principalement. Perdue dans son errance, elle sentit la chaleur du Cinabre sur sa peau et elle ne sut réprimer à temps un frisson. Très légèrement sa tête s'était tournée dans sa direction notant avec un léger amusement qu'il gardait fermement ses yeux clos pour sauvegarder sa pudeur. Or le rouge sur ses joues le trahit et Nimuë se détourna. Soupira.

Déjà deux fois.

Pensa t-elle avec amertume, s'imaginant de nouveau dans les lointaines contrées, à Blue Graad où elle était venue le chercher. Lui, le Purificateur. Une fois habillée, elle ne bougea pas pour autant, sentant le corps du Légat pressé contre le sien. Rempart inébranlable. Il lui fallait bien une prise à laquelle se raccrocher. Surtout quand son cœur se lamentait sur l'absence du Lion d'Or.

Ce ne sont que des apparences, Légat. Au fond, tu es bien plus éclatant que moi.

Un mince sourire ourla ses lippes. Et tout à coup, elle entendit. Ses yeux s'écarquillèrent sous le coup de la surprise.

Orion… Son visage se tourna vers le jeune homme à la chevelure de feu. Oscillant entre la joie et la tristesse. Se disputant la stupeur au tremblement. Un bref éclat dans ses yeux pers. Une reconnaissance.

Tu… tu l'as sauvé ? Tu as sauvé Orion ?!

Sans crier gare elle se jeta à son cou, un immense sourire illuminant son minois de porcelaine. Elle n'y croyait pas ! En vie. Il n'était pas mort. Cette nouvelle souffla un vent nouveau dans son cœur. Une chaleur si grande. À moins que cela soit celle du Purificateur ? Elle l'enlaçait étroitement et avec force. Comment était-ce possible, comment étaient-ils parvenus à ce miracle ? Tant de questions se bousculaient dans son esprit ! Et malgré tout ça, laissant sa tête reposer contre le torse du jeune homme, ses yeux, malgré elle, commençaient à se fermer. Oh comme son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine ! Un souffle échappé d'entre ses lèvres vermeilles.

« Merci, Cinead. »

Quelques larmes glissèrent sur la mise du Légat. Mais nulle amertume, seulement de la gratitude. Orion était en vie. Tout n'était pas perdu alors. L'espoir pouvait renaître. Au bout du chemin, il lui semblait apercevoir une lumière douce, chaude et réconfortante. Sous ses doigts aussi.

Elle sombra dans un profond sommeil.

« Hm, c'est qu'elle semble sacrément accrochée la p'tite. Installez-vous là. Je vais en profiter pour chercher un peu de nourriture. Juste au cas où. Et prenez ça. Pour vous, comme pour elle tient, vous en avez bien besoin. Il serait dommage d'éteindre ces Feux. Non ? »

Un petit rire plus tard et la vieille s'en alla pour les laisser seuls. Elle lui avait mit dans la main un peigne en ivoire où était sculpté une sirène magnifique.





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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyMar 27 Sep - 23:13
Lecon

Un éclat, celui de ses yeux. Un mouvement, celui de ses cheveux. Il capta cet éclat soudain, inespéré et y répondait alors en lui souriant les yeux mis clos, satisfait que la nouvelle eut cet effet sur elle. Sursaut de vie. Elle revenait, tout simplement. Rien n'était perdu, alors. Voilà ce qu'il était venu chercher. Voilà ce qu'il était venu accomplir alors. Pourtant pas un seul instant il n'aurait imaginé qu'elle se retourne si brusquement. Il la laissa faire, surpris dans un premier temps, l'enlacer par le cou, se serrer contre lui avec une force étrange, portée par une volonté nouvelle, elle qui quelques secondes plus tôt ne tenait debout seule. Il sentait alors son cœur battre si fort, intensément. Reprendre vie, totalement. Et puis alors qu'elle relâchait lentement son étreinte, qu'elle se plaçait contre son torse, s'y lovait lentement, rassurée, elle lui souffla quelques mots. Merci. Cinead. Alors il resta quelque seconde dans cette même position, une main dans son dos pour la soutenir et l'autre dans le vide, ayant quitté son épaule sous son impulsion à elle. Cinead.

Ce qu'elle venait de faire, en cet instant, lui arracha un sourire bien heureux, plus large que les autres. Elle l'acceptait, enfin, au delà de son statut. Il venait de lui offrir un soulagement immense, une pièce nécessaire pour qu'elle ne sombre pas, ne chute pas, avait accompli son rôle, le Légat. Purificateur. Son Feu la guidait désormais, était en elle. Important. Oui, en cet instant, il se sentait soudainement important. Nul sanglot et pourtant l'humidité gagnait son habit. Des pleurs. Et puis plus rien, plus qu'un souffle. Une main avait glissé de son cou jusqu'à son torse, s'y était posé. Accroché même. Alors le Légat, ému il fallait l'avouer, la serra légèrement au niveau du dos et laissa sa main libre caresser sa chevelure de feu, chuchotant au passage, soufflant légèrement.

    - chhhhut... Il va bien. Tout va bien.


En cet instant il lui sembla qu'elle s'était muée en une parfaite statue sans pour autant lâcher prise,alors que lui ressentait une chaleur contre lui jusqu'ici inhabituelle. Rarement présente. Il soupira alors, soulagé aussi. Entendre sa voix, bien que faible, soufflée, fut d'un réconfort qu'il n'attendait pas. N'espérait même pas à dire vrai... Pourtant il était là et sans qu'il ne s'en rende compte elle s'était endormie ainsi, cramponnée à lui, à cet espoir. La grand-mère revint alors vers eux, en cet instant il avait presque oublié sa présence. Il acquiesça lorsqu'elle lui montra la couche au sol que Nimuë n'avait certainement pas utilisé jusqu'ici, prostrée dans un coin, en boule... Mais ce temps était fini. Il quittait les Feux de la Générale pour s'apprêter à la soulever quand la Prêtresse vint déposer dans sa main un peigne blanc, resplendissant et brillant. il l'observa un court instant, passant son pouce sur la fine sculpture... Il lui semblait un instant y reconnaitre quelque chose, une trace, une marque... Était-ce à la Sirène ? Étrange. Logique que oui en un sens, vu la gravure, mais pourtant il ne souvenait pas l'avoir vu avec. A la vieille ? Possible, mais dans ce cas difficile d'expliquer la ressemblance... Il revint alors vers elle de ses yeux de feu, observant sa chevelure qui lui avait pourtant semblé si douce quelques instant auparavant, en piteux état. Pas sale non, mais ébouriffée. Alors il glissa l'objet dans sa propre chevelure, l'y coinçant un instant pour obtenir à nouveau une certaine liberté avant de, délicatement, reculer contre le mur en la tenant fermement, commençait à se laisser glisser contre la pierre et vint caresser l'arrière de ses genoux pour qu'elle plie ses jambes.

Le voilà donc assis dans un semblant de position en tailleur, dos contre la roche, alors que la Belle était recroquevillée contre lui, sa main toujours cramponnée à son vêtement et se tête légèrement penchée vers le bas. Il sentait un souffle chaud se glisser au travers de sa mise, agréable, lent et pourtant puissant... Elle en avait bien besoin, oui. Cinead ferme les yeux un instant, laissant sa tête se poser en arrière, appréciant la fraicheur du mur. Il ferma les yeux quelques secondes, gonfla ses poumons, soulevant légèrement la tête de Nimuë avant de souffler, longuement, en silence pour ne pas la réveiller. Il put sentir une pression pourtant, comme si elle serra un instant ses doigts plus forts. Il revint alors là, dans cette geôle, quittant ce moment de calme. Il attrapa le peigne dans ses cheveux, le retirant délicatement avant de quitter le ventre de l'Atlante de sa seconde main, commençant à attraper quelques mèches ébouriffées. Il pinça alors les quelques cheveux entre ses doigts, créant une vague entre sa main et la tête de la rousse, avant de peigner délicatement, resserrant l'étreinte parfois pour qu'elle ne sente rien. Il s'y appliquait lentement, avait l'habitude avec ses propres cheveux. Il continuait alors, mèches par mèches, petit à petit, redonnant une puissance certaine à cet Oriflamme qu'il aimait voir se mouvoir.

Il y passa un long moment, prenant soin de s'appliquer sans tirer trop fort parfois pour défaire un noeud, tout en douceur, si bien qu'une heure entière défila sans qu'il ne s'en rende compte, occupé à sa tâche. Prendre soin d'elle. Pourtant il y avait un problème, le Légat avait voulu bouger sa tête pour s'occuper du côté contre lui, malheureusement impossible de la déloger, comme si son manque de sommeil refusait de la faire bouger... pourtant le temps défilait et bien qu'il aurait aimé rester ainsi avec elle, s'occuper d'elle. La guider encore, et surtout l'emmener loin, très loin, jusque chez eux. Alors il lui fallait profiter de ce temps, après tout, il n'avait cessé d'être actif durant les deux derniers jours pour une bonne raison. Pour lui donner une raison, justement. Alors il vint offrir une caresse tendre sur la joue de la jeune femme, tout en penchant son visage vers le sien, pour pouvoir la réveiller en douceur.

    - Nimuë... je ne peux pas continuer si tu restes assoupie ainsi...

Sa main glissa alors sur sa chevelure coiffée, Feux renouvelé, tandis que de l'autre il lui présentait le peigne, pour qu'elle comprenne à son éveil. Oh, nul doute que savoir le Légat encore là saurait déjà la rendre d'une humeur plus douce. Lui n'en doutait pas. Ne doutait pas qu'il était le Berger, pas un seul instant... Elle le lui avait prouvé, le lui avait dit... Confiance.
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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyMer 28 Sep - 13:57
John







Nimuë !

John ? Je me réveillais sur un lit de sable, chaud et doux sous mes doigts. Des grains d'or s'étaient accrochés sur ma peau nue, mes cheveux de feu. Devant moi la mer, son immensité et celle des cieux, entremêlés ensemble dans un bleu des plus pur. L'océan était magnifique, il chantait, je pouvais l'entendre. Sa musique me manquait, je ressentais comme un vide infini, là, au creux de mon cœur. Je me retournais tout à coup, quand quelque chose me frôla ; Childéric ?! Je levais ma dextre pour le retenir, mais déjà il disparaissait. Mes yeux tombèrent alors sur une petite maison, au bord de l'eau. Léchée par les vagues. Le toit presque totalement effondré, je reconnaissais sans peine le lieu qui m'avait abrité durant toute une partie de mon enfance. L'Irlande ?

Nimuë !

Je m'avançais, guidée par l'écho de cette voix, inquiète de ne pas voir la silhouette de mon Second. Celui que je considérais comme ma seule famille, avant de connaître une toute autre vérité. Une réalité bien étrange, la mienne. Je m'immobilisais tout à coup en entrevoyant une ombre sur le point de surgir le seuil de la maisonnée. J'accélérais l'allure, une appréhension me gagnait. Le crépuscule tomba rapidement à mesure que j'approchais de mon but. Je disparaissais dans les ténèbres pour chuter. Inexorablement. Je fermais les yeux.

Nimuë !

Que me voulais-tu John ? Pourquoi me fuir ? Qu'essayais-tu de me montrer ? À présent je ne voyais plus rien d'autre que l'obscurité. Cette dernière finit par me renvoyer ma propre image. Un miroir. Je me voyais, fière et intacte, parfaite dans le rôle que je m'étais forgé. Je caressais l'illusion du bout des doigts, vit mon « moi » me répondre par un sourire. Quand tout à coup ses mains jaillirent de l'autre côté pour m'attirer à elle, m'emporter plus loin encore dans le noir. J'entendais encore son rire maléfique retentir à mon oreille. Me chanter de bien belles chansons. Les siennes, son histoire. Or, quand je la regardais à nouveau, mon reflet s'était muée en une petite fille qui me ressemblait étrangement. Une projection de mon passé.

Que veux-tu ?
Lui chuchotais-je en me penchant vers elle. L'enfant garda le silence. Elle désigna un corps qui venait d'apparaître, à quelques pas de nous. Orion ?

Tant de sang. Je me figeais d'effroi, recula de quelques pas. La gamine me poussa alors, prit ma main entre la sienne pour m'emmener le voir, constater l'horreur dont j'étais l'auteure. Mais au moment où nous étions sur le point d'arriver à ses côtés, une forme jaillit du corps du Sagittaire pour me regarder, impérieux. Il ressemblait à l'un de ces anges décrits par la Bible. Des ailes immenses dans son dos projetait une lumière qui m'aveugla, moi, la créature des ténèbres.

L'Ermite.

Mes paupières blessées par tant de clarté s'ouvrirent. J'étais seule, encore. Mais je n'avais plus froid. Je me sentais étrangement calme et sereine. Une douce chaleur, là, au creux de ma poitrine. Je touchais cette dernière et y sentit quelque chose. Un sourire. À mes pieds, une épée détruite dont les bris de métal et d'ivoire étaient éparpillés partout.

Nimuë.
Cette voix, ce n'était pas John…

La jeune femme s'éveilla avec douceur, perçant avec peine les brumes du sommeil. Cette chaleur… elle eut un sourire en reconnaissant la voix du Berger. Sans un mot la belle se redressa pour s'asseoir, présentant son dos au Légat. Il avait un travail à achever.





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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptySam 1 Oct - 8:55
Repas

Lenement elle s'évaillait, le Légat devina rapidement ce sourire fugace, rapidement éloigné de sa vision quand elle lui présenta son dos, sans un mot. Sans un bruit. Certainement encore dans les brumes des songes... Quels avaient-ils pu être, à elle qui était tourmentée, enfermée, n'avait pas fermé l'oeil réellement depuis plusieurs jours ? Oh le Purificateur n'espérait qu'une chose, qu'ils n'eurent pas été violents, mais calmes, presque doux. Il lui en fallait, de la douceur. Mais pas que. Alors, au même instant, la grille de leur cellule grinça sous l'impulsion légère de la vieille dame qui s'approcha d'eux, déposant un plateau comprenant une soupe avec un peu de viande et quelques légumes, le tout dans un bol fumant, et deux ustensiles en bois creux. Elle déposa une nouvelle cruche en reprenant l'ancienne, disposa le tout à côté du Cinabre qui lui offrit un une mine ravie, la remerciant d'un sourire et inclinant la tête avec respect. Étrange Mamie, elle était apparue presque au même instant où la Belle était sortie de ses songes, comme appelée par ce fait.

Cinead laissa danser ses doigts au dessus du plat, appréciant la chaleur qui s'en dégageait avant de se détacher du mur, devant se rapprocher de Nimuë pour pouvoir finir de la coiffer. Il serra le peigne et, sans aucun mot, continua là où il s'était arrêté captant les mouvement du buste de la Générale sous chaque inspiration, chaque expiration, lentement. Rassuré en un sens, elle paraissait calme. Il ne voyait que cela d'elle après tout. Alors lentement il glissa sa main libre sous la chevelure de flammes, frôlant du dos de ses doigts la nuque durant un court instant avant de recommencer la même chose, saisir entre ses phalanges quelques mèches pour faire barrage de la pression, faible, exercée par le peigne d'ivoire. il remontait alors petit à petit, mèche par mèche, jusqu'à ce qu'il arrive de côté, finissant par passer ses doigts dans les cheveux de l'Oriflamme ravivé, leur redonnant forme, cette vivacité qui était sienne. En cet instant, il le pensait oui. Alors sans rougir, les yeux reflétant ce Feu face à lui.

    - Tu es resplendissante.


Un nouveau sourire, un souvenir, et déjà il laissait glisser ses doigts pour quitter cette chevelure. Il le pensait vraiment, oui, l'avait toujours trouvé ravissante, depuis le premier jour où il l'eut vue. Il fallait dire que John avait su faire en sorte que la Belle soit parée d'une magnifique robe. Mais les autres jours aussi, les autres fois. Cela faisait partie de son magnétisme, de sa force, son charisme. Il détourna son regard et son buste pour se pencher, attraper le bol et déposer devant les jambes de la jeune femme, puis la cruche ensuite, et les deux verres de bois. Il les remplit alors et se saisit des ustensiles de bois creux pour en tendre un à Nimuë.

    - Je ne sais pas pour toi mais je meurs de faim ! J'ai presque rien avalé depuis deux jours.


Alors il plongea sa cuillère dans le bol fumant, attrapant une carotte apparemment, souffla dessus en la regardant puis s'arrêta, relevant les yeux vers l'Oriflamme. Il leva un sourcil alors, un peu de manière exagérée. Oh il se doutait bien que cela ne serait pas facile, alors autant faire un peu de cinéma pour l'amuser. Il reposa le légume alors, et sa cuillère au passage, croisant les bras un brin amusé, un sourire en coin trahissant son manège.

    - Hé, je ne vais pas manger tout seul hein. Allez, juste un peu. Ou un peu d'eau peu importe. Tu ne veux pas savoir ce qu'il est arrivé à ton Légat pour qu'il soit aussi "débraillé" ?


Il mimait des guillemets sur le derniers mots, faisant référence évidente, et moquerie un peu aussi oui, à la manière dont la vieille prêtresse avait jugé le Cinabre plus tôt. Il avait tenté de mimer son expression en même temps mais ce fut compliqué, n'étant pas aussi ridé. Il posa ses mains sur ses genoux, soufflant un court instant, amusé, fit un mouvement de coude comme pour signifier qu'il allait se lever.

    - Bon, attends, bouge pas je vais devoir attiser ta curiosité je crois !
    Se relevant alors il recula jusqu'aux barreaux, trouvant la Prêtresse adossée à un mur sur un tabouret non loin. Mamie ? Peux-tu aller me chercher ce que j'ai déposé à l'entrée ? Dans le tissu rouge oui. Merci !

Elle soupira puis émit un petit bruit signifiant son agacement, mais elle était partie en agitant sa main. Elle disparut alors de son pas lent et le Cinabre lui, revenait face à la Sirène Maléfique, s'asseyant en tailleur, prêt à dévorer une partie de ce plat, et de boire un peu d'eau aussi... Seulement il n'en ferait rien si la Belle ne se donnait pas la peine, au moins un peu.
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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptySam 1 Oct - 11:29
Curiosités







La jeune femme s'amusa de tant de minutie et de douceur. Le Légat était absorbé tout à sa tâche, elle, se montrait docile, encore vaguement ensommeillée. Ses rêves étranges laissaient la belle songeuse, si bien qu'elle ne prit pas garde aux gestes du jeune homme, ses doigts dansant dans sa chevelure de feu. Dans les limbes de son esprit pourtant, elle sentait son Feu se raviver. La vieille Prêtresse choisit ce moment pour entrer en scène, déposer un peu d'eau et de nourriture. À point nommé, comme si tout était calculé. Du coin de l’œil, Nimuë finit par détailler le Monde qui l'entourait, cette réalité qu'elle avait, bien souvent, tenter d'échapper.

Des yeux rieurs, une odeur qui aurait dû être alléchante et qui, pour elle, ne l'était pas réellement. Puis il y avait le regard du Cinabre posé sur elle et qu'elle ne comprit pas sur l'instant. Ses sourcils se froncèrent quand il glissa un compliment à son attention. Aussitôt l'irlandaise eut un petit sourire mutin.

Si tu penses que la flatterie est une arme qui marche sur moi tu te trompes Légat.

Au moins riait-elle intérieurement de la situation. Le voir faire, tenter de tromper sa mélancolie, sa situation précaire, lui laissait à penser qu'elle ne s'était pas fourvoyée sur son compte. Aussi se prêta t-elle au jeu, accepta le plateau lui étant destiné qu'elle plaça sur ses jambes repliées. À la question de Cinead, la rousse mima un « oui » de la tête, curieuse, vraiment, de connaître les raisons d'un tel manquement aux jeux des apparences. Lui toujours si bien apprêté, Roi Atlas, avait fait une entorse à son titre pour… pour quoi au juste ? Sa tête se pencha sur le côté, observant son manège.

La réponse de la Prêtresse faillit lui arracher un petit rire. « Je ne suis pas une bonniche monsieur le Légat ! »

Elle faisait semblant de rouspéter, entrant elle aussi dans la danse. Disparaissant dans l'ombre, Nimuë avait suivit des yeux sa silhouette voûtée s'éloigner. Interpellée. Que cherchait-il à faire ? Si ce n'était raviver son Feu ? Sa main se déroula pour attraper un gobelet en bois rempli d'eau, y trempa les lèvres pour avaler quelques gorgées du breuvage. Sans jamais quitter des yeux « son » Légat. Un éclat malicieux dans ces derniers, elle aurait préféré du vin.

Mange donc, j'entends ton ventre crier famine.

Jouant de sa cuillère, elle hésitait à porter un peu de nourriture à sa bouche. L’écœurement était fort et la fragrance du plat décuplé ne l'aidait nullement. Des symptômes qu'elle ne parvenait pas à comprendre. Nimuë toucha son front du bout des doigts pour voir si la fièvre était toujours là. Elle eut une petite moue. Finit par se forcer un peu. Reposa presque immédiatement le plat dans un geste écœuré.

Je ne peux faire guère mieux, navrée.


Nimuë O'Bannon semblait véritablement ennuyée, désolée pour tout ça.

Je vous cause bien du souci.

Elle baissa la tête, sa chevelure carmine dissimulant son faciès.





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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptySam 1 Oct - 18:37
Lame

Si cela avait été possible, les salissures auraient disparut du visage de l'Atlas dès l'instant où la jeune femme avait posé ses lèvres sur le gobelet, tant son sourire fut rapide, éclatant même. Et puis cette lueur dans les yeux pers qui ne lâchaient pas le Légat du regard, pourrait-elle lire cette joie soudaine, cette fierté ? Merci... Il aurait aimé le souffler, oui, ses pupilles devaient le crier, mais il n'en ferait rien, sachant pertinemment qu'elle n'aimait pas cela. Il l'imita alors, vidant d'une traite ce pauvre petit récipient, assoiffé, la chaleur des flammes l'avait séché. Il attrapa alors sa carotte avant de l'engloutir, Nimuë ayant ouvert le bal il n'avait même pas pris la peine de regarder si oui ou non elle avait commencé à manger... Ils partageaient le même col pourtant. Alors un peu gêné, après avoir mâché et dégluti, il regarda la rousse en riant légèrement, frottant l'arrière de sa tête au passage.

    - Hum désolé, vas-y, essaye.


Elle le fit alors, tentant d'approcher une première fois sans ouvrir la bouche, sa tête ayant même un peu reculé. Elle se tâta le front rapidement du bout des doigts, sous le regard du Légat qui redevint alors plus sérieux... Elle était malade, oui... Pas sûr qu'elle arrive à se nourrir. Mais déjà, elle avait bu, là était un début, un grand début. Il fut presque attendri par le visage qu'elle offrit ensuite, juste avant de reporter sa cuillère devant sa bouche, ouverte cette fois. Mais non, elle ne pouvait pas. Lui n'avait cesser de guetter ses réactions et ce jusqu'à l'instant où elle baissa la tête. Avait-elle honte ? Le Légat écarta le bol et les gobelets soigneusement, avant de venir à genoux face à elle. Les paroles et instructions d'Isham lui revenaient alors au fin fond de son esprit. Il commença par relever le visage de l'Atlants en plaçant son index plié sous son menton, donnant une douce impulsion pour trouver son regard. Difficile de voir ici correctement, et impossible d'user de son Cosmos pour cela. Il leva sa tête et vint plaquer ses lèvres sur son front, comme son beau-frère avait su lui dire de s'y prendre. Nul baisé ici, non, il estimait juste. Trop chaud, oui, pas étonnant qu'elle soit à bout de forces. Ce qui fut étonnant cependant, vu son état, était la force qu'elle avait déployé dans son étreinte plus tôt. Il recula sa tête alors.

    - Ce n'est pas grave si tu ne peux pas encore, tu es brulante cependant, je te demande juste de continuer à boire régulièrement, tu veux bien ? Tu as déjà rempli ta part du marché je sais.


Alors il se relevait, allait cherchait sur la table un chiffon qu'il trempa dans la bassine devenue froide avec le temps, parfait. Il la trempa, l'essora ensuite et la plia en un petit rectangle qu'il s'empressa de placer sur le front de la jeune femme, attrapant une de ses petites mains pour la placer dessus et le maintenir. Puis ensuite, il se pencha, glissant un bras sous son genou qu'il releva pour mieux enlacer les deux, plaçant son autre bras dans son dos avant de la soulever. Il fit quelques pas jusqu'aux grilles ainsi, portant la belle qui était encore épuisée. Déjà il entendait les pas las de la Prêtresse qui revenait alors, tenant le tissu rouge qui semblait bien épais de ses deux mains rabougries.

    - Avant tout je dois te dire une petite chose sur moi. Tu vas trouver ça idiot je suis sûr... J'ai toujours cru que les Néréides étaient des Sirènes.


Fier de lui, de sa petite bêtise qui lui était propre, il se laissa rire légèrement, avant de la regarder un court instant, cette Sirène. Oh non, elle ne comprendrait pas l'importance de ces quelques mots, pas pour l'instant. La vieille dame s'arrêta alors face à eux, de l'autre côté des grilles. Là était le petit arrangement qu'il avait su trouver pour pouvoir présenter son œuvre... Il fit un signe de la tête alors, pour indiquer qu'il était était prêt, tout en raffermissant sa prise sur la jeune femme. La grand mère déplia alors le tissu, qui se révélait être la mise du légat, son habit rouge et blanc. A l'intérieur, une fois le vêtement ouvert, se dévoila une lame dorée de bas en haut, fine, aux courbes d'une garde séduisante, et une perle grosse de deux pouces sur chaque côtés. Un épée, oui.

    - J'ai cru comprendre que ta lame avait été brisée... Je te présente alors Celtos issu de l'union du Cyclope Polyphème et de la Néréide Galatée. Premier des Celtes, nommés en son honneur. Je pense que tu comprends non ? Autant répondre à tes interrogations certaines... J'ai "discuté" avec ton écaille, elle m'a révélé plusieurs choses sur toi. Que tu te battais à l'épée, que tu n'utilisais pas sa flute... J'ai décidé d'utiliser cette dernière pour te forger une lame, nouvelle, avec son accord. Seulement je n'avais pas assez du matière pour forger une épée décente. Alors j'ai.. utilisé le masque de ma propre écaille, dont je n'ai pas l'utilité non plus. Ton lien avec Polyphème est fort tu sais ? Pas assez pour me la voler non, haha... Mais tu trouveras en cette arme une écho particulier. Familier. oui, c'est le mot.


Il lui sourit alors, heureux de présenter l’œuvre qui avait occupé son temps jusqu'ici, l'avait empêcher de venir la trouver. La vision de Cinead était particulière, l'importance de sa manière de voir les choses était alors cruciale ici. Sirène. Néréides. Tout cela n'était qu'un Rêve au final, oui... Mais c'était le sien. Il ne lui dirait pas non plus qu'il avait usé de son sang pour permettre cette naissance, cette particularité qui faisait tout de cette lame. Son âme, en un sens. Un fragment de son Feu, pour elle, son Oriflamme.

    - Elle est liée à toi, non à ton écaille cependant, ni à la mienne. C'est ce que la Sirène Maléfique et Polyphème m'ont accordé. Moi même ne pourrait la prendre en main comme tu le pourrais. Mais elle n'est pas seulement une arme, non. Tu le découvriras bientôt, toi seule.
    Il marqua une courte pause. Devant plus sérieux. Je ne te demande pas d'oublier ton passé, tes actes, c'est une chose impossible et inutile. Dangereuse même. Tu te souviendras de ce que tu as fait, de ce que les autres t'ont fait, mais ce n'est pas cela qui doit habiter ton esprit... Cette lame symbolise une chose pourtant... tes origines. Tu es Nimuë O'Bannon, Atlante au Sang-Pur, puissant. N'oublie pas ton passé, mais souvient toi surtout de tes racines, profondément ancrées au fin fond de la Mare Nostrum.

Son regard semblait s'être enflammé alors, parlant avec passion et conviction. Les Atlantes étaient tous issus de familles sélectionnées par Poséidon lui même, de touts horizons, de tous les pays pour constituer le renouveau de l'humanité, la pureté que lui seul savait deviner. Atlas. O'Bannon. Mestor. Azaès. Élasippos... Et bien d'autres familles venant du globe avaient fondés, ensemble, cette Citée parfaite sous le regard bienveillant d'un Dieu pourtant Tempétueux. première pierre de son édifice. Cinead Atlas en était le présent Roi. Offrait là un présent fort à celle qu'il avait choisi comme sa Garde. un Pilier nécessaire à sa vision, à son souhait le plus fort. Jamais il ne la laisserait, il l'avait scellé de son sang.

Ne pas ouvrir avant d'avoir lu le mot 'épée' :
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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyDim 2 Oct - 12:39
Famille et Trahison







Le Cinabre revenait devant elle, soucieux de son bien-être, de sa santé. Qu'elle soit perdue dans les Ténèbres de cette prison gelée. Ouverte sur le Monde qu'elle aimait tant. Face à la Mer, le ciel, où elle pourrait évoluer, libre. Les ailes grandes ouvertes entre ces deux royaumes immenses. Sentant son menton sollicité par une légère force, la belle ne fit rien pour s'y soustraire, évita toujours soigneusement de regarder le Légat de Poséidon. Pourtant, le geste qu'il eut ensuite la fit cligner des paupières sous le coup de l'incompréhension. Que faisait-il ? Revenant brusquement à elle, la guérisseuse comprit très vite ce qu'il faisait et cela l'amusa. Vraiment. Si bien qu'un léger sourire étira le coin de ses lèvres. Un vague échange de regards et, plus attentive et piquée au vif, Nimuë avait repris sa posture initiale. Répondit par l'affirmative quand il lui demanda de continuer à s'abreuver. Ne lui avait-elle pas dit qu'à l'origine, ses dons dans l'art de guérir étaient bien plus aiguisés que celui de la lame ? Peut-être pas, la Sirène ne s'en souvenait plus, perdue dans un drôle de brouillard, certaine, par contre, de n'avoir pas été très bavarde sur son compte.

Encore moins maintenant qu'elle s'était imposée ce vaste silence. Musique des plus absolues. La jeune rousse l'observa faire, ne fit rien pour l'arrêter, se contentant de le regarder, notant que ses gestes étaient assez sûrs, preuve qu'il n'était pas démuni face à aux maux de la Maladie. Qu'est-ce que cela trahissait ? Oh, la jeune femme n'était pas curieuse à ce point. D'un autre coup d’œil elle le remercia, apprécia la fraîcheur du linge sur sa peau bouillante. Un simple soupir d'aise outrepassa la barrière de ses lippes.

Que fais-tu ?

S'étonna t-elle encore en se sentant soulevée hors du sol. La pirate n'avait pas réellement l'habitude de ce genre d'égard, si bien que ses joues rosirent, ennuyée d'être transportée de la sorte à l'instar d'une pauvre petite chose perdue et blessée.

Je ne suis pas une princesse en détresse.

Ses yeux pers traduisaient un certain amusement et une farouche malice. Normalement, elle n'aurait pas permis de telles libertés. Mais ici, il lui semblait qu'elle ne s'appartenait plus totalement. Ailleurs, affligée. Bercée dans la douleur et l'espoir. Les mots du Légat surent l'amuser, au moins un peu. Confondre ces créatures, surtout de sa part à lui, Voix des Océans et des Mers, s'en était presque un outrage ! Son rictus se fit plus mutin. Lourd de sens.

Voyons, Légat…

Seulement son attention fut happée par l'apparition de la vieille Prêtresse qui dévoila, en plein cœur des habits qu'elle connaissait très bien – ceux que le Cinabre portaient habituellement – une épée. Toute trace de cette expression légèrement « joyeuse » s'envola. Sur le moment la belle ne comprit pas. Un tel égard. Un tel honneur. Entre le Forgeron purificateur, la Sirène et Polyphème. La belle l'écouta, partagée. Pas qu'une simple arme ? Que voulait-il dire ? L'avoir en main ? Aussitôt sa tête esquissa un non. Il n'aurait pas dû faire ça pour elle. Elles. Qu'importe.

Pourquoi ? Je ne le mérite pas. Je ne veux plus… de sang. Jamais.


Elle seule. Sa bouche s'ouvrit pour se refermer presque aussitôt. Ses origines. L'Irlande ? Atlante au Sang-Pur ? Elle tiqua sous cette donnée. Qu'en savait-il ? Comme si… il connaissait sa famille. Non, l'atlante ne comprenait pas. Pas vraiment. Découvrir.

« Je ne connais pas mes racines. Ma seule famille… Satine, Orion… Trahis. »






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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyVen 7 Oct - 21:57
Sang-pur

Elle lui semblait bien dubitative. Gênée peut être ? Non, il y avait bien plus que cela... Elle qui avait semblée être amusée par le manège du Légat, la manière de la porter, son aveux sur sa vision des choses... tout ça avait disparu à l'instant où elle eut vu Celtos. A l'instant où il lui avait narré son histoire, celle de la lame, oui, bien-sûr, mais la sienne aussi. A lui. Et à elle. Pourtant sa tête semblait dire non, comme si elle n'acceptait pas ce présent... Le Purificateur semblait déçu un court instant, léger... Oh il comprenait au fond, oui. Il ne mit pas bien longtemps avant de ressaisir, comme toujours. Feu.

    - Je sais ce que tu penses. Je vois les choses différemment... Cette lame n'est pas là pour blesser Nimuë. Elle est là pour protéger les tiens, pour protéger tes racines. Je ne peux pas te l'expliquer... tu comprendras quand tu auras posé ta main dessus, il y autre chose. Ne la refuse pas, c'est un cadeau.


Le Feu. Là était un moyen de veiller sur elle, inconsciemment. Là était son rôle avant tout. Un présent qui l'aiderait, qui la guiderait dans la noirceur qui enlaçait son cœur constamment. Lui ne pouvait être toujours présent pour elle, la preuve en ce lieu, là où il allait devoir la laisser durant plusieurs jours, à attendre son retour. Cette lame allait devenir une partie d'elle, elle le comprendrait en sortant d'ici, en prenant la poignée de cette dernière en main. Liée à elle, faite pour elle. Un présent. Un pacte de sang. Alors elle sembla étonnée ensuite, hésitante en un sens. Pleine de questions. Sa connaissance était grande, à lui, mais pas illimité. Pourtant il pouvait lui apporter quelques petites pierres, pour cet édifice qu'elle semblait découvrir. Lui aussi en un sens.

    - Je n'en sais pas beaucoup non plus... J'ai cherché pourtant. Tout ce que je sais sur toi, c'est que tu es une Atlante au Sang-Pur, tu viens d'Atlantis, y est peut être même née. Comment je le sais, tu veux le savoir hein ? Nous en avons déjà parlé. Ton lien avec ton écaille, cette... relation parfaitement équilibrée. Seuls les Atlantes au Sang-Pur peuvent se targuer d'un tel attribut. Alors oui, Nimuë, tu es une Atlante. Et tu es sous ma protection, de ma famille. Tout comme Orion l'est en un sens, c'est aussi pour cela que je l'ai aidé. Je te l'ai dis, non ? Tout ce qui compte pour moi, c'est de protéger les miens. Ma Citée.


Et plus encore, car il était Roi. Oh non, il n'aimait cela, n'en avait pas voulu à son retour... Pourtant Poséidon le lui avait dit, avant qu'il ne parte pour le Sanctuaire. Mais ce n'était pas l'heure, il estimait. Et pourtant, le Cinabre s'en rapprochait, lentement, poussé par une force à laquelle il ne pensait même pas. Déjà la Prêtresse commençait à s'impatienter alors, elle replia le tissu et de son pas lent s'éloigna en grommelant des choses dans sa barbe que le Légat ne comprit pas réellement. Il soupira alors. Éreinté par ces derniers jours, par tout ça.. cette situation et la suite. Lentement il revint devant la couche de fortune, déposant la jolie rousse délicatement, adossée contre le mur, avant de rester là, genoux à terre à côté d'elle.

    - Tu n'as rien trahi, Nimuë... Personne. Ecoute, je ne sais pas tout de cette histoire, mais je sais que ce n'était pas de ton fait. Ce qui c'est passé, la source de tout ça... Je vais être honnête, j'aimerais qu'un jour tu m'en parles oui, que toi et moi ayons assez confiance l'un en l'autre pour pouvoir se dire ces choses là. Se comprendre. Tu es importante, pour Atlantis oui, mais aussi pour moi. Un soutient inébranlable, tu m'as tendu la main et aidé. Je t'en remercie comme je peux aujourd'hui.


Déjà son visage semblait retrouver ses couleurs et son sourire revenait couronner ses mots. Sa main chaleureuse était venue se poser sur son épaule, se mêlant à sa chevelure de Feu étincelante, même dans cette pénombre... Comme si elle s'était ravivée en un sens. Il ramassa le peigne, puis lui tendit alors.

    - J'aurai bien besoin d'une peigne comme ça moi aussi hein ? Mais bon, je ne peux pas te le piquer. Alors ce qu'on va faire, c'est que tu me le prêteras quand tu reviendras chez nous. D'accord ? Et moi, je te donnerai Celtos en main propre, en échange.


Une promesse dissimulée. Un pacte sous-entendu. Il allait bientôt devoir partir, oui, mais ne le voulait pas. Oh oui, l'emporter avec lui. Mais ce n'était pas possible, il allait falloir des jours pour que cela arrive, enfin. Pour qu'elle retourne auprès des siens, qu’elle puisse ouvrir ses ailes à nouveau. Libre. Mais lui serait là. Il avait déjà demandé d'être tenu courant, jour par jour. Mais il avait un rôle, il devait être là pour son peuple aussi. Quelques instants, il ne demandait pas plus... Juste... Quelques instants.
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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptySam 8 Oct - 18:13
Peigne







« Celtos », pourtant, faisait écho en elle, sans se l'expliquer vraiment. Peut-être parce qu'elle avait été forgée avec la flûte de la Sirène Maléfique, ou bien parce que ce nom évoquait quelque chose à la jeune femme. Alors elle observa, elle regarda cette lame, ce cadeau sous un autre jour. L'accepter, elle le ferait, une fois libre. Et à cet instant oui, la belle avait le sentiment qu'elle comprendrait. Qu'elle mettrait des mots sur l'inexplicable. Sur ce pan de noir : l'inconnu. Pourquoi faisait-il tant pour elle ? Elle qui, elle le pensait et le penserait encore longtemps, n'en était pas digne ? Pour autant le Cinabre pensait le contraire, lui accordait une telle importance et confiance, que cela la toucha. Toujours emplie de doutes, elle lui accorda un léger hochement de la tête. Un jour, oui, peut-être se livrerait-elle à ce jeune homme. Au Légat.

Il avait cherché à percé ses mystères, s'intéressant de près à sa personne, à ses origines, à ses racines. Portait-il un intérêt similaire aux autres atlantes ? À bien y penser, elle ne savait même pas cela, n'avait que peu cherché à nouer de liens avec les autres atlantes. Restée seule à Alexandrie ou à arpenter un monde qui changeait et que la pirate reconnaissait de moins en moins. C'était pour cette raison qu'elle avait voulu avoir la main mise sur Alexandrie et son port, sur Massalia. À défaut de pouvoir le faire avec sa propre vie et destinée. Sang-Pur. Pour la jeune rousse, cela ne voulait rien dire.

« J'estime que ce n'est pas important. »
Avait-elle glissé sans réfléchir. « Protéger ma famille, protéger Atlantis. Oui, c'est cela que tu attends de moi. Bien sûr, je le ferai. »

C'était une évidence, mais au moins s'assurerait-elle le soulagement du Légat qui, lui-même, l'avait nommé de sa garde personnelle. Ce souvenir-ci fit sourire Nimuë O'Bannon. La Prêtresse se retira dans un grommellement impatient, finissant d'éclairer le visage de la jeune femme d'un franc sourire. Finalement, elle revint à sa place initiale, portée par l'homme aux cheveux de feu.

« Tu vas finir par te casser le dos, Légat. » Souffla t-elle à son oreille tout en s'installant plus confortablement. Ses jambes étaient douloureuses, mais sa tête allait mieux, de même que ses nausées. Aussi étira t-elle son bras pour attraper son verre rempli d'eau qu'elle descendit d'une seule traite. Avec une légère malice dans les yeux, elle leva ce dernier dans la direction du Purificateur.

« Tu perds au change si tu veux mon avis hm ! M'enfin, je suis une capitaine pirate hein, je ne vais rien dire de plus. Hm… tu es un piètre négociateur, je me trompe ? »


Le nargua t-elle avec un petit clin d’œil complice.

« Tu devrais y aller, j'en connais une qui s'impatiente ! » Effectivement la vieille dame l'attendait devant la porte, les bras croisés avec un petit air pincé. Pour peu, elle aurait tapé du pied.

« Je serai bientôt libre. Et je sais que tu seras là, quand je sortirai. »

Elle lui administra un petit coup dans l'épaule, comme elle s'était déjà permis de le faire. Un autre sourire.

« C'est que j'ai fort à faire vois-tu ! »


Un petit rire. Et elle ferma les yeux, prête à accueillir le silence dans son cœur.





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Message Re: [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë)   [Début Août 550] Racines et oubli (Nimuë) EmptyMer 12 Oct - 21:39
Garde Oriflamme

    - Je porte tout Atlantis sur mes épaules, ce n'est pas ton poids plume qui va inquiéter mon dos, crois moi.

Avait-il lâché amusé, comme s'il prenait lui même conscience de ce fait. Oh oui, porter Nimuë ne le gênait pas le moins du monde... Il avait noté sa volonté alors, celle de protéger Atlantis... Ce qu'il attendait d'elle, oui... Mais était-ce ce qu'elle voulait au fond d'elle ? Cela il n’arrivait pas à le définir. Après tout, le Légat n'aimait pas les obligations, bien étrange pour une personne de son rang. Mais il n'était pas un simple aristocrate, un simple membre de la famille royale, non. Un Purificateur, là était tout la différence. Alors elle se tendit un instant devant lui, saisissant son verre rempli et l’avala d'une traite, levant l'objet vide à la manière de l'alcool en direction de Cinead qui ne put réprimer un large sourire instinctif. Oh oui, il était heureux de la voir retrouver vie en cet instant... De se "soigner". Alors le Cinabre était plus que satisfait. De lui, oui, mais d'elle aussi, de s'accrocher à nouveau. Un Oriflamme vaillant, étincelant.

    - Haha, je crois ne pas savoir négocier quoi que ce soit oui... Ce n'est pas pour rien que j'ai besoin d'une Garde Personnelle non ? J'ai pensé la nommer "la Garde Oriflamme", qu'en dis-tu ? Non, ne me dis rien, tu y réfléchiras et me donneras ta réponse quand...


Déjà, oui, bien trop tôt à son goût mais après tout n'avait-il pas passé des heures ici ? Peu étonnant que la Prêtresse s'impatientait. Alors il hocha de la tête lorsque Nimuë lui suggérait de quitter les lieux. En avait-il envie ? Oh oui, en l'emportant, pourtant il avait un devoir à accomplir et puis il avait réussi à raviver le Feu, au fond. Lui, le Berger. Son sourire était alors mélancolique, alors qu'il retrouvait peu à peu la pirate, joueuse, pleine de regards complices, de gestes osés comme ce coup, encore, administré à son épaule. Si déplacé, mais si agréable en même temps, le Légat aimait cette proximité la avec elle... Il se sentait humain, tout simplement. Avec elle pas de Roi, parfois plus de "Légat", pas de titre... La simplicité. Il se laissa accompagner alors, guidé par les lèvres joyeuses de Nimuë. Qu'il était bon de la voir sourire, lumineuse.

    - Bien évidement que je serai là, je dois m'arranger pour que tu tiennes ta promesse après tout.


Ce fut à son tour de lui administrer un léger clin d’œil, fait bien rare pour lui, unique même. Mais ils essayaient de se soutenir l'un l'autre alors, se donner un peu d'espoir pour les jours à venir. Ils en auraient tous deux besoin, elle plus que lui il fallait l'avouer. Cinead n'était pas enfermé après tout, il allait retourner chez lui auprès des siens... Même s'il manquait une pièce importante à cette harmonie nouvelle. Et déjà elle fermait les yeux, fière de sa petite blague. Oh oui, tu as fort à faire, Nimuë, repose toi, reviens moi forte... Je sais que tu le peux. Je ne doute pas de toi. Alors déjà le Légat se levait, poussant la grille lentement pour ne pas qu'elle grince de trop. Le voilà sortit alors, soupirant déjà, emboitant son pas dans celui de la vieille dame bienveillante. Près de l'entrée il vit alors son vêtement dans lequel était emmitouflé Celtos. Lentement alors il la découvrait, la dévoilant à nouveau à son regard de feu. Brillante, dorée, pure... Il émanait d'elle une aura particulière, attirante... Il se contenta cependant de la glisser à sa ceinture, coincée contre sa taille. Il la garderait le temps que sa propriétaire vienne la chercher, tout simplement. S’apprêtant à remettre sa large veste , habit qu'il affectionnait particulièrement, il fut prit d'un pincement au cœur, léger. Il froissait alors l'habit dans ses mains, regardait en arrière un instant, ce couloir sombre...

La vieille femme soupirait alors, lançant le trousseau de lourdes clés au visage du Légat sans aucune gêne et repartant s'asseoir un peu plus loin dans la salle non sans adresser un regard contrarié au jeune homme. Il lui sourit alors et déjà il disparaissait, s'enfonçait dans la prison en courant. Il arriva devant la cellule, glissa les clés dans la serrure et ouvrit lentement la porte, se déplaçant de grands pas légers vers la couche où Nimuë était encore adossée au mur, là, recroquevillée sur elle même. Lentement il vint déposer son tissu rouge et blanc sur elle, la couvrant entièrement dans cette position. Il la regardait. Dormait-elle vraiment ? Il déposa sa grande main chaleureuse sur sa chevelure, bienveillant, et approcha son visage pour déposer un baiser délicat sur le dessus de sa tête, un grand sourire ourlant ses lippes. Puis sans un mot, sans un bruit, il s'eclipsa... Car déjà, Atlantis réclamait son retour.
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